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Résumé
Les principes comptables aident aux praticiens de la comptabilité d’élaborer des états
financiers qui suivent les normes du système comptable adopté. Ils existent plusieurs
principes comptables parmi lesquels la majorité d’entre eux sont repris dans différents plans
comptables qui existent. La différence entre ces principes comptables réside dans l’évaluation
de l’information comptable.
INTRODUCTION
Les principes comptables aident aux praticiens de la comptabilité d’élaborer des états
financiers qui suivent les normes du système comptable adopté. Ils existent plusieurs principes
comptables parmi lesquels la majorité d’entre eux sont repris dans différents plans comptables
qui existent. La différence entre ces principes comptables réside dans l’évaluation de
l’information comptable.
De ce fait, ce travail se veut discuter à travers quelques exemples les quelques divergences et
convergences qui existeraient dans l’application des principes comptables en OHADA et en
IFRS. Les pages suivantes concernent la discussion de l’application de ces principes grâce aux
exemples concrets.
Les principes comptables de base qui régissent l’élaboration des états annuels sont spécifiés
dans le cadre conceptuel de SYSCOHADA et des normes IFRS. Le SYSCOHADA en définit
neuf tandis que le cadre conceptuel des IFRS en distingue dix. Cependant, le tableau suivant,
met en évidence les principes comptables communs aux deux référentiels et ceux qui ne le
sont pas.
1. Continuité de l’exploitation :
Exemple : En Janvier 2014 : la société BIN achète une machine au prix de 1000$ avec une
durée de vie de 5 ans. En Avril 2015, la société veut vendre la machine. Le prix de vente sera
déterminé en fonction de quel prix ?
OHADA
31/01/2014
DEBIT CREDIT LIBELLES DEBIT CREDIT
24 MATERIEL 1000
57 CAISSE 1000
Achat matériel
31/01/2015
68 200
28 200
Amortissement
28 200
24 200
Amortissement
10/04/2015
57 CAISSE 1000
24 MATERIEL 1000
Ventes
Matériels
1 La juste valeur constitue la norme IFRS 13 et est le montant pour lequel un actif pourrait
être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant dans
des conditions de concurrence normale. On a notamment la valeur du marché et la valeur de
l’utilité (Barbe et Didelot, 2012).
qui peuvent surgir au cours d’une période donnée. Ce qui pose problème du prix de ladite
machine étant donné qu’elle a déjà était utilisé et on ne tient pas compte de la diminution de
sa valeur en termes d’amortissement.
IFRS
31/01/2014
DEBIT CREDIT LIBELLES DEBIT CREDIT
24 MATERIEL 1000
57 CAISSE 1000
Achat matériel
31/01/2015
68 200
28 200
Amortissement
28 200
24 200
Amortissement
10/04/2015
57 CAISSE 800
24 MATERIEL 800
Ventes
Matériels
Au vu de ce journal, on remarque qu’en IFRS, le prix de vente est déterminé non pas en
fonction du coût d’acquisition (coût historique) mais plutôt on tient compte de la valeur
actuelle de la machine en considérant le cumul d’amortissement c’est-à-dire de sa juste valeur.
Dans cet exercice, étant donné que nous n’avons pas d’informations suffisantes du marché,
nous tenons compte uniquement du cumul de l’amortissement dans la détermination du prix
qui servira de base à la détermination du prix de vente. Cependant, les IFRS admettent la
réévaluation des immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles ainsi que les
immobilisations financières. Les IFRS requièrent l'évaluation de certaines catégories
d'instruments financiers à la juste valeur. L'OHADA n'est pas explicite sur la question. D'une
part, on trouve dans la nomenclature comptable un compte appelé réserve pour réévaluation,
d'autre part la consécration de certaines évaluations à l'inventaire à la juste valeur pour
quelques instruments financiers qui sont des arguments en faveur de la réévaluation alors
qu'on trouve la convention de coût historique comme une convention de base pour
l'élaboration des états financiers qui est bien sur un argument contre la réévaluation.
3. Importance significative:
Principe selon lequel l'information significative serait celle dont l'omission ou la déformation
pourrait influencer l'opinion des lecteurs des états financiers. L'importance significative fait
appel à la notion de seuil de signification. Elle s'applique, notamment, dans l'élaboration de
l'état annexé où la production de certaines informations n'est requise que si elles ont une
importance significative par rapport aux données des autres états financiers, sans préjudice des
obligations légales. De même, pour l'établissement des comptes consolidés, l'importance
significative s'applique dans la définition du périmètre de consolidation lorsque l'intérêt ou
l'incidence négligeable de certaines filiales sur les comptes consolidés pourrait amener à les
laisser hors du périmètre. En OHADA comme en IFRS, ce principe est considéré de la même
façon. Cette notion d’importance significative consiste à savoir si dans l’évaluation, l’élément
sera porté à l’actif ou au passif.
Si l’UCB considère cet achat comme un investissement du fait que les téléphones pourront
servir pour tous les séminaires organisés jusqu’à leur amortissement, elle va passer les
écritures suivantes :
OHADA et IFRS
DEBIT CREDIT LIBELLES DEBIT CREDIT
24 MATERIEL 1000
57 CAISSE 1000
Achat matériel
FIN PERIODE N
68 X
28 X
AMORTISSEMENT
28 X
24 X
Si plutôt l’UCB renouvelle les téléphones à chaque séminaire même si les anciens
téléphones fonctionnent encore, cet achat est considéré comme une charge. L’écriture
suivante doit être passée :
OHADA et
IFRS
DEBIT CREDIT LIBELLES DEBIT CREDIT
60,4 Achat matériel 1000
57 Caisse 1000
Achats
téléphones
Ainsi, il est nécessaire de savoir l’importance significative d’une information pour faciliter
une bonne lecture des états financiers.
4. Intangibilité du bilan
Il s'agit d'une autre expression du troisième principe du système comptable OHADA selon
lequel le bilan d'ouverture d'un exercice doit correspondre au bilan de clôture de l'exercice
précédent. En application intégrale de ce principe, il ne peut être imputé directement sur les
capitaux propres, ni les incidences de changement de méthodes comptables, ni les produits
et les charges sur exercices antérieurs. Lesdites corrections doivent transiter par le compte
de résultat de l'exercice au cours duquel les omissions ont été constatées.
Toutefois, il est admis, dans le cadre du système comptable OHADA comme dans
d'autres plans comptables, que l'incidence d'un changement de réglementation comptable
soit imputée directement sur les capitaux propres. Ce principe n'est pas d'application
internationale unanime.
ACTIF PASSIF
23 Bâtiment 20 000 Capital 30 000
31 Marchandises 7 000
57 Caisse 3 000
30 000 30 000
OHADA et IFRS
01/01/N+1
2 BATIMENT 20 000
3
3 MARCHANDISES 7 000
1
5 CAISSE 3 000
7
1 CAPITAL 30 000
0
BIALN
D'OUVERTURE
15/10/N
4 CLIENT 9280
1
VENTE
70.1 MARCHANDISES 8 000
44.3 TVA FACTUREE 1280
FACTURE N°
Ainsi dans le journal des opérations de l’entreprise BAG de l’année N+1, le bilan final de
l’année N constitue le bilan d’ouverture de l’année N+1 comme le dit le principe
d’intangibilité du bilan en IFRS et en OHADA.
Exemple : le 01/06 Achat de marchandises pour une valeur de 15 000$. Le 10/06 achat d’un
bâtiment de 30 000$ et des matériels de 5 000$.
OHADA et IFRS
01-
juin
60.1 Achat marchandises 15 000
5 Caisse 17 400
7
Facture N°
3 Marchandises 15 000
1
Variation de stocks
60.31 marchandises 15 000
Stockage
10-
juin
2 Bâtiment 30 000
3
2 Matériel 5000
4
5 Caisse 35 000
7
Bon de sortie caisse
Le principe de spécialisation des exercices intervient dans ce journal ci-haut en ce sens que
lors de l’achat des marchandises, on fait intervenir le compte des charges (classe 6) étant
donné que c’est une charge d’exploitation qu’on supporte et quand il s’agit de l’achat d’un
actif immobilisé, on fait recours aux comptes d’actif de la classe 2 du fait que c’est une charge
d’investissement qu’on supporte.
OHADA
N N+1
Immeuble 20 000 20 000
Matériel 8 000 8 000
Emprunt 1200 1200
IFRS
N N+1
Immeuble 20 000 18 000
Matériel 8 000 6 400
Emprunt 1200 1200
Ce tableau nous montre la permanence des méthodes appliquées par l’entreprise au cours de
l’année N et N+1. Toutefois, il existe une différence en termes d’évaluation des actifs en
OHADA et en IFRS, cette différence réside dans le fait que l’OHADA évalue les actifs à leur
coût historique alors que IFRS tient compte de la valeur actuelle de l’actif c’est-à-dire de sa
juste valeur.
Il est le deuxième principe le plus critiqué. Pour satisfaire à la finalité d'image fidèle du
patrimoine, de la situation financière, priorité doit être donnée à la réalité économique sur la
forme ou l'apparence juridique dans l'établissement des états financiers. L'application de ce
principe conduit par exemple à inscrire, à l'actif du bilan des utilisateurs, des biens en
crédit- bail et assimilés comme s'ils en étaient propriétaires, malgré l'apparence juridique.
En raison des difficultés d'application de ce principe liées à l'analyse juridique et
économique des contrats, le système comptable OHADA prévoit les cas d'application,
limitatifs, du principe. Par contre, l’IFRS oblige que les transactions et autres évènements
soient comptabilisés et présentés conformément à leur réalité économique et non pas selon
l’apparence juridique. De ce fait, l’application de ce principe est partielle en OHADA et
n’est permise pour les cas suivants : les biens détenus avec clause de réserve de propriété ;
les biens mis à la disposition du concessionnaire par le concédant ; les contrats de crédit-
bail ; les effets escomptés non échus ; les charges de personnel extérieurs.
OHADA et IFRS
DEBIT CREDIT LIBELLES DEBIT CREDIT
01/01/N
24.5 Matériel de transport 300 000
17.3 Emprunt équivalent crédit-bail mobilier 300 000
Contrat crédit-bail immobilier
10/04/N
62.33 Redevance crédit-bail mobilier 120 000
57 Caisse 120 000
Bon de sortie caisse
31/12/N
17.3 Emprunt équivalent crédit-bail mobilier 100 000
67.22 Intérêts dans le loyer de crédit-bail mobilier 20 000
62.33 Redevance crédit-bail mobilier 120 000
Retraitement de la redevance de crédit-bail
68.1 Dotation aux amortissements d'exploitation 60 000
28.45 Amortissement sur matériel de transport 60 000
Fiche d'amortissement
10/04/N+1
62.33 Redevance crédit-bail mobilier 120 000
57 Caisse 120 000
Bon de sortie caisse
31/12/N+1
17.3 Emprunt équivalent crédit-bail mobilier 100 000
67.22 Intérêts dans le loyer de crédit-bail mobilier 20 000
62.33 Redevance crédit-bail mobilier 120 000
Retraitement de la redevance de crédit-bail
68.1 Dotation aux amortissements d'exploitation 60 000
28.45 Amortissement sur matériel de transport 60 000
Fiche d'amortissement
10/04/N+2
62.33 Redevance crédit-bail mobilier 127 000
57 Caisse 127 000
Payement de la 3è redevance et levée de l'option
d'achat
31/12/N+2
17.3 Emprunt équivalent crédit-bail mobilier 100 000
67.22 Intérêts dans le loyer de crédit-bail mobilier 20 000
62.33 Redevance crédit-bail mobilier 120 000
Retraitement de la redevance de crédit-bail
68.1 Dotation aux amortissements d'exploitation 60 000
28.45 Amortissement sur matériel de transport 60 000
Fiche d'amortissement
31/12/N+3
68.1 Dotation aux amortissements d'exploitation 60 000
28.45 Amortissement sur matériel de transport 60 000
Fiche d'amortissement
31/12/N+4
68.1 Dotation aux amortissements d'exploitation 60 000
28.45 Amortissement sur matériel de transport 60 000
Fiche d'amortissement
Les différentes opérations passées indiquent que lorsque la société BRUN souscrit un
crédit-bail mobilier, il considère directement ce mobilier comme faisant partie de son actif
bien que juridiquement c’est une propriété d’une autre société. D’où la passation de
l’écriture comptable suivante 24.5 à 17.3 et les écritures d’amortissements à chaque fin
d’année. De ce fait, à la fin de la troisième année la dette faisant objet du crédit-bail sera
complètement remboursée, la valeur comptable nette du bien figurant au bilan de la société
BRUN sera de 120 000$, soit 300 000$-180 000$ (cumul amortissement sur les trois ans).
C’est ainsi que l’IFRS et l’OHADA ne tiennent pas compte de l’aspect juridique lors de la
comptabilisation de différentes transactions mais plutôt de leur réalité économique.
Toutefois, ceci est possible en OHADA uniquement dans certains cas cités ci-haut et
lorsque la valeur du bien pris en crédit-bail est d’au moins 5% du total des immobilisations
brutes, raison pour laquelle ce principe est partiel dans ce système comptable.
8. Prudence
Appréciation raisonnable des événements et opérations afin d’éviter de transférer, sur des
exercices ultérieurs, des risques nés dans l’exercice et susceptibles d’entrainer des pertes
futures. Son application permet de protéger les utilisateurs externes des états financiers (et
aussi les dirigeants) contre les illusions qui pourraient résulter d'une image non prudente ou
trop flatteuse de l'entreprise. La règle de prudence crée une dissymétrie de traitement des
charges et des produits: toute perte probable est systématiquement enregistrée en charge alors
que les gains potentiels ne le sont jamais. Cela étant, ce principe implique que les actifs ou les
produits ne soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas sous-évalués.
Exemple : le 22/02/N la société BU AIR vend à crédit des marchandises à la société
KOTECHA à 150 000 Frc dont le coût d’achat est de 120 000 Frc. Le 28/02/N est l’échéance
de payement. Pour mobiliser sa créance, la société BU AIR tire sur la société KOTECHA, le
15/02/N, une lettre de change qu’elle accepte le même jour. Le 16/02/N la société KOTECHA
décide de négocier l’effet tiré sur la société BU AIR à la RAWBANK qui accepte de le faire
aux conditions suivantes : escompte de 6% l’an, frais bancaires de 90 et la TVA de 16%.
OHADA et IFRS
22/02/N
Facture N°
15/02/N
16/02/N
Bordereau d'escompte
28/02/N
Payement
Le journal indique qu’OHADA et IFRS considèrent la lettre de change comme étant un crédit
bancaire. Ce qui n’était pas le cas en Plan Comptable Général Congolais où elle était
considérée comme un chèque. Le principe de prudence intervient dans la comptabilisation de
ces évènements du fait que lorsque la banque (RAWBANK) réceptionne le bordereau
d’escompte c’est-à-dire lorsqu’elle avance exactement les fonds à son client, il y a des
retenues qu’elle opère qui doivent être comptabilisées comme le montre le journal que ces
retenues constituent des charges financières et sont ainsi portées au compte 67.5 ; il y a un
crédit de trésorerie porté au compte 56.5 que la banque a consenti à l’entreprise, ceci constitue
la dette bancaire qui sera payée à l’échéance.
9. Transparence
Exemple : le 01/03 : Achat marchandises à crédit à 1500 $, TVA 16%. Le 10/03 vente de la
totalité des marchandises à 2000$ au comptant, TVA 16%. Le 12/03 payement fournisseur par
caisse. 30/06 Déclaration de la TVA.
OHADA et IFRS
01-mars
3 Marchandises 150
1 0
variation de stock des
60.31 marchandises 1500
Mise en magasin
10-mars
5 Caisse 232
7 0
70.1 Ventes des marchandises 2000
12-mars
5 Caisse 150
7 0
4 Fournisseurs 1500
0
Payement dette fournisseur
30-juin
Déclaration TVA
Déclaration TVA
5 Caisse 80
7
Payement TVA
Au vu de ce journal, il est remarqué que les écritures comptables renseignent l’achat à crédit,
la vente, le payement de la dette fournisseur, la déclaration et le payement de la TVA. C’est
ainsi que l’information économique doit présenter une image fidèle des transactions
économiques, laquelle information doit donner une image fidèle. L’OHADA comme l’IFRS
préconisent ce principe de transparence.
10. Image fidèle
Pour être fiable, l’information doit présenter une image fidèle des transactions et autres
événements qu’elle vise à présenter ou dont on s’attend raisonnablement à ce qu’elle les
présente. L’information donne une image fidèle quand elle décrit un phénomène économique
de façon complète, neutre (sans biais dans la sélection et la représentation de l’information) et
libéré d’erreurs significatives. De ce fait, il est souvent dit des états financiers qu’ils
présentent une image fidèle ou qu’ils forment une représentation fidèle de la position
financière, des prestations financières ainsi que des changements dans la position financière
d’une entreprise bien que le cadre ne traite pas directement de ces éléments, l’application de
ce dernier donne normalement lieu à des états financiers présentant une image fidèle de telles
informations.
Exemple : Le 01/11/N : vente à crédit 1000€ ; 1€= 1.1$.
Le 31/1/N+1 est la date d’échéance.
Le 31/12/N : 1€= 1.15$
Le 31/1/N+1 : 1€= 1.20$
OHADA
1/11/N
Facture N°
41.1 Clients 50
Ecart de
47.9 conversionpassif 50
1/1/N+1
Ecart de
47.9 conversionpassif 50
41.1 Clients 50
31/1/N+1
5 Caisse 1200
7
41.1 Clients 1100
En OHADA, le journal indique qu’on constate les écarts de conversion qui sont portés au
compte 47.9 ou 47.8 et non dans les comptes de résultat. Ensuite on constate les pertes de
change qui sont portées au compte 67.9
IFRS
1/11/N
Facture N°
41.1 Clients 50
31/1/N+1
5 Caisse 1200
7
41.1 Clients 1150
L’IFRS préconise que les écarts de conversions de la période soient portés au comptes de
résultat et ainsi les comptes latents doivent être enregistrés dans les comptes de résultat.
CONCLUSION
A l’aide des exemples concrets, nous avons montré quelques différences qui existent dans
l’application des principes comptables en OHADA et en IFRS. Le constant est que la majorité
de ces principes s’appliquent de la même manière en OHADA qu’en IFRS mais de façon plus
améliorée. La différence réside dans le fait que l’IFRS vient améliorer les limites auxquelles
OHADA faisaient face bien que c’est ne pas de manière exhaustive.
C’est ainsi que nous pouvons proposer à notre pays d’adopter les normes IFRS étant donné
qu’elles sont une réponse aux limites de l’OHADA.