Crédits

Barbarians of Lemuria est un jeu de Simon Wasbourne, © Beyond Belief Games

Traduction & adaptation : Kobayashi
Relecture & corrections : Rokudenashi Frank, Ebatbuok, Guillaume « Ikaar » Vasseur, John Grümph.
Illustrations et mise en page : John Grümph
Couleurs de la carte et de la couverture : Patrice Larcenet

Remerciements
• Simon Washbourne remercie Michael Hill, Timothy Harper, Keith Vaughn, Mike Richards & Colin Chapman
•Merci
Kobayashi remercie Simon Washbourne et Le Grümph pour le deal de traduction le plus rapide du monde.
également aux membres des forums CasusNo et des Livres de l’ours pour leurs encouragements.
• Playtest de la version originale : Annette Washbourne, Mark George, Alyson George, Nigel Uzzel, Janine Uzzeal,
Gary Collet, Leigh Wakefield, Ian Greenwood, Paul Simonet, Mike Richards, Alison Richards, Phil Ratcliffe,
Robert Watkins, Rob Irwin, Michael Hill et les membres de de l’IWARPUK.
• Playtest de la version française : Toonbye, Tonio, Frank & Frank, Seb, Clément, Marianne, Ian, Ran.

Liens
http : //www.geocities.com/simonwashbourne/Beyond_Belief.html
http : //livresdelours.blogspot.com/
http : //legrumph.org/blogger.html

Inspirations
Simon Washbourne : Cycle de Thongor de Lin Carter, Conan le Barbare, Kull et Bran Mac Morn de Robert E.
Howard, Brak le Barbare de John Jakes, la saga d’Elric de Michael Moorcock, le Cycle des épées de FritzLeiber,
Zothique de Clark Ashton Smith.
Kobayashi  : Solomon Kane de Robert E. Howard, Kane de Karl Edward Wagner, Raum de Carl Sherrell,
la trilogie Tomoe Gozen de Jessica Amanda Salmonson, la Compagnie Noire de Glen Cook, les illustrations de
Frazetta, les supplément pour le jeu de rôle Sorcerer : Dictionary of Mu de Judd Karlman et Sorcerer & Sword de
Ron Edwards, In a Wicked Age de Vincent Baker.

La présente traduction est © Les Livres de l’Ours

 Sommaire
Chapitre un : introduction............................................................................................3
Chapitre deux : le jeu de rôle..........................................................................................7
Chapitre trois : création d’un héros..............................................................................11
Chapitre quatre : carrières héroïques............................................................................15
Chapitre cinq : origines héroïques................................................................................19
Chapitre six : système de jeu........................................................................................29
Chapitre sept : l’équipement du héros...........................................................................39
Chapitre huit : magiciens, prêtres et alchimistes............................................................45
Chapitre neuf : le guide de la Lémurie..........................................................................55
Chapitre dix : les sagas................................................................................................73
Appendice...................................................................................................................84

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 Chapitre un
Introduction
«  C’était une ère de légendes et d’aventures. Un âge d’hommes indomptables et de femmes
magnifiques. Une époque où guerriers, nobles, sorciers et gladiateurs s’affrontaient sur la route
sanglante qui les mènerait peut-être au Trône de Lémurie. »
— L’Edda Pourpre
L’âge des Rois-Sorciers
Il y a un demi-million d’années, l’humanité se hissa
hors des âges sombres de la barbarie pour atteindre
les sommets de la civilisation. Ce fut une époque de
conflits où la sorcellerie et la magie étaient alors des
armes capables de dévaster des continents entiers.
L’ambition de ceux qui se faisaient appeler les Rois-
Sorciers ne connaissait pas de limites. Après avoir
soumis leur propre monde, ils voulurent dominer
l’univers et devenir des dieux.
Ils avaient oublié qu’un homme ne peut devenir un
dieu. Dans leur arrogance et leur ignorance, les Rois-
Sorciers libérèrent le Seigneur Sombre, Ahriman,
persuadés qu’ils pourraient maîtriser son pouvoir.
Au lieu de cela, Ahriman se jeta sur le monde
avec fureur  ! Sa rage fit bouillir les océans, brisa des
montagnes et abattit les grandes cités des Rois-Sorciers.
Ces derniers ne purent s’opposer au dieu sombre dont
les pouvoirs dépassaient de loin les leurs.
Un âge de ténèbres
Vint alors un âge de ténèbres où le monde vacillait
sous les coups répétés du Seigneur Sombre. Du feu
jaillissait de la terre, masquant les cieux d’un voile de
ténèbres. Les forêts se flétrirent et disparurent, dévorées
par la vague de froid qui s’empara alors du monde.
À ces catastrophes s’ajoutèrent de nouvelles
menaces issues des recoins les plus sombres du monde.
Demi-hommes déformés, monstres féroces et nombre
d’autres d’horreurs innommables. Certaines étaient
les créatures d’Ahriman, d’autres les rejetons de la
Nécromancie des Rois-Sorciers. Ce fut une époque
barbare où l’épée d’un guerrier avait force de loi, où
3
 la terreur et la mort étaient des compagnes de tous
les instants. Mais l’humanité survécut et entreprit de
lutter contre le dieu maléfique.
Le premier coup fut porté par Hrangarth l’héroïque,
le meilleur guerrier de toute la Lémurie.
La création de l’Orbelame
Alors qu’Ahriman régnait encore sur le monde et que
l’humanité se battait pour sa survie, les dieux de Lémurie
prirent la décision d’intervenir. L’un d’eux, Ta’lab, fit
s’écraser une comète sur le monde des hommes, comme
un présage des changements à venir. Ormenos, le dieu
des forges, en utilisa le métal afin de forger une épée :
l’Orbelame. Les dieux en firent don à Hrangarth qui
devint le premier Héros de la Lémurie.
L’épée donna à Hrangarth la force d’abattre les
serviteurs d’Ahriman. Rejoint par les guerriers les plus
courageux du continent, il finit par terrasser le Sombre
Seigneur lui-même. Il fonda ensuite la première grande
cité des Hommes, Ygddar, et fit enfin sortir le monde
des ténèbres.
L’âge de l’homme
Ainsi commença l’âge de l’homme. La terre et les
océans étaient apaisés, mais le monde avait changé.
Les cités autrefois resplendissantes des Rois-Sorciers
s’étaient effondrées et avaient disparu. Les compa-
gnons de Hrangarth parcoururent le continent pour
le débarrasser des derniers rejetons d’Ahriman et des
Rois-Sorciers. Les descendants de ces guerriers se
répandirent ainsi sur toute la Lémurie. Ils fondèrent
les cités de Qeb, Ushal, Qar et Qiddesh. La richesse
et la gloire suscitèrent rapidement l’avidité et l’envie et
des royaumes autrefois unis s’affrontèrent sans relâche.
Toutefois, ces luttes n’empêchèrent pas la civilisation
de se développer et de prospérer.
Le retour des
Rois-Sorciers
De leurs refuges, les descendants des Rois-Sorciers
observaient l’avènement de l’homme et ils furent jaloux
de ce qu’il avait accompli pendant qu’ils se cachaient
dans les ténèbres. Leur corps était devenu semblable à
ceux des reptiles, pâle, imberbe et squelettique, et leur
esprit tout aussi corrompu et cruel. Ils avaient conservé
le savoir de leurs ancêtres et avaient continué à le déve-
lopper. Ils sortirent finalement de leurs retraites pour
reconquérir ce qu’ils pensaient leur revenir de droit.
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Kylarth était le Porteur de l’Orbelame quand les Rois-
Sorciers lancèrent leur assaut sur Qiddesh, Qar et Ygddar.
D’abord, Kylarth et son armée écrasèrent les sorciers
corrompus et leurs esclaves, mais ces derniers étaient
rusés et leur magie préleva un lourd tribut. Et, à chaque
fois, ils revinrent avec des bêtes plus puissantes et en plus
grand nombre jusqu’à chasser les défenseurs de ces cités.
Les évènements prirent un tournant tragique pour le
peuple des hommes quand Ba’al piégea le seigneur Kylarth
dans les marais de Festrel. De cet épisode, on sait juste que
l’Orbelame fut perdue et que son porteur devint fou. Au
cours du siècle suivant, les Rois-Sorciers reconquirent leurs
terres, repoussant l’humanité jusqu’à l’océan où elle dut se
cloîtrer dans les murs des cités d’Ygddar, Ushal et Qeb.
Une à une, ces cités tombèrent sous la coupe des
Rois-Sorciers et de leurs Dieux Sombres, dévastant
les terres alentour et laissant une plaine désolée là où
arbres et moissons poussaient jadis en abondance.
La chute des
Rois-Sorciers
Thangard, seigneur d’Ushal, la dernière cité des
hommes, en appela aux dieux afin de sauver son peuple.
Une nuit, Hurm, le roi des dieux, lui apparut au-dessus
des tours d’Ushal et lui dévoila l’emplacement de l’Or-
belame. Thangard s’en fut pour les marais de Festrel
où il dut affronter un monstre terrifiant, le crocodile
géant appelé Zathog, avant de pouvoir, enfin, retrouver
l’épée forgée par les dieux.
La bataille finale eut lieu au Gouffre de l’Hydre où les
Rois-Sorciers furent battus et mis en pièces par le pouvoir
de l’Orbelame. Le prix à payer fut la vie du seigneur
Thangard et l’Orbelame fut brisée. Un petit nombre de
Rois-Sorciers échappa à la destruction et se dissimule
depuis lors dans les ténèbres, attendant le moment où ils
pourront de nouveau imposer leur règne sur le monde.
Le nouvel âge de l’homme
Le monde avait été dévasté et les cités d’Ygddar,
Ushal, Qeb, Qar et Qiddesh n’existaient plus.
Les survivants de ces royaumes quittèrent les plaines
de Klaar et fondèrent de nouvelles cités dans les
jungles étouffantes de l’ouest. Oomis fut la première.
Puis vinrent Urceb, Starla, Parsool, Lysor, Tyrus, M’lor,
Halakh, Malakut, Zalut et enfin Shamballah.
C’était un âge d’hommes indomptables et de femmes
magnifiques. Une époque où guerriers, nobles, sorciers
et gladiateurs s’affrontaient sur la route sanglante qui les
mènerait peut-être au Trône de Lémurie. C’était une ère
de légendes et d’aventures, à vous d’écrire la vôtre...
Sword & Sorcery
Barbarians of Lemuria est un jeu de rôle héroïque
fondé sur le genre de la sword & sorcery. La Lémurie
est un monde post-apocalyptique situé un demi-mil-
lion d’années dans un futur revenu à un niveau de
civilisation quasi préhistorique. C’est une terre faite de
jungles étouffantes et d’étendues sauvages, de maré-
cages putrides et de déserts arides, encore parcourue
par des créatures monstrueuses capables d’avaler un
homme d’une seule bouchée. Les océans sont le refuge
de serpents marins de la taille d’une île, capables de
couler des galions en un clin d’œil.
C’est un monde dur et cruel où de vastes cités
abritent les croyances, les espoirs et le commerce des
hommes. Des villes où des sorciers marchandent avec
les négociants de terres éloignées, pendant que des
mercenaires se font bénir dans les temples avant de
partir au combat.
Les régions sauvages abritent les tombes et les
ruines des cités, des temples, des palais d’un âge révolu.
Les trésors qu’ils dissimulent reposent dans leurs salles
silencieuses depuis des siècles.
C’est un lieu propice aux légendes et aux sagas
épiques. Les aventures et les hauts-faits de Hrangarth
le Porteur de l’Orbelame et de ses descendants sont à
l’origine de la plupart d’entre elles. Mais la Lémurie
est un vaste continent qui attend que soient contées
de nouvelles histoires et que se créent de nouvelles
légendes...
Le genre de la sword & sorcery a ses spécificités  ;
les personnages sont bien plus stéréotypés que dans
d’autres types de fantasy. Les héros sont des barbares
vigoureux venus des terres gelées du nord, des gladia-
teurs qui se battent pour l’adoration des foules ou des
pirates obnubilés par le butin à venir. Les femmes sont
des beautés voluptueuses et courtement vêtues atten-
dant d’être sauvées des griffes de prêtres maléfiques
ou de sveltes aventurières aussi combatives que leurs
homologues masculins et prêtes à briser le crâne de tout
barbare qui se montrerait un peu trop entreprenant.
Les méchants sont invariablement des nécromants, des
sorciers, des prêtres ou des druides tous plus malfaisants
les uns que les autres. Il peut aussi s’agir de nobles retors
ou d’assassins rusés mais derrière eux on trouve souvent
un sorcier aux desseins encore plus noirs.
Les protagonistes des histoires de sword & sorcery
ne cherchent pas à sauver le monde des ténèbres ; ils
cherchent avant tout à survivre. Mais ils ne sont pas
pour autant sans cœur : ils aident ceux qui sont plus
faibles qu’eux et se font un plaisir de botter les fesses
de ceux qui abusent de leur pouvoir. Ils ne sont jamais
intrinsèquement mauvais ; ce rôle est dévolu aux véri-
tables « méchants » de l’histoire.
Les Héros sont toujours en quête d’aventures, tant
qu’elles apportent fortune et gloire. Une fois riches
toutefois, ils dépensent tout en putains et en alcool.
Quoi qu’il en soit, ils ne s’apitoient pas longtemps sur
leur fortune perdue. Tant qu’ils ont une bonne épée
entre les mains, un repas dans l’estomac et quelques
pièces dans leurs bourses, ils sont satisfaits et prêts
pour de nouvelles aventures.
Un héros choisit toujours une activité liée à sa
carrière quand il se doit de gagner un peu d’argent.
Quand cela n’est pas possible, il n’hésite alors pas à se
tourner vers l’illégalité. Mais dans tous les cas, il se
sent obligé d’aller voir ailleurs très rapidement. Les
héros de Barbarians of Lemuria ne trouvent leur place
que dans la fureur des combats et le danger sans autre
ambition que de vivre pleinement chaque jour de leur
existence.

« La Sword & Sorcery parle d’hommes qui sont libres de toutes contraintes.
Leur stature et leurs talents les ont libérés de la tyrannie des autres hommes ;
leur naissance et leur éducation les ont libérés des lois morales de la société ; et
l’absence de Pouvoir supérieur les libère du concept de destin. Ainsi, les héros
de la Sword & Sorcery deviennent les premiers représentants du libre arbitre
et, au travers de leurs histoires, les lecteurs peuvent imaginer les opportunités
et les succès d’hommes entièrement libres de tracer leur propre route. 
— Joseph A. McCullough V, in The Demarcation of Sword and Sorcery
»

5
6
 Chapitre deux
Le jeu de rôle
«  Les prêtres avaient prédit que huit fières cités seraient réunies sous les bannières sable et or
de Satarla par un rude barbare des terres glacées de Valgard : Krongar le Puissant . Mais à cette
époque Krongar n’était qu’un adolescent aux cheveux roux, grelottant dans les montagnes d’Axos,
pris dans une tempête de neige. Il ne savait pas encore que la caverne dans laquelle il allait tenter
de s’abriter était le repaire d’un monstre redoutable. Son destin aurait pu se briser ici, avant
même de se réaliser. Telle est l’inconstance des Dieux.
— La Saga de Krongar
 »

Présentation Les joueurs

Le jeu de rôle a une définition propre à chacun
de ses pratiquants. Pour certains, ce n’est rien de plus
qu’un jeu tactique dont le décor est un donjon atten-
dant d’être pillé, alors que d’autres y voient un exercice
d’improvisation et de comédie. Barbarians of Lemuria
se situe quelque part entre ces deux tendances, avec
une légère inclination à la seconde.
Dans Barbarians of Lemuria, les joueurs vont créer
des personnages (également appelés Héros dans
ces règles) qui, comme leurs équivalents littéraires
de la Sword & Sorcery, voyageront de par le monde,
dépouilleront d’anciennes cryptes, combattront des
monstres et trouveront de grands trésors qu’ils dilapi-
deront rapidement.
Le personnage est l’alter-ego du joueur dans le jeu.
Ce dernier peut incarner un barbare vigoureux ou un
voleur adroit. Il peut être un noble sans le sou ou un
pirate fanfaron. Le choix se fera lors de la création de
personnage.

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 Les joueurs créeront des personnages qui, pour une
raison ou une autre, feront équipe pour faire fortune.
Chaque joueur décidera de ses actions pendant l’aven-
ture et lancera les dés afin de déterminer l’issue des
évènements s’il existe un doute sur ses chances de
succès.
Le maître de jeu
L’un des joueurs ne crée pas un personnage, mais tout
le reste ! Il s’agit du maître du jeu (MJ). Heureusement
pour lui, ce livre fournit un nombre important d’infor-
mations sur le continent Lémurien ainsi que quelques
aventures. C’est au MJ que revient le rôle de présenter
le monde aux autres joueurs et de décrire les évène-
ments auxquels ils sont confrontés. Il doit également
jouer le rôle des autres personnages que les Héros
rencontrent au cours de leurs aventures  : les person-
nages non joueurs ou PNJs.
Comme cela a été indiqué plus tôt, ces règles sont un
outil destiné à créer une histoire plutôt qu’à gérer un
wargame, avec la débauche de détails que cela induit. Il
n’y a donc pas de règles couvrant tous les cas de figure
possibles. Si un joueur tente une action pour laquelle il
semble ne pas y avoir de règle, c’est au MJ de trancher.
Bien souvent il n’aura pas envie d’interrompre l’action
en cours juste pour consulter une règle : c’est tout à fait
normal. Ce jeu se concentre sur les actions héroïques
des personnages, pas sur l’intendance. Il est possible de
8
faire une partie de Barbarians of Lemuria sans jamais
lancer les dés ou presque.
Résumé du système de jeu
Une partie de Barbarians of Lemuria doit avoir un
rythme soutenu, être pleine d’actions, de sorcellerie et
de combats – on nage en plein pulp  ! D’où le choix
de règles simples qui évitent de ralentir le jeu avec un
niveau de détails inutile.
Une partie du système repose sur le concept de
carrière. Un Héros peut avoir de nombreuses carrières
au cours de sa vie. Il peut avoir commencé sa vie comme
un jeune barbare des terres du nord puis s’être adonné
au vol dans la ville de Malakut avant de devenir capi-
taine mercenaire puis prendre le commandement d’un
navire-pirate dans le port des Seigneurs des mers.
À sa création chaque joueur doit choisir quatre
carrières pour son personnage. Elles sont notées de
0 (novice) à 5 (grand maître), ce dernier niveau étant
réservé aux Héros ayant déjà quelques aventures sous
le coude. Elles indiquent quelles sont les connaissances
et les aptitudes du Héros.
Il n’y a pas de système de compétences dans
Barbarians of Lemuria, il n’y a que les carrières.
Celles-ci donnent une vue d’ensemble des capacités
du personnage. S’il s’agit d’un voleur, il sera capable
de se déplacer discrètement, de s’introduire dans un
bâtiment gardé ou de crocheter la serrure d’un coffre.
Dans le cas d’un pirate, il pourra manœuvrer un navire,
grimper sur les cordages avec aisance et connaître deux
ou trois choses sur la navigation. Parfois, les Héros sont
même reconnus par rapport à leur activité principale :
Krongar le Barbare, Jesharek l’Alchimiste…
En plus des carrières, on trouve les quatre attri-
buts qui sont les aptitudes innées du personnage. Ces
attributs (Vigueur, Agilité, Esprit et Aura) peuvent
également suffire à définir le Héros : Jandar le Leste
ou Krongar le Puissant…
Le jeu étant consacré à des Héros, il propose égale-
ment quatre aptitudes de combat. Elles déterminent la
capacité du personnage à utiliser ses poings, une épée
ou un arc et à éviter les attaques. Là aussi, une valeur
importante peut donner lieu à une épithète : Ballik le
Bagarreur ou Vangrith l’Archer Rouge…
Le lieu d’origine du personnage aide également à
définir votre personnage. Certains héros tirent leur
surnom de leur contrée de naissance  : Krongar de
Valgar ou Sharangara d’Oomis…
Les attributs, les aptitudes de combat, les carrières
et l’origine du personnage permettent d’en dresser
un portrait proche des canons de la Sword & Sorcery,
genre où l’habit fait souvent le moine.
Si un joueur peut tenter de convaincre le MJ qu’une
carrière peut l’aider pour une action précise, le MJ
demeure l’arbitre final. Par exemple, un Héros avec
un rang de 1 dans sa carrière d’assassin connaît certai-
nement deux ou trois choses sur les poisons  : le MJ
pourrait donc l’autoriser à ajouter son rang dans cette
carrière à un test d’Esprit pour tenter de détecter du
poison dans une boisson. En revanche, être un assassin
n’aidera pas le héros à traquer un deodarg dans les
jungles de Qush. La carrière de chasseur serait plus
appropriée.

La mécanique
Lorsque vous tentez une action dont l’issue est incertaine, procédez ainsi :
•Lancez 2d6
•Ajoutez l’attribut pertinent
•Ajoutez le rang de l’aptitude de combat adéquate (en cas d’affrontement)
•Ajoutez le rang de la carrière adéquate (s’il ne s’agit pas d’un combat)
•Ajoutez ou retranchez des modificateurs s’il y a lieu.
• Si le résultat est égal ou supérieur à 9, le personnage réussit ; dans le cas
contraire, il échoue.
•Un 12 naturel (i.e. double-six) est toujours un succès.
•Un 2 naturel (i.e. double-un) est toujours un échec.

9
10
 Chapitre trois
Création d’un Héros
«  Dans cet âge de guerre et de sorcellerie, assassins et guerriers s’affrontaient en quête de gloire
et de fortune. Mais pour chaque homme qui parvenait à accomplir ses rêves, des milliers d’autres
perdaient tout et finissaient brisés, ruinés ou morts. »
— Les annales de Parsool
Présentation
Chaque joueur de Barbarians of Lemuria (à l’excep-
tion du MJ) doit créer un Héros – la création de PNJs
par le MJ étant abordé dans un autre chapitre.
Pour commencer, imaginez quel type de personnage
vous avez envie d’incarner. Vous pouvez vous inspirer
d’un de vos personnages de fiction favoris ou avoir
d’ores et déjà un concept original en tête. Vous pouvez
également fonder votre choix sur les carrières qui vous
intéressent et construire votre personnage à partir de là.
Une fois le concept du personnage trouvé, déter-
minez ses attributs. Ceux-ci définissent les caracté-
ristiques physiques et mentales du personnage  : ses
forces, ses faiblesses et son apparence. Bien entendu, il
convient de déterminer ces scores de manière à refléter
votre concept de départ.
Attributs
Chaque personnage du jeu est défini par quatre attri-
buts. Il s’agit de caractéristiques physiques et mentales dont
le niveau est un bon indicateur de l’apparence du person-
nage. Un personnage avec quelques points en vigueur sera
certainement bien bâti, avec une musculature développée.
Afin d’en déterminer le niveau, répartissez à votre
guise quatre points entre les quatre attributs. Vous ne
pouvez pas mettre plus de trois points dans un seul
attribut. Un niveau de 0 représente un score moyen –
le score d’un simple humain vaquant à des occupations
familières. Par la suite, les attributs peuvent avoir un
niveau supérieur à 3 et sont alors la marque d’individus
exceptionnels. Vous avez également la possibilité de
réduire un seul de vos attributs au niveau -1 pour béné-
ficier d’un point supplémentaire à placer ailleurs.
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 Les attributs sont :

La Vigueur
Cet attribut représente la puissance physique du
personnage et sa résistance. Très pratique pour les
Héros qui préfèrent défoncer les portes au lieu de les
ouvrir et briser les coffres au lieu de les crocheter. Les
soldats, les barbares et les gladiateurs ont souvent un
score élevé en vigueur.
Utilisez la Vigueur quand le personnage doit
soulever, pousser, plier ou briser quelque chose. Cet
attribut peut également être utilisé pour d’autres acti-
vités physiques comme la nage, le saut, l’escalade ou
le bras de fer. Dans certains cas, le MJ préférera l’uti-
lisation de l’Agilité, mais si votre personnage est fort,
il devrait pouvoir utiliser sa Vigueur dès que sa condi-
tion physique est en jeu. La Vigueur détermine égale-
ment le montant de ses points de vie et les dégâts qu’il
inflige en combat. Enfin, la Vigueur est aussi utilisée
quand le personnage doit résister aux effets d’un venin
ou d’un poison.

L’agilité
Cet attribut regroupe la vitesse, la dextérité et la coordi-
nation du personnage. Il est privilégié par les personnages
plus subtils. La majorité des voleurs, acrobates, pirates et
archers ont une Agilité supérieure à la moyenne.
Utilisez l’Agilité quand le personnage entreprend
une action qui nécessite de la vitesse ou de la coordi-
nation comme faire une acrobatie, sauter d’un chande-
lier, crocheter une serrure ou dérober une bourse à la
ceinture d’un marchand.
Parfois, le MJ décidera que la Vigueur est plus
indiquée pour certaines actions, mais, si votre person-
nage est leste, vous devriez utiliser l’Agilité dès que sa
souplesse et sa promptitude sont en jeu. En combat,
l’Agilité est utilisée pour déterminer votre initiative et
est ajoutée à vos aptitudes de combat quand vous tirez
à l’arc ou brandissez une épée. Enfin, elle est utilisée
pour échapper aux pièges et toute autre situation où les
réflexes du personnage sont primordiaux.
un voleur s’approcher de lui. L’Esprit est particuliè-
rement important pour jeter des sorts et à l’inverse ne
pas succomber aux illusions et aux enchantements.
L’aura
Cet attribut représente l’apparence, le charme,
l’aplomb et le magnétisme du Héros. Marchands,
ménestrels, nobles, danseurs et putains auront souvent
un score élevé en Aura.
Utilisez l’Aura dans les situations où le personnage
tente de convaincre quelqu’un de faire quelque chose
pour lui. C’est l’attribut idéal pour séduire, marchander
ou influencer les autres. L’Aura peut-être utilisée pour
modifier l’opinion des individus, mais également celle
des foules, voire de cités entières !

L’esprit Aptitudes de combat

L’intellect, la volonté, l’astuce et l’érudition sont
autant de facettes de cet attribut. Ce n’est pas le premier
choix des barbares, mais les magiciens, les alchimistes,
les prêtres et les scribes en ont l’usage.
Utilisez l’Esprit quand le personnage tente de se
souvenir d’un événement ou d’une information. Cet
attribut est également utilisé pour gérer la vigilance
et la perception du Héros, son aptitude à repérer des
choses lointaines ou dissimulées, ou encore entendre
Une fois les attributs déterminés, il est temps de
passer aux aptitudes de combat. Vous avez de nouveau
quatre points à répartir entre les quatre aptitudes,
aucune ne peut recevoir plus de 3 points. Comme pour
les attributs, vous pouvez réduire une de vos aptitudes
(et une seule) au niveau -1 pour bénéficier d’un point
supplémentaire.

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 Les aptitudes de combat sont :
La bagarre
L’art de frapper les gens avec ses poings, ses pieds,
de les jeter au sol et de les étrangler. Cette aptitude
inclut également l’usage des armes improvisées  :
chaises, bouteilles, tables, etc.. Si cette aptitude est
généralement utilisée avec l’Agilité, le MJ peut toute-
fois autoriser le recours à la Vigueur. Les bagarres de
taverne sont communes en Lémurie et les personnages
héroïques ont souvent un minimum de compétence
dans ce domaine. Cela étant dit, une rixe peut rapi-
dement dégénérer et l’aptitude de combat suivante
devient alors très utile.
La mêlée
Le maniement des épées, couteaux, massues, haches
et tutti quanti, est couvert par cette aptitude. Un Héros
digne de ce nom possède généralement un niveau
correct en mêlée. Utilisée normalement pour l’attaque,
elle peut également servir pour la parade. Si votre
adversaire est trop éloigné, il faudra alors se rabattre
sur l’aptitude suivante.
Le tir
Arcs, arbalètes, frondes et armes de jets n’ont plus de
secrets pour vous. Certains Héros trouvent qu’abattre
son ennemi à distance manque de panache, mais face
aux bêtes sauvages qui hantent les jungles et les déserts
de Lémurie, ils finissent par changer d’avis. Le tir est
utilisé avec l’Agilité. Enfin, en dernier recours il vous
reste l’option suivante.
La défense
Autrement dit votre capacité à éviter les attaques
adverses, que ce soit en esquivant ou en vous jetant
au sol. Si certains considèrent que l’attaque est la
meilleure des défenses, d’autres préfèrent se montrer
plus prudents en privilégiant cette aptitude, mêmes si
les légendes ont tendance à moins parler d’eux.
Traits
Selon son origine, un personnage aura accès à
certains traits. Ils sont divisés en avantages et en
défauts. Reportez-vous au chapitre 5 de cet ouvrage.
Vitalité
La vitalité représente la somme de dégâts et de
blessures qu’un Héros peut encaisser avant de mordre
la poussière. Sa valeur est de 10 plus la Vigueur du
personnage. En combat, les dégâts sont soustraits de
la vitalité du héros.
• Si la vitalité du Héros tombe à 0, il sombre dans
l’inconscience.
• Si la vitalité est négative, le Héros est mourant.
Il perd un point de vitalité à chaque round jusqu’à
ce qu’il meure (voir ci-dessous), reçoive des soins ou
bénéficie d’un coup de pouce du destin (en utilisant
des points d’héroïsme).
• Si la vitalité est inférieure à –5, le personnage
meurt. Seul un miracle peut encore le sauver (i.e. l’uti-
lisation de points d’héroïsme).
• La piétaille ennemie ne possède que 3 points
de vitalité. Ces PNJs sont tués, mis hors de combat
ou fuient (au choix du joueur) quand ils tombent à 0
point de vitalité ou moins. À -5, ils sont non seulement
morts mais vous avez certainement repeint les murs
avec leurs entrailles.
• Les PNJ importants sont créés par le MJ de la
même manière que les Héros et ils auront générale-
ment 10 points de vitalité, plus ou moins selon leur
niveau de vigueur.
Récupération de la vitalité
Tant que le niveau de vitalité du personnage est
supérieur ou égal à 0 et qu’il a la possibilité de se
reposer pendant un petit quart d’heure, il récupère
immédiatement la moitié des points de vitalité qu’il
vient de perdre.
Ensuite, le personnage récupère un point de vitalité
par jour tant qu’il ne se fatigue pas trop. Les carrières
qui permettent de soigner (guérisseur ou alchimiste si
ce dernier a accès à des potions ou des plantes médi-
cinales) restaurent immédiatement un point de vitalité
par rang dans la carrière en question.
Ils peuvent ensuite doubler la récupération naturelle
d’un personnage en réussissant un jet de carrière.
Exemple : Krongar, dont le score de vitalité
est de 13 a encaissé 6 points de dégâts au cours
d’un combat. Son score de vitalité actuel est
donc de 7. Il se repose un moment et avale quel-
ques lampées de sa gourde de vin. Il récupère
alors 3 points de vitalité (la moitié de ce qu’il
a perdu). Un de ses compagnons, Sharangara
d’Oomis est un guérisseur de rang 1 : dès qu’il
s’occupe de Krongar, celui-ci récupère 1 point
de vitalité supplémentaire.
13
 Le reste de la journée se déroule sans
encombre : Krongar récupère encore 1 point de
Vitalité et Sharangara fait un jet de carrière
afin de doubler cette récupération. Le joueur
obtient un résultat de 8 aux dés, auquel il
ajoute son rang de guérisseur (1) et son niveau
en esprit (1) pour un total de 10  : c’est une
réussite  ! Krongar a retrouvé son niveau de
vitalité maximum.
Secourir un mourant
Un personnage dont le score en vitalité est négatif
est mourant. Il perd un point supplémentaire par round
jusqu’à ce qu’il atteigne -6 et meurt de ses blessures.
L’hémorragie peut être stoppée si un autre person-
nage réussit un jet d’esprit de difficulté moyenne (0).
La difficulté est augmentée d’un point par point de
vitalité négatif.
En cas de réussite le personnage est toujours incons-
cient, mais récupère un point de vitalité par jour.
14
Exemple : Sharangara est attaquée en pleine
jungle par une bête féroce qui lui inflige 12
points de dégâts. Elle s’effondre, avec un score
en vitalité à -2. Le temps que Krongar plonge
son épée dans le cœur de la bête, la vitalité
de Sharangar chute à -3. Argol se précipite
alors au secours de sa compagne et son joueur
persuade le MJ que son personnage, en tant
qu’alchimiste, possède quelques poudres qui
pourraient se révéler utiles. Il fait donc un
jet de carrière ardu (-3, en raison du score en
vitalité de -3 de sa patiente) et y ajoute son
rang d’alchimiste (1) et d’esprit (1). Il obtient
un résultat final de 10 et parvient à sauver
Sharangara. Elle doit maintenant se reposer
mais, avec des soins réguliers, elle devrait être
de nouveau sur pied au bout de deux jours.
 Chapitre quatre
Carrières héroïques
«  Chaque homme trace sa route à sa manière. Certains utilisent leur épée, d’autres le poison,
certains encore le pouvoir des mots, qu’il s’agisse de la parole des chefs ou des écrits des sorciers.
Certains reçoivent leur fortune en héritage alors que d’autres doivent se battre farouchement
pour chaque pièce qu’ils gagnent. Le chemin qui mène à la richesse est propre à chacun, mais pour
d’aucuns, la gloire sera toujours la destinée des autres plutôt que la leur. 
— L’Edda Pourpre
»

des points d’expérience (voir le Chapitre 6).

Présentation générale Les personnages emblématiques de la Sword &

Les carrières sont un élément-clef de Barbarians
of Lemuria. Elles représentent l’éducation et l’expé-
rience du Héros et servent ainsi à déterminer ce qu’il
connaît : ses compétences, son savoir, son expertise et
son influence.
Vous devez choisir quatre carrières pour votre Héros.
Le rang minimum d’une carrière est de 0 et, à la créa-
tion, aucune ne peut avoir un rang supérieur à 3.
Vous disposez de quatre points à répartir parmi
vos carrières comme vous le souhaitez. Vous pourrez
accéder à de nouvelles carrières par la suite en dépensant
Sorcery ont souvent suivi plusieurs voies au cours de
leurs vies d’aventure : Conan et Thongor ont commencé
comme barbares puis, par la suite, sont devenus des
voleurs, des pirates, des gladiateurs, des soldats et, au
bout du compte, des nobles.
Leurs compagnons eux aussi ont souvent plusieurs
facettes. Jesharek, le compagnon de Krongar est un
magicien, un alchimiste, un scribe et un guérisseur (et
certainement d’autres choses encore).

15

Choisir vos carrières
Le choix de ses carrières vous donnera une idée
assez précise de votre personnage. Un rang élevé dans
l’une d’elles indiquera que le héros y a consacré une
période prolongée. Un rang de 0 peut signifier un bref
passage ou une affinité.
Les carrières accordent au Héros les savoirs qui leur
sont liés : la connaissance de ses meilleurs représentants
et des guildes, les compétences et talents que possè-
dent les membres de cette profession et bien entendu
la possibilité d’obtenir un emploi dans la carrière en
question.
Notez bien que la liste de compétences et de talents
indiqués dans la description de chaque carrière n’est
pas exhaustive. Ce jeu ne propose pas de compétences
à proprement parler. Il s’agit uniquement d’indications
sur ce qu’une carrière vous permet de faire ou de savoir.
Certaines carrières ont des domaines communs, c’est au
MJ de déterminer s’il autorise le joueur à additionner
les rangs de ces deux carrières ou à garder la plus
élevée. Si vous pensez que l’une de vos carrières peut
vous être utile dans un domaine précis, expliquez-le
au MJ qui pourra vous accorder alors son utilisation si
vous parvenez à le convaincre.
16
Alchimiste/Artificier
Scientifiques et inventeurs, ces personnages se
doivent d’être lettrés. Les alchimistes sont souvent pris
pour des sorciers par ceux qui ne comprennent pas leur
science. Leurs compétences regroupent la fabrication
de potions ou de parfums, l’herboristerie, la concep-
tion de poisons ou de remèdes, etc.. C’est un choix de
carrière peu courant pour des héros vu la patience que
ce métier exige. L’Esprit est l’attribut le plus important
pour un alchimiste. Pour chaque rang au-dessus de 2
dans cette carrière, le personnage doit sélectionner un
défaut (voir le Chapitre 5).
Assassin/Exécuteur
À l’aise en milieu urbain, doués dans l’art de la
persuasion, l’utilisation des poisons et le crochetage,
ces tueurs discrets sont des adeptes de l’embuscade, du
meurtre et du recueil d’information. Ils ont générale-
ment de très bons réflexes, mais tous les attributs sont
importants pour un assassin.
Barbare/Primitif
Ces personnages viennent des terres glacées du nord,
des déserts brûlants ou d’autres étendues sauvages
du continent. Ils sont connus pour leur capacité à la
survie, leur rage combative, l’équitation, l’intimidation,
leur instinct, etc.. Les barbares sont généralement
réputés pour leur Vigueur bien qu’une Agilité correcte
soit aussi utile.
Chasseur/Pisteur
Des hommes rudes, compétents dans l’art de la
survie, de la chasse, du pistage ou de la discrétion.
L’Agilité est importante pour un chasseur, ainsi que la
Vigueur et l’Esprit à un niveau moindre.
Danseur/Acrobate
Les danseuses exotiques sont toujours jeunes,
nubiles, gracieuses et dynamiques. Parmi leurs compé-
tences, on trouve donc l’acrobatie, la séduction ou
la capacité de se défaire de n’importe quel lien. Les
danseuses comptent principalement sur leur Aura et
leur Agilité.
Esclave/Serf
L’esclavage est rarement un choix de carrière volon-
taire. Il apporte néanmoins quelques compétences
utiles et permet d’étoffer l’historique d’un personnage.
Un esclave sait se montrer discret et humble, il sait
écouter aux portes et fouiner. Selon son meilleur
attribut, un esclave pourra être employé pour des
travaux de force ou de plaisir ou encore comme garçon
de courses. Un esclave astucieux sera en revanche rapi-
dement vu comme un fauteur de troubles.

Fermier/Paysan
Vivant à quelques jours de voyage des villes afin d’y
vendre leur production, les paysans ont une connais-
sance pratique des plantes et des animaux. Ils savent
également cuisiner, faire du pain, brasser de la bière et
vendre leurs produits. Les fermiers ne favorisent pas
plus un attribut qu’un autre.

Forgeron/Métallurgiste
Ces personnages peuvent fabriquer, réparer et
évaluer armes et armures. Ils connaissent l’art de la
métallurgie et ont également quelques compétences
dans l’art du marchandage. Les forgerons sont géné-
ralement musclés.

Gladiateur/Champion
L’existence des combattants de l’arène leur a donné
la connaissance des tactiques de combat, des armes,
exotiques ou non, et des techniques d’entraînement. Ils
sont particulièrement doués pour se battre avec style
afin de satisfaire leur public et peuvent donc recevoir
des bonus pour des mouvements particulièrement
impressionnants à condition de ne pas en abuser et
sous réserve de l’acceptation du MJ. Les gladiateurs
sont généralement forts et agiles, mais les plus popu-
laires ne manquent pas de charisme.
Marchand/Négociant
Il ne s’agit pas de boutiquiers, mais de voyageurs à la
recherche de nouveaux biens à vendre. Cela leur donne
une grande variété de talents comme la négociation,
l’estimation, la persuasion, la connaissance de villes et
d’endroits éloignés ainsi que l’appartenance éventuelle
à une guilde. Un marchand se doit d’être astucieux et
charismatique.
Marin/Matelot
Les marins sont les aventuriers des mers : naviga-
tion, pilotage d’un bateau, connaissance des ports, des
côtes et des îles font parties de leur savoir-faire. Ils
doivent être forts et agiles.
Médecin/Guérisseur
Les médecins maîtrisent des domaines aussi variés
que la réduction de fractures, l’utilisation de potions et de
médicaments, la chirurgie et l’art de l’accouchement. La
connaissance des plantes, des premiers soins et des mala-
dies fait également partie de leurs attributions. L’Esprit
est l’attribut le plus important pour un médecin.
Mendiant/Vagabond
Les personnages qui ont vécu des moments difficiles
peuvent finir esclaves, devenir des voleurs ou mendier
quelques pièces pour payer leur prochain repas. Cette
carrière est plus souvent subie que choisie, mais elle n’en
est pas moins riche d’enseignements : connaissance du
milieu urbain et des ragots, la discrétion, l’estimation,
etc.. Les mendiants ne sont pas connus pour un avoir
un attribut meilleur qu’un autre mais les difformités et
autres handicaps sont fréquents.
Ménestrel/Barde
Artistes errants, tentant de séduire les foules et de
gagner quelques pièces à l’aide de leurs chants, leur
musique ou leurs talents de comédien. Leur goût pour
le voyage et le contact humain leur permet de tout
apprendre, des légendes les plus anciennes aux ragots
les plus récents. Les ménestrels se reposent sur leur
Aura mais aussi sur un corps et un esprit vif.

17
 Mercenaire/Guerrier
Ces combattants travaillent pour toute personne
capable de payer pour leurs services. Ils savent vivre à
la dure, maîtrisent l’équitation et l’intimidation, savent
également entretenir leurs armes et armures et bien
entendu boire, jurer et attraper des maladies véné-
riennes. Un mercenaire est généralement fort et agile.
Noble/Courtisan
Résidant en ville la plupart du temps ou dans de
grands domaines, ces personnages possèdent un titre
de noblesse qui leur donne quelque autorité sur le
commun. Ils sont capables d’obtenir de l’argent plus
facilement, ont des contacts en haut lieux et maîtri-
sent l’étiquette, l’art de la corruption et les dernières
tendances de la mode. Les nobles ont besoin d’une
Aura conséquente et d’être astucieux.
Pilote/Marins des airs
Les pilotes sont les seules personnes capables de
manœuvrer les bateaux volants de la flotte aérienne
de Satarla. Il s’agit généralement d’anciens soldats
et souvent de nobles. Ils connaissent la navigation, le
commandement et développent beaucoup leur vigi-
lance. Tous les attributs ont leur importance pour cette
carrière.
Pirate/Boucanier
Criminels des mers, les pirates comptent parmi leurs
spécialités la connaissance des mers, des ports et des
îles lointaines, la navigation aux étoiles et la gestion
d’un navire. Les pirates ont besoin d’être agiles, mais
une Vigueur correcte est toujours un avantage.
Prêtre/Druide
Les prêtres officient dans les temples dédiés à leurs
dieux. Ils sont versés dans l’histoire ancienne, la sorcel-
lerie, l’astrologie, l’astronomie et sont lettrés. Leur
position leur donne une certaine autorité sur leurs
ouailles. Ils ont généralement un bon score en Esprit
et les meilleurs d’entre eux ont de l’Aura à revendre.
Scribe/Érudit
De l’histoire ancienne aux langues mortes en passant
par la géographie, les scribes accumulent une somme
de connaissances importantes. Ils ont besoin d’un
esprit clair afin d’accomplir leurs tâches laborieuses et,
surtout, de savoir lire et écrire.
18
Serveuse/Courtisane
Une taverne sans serveuse, c’est comme un barbare
sans épée. Traîner avec les clients leur donne quelques
talents dans l’art de séduire et de faire bombance, faire
les poches des imprudents, sans parler d’une bonne
connaissance des milieux urbains. Seuls des person-
nages féminins peuvent choisir cette carrière. L’Aura
est l’attribut le plus important pour elles.
Soldat/Garde
Il s’agit généralement de miliciens ou de membres de
la troupe d’un riche noble. Ils ont une bonne connais-
sance de leur ville, quelques talents pour l’intimidation
et l’équitation et une autorité limitée (particulièrement
les officiers). La Vigueur est l’attribut le plus impor-
tant pour un soldat même si les archers et les cavaliers
favoriseront plutôt l’Agilité. Les officiers auront besoin
d’une bonne Aura pour mener leurs hommes et d’un
Esprit vif pour élaborer des tactiques adaptées.
Sorcier/Magicien
Souvent un peu excentriques, ces personnages ont
des connaissances occultes liées à l’astrologie, l’astro-
nomie ou les savoirs anciens. Ce sont avant tout des
pratiquants de la sorcellerie (détaillée dans le Chapitre
8). Ils ont besoin d’un score élevé en Esprit, que ce soit
pour étudier leur art ou lancer leurs sorts. La sorcellerie
est une voie rapide vers le pouvoir, mais elle a un prix :
pour chaque rang (au-delà de 0) dans cette carrière
vous devez sélectionner un défaut (voir Chapitre 5).
Tortionnaire/Geôlier
Une carrière peu ragoûtante qui a le mérite de
vous apprendre à obtenir des informations, intimider
vos victimes, acquérir un minimum de connaissances
médicales et l’art réjouissant de la décapitation. Un
geôlier compte rarement sur son charisme, mais les
exécutions requièrent un minimum de force et la
torture de la présence d’esprit et de l’adresse.
Voleur/filou
Tous ceux qui vivent en dehors de la loi dans les
villes et les cités. On peut compter, parmi leurs
connaissances, la survie en milieu urbain, la cambriole,
la discrétion, l’art du pickpocket, sans compter une
appartenance éventuelle à l’organisation locale des
malfaiteurs du cru. Avant tout, les voleurs ont besoin
d’une bonne Agilité, mais être astucieux peut toujours
se révéler utile.
 Chapitre 5
Origines héroïques
«  Dans chaque contrée, sous la poussière des âges, se trouvent les cryptes lugubres, les ziggou-
rats en ruines et les citadelles abattues de ceux qui ne sont plus que souvenirs et ossements. Mais
leurs richesses sont toujours là, gardées par de sombres sortilèges, insensibles au temps, tissant une
toile funeste pour ceux qui auront le courage de les sortir des ténèbres. 
— L’Edda Pourpre
»

vous ne souhaitez pas en avoir), vous pouvez dépenser

Origines définitivement deux points d’héroïsme afin d’acquérir

Le lieu de naissance du personnage lui donnera
accès à des traits communs aux membres de son peuple.
En retour, ces derniers pourront donner à ses inter-
locuteurs des indices sur son origine et son caractère.
Beaucoup de gens et de Héros traversent toute leur vie
en étant connus simplement par leur lieu de naissance
tel « Sharangar d’Oomis ».
Choisissez une origine et sélectionnez un avan-
tage parmi ceux proposés. Vous pouvez prendre un
deuxième avantage si vous prenez également un défaut.
Si votre origine ne propose pas de défauts (ou que
un deuxième avantage. Vous pouvez même choisir un
troisième avantage pour deux points de plus (les points
d’héroïsme sont décrits dans le chapitre suivant).
Quand un avantage indique que vous pouvez lancer
un dé de plus, cela signifie que vous lancez trois dés et
ignorez celui qui donne le résultat le plus faible.
Quand un défaut indique que vous pouvez lancer
un dé de plus, cela signifie que vous lancez trois dés et
devez ignorer celui qui donne le résultat le plus élevé.

19

Côte de feu
La Côte de Feu est le domaine de la Reine Sorcière
et de ses sentinelles Kalukan (voir Chapitre 9). Si
votre personnage est originaire de cette région (et sous
réserve de l’accord du MJ), vous êtes un Kalukan. Deux
de vos carrières sont obligatoirement esclave et soldat.
Désert de Beshaar
Les Besharris sont un peuple nomade qui chevauche
des coursiers des sables (des montures ressemblant à
des autruches). Les Besharis sont de petite taille, leur
peau est sombre et se ride beaucoup en vieillissant,
devenant noire ou marron foncé. Leurs yeux sont verts,
violets ou pourpres. Il n’est pas inhabituel de voir un
Besharri avec les yeux vairons. Tous les Besharris ont
barbare comme première carrière.
Avantages
Compagnon animal  : les animaux domesticables
n’ont pas peur de vous et vous les dressez plus facile-
ment. Les bêtes sauvages sont moins enclines à vous
attaquer. Lancez un dé de plus lorsque vous avez affaire
à des animaux.
Vue perçante  : vous avez une excellente vision.
Lancez un dé supplémentaire lorsque vous faites un
jet d’Esprit pour essayer de voir quelque chose de
distant.
Renard du désert  : vous êtes habitué à pister et
chasser dans le désert. Quand vous pistez, chassez ou
posez des pièges dans ce type d’environnement, vous
bénéficiez d’un dé supplémentaire.
Désavantages
Délicat : vous êtes maigre comme un clou. Diminuez
votre vitalité de deux points.
Frileux  : vous supportez difficilement le froid.
Lancez un dé de plus pour toute activité entreprise par
temps froid.
Marin d’eau douce : vous n’êtes pas habitué à la vie
de marin. Lancez un dé de plus pour toute activité
entreprise en pleine mer.
Halakh
Les Halakhis sont minces, leur peau est sombre de
même que leurs cheveux et leurs yeux. Ils sont connus
pour leurs couteaux de combat à la lame sinueuse
appelés kriss. Si vous souhaitez engager un assassin,
sachez que les meilleurs viennent de la cité monta-
gneuse d’Halakh.
20
Avantages
Surineur  : vous maîtrisez parfaitement l’arme
emblématique de votre culture. Lancez un dé de plus
chaque fois que vous utilisez un kriss.
Résistant aux poisons : vous êtes devenu plus résis-
tant aux effets des poisons et des toxines, soit parce que
vous travaillez avec ou parce qu’on en a testé sur vous.
Lancez un dé de plus à chaque fois que vous devez
résister aux effets de la drogue, du venin, des toxines et
même de l’alcool.
Montagnard  : vous êtes habitué à chasser en
montagne. Quand vous pistez, chassez ou posez des
pièges dans ce type d’environnement, vous bénéficiez
d’un dé supplémentaire.
Discret  : vous êtes particulièrement silencieux.
Lancez un dé de plus chaque fois que vous devez vous
montrez discret.
Récupération rapide  : la vie dans les montagnes
vous a rendu plus endurant. Après un combat, vous
récupérez un point de vitalité supplémentaire.
Désavantages
Addiction : vous êtes accroc. Cela peut-être au sang
des vierges, au lotus noir ou au sexe et il vous en faut
régulièrement. Dans le cas contraire vous êtes en état de
manque : lancez un dé de plus pour toutes vos actions.
Marin d’eau douce : vous n’êtes pas habitué à la vie
de marin. Lancez un dé de plus pour toute activité
entreprise en pleine mer.
Indigne de confiance  : Personne ne vous fait
confiance. Lancez un dé de plus quand la confiance
que l’on vous accorde est en jeu.
Jungles de Qo et Qush
Si vous venez de l’un de ces territoires, vous serez
certainement un Gorn (voir Chapitre 9). Demandez
l’accord de votre MJ. Quelques tribus barbares habi-
tent à la lisière de la jungle, si vous souhaitez en
être originaire, utilisez les avantages et défauts de
Shamballah.
Klaar
Les plaines de Klaar sont le territoire des Céruléens,
un peuple de géants nomades à la peau bleue, de ce
fait connus sous le nom de nomades bleus. Bien qu’ils
soient intimidants, les Céruléens ne sont pas un peuple
agressif. Ils sont en fait d’excellents négociants. Un
personnage céruléen doit avoir la carrière de barbare
et éventuellement celle de marchand. Un Céruléen ne
peut jamais devenir alchimiste, guérisseur, scribe ou
sorcier. Leurs prêtres sont appelés shamans. Voyez le
Chapitre 9 pour plus de détails sur les avantages et
désavantages des Céruléens.

Lysor
Les Lysoriens sont des gens calmes, à la constitution
souvent fragile. Leurs cheveux sont clairs ou châtains
et leurs yeux verts, bien que d’autres couleurs ne soient
pas inhabituelles. En dehors des habitants de Satarla,
tout le monde s’accorde à dire que Lysor possède les
meilleurs guérisseurs et médecins de Lémurie. Cela
ne fait toutefois pas taire les rumeurs concernant la
présence dans la ville d’un culte de druides déments
dédié à Ba’al.
Avantages
Attirant : vous êtes particulièrement beau ou sédui-
sant. Lancez un dé de plus lorsque cette qualité peut se
révéler importante.
Fortuné : que ce soit par le biais d’un héritage, du
commerce ou de la violence (peu probable néanmoins
pour un Lysorien), vous êtes devenu incroyablement
riche. Vous possédez des terres autour de Lysor, une
propriété en ville et un galion dans le port. Lancez un
dé supplémentaire lorsque vous tentez d’obtenir quoi
que ce soit quand vous êtes à Lysor.
Érudit  : vous avez étudié au sein de la Grande
Bibliothèque. Choisissez une spécialité parmi l’as-
tronomie, la faune et la flore, la géographie, la loi ou
l’histoire. Quand vos connaissances peuvent se révéler
utiles, lancez un dé de plus.
Désavantages
Citadin : vous n’êtes pas très à l’aise en pleine nature.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez survivre en
milieu sauvage.
Foie jaune : vous avez tendance à hésiter en début
de combat. Vous ne pouvez prendre que des actions
défensives au cours des 1d3 premier(s) round(s).
Délicat  : vous avez une constitution fragile.
Diminuez votre vitalité de deux points.
Malédiction de Ba’al : le démon de la folie a laissé
sa marque sur vous. Déterminez la nature de celle-ci
avec le MJ.
Malakut
Les Malakutis ont une peau couleur olive, des
cheveux châtain foncé ou noirs, des lèvres fines, des
yeux bridés et un nez aquilin. Cela leur donne généra-
lement un air sinistre. La guilde des voleurs de Malakut
21
 est une des plus puissantes de la Lémurie. Malakut est
connu pour ses lances aux lames effilées utilisées par
ses gardes et ses soldats.
Avantages
Lance de Malakut  : vous êtes entraîné au manie-
ment de l’arme traditionnelle de votre culture. Lancez
un dé supplémentaire lorsque vous utilisez une lance
de Malakut.
Discret  : vous êtes particulièrement silencieux.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez vous montrer
discret.
Outils de voleur  : vous possédez des outils de
crochetages de très bonne facture ce qui vous permet
de lancer un dé supplémentaire lorsque vous tentez de
forcer une porte ou de désarmer un piège.
Désavantages
Délicat : vous êtes frêle. Diminuez votre vitalité de
deux points.
Indigne de confiance  : Personne ne vous fait
confiance. Lancez un dé de plus quand la confiance
que l’on vous accorde est en jeu.
Marin d’eau douce : vous n’êtes pas habitué à la vie
de marin. Lancez un dé de plus pour toute activité
entreprise en pleine mer.
22
Monts Aizkor
Parmi les peuples qui habitent les montagnes Aizkor,
on compte les Siris (voir le Chapitre 9 pour plus de
détails) ainsi que plusieurs tribus barbares. Si vous
venez de l’une de ces tribus, votre première carrière sera
barbare et vous serez certainement aussi un chasseur.
Avantages
Dur à cuire  : vous êtes solidement charpenté.
Gagnez 2 points de vitalité supplémentaires.
Récupération rapide  : la vie dans les montagnes
vous a rendu plus endurant. Après un combat, vous
récupérez un point de vitalité supplémentaire.
Montagnard  : vous êtes habitué à chasser en
montagne. Quand vous pistez, chassez ou posez des
pièges dans ce type d’environnement, vous bénéficiez
d’un dé supplémentaire.
Fronde  : les tribus d’Aizkor sont connues pour
chasser à la fronde. Lancez un dé de plus lorsque vous
utilisez une fronde.
Désavantages
Méfiance à l’égard de la sorcellerie : vous n’aurez
jamais recours volontairement à ce qui touche de près
ou de loin à la sorcellerie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers ou des alchimistes.
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être lettré (alchi-
miste, scribe...)
Marin d’eau douce : vous n’êtes pas habitué à la vie
de marin. Lancez un dé de plus pour toute activité
entreprise en pleine mer.
Oomis
Les habitants d’Oomis sont généralement grands,
bien charpentés et leur peau a une légère teinte bleue.
Leurs yeux sont généralement d’une variété quel-
conque de bleu (ce qui entraîne nombre de théories
sur leurs liens avec les Céruléens). Leurs oreilles sont
petites et leurs cheveux sont souvent blanc argenté.
Ils sont connus pour être d’habiles marchands. Des
rumeurs sur le retour de cultes démoniaques dans leur
ville ne cessent de se répandre.
Avantages
Ami des Céruléens : vous vous entendez particuliè-
rement bien avec les Céruléens. Lancez un dé supplé-
mentaire lorsque vous avez affaire aux nomades bleus.
Fortuné : que ce soit par le biais d’un héritage, du
commerce ou par la violence, vous avez amassé une
immense fortune. Vous possédez des terres autour
d’Oomis, une propriété en ville et un bateau dans le
port. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous tentez
d’obtenir quoi que ce soit quand vous êtes à Oomis.
Dur à cuire : vous êtes particulièrement solide. Votre
vitalité est augmentée de deux points.
Pisteur des marais : vous êtes un chasseur chevronné
du marais de Festrel. Quand vous pistez, chassez ou
posez des pièges dans ce type d’environnement, vous
bénéficiez d’un dé supplémentaire.

Désavantages
Malédiction de Ba’al : le démon de la folie a laissé
sa marque sur vous. Déterminez la nature de celle-ci
avec le MJ.
Dur d’oreille : vous êtes dur de la feuille. Lancez un
dé de plus quand votre acuité auditive est en question.

Parsool
Parsool est une ville cosmopolite comme l’est
Satarla, mais les pirates qui sévissent dans la région
ruinent bien des marchands. Les meilleurs marins de
Lémurie viennent de Parsool.

Avantages
Pied marin : vous êtes un vieux loup de mer. Vous
lancez un dé supplémentaire pour toute activité
concernant ou prenant place sur un navire.
Fêtard : vous faites la fête comme personne. Lancez
un dé de plus lorsque vous tentez d’obtenir quoi que
ce soit dans une taverne (ou une fête), qu’il s’agisse
d’informations ou d’équipement.
Tueur de pirates : vous avez les pirates en horreur.
Lancez un dé de plus quand vous les combattez.
Pisteur des marais  : vous êtes habitués à chasser
dans le marais de Kasht. Quand vous pistez, chassez
ou posez des pièges dans ce type d’environnement,
vous bénéficiez d’un dé supplémentaire.
Désavantages
Citadin : vous n’êtes pas très à l’aise en pleine nature.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez survivre en
milieu sauvage.
Soiffard  : vous ne pouvez pas vous empêcher de
boire dès que vous avez une bouteille sous la main.
Lancez 1d6 chaque fois que vous devez faire quelque
chose d’important pour vos amis : si vous obtenez un
résultat de 1, vous êtes complètement ivre et incapable
d’agir avant d’avoir cuvé.
Borgne/Oreille manquante : vous avez perdu un œil
ou une oreille dans un combat. Lancez un dé de plus
quand le MJ l’estime nécessaire au vu de votre handicap.
Manchot/unijambiste : il vous manque une main,
un bras ou une jambe. Vous avez donc un crochet ou
une jambe de bois. Lancez un dé de plus quand le MJ
l’estime nécessaire au vu de votre handicap.
Port des seigneurs des mers
Des gens de tous horizons se retrouvent sur les îles
du Crâne – un ramassis de gredins et de loups de mer.
On y trouve beaucoup plus d’hommes que de femmes
et ces dernières sont généralement serveuses dans les
tavernes, même si certaines femmes pirates se sont
faits une réputation. Deux choses attirent les gens ici :
l’appel du large et la promesse de l’or.
Avantages
Pied marin : vous êtes un vieux loup de mer. Vous
lancez un dé supplémentaire pour toute activité
concernant ou prenant place sur un navire.
Fêtard : vous faites la fête comme personne. Lancez
un dé de plus lorsque vous tentez d’obtenir quoi que
ce soit dans une taverne (ou une fête), qu’il s’agisse
d’informations ou d’équipement.
Récupération rapide : vous êtes plus endurant que
la moyenne. Après un combat vous récupérez un point
de vitalité supplémentaire.
Désavantages
Soiffard  : vous ne pouvez pas vous empêcher de
boire dès que vous avez une bouteille sous la main.
Lancez 1d6 chaque fois que vous devez faire quelque
chose d’important pour vos amis : si vous obtenez un
résultat de 1, vous êtes complètement ivre et incapable
d’agir avant d’avoir cuvé.

23

Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être lettré (alchi-
miste, scribe…)
Borgne/Oreille manquante  : vous avez perdu un
œil ou une oreille dans un combat. Lancez un dé de
plus quand le MJ l’estime nécessaire au vu de votre
handicap.
Manchot/unijambiste : il vous manque une main,
un bras ou une jambe. Vous avez donc un crochet ou
une jambe de bois. Lancez un dé de plus quand le MJ
l’estime nécessaire au vu de votre handicap.
Indigne de confiance  : Personne ne vous fait
confiance. Lancez un dé de plus quand la confiance
que l’on vous accorde est en jeu.
Satarla
Satarla (surnommée le Joyau de la Lémurie) est une
cité à la culture et la sophistication sans pareille. Tous
les peuples de Lémurie s’y croisent… à condition d’en
avoir les moyens  : les vagabonds y sont hors-la-loi.
Seuls les personnages Satarlans peuvent choisir la
profession de pilote ou de marin des airs.
Avantages
Artiste : vous êtes un artiste talentueux. Lancez un dé
de plus lorsque vous créez ou estimez des œuvres d’art.
Étiquette : les règles de la bonne société n’ont pas
de secrets pour vous. Lancez un dé de plus quand votre
sens de l’étiquette est applicable.
24
Érudit  : vous avez étudié au sein de la Grande
Bibliothèque. Choisissez une spécialité parmi l’as-
tronomie, la faune et la flore, la géographie, la loi ou
l’histoire. Quand vos connaissances peuvent se révéler
utiles, lancez un dé de plus.
Fortuné  : que ce soit par le biais d’un héritage,
du commerce ou par la violence, vous êtes devenu
incroyablement riche. Vous possédez des terres autour
de Satarla, une propriété en ville et un navire dans le
port. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous tentez
d’obtenir quoi que ce soit quand vous êtes à Satarla.
Marqué par les dieux  : vous êtes favorisé par les
Dieux. Vous gagnez un point d’héroïsme supplémen-
taire.
Désavantages
Arrogant  : vous êtes convaincu que votre ville est
le joyau du continent et n’hésitez pas à le rappeler à
tout le monde. Lancez un dé de plus lorsque vous avez
affaire à des gens d’autres villes si votre arrogance peut
se révéler un handicap.
Citadin : vous n’êtes pas très à l’aise en pleine nature.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez survivre en
milieu sauvage.
Shamballah
Les hommes et les femmes de Shamballah ont la
peau et les cheveux sombres et leurs yeux sont violets,
mauves, écarlates ou indigo. Ce sont d’excellents chas-
seurs, très à l’aise en milieu sauvage.
Avantages
Compagnon animal  : les animaux domesticables
n’ont pas peur de vous et vous les dressez plus facile-
ment. Les bêtes sauvage sont moins enclines à vous
attaquer. Lancez 3d6 lorsque vous avez affaire à des
animaux.
Roi de la jungle : dans la jungle, aucune proie ne
vous échappe. Quand vous pistez, chassez ou posez des
pièges dans ce type d’environnement vous bénéficiez
d’un dé supplémentaire.
Vue perçante  : vous avez une excellente vision.
Lancez un dé supplémentaire lorsque vous faites un
jet d’Esprit pour essayer de voir quelque chose de
distant.
Ouïe fine : vous avez l’ouïe particulièrement déve-
loppée. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
faites un jet d’ esprit pour essayer d’entendre quelque
chose.
Odorat développé : vous avez l’odorat particulière-
ment développé. Lancez un dé supplémentaire lorsque
vous faites un jet d’esprit pour essayer de sentir quelque
chose.
 Désavantages
Méfiance à l’égard de la sorcellerie : vous n’aurez
jamais recours volontairement à ce qui touche de près
ou de loin à la sorcellerie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers ou des alchimistes.
Frileux  : vous supportez difficilement le froid.
Lancez un dé de plus pour toute activité entreprise par
temps froid.
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être lettré (alchi-
miste, scribe…)
Marin d’eau douce : vous n’êtes pas habitué à la vie
de marin. Lancez un dé de plus pour toute activité
entreprise en pleine mer.
Terres du Néant
Personne ne sait ce qui se trouve dans les Terres
du Néant et au-delà. Si vous parvenez à vous mettre
d’accord avec votre MJ sur quelques idées dans le ton
des autres origines vous êtes libre de faire ce que vous
voulez.
Tyrus
Urceb
Urceb (surnommé la ville oubliée) n’a rien de remar-
quable comparée aux autres grandes villes de Lémurie.
Elle est toutefois bâtie sur les ruines d’une ancienne
cité dont le nom a sombré dans l’oubli. De nombreux
aventuriers viennent ici rechercher une entrée y
menant. Personne ne l’a encore trouvée...
Avantages
Les habitants d’Urceb ne sont pas connus pour une
caractéristique particulière. Si votre personnage est
originaire de cette ville, il peut avoir une arme spéci-
fique qui lui donne un dé de plus ou vous pouvez vous
entendre avec le MJ pour obtenir un objet, une carte
au trésor ou un artefact qui pourrait se révéler utile.
Sinon vous pouvez choisir un avantage d’une des villes
voisines.
Désavantages
Citadin : vous n’êtes pas très à l’aise en pleine nature.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez survivre en
milieu sauvage.

Dans cette florissante cité fluviale, les habitants ont Valgard

la peau et les cheveux sombres et les yeux verts. La
garde de la ville est connue pour son habileté à l’arc. Les valgardiens sont regroupés en tribus guerrières.
Les sorciers sont interdits dans l’enceinte de la ville. Ils sont grands et musclés, leurs cheveux sont roux ou
blonds. Si votre personnage vient de Valgard, une de
Avantages
Sentir la magie  : vous avez une affinité avec la
sorcellerie et la magie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers et leurs pouvoirs.
Roi de la jungle : dans la jungle, aucune proie ne
vous échappe. Quand vous pistez, chassez ou posez des
pièges dans ce type d’environnement, vous bénéficiez
d’un dé supplémentaire.
Résistant à la magie : vous avez entraîné votre esprit
et votre corps à résister à toute forme de magie. Quand
un sort est lancé sur vous, lancez un dé. Sur un résultat
de 6 il ne vous affecte pas.
Archer de Tyr  : vous êtes entraîné au maniement
de l’arme traditionnelle de votre culture. Lancez un dé
supplémentaire lorsque vous utilisez un arc de votre
ville.

Désavantages
Méfiance à l’égard de la sorcellerie : vous n’aurez
jamais recours volontairement à ce qui touche de près
ou de loin à la sorcellerie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers ou des alchimistes.
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être lettré (alchi-
miste, scribe...)

25
 ses carrières doit être barbare. Les carrières d’alchi-
mistes et de sorciers y sont rares mais pas inconnues.
Avantages
Odorat développé : vous avez l’odorat particulière-
ment développé. Lancez un dé supplémentaire lorsque
vous faites un jet d’esprit pour essayer de sentir quelque
chose.
Marqué par les dieux  : vous êtes favorisé par les
dieux. Vous gagnez un point d’héroïsme supplémen-
taire.
Tigre des neiges : Vous êtes habitué à traquer vos
proies en dépit de la neige et de la glace . Quand vous
pistez, chassez ou posez des pièges dans ce type d’envi-
ronnement, vous bénéficiez d’un dé supplémentaire.
Récupération rapide  : la vie dans les montagnes
vous a rendu plus endurant. Après un combat vous
récupérez un point de vitalité supplémentaire.
Épée valgardienne : vous êtes entraîné au manie-
ment de l’épée valgardienne. Lancez un dé supplémen-
taire lorsque vous en utilisez une.
Désavantages
Méfiance à l’égard de la sorcellerie : vous n’aurez
jamais recours volontairement à ce qui touche de près
ou de loin à la sorcellerie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers ou des alchimistes.
Supporte mal la chaleur : vous supportez difficile-
ment les grandes chaleurs. Lancez un dé de plus pour
toute activité entreprise dans un environnement aride.
26
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être lettré (alchi-
miste, scribe...).
Marin d’eau douce : vous n’êtes pas habitué à la vie
de marin. Lancez un dé de plus pour toute activité
entreprise en pleine mer.
Zalut
Également appelée la cité des magiciens, Zalut est
dirigée par des sorciers, des prêtres et des alchimistes.
Les personnages originaires de cette ville appar-
tiennent à l’une de ces trois professions ou sont des
esclaves. Les Zalutis sont généralement chauves, leur
peau est claire et les albinos ne sont pas inhabituels.
Ils ont un comportement très insulaire. Une rumeur
prétend qu’ils sont les derniers descendants des Rois-
Sorciers.
Avantages
Érudit : vous avez étudié les écrits des Rois-Sorciers.
Choisissez une spécialité parmi l’astrologie, la faune et
la flore, la géographie, la Loi ou l’Histoire. Quand vos
connaissances peuvent se révéler utiles, lancez un dé
de plus.
Résistant à la magie : votre proximité à la sorcellerie
vous permet d’y résister plus facilement. Lorsqu’un
sort est lancé sur vous, lancez 1d6. Un résultat de 6
indique que le sort ne fonctionne pas sur vous.
Magie des Rois-Sorciers  : vous avez étudié la
sorcellerie de ceux qui régnaient sur le monde avant
les hommes. Vous lancez un dé de plus lorsque vous
lancez un sort, mais vous gagnez automatiquement un
défaut supplémentaire.
Vision nocturne  : Zalut est une ville nocturne.
Cela vous a permis de développer votre vision de nuit.
Lancez un dé de plus lorsque le manque de lumière
impose des malus à la vision.
Résistant aux poisons  : vous êtes devenu plus
résistant aux effets des poisons et des toxines, parce
que vous travaillez avec ou parce qu’on en a testé sur
vous. Lancez un dé de plus chaque fois que vous devez
résister aux effets de la drogue, du venin, des toxines et
même de l’alcool.
Pouvoir du Néant  : vous tirez votre pouvoir des
recoins les plus obscurs de l’univers. Vous gagnez deux
points de pouvoir.
Désavantages
Foie jaune : vous avez tendance à hésiter en début
de combat. Vous ne pouvez prendre que des actions
défensives au cours des 1d3 premier(s) round(s).
Délicat  : vous êtes pâlichon et un brin douillet.
Diminuez votre vitalité de deux points.
 Addiction : vous êtes accroc, cela peut-être au sang
des vierges, au lotus noir ou au sexe. Et il vous en faut
régulièrement. Dans le cas contraire, vous êtes en état
de manque  : lancez un dé de plus pour toutes vos
actions.
Malédiction de Ba’al : le démon de la folie a laissé
sa marque sur vous. Déterminez la nature de celle-ci
avec le MJ.
Souffreteux : vous êtes incapable de récupérer natu-
rellement votre vitalité perdue. Vous devez impérative-
ment recevoir des soins pour vous rétablir.
Inquiétant  : votre apparence, votre attitude, votre
regard... Quelque chose chez vous met les gens mal à
l’aise. Même les animaux sont affectés. Lancez un dé
de plus dans toute situation sociale.
Indigne de confiance  : Personne ne vous fait
confiance. Lancez un dé de plus quand la confiance
que l’on vous accorde est en jeu.

Langages
Chaque personnage parle sa langue natale. De plus,
il connaît un nombre de langues supplémentaires égal
à son score en Esprit. Certaines carrières (marchand,
ménestrel, scribe...) peuvent aussi apporter un nombre
supplémentaire de langues égal à leur rang. Au lieu
de choisir une langue supplémentaire, le personnage
peut choisir d’être lettré. Dans ce cas il sait lire et écrire
tous les langages qu’il connaît. Un personnage avec le
défaut « Illettré » ne peut pas apprendre à lire et écrire
avant de l’avoir racheté (voir Chapitre 6 : points d’ex-
périence).
Les carrières dont les membres sont généralement
lettrés (scribes, alchimistes, prêtre, etc.) permettent au
personnage de tenter de décrypter un texte même si
celui-ci est écrit dans une langue inconnue. La diffi-
culté du jet dépendra alors de la nature du texte.
Les carrières qui font appel à la communication
ou amènent le personnage à voyager (ménestrels,
marchands, etc.) lui permettent de tenter d’avoir une
conversation simple même dans une langue qu’il ne
connaît pas.
Beshaari
Les nomades du désert de Beshaar parlent et écrivent
leur propre langue. Beaucoup de personnes originaires
d’Halakh parlent le beshaari en plus du lémurien.
Ceruléen
Les nomades bleus ont également leur propre langue.
Elle n’a toutefois pas de forme écrite. La plupart des
marchands d’Oomis parlent le céruléen.
Gorn
Il ne s’agit pas à proprement parler d’un langage,
mais plus d’une série de borborygmes et de mimiques
vaguement codifiés. Il n’y a bien entendu aucune forme
écrite. On ne la rencontre guère que dans les tribus de
Gorn.
Sirii
Le langage chantant des Siris n’est pas très connu
en dehors des Monts Aizkor. On raconte que d’an-
ciens textes écrits en Sirii peuvent être trouvés dans les
cavernes les plus profondes des montagnes.
Lémurien
La langue la plus répandue du continent. Toutefois
chaque ville a un accent et des expressions propres qui
peuvent parfois nécessiter un jet d’Esprit pour être
compris.
Langue des mers
Les habitants des îles du crâne ont leur propre
version du lémurien, modifié au point qu’il est devenu
une langue à part. Il n’existe pas de forme écrite.

27
 Démonique
Il s’agit de l’ancien langage des Rois-Sorciers.
L’intégralité de leurs textes est écrite dans cette langue.
Tous les membres des carrières liées à la magie et la
sorcellerie se doivent de maîtriser ce langage s’ils
souhaitent comprendre et utiliser les sorts de cet
ancien peuple. L’apprentissage en est particulièrement
difficile, les formes parlées et écrites doivent donc être
prises séparément. Les sorciers de Zalut ne parlent
qu’en Démonique à moins qu’ils n’aient affaire à des
étrangers.
Valgardien
Le peuple de Valgard possède son propre langage et
sa propre écriture.
Ygddari
Une des premières langues de l’humanité, également
appelée la langue des Anciens. Peu de personnes la
parlent et encore moins sont capables de la déchiffrer.
De vieux textes écrits dans cette langue sont parfois
retrouvés dans les ruines d’Ygddar, Qiddesh, Qeb, Qar
et Ushal et les talents de scribe versés en ygdarri sont
alors nécessaires.
Points d’héroïsme
Barbarians of Lemuria est un jeu héroïque. Les
personnages-joueurs sont plus grands que nature. À
l’image de Conan ou Thongor, ils ne cèdent jamais
face à l’adversité et bénéficient parfois d’une chance
insolente. Cette force de volonté et ces coups de pouce
du destin sont représentés par les points d’héroïsme.
Les Héros commencent avec 5 points d’héroïsme (ou
6 s’ils possèdent l’avantage « marqué par les dieux »).
L’achat d’un avantage supplémentaire peut avoir fait
baisser ce total initial à trois. Avec deux avantages ce
total est peut-être même descendu à 1.
Récupération des points d’héroïsme
La totalité de vos points d’héroïsme est récupérée à
la fin d’une saga (sans jamais dépasser le total initial).

28
 Chapitre 6
Système de jeu
«  Le Seigneur Hurm baissa les yeux sur la cité d’Ushal. Thangard en avait gravi la plus haute
tour afin de lancer aux dieux un appel désespéré. Bien qu’il ne fût jamais intervenu dans les
affaires des hommes, le Seigneur Hurm eut de la compassion pour le héros et se décida à agir. Il
appela Dzakar le Messager et le chargea alors de porter ses paroles à Thangard. 
— L’Edda Pourpre
»

Système de résolution Obtenir un double-un ou un double-six

Lorsqu’un personnage agit, lancez 2d6 puis ajoutez le
rang de l’attribut qui correspond à l’action en cours. Si
votre personnage se bat, ajoutez le rang de l’aptitude de
combat appropriée sinon utilisez la carrière pertinente.
Les avantages et les défauts vous permettent de
lancer un dé supplémentaire dans certaines situations.
Dans le cas d’un avantage, vous gardez les deux dés les
plus élevés. Dans le cas d’un défaut, vous ignorez le dé
le plus élevé.
Le MJ vous indiquera si votre jet bénéficie d’un
bonus (pour une action simple) ou d’un malus (pour
une action difficile).
Si le résultat final est de 9 ou plus, votre action est
réussie ; s’il est inférieur à 9 vous avez échoué.
Un résultat naturel de 12 est toujours un succès. Il
peut même s’agir d’un succès héroïque ou légendaire.
Un résultat naturel de 2 est toujours un échec et peut
même constituer un échec critique.
Modificateurs
Le tableau suivant indique les modificateurs
appropriés en fonction de la difficulté de l’action. Il
comprend également les modificateurs liés à la portée
des armes de tirs et de jets.

29

Tableau des modificateurs
Difficulté Modificateur Portée
Facile +1 - carrière la plus appropriée et la plus élevée permet de
Moyenne 0 Proche
Malaisée -1 Moyenne
Difficile -2 Longue
Ardue -3 Lointaine
Improbable -4 Extrême
Exemple 1 : Krongar le Puissant, un barbare
du nord avec une Vigueur de 3 tente de briser
une porte qui le sépare d’un immense trésor.
Le MJ décide qu’aucune carrière ne peut
l’aider dans cette tâche ; il ajoute que la porte
est particulièrement solide et précise que l’ac-
tion est difficile (-2). Le joueur obtient 10 sur
2d6. Il ajoute la Vigueur du Héros (3) et sous-
trait la difficulté (-2) pour un résultat final de
11. La porte vole en éclat sous la botte fourrée
de Krongar.
Exemple 2 : pas de chance pour Krongar, la
porte ne donnait pas sur un trésor, mais sur
une trappe. Il doit maintenant faire un test
d’Agilité pour parvenir à sauter par dessus
celle-ci. L’agilité du héros est de 1 mais le MJ
se sent d’humeur généreuse et pense que les
instincts barbares de Krongar peuvent l’aider
dans cette situation. Il autorise le joueur à
utiliser sa carrière de barbare (rang 2). Les
dés donnent un résultat de 6, + 1 pour l’Agi-
lité de Krongar, +2 pour sa carrière de barbare
ce qui donne un total de 9. Notre héros passe
par-dessus la trappe avec succès.
Jets en opposition
Lorsqu’un personnage s’oppose à un PNJ en dehors
d’un combat (partie d’échec, bras de fer...), le joueur
fait un jet utilisant l’attribut et l’éventuelle carrière
concernée. La difficulté du jet est égale à l’attribut ou
la carrière concernée de son adversaire.
Combat
Le combat est divisé en rounds de quelques secondes,
généralement le temps nécessaire pour un personnage
de tirer à l’arc, frapper ou se défendre avec son arme,
lancer une hache, etc.
30
Initiative
Le personnage avec la meilleure Agilité agit en
premier. En cas d’égalité, l’aptitude de combat la plus
élevée est prioritaire. En cas de nouvelle égalité, la
départager les combattants.
En cas de surprise, les victimes ne peuvent que
se défendre au cours du premier round et n’agissent
qu’après les attaquants.
Mouvement & distance
Dans Barbarians of Lemuria, le combat et le mouve-
ment sont gérés de façon abstraite, laissez vos plans
quadrillés et vos figurines au placard. Le MJ a la
charge la plus importante : il doit décrire la situation
aux joueurs afin qu’ils puissent décider des actions de
leurs personnages en conséquence.
Vous pouvez très bien faire un jet en Agilité pour
arriver en premier quelque part ou échapper à un
poursuivant. Une carrière peut alors se révéler utile : si
une poursuite se déroule dans la jungle, les carrières de
chasseur ou de barbare peuvent se révéler profitables.
Si vous tenez absolument à utiliser un plan quadrillé
et des figurines, partez du principe qu’un personnage
se déplace de 7,5m (+1,5m par point d’agilité) par
round. Courir permet de doubler cette distance. Faire
un sprint permet de la quadrupler.
Résolution des combats
Elle est similaire à la résolution des actions, mais
au lieu d’ajouter une carrière à l’attribut adéquat on
ajoute une des aptitudes de combat.
La difficulté du jet est toujours de 9.
Ce jet est modifié par :
• la défense de l’adversaire
• la distance de la cible pour les armes de tir et de jets
• des conditions spécifiques (position avantageuse,
conditions défavorables...)
Exemple : de l’autre côté du piège, Krongar
voit apparaître un garde armé d’une arbalète
qui décoche immédiatement un carreau sur
le barbare. Le garde est considéré comme de
la piétaille et a donc un score de 0 en tir. La
défense de Krongar est de 1 ce qui impose donc
un -1 au jet du garde.
Dans certains cas bien précis, le MJ peut accepter
qu’une carrière apporte un bonus supplémentaire. Un
assassin peut ainsi bénéficier de sa carrière quand il
surprend sa cible, un gladiateur peut utiliser une botte
secrète. Ce type de situation devrait rester rare et ne
jamais se répéter deux fois contre le même adversaire.
 La portée des armes est donnée dans leur descrip-
tion dans le Chapitre 7  : Équipement des Héros. Il
s’agit des distances de base, chaque incrément supplé-
mentaire augmentant la difficulté d’un niveau sur la
table des modificateurs de difficulté.
Esquive & parade
Les personnages peuvent choisir d’esquiver ou parer.
En choisissant cette option, ils renoncent à attaquer au
cours de ce round, mais leur défense est augmentée de
2 points contre toutes les attaques de ce round.
Exemple : alors qu’il est surpris, Krongar n’a
pas beaucoup d’options. Il décide d’esquiver
le tir du garde ce qui fait passer sa défense à
3. Il ne pourra rien faire d’autre au cours du
round, toute sa concentration étant requise
pour l’esquive.
Si le personnage choisit la parade, il fait un test
d’Agilité + Mêlée. Le modificateur négatif du jet étant
la mêlée de l’attaquant. Comme d’habitude, la diffi-
culté du jet est de 9.
Déterminer les dégâts
Une fois votre cible touchée, elle sera certainement
blessée. Plus l’arme sera imposante, plus elle fera de
dégâts. Une armure et/ou un bouclier pourront toute-
fois absorber une partie de ces dommages.
Le tableau des armes du Chapitre 7 indique les
dégâts que chaque arme peut infliger. Lancez le dé
correspondant et ajoutez la Vigueur de l’attaquant à
ces dommages (y compris pour les armes à distance).
Le total est soustrait de la vitalité de la cible.
Le tableau des armures indique leur niveau de
protection, ce chiffre est soustrait aux dégâts reçus. Il
prend en compte la couverture de l’armure et les maté-
riaux utilisés dans sa conception.
Exemple  : le garde a beaucoup de chance et
réussit à toucher Krongar. Ce dernier porte un
harnais de combat (1 point de protection), des
bottes (1 point) et des brassards (1 point) pour
un total de 3 points. Une arbalète fait 1d6+1
point de dégâts, le MJ obtient un résultat de
3, +1 pour un total de 4. Sur ces 4 points, 3
sont absorbés par les protections de Krongar
qui ne perd ainsi qu’un seul point de vitalité,
la faisant descendre de 13 à 12.
Fou de colère, Krongar jette sa lance sur le
garde. Il possède un score de 2 en tir et de 1 en
Agilité. Il obtient 7 aux dés ce qui lui donne un
31
 total de 10, c’est touché ! (le garde à une défense
de 0). Les dégâts de sa lance sont de 1d6 auquel
vient s’ajouter la vigueur du barbare (3). Le
dé donne un 5 pour un total de 8. L’armure
de cuir du garde bloque 2 points, mais il perd
au bout du compte 6 points de vitalité ce qui
l’amène à -3 et met fin à ses jours.
Coups spéciaux
Pour tous les coups spéciaux que vous voulez porter
(désarmer, faire trébucher, immobiliser, repousser, etc.),
déterminez les dégâts normalement. Vous ne les infligez
pas dans la vitalité, mais votre adversaire doit maintenant
faire un jet (avec l’attribut, l’aptitude de combat ou le
métier adéquat) avec un malus égal aux dégâts encaissés.
S’il rate son jet, l’effet s’applique immédiatement. Dans
le cas contraire, il a pu échapper à votre feinte.
Succès automatique
Un résultat de 12 est toujours un succès automa-
tique. Cela signifie qu’il y a toujours une chance de
réussir l’impossible.
Exemple : Jandar Joth est en train de perdre
son combat contre un deodarg qui gardait le
temple dans lequel il s’est introduit. Le deodarg
a une défense de 4 et Jandar un score en mêlée
de 0, mais le joueur lance les dés et obtient un
12 naturel ! Jandar réussit donc à toucher la
bête en dépit de sa défense impénétrable !
Si un résultat de 12 était suffisant pour obtenir un
succès (c’est-à-dire, si la somme des malus ne fait pas
descendre le résultat des dés en dessous de 9), vous
avez obtenu un succès héroïque.
Exemple  : dans l’exemple précédent, le person-
nage a obtenu un succès normal. Il aurait suffi que
Jandar bénéficie d’un modificateur de +1 pour que
le succès devienne un succès héroïque. Jandar a
survécu à la première attaque du deodarg et tente
maintenant de prendre une position avantageuse
pour laquelle le MJ lui offre généreusement un
bonus de +1. Le joueur lance les dés et obtient de
nouveau un 12 ! Un résultat de 12 étant suffisant,
il s’agit d’un succès héroïque.
Échec automatique
Un résultat de 2 est toujours considéré comme un
échec. Cela signifie que même le meilleur personnage
a toujours une chance d’échouer.
Si un résultat de 2 avait, de toute manière, signifié
un échec (c’est-à-dire, si l’ensemble des bonus n’avait
pas permis d’atteindre un résultat de 9 ou plus), il s’agit
en fait d’un échec critique.
32
Utilisation des
points d’héroïsme
Vous pouvez utiliser des points d’héroïsme pour
modifier des évènements ou l’issue d’un combat et
faire tourner les choses en votre faveur. Les différentes
utilisations possibles sont :
• Coup de chance
• Faveur divine
• Succès héroïque
• Succès légendaire
• Défier la mort
Coup de chance
Quand la description d’une scène laisse certains
éléments dans le vague, le joueur peut proposer d’en
ajouter, pour peu que sa demande soit raisonnable.
Cette utilisation des points d’héroïsme est sujette à
l’aval du MJ et elle ne doit pas apporter de change-
ments drastiques dans une scène, pas plus qu’elle ne
doit modifier un élément qui a déjà été établi. Des
personnages enfermés dans un cachot peuvent ainsi
utiliser un point d’héroïsme pour trouver une pierre
descellée qu’ils pourront ensuite utiliser pour fracasser
le crâne du garde qui leur apportera leur repas. Un
Héros, dont le navire vient de couler, peut utiliser un
point d’héroïsme pour trouver un morceau de l’épave
qui l’empêchera de se noyer (surtout s’il vient de rater
son jet en Vigueur).
Le coup de chance peut aussi s’appliquer à des
PNJ – quelle surprise de reconnaître dans le chef des
gardes du noble que l’on a insulté, un ancien compa-
gnon d’armes à qui l’on a sauvé la vie au cours d’une
mémorable bataille.
Si le MJ le désire, il peut demander plusieurs points
d’héroïsme pour obtenir un coup de chance particuliè-
rement audacieux ou rocambolesque – ou même exiger
que tous les personnages qui en profitent le dépensent.
Dans tous les cas, le MJ ne doit jamais se sentir
déstabilisé par un coup de chance. Si c’est le cas, si son
scénario ne fonctionne plus, si la demande est ingé-
rable pour son confort, il doit absolument la refuser.
Faveur divine
L’utilisation d’un point d’héroïsme peut égale-
ment vous permettre de relancer les dés après un jet
raté (même après un échec critique). En revanche,
vous devez conserver le résultat du second jet. Si vous
possédez un avantage qui vous permet de lancer trois
dés, vous relancez les trois.
Succès héroïque
Quand un personnage réussit une action, il peut
transformer son succès en succès héroïque au prix
d’un point d’héroïsme. Les conséquences d’un succès
héroïque dépendent de l’action entreprise.
Note : Vous pouvez choisir cette option même après
avoir utilisé une faveur divine (voir ci-dessus).

Succès légendaire
Si vous avez déjà obtenu un succès héroïque avec
un 12 naturel, vous pouvez le transformer en succès
légendaire. Il n’est pas possible de changer un succès
normal en succès héroïque puis en succès légendaire.

Défier la mort
Un point d’héroïsme permet de garder un Héros
en vie alors même qu’il aurait dû mourir. Si la vita-
lité du personnage est inférieure à 0, mais supérieure
à –6, vous pouvez utiliser un point d’héroïsme pour le
ramener à 0, inconscient mais vivant.
Si la vitalité est inférieure à -5, l’utilisation d’un
point d’héroïsme permet de stabiliser le personnage et Face à des Vilains, des créatures de taille moyenne ou
de le garder en vie. Il est inconscient mais récupérera grande, un succès héroïque inflige le score maximum en
au bout de quelques jours de repos. dégâts de l’arme plus 1d6 supplémentaire indiquant que
le Héros a touché une zone vitale et/ou non protégée

Succès héroïque Succès légendaire

Lorsque vous attaquez des créatures de petit gabarit
ou de la piétaille, déterminez les dégâts comme d’ha-
bitude, mais le résultat indique le nombre d’ennemis
que vous envoyez au tapis. Ils peuvent êtres tués ou mis
hors de combat, à vous de décider.
Exemple  : quatre brigands attaquent
Sharangara dans une allée. Elle s’attendait
à des problèmes et n’est donc pas surprise.
Son Agilité étant la plus élevée, elle agit la
première. Son test d’attaque donne un 9
(modificateurs compris), ce qui est une réussite.
Elle décide toutefois d’utiliser un point d’hé-
roïsme pour transformer son succès en succès
héroïque. Elle lance les dés de dégâts de sa
dague (1D3) et obtient un 3 (sa vigueur est de
0). Cela signifie que trois des quatre brigands
vont au tapis. Le joueur décide que dans un
même mouvement, Sharangara éventre le
premier brigand, lacère la cuisse du second qui
s’effondre et frappe le troisième au menton qui
lâche son gourdin et s’enfuit. Le quatrième
brigand peut toujours tenter sa chance…
Lorsque vous attaquez des créatures de petit gabarit
ou de la piétaille, déterminez les dégâts deux fois, le
résultat indiquant le nombre d’ennemis que vous
envoyez au tapis.
Face à des Vilains, des créatures de taille moyenne ou
grande, un succès légendaire inflige le score maximum
en dégâts de l’arme plus 2D6 supplémentaires.
Exemple  : le dernier brigand qui attaque
Sharangara est en fait Zaq Tormis, un Vilain.
Il est décidé à tuer Sharangara mais rate son
assaut. Sharangara attaque à son tour et obtient
un résultat de 2 sur les dés : échec critique ! Son
joueur décide d’utiliser un point d’héroïsme afin
de relancer les dés : il obtient un 12 naturel ! Il
s’agit d’un succès héroïque, mais le joueur estime
que ce n’est pas suffisant et utilise un autre point
d’héroïsme pour le changer en succès légendaire.
Il lance donc 1d3 (pour sa dague) et 2d6 et
obtient un total de 9. Zaq Tormis est gravement
blessé et décide qu’il n’est pas suffisamment payé
pour risquer sa vie davantage.

33
 Échec critique
Un résultat naturel de 2 est toujours un échec. Si un
résultat de 2 était suffisant pour réussir, il s’agit d’un
échec normal, sinon d’un échec critique.
Si vous n’avez plus de points d’héroïsme ou ne
souhaitez pas en utiliser pour relancer les dés, le MJ
peut profiter d’un échec critique pour s’amuser avec
votre personnage : il perd son épée ou la brise, glisse
sur une flaque de sang ou trébuche sur le cadavre d’un
de ses ennemis, tout dépend des circonstances et de
l’interprétation qu’en donnera le MJ.
Si le MJ ne trouve pas, sur le coup, de bonne descrip-
tion d’un échec critique ou si la situation ne l’exige pas
particulièrement, il gagne un point de vilenie qu’il
pourra utiliser plus tard pour ses PNJ.
Récompenses
Une fois arrivés à destination et après avoir surmonté
nombres d’épreuves, les Héros doivent être récom-
pensés pour leurs exploits. Les aventuriers ne risquent
pas leur vie pour rien !
De vastes trésors
Ne soyez pas pingre, décrivez des montagnes d’or et
de pierres précieuses, des sceptres incrustés de joyaux et
des bracelets d’or, des coffres débordants de pièces et les
couronnes des anciens rois. Annoncez-leur que leur décou-
verte dépasse leur imagination – et si les joueurs veulent
faire un inventaire, contentez-vous de rire  ! Leur Héros
se seraient-ils métamorphosés en comptables ? De toute
manière, ils ne pourront pas tout prendre en une seule fois
et qui sait ce qui les attend quand ils reviendront.
34
Points d’expérience
Les personnages s’améliorent au fur et à mesure de
leurs aventures et de leur renommée grandissante. Ils
doivent néanmoins mériter cette progression. Vous
vous souvenez des trésors qu’ils ont trouvés ? Ils ont
maintenant la possibilité de décrire ce qu’ils en font. Ils
peuvent vivre comme des rois pendant quelques mois
ou tout perdre au jeu ; acheter de nouvelles armes et
armures (ou faire réparer leur ancien équipement) ou
des montures ; organiser des fêtes somptueuses ou tout
dépenser en femmes et en alcool  ; faire des cadeaux
coûteux à leurs amis ; s’acheter un galion, des terres ou
rembourser leurs dettes.
Quels que soient leurs choix, il faut que cela ait du
style  : ils s’assurent ainsi que l’on parle d’eux et que
leur renommée s’étende. Après tout, personne ne les
a vus tuer ce gigantesque monstre dans les souterrains
nauséabonds d’Urceb – être dispendieux et voyant est
le seul moyen pour eux de faire connaître leurs exploits
au commun des mortels. Tout cela a lieu à la fin du
scénario qu’ils viennent d’achever ou avant le début
du suivant.
Une fois que les personnages ont décrit comment
ils ont perdu ou dépensé leurs fortunes, ils gagnent des
points d’expérience. Le montant dépend de la manière
dont ils ont dépensé leur butin. Habituellement le MJ
donne 2 points. Mais si leurs histoires sont particu-
lièrement convaincantes, amusantes ou inventives, ils
reçoivent un point de plus, surtout si elles vous donnent
une piste pour l’aventure suivante. En revanche, si le
personnage est avare ou pusillanime, il ne reçoit qu’un
seul point d’expérience.
Exemple  : Jandar Joth revient à Satarla
après avoir découvert un temple en ruines
dans la jungle de Qush. Son joueur décrit
la manière dont il a bu, joué et dépensé en
femmes les pièces d’or qu’il a ramenées jusqu’à
ce qu’il ne lui en reste plus qu’une poignée.
Cela lui rapporte 2 points d’expérience. Le
joueur décrit alors que, sur le chemin de la
taverne, Jandar tombe sur une carte déployée
à l’étal d’un marchand d’Oomis. La carte
a l’air ancienne et le marchand lui assure
qu’elle décrit l’antique cité qui repose main-
tenant sous la ville d’Urceb. Jandar dépense
ses dernières pièces pour acheter la carte. Le
voilà de nouveau sans le sou, mais une grande
aventure se profile déjà à l’horizon. Voilà qui
mérite un point d’expérience supplémentaire.
 Les points d’expérience peuvent être conservés ou
dépensés pour :
• Augmenter un attribut
• Augmenter une aptitude de combat
• Augmenter (ou acheter) une carrière
• Racheter un défaut
• Acheter un avantage
Attributs
Augmenter un attribut coûte un nombre de points
égal à son nouveau niveau. Passer un attribut de 1 à
2 coûte donc 2 points. La seule exception concerne
les attributs négatifs. Faire passer un attribut de -1 à
0 coûte 2 points. Un attribut ne peut-être augmenté
que d’un point à la fois. Pour les humains, le score
maximum dans un attribut est de 5.
Aptitudes de combat
Les aptitudes de combat sont améliorées de la même
manière que les attributs. Leur niveau maximum est
également de 5.
Carrières
Les carrières sont également améliorées de la même
manière que les attributs. Une carrière ne peut avoir un
score supérieur à 5.
Si la dernière aventure peut justifier l’achat d’une
nouvelle carrière pour le personnage, elle lui coûtera 1
point et elle commencera au niveau 0.
points d’héroïsme ou de vilenie. Si ce sont des sorciers,
ils sont appelés adeptes, étudiants ou acolytes et dispo-
sent de trois points de pouvoir.
Vilains
Les Vilains sont les principaux antagonistes des
Héros et sont créés selon les mêmes règles. Ils sont
derrière les plans malfaisants qu’affrontent les person-
nages. Les Vilains ont souvent de la piétaille en grande
quantité à leur disposition.
Les Vilains ont des points de vilenie qui fonction-
nent exactement comme les points d’héroïsme. Ces
points peuvent également être utilisés par un Vilain
pour échapper aux Héros. « Alors qu’ils s’avancent vers
le maléfique nécromancien, ce dernier ricane et s’échappe
par un passage secret dissimulé dans le mur » est une utili-
sation classique, mais efficace, des points de vilenie.
Maîtriser une partie
Le MJ a du pain sur la planche. Il doit bien connaître
les règles, préparer ses scénarios, être prêt à réagir aux
actions des joueurs et utiliser son bon sens lorsque les
règles ne donnent pas de réponses à ses questions. Il
n’est toutefois pas de son unique ressort de créer une
partie amusante pour tout le monde : c’est une respon-
sabilité portée par tous les joueurs.

Racheter un défaut
Se débarrasser d’un défaut vous coûtera 2 points.

Acheter un avantage
Un nouvel avantage coûte 2 points s’il est lié à votre
origine ou 3 points dans le cas contraire.

Personnages non-joueurs
Les PNJ sont les citoyens, malandrins, taverniers,
marchands, marins, acolytes, vizirs et autres ducs que
les personnages rencontrent au cours de leurs aventures.
La plupart n’ont même pas de nom et le rang de leurs
attributs et carrières est hors de propos. Si ces détails
deviennent importants, déterminez-les en classant ces
personnages comme « piétaille » ou « Vilain ».

Piétaille
La piétaille, ce sont les larbins que les Héros alignent
au kilomètre. Toutes leurs caractéristiques (attributs,
aptitudes de combat, carrières) ont un score de 0. Ils
peuvent toutefois avoir un score à -1 pour avoir un
+1 ailleurs. Ils ont 3 points de vitalité et n’ont pas de

35
 Si vous avez déjà été MJ, vous connaissez déjà quel-
ques trucs pour vous permettre de maintenir l’intérêt
des joueurs. Mais si tout cela est nouveau pour vous,
les paragraphes suivants devraient vous aider. Si vous
avez été MJ dans d’autres jeux, ils vous apporteront des
conseils pour préparer une campagne de Barbarians of
Lemuria.
Application des règles
Les règles ne sont pas la priorité de Barbarians of
Lemuria, l’histoire passe avant tout. Elles ne sont là
que pour vous donner un cadre et vous aider à déter-
miner l’issue des actions des personnages. Malgré tout,
elles ne pourront pas apporter une réponse à toutes
vos questions. Prenez l’habitude de déterminer à quel
moment l’application des règles est importante et à
quel moment les ignorer pour faire avancer le scénario.
Les dés peuvent créer un élément de surprise mais si
l’échec empêche l’histoire d’avancer... Lancer les dés
n’est peut-être pas une bonne idée.
Une règle de base est de ne pas lancer les dés pour
savoir si un personnage réussit ou échoue, mais pour
déterminer son niveau de succès ou d’échec. Admettons
qu’un Héros cherche une information vitale pour
36
la suite du scénario, mais rate son jet  ? Vous pouvez
décider qu’il trouve tout de même quelques indices
ou une autre personne qui pourra l’aider. De cette
manière, les joueurs ne seront pas bloqués et pourront
continuer à avancer.
Personnages du MJ
Il est parfois tentant de créer un PNJ qui va accom-
pagner les personnages au cours d’une aventure. Cela
peut se révéler nécessaire, surtout quand le groupe est
trop réduit ou qu’il leur manque certaines compé-
tences. Souvenez-vous néanmoins que les personnages
sont au centre de l’histoire en train d’être racontée. Vos
PNJ doivent rester au second plan. N’obligez pas les
joueurs à devenir de simples spectateurs.
Aventures
Vos parties de Barbarians of Lemuria peuvent se
présenter de plusieurs manières. Il peut s’agir de scéna-
rios indépendants destinés à durer le temps d’une unique
session. On peut garder la même approche, mais en
conservant à chaque fois le même groupe d’aventuriers
(avec quelques variantes pour tenir compte de l’arrivée
ou du départ d’un joueur). L’option la plus ambitieuse
reste de proposer des aventures reliées entre elles et de
créer ainsi une saga pour vos joueurs.
Créer une aventure peut sembler intimidant, mais il
est inutile d’en faire une maladie. Moins vous prévoirez
d’éléments, plus facile elle sera à mener. Vous trouverez
des exemples d’aventures à la fin de cet ouvrage afin de
vous faire une idée du genre d’histoires qui correspond
à l’esprit de Barbarians of Lemuria.
Votre première aventure peut mettre en jeu de
simples tâches à accomplir sous l’autorité d’un mentor,
un sorcier ou un noble. Ce type d’approche perd toute-
fois rapidement de son intérêt et il vous faudra trouver
des variantes. Vous avez plusieurs options pour cela.
Si l’un des personnages est un prêtre, il peut rece-
voir des visions de son dieu montrant un lieu ou une
énigme ; un chasseur découvrira des traces inhabituelles
ou un corps  ; un ménestrel venu d’une ville éloigné
racontera aux Héros l’histoire de ruines anciennes et
de trésors enfouis qui entraîneront les personnages
vers de nouvelles aventures. Soyez créatifs. Une fois
que vous saurez introduire vos scénarios de façons
variées, vous trouverez plus facilement un cadre pour
votre saga.
Sagas
Les sagas sont constituées d’une série d’aventures
reliées entre elles par des éléments récurrents. Il peut
s’agir d’un objectif commun à tous les personnages
comme retrouver un ennemi, chaque aventure les
rapprochant du combat final.
Toutefois, chaque personnage peut également avoir
ses propres objectifs  : un noble qui souhaite devenir
roi ou même empereur, un pirate qui veut obtenir son
propre navire, un alchimiste à la recherche de la formule
ultime. Il s’agit pour les personnages d’objectifs à long
terme qui doivent les guider au cours de leurs aven-
tures. C’est au MJ de les utiliser pour construire des
aventures susceptibles d’intéresser les joueurs.
Les joueurs ne manquent généralement pas idées
concernant leurs personnages et il s’agit souvent d’ex-
cellentes sources d’inspiration pour le MJ. N’hésitez
surtout pas à piocher dedans pour créer vos sagas et
aventures. Les sagas fonctionnent beaucoup mieux
lorsque les personnages ont une vie propre et que les
aventures qu’ils traversent les concernent directement.
Évitez le dirigisme
Le dirigisme consiste à imposer votre scénario aux
joueurs plutôt que de leur laisser l’initiative. Votre
scénario indique que Malakut doit être la prochaine
étape de votre saga, mais vos joueurs préfèrent s’em-
parer d’un galion et s’embarquer pour les Îles du
Crâne ? N’essayez pas de les empêcher.
Les objectifs des joueurs ne colleront pas toujours
avec ce que vous aviez en tête. Ne les forcez pas à
suivre votre plan en contrecarrant toutes leurs actions.
Une fois que vous avez compris ce qu’est le dirigisme,
il vous sera possible d’être plus subtil et de camoufler
vos intentions aux joueurs quand vous y avez recours.
Les joueurs aiment croire qu’ils ont le destin de leurs
personnages entre leurs mains, ne les décevez pas. Et
n’écartez pas la possibilité que les objectifs que vous
aviez en tête pour les personnages ne les intéressent
peut-être pas.
Côté joueur, profitez du moment où vos person-
nages dépensent leur butin pour glisser quelques idées
au MJ.
Côté MJ ne soyez pas trop rigide dans la concep-
tion de vos aventures. Laissez les joueurs aller où ils le
souhaitent et faire ce qu’ils veulent. Avec l’expérience,
vous saurez comment vous adapter à leurs actions. Ils
ne savent pas ce qui les attend, il n’y a donc pas de mal
à changer certains éléments. Débarrassez-vous de ce
qui est inutile ou réutilisez le plus tard. Soyez donc
prêt à improviser de temps à autre.
37
38
 Chapitre7
L’équipement
des héros
«  Les courageux cavaliers de notre ville s’avancèrent pour faire face à leur ennemi. Ils étaient
fiers dans leurs cottes de mailles, resplendissants dans la lumière du matin, équipés de leurs longues
lances et de leurs boucliers. En face d’eux se tenaient les archers de Tyrus, le visage sombre et
résolu. L’arc long de Tyrus contre l’acier de Satarla : personne n’aurait pu dire lequel remporterait
la victoire.  »
— Chroniques de Satarla

Si c’est un soldat, donnez-lui une armure et quelques

Équipement de départ armes. C’est un barbare ? Laissez-le avoir son collier en

La règle de base concernant l’équipement des
personnages est : donnez leur ce qu’ils veulent ! Conan,
Brak ou Thongor n’étaient pas des adeptes du shopping
et vos personnages devraient agir de même. Laissez les
héros avoir ce qu’ils souhaitent tant que cela corres-
pond à leurs carrières. Et quand ce n’est pas le cas...
Laissez-les l’avoir aussi, vous aurez toujours la possibi-
lité de les en dépouiller !
dents d’ours, des javelots, une outre et une épée. Une
serveuse ? Elle peut avoir un couteau, quelques vêtements
chics, des bijoux et du maquillage. Que serait un sorcier
sans ses amulettes, ses talismans ? Quant au noble, il aura
son palais à Satarla et un galion dans le port.
C’est la raison pour laquelle vous ne trouverez pas
de liste de prix. Les personnages peuvent avoir ce qu’ils
veulent et ce qui semble convenir à leurs carrières.
Voyez les choses sous cet angle : à quoi sert un palais à
Satarla lorsque vous êtes isolé et perdu dans les jungles
de Qush, armé seulement d’une épée ?

39
 Tableau des armes
Armes Dégâts Grandes Notes
Arbalète d6+1 d6+3 Recharger : 2 rounds, portée 25m
Arc d6 d6+2 Portée 20m
Bâton d6-1 d6+1 Arme à deux mains
Dague d3 - Peut être lancée, portée 3m
Épée d6 d6+2 Un choix toujours populaire
Fléau d6+1 d6+3 -1 en Mêlée
Fronde d3 d6-1 Portée 10m
Gourdin d6-1 d6+1 Peut être lancé, portée 3m
Hache d6 d6+2 Peut être lancée, portée 3m
Lance d6 d6+2 Peut être lancé, portée 6m
Mains nues d2 - d3 avec des gantelets
Masse d’armes d6 d6+2 Peut être lancée, portée 3m (-1 en Tir)

Pour la même raison, vous ne trouverez pas de règle

concernant l’encombrement. Les héros portent ce qu’ils
veulent tant que cela semble raisonnable. Ils vivent au
jour le jour sans se demander de quoi ils pourraient
avoir besoin. Ils ne peuvent pas tout prévoir, pourquoi
s’en faire ? Les points d’héroïsme sont là pour ça.
Si vous voulez un sac à dos plein à ras bord, une arme
pour chaque type de monstre, trois armures différentes
et une mule pour tout transporter, choisissez un autre
jeu. Si tout ce qu’il vous faut est un pagne et une épée
solide, vous êtes au bon endroit !
Les personnages commencent donc avec l’équipe-
ment approprié à leurs carrières et tout ce qu’ils arrivent
à soutirer au MJ. Après cela, il est toujours possible de
faire un jet dans la carrière appropriée pour chercher,
voler ou mendier ce dont ils peuvent avoir besoin.
Des modificateurs de difficultés peuvent s’appli-
quer si le personnage est au milieu de nulle part, si
l’objet recherché est rare ou cher. Les marchands et
les voleurs sont particulièrement doués pour trouver ce
qu’ils cherchent et les nobles ont toujours les finances
nécessaires.
Grandes armes
Si votre personnage souhaite avoir une version à deux
mains d’une arme à une main (comme une « grande »
masse), ajoutez 2 points aux dégâts qu’elle inflige.
Les céruléens avec le trait approprié peuvent utiliser
les armes à deux mains avec une seule main. Ils peuvent
également faire des versions géantes des armes à deux
mains. Elles causeront 1d3 points de dégâts supplé-
mentaires.
Portée des armes
La portée des armes est indiquée en incréments.
Par exemple, une masse d’armes lancée a une portée
de 3 mètres. Cela signifie que sa portée proche est de
3 mètres, moyenne 6 mètres, longue 9 mètres, distante
12 mètres, extrême 15 mètres
Hache
La lame est généralement faite en bronze, en fer

Armes ou en acier et placée sur un manche en bois. On peut

En dépit de la grande variété d’armes existantes,
elles ont toutes les mêmes objectifs  : réduire votre
adversaire en purée, le couper en morceau ou le trans-
percer.
Dégâts
Avec une arme de mêlée ou de jet, ajoutez votre
score en Vigueur à vos dégâts.
Avec une arme de tir, ajoutez la moitié de votre
score en Vigueur à vos dégâts.
avoir des haches de batailles, longues, à deux mains…
Il existe des versions à une ou deux lames. Les haches
à une main peuvent être jetées et ont alors une portée
de base de 3 mètres.
Arc
Bien pratique quand votre cible est éloignée et trop
lâche pour s’approcher. Tous les arcs s’utilisent à deux
mains. Les arcs ont une portée de base de 20 mètres ;
les arcs longs de 35 mètres.

40
Gourdin
La plus simple de toutes les armes, utilisée pour
réduire votre ennemi en chair à pâtée. Les versions à
une main peuvent être lancées et ont une portée de
base de 3 mètres.
Mains nues
Masse
Une arme similaire au gourdin, mais dotée d’une
extrémité métallique avec ce qu’il faut d’ailettes ou de
piques. Les versions à une main peuvent être lancées
avec une portée de base de 10 mètres, mais n’étant
guère prévues pour cela, elles infligent un
-1 en tir.

Représente toutes les armes naturelles  : poings,

pieds, coudes, etc..

Fléau
Un manche surmontée d’une chaîne à laquelle est
reliée une boule hérissée de pointes. Ce n’est pas une
arme très répandue en Lémurie, mais on la voit souvent
dans les arènes. Les fléaux sont difficiles à manier et
infligent donc un -1 à l’attaque.

Arbalète
Ce bel objet propulse un carreau à pointe métallique
à plus de 300km/h et de préférence dans la gueule de
la cible. Une arbalète nécessite deux rounds pour être
rechargée, l’usage des deux mains et a une portée de
25m. Les grandes arbalètes nécessitent trois rounds
pour être rechargées et ont une portée de base de 35
mètres.

41
 Dague
Ce terme recouvre toutes les lames courtes. Lancées,
leur portée de base est de 3 mètres. Faciles à dissimuler,
elles sont très prisées par les brigands et les assassins.
Non, il n’existe pas de dague à deux mains, sauf si vous
êtes un nabot.
Fronde
Épée
L’arme favorite des héros. Ce terme recouvre des
armes aussi diverses que les sabres, cimeterres, rapières,
épées larges et autres épées longues. Donnez-lui le
nom que vous voulez, c’est avant tout une lame longue
destinée à tuer. Les versions à deux mains sont connues
sous le nom d’épées bâtardes, grande épée, claymore,
etc..

Une simple sangle de cuir que l’on fait tournoyer

au-dessus de sa tête pour propulser de petites pierres
vers sa cible. La portée de base est de 10 mètres. Les
versions à deux mains améliorent le principe de base
en montant la sangle sur un bâton. Cela fait passer la
portée de base à 20 mètres.
Lance
Un bâton d’1,50 à 1,80 mètre, surmonté d’une
pointe. Conçue pour avoir une portée de base de 6
mètres une fois lancée ou pour être utilisée contre
des cavaliers. Utilisée lors d’une charge ou la récep-
tion d’une charge, ajoutez +3 aux dégâts. Les lances de
grande taille ne peuvent être lancées (excepté par des
Céruléens).
Bâton
Armures
Les héros portent rarement une armure imposante,
non pour des raisons pratiques, mais purement esthé-
tiques (l’armure tendant à voiler leur corps bronzée).
En outre, la Lemurie connaît un climat très chaud qui
rend le port d’une armure lourde rapidement pénible.
Les valeurs de protection de chaque élément d’armure
sont additionnées pour obtenir le niveau de protection
total du personnage.
Notes sur les combinaisons d’armures
• Une combinaison d’armure accordant 3 points de
protection ou plus ralentit le personnage. Réduisez le
score maximum en défense du personnage à 3.

Un simple bâton d’une longueur de 2 mètres qui

• Une combinaison d’armure accordant 5 points de
protection ou plus ralentit le personnage. Réduisez le
peut-être utilisé aussi bien pour la marche que le score maximum en défense du personnage à 2.
combat. Un grand bâton est équipé d’extrémités métal-
liques pour plus d’efficacité.
• Une combinaison d’armure accordant 7 points de
protection ou plus ralentit le personnage. Réduisez le
score maximum en défense du personnage à 1.
• Une combinaison d’armure accordant 9 points de
protection ou plus ralentit le personnage. Réduisez le
score maximum en défense du personnage à 0.
Tableau des armures
Armure Protection Notes
Baudrier
Baudrier 1 - Un harnais de cuir qui se ferme à hauteur de la
Bracelets, Bottes 1 - poitrine et sur lequel peuvent être accrochés les four-
Bikini en maille 1 Joli ! reaux, carquois, etc.. Il offre une protection décente
Heaume 2 -1 en perception dont se contentent la plupart des héros. Un baudrier
Gantelets 1 -1 en manipulation peut-être porté par-dessus une autre armure, bien que
Jambières 1 - l’ensemble devienne très encombrant.
Casque 1 -
Veste de Cuir 2 -1 en Agilité
Brassards
Chemise de mailles 3 -1 en Agilité
Faits de cuir renforcé ou de métal, ils protègent les
Cuirasse 4 -2 en Agilité avant-bras et ne peuvent être portées avec des gante-
Bouclier (grand) 2 - lets.
Bouclier (petit) 1 -

42
Bottes
Des bottes en cuir solide qui protègent les jambes
jusqu’aux genoux. Elles sont peu répandues en Lémurie
en dehors des marins et des pirates. Les bottes ne
peuvent être portées avec des jambières.
Bikini de mailles
Cotte de mailles
Les héros enfilent parfois cette armure avant de
partir en guerre. Elle est faite d’anneaux de métal
entrelacés et n’est généralement pas portée avec une
autre armure. Lorsque vous portez une cotte de mailles,
votre défense est limitée à 3 et vous ôtez 1 point à
votre Agilité.

Il s’agit de l’équivalent du baudrier pour les héros fémi- Cuirasse

nins. Il s’agit bien d’une armure de mailles couvrant le strict
minimum et offrant un spectacle de choix aux spectateurs
à proximité. Il n’est généralement pas porté avec un autre
type d’armure, en dehors de brassards et de jambières.
Coiffe
Il s’agit d’une cagoule de maille qui peut-être portée
sous un casque (à condition de supporter la chaleur).
Heaume
C’est un casque lourd qui, outre le crâne, protège
également le nez, les oreilles et les joues. Un heaume
est encombrant et handicapant. Il est plutôt utilisé
pour la guerre ou dans une arène. Si vous en portez
un, vous subissez un -1 à tous vos tests d’Esprit liés à
l’ouïe et la vue.
Un ensemble de plaques métalliques. Encombrante
et déconseillée par temps chaud. Les héros en portent
rarement au cours de leurs aventures, plus générale-
ment lors de batailles planifiées. Cette armure impose
un -2 en Agilité. Votre score en défense est de plus
limité à un maximum de 3.
Bouclier
Les boucliers sont peu usités en Lémurie. Les gladia-
teurs en ont l’usage et ils équipent parfois les soldats.
Les héros ne les utilisent généralement qu’en temps
de guerre. Ils sont fait en bois, parfois recouverts de
peau ou dotés d’une bosse métallique, ils s’accrochent
à l’avant-bras avec une poignée pour plus de manœu-
vrabilité. Leur diamètre varie de 45 à 60 centimètres,
mais certains sont bien plus grands.

Gantelets
Des gants de cuir épais, parfois renforcés avec des
lamelles métalliques. Ils ne peuvent être portés avec
des brassards et imposent un -1 aux jets d’Agilité où
la manipulation fine est importante. Pour compenser
vous faites d3 points de dégâts avec vos poings.

Jambières
De belles protections pour vos jambes faites de cuir
épais ou de métal. Elles ne peuvent être portées par-
dessus des bottes.

Casque
Un simple casque de cuir renforcé de métal.

Armure de cuir
Il s’agit d’un pourpoint de cuir épais ou souple renforcé
de pointes métalliques. Il peut-être porté sous une
cuirasse bien que la personne tentant cette expérience
risque de se déshydrater rapidement. Vous subissez un
-1 en Agilité tant que vous portez une armure de cuir.

43
44
 Chapitre 8
Magiciens, prêtres
& alchimistes
«  Krongar n’avait jamais rencontré de sorcier auparavant. En dépit de son âge et de son
apparence squelettique, celui-ci dégageait une aura de pouvoir qui fit hésiter le barbare. Cette
hésitation donna à Jesharek le temps nécessaire pour lancer un sortilège d’immobilisation : des
cordes s’enroulèrent autour du barbare, l’empêchant de se saisir de son épée valgardienne. 
— La saga de Krongar
»

Présentation générale Puisqu’on trouve néanmoins, dans la littérature, des

Sorciers, prêtres et alchimistes sont des figures
récurrentes de la Sword & Sorcery. Ils n’en sont pas
moins des personnages difficiles à incarner. Ils recher-
chent rarement l’aventure et passent l’essentiel de leur
temps à étudier et développer leur art. Beaucoup finis-
sent corrompus par leurs pouvoirs ou l’influence des
dieux sombres qu’ils vénèrent.
En terme de jeux, les sortilèges et les créations les
plus puissantes qu’ils peuvent produire nécessitent
énormément de temps et de recherche, deux exigences
souvent inconciliables avec une vie aventureuse.
exemples de magiciens et de prêtres moins maléfiques
dans la Sword & Sorcery, ces carrières peuvent donc être
des choix viables pour les joueurs à partir du moment
où ils en saisissent les limitations.
Sorciers
Un personnage qui s’engage dans la profession de
sorcier commence avec un nombre de points de pouvoir
égal à 10 plus son rang dans sa carrière de sorcier. La
piétaille qui pratique la magie (adeptes, étudiants et
apprentis) ne possède que 3 points de pouvoir.

45
 Coût en points de pouvoir & difficulté
Puissance du sort Difficulté
Coût en points de pouvoir
(coût minimum)
Charme Auto/facile 1 ou 2
Premier cercle Moyenne/ Malaisée 5 (2)
Second cercle Difficile/Ardue 10 (6)
Troisième cercle Improbable 15 (11)
Les sortilèges sont divisés en quatre catégories  :
charmes, sortilèges des premiers, seconds et troisièmes
cercles.
Les sorciers (également appelés nécromants, magi-
ciens ou sorcières) sont toujours affublés d’anneaux,
d’amulettes et de talismans qu’ils utilisent pour leurs
tours les plus simples. Sans eux, le coût des sortilèges
est augmenté d’un point.
Plus la puissance d’un sortilège est importante, plus
son coût en points de pouvoir est élevé et plus il est
difficile à lancer. La table ci-dessus indique le coût et
la difficulté pour chaque niveau.
Sorts affectant l’esprit – Les sorts qui
interf èrent directement avec la psyché d’un
individu ou ses perceptions comme le contrôle
mental ou la télépathie ajoutent à leur diffi-
culté le score en Esprit de leur cible.
Soigner à l’aide de la Sorcellerie – La
sorcellerie n’est pas une discipline destinée
à secourir les blessés et les calamiteux. Les
sorciers ne peuvent pas guérir les bles-
sures infligées aux créatures vivantes, mais
ils peuvent en revanche réparer les objets
inanimés ou enchantés.
Charmes
Coût : 1 ou 2 points de pouvoir
Difficulté : automatique ou facile (+1)
Il s’agit de sortilèges très simples permettant au
sorcier de faire apparaître une lumière intense, le son
d’un rire lointain ou l’étincelle suffisante au lancement
d’un feu. Les charmes peuvent être utilisés pour réparer
des objets usuels, rendre une bière aigre ou créer l’illu-
sion d’un objet banal. Un sorcier peut ainsi faire dispa-
raître une pièce de monnaie, faire monter une corde
le long d’une muraille ou distraire un garde à l’aide
d’un son imaginaire. Ces sorts coûtent rarement plus
d’un point de pouvoir et ne requièrent un jet de dé
que lorsque la cible est un être doué d’intelligence ou
si le sorcier est dépourvu de ses talismans (dans ce cas,
augmentez également le coût du sort)
Les sorts plus puissants sont plus difficiles à lancer
et sont réservés aux Héros et aux Vilains.
46
Sorts du
premier cercle
Coût  : 5 points de
pouvoir
Obligations : -1 par obli-
gation remplie
Coût minimum : 2
Difficulté : Moyenne ou malaisée (0 or –1)
Ces sorts sont les plus susceptibles d’être utilisés au
cours d’une aventure. Ils sont avant tout utilitaires : ils
permettent au sorcier d’accomplir des actions qu’une
personne avec l’entraînement et l’équipement adéquat
aurait pu réaliser. Il peut ainsi léviter le long d’une paroi
et arriver au même résultat qu’une personne équipée
de matériel d’escalade (la fatigue en moins). Les sorts
d’attaques infligent généralement 1d6 points de dégâts
à la cible. Ces sorts coûtent 5 points de pouvoir, mais
pour chaque obligation que le sorcier s’impose, il peut
en réduire le coût d’un point. Le coût minimum d’un
sort du premier cercle est de 2 points de pouvoir.
Les sorts du premier cercle ont généralement une
difficulté moyenne (0) ou malaisée (-1)
Obligations possibles pour
les sorts du premier cercle
• Objet spécifique : un ouvrage ancien, une tablette
de marbre ou un parchemin fragile sont requis. Ils sont
néanmoins faciles à trouver (un peu de marchandage,
un court voyage ou une dépense mineure)
• Contact visuel : la cible du sorcier doit se trouver
dans son champ de vision.
• Temps d’incantation  : le lancement du sort
nécessite 1d6x30 minutes de méditation (ou de chant,
de danse...) de la part du sorcier.
• Focus  : un objet lié à la cible est requis (dans
le cas d’un bâtiment, il peut s’agir d’un élément de
construction comme une brique par exemple).
• Connaissances : le sorcier doit faire de longues
recherches afin de pouvoir trouver les informations
nécessaires au lancement du sort.
• Frime : Le lancement du sort doit être accom-
pagné par des gestes précis, un chant, une danse ou une
formule ostentatoire.
• Heure précise : le sort ne peut être lancé qu’à une
heure spécifique de la journée.
• Toilette rituelle : le sorcier doit prendre un bain
d’eau pure, être oint d’huiles essentielles et être entiè-
rement rasé et/ou épilé.
• Blessures : le sorcier perd 1d3 points de vitalité
quand le sort est lancé.
 Exemple : Methynn Sarr, la Reine Sorcière
de la Côte de Feu lance un jet de flamme sur
Krongar. Le MJ considère qu’il s’agit d’un
sort du premier cercle et que la Reine Sorcière
a pris les obligations « contact visuel » (appro-
priée pour un jet de flamme) et « frime » (elle
en fait toujours trop). Le coût du sort est donc
réduit à 3 points de pouvoir et les dégâts du
jet de flamme sont fixés à 1d6 points de dégâts
pour Krongar.

Sorts du second cercle

Coût : 10 points de pouvoir
Obligations : -1 par obligation remplie
Coût minimum : 6
Difficulté : difficile ou ardu (-2 or -3)
Ces sorts sont puissants et il n’est possible de les
lancer que si des recherches appropriées ont été menées
entre deux aventures (voir Chapitre 6). Ils permettent
de contrôler les esprits, d’abattre des bâtiments et de
réduire de puissants guerriers à l’état de loques gémis-
santes. Les effets de ces sorts seraient irréalisables par
une personne seule. Défoncer une porte est un sort du
premier cercle, abattre une muraille est en revanche
un sort du second cercle. Ces sorts coûtent 10 points
de pouvoir. Pour chaque obligation remplie par le Exemple  : Methyn Sarr est parvenue à
sorcier, ce coût peut être réduit d’un point jusqu’à un capturer Krongar. Elle aimerait faire du
minimum de 6. puissant barbare son esclave pour le punir de
son audace, tenter de la voler, elle, une Reine
Obligations possibles pour Sorcière  ! Pendant qu’il se languit dans ses
les sorts du second cercle cachots, elle commence à réfléchir au sort
• Objet important : la bague d’un ancien roi, des
écrits disparus... Quelque soit l’objet, il sera toujours
adéquat. Celui-ci devrait lui coûter 10 points
de pouvoir, mais elle envoie ses hommes à la
difficile à obtenir. On ne le trouve que dans une terre recherche d’un grimoire dissimulé dans un
lointaine ou au sommet de la tour d’un sorcier gardé antique tombeau. Elle profite de leur expé-
par des créatures démoniaques. dition pour jeûner pendant une semaine (les
• Ingrédients rares : une expédition est nécessaire
pour trouver les ingrédients nécessaires au lancement
2d6 ayant donné un résultat de 7) et étudie les
cieux afin de déterminer le meilleur moment
du sort. Elle durera 1D6 semaines et ne coûtera pas pour lancer le sort (elle fait alors un jet d’Es-
moins d’une bourse d’or bien remplie (un sorcier digne prit + le rang de sa carrière de sorcière pour
de ce nom aura toujours quelques aventuriers sous la y parvenir). Une fois ces éléments réunis,
main prêts à trouver ses composants rares pour lui). Methyn fait amener Krongar devant elle et
• Tatouage : le sorcier doit se faire tatouer sur le corps
les instructions nécessaires aux lancements du sort.
sacrifie une biche. Ayant rempli quatre obli-
gations, le coût en points de pouvoir du sort
• Temps d’incantation  : le lancement du sort
nécessite 2d6 heures de méditation (ou de chant, de
est donc réduit à 6. Sa difficulté est difficile
(-2) et la sorcière doit ajouter le score en esprit
danse, etc.) de la part du sorcier. de Krongar (qui est de 0, pas d’inquiétude à
• Sacrifice rituel : un animal (au moins de la taille d’un
agneau) doit être sacrifié avant que le sort ne soit lancé.
avoir !).

• Cycle de la lune : le sort ne peut être lancé qu’à

une phase spécifique de la lune.
• épreuve : le sorcier doit jeûner pendant 2d6 jours
• Blessures : le sorcier perd 1d6+1 points de vita-
lité quand le sort est lancé.

47
 Sorts du troisième cercle
Coût : 15 points de pouvoir
Obligations : -1 par obligation remplie
Coût minimum : 11
Difficulté : Improbable (-4)
Ces sorts sont extrêmement rares, capables de
provoquer des catastrophes naturelles ou de lancer
des malédictions s’étendant sur plusieurs générations.
Ils coûtent 15 points de pouvoir, moins 1 point par
obligation remplie (jusqu’à un minimum de 11). La
difficulté est toujours improbable (-4).
Obligations possibles pour
les sorts du troisième cercle
• épreuve : le sorcier doit s’infliger des scarifica-
tions rituelles ou des mutilations pour parvenir à l’état
de transe nécessaire au lancement du sort.
• Sacrifice rituel : un être doué d’intelligence doit
être tué afin de renforcer le sort (une belle jeune femme
est le choix idéal, mais elles sont souvent suivies par
des barbares hirsutes qui prennent très à cœur toutes
ces histoires de sacrifices).
• Les astres sont propices  : le sort ne peut être
lancé que lorsque certaines étoiles et planètes sont
correctement alignées.
• Lieu de pouvoir : le sort ne peut être lancé qu’à
un seul endroit et devinez quoi ? Ce n’est pas la porte
à côté !
• Transformation démoniaque  : le lancement
du sort donne au corps du sorcier (peut être de façon
permanente) une apparence démoniaque. Le tout
accompagné d’un rire dément encore plus exagéré que
d’habitude.
• Blessures : le sorcier perd 2d6+1 points de vita-
lité quand le sort est lancé.
Exemple  : Vulkfind le Noir prévoit de faire
surgir un volcan au milieu de la ville natale
des Héros. Le MJ détermine sans le moindre
doute qu’il s’agit d’un sort du troisième
cercle. Il choisit les obligations «  les astres
sont propices » et « sacrifice rituel » (il a fait
kidnapper une princesse pour faire bonne
mesure) ce qui réduit le coût du sort à 13 points.
Les Héros n’ont que trente jours pour stopper
le plan du sorcier et sauver la princesse avant
que l’éclipse à venir n’annonce leur fin !
48
Récupération des points de pouvoir
Un sorcier récupère quatre points de pouvoir utilisé
pour un sort du premier cercle à midi ou minuit chaque
jour (le sorcier doit opter pour l’une des deux, ce choix
est définitif ).
Les points de pouvoirs utilisés pour des sorts
du second ou du troisième cercle sont récupérés au
rythme de 4 par mois lunaire (à la nouvelle ou à la
pleine lune, au choix du sorcier). De plus, quand un
sorcier lance un sortilège du troisième cercle il perd
définitivement un point de pouvoir. Cette perte peut-
être compensée par celle d’un point d’attribut. Il peut
par exemple s’agir d’un vieillissement précoce qui fait
perdre un point d’aura ou de vigueur. Un attribut peut
ainsi devenir négatif si nécessaire.
Prêtres & druides
«  Les Rois-Sorciers voulaient devenir des
dieux, mais leur arrogance leur coûta cher. Au
moment où ils réalisèrent leur erreur, il était
trop tard et le Dieu Sombre fut lâché sur le
monde. Il fallut attendre un long moment
avant que les Rois-Sorciers puissent revenir.
Entre-temps, l’humanité régna sur le monde
à leur place, guidée par ses propres dieux. 
— L’Edda Pourpre
»
Les prêtres sont les agents terrestres du panthéon
lémurien. Ils apportent la parole des dieux à leurs
fidèles. Chaque dieu a ses propres ouailles et leurs
temples se multiplient sur le continent.
Les druides sont les agents des dieux sombres, les
divinités du néant. Ils se retrouvent dans leurs lieux
de cultes dissimulés aux regards indiscrets. Leur
nombre est réduit, et leurs suivants éparpillés, mais
leur influence croît chaque jour.
Dévotion
Les prêtres respectent et prient tous les dieux du
panthéon lémurien pendant que les druides vénèrent
les dieux sombres. Les prêtres et les druides de rang
0 sont considérés comme des novices et ne se consa-
crent à aucun dieu en particulier. Au rang 1 ou plus,
ils doivent se dévouer à un dieu spécifique (voir le
Chapitre 9 pour les options disponibles).
Les prêtres et les druides reçoivent leurs pouvoirs
de leurs dieux, en particulier de celle ou celui auquel il
s’est dévoué. Leurs sorts sont l’expression d’un pouvoir

divin, le prêtre et le druide n’étant que des instruments
canalisant la puissance de leurs divinités.
Canaliser la puissance divine
Prêtres et druides peuvent lancer des sorts un
nombre de fois égal à leur rang +1 avant d’avoir à
retourner dans leurs temples. Là, ils pratiqueront les
rituels nécessaires (sacrifices, méditations prières...)
pour renouveler leurs pouvoirs. Un prêtre de rang 3
peut ainsi lancer 4 sorts avant de devoir remplir ses
obligations envers son dieu.
Le joueur doit décrire l’effet qu’il compte obtenir.
Utiliser les cercles des sorts de sorciers pour déterminer
le niveau de puissance du sort et la difficulté qui lui est
associée. Vous n’avez pas à vous soucier du coût du sort
ou d’éventuelles obligations, tout le pouvoir nécessaire
étant fourni par la divinité.
La seule difficulté pour le prêtre est de parvenir à
maîtriser le pouvoir qu’il invoque. Comme pour les
sorciers, le joueur doit faire un test de carrière + Esprit,
modifié par la difficulté du sort. Un prêtre qui officie
dans un temple dédié à son dieu gagne un +1 à son
jet.
Si le jet est réussi (i.e. le joueur obtient un résultat
de 9 ou plus), le sort fonctionne comme prévu ; dans le
cas contraire, rien ne se passe.
Domaines
Chaque dieu a un domaine de prédilection
(Beelshamen est le dieu des tempêtes, Beherith est
le Boucher, etc.). Si le sort lancé est lié à l’un de ses
domaines, le prêtre ou le druide lance trois dés au lieu
de 2 et garde les deux meilleurs résultats.
La description du panthéon Lémurien laisse les
domaines de certains dieux volontairement vagues afin
de permettre à chaque joueur de définir ceux qui leur
conviennent.
Les dieux sombres sont réservés aux PNJs druides,
les rituels qui leur permettent de récupérer leur pouvoir
impliquant généralement des sacrifices humains.
Exemple  : Argandros Drall est un druide
d’Oggun, le Seigneur du Feu. Il veut créer
un mur de flammes qui empêchera Krongar
d’entrer dans la chambre où la belle prin-
cesse Dalendra doit être sacrifiée. Ce sort
appartient sans le moindre doute au domaine
d’Oggun et le MJ pense qu’il devrait infliger
2d6 points de dégâts ce qui équivaut à un sort
du deuxième cercle. La difficulté est donc de -3
mais le MJ accorde au druide un bonus de +1
car Argandros se trouve dans un temple dédié
à son dieu et lui permet de lancer un dé de plus
car le sort est lié au domaine d’Oggun.
Argandros murmure une prière rapide à son
Dieu. Le MJ lance 3 dés. 3, 4 et 5 (soit un total
de 9 en gardant les deux meilleurs résultats).
Argandros a un Esprit de 1 et une carrière de
druide au rang 2. Il ajoute donc 3 au résultat
des dés pour un total de 12, -3 pour la difficulté
du sort donc 9, Argandros parvient à lancer le
sort avec succès.
Le MJ a toute autorité pour déterminer quels sorts
un dieu peut accorder à son prêtre. Par exemple, un
prêtre de Beelshamen, le dieu des tempêtes, peut invo-
quer la pluie, le tonnerre, des nuages capables de cacher
le soleil ou même des éclairs.
Une fois son quota de « miracles » épuisé le prêtre
doit retourner dans un temple consacré à son dieu.
C’est une démarche qui devrait normalement avoir
lieu entre deux aventures (voir Chapitre 6  : points
d’expérience).
49
 Alchimistes
«  Krongar étudia la pièce. Les murs étaient
tapissés de bibliothèques, les étagères chargées
de fioles et de bouteilles, de creusets et d’alam-
bics, certains remplis d’un liquide bouillon-
nant à l’odeur nauséabonde. Entre les livres
reliés de cuir, les parchemins et les grimoires
aux couvertures métalliques se trouvaient des
almanachs aussi grand que le barbare. Ces
ouvrages anciens étaient écrits dans un langage
inconnu de Krongar, une écriture antique,
presque effacée, de glyphes distordus. L’un
d’entre eux attira l’attention du barbare – le
serpent vert qui ornait la couverture parais-
sait se mouvoir et un léger sifflement semblait
venir de l’intérieur de l’ouvrage.
— La saga de Krongar
 »
Les alchimistes ne lancent pas de sorts ou n’adorent
pas les dieux  ; aujourd’hui, on les appellerait scien-
• Une préparation peu commune nécessite deux
points de création (jusqu’à deux objets)
tifiques ou inventeurs. Les barbares les confondent
souvent avec les sorciers, n’étant guère intéressés par la
• Une préparation rare nécessite quatre points de
création (maximum un objet)
distinction qui existe entre les deux.
Les alchimistes créent des potions, des baumes, des
• Une préparation unique nécessite huit points de créa-
tion (au maximum un objet toutes les deux aventures)
gaz ou des poudres aux propriétés extraordinaires. Ils Un alchimiste peut produire un objet courant et un
renforcent et allègent armes et armures en travaillant autre peu commun entre deux aventures avec un rang 3
de concert avec des forgerons et des armuriers. Leurs dans sa carrière. Il peut ainsi produire une potion anti-
laboratoires sont un fatras d’alambics, de fioles et moustiques (courante) et une poudre d’augmentation
parchemins. de force (peu commune). C’est en revanche impos-
Comme pour les sorciers, la science des alchimistes sible avec des objets rares ou uniques qui nécessitent
a un prix. Il s’agit généralement de temps et d’argent. toute l’attention de l’alchimiste (même s’il lui reste des
L’alchimie est un art difficile à exercer au cours d’une points de créations à utiliser).
aventure, nécessitant la réunion d’ingrédients divers, Un alchimiste peut très bien cumuler ses points pour
de matériel rare ou d’artisans talentueux... Sans parler réaliser un objet particulièrement cher. Un alchimiste
des inévitables essais et corrections nécessaires. de rang 2 peut ainsi cumuler 8 points de création (soit
L’alchimie est donc utilisée entre les aventures, quatre temps de repos entre les aventures) pour créer
au moment où le joueur raconte la manière dont il une préparation unique, mais il devra faire un jet dans
a dépensé la fortune amassée au cours de l’aventure sa carrière d’alchimiste à chaque étape.
précédente (voir Chapitre 6). Il doit ainsi décrire quel Les difficultés de création des objets sont indiquées
type d’objet il souhaite créer avant le début de l’aven- dans le tableau suivant :
ture suivante.
Entre chaque aventure, un alchimiste dispose d’un Tableau des préparations alchimiques
nombre de points de création égal à son rang d’alchi- Préparations Difficulté
miste. Selon sa complexité, une préparation alchimique Courantes Moyenne (0)
en nécessite un certain nombre : Peu communes Difficile (-2)
• Une préparation courante nécessite un point de
création (jusqu’à cinq objets)
Rares Ardue (-3)
Uniques Improbable (-4)

50
 Note  : la table ci-dessus présuppose l’accès à un
laboratoire et aux matériaux nécessaires. Dans le cas
contraire, augmentez la difficulté d’un cran.
Autres modificateurs
• Si l’alchimiste analyse un objet ou une potion totale-
ment inconnus : augmentez la difficulté d’un cran.
• Si l’alchimiste répare un objet ou refait une
potion : réduisez la difficulté d’un cran, mais unique-
ment s’il s’agit d’une préparation commune ou peu
commune.
Préparations courantes
Il s’agit de potions, d’objets et de créations qui
peuvent être créés par d’autres professions sans l’aide
de la magie. Leur fabrication n’a rien de mystérieux,
mais nécessite des connaissances spécifiques.
Potions
Ces concoctions et ces cataplasmes peuvent être
fabriqués par un herboriste ordinaire ou toute personne
possédant les compétences et l’expertise nécessaires. Il
s’agit généralement de préparations semblables à ce
que l’ont peut trouver dans une pharmacie moderne.
Leurs effets sont généralement temporaires (en dehors
des préparation curatives).
• Antalgiques
• Somnifères
• Traitement de la fièvre
• Acides
• Poisons
• Anti-moustiques
• Eau de vie
Objets
Il s’agit de versions haut de gamme d’objets courants.
Les alchimistes produisent des alliages qui nécessitent
généralement l’intervention d’un forgeron pour être
travaillés. Ces objets sont généralement plus légers et
plus résistants que leurs versions communes.
• Armes
• Armure
• Serrures
• Pièges
• Outils
Les objets qui soignent ou blessent et qui ne sont
pas des armes ou des armures causent la perte (ou la
récupération) de 1d3 points de vitalité.
Les armes bénéficient d’un +1 aux dégâts en cas de
réussite héroïque ou légendaire lors d’une attaque. Les
armures accordent un point de protection supplémen-
taire face à un succès héroïque ou légendaire.
D’autres types de potions et d’objets peuvent égale-
ment être créés. C’est au MJ et au joueur de se mettre
d’accord en appliquant les principes énoncés plus haut.
Exemple  : Argol Arran pense que le groupe
aura besoin d’essences anti-moustiques au
cours de leur traversée du marais de Festrel.
Étant alchimiste de rang 1 il peut fabri-
quer une potion courante avant le début de
l’aventure. Il se trouve dans une taverne et
ne peut utiliser que ce qu’il a sous la main. La
difficulté passe donc de modérée (0) à difficile
(-2). Argol ayant un score en esprit égal à 1 et
un rang de 1 dans sa carrière d’alchimiste le
modificateur final du jet est de 0.
Préparations peu communes
Ces créations font partie des connaissances exclu-
sives des alchimistes, hors de portée des shamans ou
rebouteux de village qui n’utilisent que des formules
grossières. Les composants sont en revanche faciles à
trouver sur le marché et leur stockage est aisé.
Potions
Il s’agit de composés qui donnent à ceux qui les
consomment des améliorations ou des réductions de
leurs capacités ordinaires. Encore une fois ces effets
sont temporaires à l’exception des potions de soins.
• Vitesse améliorée
• Force augmentée
• Vision améliorée
• Croissance ou réduction de taille
• Sommeil
Objets
Ces objets nécessitent des connaissances et un savoir-
faire qui dépassent celui d’un artisan traditionnel.
• Pièges ou serrures particulièrement élaborés
• Membres artificiels (avec peu ou pas de parties
mobiles)
• Armes dissimulées dans des objets courants
Créations
Il s’agit de composés chimiques ou de machines
dont la complexité est trop élevée pour des artisans
traditionnels. Quelques exemples :
• Poudre éblouissante
• Substance luminescente
• Auto combustible
• Anti-rouille
• Armure plus légère
• Arme plus solide
• Instrument de musique au son parfait
51
 Les objets qui soignent ou blessent et qui ne sont
pas des armes ou des armures causent la perte (ou la
récupération) de 1d6 points de vitalité.
Les armes accordent à leur porteur un dé supplé-
mentaire quand elles sont utilisées (seuls les deux
meilleurs résultats sont conservés).
Les armures voient leurs malus en perception, mani-
pulation ou agilité réduits de 1 point.
D’autres types de potions et d’objets peuvent égale-
ment être créés. C’est au MJ et au joueur de se mettre
d’accord en appliquant les principes énoncés plus haut.
Préparations rares
Connues mais fabriquées uniquement dans les villes
les plus importantes ou les laboratoires isolés d’alchi-
mistes reconnus. Leurs effets sont généralement assi-
milés à de la magie et leur simple existence est le sujet
de contes et de légendes.
Les ingrédients requis sont généralement difficiles
à trouver et à conserver. L’alchimiste devra souvent
charger un groupe d’aventuriers de les lui ramener. Il
peut s’agir d’animaux en voie de disparition, de plantes
rarissimes, de minéraux exotiques ou de matériaux
produit dans des conditions très particulières.
Potions
Quelques exemples de potions rares :
• Philtre d’amour
• Guérison de la peste
• Rajeunissement
• Paralysie
• Métamorphose
• Invisibilité
Encore une fois, ces effets sont temporaires, en
dehors des potions de soins.
52
Objets
Des artefacts aux propriétés extraordinaires :
• Machine volante
• Canon à éclairs
• Arme incassable
• Armure renforcée (protection doublée)
• Ceinture d’invisibilité
• Ceintures de vol
Créations
Parmi les merveilles de ce niveau :
• Métaux plus légers que l’air
• Modifications d’animaux ou de plantes, généra-
lement rendus plus agressifs
• Golems ou Automates créés à partir d’armures
animées.
Les objets offensifs ou thérapeutiques, et qui ne sont
pas des armes ou des armures, causent la perte (ou la
récupération) de 2d6 points de vitalité.
Les armes accordent à leur porteur un dé supplé-
mentaire quand elles sont utilisées (seul les deux
meilleurs résultats sont conservés). De plus, elles sont
incassables et ignorent l’armure adverse (à l’excep-
tion de celles crées par un alchimiste, auquel cas leur
protection est divisée par deux).
Les armures voient leurs malus en perception, mani-
pulation ou agilité réduit de 1 point. S’il s’agit d’une
cotte de maille, ou d’une cuirasse de plaques la limi-
tation du score en défense est ignorée. La protection
apportée par les armures est également doublée.
D’autres types de potions et d’objets peuvent égale-
ment être créés. C’est au MJ et au joueur de se mettre
d’accord en appliquant les principes énoncés plus
haut.
Préparations uniques
Ces artefacts sont mentionnés dans d’antiques
grimoires ou les légendes de peuples désormais
disparus. Voir un seul de ces objets au cours de sa vie
est un événement rare. Une fois découverts, ils sont
sévèrement gardés et placés à l’abri des regards indis-
crets, parfois durant des siècles.
Les ingrédients nécessaires prennent plusieurs
années pour décanter, pousser ou infuser. Les plantes,
animaux ou minéraux nécessaires se trouvent dans des
lieux éloignés et exotiques (sous l’eau, sur la face nord
d’une montagne, à l’intérieur d’un temple noyé dans
un marais, dans la tombe d’une momie, n’importe quel
endroit impliquant un voyage long et périlleux). Une
fois acquis, ils doivent être préservés sous peine de voir
leurs propriétés s’évanouir.
 Potions
Des élixirs de ce type ont des effets hors du
commun :
• Immortalité
• Altération permanente
• Régénération parfaite
Objets
Des artefacts qui ont donné naissance à des
légendes :
• Transfert de cerveau
• Habitations « intelligentes »
• Machines à la l’intelligence rudimentaire
Créations
Là encore, il s’agit d’objets aux propriétés extraor-
dinaires :
• La création de vie.
• Le clonage
• L’échange de cerveaux
• Création d’hybride humain/animal
Les objets qui soignent ou blessent et qui ne sont
pas des armes ou des armures causent la perte (ou la
récupération) de 3d6 points de vitalité.
Les armes accordent à leur porteur un dé supplémen-
taire quand elles sont utilisées (seuls les deux meilleurs
résultats sont conservés). De plus elles sont incassables
et ignorent l’armure adverse (à l’exception de celles
crées par un alchimiste, auquel cas leur protection est
divisée par deux). Elles infligent également 1d6 points
de dégâts supplémentaires.
Les armures voient leurs malus en perception, mani-
pulation ou agilité réduits de 1 point. La protection
apportée par les armures est également doublée.
D’autres types de potions et d’objets peuvent égale-
ment être créés. C’est au MJ et au joueur de se mettre
d’accord en appliquant les principes énoncés plus
haut.
Exemple : Jesharek Jool (esprit 3, alchimiste
3) décide de créer une épée unique pour son
ami Krongar. Cette création nécessitera trois
étapes pour être complétée. Pour la première
étape, il décrit de quelle manière il obtient les
métaux nécessaires à la création de l’alliage de
l’épée en dépensant le butin reçu au cours de la
dernière aventure. Il obtient un résultat de 7
aux dés, +6 (esprit + rang de carrière) pour un
total de 13. La difficulté pour la fabrication
d’un objet unique étant de -4, son résultat
final est de (13-4) 9, une réussite ! Pour l’étape
suivante, il devra mettre la main sur un
parchemin rare qui pourrait se trouver dans
les catacombes situées sous la ville d’Oosal et
devra sans doute rassembler quelques aven-
turiers pour l’aider. Il pourra achever la
deuxième étape une fois le parchemin trouvé.
53
54
 Chapitre 9
Guide de la Lémurie
«  Alors que les nuages se dispersaient, Krongar, debout sur le pont du vaisseau volant, admi-
rait les terres de Lémurie qui se déroulaient sous lui comme une carte sur la table d’un roi. Juste en
dessous, derrière ses murailles, se dressait Satarla la magnifique ; au nord, les jungles verdoyantes
de Qush, sereines et imposantes, cachant nombre de périls dans leurs vertes profondeurs ; au-delà,
les Monts Aizkor, créées il y a des éons sous le règne cataclysmique d’Ahriman et des dieux sombres.
Encore plus loin, hors de portée des yeux de Krongar, se trouvait sa terre natale, Valgard, le nord
gelé, froid et blanc reposant sous un manteau de givre et de neige. 
— La Saga de Krongar
»
la demeure de sauriens à la faim insatiable. Les plus

Présentation générale
La Lémurie est un monde qui s’inspire des univers les
plus exotiques de la sword & sorcery comme Barsoom,
Mars ou Almuric. Des nomades chevauchent des
reptiles bipèdes entre les ruines d’antiques cités. Des
nobles arrogants visitent leurs domaines à bord de
navires volants. La faune et la flore n’ont que peu de
rapport avec leurs équivalents terrestres. En dehors des
routes principales, chaque voyage est source de dangers
et d’aventures. Les fleuves, parcourus par les barges
des marchands les plus audacieux du continent, sont
fortunés s’embarquent sur des galions qui leur évitent
des milliers de kilomètres par voies terrestres… à
moins qu’ils ne croisent le chemin de monstres marins
capables d’engloutir un navire en clin d’œil.
La Lémurie est aussi la demeure de peuples
étranges comme les Céruléens – des géants à la peau
bleue, parcourant les plaines du continent sur le dos
de banths, leurs énormes dinosaures apprivoisés. Plus
au nord, dans les montagnes, des Hommes-oiseaux
observent des voyageurs égarés, prêts à leur porter
secours.

55
 Mais toutes les rencontres ne sont pas amicales.
Un simple écart dans la jungle peut faire tomber le
voyageur imprudent entre les mains des Gorns, des
hommes singes agressifs et cruels qui seront ravis d’en
faire leur dîner. S’il leur échappe, il pourra toujours
retrouver la sécurité relative des grandes villes et un
réconfort temporaire entre les bras d’une putain ou
dans les brumes hallucinogènes d’une drogue quel-
conque.
Géographie
Désert de Beshaar
Une vaste étendue aride au sud des Monts
Beshaaroon. Parcouru par des centaines de tribus
nomades chevauchant leurs coursiers des sables, le
désert de Beshar a la réputation de dissimuler des palais
entiers remplis de trésors et de savoirs perdus. Leurs
emplacements sont le sujet de nombreuses légendes et
des divagations des ermites du désert.
Forteresse de la Reine Sorcière
Demeure de la Reine Sorcière Methyn Sarr, dont
les pouvoirs ont la réputation de rivaliser avec ceux
des Sorciers de Zalut. Fidèle de Oggun, le seigneur
du feu, elle est également une sorcière aguerrie. Les
bruits courent qu’elle garde dans les profondeurs de sa
forteresse les fragments de l’Orbelame, surveillés jour
et nuit par ses sentinelles Kalukans.
Halakh
Une cité méridionale située à l’est des Monts
Beshaaroon. C’est un lieu de commerce important pour
les nomades du désert de Beshaar. La cité est réputée
pour ses assassins et leur arme de prédilection, le kriss.
Halakh est essentiellement le centre d’un culte dédié
au dieu de la mort : les druides gris. Ils possèdent un
temple important dans le centre-ville. Le roi actuel est
Shahruz Farshad, arrivé au pouvoir en assassinant le
roi précédent, un mode de succession plutôt classique
à Halakh.
Îles du Crâne
Les îles du Crâne sont un archipel qui abrite les
pires brigands des mers de Lémurie. Ces derniers ont
élu à leur tête le meilleur (pire ?) d’entre eux : Gorthan
le manchot. La ville la plus importante de l’archipel est
le port des Seigneurs des mers.
56
Jungle de Qo
Une jungle épaisse et touffue au nord des Monts
Beshaaroon et au sud de la rivière Tyr abritant de
nombreuses créatures féroces et la majorité des plantes
médicinales du continent. La cité perdue de M’Lor se
trouve quelque part dans ses profondeurs.
Jungle de Qush
La plus grande jungle de Lémurie, couvrant prati-
quement tout le centre du continent. Demeure des
pires prédateurs de Lémurie et des infâmes tribus
gorns. À ce jour, la jungle de Qush est pratiquement
inexplorée.
Kolvis
Le plus haut sommet de Lémurie, un volcan égale-
ment appelé forge d’Ormenos ou forge divine. C’est ici
que fut forgé l’Orbelame.
La Côte de Feu
La Côte de Feu est une bande de terre côtière au
sud du marais de Kasht. C’est une région très chaude
en raison des nombreux torrents de lave qui relâchent
sans cesse fumée et cendres dans l’air. C’est ici que
règne Oggun, le Seigneur du Feu. C’est également sur
ces terres inhospitalières que se trouve la forteresse de
la Reine Sorcière, Methyn Sarr.
Lysor
Lysor est une cité du golfe de Satarla. Elle est
surnommée la cité des thaumaturges, car elle abrite les
meilleurs guérisseurs de toute la Lémurie. Son diri-
geant actuel est Aulus Laenar.
Malakut
Les Malakutis sont un peuple de guerriers, mais les
dernières batailles avec Halakh, Parsool et Satarla, ont
épuisé leur force. Les soldats malakutis sont connus
pour leurs lances à triple pointe appelées arbirs.
Malakut est également connu pour sa puissante guilde
des voleurs. La reine de la ville est Suria Klodis. Elle
est constamment protégée par la Garde Jemadar, un
corps composé exclusivement de femmes, réputées
pour leurs talents de combat et leur loyauté envers leur
reine.

Marais de Festrel
Festrel est un marais nauséabond situé à l’embou-
chure de la rivière Oom qui abrite une race de croco-
diles géants d’une rare férocité. Les chasseurs qui osent
s’y aventurer affirment que la présence de Ba’al, le dieu
dément, peut être sentie à des lieux à la ronde.
Marais de Kasht
À l’est de la cité de Halakh, s’étendent à perte de
vue les terres marécageuses de Kasht, peuplées par des
prédateurs aussi nombreux qu’agressifs. Le bruit court
que ces terres nauséabondes renfermeraient une cité
perdue abritant les secrets des plus grands alchimistes
de l’ancien temps.
Mer Vhendis
Il s’agit d’une mer intérieure qui s’étend des monts
Aizkor jusqu’au nord-est des jungles de Qush. Les
légendes parlent d’une île au centre de la mer. Elle
abriterait les ruines du dernier refuge des Rois-Sorciers
avant qu’ils ne prennent la fuite pour Thulé après leur
défaite à la Faille de l’Hydre.
58
Monts Aizkor
Les Monts Aizkor forment une chaîne montagneuse
dont le sommet le plus élevé est un volcan, le Mont
Kolvis. Elle constitue une frontière naturelle entre les
terres du sud et les collines glacées de Valgard. Il existe
de nombreux passages dans les montagnes, mais peu de
voyageurs les utilisent en raison des dangereux préda-
teurs qu’elles abritent. Un peuple d’hommes-oiseaux,
les Siris, vit reclus dans ces pics.
Monts Beshaaroon
Une chaîne montagneuse séparant le désert de
Beshaar des Jungles de Qo situées au nord. La cité
d’Halakh est construite sur la face orientale des monta-
gnes, juste avant qu’elles ne rencontrent le marais de
Kasht. Plusieurs tribus de montagnards ont construit
leurs villages dans ces montagnes et certaines d’entre
elles parlent d’une grande caverne infestée de serpents,
mais remplie de richesses dépassant l’imagination.
Oomis
Oomis est, désormais, la plus ancienne des cités de
Lémurie. Fondée après la bataille de la faille de l’Hydre
par les survivants d’Ushal, Ygddar, Qeb et toutes les
anciennes cités abattues par le dieu sombre. Oomis
est la seule cité où les céruléens se sentent à l’aise.
C’est également un important centre de commerce
qui attire des marchands venus de tout le continent.
La cité est actuellement dirigée par le roi Yan-Lung.
Malheureusement, le dernier conseiller du Roi est un
fidèle de Ba’al nommé Ilkthar et, grâce à lui, l’ordre des
druides jaunes contrôle la ville.
Parsool
La deuxième cité la plus importante de Lémurie,
après Satarla. Ses chantiers navals sont les meilleurs
de Lémurie et leurs marins sont les plus réputés du
continent. Le conflit incessant qui les oppose aux
pirates a malheureusement provoqué l’augmentation
drastique des impôts – poussant les habitants au bord
de la révolte. Face à cette menace, le Roi Zouman
Awar tente par tous les moyens de découvrir le secret
de fabrication des navires volants de Satarla. Il payera
grassement tout individu capable de lui ramener un de
ces navires ou ces plans.
Plaines de Klaar
Une vaste plaine qui fut autrefois une terre
verdoyante où l’humanité bâtit de grandes cités. Leurs
ruines jonchent désormais une terre défigurée par la
magie des Rois-Sorciers. Les plaines sont maintenant
la demeure des céruléens, libérés de leur servitude lors
de la bataille de la faille de l’Hydre.
Ruines de Qeb
Il ne reste de Qeb que quelques ruines, chaque bâti-
ment portant les traces de la magie des Rois-Sorciers.
Les anciens souverains de la ville ont pu dissimuler
l’essentiel de leurs richesses et de leur savoir dans un
vaste complexe souterrain. Ils en ont ensuite confié la
garde à de grandes sentinelles de pierre et de bronze.

Port des Seigneurs des mers Ruines de Qiddesh

Connue sous le nom de cité des Pirates, la ville est
une jungle de bâtiments perchés sur les falaises de
la plus grande île de l’archipel du Crâne. Les pirates
viennent ici pour boire, écouler leur butin, réparer leur
navire et recruter de nouveaux membres d’équipage.
L’actuel seigneur des mers est Gorthan le manchot.
Rivière Oom
La rivière prend sa source à l’est des monts Aizkor
puis s’écoule vers le sud le long des plaines de Klaar
puis au travers des marais de Festrel avant de se jeter
dans le golfe de Satarla. La cité d’Oomis est bâtie sur
ses rives.
Les dirigeants de l’antique Qiddesh ont invoqué de
puissante magies qui leur ont permis de survivre aux atta-
ques des Rois-Sorciers et d’Ahruman. Ils reposent encore
dans un sommeil enchanté sous les ruines de leur cité.
Ruines d’Ushal
La cité d’Ushal est en ruines. C’est là qu’Hurm, le
père des dieux, apparut au seigneur Thangard et lui
révéla l’emplacement de l’Orbelame. Ce qui reste de
la ville se trouve au nord de la plaine de Klaar près de
la faille de l’Hydre, lieu de la dernière bataille entre
l’humanité et les Rois-Sorciers.

Rivière Sham
Sham est une rivière qui part de la face occidentale
des Monts Aizkor puis se jette dans le Tyr. La cité de
Shamballah est construite sur ses rives.

Rivière Tyr
Cette rivière s’écoule des Monts Aizkor jusqu’aux
jungles de Qush puis se jette dans le golfe de Satarla.
La ville de Satarla est construite à son embouchure.

Ruines de M’lor
La cité perdue. Dévorée par la jungle de Qo il y
a des milliers d’années, maintenant hantée par une
population réduite à l’état de zombis par un Vetala
sanguinaire du nom de Shanmugan.

Ruines de Qar
Qar est une des premières villes détruites par les
Rois-Sorciers. Sous la ville se trouve un réseau de cata-
combes hantées par une créature monstrueuse. L’Edda
Pourpre précise que ce monstre fut créé par les premiers
Rois-Sorciers pour s’emparer du plus grand trésor de la
ville, dont la nature est à ce jour inconnue...

59
 Ruines d’Ygddar
La première cité des hommes, fondée par Hrangarth
le premier héros de Lémuria, le porteur de l’Orbelame.
La cité fut abattue par les Rois-Sorciers et ses ruines
reposent maintenant dans les plaines de Klaar. Les
tribus céruléennes utilisent maintenant cet endroit
comme un lieu de commerce et de diplomatie pour
régler leurs conflits internes.

Satarla
La plus grande cité du continent, surnommée
le Joyau de la Lémurie. La ville abrite la Grande
Bibliothèque, où scribes et érudits affluent de tout le
continent pour venir étudier. Satarla est également la
seule cité Lémurienne à posséder une flotte aérienne.
Le roi actuel est Gurban Ishkand, un guerrier de
renom qui, il y a vingt ans de cela, écrasa les archers de
Tyrus à la tête de son armée.

Shamballah
Dernière ville avant les Terres du Néant, située
à l’ouest des Jungles de Qush. Elle est connue pour
l’excellence de ses chasseurs et de ses dresseurs. Ashur
Ban Paldeen est l’actuel gouverneur de la ville.
Thulé
Thulé est une île réputée pour abriter les derniers
descendants des Rois-Sorciers. Zalut, la cité des magi-
ciens est la seule ville d’importance sur cette île désolée,
couverte de volcans en activité.
Tour de Jesharek
Jesharek Jool est un alchimiste et un sorcier de
renom. Il quitta Tyrus il y a un demi-siècle quand la
sorcellerie fut mise hors-la-loi. Il trouva alors cette tour
en ruine qui datait, selon lui, de l’époque des premiers
Rois-Sorciers. Il la fit reconstruire et y conduit désor-
mais ses recherches, dans le calme relatif des collines
au pied des monts Aizkor.
Satarla. Le roi Zahir mit la magie hors-la-loi il y a un
demi-siècle et créa la Garde-Mage pour s’assurer que
sa décision serait respectée. Tyrus se remet encore de
sa guerre avec Satarla, il y a plus de vingt ans, et les
relations sont toujours tendues entre les deux villes. Le
fils de Zahir, Jahangir, est le roi actuel.
Urceb
Urceb est une ville côtière faisant face à l’océan
Oriental, au nord des plaines de Klaar. Le roi actuel
est Naram Seen.
Valgard
Valgard est à la fois le nom d’une région et de sa ville
principale. L’ensemble du territoire est dirigé par le Roi
Aegir, un guerrier et un souverain respecté mais vieillis-
sant. Valgard n’est pas une ville au sens où l’entendent les
gens du sud. Ici les insultes se payent au prix du sang et
la parole d’un homme vaut plus que sa fortune.

Tyrus
Bâtie sur les bords de la rivière Tyr, la ville de Tyrus
est connue pour la qualité de ses bateaux, le talent de
ses archers et le courage (voire la témérité) de ses chas-
seurs qui s’aventurent quotidiennement dans la jungle
de Qush. C’est un centre commercial important où
se croisent les marchands de Shamballah et ceux de
Zalut
Zalut est surnommée la cité des sorciers. Construite
sur les ruines de la dernière cité des Rois-Sorciers, elle
est le sujet de nombreuses rumeurs. La plus insistante
veut que les habitants actuels soient les descendants
des premiers Rois-Sorciers ou au moins qu’ils les abri-
tent. La décision du Conseil des sorciers de traduire les

60
écrits des anciens ennemis de l’humanité n’aide en rien
la réputation de la ville.
Bien que Zalut commerce avec le monde extérieur,
il est rare que des étrangers puissent circuler en dehors
du port. Ceux qui en ont la permission de parcourir la
ville sont surveillés en permanence. La cité fonctionne
au ralenti pendant la journée et ne retrouve son acti-
vité qu’à la nuit tombée. Le chef actuel du Conseil des
sorciers est Shalmanisar Barseen.
Peuples de Lémurie
Plusieurs peuples occupent la Lémurie aux côtés des
hommes, même si ceux-ci sont majoritaires et répartis
sur l’ensemble du continent. Certains peuples ont été
créés par la sorcellerie et l’alchimie des premiers Rois-
Sorciers alors que d’autres... Qui sait ?
Vous pouvez créer des PNJs de ces peuples de la
même manière que vous créez des héros. Les joueurs
peuvent créer un personnage issu d’un de ces peuples
s’ils le souhaitent. Chaque peuple possède ses propres
avantages et défauts.
Céruléen
Les Céruléens sont un peuple de géants à la peau
bleu vivant dans les plaines de Klaar et surnommés
les nomades bleus. Ils parcourent la région dans de
longues caravanes tirées par des Banths. Ils sont fiers
et traitent rarement avec les hommes, si ce n’est avec
les marchands d’Urceb et d’Oomis avec lesquels ils ont
de bonnes relations.
Leur population est divisée en cinq tribus princi-
pales et une trentaine de petites tribus, toutes dirigées
par un chef. Chaque tribu a son propre nom qui devient
le deuxième nom de tous ses membres. Les tribus les
plus connues sont Igdalan, Assuk, Ibarogan, Ansar et
Udalan. Toutes comptent dans leurs rangs un shaman
qui fait office de guérisseur et de chef spirituel.
Leur physique impressionnant et leur mode de vie
font de chaque Céruléen un guerrier accompli mais les
Céruléens ne sont pas pour autant un peuple belliqueux.
Leur activité privilégiée reste le négoce et de
nombreuses tribus se retrouvent à Yggdar à la fin de
chaque mois afin de commercer et de renouer leurs
alliances. Quelques tribus rivales règlent parfois leurs
comptes, mais l’ambiance est généralement amicale. On
raconte que les Céruléens sont le résultat d’expériences
menées par les Rois-Sorciers. L’Edda Pourpre et plusieurs
écrits historiques mentionnent des géants à la peau bleue
servant les Rois-Sorciers. À la bataille de la faille de
l’Hydre, un Céruléen nommé Chunak mena une révolte
contre les Rois-Sorciers et en massacra un grand nombre.
Beaucoup pensent que sans la révolte des Céruléens, les
Rois-Sorciers auraient remporté la victoire.
Les Céruléens font de piètres sorciers et des alchi-
mistes encore plus médiocres et n’embrassent donc
jamais ces carrières. Les prêtres céruléens sont nommés
shamans et vénèrent le dieu de leur peuple : Amenok.
Avantages
Compagnon animal : les animaux faciles à domes-
tiquer n’ont pas peur de vous et vous les dressez plus
facilement. Les animaux féroces sont moins enclins à
vous attaquer. Lancez un dé de plus lorsque vous avez
affaire à des animaux.
Vigueur céruléene : vous êtes particulièrement fort.
Ajoutez 1 point à votre vigueur, votre maximum dans
cet attribut est de 6 (au lieu de 5 normalement).
Intimidant : vous êtes impressionnant. Lancez un
dé de plus lorsque vous forcez quelqu’un à vous donner
une information ou à agir contre son gré.
Armes imposantes : vous pouvez utiliser des armes
à deux mains avec une seule main ou manier des
versions géantes d’armes à deux mains.
Dur à cuire  : vous êtes solidement charpenté.
Gagnez 2 points de vitalité supplémentaires.
Homme des plaines : vous êtes habitué à chasser en
plaine. Quand vous pistez, chassez ou posez des pièges
dans ce type d’environnement, vous bénéficiez d’un dé
supplémentaire.
Colosse : vous êtes capable de canaliser votre puis-
sance dans n’importe quelle tâche où la force brute est
requise. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
61
 essayez de briser, soulever, tirer ou pousser des objets.
Peau dure  : votre peau est si épaisse qu’elle vous
accorde un point de protection.
Défauts
Deux mains gauches : vos doigts boudinés ne sont
pas vraiment prévus pour les travaux de précision.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez crocheter
une porte, tirer à l’arc ou à l’arbalète ou travailler en
finesse.
Pataud : vous êtes gauche et peu gracieux. Lancez
un dé de plus lorsque votre équilibre est en jeu.
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être alphabétisé
(alchimiste, scribe...)
Gorn
Les Gorns sont des cannibales primitifs vivant
dans la jungle dans des villages miteux faits de huttes
grossières. Leurs corps sont trapus et puissants, leurs
bras musculeux pendent jusqu’au sol, le long de leurs
jambes courtaudes et arquées. Le tout est surmonté par
un faciès bestial à la mâchoire proéminente. Le seul
élément indiquant un début de civilisation est l’utilisa-
tion de massue et de lance à pointes de pierre ainsi que
les pagnes de peau qu’ils portent à la taille.
Avantages
Intimidant : vous êtes impressionnant. Lancez un
dé de plus lorsque vous forcez quelqu’un à vous donner
une information ou à agir contre son gré.
62
Dur à cuire  : vous êtes solidement charpenté.
Gagnez 2 points de vitalité supplémentaires.
Ouïe fine : vous avez l’ouïe particulièrement déve-
loppée. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
faites un jet d’ esprit pour essayer d’entendre quelque
chose.
Odorat développé : vous avez l’odorat particulière-
ment développé. Lancez un dé supplémentaire lorsque
vous faites un jet d’esprit pour essayer de sentir quelque
chose.
Colosse : vous êtes capable de canaliser votre puis-
sance dans n’importe quelle tâche où la force brute est
requise. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
essayez de briser, soulever, tirer ou pousser des objets.
Défauts
Deux mains gauches : vos doigts boudinés ne sont
pas vraiment prévus pour les travaux de précision.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez crocheter une
porte, tirer à l’arc ou à l’arbalète ou travailler en finesse.
Peur du feu : vous ne savez pas faire du feu et ne
connaissez pas ces effets. Faites un jet en esprit dès que
vous êtes en présence de feu et fuyez le en cas d’échec.
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être alphabétisé
(alchimiste, scribe...)
Bigleux  : votre vue est médiocre, vos petits yeux
porcins étant trop enfoncés dans leurs orbites. Vous
lancez un dé de plus lorsque vous essayez d’observer ou
de repérer quelque chose.
Affreux, sale et méchant  : c’est bien ce que vous
êtes. Lancez un dé de plus dès que vous devez vous
montrer sociable.
Siris
Les Siris sont des hommes ailés vivants dans les
vallées cachées et les hauteurs des Monts Aizkor. Ils
sont discrets et entrent rarement en contact avec le
monde extérieur. Leurs habitations sont construites
à flanc de montagnes ou dans des cavernes. Les ailes
des Siris leur permettent de planer et de voler sur de
courtes distances s’ils ne sont pas trop chargés. Ce
ne sont pas des guerriers et ils n’utilisent leurs armes
que pour défendre leur territoire ou pour chasser. La
plupart des armures sont trop encombrantes pour
permettre le vol, mais certains Siris s’équipent parfois
de jambières et de brassards en cas de danger.
Avantages
Artiste : vous êtes un artiste talentueux. Lancez un
dé de plus lorsque vous créez ou estimez des œuvres
d’art.
Compagnon animal : les animaux faciles à domes-
tiquer n’ont pas peur de vous et vous les dressez plus

facilement. Les animaux féroces sont moins enclins à
vous attaquer. Lancez un dé de plus lorsque vous avez
affaire à des animaux.
Grâce féline  : vous êtes particulièrement gracieux
et athlétique. Ajoutez 1 point à votre agilité, votre
maximum dans cet attribut est de 6 (au lieu de 5
normalement).
Vue perçante  : vous avez une vision excellente.
Lancez un dé supplémentaire lorsque vous faites un
jet d’esprit pour essayer de voir quelque chose.
Vision nocturne  : certains Siris sont nyctalopes.
Lancez un dé de plus lorsque le manque de lumière
impose des malus à la vision.
Défauts
Foie jaune : vous avez tendance à hésiter en début
de combat. Vous ne pouvez prendre que des actions
défensives au cours des 1d3 premier(s) round(s).
Délicat  : votre constitution fait peine à voir.
Diminuez votre vitalité de deux points.
Kalukan
Les Kalukans sont un peuple d’eunuques dépourvus
de tête dont le seul œil se trouve au centre d’une poitrine
qui abrite également leur cerveau. Incroyablement
forts et résistants, ils sont le produit d’une alchimie
ancienne – ils n’ont ainsi jamais besoin de se nourrir ou
de dormir. La Reine Sorcière de la côte de feu utilise
des sentinelles kalukans pour garder sa forteresse et
les équipe de grands tulwars. Les Kalukans n’ont pas
de bouche et ne peuvent donc pas parler, ce qui leur
impose un dé supplémentaire dans toute situation
sociale. Ils ne possèdent pas non plus de langage écrit.
Avantages
Intimidant : vous êtes impressionnant. Lancez un
dé de plus lorsque vous forcez quelqu’un à vous donner
une information ou à agir contre son gré.
Dur à cuire  : vous êtes solidement charpenté.
Gagnez 2 points de vitalité supplémentaires.
Résistant aux poisons : vous êtes devenu plus résistant
aux effets des poisons et des toxines, soit parce que vous
travaillez avec ou parce qu’on en a testé sur vous. Lancez un
dé de plus chaque fois que vous devez résister aux effets de
la drogue, du venin, des toxines et même de l’alcool.
Colosse : vous êtes capable de canaliser votre puis-
sance dans n’importe quelle tâche où la force brute est
requise. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
essayez de briser, soulever, tirer ou pousser des objets.
Peau dure  : votre peau est si épaisse qu’elle vous
accorde un point de protection.
63
 Défauts
Deux mains gauches : vos doigts boudinés ne sont
pas vraiment prévus pour les travaux de précision.
Lancez un dé de plus lorsque vous devez crocheter une
porte, tirer à l’arc ou à l’arbalète ou travailler en finesse.
Pataud : vous êtes gauche et peu gracieux. Lancez
un dé de plus lorsque votre équilibre est en jeu.
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être alphabétisé
(alchimiste, scribe...)
Inquiétant  : votre apparence, votre attitude, votre
regard... Quelque chose chez vous met les gens mal à
l’aise. Même les animaux sont affectés. Lancez un dé
de plus dans toute situation sociale.
Vetala
Les Vetalas sont une race de vampires capables de
vivre plusieurs siècles, si ce n’est éternellement. Ils
ressemblent beaucoup aux hommes, mais sont très
grands et très pâles. En vieillissant, ils deviennent de
plus en plus monstrueux et dérangés. La couleur de
leurs yeux varie du violet au noir. Leurs ongles poussent
très rapidement et atteignent la taille de griffes en une
semaine. Certains érudits pensent que les Vetalas sont
apparentés aux Rois-Sorciers et qu’ils se sont séparés
de ce peuple à un point quelconque de leur passé.
Avantages
Dur à cuire  : vous êtes solidement charpenté.
Gagnez 2 points de vitalité supplémentaires.
Magie des Rois-Sorciers  : vous avez étudié la
sorcellerie de ceux qui régnaient sur le monde avant
les hommes. Vous lancez un dé de plus lorsque vous
lancez un sort.
Vision nocturne : vous avez développé votre vision
nocturne. Lancez un dé de plus lorsque le manque de
lumière impose des malus à la vision.
Récupération rapide : vous récupérez plus vite que
la moyenne. Après un combat, vous récupérez un point
de vitalité supplémentaire.
Défauts
Addiction : vous êtes accroc au sang et vous devez
en boire plusieurs coupes par jour afin de fonctionner
normalement.
Malédiction de Ba’al : le Démon de la Folie a laissé
sa marque sur vous. Déterminez sa nature avec le MJ.
Inquiétant  : votre apparence, votre attitude, votre
regard... Quelque chose chez vous met les gens mal à
l’aise. Même les animaux sont affectés. Lancez un dé
de plus dans toute situation sociale.
64
Syrictae
Les Syrictaes sont certainement une création des
Rois-Sorciers. Il s’agit de serpents à tête de femme qui
vivent dans le désert de Beshaar et dans une moindre
mesure dans les plaines de Klaar. Leur corps est pâle,
décoloré et putride, mais doté de la tête d’une femme
aux traits magnifiques et aux dents effilées comme
des rasoirs. Leur morsure est toxique et plonge leurs
victimes dans un profond sommeil.
Avantages
Intimidant : vous êtes impressionnant. Lancez un
dé de plus lorsque vous forcez quelqu’un à vous donner
une information ou à agir contre son gré.
Odorat développé : vous avez l’odorat particulière-
ment développé. Lancez un dé supplémentaire lorsque
vous faites un jet d’esprit pour essayer de sentir quelque
chose.
Vision nocturne : vous avez développé votre vision
nocturne. Lancez un dé de plus lorsque le manque de
lumière impose des malus à la vision.
Résistant aux poisons : votre métabolisme vous rend plus
résistant aux effets des poisons et des toxines. Lancez un dé
de plus à chaque fois que vous devez résister aux effets de la
drogue, du venin, des toxines et même de l’alcool.
Discret  : vous êtes particulièrement silencieux.
Lancez un dé de plus à chaque fois que vous devez
vous montrer discret.
Peau dure  : votre peau est si épaisse qu’elle vous
accorde un point de protection.
Défauts
Inquiétant  : votre apparence, votre attitude, votre
regard... Quelque chose chez vous met les gens mal à
l’aise. Même les animaux sont affectés. Lancez un dé
de plus dans toute situation sociale.
Indigne de confiance  : Personne ne vous fait
confiance. Lancez un dé de plus quand la confiance
que l’on vous accorde est en jeu.
Rois-Sorciers
Les anciens maîtres de la Lémurie, voire du monde, avant
l’avènement de l’humanité. Les Rois-Sorciers possédaient
sans doute une vigueur et une endurance supérieure, mais
ils n’étaient pas des combattants. Ils préféraient se reposer sur
leur intelligence et leurs connaissances de la sorcellerie.
Les Rois-Sorciers furent exterminés à la faille de l’Hydre
quand un esclave céruléen, Chunak se révolta et poussa l’un
de ses maîtres dans l’abîme. Un petit nombre de Rois-Sorciers
aurait réchappé et se serait réfugié sur l’île de Thulé où leurs
descendants vivent maintenant à Zalut, la cité des sorciers.
Faune & Flore
La Lémurie est peuplée de créatures aussi étranges
qu’exotiques, la plupart créées des millénaires plus tôt
par les Rois-Sorciers. Les mammifères sont rares, les
reptiles (comme les dinosaures) étant beaucoup plus
répandus. Vous trouverez ici la description de quelques
créatures que vous pourrez utiliser pour donner du fil à
retordre à vos joueurs.
Dans Barbarians of Lemuria, les monstres sont
définis par leurs attributs et leurs aptitudes de combat.
Leur description commence par une brève présenta-
tion de la créature, suivis par les attributs et les apti-
tudes de combat d’un représentant moyen de cette
espèce. Vous pouvez apporter des modifications à ces
scores pour créer des créatures plus résistantes (ou plus
faibles). N’ajoutez pas la Vigueur des créatures à leurs
dés de dégâts.
Le tableau suivant devrait vous aider à créer vos
propres créatures. Décidez d’une taille : il vous indi-
quera le montant des dégâts que le montre peut infliger
ainsi que sa vitalité ; ce qui vous donnera une bonne
base travail.
Voici donc une courte liste des créatures que les
Héros peuvent croiser sur leur chemin :
Banth
Les banths sont des bêtes énormes ressemblant
à des tricératops. Ils peuvent être domestiqués et
utilisés comme des bêtes de somme comme le font les
Céruléens.
Attributs : Vigueur 9 ; Agilité –3 ; Esprit -2
Combat : Attaque (corne) +2, dégâts 2d6 ; Attaque
(deux sabots) +0, dégâts 2d6-1.
Défense : 0
Protection : 4 (peau très épaisse)
Vitalité : 40
Buffles
Comme sur terre, ils sont utilisés comme des bêtes
de somme ou pour leur peau et leur viande. À l’état
sauvage, on les trouve près des rivières, des lacs et des
marécages.
Attributs : Vigueur 5 ; Agilité –1 ; Esprit -2
Combat : Attaque (corne) +2, dégâts 1d6 ; Attaque
(deux sabots) +0, dégâts 1d6.
Défense : 0
Protection : 1 (peau épaisse)
Vitalité : 20

Aldroves Chauve-souris vampire

Des plantes vampires que l’on trouve dans les jungles Elles ont la fâcheuse tendance à attaquer leurs proies
de Qush. Leurs effluves abrutissent leurs cibles, ensuite en grand nombre.
ces fleurs épineuses les vident de leur sang. Attributs : Vigueur 0 ; Agilité 3 ; Esprit -2
Combat : Attaque (morsure) +3, dégâts 1d3.
Défense : 3
Protection : 0
Vitalité : 5

Taille des monstres

Taille Dégâts Vitalité Exemple
Minuscule 1 1 Veuve noire
Très petite d2 2 Colibri
Petite d3 5 Rat géant
Moyenne d6-1 10 Yorth
Grande d6 20 Lion
Très grande d6+2 30 Deodarg
Énorme 2d6-1 40 Banth
Massif 2d6 50 Tyrannosaure
Colossal 2d6+2 60 Serpent dragon des rivières
Gigantesque 3d6 70 Serpent de mer
Immense 3d6+2 85 Xolth
Monstrueuse 4d6 100 Poulpe géant

65
 Coursiers des sables
De grands oiseaux du désert de Beshaar ressemblant
à des autruches. Ils ont un plumage ocre et des pattes
puissantes. Les tribus du désert les utilisent comme
animaux de monte en raison de leur vitesse, supérieure
à celle d’un kroark.
Attributs : Vigueur 2 ; Agilité 2 ; Esprit -2
Combat : Attaque (morsure) +2; dégâts d6-1
Défense : 2
Protection : 0
Vitalité : 10
Crocodile géant
Leurs mâchoires remplies de crocs effilés et veni-
meux en font une rencontre à éviter quand cela est
possible. Malheureusement la couleur de leur peau se
fond généralement très bien avec celle de leur envi-
ronnement.
Attributs : Vigueur 8 ; Agilité -1 ; Esprit -2
Combat : Attaque (morsure) : +2, dégâts 2d6-1 +
poison.
Défense : 0
Protection : 3 (peau épaisse)
Vitalité : 40
Poison de crocodile géant
La morsure d’un crocodile géant oblige un
héros à réussir immédiatement un test de
Vigueur malaisé (-1) sous peine de perdre
1d2 points de vitalité. Le héros perd ensuite
1d2 points de vitalité chaque round. Pour
chaque point de vitalité perdu le Héros subit
un -1 à toutes ses actions. Ces effets persistent
jusqu’à la mort du Héros ou jusqu’à ce que le
poison soit neutralisé (test malaisé (-1) dans
une carrière appropriée). Si la vitalité du
personnage descend à 0 ou moins il a droit
à un test de Vigueur malaisé (-1) qui stoppe
la progression du poison s’il est réussi. Il doit
ensuite réussir un test de Vigueur difficile (-2)
(un essai par jour) pour sortir du coma ou être
soigné par une personne compétente (alchi-
miste, guérisseur...)
66
Deodarg
Un des prédateurs les plus redoutés du continent.
Certainement créés par les Rois-Sorciers afin de garder
leurs ziggourats et leurs citadelles, les deodargs sont
des félins mâtinés de reptiles qui hantent les jungles
de Lémurie. Ils possèdent deux cœurs et deux cerveaux
et sont des chasseurs exceptionnels. Seuls des héros
parfaitement entraînés et équipés seront capables de
leur faire face.
Attributs : Vigueur 6 ; Agilité 2 ; Esprit 1
Combat  : Attaque (morsure) +4, dégâts 1d6+2  ;
Attaque (deux griffes) +2, dégâts d6+2  ; utiliser les
trois attaques +0.
Défense : 4
Protection : 5 (peau épaisse, peu de points faibles)
Vitalité : 60
Drakk
Des monstres volants ressemblant aux ptérodac-
tyles que l’on trouve essentiellement dans les régions
montagneuses de Lémurie. Leur envergure dépasse
la douzaine de mètres  ; leur tête, surmontée par une
crête d’épines, est dotée d’un bec crochu et d’une
paire d’yeux écarlates. Le tout est complété par une
longue queue musclée et des ergots cruels encadrant
un estomac jaunâtre.
Attributs : Vigueur 8 ; Agilité 0 ; Esprit -1
Combat  : Attaque (morsure) +3, dégâts 2d6-1  ;
Attaque (deux griffes) +1, dégâts 2d6-1 (si cette attaque
est couronnée de succès le Drakk tentera d’emporter sa
proie vers son nid).
Défense : 2
Protection : 2 (peau épaisse)
Vitalité : 35
Gazelle
Chassées pour leur peau et leur viande. Elles vivent
dans les plaines de Lemurie et ne se battent pas à
moins d’y être obligées, préférant se fier à leur vitesse
afin d’échapper aux prédateurs.
Attributs : Vigueur 2 ; Agilité 2 ; Esprit -2
Combat  : Attaque (ruade) +2, dégâts 1d6-1  ;
Attaque (deux sabots postérieurs) +0, dégâts 1d3.
Défense : 2
Protection : 0
Vitalité : 10
Goules
Ceux-qui-mangent-les-morts. Des sous-hommes
dégénérés, pâles et chauves, au regard fixe et aux mains
griffues. On les trouve généralement dans les cime-
tières, les tombeaux et les cryptes.
Attributs : Vigueur 2 ; Agilité 2 ; Esprit 0
Combat  : Attaque (griffe) +2, dégâts 1d6-1  ;
Attaque (deux mains) +0, dégâts 1d6-1
Défense : 2
Protection : 0
Vitalité : 10
Jemadar
Des créatures pourpres dont les six pattes sont
dotées de griffes coupantes comme des lames de rasoir.
Leur gueule est remplie de crocs effilés et leur corps
se termine par une queue barbelée. Elles chassent
généralement dans les collines de Beshaaron. Elles
ne renoncent jamais à leur proie une fois qu’elles l’ont
choisie.
Attributs : Vigueur 6 ; Agilité 1 ; Esprit 0
Combat  : Attaque (morsure) +3, dégâts 1d6+2  ;
Attaque (queue barbelée) +3, dégâts d6+2  ; attaque
avec les deux ci-devant +0  ; Attaque (deux griffes)
+2, dégâts 1d6+1 ; Attaque (quatre griffes) +0 ; dégâts
1d6+1.
Défense : 3
Protection : 2 (peau épaisse)
Vitalité : 30
Kauri
Les kauris sont des arbres gigantesques, pouvant
atteindre 70 mètres de hauteur, que l’on ne trouve qu’au
plus profond des jungles de Lémurie. Leur écorce
est un des meilleurs anti-poisons de la pharmacopée
lémurienne.
Kroark
Un kroark est un lézard gris-vert de la taille d’un
cheval qui se tient debout sur ses deux pattes arrières.
Ils sont généralement dressés pour l’équitation – mais
la tâche est si difficile qu’un kroark bien entraîné vaut
une fortune.
Attributs : Vigueur 3 ; Agilité 1 ; Esprit -2
Combat : Attaque (morsure) +1, dégâts 1d6
Défense : 2
Protection : 1 (peau épaisse)
Vitalité : 20
Lianes sanglantes
Ces lianes hérissées d’épines s’enroulent autour de
leurs proies pour se nourrir de leur sang. On les trouve
généralement dans les jungles de Qush et de Qo. Elles
se lovent autour d’une proie au repos ou en train de
dormir et lui injectent une toxine qui l’engourdit avant
qu’elle ne puisse réagir. Une fois accrochée à sa proie,
celle-ci perd un point de vitalité par round jusqu’à ce
que la liane soit tranchée ou enlevée.
Lion
Les lions de Lémurie peuvent atteindre une
longueur de 4 mètres. Ils parcourent les plaines de
Klarr et peuvent également être rencontrés dans les
Monts Aizkor.
Attributs : Vigueur 4 ; Agilité 2 ; Esprit 0
Combat  : Attaque (morsure) +4, dégâts 1d6  ;
Attaque (paire de griffes) +2 par attaque, dégâts 1d6 ;
utiliser les trois attaques +1 uniquement.
Défense : 3
Protection : 1 (peau épaisse)
Vitalité : 20
Lotus noir, pourpre, mauve...
Le lotus est une fleur aux couleurs variées que l’on
trouve dans les jungles du continent. Les alchimistes
en tirent des drogues hallucinogènes dont les effets
dépendent de la couleur de la fleur.
Mammouth
Ils sont utilisés par les nomades bleus comme montures
de guerre mais sont connus pour être extrêmement diffi-
ciles à dresser et à monter. On les trouve à l’état sauvage
dans les plaines de Klaar et au pied des monts Aizkor.
Attributs : Vigueur 11 ; Agilité -2 ; Esprit -1
Combat : Attaque (défense) +1, dégâts 2d6 ; Attaque
(2 sabots) +0, dégâts 2d6
Défense : 0
Protection : 4 (peau très épaisse)
Vitalité : 50
67
 Momie
Certains Rois-Sorciers ont survécu jusqu’à mainte-
nant en faisant appel à leur magie la plus maléfique.
Attributs : Vigueur 3 ; Agilité 0 ; Esprit 3
Combat : Attaque (armes) +2, dégâts 1d6+3.
Défense : 2
Protection : 3 (pas de zones vitales)
Vitalité : 13
Points de Pouvoir : 13
Morts-vivants
Des cadavres ranimés par la sorcellerie ou l’alchimie.
Selon l’état de décomposition du cadavre, un mort-vi-
vant peut avoir l’aspect d’un homme au teint verdâtre
ou n’être plus qu’un squelette.
Attributs : Vigueur 3 ; Agilité 0 ; Esprit -1
Combat  : Attaque (morsure) +2, dégâts 1d6-1 (le
mort-vivant doit d’abord réussir une attaque à mains
nues) ; Attaque (mains nues) 0, dégâts 1d6 ; Attaque
(armes) 0, dégâts 1d6 +3.
Défense : 0
Protection : 3 (pas de zones vitales)
Vitalité : 10
Poulpe géant
Il s’agit du plus grand monstre marin connu en
Lémurie, doté de dix tentacules capables d’entraîner un
galion sous l’eau. Le spécimen le plus gros a été aperçu
dans la mer Vhendis. En combat, il n’utilise au plus
que deux tentacules, les autres se contentant de battre
furieusement les flots pour impressionner vos joueurs.
Attributs : Vigueur 18 ; Agilité -4 ; Esprit -2
Combat : Attaque (tentacules) +0, dégâts 4d6. En
cas d’attaque réussie, le poulpe géant amène immédia-
tement sa victime à sa bouche pour l’engloutir.
Défense : 0
Protection : 6 (peau très épaisse et caoutchouteuse)
Vitalité : 100
Rat géant
En plus de leurs yeux verts et de leurs crocs empoi-
sonnés, leur taille peut atteindre celle d’un petit chien.
Des spécimens encore plus grands vivraient cachés
dans les égouts des grandes cités de Lémurie.
Attributs : Vigueur –1 ; Agilité 2 ; Esprit -1
Combat : Attaque (morsure) +3, dégâts 1d3.
Défense : 3
Protection : 0
Vitalité : 5
68
Serpent-Dragon des rivières
Ils vivent dans les rivières de Lémurie. Quand ils
sont affamés (c’est-à-dire souvent), ils s’attaquent à
tout ce qui se présente, même des embarcations. Leur
peau épaisse peut avoir n’importe quelle couleur.
Attributs : Vigueur 12 ; Agilité 0 ; Esprit -1
Combat : Attaque (morsure) +2, dégâts 2d6+2.
Défense : 0
Protection : 2 (peau épaisse)
Vitalité : 60
Serpent de mer
De gigantesques serpents de mer, deux fois plus gros
qu’un navire de guerre, recouverts d’écailles solides
protégeant un cerveau de la taille d’une huître.
Attributs : Vigueur 14 ; Agilité -1 ; Esprit -1
Combat : Attaque (morsure) +1, dégâts 3d6.
Défense : 0
Protection : 5 (peau très épaisse)
Vitalité : 70
Tyrannosaure
Surnommé le dragon de la jungle par les chasseurs
des jungles de Qush et de Qo. L’existence d’un tyran-
nosaure est guidée par sa faim insatiable – une éternelle
succession de longues poursuites et de courts repas.
Attributs : Vigueur 10 ; Agilité 0 ; Esprit 0
Combat  : Attaque (morsure) +3, dégâts 2d6  ;
Attaque (paire de griffes) +1, dégâts 2d6.
Défense : 0
Protection : 4 (peau très épaisse)
Vitalité : 50
Ver des glaces
Des serpents recouverts de fourrures que l’on trouve
dans les terres du nord. Ils sont lents et tentent donc
de s’approcher discrètement de leurs victimes. Ils
crachent ensuite une brume soporifique sur leur cible
avant de s’enrouler autour d’elle pour l’étouffer.
Attributs : Vigueur 3 ; Agilité 0 ; Esprit -1
Combat  : Attaque (Haleine) +4, dégâts (spécial)  ;
Attaque (morsure) +2, dégâts 1d6-1 ; Constriction +2,
dégâts 1d6-1
Défense : 0
Protection : 0
Vitalité : 10
 Brume du ver des glaces
Cette brume affecte toute personne dans un
rayon de trois mètres autour du ver des glaces.
Les Héros pris dans cette brume sont dimi-
nués pendant deux rounds (subissant un -2
en attaque, leur mouvement divisé par deux).
Après ces deux rounds, ils doivent faire un jet en
Vigueur difficile (-2). En cas d’échec, ils sombrent
dans l’inconscience. En cas de succès, ils éliminent
les effets de la brume au bout de deux rounds (ou
immédiatement en cas de succès héroïque). Une
fois inconscient, le Héros se réveillera au bout de
cinq minutes s’il réussit un jet de vigueur diffi-
cile (-2) ou une heure dans le cas contraire.
Veuve noire
Une araignée minuscule qui affectionne les lieux
humides et chauds comme les jungles et les zones
marécageuses. Elle pond ses œufs en même temps
qu’elle mord sa victime. Quelques jours plus tard, des
centaines d’araignées éclosent dans la blessure et se
frayent un chemin dans la chair de leur hôte, le tuant
généralement au cours du processus.
Attributs : Vigueur –4 ; Agilité 4 ; Esprit -4
Combat  : Attaque (morsure) +5, dégâts 1
(+spécial)
Défense : 5
Protection : 0
Vitalité : 1
Vipère écarlate
Des serpents de petite taille que l’on trouve dans les
déserts au-delà de Malakut et Halakh. Leur morsure
est venimeuse et capable de paralyser un homme adulte.
Un héros doit réussir un test de Vigueur difficile (-2)
pour échapper à la paralysie. Une fois paralysée, la
victime meurt dans l’heure. Un test de Vigueur diffi-
cile (-2) réussit permet d’éviter la mort.
Attributs : Vigueur –2 ; Agilité 4 ; Esprit -4
Combat : Attaque (morsure) +4, dégâts d2+poison
Défense : 4
Protection : 0
Vitalité : 2
Xolag
Ces hybride moitié plante et moitié animal sont
capables de mouvements limités afin de capturer des
petits animaux, voire des hommes peu prudents, en
utilisant leurs deux longs tentacules flexibles.
Attributs : Vigueur 2 ; Agilité -1 ; Esprit -2
Combat : Attaque (deux tentacules), +0, dégâts 1d6-1.
Défense : 0
Protection : 0
Vitalité : 8
Xolth
D’immenses vers hideux se reproduisant dans
les cavernes, les catacombes et les cités disparues de
Lémurie. Ils sont aveugles et consomment leurs proies
en les enveloppant dans leurs anneaux visqueux. Les
plus grands xolths sont pratiquement invulnérables. Un
xolth grandit tout au long de sa vie – ainsi, un spécimen
de plus de 30 mètres était vénéré par des cultistes de Ba’al
dans les catacombes de Queb et on soupçonne qu’il en
existe de plus grands. Si l’on en croit l’Edda pourpre, les
Xolths ont peur du feu mais de rien d’autre.
Attributs : Vigueur 16 ; Agilité -3 ; Esprit -3
Combat : Attaque enveloppante +0, dégâts (spécial).
Une fois enveloppé, le Héros doit tuer le xolth ou tailler
son chemin dans sa chair pour ne pas être absorbé. Il
encaisse 1d6 points de dégâts pour chaque round où il
est pris dans les anneaux de la créature.
Défense : 0
Protection : 6 (pas de points vitaux)
Vitalité : 85
Yéti
On les trouve dans les régions les plus froides du
continent. Leur mauvais caractère est secondé par
quatre bras capables de broyer un homme en quelques
secondes.
Attributs : Vigueur 5 ; Agilité 0 ; Esprit -1
Combat  : Attaque (morsure) +0, dégâts 1d6  ;
Attaque (deux griffes) +1, dégâts d6-1
Défense : 1
Protection : 1 (peau épaisse)
Vitalité : 15
Yorth
Les yorths sont de grands serpents cornus (jusqu’à
trois mètres de long) dont l’épine dorsale est parcourue
d’épines acérées. Leur couleur dépend de l’endroit où
ils vivent : dans les collines, les montagnes et même les
plaines de Klaar.
Attributs : Vigueur 4 ; Agilité 2 ; Esprit -1
Combat : Attaque (morsure) +3, dégâts 1d6
Défense : 2
Protection : 3 (peau épaisse & épines acérées)
Vitalité : 20
69
 Les Dieux de Lémurie
«— Par les Dieux ! »
un serment Lémurien traditionnel
L’ensemble du panthéon Lémurien est décrit ci-des-
sous. La plupart des prêtres et des érudits ayant du mal
à s’accorder sur une nomenclature exacte des dieux
Lémuriens, nous vous livrons donc ici les noms les plus
usités. Certains dieux ont perdu de leur influence et, en
dehors de quelques notes dans de vieilles chroniques,
on ne connaît plus d’eux que leurs noms.
Certains érudits pensent que les dieux sombres
devraient être intégrés au panthéon Lémurien alors que
d’autres s’y opposent farouchement et préfèrent les consi-
dérer comme des démons. Le débat continue à ce jour.
Le panthéon Lémurien
Asherah : déesse de la vie sous toutes ses formes.
Elle est vénérée par de nombreux guérisseurs et les
femmes désirant des enfants.
Durgan : dieu de la guerre et père des batailles. Peu
de soldats et de mercenaires ne lui adressent pas au
moins une prière au cours de leurs brèves existences.
Hludane : déesse de la fertilité. Les fermiers et toute
personne dépendant de l’agriculture pour survivre,
comme les aubergistes ou les boulangers, lui adressent
leurs prières.
Beelshamen  : dieu des tempêtes et seigneur du
tonnerre. Vénéré par l’ensemble de la population.
Atargatis : déesse des étoiles et de la nuit. Vénérée
par les noctambules et ceux qui se reposent sur la navi-
gation aux étoiles, comme les marins ou les pilotes.
Dhu’l-Halasa : (inconnu)
Tanit : (inconnu)
Hurm : roi des dieux, père universel. Vénéré par tous.
Lyaeus : le dieu des arts. Parmi ses fidèles on trouve les
ménestrels et les bardes, les aubergistes comme les nobles.
Dzakar  : le seigneur des vents, le messager. Peu
connu par la majorité de la population, mais très prisé
par les marins.
Ogma : dieu de la sagesse et du savoir. Vénéré par
les scribes et les érudits.
Hubal : (Inconnu)
Cypris : la séductrice, déesse de l’amour. Vénérée majo-
ritairement par les courtisans. Les temples de Cypris ne
sont ni plus ni moins que des bordels de luxe.
Nemmereth  : le gardien du sommeil, le dieu de
la mort. Vénéré par des prêtres, mais également par
les druides gris qui le considèrent comme un Dieu
sombre.
70
Ardra : déesse de la chance, dame de la fortune. Vénérée
par les joueurs ou toute personne qui a besoin de chance
quand tous les autres dieux font la sourde oreille.
Amenok  : dieu du voyage, l’éclaireur. Au départ,
il était le dieu des Céruléens, mais il est maintenant
invoqué par de nombreux voyageurs.
Ta’lab : le dieu des étoiles. Il précipita sur terre la
comète qu’Ormenos forgea pour créer l’Orbelame.
Varuna : Seigneur des mers, dieu des océans, maître
des flots. Invoqués par les marins et les pirates de
toutes les mers.
Ormenos : le forgeron divin, celui qui forgea l’Orbe-
lame. Sa forge serait au fond du volcan du mont Kolvis.
Dieu des forgerons, des armuriers et même de certains
alchimistes (qui pourtant ne vénèrent pas les dieux).
Amon : le lumineux, seigneur de la lumière, dieu du
soleil. Culte très répandu.
Yaghūth : (Inconnu)
Les Dieux Sombres
Ahriman : seigneur du néant, le dieu sombre. Dieu
des druides noirs et des Rois-Sorciers.
Ba’al  : démon de la folie, vénéré par les druides
jaunes. On raconte qu’il séjourne dans les marais de
Festrel. Les fidèles de Ba’al sont devenus très ambi-
tieux dernièrement.
Nemmereth : les druides gris vénèrent les aspects
les plus noirs de ce dieu.
Beherith  : le massacreur, le seigneur des douleurs.
Vénéré par les druides sombres et certains tortionnaires.
Oggun : le seigneur du feu, vénéré par les druides
rouges. Il demeure sur la côte de feu où règne sa fidèle
le plus dévouée : la Reine Sorcière Methyn Sarr.
Karun : seigneur du sang et dieu du sacrifice. Vénéré
par les druides pourpres. Karun exige toujours un
sacrifice humain à ses druides pour les faire bénéficier
de ses pouvoirs.
Dahag : (inconnu)
Aghasura : (inconnu)
Glossaire de
termes lemuriens
Allanium  : un métal plus léger que l’air une fois
transformé par un procédé alchimique. Utilisé pour la
fabrication des navires volants de la flotte de Satarla.
Annales de Parsool : l’histoire de la cité de Parsool,
gardées dans le palais du roi de la ville.
Arbir : la lance à trois pointes de Malakut. Arme de
prédilection de la garde jemadar.
Chroniques d’Oomis : l’histoire et les annales de la
ville d’Oomis, gardées dans la bibliothèque de la ville.
 Codex Ygddar : un compte-rendu de l’expansion de
l’humanité sous le règne de Kylarth, écrit par des géné-
rations de scribes d’Ygddar. Il relate la mort de Kylarth
dans les marais de Festrel et la chute des antiques cités
de l’est. Il est censé contenir certains des secrets les
mieux gardés des anciens pour qui saura les déchiffrer.
Comète : lancée sur terre par le dieu Ta’lab et à partir
de laquelle fut forgée l’Orbelame. La Reine Sorcière,
Methyn Sarr est réputée pour posséder les restes de
l’épée légendaire dans sa forteresse de la côte de feu.
Druides Gris  : le culte du dieu de la mort,
Nemmereth. Les druides gris considèrent qu’être
sacrifié à leur dieu est un honneur. La cité des assassins
d’Halakh abrite le centre de leur culte.
Druides jaunes : ces druides que l’on croyait disparu
après la chute des Rois-Sorciers continue à vénérer
Ba’al, le dieu de la folie dans leurs temples cachés
d’Oomis et de Lysor.
Druides pourpres : des cultistes maléfiques qui prati-
quent les sacrifices humains comme passe-temps pour
satisfaire leur dieu : Karun, le seigneur sanglant. Leurs
principaux temples se trouvent à Malakut et à Halakh
mais leur culte est présent dans toute la Lémurie.
Druides rouges : les fidèles de Oggun, le seigneur
du feu.
Druides Sombres : ces cultistes maléfiques vivent Les tomes de Satarla  : les annales de l’histoire de
dans la ville de Zalut, la cité des sorciers. Ils tentent Satarla, gardées dans la grande bibliothèque de Satarla.
d’émuler les Rois-Sorciers de l’ancien temps et vénè- Manuscrit du néant : l’antique recueil des connais-
rent les Dieux sombres Ahriman et Beherith. sances des Rois-Sorciers. Il est écrit en démonique et
Garde Jemadar : le corps des gardes du corps de la reine donc incompréhensible pour le commun des mortels.
Suria de Malakut, composé exclusivement de femmes. Orbelame  : l’épée légendaire forgée dans une
Elles sont connues pour leur maîtrise du arbir (une lance) comète. Elle fut d’abord utilisée par Hrangarth puis
et leur loyauté ainsi que leur dévotion à leur reine. fut perdue dans les marais de Festrel par le seigneur
Gloire de Parsool : le navire le plus prestigieux de Kylarth. L’épée fut retrouvée par le seigneur Thangard
la flotte de Parsool. d’Ushal et utilisée pour détruire les Rois-Sorciers une
Grimoire de Jesharek : un autre recueil de connais- seconde fois. Elle fut brisée au cours du combat et
sances légendaire, écrit par Jesharek et gardé dans sa perdue dans les profondeurs de la faille de l’Hydre.
tour près des Monts Aizkor. Prêtres : les prêtres vénèrent le panthéon Lémurien et
Janium : le plus solide et le plus rare des métaux. on trouve des temples dans toutes les villes du continent. Ils
Il est noir, lisse et extrêmement dense. Le secret de n’ont cure des dieux sombres des druides et ne goûtent guère
sa fabrication a été perdu et de nombreux alchimiste les sacrifices humains. Seul le dieu de la mort, Nemmereth
tentent encore de le retrouver. est vénéré par les druides comme par les prêtres.
Jazite : un métal précieux, recherché pour ses teintes Rhadathmazar : un grimoire de savoirs maléfiques,
changeantes. gardé par les sorciers de Zalut.
Kriss : un couteau à la lame ondulée utilisé par les Scribes d’Ygddar : des érudits chargés d’écrire l’histoire
assassins d’Halakh. des cités d’Yggdar, Ushal, Qeb, Qiddesh et Qar. Ils ont déjà
L’Edda Pourpre : un recueil de savoirs légendaires, rédigé de nombreux volumes dont le codex d’Yggdar.
gardé dans la grande librairie de Satarla. Bien des Vaisseau volant : des navires volants faits d’allanium.
érudits aimeraient le parcourir, mais ils doivent se Lazarus Chalkeus, un alchimiste de Lysor, construisit
contenter de copies elles-mêmes extrêmement rares. le premier de ces vaisseaux. Le roi de Satarla lui en
Les parchemins d’Urceb : l’histoire d’Urceb dont de commanda une flotte entière à grands frais. Ces navires
nombreux chapitres ont disparu dans les catacombes sont propulsés par de puissants rotors qui peuvent leur
de la ville. On peut néanmoins en trouver des exem- permettre d’atteindre une vitesse de 75km/h.
plaires dans les bibliothèques des sorciers et des riches Vin de Raku : un vin excellent et onéreux fabriqué à
personnes de la ville. partir de baies de raku.

71
72
 Chapitre 10
Les sagas
«   La carte était vieille, jaunie et tâchée par les années. Elle avait dû servir de repas aux
rats des catacombes où elle avait été trouvée. Elle avait néanmoins fini entre les mains d’un
marchand, puis entre celles de Molina Goth. Il observa la carte avec attention : l’écriture lui
était étrangère mais le dessin des côtes lui rappelait de vagues souvenirs. Cinquante pièces d’or,
ce n’était peut-être pas si cher payé pour une carte qui le mènerait peut-être jusqu’aux trésors des
anciens rois…  »
— Les parchemins d’Urceb
Les dernières années ont vu la réédition et la traduc-

Présentation générale tion d’œuvres majeures de la sword & sorcery.

Vous trouverez ici deux scénarios destinés à vous
initier ainsi que vos joueurs aux règles de Barbarians
of Lemuria. Nous vous proposons également quelques
personnages prétirés pour les plus impatients d’entre
vous.
Pour ce qui est d’écrire vos propres scénarios, aucune
règle et aucun conseil ne pourra vous aider si vous n’êtes
pas familier avec le genre littéraire qui a inspiré ce jeu.
La lecture d’un seul des ouvrages cités ci-dessous vous
donnera plus d’idées qu’une pile de manuels de jeu de
rôle. Comment décrire un PNJ  ? Une ambiance  ? À
quelle rythme mener une partie ? Allez directement à
la source pour obtenir un début de réponse à ces ques-
tions.
Conan le Cimmérien, l’heure du dragon, les clous rouges,
Robert E. Howard, éditions Bragelonne : trois volumes
qui regroupent l’intégralité des histoires du cimmérien
écrites par Robert E. Howard, débarrassées des scories de
ses précédentes traductions. Tout simplement indispen-
sable si vous souhaitez comprendre de quoi il est question
ici. Commencez par la Tour de l’éléphant et la Reine de la
côte noire qui se trouvent dans le premier recueil.
Épées et démons, Épées et mort, Épées et brumes, Fritz
Leiber, éditions Bragelonne  : suivez les aventures de
Fafhrd et du Souricier Gris, écrites par celui qui a créé
l’expression sword & sorcery.
Kane l’intégrale, Karl Edward Wagner, éditons
Denoël  : suivez l’histoire de Kane, personnage qui
rappelle aussi bien Conan qu’Elric le nécromancien.
Écrit par un ancien psychiatre au look de biker : haut
en couleur, violent et intense.

73
 Prétirés
Krongar l’indomptable
Krongar est un barbare vigoureux né dans les terres
gelées de Valgard. Lorsque sa famille fut massacrée par
des pillards, il s’empara de l’épée et jura de retrouver
chacun de ces hommes et de les tuer. Krongar remplit
sa promesse il y a trois ans de cela, il a 18 ans.
Au cours de ces trois années, Krongar traversa les
monts Aizkor (où il eut à régler un différend avec un
ver des glaces concernant l’occupation d’une caverne)
et devint ami avec Jesharek le sorcier (en dépit de sa
méfiance à l’égard de la magie).
Il passa ensuite par Tyrus où il se fit voleur puis à
Satarla où, ironie du sort, il travailla pour le guet local.
Après un désaccord avec l’un de ses officiers (qu’il tua
ainsi que deux de ses collègues) Krongar fut jeté dans
l’arène.

Attributs : Vigueur 3 ; Agilité 1 ; Esprit 0 ;

Aura 0
Combat  : Bagarre 1  ; Mêlée 2  ; Tir 0  ;
Défense 1
Carrières : Barbare 2 ; Voleur 1 ; Soldat 1 :
Gladiateur 0
Vitalité : 13
Points d’héroïsme : 6
Armure : 2 (baudrier et bottes)
Armes : épée 1d6+3, lance 1d6+3
Langues : (parlée) Valgardien, Lémurien
Avantages  : Marqué par les Dieux  ; Épée
Valgardienne
Défauts : Méfiance à l’égard de la sorcellerie

74
Argol Arran
Argol est un ami de Sharangara et est un véritable
touche-à-tout. Quand il tenta de voler Ardeshir le
Sagace, celui-ci ne put se résoudre à livrer le jeune
homme aux autorités, il lui rappelait trop sa jeunesse.
Il décida d’initier Argol aux secrets de son art et
celui-ci montra rapidement un don pour l’alchimie. Il
apprit ainsi à fabriquer des potions diverses, des acides
et à forger des métaux exotiques.
Le seul problème d’Argol vient de son côté touche
à tout : il apprend vite, mais se lasse tout aussi vite. Il
quitta Ardeshir et reprit la route où son chemin croisa
celui de Sharangara.

Attributs : Vigueur 1 ; Agilité 1 ; Esprit 1 ;

Aura 1
Combat  : Bagarre 1  ; Mêlée 1  ; Tir 1  ;
Défense 1
Carrières : Voleur 1 ; Alchimiste 1 ; Forgeron
1 ; Mercenaire 1
Vitalité : 11
Points d’héroïsme : 5
Armure : 2 (baudrier et brassards)
Armes : épée 1d6+1, dague 1d3 +1
Langues  : (parlées)  Lémurien, Ygddari  ;
(écrites) Lémurien, Démonique, Ygddari
Avantages : Outils de voleur

75
 Molina Goth
L’histoire de Molina Goth est celle d’un paysan
honnête mais pauvre devenu un marchand riche et
malhonnête. Après avoir hérité de la ferme de son père
il la vendit et se mit en route pour la cité de Parsool. Là
il vécut la grande vie jusqu’à ce que son héritage soit
dilapidé. Il réalisa alors qu’il lui serait plus simple de
dépouiller des gens que de travailler dans les champs
comme son père.
Cette révélation ne fut malheureusement pas du
goût des autorités de Parsool et Molina s’embarqua
pour les îles du crâne où il devint rapidement le second
d’un pirate réputé : Arkasha Boram. Il livra alors ses
nouveaux compagnons à trois navires de guerre de
Parsool afin de toucher la récompense pour leur
capture. Arkasha Boram parvient à s’enfuir et n’est pas
prêt d’oublier cette trahison.

Attributs : Vigueur 1 ; Agilité 2 (1*) ; Esprit

0 ; Aura 1 [* : en raison de ses protections]
Combat  : Bagarre 1  ; Mêlée 2  ; Tir 0  ;
Défense 1
Carrières : Fermier 0 ; Voleur 2 ; Pirate 1 ;
Marchand 1
Vitalité : 11
Points d’héroïsme : 5
Armure: 4 (armure de cuir, bottes, bras-
sards)
Armes : épée 1d6+1, dague 1d3+1
Langues  : (parlées) Lémurien, Langue des
mers
Avantages : Fortuné

76
Pellem Pharn
Pellem était autrefois un riche marchand d’Urceb
qui eut le malheur de déplaire à l’un des hommes de la
Reine Sorcière : Uthor Khan. L’influence de celle-ci au
sein de la cour royale et parmi les marchands de la ville
provoqua la ruine de Pellem.
Il fut vendu comme esclave, mais réussit à prouver
ses talents de guerrier à son nouveau maître qui l’envoya
combattre dans l’arène. Au bout de quelques années,
Pellem parvint à racheter sa liberté et à retrouver la
trace d’Uthor Khan qu’il exécuta sans autre forme de
procès.
La Reine Sorcière a donc ordonné à ses sbires de
retrouver Pellem Pharm et de le capturer afin qu’elle
puisse l’offrir en sacrifice à ses maîtres.

Attributs : Vigueur 1 ; Agilité 2 (1*) ; Esprit

0 ; Aura 1 [* en raison de son armure]
Combat  : Bagarre 1  ; Mêlée 2  ; Tir 1  ;
Défense 0
Carrière  : Noble 1  ; Esclave 0  ; Soldat 1  ;
Gladiateur 2
Vitalité : 11
Points d’héroïsme : 5
Armure : 4 (cotte de mailles et casque)
Arme : masse 1d6+1, dague 1d3+1
Langues  : (parlées) Lémurien  ; (écrites)
Lémurien
Avantages : Spécialisation : masse (avantage
créé par le joueur)  : le joueur lance un dé de
plus lorsque Pellem utilise sa masse favorite.
Défauts  : Recherché par la Reine
Sorcière (défaut créé par le joueur) :
à chaque fois que Pellem
arrive dans une ville,
le MJ lance 1d6 ; si il
obtient un 6, un des
sbires de la Reine Sorcière
traîne dans les parages.

77
 Sharangara d’Oomis
Sharangara est une femme attirée par la connais-
sance et elle cherche sans relâche à accroître son savoir.
Née dans une famille de marchands, elle fut souvent
en contact avec les céruléens
Elle fit plus tard la connaissance d’Ardeshir le
Sagace qu’elle persuada de lui apprendre la sorcellerie.
Son don pour la magie en fit une des meilleures élèves
de l’irascible sorcier.
Sa beauté attira malheureusement l’attention d’un
noble désœuvré de Satarla. Séduire Sharangara devint
son obsession et quand elle se refusa à lui, il fit assas-
siner Ardeshir et brûler sa demeure. Elle prit la fuite
et retrouva un ancien disciple de son maître  : Argol
Arran. Tous deux ont juré de revenir un jour à Satarla
pour venger la mort de leur maître.

Attributs : Vigueur 0 ; Agilité 1 ; Esprit 1 ;

Aura 2
Combat  : Bagarre –1  ; Mêlée 0  ; Tir 2  ;
Défense 3
Carrières : Marchand 1 ; Scribe 1 ; Guérisseur
1 ; Sorcier 1
Vitalité : 10
Points d’héroïsme : 5
Points de pouvoir : 11
Armure : 2 (bikini de mailles et bracelets)
Armes : couteau 1d3, arc 1d6
Langues  : (parlées) Lémurien, Céruléen,
Beshaari  ; (écrites) Lémurien, Céruléen,
Beshaari et Démonique
Avantages : Amie des céruléens

78
Jandar Joth
Vendu en esclavage dans son enfance à des maîtres
particulièrement cruels, Jandar s’évada quelques années
plus tard et trouva refuge dans les jungles de Qush. Il
s’adapta rapidement à la rude vie de la jungle et celle-ci
devint pour lui une seconde demeure. Le légendaire
chasseur Lasean Elsevier rencontra le jeune sauvage
et le prit sous son aile. Jandar est maintenant un des
meilleurs chasseurs de toute la région et sert de guide
à bien des aventuriers.

Attributs : Vigueur 1 ; Agilité 2 ; Esprit 2 ;

Aura -1
Combat  : Bagarre 0  ; Mêlée 0  ; Tir 2  ;
Défense 2
Carrières : Vagabond 0 ; Voleur 1 ; Esclave
0 ; Chasseur 3
Vitalité : 11
Points d’héroïsme : 5
Armure : 0 (aucune)
Armes  : couteau 1d3+1, lance 1d6+1, arc
1d6
Langues  : (parlées) Lémurien, Gorn,
Valagardien
Avantages : Ami des bêtes ; Roi de la jungle ;
Odorat développé
Défauts : Frileux, Illettré

79
 Rork Ansar
Rork est imposant, même pour un Céruléen. Il est
le second fils d’un chef de la tribu Ansar. Ses talents
pour le négoce sont bien supérieurs à ses talents de
chasseur. Ses passages fréquents dans la ville d’Oomis
lui ont permis de rencontrer Sharangara. Il a accepté
de l’aider après ses démêlées avec un noble de Satarla
ce dernier ayant également posé quelques problèmes
à Rork.

Attributs : Vigueur 4 ; Agilité –1 ; Esprit 1 ; Aura 1

Combat : Bagarre 2 ; Mêlée 2 ; Tir 0 ; Défense 0
Carrières  : Barbare 1  ; Noble 0  ; Marchand 3  ;
Chasseur 0
Vitalité : 14
Points d’héroïsme : 5
Armure : 2 (Peau dure et brassards)
Armes  : couteau 1d3+4, épée de grande
taille 1d6+6
Langues  : (parlées) Lémurien,
Céruléen, Siris  ; (écrites) Lémurien,
Céruléen, Siris
Avantages  : Vigueur
céruléene ; Colosse ;
Peau dure
Défauts  :
Deux mains
gauche ; Pataud

80
L’arène
Présentation générale
Cette aventure très simple a pour but d’initier les
joueurs et le MJ en douceur. Elle se déroule par défaut à
Satarla, mais n’importe quelle autre ville peut faire l’af-
faire. L’objectif des personnages est très clair : ils viennent
d’être jetés en prison et doivent s’évader ou mourir dans
l’arène ! Cette base très simple devrait vous permettre
d’improviser les détails de l’aventure à la volée.
Au fond de leurs cachots, les personnages auront
l’opportunité de faire connaissance et d’échafauder un
plan d’évasion. Ils auront, de toute manière, à affronter
nombre de gardiens et des bêtes féroces venues des
recoins les plus sombre des jungles de Qush.
Prisonniers !
Les personnages sont les seuls occupants d’une
cellule sombre et nauséabonde située dans les salles
souterraines d’une arène. Elle est fermée par une
lourde grille en bronze vert-de-gris. La lumière vient
d’une torche fixée à l’autre bout de la pièce sur laquelle
donne la cellule et d’un soupirail de très petite taille.
Il s’agit visiblement de la salle des gardes, dotée d’une
table et d’une paire de chaises. Plus loin les person-
nages peuvent apercevoir les grilles de deux autres
cellules, visiblement occupées par d’autres prisonniers.
Introduction
Les personnages vont pouvoir se présenter les uns
aux autres. Laissez les joueurs expliquer la raison de
leur présence dans cette cellule. Cela peut-être suite
à une rixe dans une taverne qui a dégénéré, un vol, le
personnage peut être un esclave évadé ou être accusé
d’espionnage. Quoi qu’il en soit, cela doit être suffi-
samment grave pour justifier le fait d’être jeté dans
l’arène.
À première vue
Les personnages qui tentent de forcer la grille
doivent réussir un test de vigueur improbable (-4) pour
y parvenir. Les murs sont solides et recouverts d’inscrip-
tion diverses (et souvent vulgaires). Le sol est couvert
de paille. Les personnages entendent des clameurs et
un groupe de gardes vient chercher les prisonniers se
trouvant dans les autres cellules. Certains d’entre eux
supplient les gardes de les laisser là, mais sont emmenés
de force. Inutile de vous attarder trop longtemps sur le
sujet, il est de temps de passer à l’action !
Sortir de la cellule
Si les joueurs font preuve d’imagination ou de
ténacité, ils devraient pouvoir sortir sans trop de diffi-
culté de leurs cellules. Ils peuvent forcer la grille ou la
crocheter, faire appel à la sorcellerie ou encore piéger
un garde. Une lourde porte en bois semble être la seule
sortie possible. Si les personnages tentent de la forcer
(test de vigueur à -4) ils attireront immanquablement
l’attention des gardes de l’autre côté. Il est également
possible de la crocheter en réussissant un test difficile
(-2) en utilisant une carrière appropriée. Un person-
nage qui pense à écouter aux portes entendra un brou-
haha ressemblant à celui d’une cantine.
De l’autre côté de la porte se trouve ce qui semble
être le réfectoire destiné aux gardes et au personnel de
l’arène. Considérez qu’il y a environ quatre gardes par
joueur présent. La pièce est éclairée par des torches
et comporte tout l’ameublement nécessaire dans un
réfectoire : table chaise, chaudron rempli de soupe, etc..
Cette pièce possède une sortie principale, un passe-
plat menant aux cuisines et un vide ordure donnant
directement sur les égouts.
La sortie principale débouche sur un escalier qui
donne sur le couloir menant aux arènes d’un côté et de
l’autre, faites votre choix :
• des enclos accueillant les bêtes sauvages utilisées
dans l’arène
• la salle des gardes (et leur armurerie...)
• des corridors menant aux loges de la noblesse
• des escaliers menant sur les gradins
• d’autres cellules
Soyez prêts à improviser par rapport aux décisions
des joueurs et éviter au maximum les « Euh, mais non par
là c’est pas possible ». Quels que soient leurs choix, main-
tenez la pression autant que possible. Débouler dans la
cuisine par le passe-plat déclenchera la panique, passer
par les égouts les amènera à rencontrer le gardien des
lieux : un crocodile géant qui se nourrit des déchets de
l’arène (et des restes des combattants)... L’alerte ayant
de toute manière été donnée, ils peuvent s’attendre à
trouver du monde à la sortie. Faites leur comprendre
qu’ils doivent rester en mouvement et qu’aucun lieu ne
peut servir de cachette bien longtemps.
L’arène
Si jamais les personnages se retrouvent dans l’arène,
décrivez bien les cris de la foule, les cadavres des gladia-
teurs évacués, les murs tachés de sang. Soyez bref, ne
donnez qu’un détail ou deux. Un bruit, une odeur, une
image, pas tout à la fois. Les gardes se trouvant sur
l’enceinte de l’arène leurs jetteront quelques armes (une
par Héros). Une grille s’ouvre alors et laisse sortir un
81
 jemadar (voire deux si il y a plus de trois héros et qu’ils
ont encore tout leur stock de points d’héroïsme et de
vitalité). S’ils survivent au combat, ils seront ramenés
(désarmés) dans leur cellule. Faites leur remarquer que
la grille par laquelle sont entrés le (ou les) jemadar(s)
est resté ouverte. Pimentez le tout en indiquant qu’un
noble fait punir sa femme adultère en la précipitant
dans l’arène aux côtés des héros. Rappelez aux joueurs
que l’utilisation des points d’héroïsme leur permet
d’introduire de nouveaux éléments dans l’histoire  :
des bannières qui permettent d’accéder à l’enceinte, un
garde imprudent qui tombe dans l’arène, une bagarre
dans les gradins qui détourne l’attention des gardes...
Vous avez le choix !
Rencontres
Les gardes – Ils sont considérés comme de la
piétaille avec les scores suivants :
Attributs : Vigueur 0 ; Agilité 0 ; Esprit 0 ; Aura 0
Combat : Bagarre 0 ; Mêlée 0 ; Tir 0 ; Défense 0
Carrières : Garde 1 
Vitalité : 3
Armure : 3 (armure de cuir et casque)
Armes : lance 1d6, arbalète 1d6+2
Les caractéristiques des jemadars et des crocodiles
géants se trouvent à la fin du chapitre 9.
L’’île maudite
Présentation
Il y a fort à parier que les personnages auront à un
moment ou un autre besoin de prendre un bateau, que
ce soit pour changer d’air ou fuir des adversaires trop
tenaces. Malheureusement pour eux leur navire sera
attaqué par un serpent de mer qui les forcera à aborder
les côtes d’une île maudite.
Alors qu’ils exploreront l’île, les personnages seront
confrontés à des hordes de cannibales, aux pièges d’un
ancien temple des Rois-Sorciers et à une créature aussi
ignoble que redoutable : un xolth.
Le voyage
Les personnages prennent place à bord de la Sirène
Pourpre, un galion satarlan. Faites commencer l’aven-
ture avec les personnages à bord du bateau alors que
celui-ci a déjà quitté le port, histoire d’éviter les pala-
bres inutiles. Vous pouvez éventuellement demander
au joueur ce qu’ils ont fait avant d’embarquer  :
«  Décrivez-moi une tâche importante et une seule
que vous avez accompli avant d’embarquer  ». Il peut
82
très bien s’agir d’aller au bordel, de faire la fête ou de
s’acheter une arme. Les joueurs ne sont pas obligés de
répondre à cette question si rien ne leur vient à l’es-
prit.
Les premiers jours de navigation se déroulent dans
encombre mais au soir du troisième jour, la vigie aper-
çoit une ombre de grande taille se déplacer sous l’eau
(deux fois la taille du galion). L’ombre disparaît pendant
quelques minutes puis le galion est soudain percuté
par en bas. La tête d’un serpent de mer émerge alors
des eaux et se met à attaquer le navire. Un personnage
qui se rend dans la cale verra que le navire est sévère-
ment touché et commence à prendre l’eau. Le galion
ne possède pas de canon (la poudre n’existe pas encore
en Lémurie) mais une baliste se trouve à la proue du
navire (et peut être dirigée sur les côtés). Le capitaine
est dévoré par le serpent ce qui sème la panique parmi
l’équipage. C’est aux joueurs d’agir s’ils veulent s’en
sortir !
L’île maudite
Quoiqu’il arrive, la Sirène Pourpre finit par couler et,
si les Héros n’ont pas tué le serpent, celui-ci continue
à dévorer les membres d’équipage survivants. Cette
fois-ci, ils ne pourront que sur leurs armes et leurs
éventuels éclairs de génie. Au petit matin, les person-
nages échoueront sur les rivages de l’île maudite. Si
vous le souhaitez, ils peuvent être accompagnés par
une poignée de survivants.
L’île est couverte par une jungle très dense. Toute
personne portant une armure plus lourde qu’une
armure de cuir subira un malus de -2 a toutes ses
actions en raison de la moiteur qui règne dans la jungle.
Tout personnage possédant une carrière appropriée
(chasseur, barbare..) pourra tenter de trouver une piste
dans la jungle. Un test réussi lui permettra d’ailleurs de
découvrir que leur groupe est suivi.
Les cannibales attaquent !
Les cannibales tenteront de prendre les personnages
au piège à l’aide d’un filet jeté du haut des arbres. Il
s’abattra automatiquement sur les compagnons des
Héros s’ils les ont accompagnés. Il y a quatre canni-
bales pour chaque personnage, ils attaquent avec des
javelots et des sarbacanes. Les ultimes rescapés de la
Sirène Pourpre sont tués au cours de cette attaque et
il revient encore une fois aux personnages de faire le
ménage. Une fois le combat terminé, les Héros décou-
vriront le village des cannibales qui a visiblement été
attaqué il y a peu. L’utilisation de carrières adéquates
pourra apprendre aux personnages que les cannibales
ont été tués avec des armes blanches par un petit
groupe d’hommes chaussés de bottes. Ils découvrent
alors une piste qui mène par-delà une barrière faites
de têtes plantées sur des piques, visiblement par les
cannibales.

Le temple en ruines
Les personnages découvriront alors les ruines d’un
temple recouvert par la végétation. Les figures de
serpents sculptées dans la pierre semblent observer
les Héros. Nombre de figures grimaçantes à demi
recouvertes de lianes donnent au lieu une ambiance
des plus lugubre. Un personnage un peu érudit recon-
naîtra dans ces ruines un temple des Rois-Sorciers. Ils
entendront alors les bruits d’une conversation venant
des profondeurs du temple.

Les profanateurs
Ces voix appartiennent à un petit groupe d’hommes
armés (quatre par joueur) mené par un noble arrogant.
Ils ne sont pas d’humeur à négocier avec les person-
nages et les attaqueront à vue. Si les Héros décide d’in-
terroger l’un d’eux ou de les espionner, ils apprendront
que le chef de l’expédition est un pilleur de tombe
nommé Addelgar Vivelame. Il semble persuadé que
le temple renferme de nombreuses richesses et savoirs
anciens – et il n’est pas d’humeur à les partager avec
qui que ce soit. Si les choses tourne à son désavantage,
il tentera de convaincre les joueurs de son utilité (« Je
connais parfaitement tous les pièges de ce genre de
temple ! »). Il pourra en plus indiquer où se trouve le
petit voilier avec lequel ils sont venus sur l’île.
Au cœur des ténèbres
Au centre du temple, les personnages trouveront
une statue de Beherith, le seigneur des douleurs.
Addelgar ou un personnage possédant la carrière
appropriée saura que le trésor se trouve sous la statue
du dieu sombre, mais avant qu’ils ne puissent trouver
le mécanisme permettant de la déplacer, les murs du
temple commencent à trembler et surgit alors un ver
géant d’une quinzaine de mètres  : un Xolth  ! Si les
Héros survivent, ils trouveront une fortune en pièces
d’or et en gemmes ainsi que des ouvrages de sorcellerie
et d’alchimie (rédigés en démonique). Ils ne pour-
ront toutefois pas s’emparer de la totalité du trésor, le
combat contre le Xolth ayant fragilisé les colonnes du
temple qui commence à s’effondrer !
Rencontres
Les cannibales – De la piétaille pour distraire vos
aventuriers
Attributs : Vigueur 1 ; Agilité 0 ; Esprit –1 ; Aura 0
Combat : Bagarre 0 ; Mêlée 0 ; Tir 0 ; Défense 0
Carrières : Chasseur 1 
Vitalité : 3
Armure : 0 (aucune)
Armes : javelot 1d6+1, sarbacane 1 (+ poison, voir le
poison des crocodiles géants au chapitre 9)
Les mercenaires – De la piétaille au front bas
Attributs : Vigueur 1 ; Agilité 0 ; Esprit –1 ; Aura 0
Combat : Bagarre 0 ; Mêlée 1 ; Tir –1 ; Défense 0
Carrières : Mercenaire 1
Vitalité : 3
Armure : 2 (armure de cuir)
Armes : épée 1d6
Addelgar Vivelame – Un nobliau d’Urceb devenu
pilleur de tombes pour renflouer sa famille désar-
gentée.
Attributs : Vigueur 0 ; Agilité 1 ; Esprit 2 ; Aura 1
Combat : Bagarre 0 ; Mêlée 3 ; Tir 0 ; Défense 1
Carrières : Noble 1 ; Érudit 1 ; Voleur 1 ; Marchand 1
Vitalité : 10
Points de vilenie : 1
Armure : 2 (armure de cuir)
Armes : rapière 1d6, dague 1d3

Les caractéristiques du serpent de mer et du Xolth

se trouvent au chapitre 9.

83
 Appendice
Avantages & défauts
Vous trouverez ci-dessous la liste des avantages et défauts de Barbarians of Lemuria. Cette compilation est
plus générique et n’est pas liée à la Lémurie. Il vous sera ainsi plus facile de l’adapter à l’univers de votre
choix.
Avantages liés au combat
Boucher  : vous pouvez utiliser des armes à deux
mains avec une seule main ou manier des versions
géantes d’armes à deux mains.
Maître de [arme] : vous êtes entraîné au maniement
d’une arme spécifique. Lancez un dé supplémentaire
lorsque vous l’utilisez.
Tueur de [ennemi]  : vous avez une catégorie de
personne en horreur. Il peut s’agir des pirates, des
nobles ou d’un peuple particulier. Lancez un dé de
plus quand vous les combattez.
Avantages physiques
Colosse : vous êtes capable de canaliser votre puis-
sance dans n’importe quelle tâche où la force brute est
requise. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
essayez de briser, soulever, tirer ou pousser des objets.
Discret  : vous êtes particulièrement silencieux.
Lancez un dé de plus chaque fois que vous devez vous
montrer discret.
Dur à cuire  : vous êtes solidement charpenté.
Gagnez 2 points de vitalité supplémentaires.
Grâce féline  : vous êtes particulièrement gracieux
et athlétique. Ajoutez 1 point à votre agilité, votre
maximum dans cet attribut est de 6 (au lieu de 5
normalement).
Peau dure  : votre peau est si épaisse qu’elle vous
accorde un point de protection.
Récupération rapide : vous êtes plus endurant que
la moyenne. Après un combat, vous récupérez un point
de vitalité supplémentaire.
Résistant aux poisons : vous êtes devenu plus résis-
tant aux effets des poisons et des toxines, soit parce que
vous travaillez avec ou parce qu’on en a testé sur vous.
Lancez un dé de plus à chaque fois que vous devez
résister aux effets de la drogue, du venin, des toxines et
même de l’alcool.
84
Sens développé : vous avez l’odorat, l’ouïe, ou la vue
particulièrement développé. Lancez un dé supplémen-
taire lorsque vous faites appel à ce sens particulier.
Vigoureux : vous êtes particulièrement fort. Ajoutez
1 point à votre vigueur, votre maximum dans cet
attribut est de 6 (au lieu de 5 normalement).
Vision nocturne : certains peuples sont nyctalopes.
Lancez un dé de plus lorsque le manque de lumière
impose des malus à la vision.
Avantages sociaux
Ami des bêtes : les animaux domesticables n’ont pas
peur de vous et vous les dressez plus facilement. Les
bêtes sauvages sont moins enclines à vous attaquer.
Lancez un dé de plus lorsque vous avez affaire à des
animaux.
Ami des [peuple] : vous vous entendez particulière-
ment bien avec un peuple ou une catégorie de personne
spécifique. Lancez un dé supplémentaire lorsque vous
avez affaire à ce groupe.
Attirant : vous êtes particulièrement beau ou sédui-
sant. Lancez un dé de plus lorsque cette qualité peut se
révéler importante.
Étiquette: les règles de la bonne société n’ont pas de
secrets pour vous. Lancez un dé de plus quand votre
sens de l’étiquette est applicable.
Fêtard : vous faites la fête comme personne. Lancez
un dé de plus lorsque vous tentez d’obtenir quoi que
ce soit dans une taverne (ou une fête), qu’il s’agisse
d’informations ou d’équipement.
Fortuné : que ce soit par le biais d’un héritage, du
commerce ou de la violence, vous êtes devenu incroya-
blement riche. Vous possédez des terres autour de votre
lieu d’habitation, une propriété en ville et un galion
dans le port. Lancez un dé supplémentaire lorsque
vous tentez d’obtenir quoi que ce soit dans votre ville.
Intimidant : vous êtes impressionnant. Lancez un
dé de plus lorsque vous forcez quelqu’un à vous donner
une information ou à agir contre son gré.
 Outils de voleur  : vous possédez des outils de
crochetages de très bonne facture ce qui vous permet
de lancer un dé supplémentaire lorsque vous tentez de
forcer une porte ou de désarmer un piège

Avantages culturels
Artiste : vous êtes un artiste talentueux. Lancez un
dé de plus lorsque vous créez ou estimez des œuvres
d’art.
Érudit  : vous avez reçu une éducation particuliè-
rement poussée pour votre époque. Choisissez une
spécialité parmi l’astronomie, la faune et la flore, la
géographie, la Loi ou l’Histoire. Quand vos connais-
sances peuvent se révéler utile lancez un dé de plus.
Pisteur : vous êtes habitué à chasser dans un milieu
particulier (désert, forêts, marais...). Quand vous pistez,
chassez ou posez des pièges dans ce type d’environne-
ment, vous bénéficiez d’un dé supplémentaire.
Pied marin : vous êtes un vieux loup de mer. Vous
lancez un dé supplémentaire pour toute activité
concernant ou prenant place sur un navire.

Avantages liés au surna- Borgne/Oreille manquante  : vous avez perdu un

turel
Maître des arcanes : vous avez étudié la sorcellerie
de ceux qui régnaient sur le monde avant les hommes.
Vous lancez un dé de plus lorsque vous lancez un sort,
mais vous gagnez un défaut supplémentaire.
Marqué par les dieux  : vous êtes favorisé par les
Dieux. Vous gagnez un point d’héroïsme supplémen-
taire.
Pouvoir du Néant  : vous tirez votre pouvoir des
recoins les plus obscurs de l’univers. Vous gagnez deux
points de pouvoir.
Résistant à la magie : votre proximité à la sorcellerie
vous permet d’y résister plus facilement. Lorsqu’un
sort est lancé sur vous, lancez 1d6. Un résultat de 6
indique que le sort ne fonctionne pas sur vous.
Sentir la magie  : vous avez une affinité avec la
sorcellerie et la magie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers et leurs pouvoirs.
œil ou une oreille dans un combat. Lancez un dé de
plus quand le MJ l’estime nécessaire au vu de votre
handicap.
Délicat  : vous êtes pâlichon et un brin douillet.
Diminuez votre vitalité de deux points.
Deux mains gauches et onze pouces  : vos doigts
boudinés ne sont pas vraiment prévus pour les travaux
de précisions. Lancez un dé de plus lorsque vous devez
crocheter une porte, tirer à l’arc ou à l’arbalète ou
travailler en finesse.
Dur d’oreille : vous êtes dur de la feuille. Lancez un
dé de plus quand votre acuité auditive est en question.
Inadapté  : vous êtes particulièrement handicapé
lorsque vous êtes confronté à un environnement précis
(chaleur, froid, pleine mer, milieu sauvage, ville...).
Lancez un dé de plus pour toute activité entreprise
dans ces conditions.
Manchot/unijambiste : il vous manque une main,
un bras ou une jambe. Vous avez donc un crochet ou
une jambe de bois. Lancez un dé de plus quand le MJ
l’estime nécessaire au vu de votre handicap.

Défauts Physiques Pataud : vous êtes gauche et peu gracieux. Lancez

Bigleux : votre vue est médiocre. Vous lancez un dé
de plus lorsque vous essayez d’observer ou de repérer
quelque chose.
un dé de plus lorsque votre équilibre est en jeu.
Souffreteux : vous êtes incapable de récupérer natu-
rellement votre vitalité perdue. Vous devez impérative-
ment recevoir des soins pour vous rétablir.

85
 Défauts psychologiques
Addiction : vous êtes accroc, cela peut-être au sang
des vierges, au lotus noir ou au sexe. Et il vous en faut
régulièrement. Dans le cas contraire, vous êtes en état
de manque  : lancez un dé de plus pour toutes vos
actions.
Affreux, sale et méchant  : c’est bien ce que vous
êtes. Lancez un dé de plus dès que vous devez vous
montrer sociable.
Arrogant: vous êtes convaincu que votre ville est
le joyau du continent et n’hésitez pas à le rappeler à
tout le monde. Lancez un dé de plus lorsque vous avez
affaire à des gens d’autres villes si votre arrogance peut
se révéler un handicap.
Folie : votre personnage est atteint d’un dérange-
ment mental. Déterminez la nature de celle-ci avec le
MJ.
Foie jaune : vous avez tendance à hésiter en début
de combat. Vous ne pouvez prendre que des actions
défensives au cours des 1d3 premier(s) round(s).
Illettré : vous ne savez ni lire ni écrire et ne pouvez
pas choisir de carrière qui nécessite d’être alphabétisé
(alchimiste, scribe...).
86
Indigne de confiance  : Personne ne vous fait
confiance. Lancez un dé de plus quand la confiance
que l’on vous accorde est en jeu.
Inquiétant  : votre apparence, votre attitude, votre
regard... Quelque chose chez vous met les gens mal à
l’aise. Même les animaux sont affectés. Lancez un dé
de plus dans toute situation sociale.
Méfiance à l’égard de la sorcellerie : vous n’aurez
jamais recours volontairement à ce qui touche de près
ou de loin à la sorcellerie. Lancez un dé de plus lorsque
vous avez affaire à des sorciers ou des alchimistes.
Peur du feu : vous ne savez pas faire du feu et ne
connaissez pas ces effets. Faites un jet en esprit dès que
vous êtes en présence de feu et fuyez le en cas d’échec.
Soiffard  : vous ne pouvez pas vous empêcher de
boire dès que vous avez une bouteille sous la main.
Lancez 1d6 chaque fois que vous devez faire quelque
chose d’important pour vos amis : si vous obtenez un
résultat de 1, vous êtes complètement ivre et incapable
d’agir avant d’avoir cuvé.
 Nom
Origine :
Description :

Attributs Combat Ressources

Vigueur [ ] Bagarre [ ] Vitalité [ ]
Agilité [ ] Mêlée [ ] Héroïsme [ ]
Esprit [ ] Tir [ ] Pouvoir [ ]
Aura [ ] Défense [ ] Expérience [ ]
Carrières Langues Traits
• [ ] • •
• [ ] • •
• [ ] • •
• [ ] • •
• [ ] • •
• [ ] • •
• [ ] • •
• [ ] • •
Armes Armure équipement
• [ ] • [ ]
• [ ] • [ ]
• [ ] • [ ]
• [ ] • [ ]
• [ ] • [ ]
• [ ] Total [ ]

Points d’héroïsme Points d’expérience

Apporter un nouvel élément Augmenter un attribut,
Coup de pouce à la narration (objet, une carrière, (nouveau niveau) XP
coïncidence, ...) une aptitude de combat
Intervention divine Relancer les dés
Acheter une carrière
Changer un succès en succès 1 XP
Succès héroïque héroïque
au niveau 0
Changer un double-6 en Acheter un nouveau trait 2 ou 3 XP
Succès légendaire succès légendaire Retirer un défaut 2 XP
Défier la mort Revenir à 0 points de vitalité
 Premier parchemin du meneur de jeu
Difficultés, p.30 La mécanique, p.29
Action Modificateur Portée • Lancez 2d6
Simple +1 - • Ajoutez l’attribut pertinent
• Ajoutez le rang
Ajoutez le de l’aptitude de combat adéquate (en cas d’affrontement)
Moyenne 0 Proche
• Ajoutez ourang de la carrière adéquate (s’il ne s’agit pas d’un combat)
Malaisée -1 Moyenne
• Si le résultat est égal oudessupérieur
retranchez modificateurs s’il y a lieu.
Difficile -2 Longue • dans le cas contraire, il échoue. à 9, le personnage réussit ;
Ardue -3 Lointaine
Improbable -4 Extrême • Un 12 naturel (i.e. double-six) est toujours un succès.
• Un 2succès
Un naturel (i.e. double-un) est toujours un échec.

Combat, p.30 • héroïque est obtenu sur un 12 naturel ou l’usage d’un point
d’héroïsme. Le héros élimine (dégâts) anonymes ou ajoute +1d6 aux dégâts
Agilité par ordre décroissant ; en contre un adversaire de stature.
Initiative cas d’égalité, on regarde l’aptitude
de combat puis une carrière.
• Un succès légendaire est obtenu sur un 12 naturel ET la dépense d’un
point d’héroïsme. Lancez deux fois les dégâts pour éliminer les sbires ou
(Agilité + aptitude de combat) - ajoutez +2d6 aux dégâts contre un gros méchant.
Attaque
défense de la cible.
La vitalité et les soins, p.13
Pas d’attaque ce tour ; +2 en
Esquive Etat de santé
défense contre toutes les attaques.
Pas d’attaque ce tour ; 0 points de vitalité Inconscient
jet d’Agilité + Mêlée - aptitude Moins de 0 points Mourant, perte d’un PV par tour
Parade
de combat de l’adversaire pour -6 points ou moins Mort. Retirez un personnage.
parer le coup.
Récupération
Tableau des armures, p.42 Après le combat 10 minutes de repos restaurent la moitié
Armure Protection Notes des points de vie perdus.
Baudrier 1 -
Soins Ajoutez les rangs d’un soigneur au total
Bracelets, Bottes 1 - ci-dessus ou un point pour une carrière
Bikini en maille 1 Joli ! paramédicale.
Heaume 2 -1 en perception Récupération naturelle Un point par nuit de repos, +1 si un
Gantelets 1 -1 en manipulation soigneur réussit un jet de carrière.
Jambières 1 -
Casque 1 - Défense maximum Points d’expérience, p.34
Veste de Cuir 2 -1 en Agilité Défense Augmenter un attribut,
Armure
Chemise de mailles 3 -1 en Agilité maximum une carrière, nouveau niveau
Cuirasse 4 -2 en Agilité 3 3 une aptitude de combat
Bouclier (grand) 2 - 5 2 Acheter une carrière
1
Bouclier (petit) 1 - 7 1 au niveau 0
9 0 Acheter un nouveau trait 2 ou 3
Tableau des armes, p.40 Retirer un défaut 2
Armes Dégâts Grandes Notes
Arbalète d6+1 d6+3 Recharger : 2 rounds, portée 25m Points d’héroïsme, p.32
Arc d6 d6+2 Portée 20m Apporter un
Bâton d6-1 d6+1 Arme à deux mains nouvel élément à
Coup de pouce
Dague d3 - Peut être lancée, portée 3m la narration (objet,
Épée d6 d6+2 Un choix toujours populaire coïncidence, ...)
Fléau d6+1 d6+3 -1 en Mêlée Intervention divine Relancer les dés
Fronde d3 d6-1 Portée 10m Changer un succès
Succès héroïque
Gourdin d6-1 d6+1 Peut être lancé, portée 3m en succès héroïque
Hache d6 d6+2 Peut être lancée, portée 3m Changer un double-6
Succès légendaire
Lance d6 d6+2 Peut être lancé, portée 6m en succès légendaire
Mains nues d2 - d3 avec des gantelets Revenir à 0 points de
Défier la mort
Masse d’armes d6 d6+2 Peut être lancée, portée 3m (-1 en Tir) vitalité
 Second parchemin du meneur de jeu
Personnages-joueurs
Nom
Vigueur [ ] [ ] [ ] [ ]
Agilité [ ] [ ] [ ] [ ]
Esprit [ ] [ ] [ ] [ ]
Aura [ ] [ ] [ ] [ ]
Bagarre [ ] [ ] [ ] [ ]
Mêlée [ ] [ ] [ ] [ ]
Tir [ ] [ ] [ ] [ ]
Défense [ ] [ ] [ ] [ ]
Carrières • • • •
• • • •
• • • •
• • • •
• • • •
Traits • • • •
• • • •
• • • •

PNJ PNJ PNJ

Nom Nom Nom
VIG [ ] BAG [ ] VIG [ ] BAG [ ] VIG [ ] BAG [ ]
AGI [ ] MEL [ ] AGI [ ] MEL [ ] AGI [ ] MEL [ ]
ESP [ ] TIR [ ] ESP [ ] TIR [ ] ESP [ ] TIR [ ]
AUR [ ] DEF [ ] AUR [ ] DEF [ ] AUR [ ] DEF [ ]
Prot. [ ] Dgts [ ] Prot. [ ] Dgts [ ] Prot. [ ] Dgts [ ]
Vit. [ ] Pou. [ ] Vit. [ ] Pou. [ ] Vit. [ ] Pou. [ ]

Notes Notes Notes

Taille des monstres

Taille Dégâts Vitalité Exemple
Minuscule 1 1 Veuve noire
Très petite d2 2 Colibri
Petite d3 5 Rat géant
Moyenne d6-1 10 Yorth
Grande d6 20 Lion
Très grande d6+2 30 Deodarg
Énorme 2d6-1 40 Banth
Massif 2d6 50 Tyrannosaure
Colossal 2d6+2 60 Serpent dragon des rivières
Gigantesque 3d6 70 Serpent de mer
Immense 3d6+2 85 Xolth
Monstrueuse 4d6 100 Poulpe géant
Sorcellerie et prêtrise
Tours de magie Sorts de premier cercle Sorts de deuxième cercle Sort de troisième cercle
Exemple : briser une muraille,
Exemple : purifier de l’eau, créer de la Exemple : briser une porte, lévitation, Exemple : anéantir une cité,
un bâtiment, réduire
lumière, une illusion sonore ou visuelle éclair d’énergie (1d6 points de dégâts) invoquer la tempête du siècle
un guerrier à l’impuissance
Coût : 1 ou 2 Coût minimum : 1 Coût : 5 Coût minimum : 2 Coût : 10 Coût minimum : 6 Coût : 15 Coût minimum : 11
Difficulté : Automatique ou +1 Difficulté : -1 ou 0 Requis : -1 Difficulté : -2 ou -3 Requis : -1 Difficulté : -4 Requis : -1
Requis (au minimum un requis) Requis (au minimum un requis) Requis (au minimum un requis)
Un objet spécifique, simple à trouver Un objet rare difficile à obtenir Un objet unique, ancien, convoité
La cible du sort doit être visible Des ingrédients rares nécessitant une Des scarifications ou une mutilation
Un temps d’incantation de 1d6x30 expédition de 1d6 semaines ou une bourse Le sacrifique rituel d’un
Prêtres et druides minutes d’or (un point d’expérience) être doué de conscience
Ils peuvent lancer un nombre de sorts Un objet appartenant à la cible Un tatouage lié au sort Les astres doivent être propices !
égal à leur rang dans leur carrière +1. Des connaissances nécessitant des Un temps d’incantation de 2d6 heures Un lieu de pouvoir (éloigné ou protégé)
Ils doivent ensuite retourner dans leur recherches Le sacrifice rituel d’un animal Le sorcier se transforme en créature
temple et accomplir les rites propres à Une technique (gestuelle, chant...) Une phase spécifique du cycle lunaire démoniaque
leur religion. Leurs sorts ne coûtent pas Une heure précise de la journée Un jeûn strict de 2d6 jours Une blessure causant la perte de 2d6+1 points
de points de pouvoir et ne nécessitent Une toilette rituelle (épilation totale) Une blessure causant la perte de 1d6+1 points de sang au moment où le sort est lancé
aucun requis. Une blessure causant la perte de 1d3 points de vitalité au moment où le sort est lancé
Domaine : si le sort lancé appartient au de vitalité au moment où le sort est lancé
domaine de la divinité, le prêtre ou le
druide lance 3d au lieu de 2 (et il garde Récupération des points de pouvoir : Récupération des points de pouvoir : Récupération des points de pouvoir :
les deux meilleurs). 4 points à midi ou minuit chaque jour 4 points à chaque nouvelle ou pleine lune 4 points à chaque nouvelle ou pleine
lune. Un point de pouvoir ou un point
d’attribut est définitivement perdu par le
sorcier.
Alchimie
Commune Peu commune Rare Unique
Difficulté 0 -2 -3 -4
un par huit rangs
# réalisable un par rang (cinq max) un par deux rangs (deux max) un par quatre rang (un max)
(un toutes les deux aventures)
Troisième parchemin du meneur de jeu

Sommeil instantané, force philtre d’amour, guérir la peste,

Potions Somnifère, acide, poison, baumes... Immortalité, régénération...
améliorée... transformation...
Prothèses rudimentaires, Machines volantes,
Objets Armes, armures, pièges, outils Transfert d’esprit...
armes déguisées... armes incassables...
Armure plus légère,
Créations - Golems, animaux hybrides... Clones, nouvelle forme de vie...
instruments parfaits...
Effets (dés) d3 d6 2d6 3d6

Tous ces objets ne peuvent être créés qu’entre deux aventures