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AVANT PROPOS
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Les économies africaines ont toujours été tributaires de leur
agriculture. Après les indépendances, la vente des produits agricoles de
rentes source importante de devises, a mis entre les mains des pouvoirs
publics un important instrument de développement. La quasi-totalité des
investissements des gouvernements allait vers le monde rural pour la
constitution d’une base économique solide, pour celles qui avaient la
bénédiction d’avoir des sols propices à l’agriculture.
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Dans les années 80 où l’on croyait l’Afrique sortir de son sous
développement, les produits agricoles de rentes ont connu de fortes
méventes à cause de la venue sur le marché des produits « bon marché »
des pays du Sud-Est Asiatique.
Les montants alloués peu importants n’ont pas généré les effets
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- En faire un corps de métier afin de freiner l’exode rural
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INTRODUCTION
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PREMIERE PARTIE
8
-A-
LES CULTURES
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Les risques relevant de l’agriculture sont ceux qu’une culture peut
Ces risques varient en fonction des types de cultures que nous classons
1- Les légumineuses
Dans les légumineuses, l’on retrouve tout ce qui relève des pois (haricot,
soja, etc.)
2- Les céréales
Dans les céréales, l’on retrouve tout ce qui est graminées comestibles
Dans cette catégorie, l’on retrouve tout ce qui est arbre pouvant porter
des fruits pendant une saison donnée (caféier, cacaoyer, cerisier, palmier à
huile, etc).
Dans cette catégorie, l’on retrouve tout ce qui est racine et tubercule
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5- Les plantes textiles
Dans cette catégorie, l’on retrouve toutes les plantes dont les fruits ou les
cultures
Les cultures de ce type sont celles qui partent du semis à la récolte. Elles
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des produits qui font l’objet de la récolte plusieurs fois pendant la vie de la
d’entre elles évolue selon un cycle bien déterminé. Dans le cadre de cette
l’agriculture.
12
-B-
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« La graine n’oublie jamais les conditions dans lesquelles elle a été
produite ».
traitement difficiles.
A) Le semis
B) La levée
C) La maturation
D) La récolte
premières étapes, par exemple la création des pépinières pour les caféiers,
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les cacaoyers, les palmiers à huile et la transplantation du mil du bord des
A- LES SEMIS
L’étape des semis est la première dans la vie d’une culture, elle s’opère
par la mise de la graine ou du plant dans la terre. Elle est la plus délicate car,
2- La préparation du terrain
4- La culture
Cette opération doit être menée à bien pour s’assurer des résultats
B- LA LEVEE
d’une culture. A ce niveau, les cultures les plus suivies sont celles qui
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relèvent du cycle annuel car, les bonnes récoltes dans ce type passent par la
bonne formation.
inputs.
la nature (pluie, soleil) et d’autre part, aux apports extérieurs inputs etc.
C- LA MATURATION
facilement attaquable et
des insecticides, des herbicides et pour lui donner des formes et une
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La réussite de cette opération donne les moyens à la culture de
Il est bien évident que les progrès accomplis dans les domaines de la
maîtrise de l’eau pour remplacer les pluies dans le cas où elles se font rares
peuvent donner des résultats satisfaisants, à savoir : Les retenues d’eau par
la technique des barrages et des puits entrant dans les différents systèmes
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D- LA RECOLTE
La récolte est l’étape la plus délicate pendant laquelle les produits d’une
culture sont recueillis. Elle permet de mesurer les efforts fournis au cours
d’une opération.
Elle peut présenter plusieurs facettes si elle n’est pas faite à temps. La
conséquences.
a- Soit par l’arrachage total de la culture, tel est le cas des cultures
manuelles.
b- Soit par la cueillette des fruits, tel est le cas des cultures pérennes.
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-C-
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Après la connaissance de la nature du risque, le principal problème de
assurer.
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Nous n’entrerons pas ici en profondeur dans le calcul des dépenses
certaine dans une opération agricole (usure des machines, carburant, main-
d’œuvre, etc.).
par région
Pour ce qui est des cultures annuelles par exemple, il est établi que le
rendement moyen par hectare cultivé de maïs est de 800 Kg pour l’Afrique.
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A) LES PRODUITS SUR PIEDS
Les produits sur pieds sont ceux qui, bien que prêts, sont encore attachés
nécessaire.
Les produits après récolte sont ceux qui sont détachés de l’arbre, mais
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MAÏS
130 000
84 000
59,96 % 92,8 %
OP1 OP2
Unité = 1ha
CX Maïs
OP1 VA CP OP2 VA CP
000 % % 000 % %
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% 000 %
% % %
000 % % 000 % %
000 % 000 % %
% % %
Sarclage %
-D-
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LES RISQUES A CHAQUE ETAPE ET LES SOLUTIONS DE
COUVERTURE EN ASSURANCE
veut se prémunir.
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Nous avons constaté dans la rubrique des récoltes que cet événement
Il s’agit de faire une analyse des risques encourus à chaque étape afin
A- L’ETAPE DU SEMIS
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Cependant, l’agriculteur éprouve une très grande perte et aimerait
des pluies, vents violents, etc. A ce moment là, l’assureur ayant entre ses
L’ETAPE DE LA LEVEE
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Le risque encouru au niveau de cette étape est le même que celui de l’étape
L’ETAPE DE LA MATURATION
Nous avons vu plus haut qu’à ce niveau, la culture s’exprime. Elle grandit
ensuite porte des fleurs qui deviendront des produits. En cas de réalisation
fera après récolte en cas de sinistre partiel sur la base de la valeur d’achat.
Dans le cas du sinistre total, les pertes seront évaluées sur la base du coût
l’événement (pluies-oiseaux-criquets-sable)
L’ETAPE DE LA RECOLTE
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Au niveau de cette étape, les problèmes se présentent sous un autre
angle, le processus végétatif est terminé, l’agriculteur peut déjà recueillir les
pendant la récolte surtout quand elle est mécanisée ou alors quand les
intégré dans la police de base pour ce qui est des cultures annuelles
(couverture temporaire).
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COUVERTURE DES RISQUES
DE L’AGRICULTURE
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Nous avons vu plus haut que le taux de prime est fonction de la
de culture.
2- La prévention
faut bien se dire qu’au niveau de toutes les étapes, cet élément n’est pas le
- La date de semis
- La densité de semis
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- La fertilisation
- L’état du terrain
Dans l’ensemble, il faut que cet élément non maitrisable par l’homme
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FORMULE DE DETERMINATION DU TAUX DE PRIME
CAS DE PLUVIOMETRIE
Production
a) Rendement R =
Surface
Production Totale
b) Rendement Moyen RM =
Surface Totale
Pluviométrie N années
PVM =
N
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III – RENDEMENT DE REFERENCE R.F
Tx =
Rendement de référence
Tx =
R.F
2- LA PREVENTION
baisse de production.
Cette formule est d’application plus aisée dans les exploitations de forme
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– chenilles) le moyen le plus utilisé est la lutte phytosanitaire qui
comprend :
1- La lutte Antiaviaire
2- La lutte Antiacridien
1- LA LUTTE ANTIAVIAIRE
insecticides au niveau des dortoirs. Pour que cette opération soit efficace,
2- LA LUTTE ANTIACRIDIEN
sur les zones cultivées par une ceinture phytosanitaire constituée par les
Brigades villageoises.
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DETERMINATION DE LA PRIME
n’est pas maîtrisable par l’homme et ne peut faire l’objet des statistiques.
Cette contribution pour mieux s’intégrer, devra faire l’objet d’un bouquet
de garanties.
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taux d’influence de l’élément cause de sinistre et ce, pour en mesurer les
DETERMINATION DE LA PRIME
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L’INDEMNISATION
souscrites par les sociétés Anonymes à forme de mutuelles. Dans les types
caisse.
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Les Assurances Agricoles peuvent donc être soumises dans l’un des
africaines pour des raisons qui ont été évoquées plus haut. Les techniques
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L’indemnisation se fera sur la base de la perte subie par l’exploitant
agricole.
LE TAUX DE DECOUVERT
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INDEMNITE
végétatif.
I = CP (1 – Td D) x TIR
I = (VA – VR) (1 – Td D)
production seront quasiment nulles. Dans ce cas sans dommage, il n’y aura
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INDEMNISATION BASEE SUR LA TECHNIQUE DE CAPITALISATION
CP (1 – Td D) x TIR
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I = (VA – VR) (1 – Td D)
d’indemnisation (B.I.) qui sera applicable à tous les sinistres sur unité de
travail 1 Ha par exemple – La B.I devra tenir compte des résultats obtenus
DEUXIEME PARTIE
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LES INDEMNITES DE FIN D’ELEVAGE
Les Indemnités de Fin d’Elevage (IFE) sont celles qu’un éleveur peut
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A) La réalisation des risques de moralité.
marchandes
4- La pisciculture
5- L’aquaculture
6- L’apiculture
46
-A-
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Les risques de moralité sont ceux que peuvent encourir les produits
Dans cette étude nous ne parlerons que de l’élevage des bovins qui est
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ELEVAGE DES BOVINS
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L’élevage des bovins est organisé en plusieurs systèmes.
1- RANCHING
2- Transhumant
3- Semi-sédentaire
4- Sédentaire
1- LE SYSTEME RANCHING
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C’est celui par lequel un éleveur occupe un espace limité par une clôture
2- LE SYSTEME TRANSHUMANT
3- LE SYSTEME SEMI-SEDENTAIRE
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paître les chaumes. Après ce pacage ils vont vers les plaines inondables ou
4- LE SYSTEME SEDENTAIRE
C’est celui par lequel l’élevage et l’agriculture sont pratiqués dans les
RISQUES ENCOURUS
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Le risque encouru généralement par les bovins est la moralité par
important, l’animal doit être d’un âge qui lui laisse une probabilité élevée de
d’une police distincte car les bovins sont considérés comme marchandise.
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LES RISQUES COUVERTS
- L’incendie
- La chute de la foudre
- Les inondations
- La tempête
- Les cyclones
- L’électrocution
Dans la pratique, toutes les maladies sont assurables dans la plupart des
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1- Obligatoires
2- Semi-obligatoires
3- Facultatives
LA POPULATION BOVINE
dans les troupeaux suivis et les plus fréquents sont les ZEBUS AKOU (39%),
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Cheptel National
Adamaoua 1.700.000
TOTAL 3.357.400
TOTAL CAMEROUN
très variable d’un élevage à un autre. Dans certains élevages, un veau sur
deux meurt avant l’âge d’un an. Le taux de mortalité est souvent plus élevé à
cause de la traite sévère des vaches par les bergers pour la vente de lait aux
prix forts rémunérateurs au détriment des veaux. 30% des mortalités sont
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enregistrés au cours du premier mois de leur vie et 75% enregistrés au
La mortalité des adultes est beaucoup plus faible. Elle varie en fonction
des années et des régions (voir tableau) sans doute à cause des
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FIGURE 1 PYRAMIDE DES AGES DES BOVINS SUIVIS EN MILIEU PAYSAN AU NORD-CAMEROUN (01/01/ 95)
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FIG. 2 DISTRIBUTION SAISONNIERE DES NAISSANCES DANS
LES TROUPEAUX BOVINS AU NORD -CAMEROUN
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12
10
8
6
4
2
0
PT
EC
V
R
S
T
T
N
IN
V
AI
IL
C
U
FE
AR
O
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JA
JU
M
JU
SE
O
AO
D
N
M
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FIG. 3 REPARTITION DE LA
MORTALITE DES VEAUX EN MILIEU
PAYSAN AU NORD CAMEROUN
P. 100 MORTALITES
35,00
30,00
25,00
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
AGE (MOIS)
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FIG. 4 DISTRIBUTION SAISONNIERE
DE LA MORTALITE DES VEAUX EN
MILIEU PAYSAN AU NORD-
CAMEROUN
P. 100 MORTALITE
20,00
15,00
10,00
5,00
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
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DETERMINATION DU TAUX DE MORTALITE
100.000
90.000
75.000
80.000
VALEUR 70.000
50.000
50.000
20.000
6M
Année
65
1 2 3 4 5 6 7
-B-
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A la fin des opérations d’élevage, la valeur marchande de l’animal
période
à perte pour éviter d’engranger d’autres frais. Pour quelles raisons ? Les
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bêtes croulent sous le poids de la reproduction, de l’âge. La viande par
fonds.
reconstitution du troupeau.
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Valeur maximale des meilleures conditions de vente
Conditions de vente
Manque à gagner
VALEUR
Valeur minimale
1 2 3 4 5 6 7 8
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ASSURANCE DE PERSONNES
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Les assurances de personnes constituent une technique particulière
personnes.
sienne.
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Il faudra noter avant toute chose que les cas de protection à envisager
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Provinces Chefs Hommes Chefs Femmes Taille moyenne
de ménage
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