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TP Tapc 2
TP Tapc 2
D’ALGER
GENIE DE
L’ENVIRONNEMENT
TP N°2 :
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1. Définitions :
C’est, comme toutes les techniques de chromatographie, une technique qui permet de séparer
des molécules d'un mélange éventuellement très complexe de nature très diverses. Elle
s'applique principalement aux composés gazeux ou susceptibles d'être vaporisés par chauffage
sans décomposition. Elle est de plus en plus utilisée dans les principaux domaines de
la chimie, mais aussi en parfumerie ou en œnologie.
Le gaz vecteur:
Dans la plupart des cas, il doit être inerte vis-à-vis des solutés et de la phase stationnaire.
Quatre types de gaz sont surtout utilisés : hélium, dihydrogène, diazote et argon. Ils peuvent
être fournis soit par des cylindres de gaz de 5 à 10 m 3, ou produits par des générateurs (cas du
dihydrogène et du diazote).
Ces gaz vecteurs se doivent d'être purs, exempts d'eau, de dioxygène et d'hydrocarbures légers
pour éviter toutes réactions avec les solutés et la phase stationnaire. C'est pourquoi des filtres
spécifiques sont apposés à l'entrée du chromatographe (si la coloration des tamis est bleue on
n’a pas d’humidité et si elle est blanche on a un certain pourcentage d’humidité).
« Bouteille à gaz »
« Générateur »
L’injecteur :
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Injecteurs pour la colonne capillaire : il existe 03 :
Elle est utilisée pour les échantillons concentrés. L’échantillon est vaporisé et mélangé dans le
gaz porteur, puis le mélange est divisé en deux parties, la plus petite partie arrive sur la
colonne alors que la plus importante est évacuée.
Cette méthode est utilisée quand l'échantillon à analyser est très dilué et éventuellement très
sale (contenant des résidus non-volatils).
L'échantillon est vaporisé et mélangé dans le gaz porteur. Il reste quelques secondes dans le
liner avant d'être transféré sur la colonne (environ 95 % du produit). Le 5 % restant est évacué
par l'ouverture de la vanne de fuite.
L'échantillon est directement mélangé au gaz vecteur et injecté à froid sur la colonne. Cette
méthode nécessite une seringue et un injecteur spécifique.
Les colonnes :
La colonne est placée dans un four pour maintenir une température suffisante afin de garder
les solutés en phase gazeuse pendant l'analyse.
La colonne est constituée d'un tube plus ou moins long (qui peut être en silice, acier
inoxydable...) garni d'un support solide inerte (comme un zéolite) et en particules assez fines.
Ce support est imprégné chimiquement d'un produit appelé phase stationnaire dont l'affinité
avec les composants du produit à analyser est la plus grande. En injectant un échantillon à
l'entrée de la colonne, le produit est vaporisé par chauffage et la différence d'affinité des
composants envers la phase stationnaire permet de retenir plus ou moins longtemps certains
composants vis-à-vis des autres. Le gaz porteur va véhiculer ces composants vers la sortie.
Il existe deux types de colonne : remplie (maximum 2 mètres) et capillaire (de 15 à 100
mètres).
La différence entre celles-ci est due au type de phase stationnaire qui y est contenue : pour les
colonnes remplies, ce sont des grains de silice sur lesquels repose un film liquide alors que
pour les colonnes capillaires le film est directement déposé sur les parois de la colonne. Le
film peut être simplement déposé ou greffé. S'il est nécessaire d'atteindre des températures
Les détecteurs :
Ce sont des dispositifs qui rendent compte des changements de composition de l'éluant en
sortie de colonne par la mesure de propriétés chimiques ou physiques.
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La réponse doit être aussi proportionnelle que possible à la quantité injectée.
L'échantillon (un liquide volatil) est d'abord introduit en tête de colonne par l'intermédiaire
d'une micro seringue qui va traverser une pastille souple, appelée septum, pour se retrouver
dans une petite chambre en amont de la colonne appelée injecteur.
L'injecteur est traversé par le gaz vecteur et porté à une température appropriée à la volatilité
de l'échantillon. Les quantités injectées peuvent varier de 0,2 à 5,0 μl.
Ensuite, une fois rendus volatils, les différents composés de l'échantillon vont être emportés
par le gaz vecteur à travers la colonne et se séparer les uns des autres en fonction de leur
affinité avec la phase stationnaire.
La phase stationnaire peut être un liquide non (ou peu) volatil (chromatographie gaz-liquide)
ou un solide adsorbant (chromatographie gaz-solide). Dans les deux cas, la phase stationnaire
va provoquer un phénomène de rétention chromatographique avec les différents composés
(appelés solutés).
Plus le composé a d'affinité avec la phase stationnaire, plus il mettra de temps à sortir de la
colonne.
La grandeur expérimentale brute est appelée temps de rétention. C'est le temps qui s'écoule
entre l'injection de l'échantillon et l'apparition du signal maximum du soluté au détecteur.
Pour favoriser le transport de tous les composés à travers la colonne (élution), il faut
déterminer la bonne température du four. En général, la température doit être légèrement
supérieure à la température d'ébullition des composés (de manière que les composés ne sortent
pas trop tôt, ce qui aurait pour conséquence d'avoir leurs pics confondus avec celui du temps
mort). On peut travailler en isotherme, c’est-à-dire avec une température fixe durant toute
l'analyse ou avec un programme de température qui varie.
À la sortie de la colonne, les composés rencontrent un élément essentiel qui est appelé
détecteur. Cet élément évalue en continu la quantité de chacun des constituants séparés au
sein du gaz porteur grâce à la mesure de différentes propriétés physiques du mélange gazeux.
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3. Les colonnes capillaires :
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Pour les colonnes PLOT la phase stationnaire peut-être de l'alumine, des tamis moléculaires
de divers porosités ou du charbon actif. Pour les colonnes WCOT il existe plusieurs types de
phases stationnaires : polaires, semi-polaires, apolaires et chirales.
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Il est d'une très grande sensibilité pour les
composés électronégatifs (dérivés halogénés,
nitrés, cyanés...).Le gaz vecteur entrant dans le
détecteur est ionisé par des particules β émises
par une source radioactive composée de 63Ni.
Les électrons produits sont freinés par le gaz
vecteur et recueillis par une électrode centrale.
Lorsque passe un produit ionisable, il capte une
partie des électrons et s'ionise en anion
diminuant d'autant le courant reçu par
l'électrode. C'est ce courant qui est mesuré et
amplifié.
Les composés au sortir de la colonne sont brû lés dans une flamme hydrogène-air
comme dans le F.I.D. Certains composés
dans cette flamme émettent des photons. Un
filtre à l'entrée du détecteur ne laisse passer
que les photons de longueur d'onde
correspondant à l'élément que l'on désire
analyser. Ces photons vont exciter un atome
du tube photomultiplicateur pour lui
arracher un électron qui lui même va générer
quelques dizaines d'électrons de beaucoup
plus faible énergie (effet photoélectrique
d'émission secondaire) qui accélérés par la
différence de potentiel existant entre les
cotés du photomultiplicateur acquièrent
ainsi de l'énergie et ainsi de suite jusqu'à
l'électrode collectrice.
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Un apport continu d'air et d'hydrogène dans des proportions
soit trop faibles pour soutenir une flamme, soit trop riches
mélangé aux produits issus de la colonne, aboutit à un
mélange aux proportions adéquates. Ce mélange s'enflamme
au contact d'une résistance portée au rouge. La flamme
initiée se propage dans le détecteur en quelques
millisecondes brû lant les composés sortis de la colonne. Les
photons émis au cours de la combustion sont transformés en
électrons eux-mêmes amplifiés par un photomultiplicateur
Il est composé de trois électrodes : une d'entrée, une centrale et une de sortie. La tension
appliquée aux deux électrodes externes (entrée et sortie) est constante tandis que celle
appliquée à l'électrode centrale est une radiofréquence dont l'amplitude est variable. Il
fonctionne sur le même principe que le quadripôle, hormis que ce qui se passe dans l'espace
dans le quadripôle se passe ici dans le temps et en deux étapes.
La gâte est soumise à une tension positive ce qui permet l'entrée des électrons dans la
trappe.
Les molécules sorties de la colonne entrent en collision avec le flux d'électrons qui
leurs arrachent un électron formant ainsi l'ion radical moléculaire . Celui-ci
évoluant seul ou par collision avec les électrons pour donner d'autres fragments .
La tension appliquée à l'électrode centrale est constante. Le champ magnétique au sein
de la trappe est stable.
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La gâte est soumise à une tension négative ce qui ne permet plus l'entrée des électrons
dans la trappe.
L'amplitude de la radiofréquence appliquée à l'électrode centrale augmente.
Détecteur Infra-rouge :
La chambre de mesure est chauffée afin que les produits ne se condensent pas et ne se
déposent pas au sortir de la colonne. Les produits séparés par le chromatographe balayent la
chambre de mesure à la même vitesse linéaire que dans la colonne grâce à un apport de gaz
vecteur supplémentaire. L'excitation des liaisons atomiques créée par le faisceau infra-rouge
modifie celui-ci et l'interférogramme reçu par le détecteur est fonction des produits circulants
dans la cellule de mesure. L'interférogramme est transformé par l'ordinateur en son spectre
I.R. correspondant. Le tracé du chromatogramme est effectué par l'ordinateur en sommant les
absorbances I.R. à tout instant. Limite de détection : de l'ordre de 1 10-9 g.
5. Couplage chromatographie
en phase gazeuse et
spectroscopie de masse :
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La chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (en anglais
Gas chromatography-mass spectrometry ou GC-MS) est une technique d'analyse qui
combine les performances de la chromatographie en phase gazeuse, pour la séparation
des composés d'un échantillon, et de la spectrométrie de masse, pour la détection et
l’identification des composés en fonction de leur rapport masse sur charge. Cette
technique permet d'identifier et/ou de quantifier précisément de nombreuses
substances présentes en très petites quantités, voire en traces. Les applications de la
GC-MS comprennent le dosage de médicaments ou de stupéfiants, l'analyse
environnementale, la médecine légale et l'identification de toutes substances inconnues
même sous forme de traces.
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La phase stationnaire selon sa constitution, va plus ou moins retenir sélectivement
chacun des produits. Les vitesses de progression seront différentes pour chaque
constituant. Nous arriverons ainsi à éluer le mélange, c'est à dire à séparer dans l'espace
et dans le temps les différents composants du mélange.
On appelle coefficient de partage K pour un constituant X :
Allure du chromatogramme :
Un chromatogramme correct est composé de pics de forme symétrique, pas trop larges et bien
séparés.
Les facteurs favorables à une bonne séparation sont :
• Des temps de rétention suffisamment différents (choix de la colonne)
• Des pics peu élargis.
Remarque :
b) Analyse quantitative :
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Une fois identifiés le ou les solutés présentant un intérêt dans le chromatogramme, celui-ci
permet l’analyse quantitative grâce à la relation :
mi = KiAi
qui relie la masse mi du soluté i injecté à l’aire du pic Ai représentant ce soluté, en raison de
l’allure gaussienne des courbes différentielles tracées sur l’enregistreur.
Il est donc nécessaire de mesurer les aires des pics et de déterminer, pour chaque soluté, le
coefficient de proportionnalité Ki .
- Étalonnage interne :
Dans cette méthode, on compare individuellement chacun des pics à évaluer au pic d’une
substance étalon E , convenablement choisie, introduite en proportion connue dans le mélange
à analyser. Il convient évidemment que le pic étalon ne soit confondu avec aucun des pics du
chromatogramme.
Ki
∗Ai Ki
On peut écrire: me = Ke * Ae soit mi Ke ; On définit alors Ki/e =
= Ke
me Ae
On calculera donc la réponse de chaque soluté concerné par rapport à l’étalon. La méthode est
générale. Elle est précise et reproductible.
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Exemple de chromatogramme (obtenu par CPG)
7. Application de la CPG :
La CPG permet l'analyse et l'identification d'un très grand nombre de matériaux organiques.
Elle est donc totalement adaptée à l'analyse de la composition d'un grand nombre d'objets de
notre patrimoine moderne ou ancien, qui sont constitués de mélanges complexes de produits
naturels (cires, résines, gommes, tannins, huiles, etc).
Ainsi, un nombre très important de travaux concernent l'analyse :
Chromatogramme d'un mélange de drogues et substances illégales, Ces analyses sont utilisées
dans la police scientifique. l'analyse se fait essentiellement dans les fluides biologiques (sang,
urine) les drogues sont retrouvées intactes mais aussi mélangées avec leurs métabolites
Cas de l’environnement :
- l’analyse des composantes des eaux usées , notamment les produits dangereux, on cite
à titre d’exemple les métaux lourd (Hg,Cd ,Cr,…) ,les hydrocarbures,..
- l’analyse des composantes de l’air (pollution atmosphérique, par exemple mesurer la
quantité de CO2 présente dans l’air.
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Référence :
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Chromatographie_en_phase_gazeuse
-
- file:///E:/ETUDES/TAPC/tp/S2/D%C3%A9finition
%20%29%20Chromatographie%20en%20phase%20gazeuse.htm
- file:///E:/ETUDES/TAPC/tp/S2/Chromatographie%20en%20phase%20gazeuse
%20%E2%80%94%20Wikip%C3%A9dia.htm
- http://atechimie.univ-lille1.fr/Chromatographie-Phase-Gazeuse
- file:///E:/ETUDES/TAPC/tp/S2/Chromatographie%20en%20phase%20gazeuse-
spectrom%C3%A9trie%20de%20masse%20%E2%80%94%20Wikip
%C3%A9dia.htm
- Stage MAFPEN « CHROMATOGRAPHIE »
26 et 28 Janvier 1998
o Edith ANTONOT Robert MARCHAL
Lycée Louis Vincent - METZ
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