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G.BRECHE 2005
MOONEY M20
G.BRECHE 2005
Bibliographie sommaire
G.BRECHE 2005
- 2 – Le Domaine de Vol
- 3 – Puissances et Propulsion
- 5 – Stabilité et Centrage
- 6 – Instabilités transitoires
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1 – Introduction …………………………...……………..…….….…..p 1
2 – Définitions de base ………………………...…………….………..p 1
3 – Les coefficients aérodynamiques ………………..…….………….p 1
4 – Les phénomènes de compressibilité.……………..…….………….p 3
5 – Formes en plan de l’aile ……….. ………………..…….………….p 6
- 8 – La Polaire
1 – Introduction………………. ………………..….…………………. p 1
2–
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G.BRECHE 2005
- 1 – La voilure
1 – Introduction………………. ………………………………………. p 1
2 – Implantation de l’aile et structures générales ..……………………. p 1
3 - Dispositifs aérodynamiques aux basses vitesses …………………. p 2
4 – Méthodes d’estimation des charges sur voilure ……………………p 7
- 2 – Les Gouvernes
1 – Introduction………………. ………………………………………. p 1
2 – Notion de moment de charnière …..………………………………. p 1
3 – Equilibrage des gouvernes…… …..………………………………. p 3
4 – Implantation des empennages .. …..………………………………. p 4
5 – Critères de dimensionnement ………………………………….….. p 7
6 – Réalisation des transmissions ……………………………………... p 9
- 3 – Le Fuselage
1 – Introduction………………. ……………………..…………………. p 1
2 – Formes de Sections ………. …………………….…………………. p 1
3 – Structures ……………………. ……………………..…………….... p 2
4 – Dessin particulier du fuselage ……………………..….……………. p 4
5 – Efforts sur le fuselage ………………. ..……………………………. p 5
6 – Dessins particuliers…………. ……………………………………... p 6
- 4 – Le Circuit carburant
- 5 – L’Installation motrice
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- 7 – Le Conditionnement de la cabine
- 8 – La sécurité à bord
1 – Introduction ……………………………………..…………………….p 1
2 – La sécurité passive ……….……………………..…………………….p 1
3 – La sécurité active ……….……………………..…………………..…..p 3
4 – Les Boites Noires………….……………………..…………………….p 8
G.BRECHE 2005
Première partie
1 – Aérodynamique des Surfaces Portantes Mecavol01.doc
2 – Le Domaine de Vol Mecavol02.doc
3 – Puissances et Propulsion Mecavol03.doc
4 – Masses et Proportions de Construction Mecavol04.doc
5 – Stabilité et Centrage Mecavol05.doc
6 – Instabilités transitoires Mecavol06.doc
7 – Le Domaine des grandes vitesses Mecavol07.doc
8 – La Polaire Mecavol08.doc
- Profils d’ailes ANNEXE1.doc
Deuxième partie
1 – La voilure Mecavol11.doc
2 – Les Gouvernes Mecavol12.doc
3 – Le Fuselage Mecavol13.doc
4 – Le Circuit carburant Mecavol14.doc
5 – L’Installation motrice Mecavol15.doc
6 – Les Atterrisseurs Mecavol16.doc
7 – Le Conditionnement de la cabine Mecavol17.doc
8 – La sécurité à bord Mecavol18.doc
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2- Caractéristiques aérodynamiques
Un profil aérodynamique est caractérisé d’abord par ses capacités de portance et la
valeur de sa résistance à l’avancement .Ces deux données sont exprimées par deux
coefficients : le coefficient de portance Cz et le coefficient de traînée Cx .Ces deux
valeurs sont variables en fonction de l’angle que fait la vitesse de l’air par rapport à la
corde du profil .Cet angle est appelé incidence .
Un autre coefficient intervenant dans l’évaluation de l’équilibre du profil et
dépendant lui aussi de l’incidence est le coefficient de moment conventionnellement noté
Cm .
- Nota - Dans tout ce qui sera écrit dans la suite de ce document ,la masse
volumique de l ‘air est à ρ=1,225 kg/m3 .C’est à dire en atmosphère standard
,pour P=1013,25 hpa et T=273,15+15 = 288,15 K ,et 0% d’humidité relative .
Dans le domaine des basses vitesses ,dans lequel évoluent les avions légers et ULM
,la relation de Bernoulli s’applique ,l’air pouvant ,dans ces conditions ,être considéré
comme un gaz incompressible .Lorsqu’on s’approche de la vitesse du son (vers Mach
0,7) ,cette relation ne peut plus s’appliquer (la relation de Barré-Saint-Venant prenant le
relais au delà) .
10Cx
10Cx
10Cx
2.23 – La finesse
Le rapport Cz/Cx ,conventionnellement désigné par f ,en pratique ,se traduit par
l’explication suivante :
Le nombre de finesse est le coefficient multiplicateur de l’altitude de vol du planeur
donnant la distance horizontale que celui-ci pourra parcourir avant de toucher le sol
.L’angle de plané est donné par α°=arc tg (1/f) .Moteurs en panne ,on a tout intérêt à
choisir la valeur maximale de f ,pour des raisons évidentes .Les planeurs ont aussi
besoin de disposer de valeurs de finesses élevées ,pour les mêmes raisons .Pour la
motorisation ,un nombre f élevé est intéressant ,la traction nécessaire étant d’autant
moins élevée que la finesse est grande (T=mg/f) .D’où ,à motorisation égale ,des
performances plus intéressantes en termes de réserve de puissance (Plafond plus élevé
,vitesses ascensionnelles plus grandes ,etc.) et de consommation de carburant .
poussée par rapport au bord d’attaque ,il vient : Cm/A+Cz.xp/l=0 .D’où on tire :
xp/l=-Cm/A/Cz .
- Le foyer voilure : En ce point ,le coefficient de moment est constant et
indépendant de l’incidence .Sa position par rapport au centre de portance xF/l est
telle que : xF/l=k .La valeur du coefficient de moment est égale à Cmo .
On peut donc écrire : Cm/A+Cz.xp/l=Cmo+Cz.xF/l .De cette
égalité ,on tire ,par rapport au bord d’attaque : xF/l= 2.xp/l+ (Cm/A-Cmo)/ Cz
- Pour les profils laminaires (types 65215 et suivants) ,cette position est entre 30
et 60% de la corde ;pour les profils du type 23012 ,cette valeur est ramenée dans
la fourchette de 15 à 30% .Dans le domaine des basses vitesses ,on peut
considérer que le foyer voilure est très proche de 25% de la corde (27,6% pour le
23012 et 28% pour le 23015) .Cette distance intervient directement dans
l’évaluation de la stabilité longitudinale de l’avion et l’étude de l’empennage .En
général ,les valeurs de Cmo négatives signifient que le moment aérodynamique
de tangage est à piquer (cas le plus courant) .Le centre de portance s’avance
vers le bord d’attaque quand l’incidence augmente ,le foyer ,lui ,reste fixe .
0
Cm/A
i°
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18
-0.05
-0.1
-0.15
-0.2
-0.25
-0.3
-0.35
-0.4
-0.45
Naca 23012
Naca 23015
Naca 65215
- Les profils laminaires : le premier chiffre est le numéro de la série ,le deuxième
indique la position du point de dépression maximale ,le troisième donne la demi
valeur de ∆Cz de la plage d’adaptation ,le quatrième la valeur du Cz d’adaptation
et les deux derniers ,l’épaisseur maxi relative .
La figure qui suit regroupe ces définitions :
Nota : Dans tout ce qui va suivre ,le coefficient de traînée de l’aile d’envergure
infinie (le Cx du profil) sera désormais noté Cxo .
Eléments de l'allongement
4 – Surfaces mobiles
Sur les voilures (aile ,empennage vertical et profondeur) ,pour la manœuvre de l’avion
et les moyens hypersustentateurs ,l’adjonction de surfaces mobiles ,lorsqu’elles sont
braquées ,apporte soit un surcroît de portance et ,par conséquent ,de traînée ,soit une
diminution de ces valeurs .La figure ci-dessous détaille les données sur un cas .
M=4.σ1/2.(1-0,215.σ)-0,005.β ∆Cz=0,095.λ.M.β
π 1,73+λ
- Variation de Cm :
∆Cm=-0,0275.(M-σ).β
La valeur de ∆Cz permet de calculer le nouveau Cxi .D’autres relations existent et sont
voisines de celles –ci .La figure qui suit présente les cas les plus courants rencontrés en
aviation légère en ce sui concerne les formes d’aile et les ailerons .Pour les ailerons ,ces
relations ne permettent que de calculer la variation des coefficients globaux que par
demi aile .Lorsqu’il s’agit de volets ,la variation des coefficients ne peut être que
positive car β est positif .
2.5
Cz aileron baissé
Cz aileron levé
Cz volets sortis
2.0
1.5
1.0
0.5
0.0
0.00 0.26 0.51 0.77 1.02 1.28 1.53 1.79 2.04 2.30 2.55 2.81 3.06 3.32 3.57 3.83 4.08 4.34 4.59 4.85 5.10 x(m)
-0.5
Ce type d’aile a été utilisé sur les premières séries du Supermarine SPITFIRE à la fin
des années 1930 et début 40 .
Gilles BRECHE 2005 13
Les diagrammes qui suivent montrent les répartitions de base de Pr et ∆Va/V pour les
trois profils cités dans le tableau précédent .
NACA 23012
2.5
2.0
1.5
DVa/V
Pr
1.0
0.5
0.0
x%
0 2.5 5 7.5 10 15 20 25 30 40 50 60 70 80 90 95 100
NACA 23015
2.5
2.0
1.5
DVa/V
Pr
1.0
0.5
0.0
x%
0 2.5 5 7.5 10 15 20 25 30 40 50 60 70 80 90 95 100
NACA 65215
2.5
2.0
1.5
Pr
DVa/V
1.0
0.5
0.0
x%
0 2.5 5 7.5 10 15 20 25 30 40 50 60 70 80 90 95 100
7– L’aile en flèche
Bien que peu utilisée dans l’aviation légère ,il est bon ,cependant d’en spécifier
quelques particularités .Sur la figure ci-dessous ,la demi aile est en flèche pour une valeur
de φ° .la vitesse de déplacement est Vp .La vitesse que verra le profil sera plus faible que la
vitesse vraie de déplacement ,de la valeur de Vp.cos φ .D'où ,l'avantage de la forme en
flèche de l’aile ,qui permet de retarder l’approche de la vitesse du son ,moyennant un
vrillage vers le bas en envergure pour contrer les décrochages prématurés .La vitesse Vp
que peut supporter une telle forme en plan est de la forme Vp=1/(V1.cos φ)1/2
8 – Annexes diverses
- Le Cx fuselage
Connaissant la surface du maître-couple SF du fuselage et Sv la surface alaire ,le
coefficient de traînée fuselage a pour valeur : Cxf=0,12.SF/Sv
Pour le fuselage empenné Cxe=0,0014.SF
- Interaction aile/fuselage
Avec Si ,la surface d’aile intégrée dans le fuselage et les Karmann et Sv ,la
surface totale de l’aile et Cxa ,le Cx de l’aile complète ,le Cx d’interaction s’écrit :
Cxin=Cxa.Si/Sv
- Atterrisseurs
La surface du maître couple Sa de chaque jambe d’atterrisseur étant connue ,le Cx
supplémentaire est Cxa=0.004.Sa pour la jambe nue et Cxa=0.24.Sa par jambe
carénée
- Antennes
Les maîtres couples des antennes étant connus ,les Cx unitaires valent Cx=0.004.S
NACA 23012 Cz
Cx
Cm
2
Cz
1.5
0.5
0
i(°)
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14
-0.5
-1
-1.5
NACA 23015
Cz
2 .5
Cx
Cz
Cm
2
1 .5
0 .5
0
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 i(°)
- 0 .5
-1
NACA 65215
Cz
2.5 Cx
Cm
Cz
1.5
0.5
0
-10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 i(°)
-0.5
-1
-1.5
En vol horizontal ,la portance Rz équilibre le poids mg ,ces deux forces étant dans le
plan vertical .Lorsqu’on incline l’avion d’un angle α par rapport à la verticale ,le poids mg
reste vertical et la portance Rz reste perpendiculaire à l’aile .Si sa valeur restait strictement
La vitesse propre augmentant avec l’altitude ,à même angle α ,le rayon de virage
augmentera rapidement .On peut donc déduire les inclinaisons maxi en virage symétrique
suivant la catégorie en vol normal (vol ventre) :
1.32 – La Ressource
La ressource est un changement de trajectoire de l’avion vers la prise d’altitude ,soit
,une mise en rotation vers le haut .D’une part ,l’avion s’incline d’un angle α par rapport à
l’horizontale ,d’autre part ,il entame un arc de cercle de rayon R .Dans tous les cas ,le poids
mg reste dans le plan vertical et orienté vers le bas ,d’autre part ,la portance Rz reste
perpendiculaire au plan de l’aile .La vitesse propre de l’avion étant V ,la mise en rotation
créée une force centrifuge Fc=mV2/R ,directement opposée à la portance .
En ne considérant que la seule compensation du poids ,la portance Ro
s’écrirait :Ro=mg cos α .Pour que l’équilibre soit maintenu ,c’est à dire que l’avion ne
s’enfonce pas ,la force de portance devra également compenser la force centrifuge Fc .
La portance Rz sera donc la somme de ces deux valeurs Ro+Fc soit
Rz=mg.cos α+mV2/R =nz.mg .D’où on tire nz=cos α+V /(R.g) ,le facteur de charge en
2
ressource positive .En mise en descente ,cette valeur est négative .En évolutions de
montée/descente autres qu’acrobatiques , nz est très proche de 1 (α petit ,donc cos α proche
de 1 et R très grand ,donc V2/R proche de 0 )
Les deux relations de correction de pente sont en rd-1 ,i étant l’incidence .Pour des
valeurs en degrés ,les pentes doivent être multipliées par 0,01745 .
∆nz=kr.ρ.V.W.Sv.dCz
2. mg di
Sv étant la surface portante ,ca ,la corde aérodynamique et ρ ,la masse volumique de
l’air à l’altitude de vol. Cette variation est d’autant plus importante que la vitesse propre V
(m/s) est élevée ,que la charge alaire mg /Sv est faible et que l’allongement λ est grand .
Les valeurs de ∆nz sont calculées ,dans ce cas pour deux vitesses caractéristiques du
domaine de vol : La vitesse de calcul Vc et la vitesse de piqué Vd .Ces vitesses seront
explicitées dans la partie 2 qui suit .
2- Vitesses réglementaires
La réglementation définit un certain nombre de vitesses qui caractérisent l’avion et
détermine le domaine de vol .La vitesse la plus importante est la vitesse de calcul Vc qui est
fonction de la catégorie de l’aéronef et de sa masse .Toutes ces vitesses sont en m/s .
La vitesse de décrochage tout sorti Vso ,ne doit pas excéder 61 knts pour les avions
légers .Les vitesses de décrochage sont des vitesses indiquées .D’autres vitesses
caractéristiques telles que VLE pour la vitesse maxi de sortie du train d’atterrissage peuvent
être spécifiées suivant le cas de figure .Dans tous les cas ,cependant elles doivent être
inférieures à Vd qui est une vitesse théorique de calcul et ,pour les avions légers ,ne doit pas
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3- Le domaine de vol
Le terme désigne un diagramme dont l’axe x est celui des vitesses ,et l’axe y ;celui des
facteurs de charge nz .Sur l’axe des vitesses ,quatre valeurs importantes définies plus haut
sont reportées : Vso ,pour laquelle nz=1 ,VA ,Vc et Vd pour lesquelles le facteur nz positif est
le nz maxi de la catégorie en vol ventre et la valeur maxi négative en vol dos .
Vso 94 km/h
Vs1 111 km/h
VA 180 km/h
VNO 235 km/h
VNE 310 km/h
Dans ce cas ,seul le domaine de vol est présenté ,le tableau des vitesses et de facteurs de
charge ainsi que les données de calculs sont indiqués ci-dessous .Les données de départ sont
extraites d’une revue aéronautique ,d’où quelques incertitudes probables . La vitesse VA en vol
dos est légèrement supérieure à VA vol ventre .
Masse volumique (kg/m3) 1.225 Vitesse de Calcul (km/h) 245 à la Puissance de (CV) 75
Masse max (kg) 750 Surface alaire (m²) 7.95 Envergure (m) 8.72
Puissance maxi (CV) 100 Allongement 9.6
CALCUL EN RAFALES
Coefficient Cza 4.82 Dnz à Vc (U et N) 2.70 Dnz à Vc (A) 3.0
Coefficient mo 24.83 Dnz à Vd (U et N) 1.75 Dnz à Vd (A) 2.2
Coefficient kr 0.73
Bien que le problème du calcul des puissances sera évoqué dans le chapitre suivant
,pour compléter l’information ,les résultats des calculs sont indiqués ci-dessous .A noter
que les altitudes indiquées sur le graphique des puissances nécessaires au vol horizontal
sont des Altitudes-Pression cotées en mètres .Les vitesses sont des vitesses propres ,variant
avec l’altitude .Le calcul est effectué pour les catégories U et N de la classification
réglementaire ,avec une hélice de rendement 80% ,et un moteur atmosphérique .
PUISSANCE NECESSAIRE (CATEGORIES N et U)
Pn=f(z(m))
160
Pn (CV)
zp=0
140 1286
2572
120 3896
100
80
60
40
20
0
83 100 117 133 150 167 184 201 218 234 251 268 285 302 319 335 Vp (km/h)
1500
Vz (fts/mn)
z=0
3896
1000 1286
2572
500
0
83 100 117 133 150 167 184 201 218 234 251 268 285 302 319 335 Vp (km/h)
-500
-1000
-1500
5.0
4.0
3.0
2.0
1.0
0.0
0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 5.5 6 6.5 7 7.5 8 8.5 9 9.5 10 10.5 11
Allongement l
Pn=1.ρ.Sv.Cx.V3
2
En développant cette relation à l’aide de la relation d’Euler ,on obtient
l’expression définitive de la puissance motrice nécessaire :
1/2
Après développement et égalisation à 0 ,on tire la valeur de Cz=(3.λ.π.Cxo)
Et par conséquent ,la valeur de Cx correspondante : Cx=4.Cxo
La vitesse V ,correspondant à cette valeur particulière est nommée ,par convention ,Vy
3
(Vitesse de Vz maxi).Celle-ci correspond au minimum du rapport Cx²/Cz
Les altitudes sont des altitudes-pression .Le plafond atteint par une motorisation
Turbo-compressé est supérieur à celle atteinte par une motorisation atmosphérique .
Le tableau qui suit donne les coefficients de la relation pour les courbes (2) :
atmosphérique
altitudes de plafond Turbocompressé
Fonction de la puissance atmospérique (2)
35000 Turbocompressé (2)
30000
Altitude de Plafond (m)
25000
20000
15000
10000
5000
0 Po-Pn
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1 Po
Po : Puissance disponible
Pn : puissance nécessaire
1.00
densiré d
0.95
0.90
0.85
0.80
0.75
0.70
0.65
0 5 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 135
FL (x 100 fts)
Pmax=1.ρ.Sv.Cxo.V3
2 VH=(2.Pmax/ρ.Sv.Cxo)1/3
3 – L’Hélice
Contrairement aux surfaces portantes qui sont calculées pour travailler à la valeur du
Cx mini pour limiter au maximum la traînée ,les hélices sont déterminées pour la valeur de
finesse maxi du profil .
D(m)=268,71.(288,15-0.0065.zp)1/2
N (rpm)
0.6
0.5
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 10 20 30 40 50 60 70 75
angle b°
Incidence Io° 4°
β ο° 21,71°
calage γ° 25,71°
Pas géométrique 1,58 m
Pas aérodynamique 1,48 m
Rendement νh 0,819
La courbe ci-dessous montre l’évolution du rendement de cette hélice en fonction
de la vitesse propre à plusieurs vitesses de rotation .A N=1500 rpm ,le rendement
s’annule à une vitesse donnée ,la traction est donc nulle .ce régime spécifique est la
transparence .Au delà ,le rendement devient négatif ,l’hélice fonctionne en mode frein
,ou moulinet .Dans le cas où l’avion est au point fixe ,la vitesse propre Vp est nulle et la
vitesse périphérique est maximale .La vitesse relative W est alignée avec le plan de
rotation de l’hélice et le rendement est nul puisque Vp est nulle .
Courbe de rendement d'une hélice
nh %
90 1500
80 2000
70 2500
60 2750
50
40
30
20
10
0 Vp (km/h)
10
30
50
70
100
130
150
190
220
260
300
350
450
600
-10
-20
D’où ,la traction est maximale pour β=0 (cos β=1 ,sin β=0) ,celle-ci s’annule pour
f=tan β .Celle-ci devient négative pour tan β<f .
La plupart des hélices à pas variable sont en fait régulées automatiquement ,la
variation du pas ,à vitesse de rotation constante étant pilotée par la vitesse propre de
l’aéronef .
Le ‘petit pas’ correspond à des calages de l’ordre de la dizaine de degrés .Le ‘grand
pas’ correspond à des calages de l’ordre de la trentaine de degrés (valeurs de croisière) .
Drapeau
Piqué
Croisière
Montée
Décollage
Pour un aéronef destiné à la croisière ,on préférera un diamètre d’hélice plus petit ,un pas
assez grand et un nombre de pales P2 .Dans les autres cas ,un diamètre plus grand et un pas
modéré seront préférés ..
6 – Exemple de motorisation
L’exemple proposé ici est celui du moteur TEXTRON LYCOMING IO 540 qui
équipe le SOCATA TB20 GT Trinidad .Ce moteur est un six cylindres Flat-Twin de
250 CV à 2575 rpm .Les courbes de puissance sont jointes ci-dessous .On remarquera
qoe la puissance est directement fonction de l’altitude-pression
Mt
Fv
Fe
CdG
Fze
Cette force Fze est l’effort qu’il faut fournir par une surface portante pour équilibrer
statiquement la force portante de l’aile seule .
En dosant celle-ci ,via la position de la gouverne ,on peut faire ainsi varier l’assiette
longitudinale de l’avion et donc le faire se cabrer ou piquer .Dans le cas d’une gouverne
monobloc ,on joue sur l’incidence de la gouverne ,dans le cas d’une gouverne classique avec
volet ,on joue sur la cambrure en premier lieu (volet levé pour cabrer ,donc cambrure
négative ,et baissé pour piquer ,donc cambrure positive ,sur un avion à empennage canard
,c’est l’inverse) .On constate aussi ,que plus la distance D est faible ,plus la force portante
demandée à la profondeur est importante ,d’où ,l’importance du centrage de l’appareil .(Un
centrage trop arrière peut rendre l’avion totalement incontrôlable en tangage) .
D’où ,sachant qu’à l’équilibre ,la relation donnant le coefficient de moment au centre de
gravité de l’aéronef est égale à 0 ,on peut déterminer la distance du foyer Avion au centre de
gravité .
Cm/G=Cmov-Ve.Cze-(XF-XG).Cza (XF-XG)=Cmov-Ve.Cze
Cza
Dans tous les cas ,sous l’effet de la rafale verticale ,il y a augmentation de la portance de
l’aile du fait de l’augmentation de l’incidence de la vitesse air .L’avion ,dans un premier temps
prend une assiette à cabrer et par conséquent ,sans action corrective à la profondeur ,prend de
l’altitude .La rafale passée ,l’avion étant centré arrière ,sans action sur la profondeur ,garde son
assiette à cabrer ,et ,si la réserve e puissance est suffisante ,il continue de monter ,sinon
3 – Le vol en dérapage
Cette configuration de vol est caractérisée par la non coïncidence de l’axe avion avec la
direction de la vitesse propre .Cette situation peut provenir de l’existence d’un vent traversier
,ou d’une configuration choisie (en finale d’atterrissage) .La composante latérale du vent
relatif exerce une surpression sur la demi aile au vent et ,donc une chute de portance sur cette
partie ,induisant un couple de roulis Mr du coté du vent relatif .Cette même composante
exerce également une force portante Fd sur la dérive .Cette force exerce un moment de lacet
Ml par rapport au centre de gravité de l’avion ,tendant à ramener son axe dans ka direction du
vent relatif ,si la dérive est en arrière du CdG ,et à l’en éloigner si la dérive est en avant du
CdG .Le retour de l’axe avion dans la direction du vent relatif caractérise la STABILITE DE
ROUTE .
Fd
Ml
Surpression
CdG
Zone sous
le vent
Vent Relatif
Augmentation de
γ Mr l’incidence
Mr
Augmentation
de portance
CdG Chute de
portance
Vent
Relatif
Sur les avions légers à aile basse ,les dièdres sont toujours positifs .(dièdre jusqu’à 14°
sur DR400) .
Sens de
Pale Rotation
montante
Fr
CdG
P2
Référence
X
D
P1 d1
- Une référence longitudinale de distance doit être fixée et indiquée sur le rapport .
- Train auxiliaire soulagé ,à l’aide de deux balances ,on relève les charges supportées par
chaque jambe de train principal (un écart entre les deux indiquant un défaut
d’équilibrage latéral dont l’origine est à rechercher et à corriger) ,la somme de ces deux
valeurs est notée P2 dans ce cas .
- Train principal soulagé ,à l’aide d’une balance ,on relève la charge supportée par le train
auxiliaire ,soit P1 ici .
- La corde de référence étant notée et définie ,on peut positionner le centre de gravité de
l’aéronef vide par rapport à la référence .
- Les bras de levier des charges mobiles étant connus (en général par construction) ,on
peut évaluer le centrage de l’avion à masse maxi .
L’opération ayant pour objet de calculer le bras de levier des charges à la charge maxi et
à vide ,afin de vérifier que ces valeurs restent dans le domaine de chargement .Pour que
l’avion soit stable ,il importe que le rapport du bras de levier cakulé à vide à la corde de
référence soit inférieur à 0,25 pour assurer la stabilité longitudinale .(en avant du foyer
avion/aile dans le domaine des basses vitesses) .
Les corrections de mesures apportées dans cette procédure portent en général sur le
carburant non utilisable ,dont la quantité ,ainsi que le bras de levier sont connus ,ainsi
qu’éventuellement sur l’huile de fonctionnement (moteur ,système de pas variable) ,et autres
systèmes ajoutés en fixe dont on aura pris soin de relever les masses et bras de levier par
rapport à la référence choisie .
La référence longitudinale peut être l’emplanture de l’aile ,la partie droite de la forme en
plan ,la pointe du cockpit ,ou la cloison pare feu .Dans tous les cas ,celle-ci doit être
facilement identifiable de façon à permettre des mesures répétitives sans réévaluation des
bras de leviers initiaux à chaque opération .
2– Définitions de base
2.1- Le nombre de Mach
La vitesse du son dans un gaz varie avec la température .Pour l’air ,cette vitesse
,conventionnellement notée a ,peut se calculer par a(m/s)=20,05.T1/2 . ,T étant la
température en Kelvin .Le nombre de Mach est le rapport de la vitesse V de déplacement du
mobile en m/s à la vitesse du son ,soit : M =V/a .
2.2– Les domaines de vitesses
En aéronautique ,on distingue trois domaines de vitesses :
- Le domaine subsonique pour lequel M <1 .Cas de tous les avions légers et de
nombre d ‘avions commerciaux (Concorde excepté) .
- Le domaine transsonique , M autour de 1 .Pour celui-ci ,les effets de la
compressibilité de l’air ne sont plus négligeables .En mécanique des fluides ,les
relations de Bernoulli ne sont plus valables .On considère que ce domaine débute à
partie de M =0,7 .A M =1 ,a lieu ce qu’on nomme le mur du son .
- Le domaine supersonique pour lequel M >1 ,domaine des avions de chasse et des
missiles .Aux effets de la compressibilité ,viennent s’ajouter des effets thermiques .
Les domaines qui nous intéressent ici dont le transsonique et le supersonique .
9
0.
0.
0.
0.
0.
1.
1.
1.
1.
1.
1.
devient :
KG= ___1____
(M²-1)1/2
En fait ,tout se passe comme si chacun des chocs composant la nappe était produit à un
instant donné par l’avion ,suivant un angle déterminé par rapport à l’axe horizontal de
l’avion .Ces ondes ,émises à partir du point A (figures suivantes) se déplacent à la vitesse du
son dans le milieu ambiant suivant des rayons caractéristiques disposés suivant un cône
ouvert vers l’avant ,dont le demi angle est d’autant plus ouvert que le mach est élevé .(au
contraire du cône de choc) .
Ces rayons plongeant vers le sol sont réfractés par l’atmosphère qui se densifie en se
rapprochant du sol .Si leur inclinaison de départ est faible ,ils ne touchent donc pas le sol .A
faible mach ,les rayons sont très peu inclinés au départ .Le mach dit mach de coupure doit
être suffisant pour atteindre le sol .Celui-ci vaut 1,15 pour une altitude de 11 000 m en
atmosphère standard ,sans vent .
la largeur L/2 ne dépend pas du type d’avion mais de son altitude de vol et du nombre de
mach .(cf graphique ci-dessous)
La série de figures qui suit décrit les variations de portance pour une aile plane en delta
de 60° en supersonique .
1 – Introduction
L’aile est le principal élément de voilure constituant le moyen de sustentation .La
voilure peut être multiplans ou monoplan .La formule biplan a été très utilisée jusqu’à la
veille de la seconde guerre mondiale sur tous types d’aéronefs .Les avions biplans encore en
service de nos jours ,la plupart du temps avions de voltige (Stampe ,Pitts) ,date de ces
époques .Quelques configurations particulières telles que l’aile volante ont été
expérimentées dès le début des années 40 (Horten ,Northrop) .Leur inconvénient majeur est
d’être naturellement instable ,d’où leur aspect expérimental .
Liaison Longeron
Saumon aile/fuselage Principal Couple
- La deuxième :Pour les avions à forte charge alaire et à profils minces ,la structure à
longerons traditionnelle est remplacée par une structure dite à revêtement
travaillant qui reprend les efforts de flexion .Dans ce cas ,les longerons sont
remplacés par deux âmes ou plus qui reprennent les efforts tranchants
.L’ensemble forme donc un caisson .Les semelles des âmes se contentant
d’assurer la liaison avec le revêtement .
Sur les figures ci-dessus ,on constate qu sans générateurs de tourbillons ,à forte
incidence ,la dépression d’extrados s’accroît ,les décollements progressant en remontant
du bord de fuite vers le bord d’attaque ,jusqu’au décrochage complet .Avec générateurs de
tourbillons ,les filets d’air restent collés tout le long de l’extrados ,la portance n’est pas
dégradée et le décrochage de l’aile fortement retardé .
1 – Introduction
Ce chapitre est consacré exclusivement aux parties mobiles des gouvernes (volets
,ailerons ,profondeur et direction) .Dans un premier temps ,il sera évoqué un certain nombre
d’efforts que le braquage d’une d’entre elles engendre ,ainsi que les problèmes d’équilibrage
des parties aérodynamiques mobiles .Les méthodes de calcul de dimensionnement de ces
parties spécifiques seront traitées également .
Par contre ,si la fréquence de torsion de l’élément de voilure vient à se coupler avec celle
de flexion ,il naît une variation cyclique de l’incidence de la voilure ,d’où ,la direction de la
force Fα est orientée dans le sens de l’oscillation ,le mouvement est donc amplifié .(Figure ci-
dessous) .Le phénomène de résonance devient très explosif .
Lorsqu’une gouverne est sous-équilibrée ,c’est à dire que le centre de gravité est en
arrière de l’axe de rotation ,par le jeu des forces d’inerties ,la gouverne se braque dans le sens
opposé au mouvement d’oscillation ,provoquant ainsi une résultante aérodynamique dans le
sens du mouvement d’oscillation .On se retrouve dans le cas évoqué précédemment .(figure
de gauche ci-dessous) .
Si la gouverne est sur-équilibrée ,centre de gravité en avant de l’axe de rotation ,la
gouverne va se braquer dans le sens du mouvement oscillatoire et la direction de la résultante
aérodynamique est directement opposée au sens de l’oscillation .Dans ce cas ,la situation
interdit le flottement .(Figure ci-dessous à droite)
4 – L’empennage
4.1 – Implantation de l ‘empennage
L’empennage est constitué en général de deux parties .Une partie verticale ,la dérive ,et
une partie horizontale ,la profondeur .Ces deux parties peuvent être groupées à l’arrière du
fuselage tout en étant commandées indépendamment l’une de l’autre .La position par rapport
au fuselage de la profondeur pouvant varier en altitude (figure ci-dessous) .
- Dérive seule : utilisée sur les avions aile delta (Mirage III ,IV ,2000 ,Concorde)
.une dérive à l’arrière du fuselage ,les ailerons de l’aile ,via un mélangeur assurent
la fonction de profondeur .(nommés élevons dans ce cas)
- Dérive double : Utilisée sur avions bimoteurs et bipoutres ,ou encore sur aéronefs à
propulseur arrière .
La dérive participe à la stabilité de route ,du moins la partie fixe de celle-ci .En cas de
fort dérapage ,la dérive peut ,comme toute surface portante ,décrocher .Pour limiter les risques
,certains constructeurs ont choisi d’apposer un onglet de dérive ,accroissant la surface de
celle-ci .C’est le cas de BOEING pour ses forteresses volantes B17 .(figure ci-dessous) .Une
deuxième option est de limiter le débattement angulaire du volet de dérive .
Onglet
- La position haute (2) risque d’entraîner le masquage total de la dérive aux fortes
incidences .La profondeur n’est pas masquée si l’avion s ‘engage en vrille .Si la
dérive descend suffisamment bas sous la profondeur ,la reprise de contrôle est
possible .un cas de construction typique est le Dornier 335 (Ci-dessous)
- La position basse (3) convient dans toutes les situations évoquées ci-dessous
.Cependant ,elle n’est pas toujours compatible avec les problèmes de garde au sol
(décollage/atterrissage ,géométrie du train) .
5 – Critères de dimensionnement
Ces critères de dimensionnement concernent d’une part les méthodes d’application des
charges aérodynamiques sur les gouvernes (profondeur ,dérive) ,et d’autre part la valeur des
facteurs de charge en évolution ainsi qu’en rafale à appliquer pour déterminer la valeur des
efforts .
- Charges en rafales :
- A VC ,rafales positives de 9,62 m/s ,hypersustentateurs rentrés
- A VF ,rafales de 7,62 m/s ,hypersustentateurs sortis ,à VD ,rafale de 4,6 m/s
,hypersustentateurs rentrés.
Dans tous les cas ,il convient de calculer le supplément de moment de tangage dû au
braquage à fond de la profondeur pour les charges de manœuvre et en rafale tel que :
∆MT =m.d².ω . d ,étant la distance au CDG avion du foyer profondeur ,m ,la masse de l’avion
et ω ,l’accélération angulaire prise dans le tableau ci-dessus .Les facteurs de charge résultant
des vitesses de rafales utilisent la méthode vue dans le chapitre LE DOMAINE DE VOL .
2 – Formes de sections
Les sections transversales d’un fuselage sont constituées de formes géométriques
relativement simples ,fonctions de l’utilisation de l’avion et de son mode de construction .
Dans tous les cas ,les formes plus larges que hautes en queue de fuselage sont à éviter en
raison des problèmes créés en sortie de vrilles .Ci-dessous ,sont représentées quelques
formes fréquentes de sections .
Tous le long du fuselage ,ces formes sont en général évolutives ,créant une forme fuselée
(Exemple suivant) :.
3 – Structures
Ainsi que pour un bateau ,les sections transversales du fuselage peuvent être constituées
par des couples ,reliés entre eux par des lisses ,ou encore être directement formées par
moulage ou par assemblage de portions de coques .Le revêtement peut être constitué par
différents matériaux : Entoilage ,contreplaqué ou métallique .
En vol ,les efforts de flexion se répartissent de chaque coté de l’aile ,induisant également
des contraintes de compression et de traction de part et d’autre de la ligne moyenne du
fuselage .
Compression
Fa Mt
6 – Configurations spécifiques
Les configurations de fuselages sont très variées ,du fuselage adapté à l’usage exclusif de
transport de fret plus ou moins encombrant (fig. ci-dessous) ,aux fuselages bipoutres ,voire
noyé dans l’aile (aile volante) .
Les photos qui suivent montrent quelques unes de ces configurations particulières .
1.12 - Classification
Caractérisées par leur indice d’octane ,3 produits sont utilisés .
- La 100 LL : à faible teneur en plomb (Low Lead) ,d’indice d’octane 100 ,de
couleur bleue .quasi seule utilisée en France
- La 100/130 : Indice d’octane 100 ,Teneur en plomb tétraéthyle élevée
,entraînant un encrassement rapide des bougies d’allumage .Elle n’est plus
fabriquée en France .De couleur verte
- La 80/87 : Sensible à la détonation ,de couleur rose .Elle est encore utilisée
pour des moteurs à faible taux de compression et certains moteurs anciens .
Les kérosènes ont un pouvoir calorifique d’environ 43 106 kJ/kg ,leur point éclair
(émission de vapeurs inflammables) est voisin de +50°C .Fortement détonants et
tension de vapeur élevée ,d’où la nécessité de le préchauffer .
2 – Le mélange Air/Carburant
2.1 – Notion de Richesse
En ne considérant qu’un seul des constituants de l’essence ,l’Heptane ,ainsi que sa
combustion dans l’air (N2O2) ,l’équation de la réaction de combustion s’écrit :
C7H16 + 11 N2O2 = 7 CO2+8 H2O (en ne considérant pas le rôle de l’azote qui ,lui
se combine avec l’oxygène sous forme de NO ) .L’air contenant environ 21%
d’oxygène ,en utilisant les masses atomiques des éléments ,tous calculs faits ,la
combustion du mélange nécessite 15 g d’air pour un gramme de carburant .Dans ce
cas ,on dit que la richesse est de 1 .C’est le mélange chimiquement idéal .Cependant
,expérimentalement ,on a pu prouver que la combustion était possible en fait dans une
plage allant de 1/6 (limite d’extinction riche) à 1/25 (limite d ‘extinction pauvre) .
5.1 – Descriptif
Actuellement ,la cuve de stockage ,souterraine ,est métallique ,double enveloppe et
revêtue époxy à l’intérieur pour éviter toute pollution métallique du carburant .L’aire de
stationnement pour l’avitaillement doit disposer d’un drainage des eaux pluviales ou de
lavage collectées par une pente aboutissant à un séparateur .La cuve de stockage
souterraine est inclinée par rapport à l’horizontale d’une pente de 2% pour récupérer les
eaux de condensations ,pompées par une pompe d’épuisement en fond de cuve au point
bas .Une pompe flottante assure la distribution du carburant ,qui passe ensuite par un
filtre muni de purges .Les évents de cuve sont munis d’arrête flamme .Leur calcul et
leur nombre sont définis par l’API (American Petroleum Institute) et tient compte du
point d’éclair du carburant stocké ,ainsi que de la capacité de stockage et de la
fréquence de remplissage/vidange .La cuve doit être reliée à la terre .
1 – Introduction
Les installations motrices des aéronefs comprennent le moteur proprement dit et l’hélice
.Les moteurs eux mêmes peuvent être classés en deux catégories : les moteurs à piston
dénommés Groupes MotoPropulseurs (GMP) et les moteurs à turbines :Groupes
TurboPropulseurs (GTP) et Groupes TurboRéacteurs (GTR) .Seuls les aéronefs munis de
GMP ou de GTP nécessitent des hélices pour assurer la propulsion de l’aéronef .
Les contraintes particulières de fonctionnement des moteurs aéronautiques expliquent les
difficultés à avionner un moteur pour véhicule terrestre .En effet ,le moteur d’avion ,tout en
fonctionnant à des niveaux de charge bien différents de ceux des moteurs terrestres ,doit
pouvoir fonctionner suivant trois grands types de régime : Ralenti ,Décollage (pleine
puissance) et Croisière (65% à 75 % de la puissance maxi continue) .
.
- Les moteurs en étoile
Ce sont les moteurs à piston les plus puissants ,ils possèdent un excellent rapport
poids/puissance .Le refroidissement par air est directement effectué par le vent relatif
.Cependant leur important maître couple pénalise l’aérodynamique de l’avion .Le nombre
de cylindres par étoile est toujours impair (3 ,5 ,7 ,9 cylindres par couronne) .Ci dessous
moteur en étoile Wright R2800 et moteur en étoile russe sur Polikarpov .
4 – Conception du refroidissement
Les moteurs à piston utilisés dans l’aviation légère sont pour une grande part à
refroidissement par air .Les culasses et les cylindres sont munis d’ailettes de refroidissement
et ,sous les capots moteur ,des déflecteurs sont installés pour conduire l’air aux zones
sensibles .Ce système est étudié pour des régimes moteur élevés ,à la vitesse de croisière .Ce
pendant ,l’influence de températures extérieures élevées et de régimes élevés à vitesse faibles
ou nulles est néfaste .Les éléments à refroidir ,en plus du moteur proprement dit sont
également la batterie de bord et l’alternateur ainsi que le radiateur d’huile de lubrification
.Cette méthode induit une traînée aérodynamique qui va jusqu’à représenter 30% de la traînée
totale de l’avion .Les figures qui suivent décrivent ce procédé .
Pour les turbomachines de faible puissance ,il n’existe qu’un compresseur BP ,souvent
constitué d’un étage de compresseur centrifuge .(réacteur MARBORE équipant le Fouga
Magister)
- Le GTP mixte : Pour les fortes puissances ,ces propulseurs sont équipés de deux
corps de compression .Le corps BP ,ainsi que le réducteur hélice ,est entraîné par
ses propres étages de turbine et le corps HP dispose de son propre étage de turbine
.Exemple : le Rolls Royce TYNE de 4225 kW à 15 220 rpm avionné sur C160
Transall et Bréguet 1150 Atlantique .C’est un propulseur à turbine libre .
- Les GTR double Flux : Les plus utilisés à l’heure actuelle ,tant dans l’aviation
commerciale que dans l’aviation militaire .Le compresseur BP est muni à
l’aspiration d’une soufflante de fort diamètre à un ou plusieurs étages ,qui aspire la
totalité du flux d’air ,dont seule une partie va passer dans la partie réacteur ,c’est le
flux principal .Le reste ,ou flux secondaire froid ,va se mêler à la sortie de la tuyère
au flux principal ,diminuant la température ,donc la vitesse d’éjection .Caractérisé
par le rapport Flux principal/Flux secondaire nommé taux de dilution ,qui peut
varier de 0,5 à plus de 6 ,ces propulseurs bénéficient d’une poussée beaucoup plus
importante que les simples flux (débit masse élevé) et sont moins bruyants De plus
,il est possible sans peine d’installer un système d’inversion de poussée très utile au
sol pour le freinage de l’avion après l’atterrissage .L’inconvénient majeur étant le
fort maître couple de l’entrée réacteur .La figure ci-dessous représente le
SNECMA/GE CFM 56 à double Flux qui équipe les AIRBUS de EADS .
5.4 – Le Statoréacteur
Utilisé actuellement pour les vitesses élevés ,soniques et supersoniques ,en particulier
pour les missiles sol-air ,ce propulseur a été mis au point avant la seconde guerre mondiale et
utilisé en série pour les bombes volantes allemandes V1 .Ce système ne comporte aucune
partie mobile .Il n’est composé que d’une entrée d’air ,d’une chambre de combustion et ,enfin
d’une tuyère d‘éjection des gaz .La compression de l’air admis est effectuée par la vitesse
relative du mobile ,n’étant constitué que de parties fixes ,ce propulseur n’est pas soumis aux
limitations de températures ,donc aux problèmes de fluage des GTR .Par contre ,il ne
fonctionne correctement qu’aux vitesses relativement élevées .Un appareil équipé ainsi ne
peut décoller à l’aide de ce seul procédé .La difficulté a été tournée en installant un
turboréacteur en bout de chaîne qui s’éteint automatiquement dès que la vitesse est suffisante
pour assurer le fonctionnement normal du statoréacteur .Le seul avion réalisé à ce jour est le
Dassault GRIFFON dans les années 50 .
Les figures qui suivent montrent quelques uns de ces systèmes .(Origine :S&Vie Avril 1943)
Il existe deux grands types d’atterrisseurs pour tous les aéronefs terrestres .Le plus
ancien est le modèle dit train classique ,composé d ‘un train principal situé en général
sous l’aile ,rétractable ou fixe ,et d’une roulette de queue folle blocable dans l’axe avion
pour les manœuvres de décollage/atterrissage ou coordonnée au palonnier (directionnelle
dans ce cas) ,sur des modèles anciens ,cette roulette est remplacée par une béquille .Le
second type est dit train tricycle ,apparu après la première guerre mondiale ,avec le train
de roulement principal sous l’aile et une roulette directionnelle sous le nez de l’avion .Ce
modèle adapté aux pistes en dur est le plus répandu actuellement .Le train classique ,bien
adapté aux terrains rustiques non revêtus reste encore courant pour les avions de vol en
montagne (Mousquetaire D140 ,Pilatus PC6) .
.
1.1 – Particularités géométriques
2 – Contraintes d’implantation
2.1 – Définitions de base
Ainsi que pour un véhicule terrestre ,le train de roulement d’un atterrisseur possède
un certain nombre de caractéristiques géométriques de dimensions .
- La Voie : C’est la distance entre les points de contact de chacune des roues du
train principal .
- L’Empattement : Distance entre les points de contact du train principal et
celui du train auxiliaire .
- Le Déport : Egal au moins à 1/10ème du diamètre de roue avant ,c’est la
distance entre le point de contact de cette roue l’avion au repos et le point de
rencontre de l’axe de la jambe de train avec le sol .L’angle d correspondant
varie entre 10 et 15° .(La roue avant s’entend roue de train principal dans le cas
d’un train classique et roulette dans le cas du tricycle)
- La Voie : Si elle est trop étroite ,risques de basculer autour de l’axe de roulis (dû à
un fort couple moteur) ,cas des Spitfire et Messerschmitt 109 .De plus ,en cas de
fort vent de travers ou de cheval de bois ,risques d’endommager les saumons
,l’angle de 20° ,indiqué sur la figure ci-dessus est une valeur minimale .
- Le Déport : Un déport élevé est favorable aux manœuvres au sol (virages) ,trop
faible ou nul ,le risque de capotage est d’autant plus élevé .Le point de contact
des roues du train doit être en avant du centre de gravité de l’avion ,l’angle f
est l’angle de basculement .
- La distance x : déterminée de façon à éviter les dégâts sur l’hélice dus aux
éventuels cailloux sur la piste et à des inclinaisons inusuelles à l’atterrissage .Sa
valeur minimale est fixée réglementairement en fonction du type d’atterrisseur
(classique ou tricycle) .(Voir chapitre PUISSANCE ET PROPULSION) .
4 - Suspension et freinage
4.1 – Amortisseurs
ils peuvent être constitués de sangles ou de blocs de caoutchouc et peuvent être
oléopneumatiques .Dans ce cas ils sont gonflés avec un gaz neutre sous une pression de 8
bars .La roue avant (train auxiliaire pour un tricycle) est souvent couplée à la commande
de dérive par l’intermédiaire du palonnier .Le compas est destiné à maintenir la roue dans
l’axe tout en permettant le débattement d’amortissement . La figure qui suit décrit le
système de train auxiliaire d’un train tricycle courant .
4.2 - Freinage
Le système de freinage est souvent hydraulique et est implanté sur le train
principal pour tous les types d’atterrisseurs ,et peut aussi exister sur l’atterrisseur
auxiliaire .Le freinage des roues est différencié (indépendant sur chaque roue) de façon à
pouvoir permettre les manœuvres au sol .Les freins ,comme sur les véhicules terrestres
,peuvent être à tambour ou à disques les mérites de l’un ou l’autre n-étant pas clairement
établi .Les figures qui suivent détaillent le circuit de freinage et les deux types de freins
utilisés .
Circuit de freinage
Frein à tambour
Frein à disques
7– Configurations spécifiques
quelques configurations spécifiques d’atterrisseurs peuvent être utilisées .Il y a
d’abord les trains en bogies utilisés sur les avions de transport lourds (type C5 A Galaxy
ou transall C160) ,et ,les trains monotrace ,dont les trains principaux sont situés sous le
fuselage et dans l’axe de celui-ci ,deux balancelles en extrémité d’aile évitent à
l’aéronef de verser sur une demi aile au sol .Les exemples les plus connus sont le
Boeing B52 et le Hawker Harrier .
2 – Principe de l’installation
Le principe de base est simple .Il s’agit de prélever de l’air extérieur ,de le réchauffer ou
le refroidir à une valeur convenable ,ensuite ,de le comprimer pour atteindre la pression
voulue ,et ,enfin de l’humidifier (L’air à haute altitude est pratiquement dépourvu de vapeur
d’eau) pour le distribuer dans l’habitacle .Cet air est soit rejeté complètement à l’extérieur par
une ou des soupapes d’échappement ,soit recyclé en partie .En conséquence ,la ou les partie(s)
pressurisées de l’aéronef sont soumises à des contraintes de surpression intérieure dont il faut
tenir compte au moment de la conception de l’aéronef (l’enveloppe est ‘gonflée’) .La figure
qui suit présente le principe de base d’une installation de pressurisation de cabine .Le débit
net moyen è compter par personne est de l’ordre de 500 g/min pour une vitesse de diffusion
de 15 à 20 cm/s .
Les parties de fuselage comportant une telle installation sont prévues pour admettre une
pression différentielle (unité en psi) donnée par construction .Sa valeur indique le niveau de
surpression par rapport à la pression extérieure que peut supporter l’enveloppe sans risque
d’éclatement .Celle-ci étant fixe ,sa valeur conditionne l’altitude maximale de vol .
Exemple : le Boeing 747 peut supporter une pression différentielle de 8 psi (1 psi=0,069
bar) .Pour maintenir des conditions atmosphériques intérieures correspondant à une altitude-
pression de 2500 m ,soit 8202 fts où règne une pression de 10,82 psi ,la pression minimale
extérieure que peut supporter la cabine de l’aéronef est de 10,82-8=2,82 psi ,correspondant à
une altitude-pression maximale de vol de 38 500 fts (11 735 m) où la température extérieure
est de –62 °C (calcul en atmosphère standard) .
L’air prélevé sur le compresseur ,du fait du travail du à la compression est échauffé
.Après être passé par un régulateur de débit qui rejette l’excédent à l’atmosphère ,il traverse
un premier silencieux avant de passer par un réchauffeur d’air corrigeant la température .A la
sortie du deuxième silencieux ,une valve anti-retour empêche le reflux en cas de
dépressurisation .Un deuxième régulateur de débit ajuste la quantité d’air admise en cabine
.Un ventilateur pousse l’air à travers un refroidisseur et un deuxième réchauffeur puis un
humidificateur corrigeant l’humidité avant d’être distribué en cabine au niveau du plancher
Sur les avions très légers ,et les avions d’aéroclub en général (type DR400) ,il n’y a pas
de pressurisation de cabine .Le circuit de chauffage s’apparente fortement à celui d’une
voiture sans climatisation .En général ,les moteurs à pistons d’avions légers sont à
refroidissement par air ,il n’y a donc pas de radiateur de chauffage utilisant le liquide de
refroidissement .La prise de chauffage est donc constituée d’un manchon entourant la
tuyauterie d’échappement des gaz sous le capot moteur .On peut orienter préférentiellement la
diffusion d’air chaud en direction du pare brise ou vers les passagers via une boite de
dérivation .De simples filtres à air grillagés évitent l’entrée de particules solides dans la
cabine .La ventilation de la cabine est assurée par des prises d’air extérieures munies de
grilles et de registres de réglage .
2 – La sécurité passive
2.1 – L’installation motrice
La protection de cette partie concerne surtout les risques d’incendie .Chaque compartiment
moteur est isolé du reste de la structure par une cloison pare-feu . De manière générale
,commandes de vol ,bâtis moteur ,équipements électriques et autre structures nécessaires au
vol doivent être protégés contre le feu à l’intérieur du compartiment moteur .
3 – La sécurité active
Cette partie comprend les moyens respiratoires pour les vols de haute altitude ,la lutte
contre l’incendie ,l’évacuation de l’appareil ,la survie et le repérage .La plupart des moyens
d’évacuation décrit ici ne peuvent s’appliquer aux aéronefs commerciaux ,on comprendra vite
pourquoi .
Ces deux enregistreurs doivent se mettre en route avant que l’avion ne soit capable de se
déplacer par ses propres moyens et s’arrêter automatiquement dès que l’aéronef ne peut plus
se déplacer par ses propres moyens .Il est possible ,sous certaines conditions réglementées de
voler malgré une panne de l’un de ces équipements .
. Sous l’action d’une force tangentielle élastique de surface de valeur fr.ds .Le
r.ϕ
déplacement unitaire de l’élément est : e= =tgβ = β .La force fr ,qui s’apparente à un
∆L
effort de cisaillement ,s’exprime directement en fonction du déplacement subi par ds ,soit :
fr.ds=G.e.ds ,G étant le module d’élasticité transversale du matériau de la poutre .Comme
dans le cas de la flexion pure ,on peut écrire l’équilibre de l’élément ds ,qui se réduit à une
seule relation : ∑M / G = f r.ds.r + M 0 =0 sur l’axe Ox .En développant ,celle-ci devient :
ϕ
.G.r².ds + M 0 =0 .L élément de surface a pour expression : ds=r.dr.df ,d’où ,on tire :
∆L
ϕ M0
=− .En considérant la totalité de la surface S’ ,la dernière expression
∆L G.r 3.dr.dϕ
ϕ
devient : =− M0 ,l’intégrale : I0 = ∫ r 3.dr.dϕ ,avec 0≤r≤ D et 0≤ϕ ≤2.π ,est le
∆L G. r 3.dr.dϕ
∫ S'
S' 2
moment quadratique polaire de la section S’ .On remarquera que pour r=0 ,la déformation
unitaire est nulle .L’axe Ox est donc l’axe neutre pour ce type de chargement .En
définitive ,on peut écrire : β = M 0 ,pour l’angle de torsion ,la contrainte locale de torsion
G.I0
s’écrira : fr= M 0.r
.La contrainte maxi s’écrit : f max = M 0.D
I0 2.I0
Les valeurs de v s’obtiennent par un calcul simple ,c’est à dire ,une résolution de
triangle rectangle .
Comme en 2.1 ,on peut écrire l’équilibre par rapport au centre de gravité .Soit :
f x.ds.=0 (1), f y.ds+Ty.=0 (2) et f z.ds +Tz =0 (3) ,pour les forces
∑M /G =0 ,d’où f y.z.ds− fz.y.ds=0 (4) sur l'axe x, fx.z.ds−M fy =0 (5) sur l’axe y ,et
fx.y.ds-Mfz=0 (6) sur l’axe z .
Dans le cas de la flexion simple ,on a pu constater que la section ds était soumise à une
contrainte de traction fx due au moment Mfz qui provoque un allongement unitaire
i = ∆L =−y. dα .La relation (5) devient : −E.dα .y.z.ds−M fy =0 ,avec ds=dy.dz ,le produit
dL dL dL
Iyz=y.z.dy.ds sur l’élément de surface est appelé Moment produit .Etendu sur toute la
surface ,le moment produit devient : I yz =∫∫ y.z.dy.dz .
S
Le moment Mfy va également provoquer une rotation dans le plan (x,O,z) d’angle b
dβ
,donc une force fx produisant un déplacement unitaire j = ∆L =−z. et la même relation (5)
dL dL
va déterminer le moment quadratique I yy =∫ z².ds par rapport à l’axe yy .L’ensemble des
S
moments peut être regroupé sous forme d’une matrice d’inertie (I )= −IIyyzy −IIzzyz dans la base
(y,z) .Le théorème de Huyghens pour le moment produit s’écrit : I y1z1=I yz + y.z.S .Le
moment produit d’une section symétrique par rapport aux axes passant par son centre de
gravité est nul .(section rectangulaire ou circulaire par exemple) .
Pour toute section S ,il existe un repère (X,Y) tel que le produit d’inertie de celle-ci dans
ce repère est nul .De même ,les moments quadratiques par rapport à ces axes sont
()
maximum et minimum .Soit J = 1010 ;la matrice unité et IX et IY ,les moments principaux
d’inertie de la section .Ces deux données sont des valeurs propres l ,donc accompagnées
de leurs vecteurs propres associés .La condition s’exprime ainsi : dét (I-l.J)=0 .ou
,encore : I−yyI−zyλ I−zzI−yzλ =0 .Le résultat est une équation du second degré en l qui s’écrit :
λ²−λ.(I y +I z)+I y.I z −I yz2 =0 (7) ,avec dét (I)=Iy.Iz-Iyz² et Trace (I)=Iy+Iz .Cette équation est dite
équation caractéristique .
Gilles BRECHE 2005 5
λi = I yy + I zz ± I yy −I zz + I yz2
2
2 2
On a donc une valeur maximale de moment quadratique (valeur de l pour le signe + de
la racine dans la relation précédente) et une valeur minimale pour le signe négatif de la
racine .
( )()
proviennent de la résolution de I −yyI−yzλ1I−zz I−zyλ1 . xy11 = 00 et I −
( )()
yy −λ2 − I zy x2
. = 0 .Ceux-ci
I yz I zz −λ2 y2 0
sont orthogonaux ,en conséquence ,la résolution d’un seul est suffisante .L’angle
y1
d’inclinaison du repère propre par rapport au repère initial est issu de : tgβ = = x2 .
x1 y2
On peut aussi procéder d’une autre façon pour trouver les directions principales :
Soit un repère (x,O,y) dans lequel le centre de gravité G d’un élément de surface ds est
défini par ses coordonnées x et y .,si on fait tourner ce repère autour de l’origine O d’un
angle a ,la matrice de rotation s’écrit : (R)= cos ( )
α⋅sinα
sinα cosα .Les nouvelles coordonnées de G
,dans le nouveau repère deviennent : u=x.cosa-y.sina et v=x.sina+y.cosa .Le moment
produit de l’élément ds s’écrit :
Iuv=u.v.ds=( x.cosa-y.sina).( x.sina+y.cosa).ds .En développant ,nous obtenons :
Iuv=(x².ds-y².ds).cos a.sin a+.x.y.ds.(cos²a-sin²a) ,sachant que cosα..sinα = sin 2α et
2
x².ds− y².ds
cos²a-sin²a=cos 2a ,d’où Iuv = .sin 2α + x.y.ds.cos2α .
2
Si le nouveau repère est principal d’inertie ,cette dernière quantité doit être nulle ,on
peut donc déterminer l’angle a ,pour lequel cette condition est remplie ,en remarquant que
I xx =∫ x².ds , I yy =∫ y².ds et I xy =∫ x.y.ds ,nous trouvons : tg2α = 2.I xy (8)
S S S
I yy −I xx
La plupart du temps ,les catalogues de profilés ne donnent pas le moment produit de
celui-ci ,ainsi que l’angle des directions principales .Seuls les moments quadratiques par
rapport aux axes passant par le centre de gravité et les moments d’inertie principaux sont
indiqués .En utilisant l’équation caractéristique (7) avec une des deux inerties principales
,on peut extraire la valeur du moment produit ,qu’on injecte dans la relation (8) qui nous
donne le double de l’angle recherché .
a) -Moments quadratiques
- Moments quadratiques des parties droites (tronçons 1,2 et 3) :
Pour les tronçons 1 et 3 ,les moments quadratiques locaux ont pour expression :
b.e.3 e.b3
I x1 = et I y1 = .Leurs sections ont pour valeur : S=b.e .Il nous faut appliquer le
12 12
théorème de Huyghens pour déterminer leurs moments quadratiques par rapport au
système d’axes (x,G,y) .soit Ix13=Ix1+S.d1² et Iy13=Iy1+S.d2² ,avec d1 = h −e et d 2 = L − R .Pour
2 2
e.h1.3 h1.e.3
le tronçon 2 ,on obtient immédiatement : I x2 = et I y2 = .
12 12
- Moments quadratiques des cintrages (tronçons 4 et 5):
Le moment quadratique d’une couronne par rapport à l’un de ses axes est
R 4 −r 4
I x =π. = I y ,R et r étant respectivement les rayons extérieur et intérieurs de la couronne
4
.Dans notre cas ,nous n’avons ,pour les tronçons 4 et 5 ,qu’un quart de couronne .Avec
R 4 −r 4
R1 = R+ e et r1 = R− e ,les moments quadratiques locaux deviennent : I x1 = I y1 =π. 1 1 .La
2 2 16
section de chacun de ces tronçons vaut : S =π. R.e .Là aussi ,il nous faut utiliser le théorème
4
de Huyghens sur les deux axes pour obtenir les moments quadratiques cherchés .Soit
d x = h −(R + e )= h1 par rapport à l’axe x et d y = R ,par rapport à l’axe y .Nous pouvons écrire :
2 2 2
IxR=Ix1+S.dx² et IyR=Iy1+S.R² .
Les moments quadratiques de la section par rapport aux axes xx et yy sont les sommes :
Ixx= 2.(Ix13+IxR)+Ix2 et Iyy=2.(Iy13+IyR)+Iy2 .
b) – Moments produit
Le moment produit du tronçon 2 ,qui est de section symétrique par rapport aux axes xx
et yy ,est nul ,donc Ixy2=0 .
Pour les tronçons 1 et 3 ,on peut écrire :
x1 y1
Ixy =∫ x.dx.∫ y.dy ,la primitive de ce produit
x0 y0
=[x² ] .
x1 y1
y²
d’intégrales s’écrit : I xy13 ,avec :
2 2
x0
y0
- tronçon 1 : x0 = − L , y0 = h −e ,x1=-R et y1 = h ,
2 2 2
h L
- tronçon 3 : x0=R, y0 =− +e , x1 = , y1 = − h
2 2 2
(figure ci-contre)
r1 0
S
R14 −r14
.La première intégrale donne : J1 = .Dans la deuxième intégrale ,on remarquera que
4
π
sin 2ϕ −cos2ϕ −cos2ϕ 2 −cosπ +cos0 1
cosϕ.sinϕ = ,dont la primitive est .D’où , J 2 = = =
2 4 4 0 4 2
R14 −r14
.D’où ,la valeur finale : I x1y1 = J1.J 2 = .on trouve le moment produit par rapport au
8
repère (x,G,y) en utilisant le théorème de Huyghens ,soit Ixy45=Ix1y1+xA.yA.S .
Cette dernière relation montre que le moment produit transféré d’un système d’axes à
un autre ,prend en compte les origines de ces deux systèmes d’axes .
Le moment produit de la section sera la somme des moments produit des sections
élémentaires évalués précédemment ,soit Ixy=Ixy2+Ixy1+Ixy3+Ixy4+Ixy5 .On peut maintenant
utiliser les relations (7) et (8) pour positionner les caractéristiques principales d’inertie Le
but de cet exemple n’est pas de fournir des valeurs numériques ,mais d’indiquer la logique
d’une démarche .
Ainsi ,une section est complètement définie dès lors qu’on connaît ses moments
quadratiques et son moment produit .
- Conclusions
La connaissance de ces quantités ,qui sont directement liées aux concepts de milieux
continus ,est primordiale pour la grande majorité des calculs de dimensionnement de
pièces soumises à la torsion ,à la flexion ou au flambage .Les autres types de sollicitations
(flexion déviée ,sollicitations composées ,etc.) sont également concernées par ces concepts
Les notions qui vont suivre sont également importantes pour la construction métallique et
le bâtiment .
σ = 2.P
( )
3.b. a −d
2
,cette valeur est la
6 – Exemple d’utilisation
Soit à calculer la contrainte maximale admissible sur les 6 pieux d’une fondation
profonde soumise à l’action du vent suivant les axes x et y (Fvx et Fvy) ,ainsi qu’à une charge
normale N ,centrée sur la dalle ,les 6 pieux ont même diamètre D et sont répartis comme
suit :
2– Rappels
2.1 – Principe de l’équilibre
Le système poutre + charges est en équilibre ,ce qui signifie que la somme de toutes les
forces appliquées ,réactions aux appuis comprises est nulle et que la somme des moments
des forces par rapport à l’une des extrémités ,par exemple ,est nulle .
2.2 – Efforts tranchants.
L’exemple traité ici concerne une poutre chargée par des efforts ponctuels .La même
procédure s’applique lorsque la charge appliquée sur la poutre est continue ,de la forme
P(x) .Dans le calcul ,on ne considère que les efforts situés à gauche du point de calcul (ici
les points C et C’) .
∑F.x i i
réaction en B RB = i =1 (en module) .De même ,le Moment par rapport à B des efforts
L
n
n ∑ F.(L− x )
i i
y
γ≈ =tgγ (1) .L’expérience a montré que
dx
cet angle est proportionnel à l’effort
tranchant et inversement proportionnel au
produit G.S ,d’où , γ = T , et en
G.S
transposant dans la relation (1) , y= T .dx
G.S
.Pour un élément de poutre de longueur dx
,l’énergie de déformation élémentaire
s’écrit : dW = 1 .T 2.dx ,et ,pour la
2.G.S
L
Le travail de déformation dû à l’effort barre de longueur L , W0LC = 1 .∫0 T².dx .
2.G.S
T a pour expression : W = 1.T.y .L’angle g
2
étant très faible ,celui-ci peut s’écrire :
3.6 – Conclusions
Dans le cas d’une poutre soumise à l’ensemble de ces sollicitations ,l’énergie de
déformation sera la somme des énergies de déformation dues à chacune des sollicitations
,soit : WT =W0LT +W0LT1 +W0LC +W0L f .La dérivée partielle de l’énergie de déformation par
rapport à chacun des efforts donnera l’équation de la déformée de la poutre due à l’effort
en question .Dans le cas de sollicitations multiples ,la déformée a pour expression :
f(x)= ∂W + ∂W + ∂W + ∂W .
∂F ∂T ∂M T ∂M f
Avec la méthode ,il est facile de travailler suivant chacun des axes du trièdre (x,y,z) en
traitant chacun des axes séparément ,en ce qui concerne les déformées ,particulièrement .
4 – Théorèmes principaux
La résolution des systèmes hyperstatiques consiste ,la plupart du temps ,à évaluer les
actions aux encastrements ,réactions et Moments ,qui sont inconnues ,ainsi que les flèches
.Par principe ,on pose que le point d’application de ces inconnues est fixe (théorème de
Ménabréa) ,et ,en conséquence ,que le déplacement dû à ces réactions est nul .R étant une
quelconque de ces inconnues (force ou moment) ,on peut alors écrire : ∂W =0 .De plus ,on
∂R
peut toujours écrire ,pour chacun des axes du trièdre (x,y,z) que la somme des forces
extérieures et des réactions est nulle ,de même , la somme des moments des efforts
extérieurs et des inconnues ,par rapport à un point quelconque de la structure ,est nulle ,le
système étant par définition en équilibre .Généralement ,le point choisi est un encastrement
.
Exemples de systèmes hyperstatiques : poutre encastrée à ses deux extrémités
,portique dont les montants sont encastrés à leurs bases ,. anneaux fermés ,cadres .
On considère ,en tenant compte de la symétrie ,que les sections aux points C et D sont
soumises chacune à une force f = F ,soit la moitié de la force s’exerçant sur la moitié
2
inférieure du cylindre .De même ,ces deux sections sont sous l’effet d’un moment inconnu
(MC et MD) .Dans une section située à l’angle g ,on peut déterminer le moment courant
2
( )
rapport à F ,on obtient la déformée en B ( γ =π ). : yB = F.R² . π − 2 .Le moment
E.I z 4 π
fléchissant courant devient : M f = F
2
. (
R 2
. cosγ − .
π
)
- Calcul des contraintes : Au point B ,on connaît le moment fléchissant pour γ =π
2
()
et l’effort tranchant T = F .La contrainte de flexion s’écrit : σ f = M f ,avec I z = h.b²
2 Iz
v
v 6
2.E.I z ∫
- Barre AB : MAB(y)=MA-NA.y 0≤ y≤h et WAB =
1 . (M A + N A.y)².dy
( )
- Barre BC M BC (x)=M A + R.x− P.x² − N A.h 0≤ x≤ L WBC = 1 .∫ . M A − P. x² + R.x− N A.h .dx
2 2.E.I z 2
2
- Barre CD: M CD(y)=M A + R.L− P.L² − N A.y h≥ y≥0 WCD = 1 .∫ (M A + R.L− P.L² − N A.y)².dy
2 2.E.I z 2
- Calcul des carrés des intégrales concernant les inconnues:
- Barre AB : MA²+NA².y²-2.NA.MA.y pour x=0 et 0≤ y≤h
- Barre BC : M A2 + M A.(2.R.x− P.x²−2.N A.h )+ N A.h.(P.x²+ N A.h−2.R.x ) , 0≤ x≤ L et y=h
- Barre CD : M A2 +2.N A.M A.y + N A2.y² ,pour x=L et h≥y≥0
- Intégration de la somme :
L3 L3
2.W = M A2.L+ M A. R.L²− P. −2.N A.h.L + N A.h. P. + N A.h.L− R.L² −2.M A.N A.h²
3 3
Pour obtenir les inconnues NA et MA ,il suffit de dériver l’énergie de déformation par
rapport à ces inconnues .On obtient un système de deux équations à deux inconnues à
résoudre en MA et NA .L’effort NA fait travailler ,en plus ,les encastrements au cisaillement.
3 3
∂W =M A.L− N A.h.(L+ h)− P.L =0 et ∂W =−M A.h.(L+ h)+ N A.h².L+ P.h.L =0 ,soit le
∂M A 12 ∂N A 12
système d’équations :
P.L3 − P.L3
M A.L− N A.h.(L+ h)− =0 (1) NA=
12 12.(h²−2.L)
h.(L+h)
M A = P.L² .1−
P.L 3
− M A.(L+ h)+ N A.h.L+ =0 (2)
12 12 h²−2.L
5.2 -Conclusions
La méthode présentée est sûre pour déterminer un système ,par contre ,elle a
l’inconvénient majeur de nécessiter des calculs qui deviennent très vite importants et
fastidieux .Malgré cela ,les cas complexes se traitent de façon quasi mécanique ,et
,moyennant une grande attention dans la manipulation des expressions littérales ,cette
procédure mène à un résultat exact .
Les cas courants exposés dans ce qui suit ont été résolus par cette méthode .
b) - Poutre encastrée-Libre
F(a)=F.a².b.(3.L+b)
12.E.I.L3
d) – Poutre encastrée-encastrée
Valeur de Fb : Valeur de Fb :
Fb=F.(3+k)
Fb=P.L.(k2-4.k+6)
8.k.sin α
8.k.sin α
Réactions à l’encastrement Réactions à l’encastrement
RO=F+Fb.sin α RO=P.L+Fb.sin α
MO=P.L2+Fb. l.sin α
MO=F.x+Fb. l.sin α
2
Moments courants Moments courants :
On appelle transposée de la matrice colonne x: x1 ,la matrice ligne telle que (x)t=(x1 x2)
r
x2
et ,plus généralement ,la transposée d’une matrice carrée ou rectangulaire (A) ,de
dimensions m x n (m lignes et n colonnes) ,de coefficients aij ,est la matrice (A)t de
dimensions n x m (n lignes ,m colonnes) ,et de coefficients bij tels que bij=aji (i=1 à n ,j=1 à
m) .Une matrice carrée symétrique est égale à sa transposée .
1.2 – Energie potentielle de déformation
L’énergie potentielle du système s’écrit : U = 1.∑Fi .xi (2),soit ici : 2.U=F1.x1+F2.x2 .Soit
2 i
r
x: x1 ,le vecteur déplacements de l’ensemble et F: F1 ,le vecteur des forces extérieures
r
x2 F2
qui lui sont appliqué .L’énergie potentielle devient : U = 1.(x) .(F)= 1.(F)t .(λ).(F) car
t
2 2
,suivant le théorème de Maxwell-Betti , lij=lji donc (l)t=(l) car la matrice (l) est
symétrique .L’exposant t indiquant la transposée de la matrice correspondante .Sous forme
de sommation générale ,on obtient : U = 1 .∑λij.Fi .Fj .(3)
2 i, j
extérieure ,soit : x= Fext .Cette expression est à comparer à la relation (1) du premier
k
paragraphe .On en déduit de suite que : kij = 1 ,donc (k)=(l)-1 .(k) est la matrice de
λij
raideur du système étudié et (l) ,la matrice des coefficients d’influence ,celles-ci sont les
inverses l’une de l’autre .
2.1 – Autre expression du potentiel de déformation
En généralisant ,on peut écrire : Fj =∑kij.xi ,et en reprenant l’expression (2) ;le potentiel
i
devient : U = 1 .∑kij.xi .x j (4) ,et sous forme matricielle : U = 1 .(x)t .(k).(x) .En dérivant
2 i, j 2
l’expression (2) par rapport à l’un des efforts Fi ,et en annulant la dérivée ,on retrouve le
déplacement correspondant xi .C’est le théorème de Castigliano .
Xp(i)=x(i)-Ye(i).sin a
Yp(i)=Y(i)+Ye(i). cos a
Xp(i) et Yp(i) étant les coordonnées des points P(i) du profil .Le tableau suivant est
un exemple de répartition de base d’épaisseur d’un profil NACA courant :
Czopt=2.π.(α0+β0)
1
α0 =∫ y.f1(x).dx ,avec f1(x)= 1−2.x β0=∫ y.f2(x).dx avec
1
et f 2(x)= 1
0 2.π.[x.(1− x)]1,5 0 π.(1− x) x.(1− x)
π .β 0 C z op t
C m 0 = 2 . µ 0 − ∫
avec µ0 = y.f3(x).dx et f3(x)= 1−2.x
1
−
2 4 0 x.(1− x)
- Incidence de portance nulle et coefficient de moment/foyer
La méthode utilisée dans ce cas tient compte de l’épaisseur du profil .Soient ,avec ys
,l’ordonnée du point courant de l’extrados et yi ,celle du point courant d’intrados ,en
valeurs algébriques ,en fonction de l‘abscisse x/c de ces points ,on obtient les deux
valeurs :
- L’incidence de portance nulle : α cz =0 =∑ Ai.ys +∑ Aj.yi
- Le Cm par rapport au foyer : Cm foyer =∑ Bi.ys +∑ B j.yi
Les coefficients A et B sont donnés en fonction de x/c dans le tableau qui suit :
x/c A B
0.0 1.450 -0.138
0.0125 1.780 -0.147
0.025 2.110 -0.156
0.05 1.560 -0.104
0.1 2.410 -0.124
0.2 2.940 -0.074
0.3 2.880 -0.009
0.4 3.130 0.045
0.5 3.670 0.101
0.6 4.690 0.170
0.7 6.720 0.273
0.8 11.750 0.477
0.9 21.720 0.786
0.95 99.850 3.026
0.975 -32.525 -0.632
1.0 -164.90 -4.289
Connaissant la répartition le long de la corde de v/V (resp. va/V) pour le profil générique
,d’épaisseur relative connue e0 ,on peut déterminer les valeurs pour un profil d’épaisseur
relative e1 issu du profil générique en utilisant la relation qui suit :
() ()
v =1+ v −1. e1
V e1 V e0 e0
On détermine le coefficient de pression S ,à partir de v/V ,∆va/V et ∆v/V ,ces deux
dernières valeurs étant négatives pour l’intrados ,par la relation :
( )( )( )
S = v ± ∆v ± ∆va
V V V
2
Sachant que les ∆v/V (resp. ∆va/V) s’obtiennent à partir de v/V par :
( )
∆v = Pr (Rappel)
V 4. v
V
4 – Profils de vitesses autour de la section
Dans le cas d’un GTR à un seul corps de compresseur ,la vitesse de rotation qui entre
en jeu est N1 (vitesse de rotation du corps de compresseur) .
La ventilation sèche est un cycle complet de démarrage ,sans ouverture de carburant
,ni allumage qui est mis en œuvre en cas d’échec du démarrage du GTR ,afin d’évacuer par
retour aux réservoirs du carburant qui a été injecté au cours de la procédure de démarrage
avortée .(dispositif anti-incendie). Celle-ci est enclenchée automatiquement en cas d’échec de
démarrage .Dans ce cas ,il suffit d’actionner directement K0 .
L’action sur le contact VS0 situé sur le tableau de commande n’a pour but que de
permettre d’effectuer un cycle de ventilation sèche sans avoir effectué auparavant de cycle de
démarrage .
La procédure dan ce cas ne demande que les actions suivantes :
- IG=1 : Interrupteur général sur ON
- APU=1 : Mise en route des auxiliaires
- VS0=1 : armement ventilation sèche
- K0=1 :Lancement manuel du cycle de ventilation