Vous êtes sur la page 1sur 5

Cours de français

Compréhension de l’oral

Support : https://www.youtube.com/watch?v=0GhB3t23woo

Se présenter

Cette vidéo montre une conversation entre trois personnes. Marie et


Nathalie sont sœurs. Marie et Anita sont amies.

1ère écoute :

1- Quelles sont les personnages de cette vidéo ?


…………………………………………….
2- Marie et Anita :
a- Se rencontre pour la première fois.
b- Sont des amies.
c- Sont collègues de travail.
3- Le cousin de Marie :
a- Est malade.
b- Les attend au café.
c- Se rend à la gare.
4- Anita ne peut pas les accompagner car :
a- Sa mère est malade.
b- Elle doit retrouver son père.
c- Elle doit chercher sa mère à la gare.
5- Selon la vidéo, décrivez Richard en quelques mots.
……………………………………………………………………………
6- Où se trouve le café dont Anita et Nathalie vont rencontrer Richard ?
……………………………………………………………………………
Une phrase commence toujours par une majuscule et finit toujours par un
point (que ce soit un point simple, un point d'exclamation ou un point
d'interrogation).
La phrase est composée d'un ensemble de mots placés dans un ordre
logique afin d'avoir un sens et permettant d'exprimer une action ou un état.
A l'intérieur d'une phrase, l'ensemble cohérent de mots permettant à lui
seul d'avoir un sens est appelé une proposition. Une phrase peut donc
comprendre une ou plusieurs propositions. Chaque proposition est constituée de
plusieurs éléments (autrement dit de plusieurs groupes de mots) : un sujet, un
verbe exprimant une action ou un état, un complément et éventuellement un
attribut. Exemple : Je crois que mon frère a une nouvelle amie >
1ère proposition : 'je crois', 2ème proposition : 'que mon frère a une nouvelle
amie'. Dans la première proposition, nous pouvons identifier un sujet 'je' et un
verbe 'croire' qui est conjugué. Dans la seconde proposition, nous pouvons
identifier un sujet 'mon frère', un verbe 'avoir' qui est conjugué, et un
complément 'une nouvelle amie'.
Parfois, des mots peuvent être sous-entendus (par exemple : 'Paul réagit
comme son frère', autrement dit 'Paul réagit comme réagirait son frère'). Le
deuxième verbe est sous-entendu : cela s'appelle une ellipse.
Une phrase peut être déclarative et être alors affirmative (par exemple :
'Cécile est rentrée tard') ou bien négative (par exemple : 'Jeanne n'est pas
rentrée hier soir'), interrogative et être alors directe (par exemple : ' Jeanne est-
elle rentrée tard ?') ou bien indirecte (par exemple : 'Je me demande si Jeanne
est rentrée tard'), exclamative (par exemple : ' Jeanne est rentrée tard !') ou
encore impérative (par exemple : 'Rentre tôt ce soir').
Juxtaposition, coordination, subordination

Les trois formes de phrases suivantes sont obligatoirement


complexes, c'est-à-dire une phrase qui comporte plusieurs
verbes donc plusieurs propositions (un verbe par proposition)

1.Juxtaposition

Quand deux propositions sont juxtaposées, elles sont liées pas un signe de ponctuation:


une virgule, un point-virgule ou deux points.
Exemple : Le grenier révéla toutes ses tentations : je ne le quittais plus.

2.La coordination

Quand deux propositions sont coordonnées, elles sont reliées par une conjonction de


coordination ou un adverbe de liaison:

-conjonction de coordination: mais, ou, et, donc, or, ni, car. (mais où est donc ornicar?)

-adverbe de liaison: alors, puis, aussi, cependant, en effet, par conséquent, enfin, etc.
exemple : J'ai donné ma leçon à recopier à une copine mais (ou cependant) elle doit me la
rendre demain.

3.La subordination

Quand deux propositions sont subordonnées, elles sont liées par un mot subordonnant:


-pronom relatif: qui, que, quoi, dont, où, etc.
-conjonction de subordination: que, quand, lorsque, si, puisque, parce que, tandis que, etc.
exemple : Il mangeait parce que c'était l'heure du dîner.
La phrase complexe contient plusieurs propositions (= parties de phrases organisées autour d’un
verbe conjugué). Elle est constituée d'autant de propositions qu'il y a de verbes conjugués.

Ces propositions peuvent être reliées de différentes manières : la juxtaposition, la coordination et la
subordination.
1. Définition de la subordination
La subordination est le moyen de relier deux propositions entre elles en établissant un lien de
dépendance.

La proposition subordonnée dépend de l’autre proposition : elle est souvent introduite par un mot
subordonnant comme les pronoms relatifs (qui, que, quoi, dont, où...) ou les conjonctions de
subordination (que, quand, lorsque, puisque, dès que...).

Une proposition subordonnée complète une proposition principale et n'a pas de sens sans elle.

La proposition principale dont dépend la proposition subordonnée porte le sens principal de la


phrase et reste la plupart du temps correcte si on supprime la proposition subordonnée.

Exemple :

Lancelot combattait pendant que Guenièvre l’observait ardemment.


conj. de coordination
Prop. principale Prop. subordonnée

La deuxième partie de la phrase (la proposition subordonnée) peut être supprimée, cela ne changera
pas le sens de la proposition principale.

2. Les différentes propositions subordonnées


a. Les propositions subordonnées conjonctives
Les propositions subordonnées conjonctives complètent le verbe ou la phrase en indiquant l’objet
du verbe ou les circonstances (lieu, temps, conséquence, but…) et sont introduites par
des conjonctions de subordination.

Exemples :

Il exigea que les chevaliers se réunissent autour de la table ronde.


    Proposition subordonnée conjonctive qui complète le verbe de la proposition principale.
Il siégea quand les chevaliers se furent assemblés.
Proposition subordonnée conjonctive qui complète le temps de la
    proposition principale.

b. Les propositions subordonnées relatives


Les propositions subordonnées relatives complètent le nom et sont introduites par un pronom
relatif qui reprend le nom complété et appelé antécédent.

Exemple :
 permettait une égalité parfaite entre          
qui
Il se rendit près de la table ronde les chevaliers.
 La proposition subordonnée relative complète
    le nom antécédent « table ».

 
Attention !
Une proposition principale peut être coupée par une proposition subordonnée.

Exemple :

Le roi,  qui  siégeait à la table ronde, questionna ses chevaliers.


La proposition subordonnée relative
    complète le nom « roi »
 
et coupe la proposition principale
(« le roi questionna ses chevaliers »).

c. Les propositions subordonnées interrogatives indirectes


Les propositions subordonnées interrogatives indirectes complètent un verbe d’interrogation et
sont introduites par un mot interrogatif : que, lequel, comment, si quand, pourquoi…

Exemple :
 les chevaliers ne sont pas partis à la quête du Graal.
Le roi demande pourquoi
     
La proposition subordonnée interrogative indirecte rapporte une question.

Vous aimerez peut-être aussi