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DE
PUISSANCE
NOTES DE COURS
Chapitre 1 :
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Table des matières
1. Définition de l’électronique de puissance ...................................................... 4
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Liste des figures
Figure 1: Conversion statique réalisée par un convertisseur statique .................. 4
Figure 2: Relations entre les familles de convertisseurs statiques. ...................... 5
Figure 3 : Les convertisseurs AC-DC (Redresseurs). .............................................. 5
Figure 4 : Les convertisseurs AC-AC (Gradateurs). ............................................... 5
Figure 5 : Les convertisseurs DC-DC (Hacheurs). .................................................. 6
Figure 6 : Les convertisseurs DC-AC (Onduleurs).................................................. 6
Figure 7 : Etats de l’Interrupteur. ......................................................................... 6
Figure 8: Symbole et photos réelles de la diode................................................... 6
Figure 9: Caractéristiques de la diode. ................................................................. 7
Figure 10: Modèle de la diode en conduction ...................................................... 7
Figure 11: Protection de la diode contre les court-circuits. .................................. 8
Figure 12: Protection de la diode contre les surtensions. .................................... 8
Figure 13: Protection thermique de la diode. ...................................................... 8
Figure 14: Modèle thermique de la jonction à l’air ambiant. ............................... 9
Figure 15: Symbole et photos réelles du thyristor................................................ 9
Figure 16: Caractéristiques du thyristor. ............................................................ 10
Figure 17: Symbole et photos réelles du thyristor.............................................. 11
Figure 16: Caractéristiques du transistor bipolaire. ........................................... 11
Figure 19: Aire de sécurité du transistor bipolaire. ............................................ 12
Figure 20: Protection du transistor bipolaire contre les surintensités ................ 12
Figure 21: Symbole et photo réelle du transistor MOSFET. ................................ 13
Figure 22:Caractéristique du Transistor MOSFET ............................................... 14
Figure 23: Symbole et photos réelles du transistor IGBT.................................... 15
Figure 22: Conditions de fonctionnement du Transistor IGBT. ........................... 16
Figure 25: Symbole, Caractéristiques réelle et idéale d'un Thyristor GTO. ......... 16
Figure 26: Symbole et photo réelle du triac. ...................................................... 17
Figure 26: Quadrants de fonctionnement d’un TRIAC ........................................ 18
Figure 27: Variateur de lumière à TRIAC-1000W. ............................................... 19
Figure 28: Performances relatives des composants en fonction des tensions
d’alimentation et des fréquences ...................................................................... 20
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1. Définition de l’électronique de puissance
L’électronique de puissance est l’électronique appliquée à l’étude de la conversion
statique de l’énergie électrique au moyen des semi-conducteurs fonctionnant en commutation.
Elle comprend l’étude et la maintenance :
✓ Des composants électroniques utilisés en moyenne et forte puissances,
✓ Des structures des convertisseurs,
✓ De la commande de ces convertisseurs,
✓ Des applications industrielles de ces convertisseurs.
Les applications de l’électronique de puissance sont diverses :
✓ Traction ferroviaire ( quelques MW)
✓ Propulsion de navires ( jusqu' à 20 MW ou plus)
✓ Entraînement de compresseurs, extrudeuses ( jusqu' à 50 MW)
✓ Métallurgie ( laminoirs , lignes ...)
✓ Electrochimie (électrolyse jusqu' à 100 000 A)
✓ Entraînements à vitesse variable de ventilateurs ou pompes ( jusqu' à 10 MW)
✓ Les compensateurs statiques de réseaux électriques
✓ Chargeurs de batteries pour appareils portables (caméscopes, ordinateurs,
téléphones, etc.)
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disponible, on distingue plusieurs familles de convertisseurs statiques.
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Figure 5 : Les convertisseurs DC-DC (Hacheurs).
Onduleur : Conversion continu-alternatif (valeur efficace et fréquence fixes ou réglables)
Définition et Symbole
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Caractéristiques courant–tension
Fonctionnement idéal
Le fonctionnement idéal de la diode s’opère suivant deux modes :
• Diode passante, tension anode cathode U = 0 pour I > 0
• Diode bloquée, courant anode cathode I = 0 pour U < 0
C'est un interrupteur automatique qui se ferme dès que VAK > 0 et qui s'ouvre dès que I =
0. On dit que la commutation est naturelle ou spontanée.
Pertes en conduction
En conduction, la diode est équivalente à une force électromotrice V S (la tension
de seuil) en série avec une résistance RD (la résistance dynamique).
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Les pertes moyennes en conduction (ou puissance dissipée) sont :
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Protection de la diode
Protection contre les surintensités :
Cette protection est assurée par un fusible ultra rapide (UR) dont la contrainte
thermique (I2.t) est plus faible que celle de la diode, si bien qu’il « fond » avant la diode.
Protection thermique :
En fonctionnement normal, la jonction PN encoure le risque d’atteindre une
température trop élevée (Tjmax donnée par le constructeur). Pour pallier cet inconvénient,
le composant est monté sur un dissipateur thermique ou « radiateur » pour assurer
l’évacuation de l’énergie thermique entre le composant et l’air ambiant.
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Figure 14: Modèle thermique de la jonction à l’air ambiant.
Dans l’équation ci-dessus, la seule inconnue est Rth(R-A). La résistance thermique du radiateur
à ne pas dépasser est :
3.2 Le thyristor
Définition et Symbole
Le thyristor est une diode commandée à partir d’une troisième électrode appelée gâchette.
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Caractéristiques courant–tension
Fonctionnement
Conditions d'amorçage (mise en conduction)
Pour qu'un thyristor conduise, il faut que :
• La tension VAK > 0 (polarisation directe) et
• Une impulsion positive de courant de gâchette IG ≥ IGT (courant minimal d’amorçage).
Conditions de blocage
Pour bloquer un thyristor il faut :
• Rendre VAK ≤ 0 pendant un temps t ≥ tr (temps de recouvrement inverse) ou
• Diminuer le courant anode (IA ou IT) en dessous du courant de maintient IH (IA < IH)
En résumé:
• Conditions de mise en conduction ou de fermeture : VAK > 0 et IG ≥ IGT
• Conditions de blocage ou d’ouverture : VAK ≤ 0 ou IT < IH
Choix d’un thyristor
Le choix du thyristor est réalisé à partir des grandeurs suivantes :
• la tension inverse VRRM (à l’état bloqué);
• le courant moyen I0 (à l’état passant);
• le courant efficace iAKeff (à l’état passant).
De la même manière que la diode, on applique un coefficient de sécurité (de 1,2 à 2) à
ces grandeurs.
Protection du thyristor
Les protections contre les surintensités et les surtensions, la protection thermique
sont identiques à celles d’une diode.
Les pertes en conduction se calculent de la même manière que dans le cas des diodes.
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3.3 Le transistor bipolaire
Définition et Symbole
Caractéristiques courant–tension
Pour effectuer les études des montages à transistors de puissance, on utilise la caractéristique
statique idéalisée ci-dessous. Ceci correspond au modèle simplifié à l’état bloqué (interrupteur
ouvert) et à l’état passant (interrupteur fermé).
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Limites de fonctionnement d'un transistor : Aire de sécurité ou zone de
fonctionnement sûr (Safe Operating Area : SOA)
Le point de fonctionnement doit toujours se situer à l'intérieur d'une zone, appelée
aire de sécurité, délimitée dans la caractéristique IC = f(VCE) par le courant direct maximal
admissible ICmax, la tension collecteur/émetteur maximale VCEmax, et la puissance maximale
PDmax que peut dissiper le transistor :
Protection du composant
Protection contre les court circuits :
Les fusibles ne sont pas suffisamment rapides pour protéger les transistors. En effet
ceux-ci « claquent » très rapidement lorsque le courant dépasse I0. La protection est donc
assurée par l’intermédiaire d’un circuit électronique qui mesure iC ou iE et interrompt la
commande en cas de danger.
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Protection thermique :
La puissance dissipée PD, évacuée par un radiateur, a deux origines :
• Pertes en conduction, <VCE.iC> à l’état saturé car ces grandeurs ne sont pas nulles ;
• Pertes en commutation, < VCE.iC > car pendant les commutations courants et
tensions coexistent.
Remarque :
Les transistors bipolaires de puissance sont utilisés dans des applications nécessitant jusqu'à
des centaines de kilowatts et des fréquences de commutation inférieures à 10kHz.
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Figure 22:Caractéristique du Transistor MOSFET
Remarque
Les MOS les plus courants supportent des tensions allant jusqu'à 500 V. On trouve des
MOS pouvant supporter jusqu'à 1400 V. Le MOS n'est intéressant pour les tensions élevées
que dans le cas des convertisseurs de faible puissance (< 2 kW) ou lorsque la rapidité est
indispensable (de quelques dizaines de kHz à des centaines de kHz). Leur domaine
d’utilisation est limité à quelques centaines de volts, excepté le domaine des fréquences
élevées pour lequel le MOSFET surclasse tous les autres composants.
Protection du MOSFET
✓ Protection contre les dv/dt importants ou les surtensions dues aux
inductances de ligne : VDR (Varistor or Voltage dependent Resistor/ Varistance), Diode TRANSIL
(diode de suppression de tensions transitoires ou en anglais transient-voltage-suppression
(TVS)), Circuit écrêteur RCD (Résistance Condensateur Diode).
✓ Protection contre les échauffements trop importants : respect de l’aire de
sécurité, utilisation de radiateur ou dissipateur thermique, diminution des pertes : Circuits
d’Aide à La Commutation
✓ Protection contre les surintensités : Système d’asservissement (VGS, ID) comme
dans le cas du transistor bipolaire
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3.5 Le transistor bipolaire à grille isolé : IGBT
Définition et Symbole
L'IGBT (en anglais Insulated Gate Bipolar Transistor) est un transistor bipolaire à porte
isolée. Il associe les avantages des transistors bipolaires (tensions et courants élevés) et
ceux des transistors MOSFET (rapidité des commutations, énergie de commande faible).
Fonctionnement
Polarisation inverse : VCE < 0
• Le transistor T' ne peut conduire donc l'IGBT est bloqué; la structure fait que la tension
inverse maximale est limité à quelques dizaines de volts.
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Figure 24: Conditions de fonctionnement du Transistor IGBT.
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Fonctionnement (Blocage)
Le blocage du thyristor GTO peut se faire de deux façons :
✓ Par interruption naturelle du courant principal IAK, qui se produit par exemple à chaque
alternance si le thyristor est utilisé sous tension alternative ;
✓ Par extraction du courant au niveau du circuit de gâchette (obtenue par application
d'une tension négative sur la gâchette, par un circuit appelé « extracteur de charges »).
Cette phase d'extinction forcée doit impérativement être terminée avant de commander à
nouveau le passage vers l'état passant, sinon il y a risque de destruction du composant. Il y a
donc un temps minimal de blocage (typiquement 100 µs), ce qui est à l'origine de la limitation
en fréquence de commutation du GTO.
Protection
Les protections contre les surintensités et les surtensions, la protection thermique
sont identiques à celles d’un thyristor classique.
Choix
Critères de choix identiques à ceux du d’un thyristor classique.
Actuellement il n'existe plus sur le marché que trois gammes de tension 2 500 V, 4 500
V et 6 000 V, pour des courants commutables d'environ 600 A jusqu'à 6 000 A.
3.7 Le TRIAC
Définition et Symbole
Le Triac (Triode Alternating Current) est un composant électronique équivalent à la mise en parallèle
de deux thyristors montés tête-bêche mais dont la gâchette est commune. Les deux électrodes
principales sont appelées A1 et A2 (pour Anode 1 et Anode 2) ou MT1 et MT2 (pour Main Terminal 1 et
Main Terminal 2.
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Fonctionnement
L’amorçage du triac peut se faire aussi bien pendant l’alternance positive que
pendant l’alternance négative et ce, par des tensions de gâchette positives ou
négatives. Une fois enclenché par une impulsion sur la gâchette, le triac laisse passer
le courant jusqu'au moment où ce courant redevient inférieur à un seuil critique
(courant de maintien). De par cette structure, le triac est utilisé pour contrôler le
passage des deux alternances d'un courant alternatif. Il existe 4 façons d'amorcer un
triac, on peut les représenter par 4 quadrants.
Protection du TRIAC
Les protections contre les surintensités, les surtensions, les variations brusques et
thermiques sont identiques à celles d’un thyristor. Les pertes en conduction se calculent de
la même manière que dans le cas de tous les autres composants.
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Symbol Parameter Value Unit
VDRM Repetitive peak off-state voltage 800 V
IGT Gate trigger current Tj = 25 °C 5 to 50 mA
IT(RMS) RMS on-state current (full sine wave) Tc = 100 °C 8 A
ITSM Non repetitive surge peak on-state current (full t = 20 ms 80 A
cycle)
IGM Peak gate current Tj = 125 °C 4 A
Application du TRIAC
Le triac est avant tout destiné à piloter des charges raccordées au secteur 230 V, par
exemple une ampoule (charge résistive) ou un moteur électrique (charge inductive). Il permet
de réaliser des gradateurs (variateurs de lumière, des variateurs de vitesse pour les moteurs
des appareils électroménagers); il permet aussi, associé à un capteur (photorésistance...) de
commander un dispositif de commutation ou de régulation (chauffage, électrovanne...) par
ouverture ou fermeture du circuit.
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3.8 Performances relatives des composants en fonction des
tensions d’alimentation et des fréquences
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