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LES PARODONTITES JUVENILES A

L’INSTITUT D’ODONTO-STOMATOLOGIE DE DAKAR


A propos de 118 cas
NDOYE-NGOM M.*, SEMBENE M.*, DIALLO P.D.*, SECK-DIALLO A.*, NDOYE-DIOP A.*,
LARROQUE G.**, AKAKPO J.A.***, NDIAYE-SENGHOR R.†
INTRODUCTION clusion clinico-biologique sont :
- âge compris entre 14 et 35 ans,
Les parodontites juvéniles, affections à évolution préco- - présence d’inflammation associée à une gingivor-
ce, surviennent chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte ragie, de la plaque et du tartre,
jeune. Elles sont caractérisées par une alvéolyse fou- - présence de poches infra-osseuses au niveau de
droyante atteignant la denture temporaire et perma- certains sites signant une parodontolyse de sujet
nente. Elles sont soit localisées soit généralisées, jeune,
entraînant une édentation très étendue qui pose de - ils n’ont pas subi de traitement parodontal antérieur,
difficiles problèmes de réhabilitation. chirurgical ou non chirurgical,
Elles ont toujours été une préoccupation pour les odon- - ils ne portent pas d’appareils prothétiques iatro-
tologistes (8). Leur fréquence et leur étiopathogénie gènes.
suscitent beaucoup de controverses.
L’étiologie microbienne de ces affections n’est plus dis- Nous avons effectué chez les patients un examen cli-
cutée. En effet on note : nique, des examens complémentaires comportant un
- une flore peu abondante mais très spécifique tels bilan radiographique (radiographies panoramique et
que les bacilles à Gram négatif (22, 27, 28) comme rétro-alvéolaires) et un bilan biologique. L’examen bio-
Capnocytophaga, Actinobacillus actinomycetemco- logique concerne : la numération formule sanguine, le
mitans, Wolinella recta, et les bactéries à Gram test d’Emmel, la glycémie, le bilan phospho-calcique et
positif comme Actinomyces et Peptostreptococcus. le taux de protides totaux et examen microbiologique.
Tandis que dans la P.P.R., Prevotella semble être Ces données nous ont permis de faire le diagnostic
l’organisme le plus important (4, 18, 22, 23). différentiel entre les parodontites juvéniles.
- une diminution importante de l’activité des polynu-
cléaires neutrophiles (phagocytose et chimiotactis- Les formes cliniques rencontrées sont : (23)
me) (13, 21, 26).
L’objectif de ce travail est de préciser les caractéris- * La Parodontite Prépubertaire (P.P.P.) elle est rare et
tiques épidémiologiques et cliniques des parodontites est liée à un caractère récessif autonome. Cette
juvéniles rencontrées au Sénégal afin de les classer forme n’a jamais été décrite dans notre sous-région.
dans un cadre nosologique défini. * La Parodontite Juvénile : (P.J.) : elle peut être géné-
ralisée à toute la denture ou bien localisée aux pre-
MATERIEL ET METHODE mières molaires et aux incisives (5). Entre ces deux
formes existe une forme intermédiaire appelée P.J.
Notre étude a eu pour cadre le service de Parodonto- Atypique.
logie de l’Institut d’Odontologie et de Stomatologie
(I.O.S.) de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de * La Parodontite à Progression Rapide (P.P.R.) : enco-
l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar de janvier 1984 re appelée parodontite chronique à début juvénile ou
à juillet 1990. Notre population d’étude comporte 118 parodontite agressive ou parodontite précoce (6).
patients âgés de 14 à 33 ans dont 53 hommes et Dans ce travail, nous nous intéresserons à la paro-
65 femmes. Les patients ont été colligés parmi dontite juvénile localisée ou généralisée et à la paro-
428 consultants en Parodontologie. Les critères d’in- dontite à progression rapide.

* Institut d’Odontologie et de Stomatologie Toutes ces données ont été codifiées pour réaliser une
** Chargé d’Enseignement en Stomatologie analyse statistique classique à l’aide d’un logiciel
† Professeur en Parodontologie. Faculté de Médecine et de Pharma-
S.P.S.S. qui est un logiciel de statistique ; il nous a per-
cie
*** Professeur en Microbiologie Immunologie et Pathologie Infec- mis de réaliser les calculs de fréquence, de préva-
tieuse. Ecole Inter-Etat des Sciences et Médecine Vétérinaires lence, de comparaison ou de pourcentage par le test
Université Chiekh Anta Diop - Dakar de significativité (Test X2).
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RESULTATS - la parodontite juvénile localisée (ou P..L.) : elle


concerne 41,53 % de cas dont 13,55 % d’hommes
Au cours de nos investigations qui ont porté sur 6 an- et 27,96 % de femmes,
nées scolaires, nous avons observé que sur une popu-
lation de 428 consultants en Parodontologie, 118 sont
atteints de parodontites juvéniles soit une prévalence - la parodontite juvénile atypique ou généralisée :
dans la consultation de 27,57 %. (P.J. atypique) elle touche 28,81 % de patients dont
10,16 % d’hommes contre 18,64 % de femmes,
1 - Résultats en fonction des formes cliniques et du
sexe - la parodontite à progression rapide (P.P.R.) inté-
Les différentes formes cliniques des parodontites resse 29,66 % des cas. Elle atteint 21,18 % d’hom-
juvéniles rencontrées sont : mes contre 8,47 % de femmes.

Tableau 1 : Répartition des patients en fonction des formes cliniques et du sexe

Sexe Masculin Féminin Total


Formes cliniques Nb % Nb % Nb %

Parodontite juvénile localisée 16 13,55 33 27,96 49 41,53

Parodontite juvénile
atypique ou généralisée 12 10,16 22 18,64 34 28,81

Parodontite à progression rapide 25 21,18 10 8,47 35 29,66

Total 53 44,90 65 55,10 118 100

2 - Résultats en fonction des formes cliniques et de pour la P.J. atypique et la P.P.R., nous remarquons que
l’âge le pourcentage le plus élevé se situe dans la tranche
d’âge de 20 à 25 ans pour la P..L. (20,33 %) et la P.J.
Si dans notre échantillonnage 41,53 % des patients font atypique (16,10 %) et de 25 à 33 ans (16,94 %) pour la
une P..L. contre respectivement 28,81 % et 29,66 % P.P.R.

Tableau 2 : Répartition des patients en fonction des formes cliniques et de l’âge

Sexe 14 - 19 ans 20 - 24 ans 25 - 33 ans Total


Formes cliniques Nb % Nb % Nb % Nb %
Parodontite juvénile
localisée 15 12,71 24 20,33 10 8,47 49 41,53
Parodontite juvénile
atypique ou généralisée 4 3,38 19 16,1 11 9,32 34 28,81
Parodontite à
progression rapide 2 1,69 13 11,01 20 16,94 35 29,66
Total 21 17,8 56 47,5 41 34,7 118 100

3 - Résultats en fonction de l’ethnie et du sexe te pathologie semble être les Wolofs (51,70 %). Les
deux sexes sont atteints différemment selon l’ethnie.
La rubrique “Autres” représente les patients provenant Les femmes wolofs (29,66 %) semblent être plus
d’autre pays africains tels que le Togo, le Bénin, le Bur- concernées que les hommes (22,03 %) car plus préoc-
kina. Dans cette étude, l’ethnie la plus touchée par cet- cupées peut être par leur esthétique.

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Tableau 3 : Répartition des patients en fonction de l’ethnie et du sexe

Nb d’observations P.J.L. P.J. Atypique P.P.R.


Total %
Ethnie H. F. H. F. H. F.

Mandingue 3 2 1 0 1 0 7 5,93
Diola 0 5 0 1 5 1 12 10,17
Peulh 2 6 4 3 4 0 19 16,10
Wolof 7 16 5 13 14 6 61 51,70
Serere 0 2 1 3 0 3 9 7,63
Autres 4 2 1 2 1 0 10 8,47

Total 16 33 12 22 25 10 118 100

4 - Résultats de l’examen clinique robactéries (Klebsiella pneumonia) ; 16 cocci à


Gram positif (Staphylococcus aureus),
Les observations recensées ne nous permettent pas - 21 dans la P.J. atypique ou généralisée, 6 germes
d’apprécier l’état général de nos malades, mais nous anaérobies, 6 d’entérobactéries et 9 cocci à Gram
renseignent sur leur passé médical. Sur 118 patients positif,
atteints de parodontites juvéniles, 95 % n’ont pas d’an- - dans la P.P.R., 10 entérobactéries et 5 de cocci à
técédents médicaux connus. La majorité des patients Gram positif. Nous n’avons pas trouvé de germes
viennent consulter pour des mobilités ou des migrations anaérobies.
dentaires.
Nous avons tenu compte de : DISCUSSION
- l’examen du parodonte superficiel : l’inflammation
gingivale est chronique chez 59,30 % de patients et Ce pourcentage de 27,57 % révèle l’importance des
s’accompagne de gingivorragies. On a noté une parodontites juvéniles au sein de notre population.
hygiène moyenne chez 59,2 % de patients ayant Dans notre étude, les formes cliniques rencontrées
une P.J.L., car la plaque et le tartre dentaires sont n’intéressent que la denture permanente (14 à 33 ans).
peu abondants. Si l’âge d’apparition de l’affection est difficile à préciser,
Cette hygiène est médiocre chez 61,8 % de sujets du fait que les malades ne viennent généralement en
atteints de P.J. atypique et chez 80 % de malades consultation que lors des premiers signes fonctionnels,
souffrant de Parodontite à progression rapide. nos patients les plus jeunes sont âgés de 14 ans. Les
- l’examen parodontal à la phase d’état met en cas tardifs sont recensés dans la tranche d’âge de 25 à
évidence des poches parodontales importantes pou- 33 ans (8,47 %). Ceci est conforme aux données de la
vant atteindre 10 mm de profondeur, 62,7 % des littérature (3, 19, 23).
patients ont une profondeur des poches comprise
entre 10 et 14 mm. La Parodontite Juvénile Localisée évolue fréquemment
vers une atteinte parodontale intéressant d’autres dents
5 - Résultats du bilan biologique en plus des premières molaires et incisives ou se
généralise (28,81 %). Celle-ci est liée à la mobilité et
Le bilan biologique ne nous donne pas de différences aux migrations dentaires qui entravent le contrôle de
significatives entre les normes décrites et le groupe de plaque dentaire. D’autres éléments peuvent être évo-
patients atteints de parodontites juvéniles. De même, le qués comme les traitements traditionnels ou la consul-
test d’Emmel est négatif chez tous les sujets. tation tardive.
La parodontite à progression rapide augmente avec
6 - Résultats bactériologiques l’âge des patients ; les jeunes adultes (25 à 33 ans)
semblent être plus atteints que les adolescents. Ces ré-
Nous avons trouvé 74 souches dont : sultats sont en accord avec les travaux de CHAPUT (6).
- 38 dans la P.J.L. parmi lesquels 10 germes anaéro-
bies répartis comme suit 7 Prevotella oralis, Acti- Concernant l’influence du sexe sur la P.J.L. et la P.J.
nomyces israelii, Actinomyces naeslundii ; 12 enté- atypique ou généralisée, notre travail montre une plus

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grande fréquence de l’affection chez les femmes, car il surface de la dent. La présence de dépôts n’est pas en
y a un sex-ratio de 1/2 dans la P.J.L. et de 1/1,5 dans relation avec la sévérité de l’inflammation (3, 14, 22).
la P.J. atypique ou généralisée. Dans la P.P.R., on peut observer une inflammation gin-
Par contre dans la P.P.R., nous trouvons un sex-ratio givale intense avec une prolifération des tissus gin-
de 2/1, BAER en 1971 a signalé un rapport hom- givaux marginaux, associée à des gingivorragies
mes/femmes de 1/3 (2). Dans une autre étude portant spontanées et à des suppurations. La quantité de pla-
sur 60 cas, NEWMAN et coll. (21), ont trouvé que l’af- que et de tartre est variable suivant les sujets, car il
fection atteint les deux sexes de façon égale. Mais la existe de “petits” et “gros” formateurs de plaque.
plupart des études cliniques ont rapporté une plus La gravité de la destruction osseuse est sans commu-
grande fréquence chez les sujets féminins (3, 10, 24 ne mesure avec la présence des irritants locaux (14).
26, 28). Plusieurs auteurs (2, 9, 19, 24), en raison de l’exis-
tence d’une symétrie des lésions réalisant une “image
Toutefois ces pourcentages entre hommes et femmes en miroir” ont avancé l’hypothèse d’une étiologie géné-
ont tendance à se rapprocher. Dans notre étude, ce tique que nous n’avons pas vérifiée.
pourcentage varie selon les tranches d’âges : avant
24 ans les femmes sont plus atteintes que les hommes ; Chez l’Africain, l’ensemble des granulocytes est de
ceci suggère que la maladie peut survenir à un âge plus 54,5 % contre 45,5 % de mononucléaires alors que
précoce chez les filles (10, 28). La différence liée au chez l’Européen, nous obtenons 63,3 % contre 37 %.
sexe, semble être le fait du souci marqué des femmes La formule leucocytaire du sujet sénégalais de race
pour leur hygiène buccale. La puberté pourrait influer noire est caractérisée par une inversion de rapport
sur l’installation et l’évolution de la parodontite : on polynucléaires neutrophiles sur lymphocytes (1, 15).
trouve 17,8 % (7). Cette légère leucopénie (43,8 %) liée à une lympho-
Cette étude n’a pas pu déterminer le caractère familial cytose (40,9 %) proviendrait sans doute d’un excès
de la maladie parfois rapporté dans la littérature (4, 6). d’utilisation des globules blancs car en butte à des
Toutes les races sont atteintes de parodontites juvéni- agressions microbiennes et parasitaires.
les. Selon LACY et coll. (12), KASLICK et coll. (10) on
observerait une grande fréquence chez les noirs amé- Nous n’avons pas rencontré de parodontites juvéniles,
ricains. symptômes d’une maladie générale comme le syn-
drome de PAPILLON-LEFEVRE, la maladie de Che-
Au Sénégal, les Mandingues et les Diolas semblent diak-Higashi, les neutropénies comme l’ont signalé
être les plus atteints par cette maladie selon les cons- KEREBEL et coll. (11, 13).
tatations épidémiologiques faites en 1980 par NDIAYE- Nos observations rejoignent par contre les travaux de
SENGHOR (20). BAER et BENJAMIN (3) qui définissent “la parodontite
La population Wolof étant bien représentée, il semble juvénile comme une maladie survenant chez des ado-
être un biais dû au mode de recrutement. lescents ou des adultes jeunes en bonne santé par
ailleurs”.
Cependant, nos résultats méritent d’être vérifiés par
une enquête portant sur un échantillonnage plus Cette étude nous a permis de retenir les formes clini-
représentatif de la population sénégalaise. ques suivantes :
- P.J.L. (42 %) ; avec 10 germes anaérobies, 12 enté-
Dans la P..L., l’aspect de la gencive peut être normal robactéries et 16 cocci à Gram positif,
au stade initial ; par la suite, des phénomènes inflam- - P.J. atypique ou généralisée (29 %) ayant 6 germes
matoires d’origine locale la modifient (10). Seulement, il anaérobies, 6 entérobactéries et 9 de cocci à Gram
semble que 41,60 % des patients présentent un état positif,
gingival cliniquement sain. L’inflammation gingivale est - P.P.R. (30 %) avec 10 entérobactéries et 5 cocci à
constante quelque soit la phase d’activité des lésions Gram positif. Nous n’avons pas trouvé de germes
contrairement aux travaux qui décrivent une gencive anaérobies.
qui parait normale (10). Est-ce une modification des
phénomènes inflammatoires liée à la présence de pla- CONCLUSION
que bactérienne ? LISTGARTEN (17) suggère que la
plaque non attachée constitue le “front avancé” de la Le taux de la prévalence dans notre consultation des
lésion parodontale. D’autres auteurs décrivent une parodontites juvéniles (27,67 %) montre l’importance
quantité minimum de plaque bactérienne attachée à la de ces affections dans la pathologie bucco-dentaire de

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l’enfant, l’adolescent et de l’adulte jeune qui repré- C’est la raison pour laquelle il est important d’élaborer
sentent la frange la plus importante de la population. Le des programmes de dépistage et de prévention qui
préjudice fonctionnel et esthétique sont les consé- vont cibler cette population dans les écoles, collèges et
quences de cette affection. universités.

RESUME

Les auteurs se proposent d’étudier les différentes formes cliniques des parodontites juvéniles rencon-
trées à l’Institut d’Odontologie et de Stomatologie de Dakar à propos de 118 sujets, âgés de 14 à 33 ans,
entre 1984 et 1990. Il a été effectué chez ces patients une observation clinique détaillée et des examens
complémentaires comprenant un bilan radiographique et biologique.
Le bilan radiographique a permis d’apprécier les caractéristiques de la maladie.
Le bilan biologique n’a pas donné de résultats statistiquement significatifs comparés à une population
témoin parmi notre consultation.
Nous avons démontré 41,53 % de P.J.L., 28,81 % de P.J. atypique ou généralisée et 29,66 % de P.P.R. Les
résultats microbiologiques rapportent 62,5 % de germes anaérobies, 42,86 % d’entérobactéries et 50 % de
cocci à Gram positif dans la P.J.L.
Mots-clés : Parodontite Juvénile Localisée - Parodontite Juvénile Atypique ou généralisée - Parodontite à
Progression Rapide - Epidémiologie - Clinique - Microbiologie

ABSTRACT

During a survey in 118 patients 14 to 33 years old, the authors investigated different clinical aspect of
juvenile periodontitis (Localised juvenile periodontitis, atypically or generalised juvenile periodontitis,
rapidly progressive periodontitis) occured at the Dental Institute of Dakar from 1984 to 1990. An
observation including biological and radiographic check-up were conducted in those individuals.
The radiologic considerations has been used to characterize the disease. Any finding statistically
significant are obtained from the biological check-up. These investigations shown 41,53 % of localised
juvenile periodontitis and 28,81 % of atypically or generalised juvenile periodontitis and 29,66 % of rapidly
progressive periodontitis. Our microbial results included 62,5 % of anaerobic germs, 42,86 % of Gram
negative germs and 50 % cocci Gram positive.
Key-words : Localised Juvenile Periodontitis, Atypically or generalised juvenile periodontitis - Rapidly
Progressive Periodontitis - Epidemiology - Clinical - Microbiology

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