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Le Run-Up
Le Run-Up
Lorsque la vague arrive au contact de l'ouvrage, celle-ci va s'étendre verticalement ce qui va
augmenter la surface libre par rapport à la houle incidente. La houle vient alors déferler sur
l'ouvrage ce qui va entraîner une remontée de l'eau sur ce dernier : les niveaux maximum et
minimum de remontée sont appelés respectivement Run-up et Run-down terme français
équivalent ascension et descente (voir figure A).
Avec :
Rc : la revanche de la crête (le run-up)
B : la largeur de la crête (la berme)
Bnoyau : la largeur du noyau
Bt : la largeur de la butée
ht : la hauteur de la butée
ta : l'épaisseur de la carapace
tu : l'épaisseur la sous-couche
α : angle du talus côté mer
Tous ces paramètres devront être dimensionnés en fonction de la performance hydraulique.
Pour cela, des paramètres dimensionnant vont être fixés.
Ces paramètres sont souvent caractérisés par leurs coefficients respectifs, rapport entre les valeurs
concernées et la houle générant c’est le coefficient du run-up qui évidemment a mobilisé le plus de
recherches.
Divers sources de travaux ont été établies à savoir :
On a retenu ici la méthode des données de CERC basée sur les figures 1 à V ci-dessous qui sont
extraits du manuel du C.E.R.C
Ces abaques permettent de déterminer Ru pour une surface lisse en fonction des paramètres
suivants :
Les abaques ayant été établis à partir d’essais sur modèle réduit (canal à houle) il est nécessaire de
tenir compte d’un coefficient de correction k qui fait l’objet de l’abaque n° VI.
Par ailleurs il faut prendre en compte l’effet de la rugosité et de la porosité par l’intermédiaire du
coefficient r :
Dont les valeurs, pour le talus en enrochement sont données dans le tableau n°5
Run-down de la houle
Le niveau d’eau le plus bas atteint par la houle est appelé le run-down, Rd celui-ci est défini
verticalement par rapport au niveau de l’eau au repos et sera positif s’il est inférieur au niveau de
l’eau au repos comme le montre la figure 5.2. L’encadré 5 .1 contient les informations sur le run –
down de la houle.
FFigure 0. Indice Hb /H0’ en fonction de Hb/gt2 pour divers pentes du fond prés du rivage
Abaque I
Figure 1. Ascension des lames sur un talus lisse et imperméable pour 𝒅𝒔 = 𝟎 (Pente de la plage devant l'ouvrage : 1/10)
𝑯ᇱ𝟎
Abaque II
Figure 2. Ascension des lames sur un talus lisse et imperméable pour 𝒅𝒔 = 𝟎. 𝟒𝟓 (Pente de la plage devant l'ouvrage : 1/10)
𝑯ᇱ𝟎
Abaque III
Figure 3. Ascension des lames sur un talus lisse et imperméable pour 𝒅𝒔’’ = 𝟎. 𝟖 (Pente de la plage devant l'ouvrage : 1/10)
𝑯0
Abaque V
Figure 5. Ascension des lames sur un talus lisse et imperméable pour 𝒅𝒔 ≥ 3 (Pente de la plage devant l'ouvrage : 1/10)
𝑯ᇱ𝟎
Abaque IV
Figure 4. Ascension des lames sur un talus lisse et imperméable pour 𝒅𝒔 = 2.00 (Pente de la plage devant l'ouvrage : 1/10)
𝑯ᇱ𝟎
Abaque VI
Pour l’ascension des lames sur le talus on calcul à partir des abaques de CERC
Abaque IV :ds/H’o=2.00
H’o/gT2=0.0037 Cotg α=1.5 Ru/H’o=2.85
Après interpolation
ds/H’o=2.0
Cotg
4 H’o/gT2=0.0037 Ru/H’o=2.83
α=1.5
Supposons que l'on connaisse les valeurs prises par une fonction f en deux points xa et xb :
f (xa) = ya
f (xb) = yb
La méthode consiste à approcher la fonction affine f telle que f (xa) = ya et f (xb) = yb cette
fonction a plusieur formule équivalente nous prenons la formule simple de Taylor-Young au
premier ordre :
yb - ya
f(x) = ya + (x - xa)
xb - xa
Pour un talus de 3/2, l’abaque donnant le coefficient de correction du Run-up due aux effets
d’échelle l’abaque VI (fig 6) Kr = 1.20.
Pour le calcul du Run-up de la houle sur un talus rugueux avec noyau perméable il y a lieu
d’appliquer un coefficient de rugosité égal à 0,50 pour des enrochements artificiels (BCR) voir
tableau n°5.
Aussi, il ya lieu de prendre en compte l’influence du talus à berme sur le Run-up (et sur le
franchissement) de la houle. Pour cela un facteur de correction en présence de cette berme proposé
par TAW (2002a) l’un pour l’influence de la berme kB et l’autre pour la position du milieu de la berme
kh
Nb : Ces valeurs ne doivent servir qu’à des estimations préliminaires, il est recommandé de
procéder à une modélisation physique compte tenu des exigences strictes en matière de
franchissement.
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