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Spécialité : Électromécanique et
système automatisé
Année 2021
Remerciements
C’est une habitude saine que de remercier au début d’un tel travail tous ceux qui
ont contribué à le rendre possible. C’est avec mon enthousiasme le plus vif et le
plus sincère que je voudrais rendre mérite à tous ceux qui, plus ou moins à leur
manière, m’ont aidé à élaborer ce rapport.
Je présente mes sincères remerciements à notre encadrant du projet Madame
TRADDI, qui a assuré nos cours de commande des systèmes industriels et ainsi
de génie électrique pendant les deux années du BTS et qui s'est toujours montré
à l'écoute et très disponible tout au long de la réalisation de ce projet, ainsi pour
l'inspiration, l'aide et le temps qu'il a bien voulu nous consacrer et sans qui ce
projet n'aurait jamais vu le jour.
On ne terminera pas mes remerciements sans avoir une pensée sympathique
pour tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin pour entamer ce rapport de
PFE.
Sommaire
Chapitre I
Figure 1.1 : principe de fonctionnement du MCC
Figure 1.2 : Schéma équivalent du MCC
Figure 1.3 : Schéma-bloc du MCC
Figure 1.4 : Circuit d'un pont en H
Figure 1.5 : Les deux signaux issus de l’encodeur optique
Figure 1.6 : Deux ondes carrées en quadrature
Figure 1.7 : Schéma bloc d’un système en boucle ouverte
Figure 1.8 : Schéma bloc d’un système en boucle fermée avec un retour unitaire.
Figure 1.9 : Temps de réponse à 5% system amortie.
Figure 1.10 : Temps de réponse à 5% system oscillant.
Figure 1.11: Erreur de position ou erreur statique.
Figure 1.12 : Erreur de trainage ou erreur de vitesse.
Figure 1.13: stabilité des systèmes.
Figure 1.14: système SLCI instable.
Figure 1.15: système SLCI stable.
Figure 1.16: Schéma bloc d’un moteur en boucle ouverte.
Figure 1.17: positon angulaire obtenue par le capteur.
Figure 1.18: courbe de la position en fonction du temps
Figure 1.19:
Figure 1.20:
Chapitre II
Figure 2.1 : Schéma bloc d’un système avec correcteur (Boucle fermée)
Figure 2.2 : Schéma bloc d’un correcteur PID numérique.
Figure 2.3 : Modélisation sous Matlab de la régulation PID analogique et numérique.
Figure 2.4 : Approximation de la variable complexe ‘P’.
Figure 2.5 : schéma fonctionnel du Contrôleur P numérique.
Figure 2.6 : schéma fonctionnel du Contrôleur PI numérique.
Figure 2.7 : schéma fonctionnel du Contrôleur PD numérique.
Figure 2.8 : Contrôleur proportionne-intégral-dérivé parallèle.
Figure 2.9 : Contrôleur proportionne-intégral-dérivé mixte.
Figure 2.10 : Schéma fonctionnel du contrôleur PID numérique filtré mixte.
Figure 2.11 : Essai de Takahashi en boucle ouverte.
Figure 2.12 : Réponse indicielle du système en boucle ouverte.
Figure 2.13: Essai de Takahashi en boucle fermée.
Figure 2.14: Régime oscillant du système en boucle fermée.
Chapitre III
Figure 3.1 : modes de fonctionnement du moteur.
Figure 3.2 : Les pinnes de sorties du Shield L298N.
Figure 3.3 : Carte Arduino UNO.
Liste des tableaux
Chapitre I
Tableau 1.1 : Combinaisons d’états des commutateurs
Tableau 1.2 : tableau des points sur Excel.
Tableau 1.3 : systèmes mécaniques qui permettent la transformation du mouvement de
rotation en translation.
Chapitre II
Tableau 2.1 : Structure PID parallèle.
Tableau 2.2 : Structure PID mixte
Tableau 2.3 : Différentes approximations de la dérivée et de l’intégrale continues
Tableau 2.4 : Paramètres des correcteurs P/PI/PID numériques proposés par l’essai de
Takahashi en boule ouverte.
Tableau 2.15: Paramètres de correcteurs P/PI/PID numériques proposés par l’essai de Takahashi
en boule fermée.
Introduction générale
Les moteurs électriques sont aujourd’hui présents dans toutes les branches de l’industrie. Les
domaines des transports, de la traction ferroviaire et la propulsion navale font aussi largement
appel à ces machines.
L’intérêt grandissant envers les moteurs électriques est justifié par le besoin des processus
industriels à la vitesse variable. Cette solution permet, en effet, de contrôler un processus ou
un système avec une dépense minimale d’énergie et de matière première. Le succès des
solutions électriques pour la variation de vitesse par rapport aux solutions mécaniques et
hydrauliques vient des caractéristiques incomparables que leur confère l’électronique, tant sur
le plan de la conversion d’énergie que celui de l’asservissement de vitesse. L’essor que
connaît actuellement le développement des composants de l’électronique de puissance et les
techniques de commande a accentué l’intérêt pour les variateurs par moteurs électriques.
Notre travail comporte trois parties, la première concerne l’étude des différents composants
du projet (étude dynamique du système, étude du moteur, et quelque généralités).
1
Chapitre 1 : Modélisation du
système utilisé
Dans ce chapitre on va étudier les déférents composants de notre système :
Moteur à courant continu
Pont en H pour la commande du moteur
Capteur incrémental qui capte la position du moteur
Mécanisme de la table
En plus on va citer quelques généralités sur les système asservis.
2
I. Chapitre1 : Modélisation du système utilisé
1. Présentation du moteur à courant continu :
Une machine à courant continu est formée d’un circuit magnétique, d’un ou plusieurs circuits
électriques, et d’un collecteur.
Le circuit magnétique est constitué de deux parties, l’une fixe (le stator) et l’autre mobile (le
rotor), séparé par l’entrefer.
C’est le stator qui porte une source de champ magnétique : elle représente l’inducteur de la
machine.
Cet inducteur peut être constitué d’aimants permanents (la machine a alors un seul circuit
électrique, celui du rotor qui est l’induit de la machine) ou d’électroaimants (un courant
traverse alors un bobinage et la machine à deux circuits électriques : un qui est l’inducteur et
l’autre qui est induit).
Un collecteur, par l’intermédiaire des balais, permet la liaison de l’induit au circuit électrique
extérieur à la machine.
Dans le cas d’une machine à deux circuits électriques, il existe plusieurs possibilités de
branchement les deux plus utilisées sont :
• Inducteur (source de champ) indépendant de l’induit : c’est une machine
à excitation séparée (ou indépendante ou constante) ;
• Inducteur et induit en série : c’est une machine à excitation en série. La
machine peut être utilisée comme moteur (entrée électrique sortie
mécanique) ou générateur (entrée mécanique sortie électrique).
Pour piloter la tension aux bornes d’un moteur à courant continu, il est possible d’utiliser un
pont en H.
4
État des
Résultat à la charge
commutateurs
S1 S2 S3 S4
Charge court-circuitée.
Les codeurs incrémentaux génèrent un signal carré en sortie dont l'état change à chaque fois
que l'arbre tourne d'un certain angle. Le nombre de crêtes par tour définit la résolution du
capteur. À la différence du codeur absolu, le codeur incrémental ne fournit pas une valeur
absolue de la position (seulement relative). Cela a pour avantage de rendre le capteur moins
cher car moins compliqué technologiquement.
La première application des codeurs incrémentaux est le suivi de position. Cela s'effectue par
le compte du nombre de crêtes mis en relation avec la position initiale.
5
Figure 1.5 : Les deux signaux issus de l’encodeur optique
3.3. Sorties en
quadrature :
Un codeur incrémental utilise un codeur en quadrature pour générer ses signaux de sortie A et
B. Les impulsions émises par le A et B sorties sont codés en quadrature, ce qui signifie que,
lorsque le codeur incrémental se déplace à une vitesse constante, le A et B des formes d’ondes
sont des ondes carrées et il y a un 90 degré de différence de phase entre A et B. À tout
moment, la différence de phase entre les signaux A et B sera positive ou négative selon le
sens de déplacement du codeur. Dans le cas d'un codeur rotatif, le déphasage est de +90° pour
une rotation dans le sens horaire et de -90° pour une rotation dans le sens antihoraire, ou
inversement, selon la conception de l'appareil. La fréquence des impulsions sur la sortie A ou
B est directement proportionnelle à la vitesse du codeur (taux de changement de position) ; les
fréquences plus élevées indiquent un mouvement rapide, tandis que les fréquences plus basses
indiquent des vitesses plus lentes. Des signaux statiques et immuables sont émis sur A et B
lorsque le codeur est immobile. Dans le cas d'un codeur rotatif, la fréquence indique la vitesse
de rotation de l'arbre du codeur, et dans les codeurs linéaires, la fréquence indique la vitesse
de déplacement linéaire.
7
Figure 1.7 : Schéma bloc d’un système en boucle ouverte
Dans ce dernier cas, le
comportement
du processus est décrit par la relation :
Figure 1.8 : Schéma bloc d’un système en boucle fermée avec un retour unitaire.
Dans
ce dernier cas, le comportement du processus est décrit par la relation :
8
S : grandeur réglée
: erreur = E(p) – S(p)
La rapidité est caractérisée par le temps que met le système à réagir à une variation brusque de
la grandeur d'entrée. Cependant, la valeur finale étant le plus souvent atteinte de manière
asymptotique, on retient alors comme principal critère d'évaluation de la rapidité d'un
système, le temps de réponse à n%.
Dans la pratique, on utilise le temps de réponse à 5% (t5%), c'est le temps mis par le système
pour atteindre sa valeur de régime permanent à ±5% près et y rester.
9
La précision qualifie l'aptitude du système à atteindre la valeur visée. Elle est caractérisée par
l’erreur er(t) entre la consigne en entrée et la valeur asymptotique effectivement atteinte par la
grandeur de sortie. Si l’erreur est nulle, on dit que le système est précis.
10
Figure 1.12 : Erreur de trainage
Figure 1.11 : Erreur de position ou erreur de vitesse.
ou erreur statique.
La stabilité :
- Définition générale :
On dit qu’un système est stable si, écarté de sa position par une cause extérieur il revient vers
cette position lorsque la cause disparait.
11
12
Figure 1.15 : système SLCI stable.
13
5. Modalisation de la table :
4.1. Introduction :
Dans de nombreux systèmes mécaniques, certaines pièces ou certains groupes de pièces sont
en mouvement.
14
Système Avantages Inconvénients
Vis-écrou Il permet d’exécuter des force et Il génère beaucoup de frottement.
pressions importantes. Sa fragilité peut entrainer des
Il permet des ajustements fins. problèmes de guidage.
Il est lent à moins d’avoir un pas
de vis important.
Bielle- Il peut fonctionner à grande Il y a beaucoup de frottement dû
manivelle vitesse aux nombreuses articulations de
ce système. Il faut alors beaucoup
de lubrification.
Pignon- Il n’y a aucun glissement lors de Les engrenages qui sont utilisés
crémaillèr la transformation de ce peuvent nécessiter une
mouvement. lubrification importante.
e
La force de ce système est Ce mécanisme nécessite un
relativement grande. ajustement précis à cause des
dents entre la roue et la
crémaillère.
Il y a beaucoup d’usure.
Ce n’est pas un mouvement
cyclique, c’est un mouvement
fini (on doit s’arrêter lorsqu’on
est rendu au bout de la
crémaillère).
Came- On peut configurer la came de La tige doit être guidée en
galet façon à faire varier le translation.
déplacement de la tige d’un Il faut généralement un ressort de
mouvement de translation à un rappel pour permettre à la tige de
autre. s'appuyer continuellement sur la
Il n’y a aucun glissement, le came.
rapport de vitesse est constant. Le risque de vibrations
Ce système permet une réduction importantes est présent si la came
considérable de la vitesse. tourne à grande vitesse.
15
4.3. Etude dynamique du système (vis+table) :
Cette partie a pour but de déterminer la charge maximale qui peut supporter le
moteur.
Hélicoïdal(A,⃗x )
Glissière(A,⃗x )
2
Pesanteur
R L
m( + ) 0 0
( )
4 12
R L
Í (G,1) = 0 m( + ) 0
4 12
mR
0 0
2
σ⃗ G(1/R) = Í (G,1).⃗
Ω (1/R)
R² L²
m( + ) 0 0
( )
4 12
ω
= 0
0
m(
R² L²
+ )
4 12
0
mR ²
0
()
. 0
0
2
16
L²
= mω¿ + 12 ¿ ⃗x
Avec :
On obtient :
pas
V G2∈2/R =
(⃗ ω)
2π
17
On calcul la dérivée d’énergie cinétique total par rapport au temps
On applique le Théorème de l’Energie cinétique :
ω₀
⇒ώ= τ
En fin on obtient :
ω₀
Cₙ = τ ⋅ Figure 1. : Accélération du moteur en fonction du temps.
R² L² pas ²
[ (
m1 +
4 12 ) ( )]
+ m2
4π²
18
19
Chapitre 2 : Commande PID
d’un moteur électrique à courant
continu
Ce chapitre a pour but, d’implémenter la commande PID numérique pour un
moteur à courant continu adapté au calculateur numérique et la détermination
des coefficients du correcteur numérique.
20
II. Chapitre2 : Commande PID d’un moteur électrique à
courant continu :
1. Introduction
La commande PID est dite aussi (correcteur, régulateur, contrôleur), se compose de trois
termes P, I et D, d’où le ‘P’ correspond au terme proportionnel, ‘I’ pour terme intégral et "D"
pour le terme dérivé de la commande. Les régulateurs PID sont probablement les plus
largement utilisés dans le contrôle industriel. Même les plus complexes systèmes de contrôle
industriel peut comporter un réseau de contrôle dont le principal élément de contrôle est un
module de contrôle PID.
Figure 2.1 : Schéma bloc d’un système avec correcteur (Boucle fermée).
2. La
commande PID en régulation de position :
La commande proportionnel-intégral-dérivé (PID) est insérée dans la chaine directe de
l’asservissement, en série avec le processus, comme indiqué dans la (Figure.2.1). Ce
régulateur élabore à partir du signal d’erreur ɛ(t) une commande u(t) en fonction de trois
actions proportionnelle, intégrale, dérivée.
21
Tableau 2.1 : Structure PID parallèle
contrôleur PID est Td ⨯ p . En fait, cette fonction de transfert est irréalisable physiquement car
non causale. Dans la pratique, la dérivée est réalisée sous forme filtrée :
Par conséquent, la fonction de transfert du contrôleur PID mixte devient sous la forme filtrée
suivante :
22
2.1. Discrétisation de la commande PID analogique
La commande PID analogique peut être transformé en numérique, après discrétisation
(échantillonnage) avec une période d’échantillonnage T, cette commande est souvent simple à
implémentée dans des microprocesseurs ou microcontrôleurs par un algorithme embarqué (ex.
programme en C/C++, assembleur…etc.). En effet la commande PID numérique est la plus
utilisée de nos jours dans l’industrie pour des raisons de coût et de rapidité d’implémentation.
Sa fonction de transfert en ‘Z’ est obtenue par discrétisation du PID analogique.
Par conséquent, il
est nécessaire de réaliser une interface entre le calculateur et le système (relation hybride) tels
qu’il est représenté par : Un convertisseur numérique-analogique (CNA) qui est le bloqueur
d’ordre zéro, pour convertir les signaux numériques issus du calculateur dans des signaux
analogiques constituant l’entrée du système. Un convertisseur analogique-numérique (CAN)
pour convertir les mesures effectuées sur le procédé et les fournir au calculateur. Il peut
arriver que le capteur soit lui-même discret et qu’il n’y ait donc pas de conversion analogique-
numérique à faire.
23
Figure 2.3. : Modélisation sous Matlab de la régulation PID analogique et numérique.
Les régulateurs discrets élaborent une grandeur de commande discrète u(k) en fonction de
l’écart de réglage discret e(k) du système à commander. Selon la complexité du régulateur, la
grandeur de commande à l’instant k est formée en fonction de la valeur de l’écart à cet instant,
mais aussi instants précédents k 1, k 2 , etc.
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2.3. Les différentes approximations de la dérivée et de l’intégrale
continu :
Les approximations les plus utilisées pour approcher la dérivée et l’intégrale continues sont
résumées dans le tableau suivant :
Contrôleur P numérique
25
Figure 2.5. : schéma fonctionnel du Contrôleur P numérique.
Contrôleur
PI numérique
26
d’Euler arrière :
Ou bien :
Dans cette section, les deux structures des contrôleurs PID analogiques étudiées dans la
première section , sont discrétisées par la méthode d’Euler arrière. Par conséquent, leurs
fonctions de transfert numériques équivalentes et leurs équations récurrentes sont calculées ;
et leurs schémas fonctionnels correspondants sont présentés.
Une structure parallèle du contrôleur PID numérique s’obtient en posant Ki Kp /Ti et
Kd KpTd . Comme la structure série, ce contrôleur peut être décrit par :
27
- une fonction de transfert en ‘𝑧’ :
- un schéma fonctionnel :
Le régulateur PID analogique mixte, quand la dérivation n’est pas filtrée, possède la fonction
de transfert :
Elle est non causale. Par contre, sa version numérique est causale :
28
L’équation récurrente de cette structure est donnée par :
29
N : est un entier positif non nul.
30
Figure 2.10. : Schéma fonctionnel du contrôleur PID numérique filtré mixte.
31
Figure 2.12. : Réponse indicielle du système en boucle ouverte.
Le tableau suivant
montre les
expressions empiriques des paramètres des contrôleurs P/PI/PID numériques proposées par
Takahashi en boucle ouverte :
33
4. Fonction de transfert du moteur :
Pour asservir le moteur à courant continue en position, on est obligé de déterminer la fonction
de transfert du moteur en boucle ouverte.
E(p) S(p)
G(p)
Entrée MOTEUR A CC Sortie
34
position temp consigne
0 0.02 255
6 0.04 255
20 0.06 255
38 0.08 255
72 0.10 255
110 0.12 255
148 0.14 255
187 0.16 255
226 0.18 255
265 0.20 255
303 0.22 255
342 0.24 255
381 0.26 255
420 0.28 255
458 0.30 255
497 0.32 255
536 0.34 255
575 0.36 255
614 0.38 255
652 0.40 255
691 0.42 255
730 0.44 255
769 0.46 255
807 0.48 255
846 0.50 255
885 0.52 255
924 0.54 255
962 0.56 255
35
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
02 04 06 08 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 48 50
0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0. 0.
position consigne
36
37
38
39
40
Chapitre 3 : REALISATION
PRATIQUE
Dans ce chapitre on va
41
III. Chapitre 3 : Réalisation pratique :
1. Matérielles et montage :
Dans cette partie on va étudier et choisir les différents matériels et son montage
1.1. Matérielles :
Le Shield L298N
Le L298N permet de contrôler 2 moteurs continus ou 1 moteur pas à pas. Il peut
faire tourner les moteurs en vitesse continue ou en PWM.
De plus, il inclut des diodes pour protéger le circuit, des résistances de rappel et un
dissipateur de chaleur en cas de forte charge.
Le L298N est un double pont en H, c'est à dire qu'il permet de faire tourner les
moteurs dans un sens ou dans l'autre sans avoir à modifier les branchements, grâce
à sa forme de H, d'où il tient son nom et qui lui permet de faire passer le courant
soit dans un sens ou dans l'autre.
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Présentation et caractéristiques du module Arduino Uno :
La carte Arduino Uno, prêtée est une carte à microcontrôleur basée sur un
Atmega328p.
Cette carte dispose :
➢ Broches numériques d’entrées/sorties,
➢ Entrées analogiques,
➢ Quatre UART (port série matériel),
➢ Quartz 16Mhz,
➢ Connexion USB,
➢ Connecteur d’alimentation jack,
➢ Connecteur ICSP,
➢ Bouton de réinitialisation.
Elle contient tout ce qui est nécessaire pour le fonctionnement du microcontrôleur.
Pour pouvoir l’utiliser et se lancer, il suffit simplement de la connecter à un ordinateur à l’aide
d’un câble USB (ou de l’alimenter avec un adaptateur secteur ou une pile, mais ceci n’est pas
indispensable, l’alimentation est fournie par le port USB). La carte Arduino Uno dispose
de toute une série de facilités pour communiquer avec un ordinateur, une autre carte Arduino,
ou avec d’autres microcontrôleurs. L’Arduino Uno se dispose de quatre UARTs (Universal
Asynchrones Receiver Transmettre ou émetteur-récepteur asynchrone universel en français)
pour une communication en série de niveau TTL (5V) et qui est disponible sur les broches0
(RX) et1(TX). Un circuit intégré Atmega16U2 sur la carte assure la connexion entre cette
communication série de l’un des ports série de l’Atmega Uno vers le port USB de l’ordinateur
qui apparaît comme un port COM virtuel pour les logiciels de l’ordinateur. Le code utilisé
pour programmer l’Atmega8U2 utilise le driver standard USB COM, et aucun autre driver
externe n’est pas nécessaire.
43
1.2. Montage :
44
2. Réalisation du code :
2.1. Acquisition des impulsions de la roue codeuse :
L’échantillonnage est une technique utilisée pour le traitement du signal et permet de dire à
l’Arduino de faire des calculs tous les intervalles donnés afin de ne pas saturer la puce de
calculs inutiles. Ainsi, au lieu de faire des mesures continues et de ralentir le microprocesseur,
celui-ci effectuera ses calculs par exemple toutes les 20ms.
C’est vraiment la base de l’asservissement. En effet, toutes les 20ms, l’Arduino refera les
calculs et nous dira si oui ou non on s’est éloigné de la consigne d’entrée. Cela nous permettra
alors de corriger la sortie.
45
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Calcule des coefficients du correcteur pid :
La fonction de transfert en boule ouvert du moteur
10190 k
F(p)=
p + 54.66 p2 +1365 p+10190 k
3
47
Théorème de Routh
p3 1 1365 0
p2 54.66 10190k
p1 74610.9−10190 k 0 0
54.66
p0 10190k 0 0
K<7.3219
Donc kosc = 7.3219
48