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Plan du travail

Chapitre1 : la balance des paiements

Chapitre2 : le marché des changes et le taux de


change

Chapitre3 : les déterminants du taux de change

Chapitre4 : « 2 exposés »

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Chapitre1 : la balance des paiements
Exposé 1 : la balance des paiements définition
comptable et construction
 Définition comptable de la balance des
paiements
 Etapes et principes d’élaboration de la
balance des paiements
Partie1 : définition comptable de la balance des
paiements
La balance des paiements est un état statistique qui enregistre selon
une classification déterminée l’ensemble des flux économiques et
financiers intervenus pendant une période donnée entre les agents
résidents et non- résidents.

Les échanges entre les entreprises et ses partenaires sont appelés les
flux économiques. Ces flux sont réels (biens et services) ou
monétaires (espèces, chèques), en comptabilité, ces flux sont
enregistrés et identifiées par leur origine (Ressource, crédit) et par
leur destination (emploi, débit).

La résidence en économie implique avoir un intérêt ou une activité


économique au sein d’un pays quelconque.

Partie2 : étapes et principes d’élaboration de la


balance des paiements
• Les Étapes
Étape 1 : la Collecte des données
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Les déterminants de la balance des paiements sont élaborés par des
statistiques fournies avec des services comme les douanes, les
ministères, l’office des changes comme elles peuvent être collectés à
travers les agents économiques.

Étape 2 : le Traitement des données


Cette phase se concentre sur le contrôle, le traitement des données
reçues et la comparaison avec d’autres sources.

Étape 3 : l’Enregistrement
L’enregistrement se fait à travers trois principes de l’élaboration de la
balance qui sont : la contrepartie, la double écriture et la
chronologie. Ces principes on va les traités après.

Étape 4 : L’analyse de la balance des paiements


D’après l’analyse de cette balance on peut déterminer la situation
économique et commerciale du pays et faire des prévisions pour
l’avenir.

• Les principes
La contrepartie : c’est l’enregistrement des flux réels et financiers en
leurs contreparties monétaire.

Créditer les entrées et débiter les sorties «on crédite une sortie de
monnaie dans l’économie nationale et on débite une entrée de
monnaie hors de l’économie nationale

La double écriture : en comptabilité l’écriture de chaque opération se


fait d’une manière double (crédit et débit) c’est ce qu’on appelle la
double écriture, le solde final est toujours nulle (solde des crédits –

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solde des débits = 0), toutefois il arrive qu’un déséquilibre s’apparait
à cause des différents sources de données.

La chronologie : c’est exactement la date de l’enregistrement

Exposé 2 : les soldes de la balance des paiements


La balance des paiements est subdivisée en sous balances :

A) La balance commerciale BC : elle synthétise les opérations des


biens, son solde (SBC) est de la manière suivante : exportations
des biens – importations des biens.
B) La balance des services : elle récapitule les opérations sur les
services. Elle a pour solde (SBS) : exportations de services –
importations de services.
C) La balance des biens et services : elle regroupe les deux
balances précédentes, son solde SBSS=SBC+SBS.
D) La balance des transferts : elle regroupe l’ensemble des
transferts reçus et versés de l’extérieur, son solde est le
transfert extérieur net = transferts reçus – transferts versés.
E) La balance des opérations courantes : elle se constitue de deux
balances celle des exportations et importations des biens et
services et celle des transferts donc son solde : SBOC = SBBS +
TEN.

Ce solde est très important, il nous permet de mieux Savoir la


situation économique du pays

PIB + M = CF + FBCF + VS + X

PIB + TEN = CF + FBCF + VS + X – M + TEN

PNB = CF + FBCF + VS + SBOC

SBOC = (PNB – CF) – (FBCF + VS)

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SBOC = S – I

I < S Donc, 0 < SBOC l’économie s’enrichie

S < I, donc SBOC < 0 l’économie est pauvre.

F) La balance des capitaux : son solde est le suivant SBK = entrées


de capitaux (CT, MT et LT) – sorties de capitaux. Cette balance
se spécialise aux mouvements de capitaux entre un pays et le
reste du monde.
G) La balance de base : elle regroupe les opérations courantes et
les mouvements de capitaux de long terme SBB = SBOC + SBK
de long terme.
H) La balance globale : elle rameute tous les mouvements de
capitaux, les opérations courantes de même que les opérations
d’ajustement. SBG = SBOC + SBK + Solde des opérations
d’ajustement.

Si la balance globale est excédentaire donc les entrées dépassent les


sorties de devises alors la banque centrale va profiter de réserves de
change (cumuler le stock) par contre le cas d’un déficit se traduit par
une supériorité des sorties par rapport aux entrées ce qui va amener
la banque centrale à protéger son stock en finançant le déficit,
subséquemment c’est la diminution des réserves à l’échelle nationale
et mondiale.

Les limites de la balance des paiements : les limites sont de deux


catégories une d’ordre statistique, l’autre d’ordre significative.

En ce qui concerne la première classe des limites (d’ordre


statistique), ils résultent de trois éléments, le premier c’est que la
comptabilité avec sa double écriture pose un problème pour les
caractères unilatéraux comme les transferts sans contrepartie. Le
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second annonce que les différentes sources d’information posent un
problème alors il faut les comparer, les harmoniser. Le troisième et le
dernier dans cette phase consiste à que chaque pays a ses propres
procédures de comptabilité.

La deuxième classe des limites nommée limites de signification


admet deux éléments, le liminaire affirme que la rigidité de la
balance n’équivaut pas aux fluctuations de l’activité économique, le
suivant, est ce que on étudie la balance des paiements pour l’analyse
d’une situation telle ou juste pour la comparaison entre les pays.

Exposé 3 : présentation de la balance des paiements


La balance de paiements concerne le compte courant qui comprend
quatre catégories, la première implique le commerce international
des biens, la deuxième inclut les services, la troisième regroupe les
dividendes, les revenus reçus des agents résidents économiquement
et qui travaillent à l’étranger la quatrième et la dernière concerne les
transferts des administrations publiques aux institutions
internationales

De même au compte de capital de la balance des paiements, on y


trouve des transferts de richesses entre les pays ces transferts sont
non comptabilisés.

Le compte financier regroupe les investissements directs étrangers


(grands investissements), les investissements de portefeuille
(question de retient), les produits financiers, autres investissements,
les avoirs de réserve (des réserves en dollar principalement, parfois
en euro).

Principe de la contrainte budgétaire de la nation

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Dans la balance des paiements il existe deux cas soit l’excédent, soit
le déficit

Si le compte courant de la balance résulte un excédent, et le compte


des opérations financiers est à l’équilibre, alors les entrées de
monnaies sont supérieurs aux sorties, la valeur de monnaie évalue au
marché des changes ce qui implique une pression sur la monnaie, soit
l’Etat intervient et achète des devises pour dévaluer sa monnaie, soit
elle n’intervient et la situation comme elle est avant, donc la
compétitivité intérieure diminue et celle de l’extérieur augmente.

La solution finale est de diminuer la pression sur monnaie en


supprimant l’excédent de l’offre.

Cas 2 : si le compte courant découle un déficit et le compte des


opérations financiers est à l’équilibre, alors les sorties de monnaies
supérieurs aux entrées, la valeur de monnaie dévalue donc soit l’Etat
intervient est vend des devises pour acheter sa monnaie soit laisser la
situation comme elle est, dans ce cas la compétitivité intérieure
dépasse celle de l’extérieur (par rapport aux autres monnaies).

Donc la solution finale est de laisser le déficit et s’éloigner de la


pression sur monnaie.

Les limites de la balance des paiements


Comme on a vu il y a auparavant il existe deux classes de limites :
méthodologique et statistique.

D’abord les limites méthodologiques répondent au rapprochement


de la balance de paiement avec le système international et un
meilleur découpage qui permet de mieux gérer l’économie mondiale.

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Ensuite les limites d’ordre statistique on peut les résumer dans deux
grandes points ; la vitesse des fluctuations des activités économiques
et la différenciation des ressources de données.

La balance des paiements en tant qu’outil d’analyse


Y = I + G +C + X – M

Or C + I + G Représente l’ensemble des dépenses par nation

Donc Y = dépenses par nation + CC Sachant que CC = X + M

Si 0 < CC alors le revenu dépasse les dépenses, la-il y’a une capacité
de financement

Si CC < 0 le revenu est inférieur par rapport les dépenses donc besoin
de financement, c’est exactement le cas déficitaire les importations
dépassent les exportations, ce qui est due soit à une hausse
d’importation soit à une baisse d’exportation.

SBG = CC + CF = 0 Donc CC = - CF

C’est le compte capital qui va assurer la correction de déficit de CC.

La balance des paiements Marocaine


Comme on a vu avant la balance des paiements comporte trois
classes : le compte courant, le compte capital, le compte des
opérations financières, au Maroc ces deux derniers sont regroupés
dans une seule intitulée le compte capital et opérations financiers.

Avant 2007 la balance des paiements Marocaine était équilibrée,


mais après et suite de multiples phénomènes quasiment la crise de
2008 la balance Marocaine a été changée, les importations
deviennent supérieurs que les exportations donc un déséquilibre sur
le compte courant de la balance qui nécessite l’intervention du

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compte capital mais rien n’est fait, les Marocains étrangers résidents
économiquement n’ont pu rien faire, il fallait alors soit ajuster la
notion des avoirs de réserves soit l’essai d’endettement.

Chapitre2 : le marché des changes et le taux de


change
Le marché des changes définition et caractéristiques
Le marché de changes est un marché ou s’affrontent les monnaies
internationales avec la monnaie nationale pour enfin de compte
déterminer un taux de change, de base.

Le marché de changes est dominé par le Royaume Uni avec 30% de


part de marché, on y trouve aussi New York avec 20%, Tokyo 12%.

Parmi les rôles du taux de changes on pénètre : déterminer la


contrepartie de devise en monnaie nationale ou l’inverse exploitant
d’une activité économique tel qu’un crédit par exemple, aussi il faut
arborer qu’il y’a une minimisation de risque de changes.

Chez les caractéristiques de ce marché : il fonctionne 24H/24, un


marché interbancaire, il ne comporte que les banques, non
physiquement localisé ; mondiale global, un marché de gré à gré ; de
confrontation, un marché liquide (le volume de transactions est de
1600 Dollars) et enfin un marché transparent ; la grande marge de
liberté pour les professionnels.

En ce qui concerne les intervenants du marché de change on y


aperçoit les banques commerciales (leur part est de 43% de
transaction sur le marché elles jouent le rôle d’intermédiaire entre
les autres intervenants), les investisseurs institutionnels ce sont les
grandes sociétés d’investissement comme le FMI, la Banque
Mondiale, elles occupent 30% des échanges du marché.
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Ultérieurement, les banques centrales elle se présente avec 5
jusqu'à 10% des totales transactions, son rôle est de transformer les
stocks en devises gouvernant à fortifier sa monnaie, les courtiers
(0.01%, son part des échanges de marchés), en définitive les
entreprises multinationales, les investisseurs particuliers détiennent
une part égale à 5%, elles coopèrent à ce marché pour leurs gains
comme l’achat et la vente des biens des obligations.

La courbe en J et la condition Marshall-Lerner


Les conséquences de dépréciation sont de deux caractères, positifs et
négatifs : les conséquences positives ont un impact positif sur les
exportations et un impact négatif sur les importations de ce fait les
exportations dépassent les importations, une économie ouverte

En effet cet impact positif sur les exportations on peut l’illustrer avec
un exemple : l’euro est plus efficace que le dollar les européens
décident de le dévaluer donc le dollar dépasse l’euro après. Ainsi que
en phase d’exportation des produits européens chez les américains la
compétitivité-prix va accordez d’avantage l’euro parce qu’il est moins
cher, la même résolution pour le cas d’importation.

Vice versa la part négative de dépréciation touche la situation de


nulle concurrence, restant dans l’exemple de l’euro, il se peut arriver
que les européens ne produisent jamais un tel bien de degré
d’importance, donc lorsque ce bien est importé de l’étranger, sa
valeur va être doublé, triplé (il n y’a pas de concurrence).

La courbe en J désigne l’impact de la dépréciation d’une monnaie tel


sur la balance commerciale de ce pays. On peut expliquer cette
courbe de la manière suivante : après la dévaluation de la monnaie le
solde commercial connait une diminution, un décroissement cela est
due à la nouveauté de cette nouvelle monnaie (nouvelle valeur) que

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les gens ont besoin de temps pour s’y adapter ce qui sera exactement
après.

La fixation du taux de change sur le marché


La fixation de taux de change se fait par la loi de l’offre et de la
demande, en effet un bien sur américain sur le marché avec une
clientèle européenne donc il existe une demande européenne face à
une offre américaine (dollar) donc c’est le principe de l’offre et la
demande qui fait la différence entre les différents monnaies, de
même le taux d’intérêt influence le taux de change (le taux d’intérêt

→ le taux de rendement : l’investissement → l’offre des monnaies →


le taux de change) « → implique influencer »

Le régime de change fixe indique une monnaie presque fixe et limité


au max et au min par contre le régime de change flottant, le taux de
change varie à chaque transaction. Parmi les avantages de régime
fixe la couverture du pays auquel une monnaie est rattachée, en plus
ce système dégage des inconvénients comme le freinage à
l’ajustement extérieur (s’ouvrir et être indépendant, tout à fait le
contraire).

Le taux de change réel


D’abord il faut distinguer entre le taux de change réel et celui qui est
nominal, le premier couvre les effets de prix entre une monnaie et
autre, le second c’est lui qui est affiché par la bourse.

Il existe trois possibilités de calcul du taux de change selon les cas :

Cas 1

PE : l’indice des prix échangeables

PEN : l’indice des prix inchangeables


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Cas 2 :

PM : l’indice des prix importés

PX : l’indice des exportés

Cas 3 :

P* : l’indice des prix étrangers en leurs monnaie

P : l’indice des prix intérieurs, avec E taux de change nominal

Chapitre 4 :
L’histoire de l’économie mondiale au 19 et 20 ème siècle passe par
trois différents systèmes monétaires, à savoir l’étalon or, Bretton
Woods et enfin le flottement généralisé

De 1750 jusqu'à 1870 il y’avait une crise de monnaie d’argent et des


billets de banque, donc ils se sont persuadées à mettre en évidence
une nouvelle monnaie en termes de forme et aussi de contenu (l’or).
A travers les 1900 et précisément en 1914 les politiques monétaires
ont décidé d’annuler cette monnaie (pour des raisons tel que elle est
rare et non abondante, c’est vrai elle simplifie les transactions mais
elle pose problème en matière de concurrence (nulle concurrence),
qui va augmenter les endettements.

Vers les années 40 un nouveau système s’apparait nommé bretton


woods et exactement à la fin de la deuxième guerre mondiale, les
politiques monétaires annoncent que ce système emporte une
monnaie de référence (dollar) qui va guider l’univers monétaire, à
cause de la guerre de Vietnam, les Etats Unis qui étaient un grand
symbole à cette catastrophe alors le dollar va perdre sa valeur avec

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des énormes fuites dues à cette guerre, la solution était d’annuler ce
régime en 1971.

Le flottement des monnaies c’est la variation des monnaies et non


pas fixer une contrepartie au départ.

Chapitre 3 : les déterminants du taux de change


Parmi les déterminants du taux de change, on y perçoit la PPA (parité
de pouvoir achat), cette indice influence fortement les taux de
change car le pouvoir d’achat détermine la demande et cette
dernière se transforme en une offre de monnaie qui va après changer
l’état précédent la balance des paiements.

Toutefois la PPA se pénètre de deux types ; la PPA absolue, la PPA


relative

La PPA absolue désigne une comparaison de pouvoir d’achat entre


deux pays (PPA = P/P*, les prix sont égaux ex : au Maroc un croisant
coute 1 DH, en France sa valeur c’est 1 mais pas DH c’est Euro), quant
à la PPA relative c’est le même cas juste il faut indiquer que qu’en
PPA relative on ne compare pas 2 plusieurs monnaie ; de ce fait PPA =
La P/P*

Chez les limites du PPA : la qualité des produits, les habitudes de


consommation, ces deux indices influencent les prix et donc le taux
en général.

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