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Nacim Haderbache 14/11/2008

Jérémy Giordan
Emmanuel Guillon
Nicolas Goux
Karim Grimich
Arnaud Guillaumet
Tony Hébert
Groupe TD1

TP MECANIQUE NON LINEAIRE

Manipulations sur le portique


TP portique

SOMMAIRE
I PRESENTATION DU PROBLEME ................................................................................................................ 3
II DE L’HYPERSTATISME A L’ETAT DE RUINE........................................................................................ 3
III MISE EN ŒUVRE DU TP ............................................................................................................................. 4
3.1 1ERE CAMPAGNE D’ESSAIS : SOLLICITATION VERTICALE ................................................................................. 4
3.2 2EME CAMPAGNE D’ESSAIS : SOLLICITATION HORIZONTALE ............................................................................ 6
3.3 3EME CAMPAGNE D’ESSAIS, CONFRONTATION DES RESULTATS EMPIRIQUES AVEC LA THEORIE ....................... 7

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TP portique

I Présentation du problème
Le but de ce TP consiste à solliciter une structure de type portique de deux façons différentes :
- horizontale
- verticale

II De l’hyperstatisme à l’état de ruine


La structure proposée présente une degré d’hyperstatisme h=3. Pour atteindre l’état de
mécanisme (apparition d’un degré de liberté) la formation de 4 rotules plastiques est
nécessaire.

Ces rotules peuvent apparaitre à 5 positions différentes :

Positions potentielles des rotules

3
TP portique

III Mise en œuvre du TP


3.1 1ère campagne d’essais : sollicitation verticale
On applique une charge verticale sur la partie supérieure du portique et on relève les valeurs
du couple (effort ; déplacement). Dans le contexte des petites perturbations, les rotules au
niveau des points d’encastrement n’apparaîtront pas.

Analyse des résultats :

On obtient la courbe suivante :

Charge/Déplacement

160

140

120

100
Charge (N)

80 Charge (N)

60

40

20

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
déplacemment (mm)

: Apparition d’une rotule plastique déduite par changement de pente.

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TP portique
Après l’essai, le portique est dans l’état de déformation suivant :

Exploitation des résultats :

La charge ultime est d’environ 140N.


Entre les rotules plastiques, la caractéristique Charge/déplacement est relativement linéaire.
La plasticité est ponctuelle. Avant l’apparition de la 1ère rotule plastique, le portique se
déforme de façon élastique jusqu’à 115N (si on annule la charge, la structure reprend sa forme
initiale). Après l’apparition de la 1ère rotule, on entre dans le domaine plastique, le portique se
déforme de manière irréversible.

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TP portique

3.2 2ème campagne d’essais : sollicitation horizontale


On applique une charge horizontale sur la partie supérieure droite du portique et on relève les
valeurs du couple (effort ; déplacement).

Analyse des résultats :

On obtient la courbe suivante :

Charge/Déplacement

140

120

100
charge (N)

80
Charge (N)
60

40

20

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
déplacement (mm)

: Apparition d’une rotule plastique déduite par changement de pente.

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TP portique
Après l’essai, le portique est dans l’état de déformation suivant :

Exploitation des résultats :

La charge ultime est d’environ 116N.


Entre les rotules plastiques, la caractéristique Charge/déplacement est relativement linéaire.
La plasticité est ponctuelle. Avant l’apparition de la 1ère rotule plastique, le portique se
déforme de façon élastique jusqu’à 90N. Après l’apparition de la 1ère rotule, on entre dans le
domaine plastique, le portique se déforme de manière irréversible.

3.3 3ème campagne d’essais, confrontation des résultats empiriques


avec la théorie

Il s’agit maintenant de déterminer le moment plastique du profilé. On aurait pu le calculer


théoriquement pour un acier, mais la détermination expérimentale permet de s’affranchir de
l’influence des paramètres liés à la fabrication du portique (phénomène d’écrouissage entre
autre). Pour cela, on libère un encastrement sur le portique (cf. schéma) et on applique un
effort susceptible de faire apparaitre une rotule plastique au niveau de l’autre encastrement.

Cela revient à la modélisation équivalente suivante :

7
TP portique
Après l’essai on obtient la courbe suivante :

Charge\Déplacement

35

30

25
charge (N)

20
Charge (N)
15

10

0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
déplacement (mm)

Exploitation des résultats :

On remarque qu’après avoir atteint un palier à 22N, on arrive encore à augmenter la charge,
ce qui diverge de la théorie. En effet, la valeur de la charge devrait être bornée à ce palier, lors
de l’apparition de la rotule plastique.

La charge ultime vaut environ 22N. On peut alors calculer le moment plastique.

M p = h.Fultime

AN : M p = 4.84 Nm

On calcule les charges ultimes horizontale et verticale théoriques.

8M p 6M p
V= et H =
l l

AN : V = 129 N et H = 97 N

On obtient alors les écarts relatifs suivants par rapport à l’expérience :

ηV = 7.8% et η H = 16.5%

Aux vues des conditions d’expérimentation, il n’est pas choquant d’obtenir de tels ordres de
grandeur pour les écarts relatifs.

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