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c 2 − x = 1,59.10−2 mol.L−1.
⎡ Pb 2 + ⎤ = 1,59.10−2 mol.L−1 , ⎡ Cl− ⎤ = 3,19.10−2 mol.L−1
⎣ ⎦ ⎣ ⎦
c) Calculer la masse de chlorure de plomb II ayant précipité.
La quantité de PbCl2 ayant précipité est :
( )
n PbCl2 = x.v = c2 − ⎡⎣ Pb 2 + ⎤⎦ .v = 6,81.10−4 mol
m PbCl2 = n PbCl2 M PbCl2 = 0,189g
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Université du Maine - Faculté des Sciences Année Universitaire 2009/2010
L1 Physique Chimie S2 DS2 CHIM105B - Jeudi 06 Mai 2010
n Pb2+ versé
v2 = ≈ 1mL
c2
La quasi totalité de PbCrO4 a précipité ; le pourcentage ayant précipité est de 99,9999% :
n CrO2− précipité n CrO2− initial − n CrO2− res tan t 1.10 −3 −1, 07.10−9
4
= 4 4
= = 0,999999.
n CrO2− initial n CrO2− initial 1.10 −3
4 4
⎡ OH − ⎤ = Ks Ks
⎣ ⎦ = = 2,82.10−7 mol.L−1
⎡ Pb 2 + ⎤ c0
⎣ ⎦
pH = 7, 45.
b) Ecrire la réaction de redissolution de Pb(OH)2(s) en [Pb(OH)3]-. Exprimer la constante d’équilibre de cette réaction
en fonction du produit de solubilité de Pb(OH)2(s) et de la constante globale de dissociation de [Pb(OH)3]-. En déduire le pH de
fin de redissolution (redissolution totale) de Pb(OH)2(s).
Pb(OH) 2 (s) + OH − → [ Pb(OH)3 ]
−
⎡ [ Pb(OH) ]− ⎤
K=⎣ ⎦ = Ks = 10−2,3
3
−
⎡ OH ⎤ Kdg
⎣ ⎦
⎡ [ Pb(OH) ]− ⎤
⎡ OH − ⎤ = ⎣ ⎦ = c0 = 0, 200 mol.L−1
3
⎣ ⎦ K K
pH = 13,3
c) Représenter sur un axe de pOH puis de pH le diagramme d’existence de Pb(OH)2(s).
Dans la réalité, il est plus rigoureux de tenir compte de tous les complexes de l’ion métallique avec l’ion hydroxyde,
c'est-à-dire dans le cas de l’ion Pb2+, des complexes [Pb(OH)]+, [Pb(OH)2] et [Pb(OH)3]-.
d) Représenter sur un axe de pOH puis de pH le diagramme de prédominance de ces complexes et de l’ion Pb2+.
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Université du Maine - Faculté des Sciences Année Universitaire 2009/2010
L1 Physique Chimie S2 DS2 CHIM105B - Jeudi 06 Mai 2010
4) (/5) Oxydo-réduction
a) Le plomb est-il stable dans une solution aqueuse acide (pH=0)? Justifier.
Le plomb n’est pas stable en solution aqueuse acide (pH=0) car E0(Pb2+ /Pb(s)) 〈 E0(H3O+ /H2(g)) .
b) Calculer les potentiels standard des couples PbCl2(s)/Pb(s) et PbSO4(s)/Pb(s). L’oxydation du plomb est-elle plus
facile dans une solution aqueuse (pH=0) d’acide sulfurique ou d’acide chlorhydrique ?
Pb 2+ + 2e− → Pb(s)
0, 059
E1 = E10 + log ⎡⎣ Pb 2 + ⎤⎦
2
PbCl2 (s) + 2e − → Pb(s) + 2Cl−
0, 059 1
E 2 = E 02 + log 2
2 ⎡ Cl− ⎤
⎣ ⎦
2
Ks1 = ⎡⎣ Pb 2 + ⎤⎦ ⎡⎣Cl− ⎤⎦
⎡ Pb 2+ ⎤
log ⎣ ⎦ donc, E 0 = E 0 + 0, 059 log Ks = −0, 2675V
0, 059
E2 = E2 +
0
2 1 1
2 Ks1 2
⎡ Pb 2 + ⎤
log ⎣ ⎦ , donc, E 0 = E 0 + 0, 059 log Ks = −0,3557V
0, 059
E 3 = E 30 + 3 1 2
2 Ks 2 2
L’oxydation du plomb est donc plus facile dans une solution aqueuse d’acide sulfurique puisque
E03 〈 E02 〈 E0(H3 O+ /H2(g)) .
Données :
o Masses molaires (g.mol-1) : Pb : 207,19 ; Cl : 35,453.
o Produits de solubilité : pKs(PbSO4(s)) = 7,78 ; pKs(PbCrO4(s))=13,75 ; pKs(PbCl2(s))= 4,79; pKs(Pb(OH)2(s))=16,1.
o Constante de dissociation globale : Kdg([Pb(OH)3]-) = 10-13,8
o Constantes de dissociation successives des complexes [Pb(OH)]+, [Pb(OH)2] et [Pb(OH)3]-: pKd1=7,4 ;
pKd2=3,9 ; pKd3=2,5.
o Potentiels standards : E 0 (Pb 2 + / Pb(s)) = −0,1262 V
E0(O2(g)/H2O) =1,23 V
E0(H3O+ /H2(g)) = 0,00 V
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