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Risques et opportunités dans un audit

une première analyse rapide des risques au travers de ce que nous déployons face à « des risques » liés aux audits
internes selon deux approches : les risques « pour la réalisation des audits internes » et les risques « nés des audits
internes ».

 Par exemple, dans le cadre des risques pour la réalisation (et l’efficacité) des audits internes, il peut y avoir :

1. l’indépendance de l’auditeur interne / processus audité est par exemple un aspect problématique, par
contre la confidentialité est à l’inverse une problématique de l’auditeur externe, etc…
2. Couverture insuffisante du champ d’audit et donc, efficacité laissant à désirer ou ne produisant pas l’effet
escompté (causes diverses : stratégie d’audit inadaptée, appréhension du contexte insuffisante…)
3. Ressources / compétences insuffisantes, sur ou sous-estimées et donc, réalisation incomplète (ou trop
invasive) et retour d’expérience insuffisant, retour d’information de mauvaise qualité ou trompeusement positif /
négatif (causes tout aussi diverses : anticipation ou prise en compte insuffisante de la charge représentée,
considération inadaptée des compétences nécessaires, mauvaise maîtrise des ressources d’audit qu’elles soient
internes ou externes…)
4. Méthodologie inadaptée et donc, manque de cohérence, dispersion de ressources (causes telles que : culture /
compétence liées à la disposition d’audit inappropriée, choix de méthodes ou modèles inefficaces, suivi
insuffisant des constats avec impact sur l’image de l’outil « audit interne »…)
5. Communication / portage / adhésion à la disposition d’audit sous-estimés > et donc, manque d’implication
des audités, retour d’expérience insuffisants, expérience désagréable des auditeurs / auditrices (causes, par
exemple, à l’image de : implication de la chaine de responsabilité inefficace sur cette thématique, voir sur toute
la thématique du système de management, sous-évaluation de l’importance de ce portage, expériences passées
ayant laissé des traces négatives…)
6. D’un acabit : démotivation des auditeurs (que l’on aurait formé à renfort de budgets, qui se seraient investis,
mais que l’on n’aurait pas intéressé d’une manière ou d’une autre à la fonction… pas forcément une affaire de
sou, mais au moins de considération)
7. Déroulement inapproprié des audits internes > et donc, dégradation de l’engagement des collaborateurs vis à
vis du système de management (à « base » de, par exemple : planification non optimale des audits internes,
méthodologie inefficace…)
8. Dénaturation de l’exercice « audit interne » > même dégradation que précédemment (par exemple :
compétences insuffisantes des auditeurs en termes de maîtrise de référentiels, techniques de communication et
d’audit…)
9. Récupération (réelle ou supposée) des constats d’audit pour affecter directement les collaborateurs >
décrédibilisation des audits internes (dans le genre : « on aurait oublié qu’un audit interne évalue le
fonctionnement et la performance d’un système par rapport à un référentiel et non de personnes par rapport à
des compétences…)

Opportunités :

1. Exemple : dans une entreprise de plusieurs établissements, ou dans un groupe, le risque d’indépendance
réduite d’un auditeur interne peut être contournée en échangeant les auditeurs, ce qui est une opportunité de
renforcement et de valorisation de leur expérience dans l’entreprise ou le groupe. Non ?

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