E03.03.250.g - FR - Regles de Realisation Des Dossiers Electriques

PSA PEUGEOT - CITROËN
E03.03.250.G
Normes Biens d'Equipement
ICS : 01.080.40, 01.110, 25.040.01, 29.020, 35.240.10

MACHINES ET INSTALLATIONS INDUSTRIELLES
AUTOMATISME
REGLES DE REALISATION DES DOSSIERS ELECTRIQUES
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Sans restriction d'utilisation
Cette norme REMPLACE PARTIELLEMENT :

- la norme E03.65.572.G
- les guides GE03-026N, GE03-008G, GE03-050G
AVANT-PROPOS
Ce document liste les règles à respecter lors de la réalisation des dossiers électriques, en vue de :
• standardiser les circuits et câblages électriques des équipements,
• diminuer si possible les coûts, tout en respectant les règles en vigueur, et en particulier la norme CEI 60204-1
Un glossaire des termes utilisés dans cette norme est fourni dans la norme E03.65.015.G.
Ce document ne reprend pas les prescriptions des décrets et normes, le contrôle réglementaire visite initiale doit
donc être réalisé sur la base des textes réglementaires en vigueur.
• Les textes bleu en italique constituent des informations destinées à accompagner les règles.
1. Les textes noir précédés d'un numéro constituent les règles. Chacune d'elle doit être appliquée et autocontrôlée
par le fournisseur intégrateur.
• Un support de formation est associé à ce document.
2. Le contrôle de la bonne application de ce document est à réaliser en utilisant le support de contrôle du guide
GE03-006G partie 2 : contrôle du dossier électrique.
3. Les supports du dossier électrique attendus par PSA (CD, papier…) sont définis dans le cahier des charges de
l'affaire.
Rédacteur Vérificateur Approbateur
Gérard GREMAUD Voir la liste des intervenants Fréderic TOURNUT

DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/ATA/VSA DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/ATA/MAU
Date Signature Date Signature Date Signature

23/03/2007 23/03/2007
OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

REGLES DE REALISATION DES DOSSIERS ELECTRIQUES E03.03.250.G 2/34
HISTORIQUE
Indice Date Nature des modifications
OR 01/06/2001 Création de la norme
A 23/03/2007 Refonte complète du document
INTERVENANTS
Les personnes suivantes ont participé à la rédaction et/ou à la vérification de cette norme :
DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/BOME Damien CHATELAIN, Christian GISSINGER
DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/EMFE Robert BARZASI
DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/FERV Lionel PINEAU
DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/MONV Patrick Henri BELLARDANT
DTI/DITV/ISP/IMAI/AUT/PEMO Marc STEULLET, Laurent LABEUCHE
DTI/DITV/RHN/NCF Sylvain BIGOT
SOMMAIRE
1. OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION 4
2. DOCUMENTS DE REFERENCE 4
2.1. NORMES 4
2.1.1. Normes PSA 4
2.1.2. Normes Externes 4
2.2. REGLEMENTATIONS 4
2.3. AUTRES DOCUMENTS 4
2.4. EXPRESSION SUR DOCUMENTS 4
3. TERMINOLOGIE ET DEFINITION 4
3.1. DEFINITIONS 4
3.2. SIGLES 4
4. INTRODUCTION 5
5. CONSTITUTION D’UN DOSSIER ELECTRIQUE 5
5.1. LES DOCUMENTS D’UN DOSSIER 5
5.2. FORMAT D’UNE LIASSE 5
5.2.1. Définitions 5
5.3. IDENTIFICATION 6
5.4. LE SCHEMA DE PRINCIPE 6
5.4.1. Contenu 6
5.4.2. Composition 7
5.4.3. Organisation 7
5.5. LA TOPOLOGIE DES RESEAUX D'AUTOMATISME 7
5.6. LE DOSSIER D’EQUIPEMENT 8
5.6.1. Contenu 8
6. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PSA PEUGEOT CITROËN – COMPOSITION 8
7. ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PSA PEUGEOT CITROËN - GESTION 9
8. REGLES DE SAISIE DU SCHEMA DE PRINCIPE 9
8.1. MISE EN PAGE 9
8.2. CONNEXIONS 9

8.2.1. Repérage des équipotentielles de commande 9

8.2.2. Repérage des équipotentielles de puissance 9
8.2.3. Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties 9
8.3. REPERAGE DES COMPOSANTS ELECTRIQUES 11
8.4. REFERENCES CROISEES 11
8.5. LOCALISATIONS 11
8.6. BORNES 12
8.7. ECHANGES AVEC L'EXTERIEUR 12
9. REGLES DE CONCEPTION D'UN SCHEMA 12
9.1. ALIMENTATION ELECTRIQUE 12
9.1.1. Généralités 12
9.1.2. Alimentations en courant alternatif (c.a.) 13
9.1.3. Compensation du cosinus ϕ 13
9.1.4. Dispositif de sectionnement de l'alimentation 14
9.2. PROTECTION CONTRE LES CHOCS ELECTRIQUES : PROTECTION CONTRE LES CONTACTS
INDIRECTS 14
9.3. PROTECTION DE L'EQUIPEMENT 14
9.3.1. Protection contre les surintensités 14
9.3.2. Calibrage et réglage des dispositifs de protection contre les surintensités 15
9.4. CIRCUITS DE COMMANDE ET DE PUISSANCE DES MOTEURS 18
9.4.1. La coordination des départs moteurs. 18
9.4.2. Classes de déclenchement des relais thermiques 18
9.4.3. Les solutions départs moteurs validés chez PSA Peugeot Citroën 19
9.4.4. Protection thermique par sonde CTP 19
9.4.5. Départs moteurs sur réseau de terrain 19
9.4.6. L'alimentation des freins 19
9.4.7. Les coffrets de coupure totale 21
9.4.8. Le pilotage par variateur 21
9.4.9. La gestion electrique et logicielle 22
9.4.10. La detection de position 22
9.5. COMPATIBILITE ELECTROMAGNETIQUE (CEM) 22
9.6. TEMPERATURE AMBIANTE DE L’AIR 22
9.7. LIAISONS EQUIPOTENTIELLES 23
9.8. CIRCUITS ET FONCTIONS DE COMMANDE 24
9.8.1. Découpage des circuits de commande 24
9.8.2. Alimentation du circuit de commande 25
9.8.3. Tensions du circuit de commande 25
9.8.4. Protection des circuits de commande 25
9.9. INTERFACE OPERATEUR ET APPAREILS DE COMMANDE MONTES SUR LA MACHINE 25
9.9.1. Appareils de commande électromécaniques 25
9.9.2. Voyants lumineux de signalisation et boutons poussoirs lumineux 25
9.9.3. Couleur des appareils de commande 26
9.10. EQUIPEMENT ELECTRONIQUE 26
9.11. REPRESENTATION DES RESEAUX DE TERRAIN 27
9.11.1. niveau 1 : synoptique 28
9.11.2. niveau 2 : station 28
9.11.3. niveau 3 : carte - module 32
9.12. REPRESENTATION DES RESEAUX INTER-AUTOMATES 32
9.12.1. Repérage des éléments raccordés sur le réseau 32
9.12.2. Identification des câbles 32
9.13. ACCESSOIRES ET ECLAIRAGE 32
9.13.1. Accessoires 32
9.13.2. Eclairage local de la machine et du matériel 33
10. FOURNITURE DES DOCUMENTS 34
10.1. LIASSE PAPIER 34
10.2. SUPPORTS NUMERIQUES 34
10.3. SCHEMAS SANS SOURCE NUMERIQUE 34
11. SOUS-TRAITANCE DE MISE A JOUR 34

1.OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION

Le présent document traite du dossier électrique : schéma de principe, topologie réseaux et dossier d'équipement.
Il a pour objet :
• d’expliquer le choix du groupe PSA Peugeot Citroën en matière de dossier électrique,
• de définir la composition des documents à réaliser, les règles de saisie, et les règles de conception.
2.DOCUMENTS DE REFERENCE
2.1.NORMES
2.1.1.NORMES PSA
E00.10.180.G Cartouches d'inscription pour plans de Biens d'Equipement – Définition et présentation.
E03.15.605.G Installations électriques générales - Machines et installations industrielles - Standard des
matériels électriques et électroniques
E03.65.015.G Machines et installations industrielles – Automatisme – Référentiel technique transversal
E03.65.036.G Machines et installations industrielles – Automatisme – Règles de conception et de
réalisation des logiciels.
E03.18.051.G Machines et installations industrielles – Automatisme – Règles de mise en œuvre électrique
et logicielle des fonctions de sécurité.
GE03-021G Guide technique – Librairie PSA des symboles et composants pour schémas
d'automatismes réalisés en C.A.O.
GE03-006G Guide de réception des équipements électriques des machines et installations industrielles.
2.1.2.NORMES EXTERNES
CEI 60204-1 Sécurité des machines – Equipement électrique des machines – Partie 1 : Règles générales
2.2.REGLEMENTATIONS
Sans objet
2.3.AUTRES DOCUMENTS
Sans objet
2.4.EXPRESSION SUR DOCUMENTS

Sans objet
3.TERMINOLOGIE ET DEFINITION
Un dictionnaire (glossaire) des principaux termes et leurs définitions utilisés au sein de la Direction Technique et
Industrielle, dans le domaine des automatismes, est fournie dans la norme E03.65.015.G
3.1.DEFINITIONS
Sans objet
3.2.SIGLES
Sans objet

4.INTRODUCTION
Le groupe PSA Peugeot Citroën a fait le choix d'un logiciel de CAO pour la réalisation au format numérique des
schémas d’automatisme de ses installations et moyens de production.
Ce choix doit apporter au groupe PSA Peugeot Citroën et à ses fournisseurs, des gains importants de qualité et de
productivité, lors de la réalisation, la réception et la maintenance des documents numérisés. Actuellement, seul le
schéma de principe est exigé sous le format CAO, ce qui n’interdit pas aux Fournisseurs d’utiliser le logiciel dans
sa globalité afin de bénéficier de toute la puissance du système.
Bien que la fonction première du schéma de principe soit la réalisation de l’installation, sa présentation doit être
orientée exploitation (voir contenu du schéma de principe).
L’utilisation correcte de l’outil schématique implique une bonne application des règles contenues dans ce
document et la connaissance du logiciel et de l’environnement de travail PSA Peugeot Citroën.
4. Lors de la mise en œuvre de l'outil schématique, appliquer les prescriptions du guide GE03-021G.
5.CONSTITUTION D’UN DOSSIER ELECTRIQUE

5.1.LES DOCUMENTS D’UN DOSSIER
5. Chaque installation est accompagnée d’un dossier électrique constitué de trois documents distincts portant
des numéros différents :
• le schéma de principe : est nécessaire pour la réalisation et pour le dépannage. Il est exploité et mis à jour
durant la vie de l’installation. Il est réalisé et tenu à jour sous forme numérique et exploité sous forme de
liasse papier,
• La topologie des réseaux (réseaux inter automates et bus de terrain) est nécessaire pour la réalisation et
pour le dépannage. Elle est exploitée et mise à jour durant la vie de l’installation. Elle est réalisée et tenue
à jour sous forme numérique et exploitée sous forme papier,
• le dossier d’équipement est nécessaire pour la réalisation. Il est demandé en fin d’études pour validation
mais il n’est pas récupéré en final. Il peut être réalisé sous forme numérique ou papier reproductible.
6. Si le dossier d’équipement est jugé utile durant la vie de certaines installations, il est demandé dans le cahier
des charges de l'affaire.
5.2.FORMAT D’UNE LIASSE

7. Les formats des liasses sont conformes à la norme PSA Peugeot Citroën E00.10.180.G.
Pour toutes les rubriques suivantes, il est important de se reporter au guide technique PSA Peugeot Citroën
GE03-021G.
5.2.1.DEFINITIONS
Par format, on entend les dimensions et la présentation des trames utilisées pour la page de garde, le sommaire et
le folio (format A4, base utilisée par le système).
8. Les folios se subdivisent eux-mêmes en deux types :
• folio schéma, initialisé avec une grille de 5 x 5 mm (impératif),
• folio équipement, initialisé avec une grille de 1 x 1 mm (qui permet d’exécuter du dessin à la cote).
• L’origine des grilles doit toujours être la même.
9. Les folios sont divisés en 40 colonnes verticales, espacées de 10 mm et matérialisées par des repères (01 à
39 pour les colonnes impaires, trait pour les colonnes paires).
Ce colonage sert au placement des symboles afin de permettre une référence croisée entre les éléments.
L’ensemble page de garde, sommaire et folios constituent la liasse.
Une liasse sans page de garde n’a pas d’existence légale

5.3.IDENTIFICATION
Les règles ci-dessous sont générales pour le contenu, la façon de les appliquer dépend des fonctionnalités du
logiciel.
Toute liasse doit être clairement identifiée :
10. La page de garde comporte :
• un titre, à définir avec le Pilote d’affaire, pour sa structure et son contenu,
• le sigle du service donneur d'ordre,
• un numéro à demander au donneur d’ordre (Pilote d’affaire DPTA, service de maintenance,…),
11. Les folios comportent:
• le même numéro que celui de la page de garde,
• le même sigle du service donneur d'ordre.
12. Dans le cadre de l’archivage numérique, le nom du fichier informatique doit être identique au numéro de la
liasse papier.
13. Des liasses différentes ne doivent jamais porter le même numéro.
14. Lorsque plusieurs machines sont identiques, elles peuvent faire l'objet, après accord du pilote d'affaire d'un
seul dossier électrique.
15. Si une évolution a lieu sur une de ces machines, un dossier électrique spécifique doit être créé pour celle-ci.
16. Si des documents standards numérotés (exemple : tête de filerie) ont été transmis pour servir de base de
travail, les numéros d’identification figurant sur ceux-ci ne doivent jamais être réutilisés sur les applications.
17. Tous les autres champs de la page de garde doivent être renseignés :
• original : date de création et nom de l'exécutant,
• modifications : les indices successifs, le contenu et la date
• l'indication "Remplace plan" doit être utilisée lors de la reconstruction d'une installation
• l'indication "Plan(s) à consulter",
Des textes supplémentaires peuvent être ajoutés dans la partie supérieure gauche, si ces champs sont
insuffisants.
18. Les titres des folios doivent être renseignés et explicites, voir paragraphe organisation.
5.4.LE SCHEMA DE PRINCIPE

5.4.1.CONTENU
Le schéma de principe est la représentation graphique des différents composants électriques et de leurs
interconnexions.
19. Tous les composants de l'installation doivent être :
• représentés par les symboles des bibliothèques
• Repérés : voir chapitre repérage des composants
• Renseignés (Calibres, taille, couleur, connectique détaillée, caractéristiques physiques, …)
• localisés
Si un symbole n'existe pas, demander sa création à AUT/ATA ou utiliser la bibliothèque "passe-partout"; il n'est
pas obligatoire de représenter la totalité des éléments de câblage, bornes ou boîtes de raccordement, pour ne pas
surcharger le schéma.

5.4.2.COMPOSITION
20. une page de garde et un sommaire,
(1)
21. le tableau du découpage fonctionnel ,
22. l’implantation des capteurs et des actionneurs (1),
23. la vue simplifiée de la machine ou installation (1),
• (1)
Ces trois documents doivent être copiés depuis l'analyse fonctionnelle détaillée.
24. les folios d’alimentations,
25. les folios de distribution de puissance,
26. les folios de relayage,
27. la configuration des automates (Rack ou module),
28. la configuration des appareillages modulaires (Variateurs, entrées / sorties déportées, …)
29. les folios de cartes entrées/sorties de l’automate avec leurs capteurs ou actionneurs,
30. les folios de signalisation,
31. les échanges avec l’extérieur
32. le rangement de cartes dans un panier, les straps de configuration de cartes, le dessin de cordons spécifiques,
les consignes de réglage, les détails de raccordement nécessaires
33. le dessin de pièces d’usure et cordons mobiles (pour les installations de contrôle en fabrication et d’usage
intensif),
34. la liste des noms des composants représentés avec références croisées, folio/colonne, localisation
35. les grilles de repères de fils utilisés,
36. la documentation (détail du brochage de connecteur, description de raccordement ou de fonctionnement
d'appareillage complexe).
5.4.3.ORGANISATION
37. Le schéma doit être organisé en chapitres, selon le découpage fonctionnel de l'installation, jusqu’au niveau de
découpage "Entité"
38. Les chapitres sont Classés dans l'ordre du flux de production,
39. Chaque chapitre commence par une page intercalaire :
• Elle comporte un titre indiquant l'élément du découpage fonctionnel
• Elle décrit le contenu de l'intercalaire : liste des éléments du découpage fonctionnel le constituant,
40. Chaque chapitre est organisé dans l'ordre décrit au paragraphe composition.
41. Le titre de chaque folio est composé de deux parties :
• La première partie identifie l'automate et l'intercalaire,
• La deuxième partie décrit le contenu du folio.
5.5.LA TOPOLOGIE DES RESEAUX D'AUTOMATISME

Le plan de zone ou d’atelier, réalisé avec le système CAO mécanique validé chez PSA, doit être mis à jour et
complété par l’intégrateur en fonction des travaux réalisés.
42. Ce document doit être enrichi d’une couche supplémentaire sur laquelle on trouve l’implantation des stations et
le cheminement des câbles de liaisons entre ces dernières.
43. Cette implantation peut être faite par rapport à la machine, par rapport à la pièce, par rapport à l’atelier, …
44. Des pastilles de couleur différentes symbolisent les stations.

• Les carrés "bleu clair" correspondent aux entrées/sorties IP20 en armoire ou coffret et accessoires réseau
(switch, répéteurs…)..
• Les ronds "rouge" correspondent aux entrées/sorties IP65/67 installées sur les moyens.
• Les triangles "jaune" correspondent aux esclaves intelligents station maître, IHM, robot, séquence de
soudure, vissage, plot de lecture/écriture …
45. Chaque pastille porte le nom de la station
• Les règles de construction des noms des stations sont définies dans la norme E03.65.015.G.
46. Ce document doit être réalisé pour les réseaux de terrain et pour les réseaux inter automates.
Exemple pour un réseau de terrain
5.6.LE DOSSIER D’EQUIPEMENT

5.6.1.CONTENU
47. Globalement pour l'installation :
• le synoptique de câblage, décrivant les liaisons entre les diverses enveloppes,
• le cahier de câbles,
48. Pour chaque enveloppe :
• l’implantation des matériels dans les enveloppes,
• les borniers,
6.ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PSA PEUGEOT CITROËN – COMPOSITION

49. Appliquer les prescriptions du guide GE03-021G.

7.ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PSA PEUGEOT CITROËN - GESTION

Pour assurer au sein du groupe PSA Peugeot Citroën, la compatibilité, la cohérence et l'homogénéité des
documents, la gestion de l'environnement de travail PSA Peugeot Citroën est centralisée auprès du service
DMOV/IMT/AUT/ATA qui en assume la responsabilité. Se référer au guide GE03 021G.
8.REGLES DE SAISIE DU SCHEMA DE PRINCIPE

La saisie du schéma de principe est réalisée en utilisant les fonctionnalités du logiciel CAO.
8.1.MISE EN PAGE
50. A la création du folio, respecter la concordance numéro de folio/numéro de page système. Par conséquent, les
folios «bis, A,…» sont interdits.
51. Ne pas créer de folio vide.
52. Remplir suffisamment les folios en conservant une présentation claire du schéma.
53. Changer de folio entre deux éléments du découpage fonctionnel.
Par exemple : entrées de l'entité 1 aux folios 10, 11, 12 ; entrées de l'entité 2 à partir du folio 13.
54. Respecter la partition dans le sens horizontal des folios, pour le placement des symboles, alignement sur les
repères (numéro impairs et traits au pas de 10 mm).
55. Respecter la grille 5 mm (éventuellement 2,5 mm) pour le placement des symboles dans le sens vertical.
56. Ne jamais représenter plusieurs fois le même élément dans le schéma (mode schéma et dessin).
57. Ne représenter une polarité commune que si elle est utilisée dans le folio.
58. La lisibilité doit être parfaite, ne pas surcharger les folios. Eviter la superposition des textes entre eux ou avec
du graphisme.
8.2.CONNEXIONS
59. Toute distribution de potentiel doit être représentée dès la source sous forme de polarité.
60. Chaque liaison équipotentielle doit posséder un repère unique dans le schéma.
8.2.1.REPERAGE DES EQUIPOTENTIELLES DE COMMANDE

61. Le principe général du repérage des équipotentielles est la numérotation de 1 à n, sans lier le repérage au folio
(repérage indépendant).
8.2.2.REPERAGE DES EQUIPOTENTIELLES DE PUISSANCE

62. Le principe général du repérage des équipotentielles de puissance est L < numéro d’ordre de 1 à n > < ordre
des phases >.
63. Le numéro d’ordre d’un système d’équipotentielles multiphasées se donne de gauche à droite, et de bas en
haut afin de respecter les repères gravés sur les appareillages.
Exemple
1er repérage N – L1 – L2 – L3
ème
2 repérage N1 – L11 – L12 – L13
8.2.3.REPERAGE DES EQUIPOTENTIELLES CONNECTEES AUX CARTES

D’ENTREES/SORTIES
64. Toute connexion, partant d’un composant et arrivant sur une entrée ou sortie d’automate, doit rappeler dans
son repère l’adresse de l’entrée ou de la sortie.

65. Si plusieurs repères sont nécessaires (suite à dérogation, plusieurs composants sont connectés à une même
entrée), ils s’indexent avec un suffixe de A à Z.
Exemple : Entrée E0.1 équipotentielle y arrivant E01
Equipotentielle précédente E01A
KA1
E01A
KA2
E01
E0.1
66. Si le schéma contient plusieurs automates, utiliser un préfixe de 1 à n pour différencier les équipotentielles
d’entrées/sorties.
67. La règle précédente concernant les suffixes s’applique également à ce cas.
Exemple : Entrée E0.1 Automate 1 équipotentielle y arrivant 1E01
Equipotentielle précédente 1E01A
Entrée E0.1 Automate 2 équipotentielle y arrivant 2E01
Equipotentielle précédente 2E01A
8.2.3.1.Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties des automates Schneider
68. Les conducteurs connectés aux entrées en rack sont repérés Ixyyzzz : x est le numéro de rack ; yy est le
numéro de carte ; zzz est le numéro de voie.
69. Les conducteurs connectés aux sorties en rack sont repérés Qxyyzzz : x est le numéro de rack ; yy est le
numéro de carte ; zzz est le numéro de voie.
70. Les conducteurs connectés aux entrées déportées momentum sur bus de terrain sont repérés IGxxxyzz : ; xxx
est le numéro de station ; y est le numéro de module ; zz est le numéro de voie.
71. Les conducteurs connectés aux sorties déportées momentum sur bus de terrain sont repérés QGxxxyzz : ; xxx
est le numéro de station ; y est le numéro de module ; zz est le numéro de voie.
72. Les conducteurs connectés aux entrées déportées Advantys STB sur bus de terrain sont repérés IGxxxyyz : ;
xxx est le numéro de station ; yy est le numéro de module ; z est le numéro de voie.
73. Les conducteurs connectés aux sorties déportées Advantys STB sur bus de terrain sont repérés QGxxxyyz : ;
xxx est le numéro de station ; yy est le numéro de module ; z est le numéro de voie.
8.2.3.2.Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties des automates SIEMENS
74. Les conducteurs connectés aux entrées sont repérés Exxxy : xxx est le numéro de l'octet d'entrée entre 0 et n ;
y est le numéro de la voie dans l'octet entre 0 et 7
75. Les conducteurs connectés aux sorties sont repérés Axxxy : xxx est le numéro de l'octet de sortie entre 0 et n ;
y est le numéro de la voie dans l'octet entre 0 et 7
8.2.3.3.Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties des automates
ROCKWELL

8.2.3.4.Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties des commandes

numériques GE-FANUC.
76. Les conducteurs connectés aux entrées I/O link sont repérés Ixxxx : xxxx est le numéro de l'entrée entre 0 et n
77. Les conducteurs connectés aux sorties I/O link sont repérés Qxxxx : xxxx est le numéro de la sortie entre 0 et
n
78. Les conducteurs connectés aux entrées / sorties PROFIBUS sont repérés MExxxx : xxxx est le numéro de la
voie entre 0 et n
numériques NUM.
79. Les conducteurs connectés aux entrées sont repérés Ixyzv : x est le numéro de rack, y est le numéro de carte
d'entrée, z est le numéro d'octet ; v est le numéro de la voie dans l'octet d'entrée.
80. Les conducteurs connectés aux sorties sont repérés Qxyzv : x est le numéro de rack, y est le numéro de carte
de sortie, z est le numéro d'octet ; v est le numéro de la voie dans l'octet de sortie.
numériques siemens.
81. Pour les conducteurs connectés aux entrées / sorties classiques, voir le chapitre précédent "automates
SIEMENS"
82. Les conducteurs connectés aux entrées safety sont repérés SIxEy : x est l'emplacement de la carte, y est le
numéro de l'entrée.
83. Les conducteurs connectés aux sorties safety sont repérés SIxAy : x est l'emplacement de la carte, y est le
numéro de l'entrée.
8.2.3.7.Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties des Robots ABB et
FANUC
84. Les conducteurs connectés aux entrées sont repérés DIxxx : xxx est le numéro de la voie d'entrée défini dans
la configuration du robot.
85. Les conducteurs connectés aux sorties sont repérés DOxxx : xxx est le numéro de la voie de sortie défini dans
la configuration du robot.
8.3.REPERAGE DES COMPOSANTS ELECTRIQUES

86. Les mnémoniques utilisés pour repérer les composants électriques doivent être conformes à la norme
E03.65.015.G : référentiel technique transversal.
87. Les commentaires associés à ces mnémoniques doivent être le plus précis possible.
• Ils doivent signaler l'état logique un du composant
Exemple : entrée portillon fermé. L'entrée est à l'état un lorsque le portillon est fermé
• Lorsque ce n'est pas possible (composant fonctionnant en logique négative) ils commencent par 0 =
Exemple : 0 = surcourse position avant. L'entrée est à l'état zéro lorsque le mobile est en position de
surcourse.
8.4.REFERENCES CROISEES
88. Elles doivent être réalisées par les fonctionnalités du logiciel CAO.
8.5.LOCALISATIONS
89. Tous les composants d'une installation doivent être localisés par les fonctionnalités du logiciel CAO (Folio,
mise en évidence, …).
90. Il ne doit subsister dans le document aucune localisation non renseignée.
91. Dans une localisation étrangère au schéma, le symbole doit être saisi et relié aux bornes de la localisation en
dessin libre.

8.6.BORNES
92. Toute borne est représentée par un symbole indépendant, et fait partie d’un bornier qui doit être identifié.
8.7.ECHANGES AVEC L'EXTERIEUR

93. Tous les échanges câblés avec l'extérieur doivent être représentés dans le schéma.
94. Le(s) folio(s) représentant ces échanges sont placés dans l'intercalaire correspondant à l'élément du
découpage fonctionnel concerné par l'échange.
95. Chaque bornier et / ou connecteur doit être représenté.
96. Chaque câble doit être représenté.
97. La fourniture des points communs, des bornes et des potentiels doit être représentée
98. Un chronogramme doit décrire le fonctionnement de l'échange.
9.REGLES DE CONCEPTION D'UN SCHEMA

9.1.ALIMENTATION ELECTRIQUE
9.1.1.GENERALITES
Rappel sur les schémas de liaison à la terre TN.
Dans les usines du groupe PSA Peugeot Citroën il existe deux schémas de liaison à la terre : TN et IT. Il existe
trois distributions dans les schémas de liaisons à la terre TN : TN, TNS, et TNC.
C'est le schéma de liaison TN qui est le plus utilisé dans nos bâtiments.
Le schéma de liaison à la terre peut être différent dans des anciens bâtiments ou certains secteurs.
Reconstitution du neutre : Transformation d'une distribution TN-C en TN-S
Régime TN-C Lorsqu'on dispose d'un réseau type TN-C, il est possible
Régime TN-S
3 Phases + PEN en respectant les conditions ci-dessous et schématisées
Dispositif principal
section ≥ 10 mm² Cu de sectionnement ci-contre, de reconstituer localement le conducteur
section ≥ 16 mm² Alu et protection
neutre pour bénéficier des avantages d'une distribution
Noir
L3 L13 TN-S (suppression de transformateurs).
Noir
L2 L12
Noir
L1 L11
V/J N Bleu
PEN PE Bleu
N1
Barre PE principale
V/J
PE
Armoire
99. La reconstitution du Neutre est interdite lorsque la section des conducteurs d'alimentation est inférieure à
10 mm² Cuivre ou 16 mm² Aluminium.
100. Lorsque la distribution TN-C a été transformée en TN-S, il est interdit de refaire du TN-C en aval.
101. Pour connaître les caractéristiques de l'alimentation installée, se référer au cahier des charges de l'affaire.
102. Le régime de neutre doit être indiqué dans le schéma de principe.

9.1.2.ALIMENTATIONS EN COURANT ALTERNATIF (C.A.)

Plusieurs réseaux électriques d'alimentation sont disponibles dans nos bâtiments :
- réseau LUMIERE repéré "LU",(Non développé dans le document).
- réseau FORCE MOTRICE repéré "FM"
- réseau FORCE SOUDAGE repéré "FS".(Non développé dans le document).
- réseau SAUVEGARDE : ce réseau assure l'ininterruption de la fourniture d'énergie. Le besoin réseau
sauvegardé est à étudier au cas par cas (non développé dans le document).
Voir argumentaire en annexe 1.
- réseau SECOURU : ce réseau permet de maîtriser la durée de l'absence de fourniture d'énergie.
Il permet, sous certaines conditions, de reprendre l'alimentation en totalité ou partiellement de
l'équipement dont la défaillance du réseau "FORCE MOTRICE NORMAL" peut provoquer des dangers ou
des dégradations de l'outil de production. Il y a commutation sur une alimentation « FORCE MOTRICE
SECOURS » (ex. : four de maintien, cuve de brassage...).
- réseau SECURITE (pour la sécurité du personnel, balisage, … non développé dans le document).
Réseau force motrice
Ce paragraphe traite les équipements raccordés sur le réseau FORCE MOTRICE.
103. Dans les bâtiments récents la tension nominale est 3 x 400 V + PE, les tolérances sont 360 V < Un < 424 V.
104. Il y a plusieurs types d'alimentation :
• 3 x 400 V + N + PE,
• 3 x 400 V + PE,
• 230 V Phase + N + PE pour les petits équipements monophasés.
105. Dans les usines où le schéma de liaison à la terre est TN-C et en cas de besoin d’alimentation monophasée
230 V, il faut reconstituer le neutre à l'intérieur de l'enveloppe si cette solution est plus économique (selon les
règles décrites au § Reconstitution du neutre).
106. Les tensions nominales distribuées, le schéma de liaison à la terre et la valeur du courant de court-circuit
présumé au point de raccordement sont spécifiés dans le cahier des charges de l'affaire.
9.1.3.COMPENSATION DU COSINUS ϕ
107. En basse tension, la compensation est réalisée avec des condensateurs fixes destinés à la compensation
individuelle (production de l’énergie réactive à l’endroit même où elle est consommée).
108. Leur mise en œuvre est directe, asservie aux bornes d’un récepteur. Ils s’utilisent :
• aux bornes des récepteurs de type inductifs (moteurs et transformateurs), absorbant une puissance active
≥ 60 kW,
• sur un jeu de barres où se trouvent de nombreuses petites charges, d'une puissance active totale ≥ 60
KW, dont la compensation individuelle serait trop coûteuse.
9.1.3.1.Calcul de la compensation
109. Le cosinus ϕ corrigé doit être au minimum de 0,93
9.1.3.2.Dimensionnement des condensateurs en présence d’harmoniques
Les équipements faisant appel à l’électronique de puissance (moteurs à vitesse variable, redresseurs statiques,
etc.), les ballasts de tubes fluorescents, sont responsables de la circulation d’harmoniques sur le réseau.
Les condensateurs sont extrêmement sensibles à ces harmoniques du fait que leur impédance décroît
proportionnellement au rang des harmoniques présents. Si la fréquence propre de l’ensemble condensateur -
réseau est proche d’un rang harmonique, il y aura alors résonance amplifiant l’harmonique correspondant. Le
courant résultant provoquera l’échauffement puis le claquage du condensateur.

9.1.3.3.Choix des appareils de protection, de commande et des câbles de raccordement

Les variations admissibles de la valeur de la tension fondamentale et des composantes harmoniques peuvent
conduire à une amplification du courant de 30 %. Par ailleurs, les variations dues aux tolérances sur les
condensateurs (norme EN 60831-1) peuvent conduire à une amplification du courant de 15 %.
110. L’effet cumulé des deux phénomènes fait que les composants doivent être dimensionnés pour :
(1,3 x In) x (1,15 x In) soit 1,5 In
9.1.3.4.Choix du matériel destine a la compensation
111. Les matériels doivent faire partie du standard PSA Peugeot Citroën des matériels E03.15.605.G.
112. Les batteries de condensateurs se raccordent au niveau du jeu de barres de l’armoire électrique de
l’équipement à compenser, par l’intermédiaire d’un disjoncteur et d’une liaison par câbles correctement
dimensionnés.
113. Elles sont mises automatiquement sous tension lors de la mise en service de l’équipement à l’aide de leur
contacteur de commande.
9.1.4.DISPOSITIF DE SECTIONNEMENT DE L'ALIMENTATION

9.1.4.1.Type
114. L'appareil de coupure et de séparation doit être un interrupteur sectionneur (avec ou sans fusibles), à
commande extérieure latérale, verrouillable en position ouvert par trois cadenas.
115. L'utilisation d'appareils à commande frontale est interdite.
116. Il faut privilégier l’emploi d’appareil à commande extérieure latérale droite.
117. Le nombre de pôles est déterminé en fonction du type de réseau. Le conducteur neutre, s'il existe est
interrompu mais non protégé.
9.1.4.2.Circuits exclus
118. Les circuits suivants, s'ils existent, ne doivent pas être coupés par le dispositif de sectionnement de
l'alimentation :
• les échanges d'informations de commande Tout ou Rien.
• les circuits d'éclairage des armoires,
• les prises de courant réservées à la maintenance.
9.2.PROTECTION CONTRE LES CHOCS ELECTRIQUES : PROTECTION CONTRE LES

CONTACTS INDIRECTS
C'est la protection par coupure automatique de l'alimentation en cas de défaillance de l'isolement qui est retenue
pour nos installations. De ce fait :
119. Le raccordement des masses des appareils au circuit de protection (PE) est obligatoire, sauf pour les appareils
de classe II.
9.3.PROTECTION DE L'EQUIPEMENT
9.3.1.PROTECTION CONTRE LES SURINTENSITES
120. Le pouvoir de coupure du dispositif de protection contre les surintensités doit être supérieur au courant rotor
bloqué du plus puissant des moteurs, ajouté aux courants nominaux des autres moteurs.
121. La valeur du courant de court-circuit au niveau du coffret de dérivation de la gaine de distribution est précisée
dans le cahier des charges de l'affaire. En l'absence de précision, la valeur présumée est de 30 kA, elle doit
être confirmée par PSA pour l'étude.
122. La protection générale en tête d'équipement est reportée dans le coffret de dérivation implanté sur la gaine de
distribution réseau Force Motrice si les conditions suivantes sont réunies :
• les fusibles sont facilement accessibles pour échange (sans utilisation d'échelle ou de nacelle),
• l’alimentation concerne un seul équipement.

123. Si la protection générale est reportée dans le coffret de dérivation :

• en tête d'équipement un interrupteur simple suffit.
• Les fusibles de protection situés dans le coffret de dérivation de la gaine de distribution sont de type gG.
Ils assurent la protection de la ligne d'alimentation contre les courts-circuits et la protection de
l'équipement contre les surintensités.
124. Si la protection générale est dans l'équipement il faut :
• utiliser en tête d'équipement un interrupteur muni de fusibles correctement calibrés.
• assurer la sélectivité totale entre la protection amont et aval. La protection court-circuit coté réseau
(amont) étant généralement réalisée par des fusibles du type aM, il est recommandé d'utiliser en tête
d'équipement des fusibles du type gG (protection aval).
Schéma de principe d’une protection déportée et d’une protection intégrée
Coffret de dérivation Coffret de dérivation

facilement accessible difficilement accessible
Canalisation préfabriquée
FORCE MOTRICE
Protection court-circuit
de la ligne d'alimentation
Protection court-circuit de l'équipement.
et surcharge de la ligne Fusibles type aM
d'alimentation de
l'équipement. Assurer la sélectivité
Fusibles type Gg (1) totale des protections
Equipement
Interrupteur avec
Interrupteur sans fusible fusibles type gG (1)
Protection assurée par le Protection surcharge
coffret réseau de l'équipement
(1) Les fusibles gG sont calibrés en fonction de la puissance absorbée de l'équipement.
9.3.2.CALIBRAGE ET REGLAGE DES DISPOSITIFS DE PROTECTION CONTRE LES

SURINTENSITES
125. Il faut appliquer une sélectivité totale entre la protection amont et la protection aval.

9.3.2.1.Sélectivité entre fusibles

126. La sélectivité totale entre fusibles est assurée par le choix dans les tableaux A et B suivant CEI 60269-1 et
CEI 60269-2-1.
Tableau A Tableau B
Fusible Fusible Aval Fusible Fusible Aval
Amont Amont
gG gG aM aM gG aM
calibre (A) calibre (A)
2 2 1 1
4 1 1 4 4 2
6 2 2 6 6 2
8 2 2 8 8 4
10 4 2 10 10 6
12 4 2 12 12 6
16 6 4 16 16 10
20 10 6 20 20 12
25 16 8 25 25 12
32 20 10 32 32 20
40 25 12 40 32 25
50 32 16 50 40 25
63 40 20 63 50 40
80 50 25 80 63 50
100 63 32 100 80 63
125 80 40 125 100 80
160 100 63 160 125 100
200 125 80 200 160 125
250 160 125 250 160 160
315 200 125 315 200 200
400 250 160 400 250 250
500 315 200 500 315 315
630 400 250 630 400 400
800 500 315 800 500 500
1000 630 400 1000 500 630
1250 800 500 1250 630 800

9.3.2.2.calibre des fusibles retenus par PSA en fonction de la taille

Le point fort du fusible est son haut pouvoir de coupure ≥ 80 kA par construction pour les tailles de fusibles de
10 x 38 à Taille 4 et à faible coût.
Ce tableau résume les calibres de fusibles existants dans une taille donnée. Il faut bien adapter la taille de
l'appareil de sectionnement aux besoins de l'application. Pour cela, se référer aux données des constructeurs.
127. Il faut choisir parmi les calibres non hachurés et non grisés dans le tableau suivant :
Calibre et taille des fusibles gG – 500V Calibre et taille des fusibles aM – 500V
10x38 14x51 22x58 T0 T1 T2 T3 T4 10x38 14x51 22x58 T0 T1 T2 T3 T4
1 1 1 1
2 2 2 2 2
4 4 4 4 4 4
6 6 6 6 6 6
8 8 8 8 8 8
10 10 10 10 10 10
12 12 12 12 12 12
16 16 16 16 16 16 16 16
20 20 20 20 20 20 20 20
25 25 25 25 25 25 25 25
32 32 32 32 32 32 32
40 40 40 40 40 40
50 50 50 50 50 50
63 63 63 63 63 63
80 80 80 80 80 80
100 100 100 100 100 100 100 100

125 125 125 125 125 125 125 125
160 160 160 160 160 160
200 200 200 200 200 200

250 250 250 250
315 315 315 315 315 315 315 315

400 400 400 400 400 400
500 500 500 500 500 500
Légende 630 630 630 630
ne pas utiliser, trop encombrant et coûteux 800 800

par rapport au calibre
1000 1000
Fusibles 400 V interdit chez PSA 1250 1250

9.3.2.3.Sélectivité entre les autres moyens de protection

Il n'existe pas de tableau issu des normes comme pour les fusibles.
Les constructeurs de disjoncteurs donnent dans leur documentation technique des tableaux de sélectivité de
disjoncteurs de même marque.
Pour déterminer et vérifier la sélectivité entre la protection amont et la protection aval des cas d'association
suivants :
- disjoncteur amont de marque différente du disjoncteur aval,
- fusible en amont et disjoncteur en aval,
- disjoncteur en amont et fusible en aval.
128. Il faut reporter les caractéristiques de la protection aval sur le diagramme de déclenchement de la protection
amont, et s’assurer de la bonne sélectivité : la courbe de déclenchement de la protection avale doit se situer à
l'intérieur de la courbe amont, sans jamais la couper. Se référer aux documentations des constructeurs.
Exemples de sélectivité entre fusible amont et disjoncteur aval :
disjoncteur
fusible
Il n’y a pas de sélectivité entre le La sélectivité est assurée jusqu’à

disjoncteur et le fusible. la valeur de courant appelée seuil
de sélectivité (point B)
Sur un même abaque, les zones
de fonctionnement ne doivent pas
se couper.
9.4.CIRCUITS DE COMMANDE ET DE PUISSANCE DES MOTEURS

9.4.1.LA COORDINATION DES DEPARTS MOTEURS.
129. PSA Peugeot Citroën demande d’appliquer une coordination de type 2 selon la norme CEI 60947-461 pour les
départs moteurs. A savoir qu' après un court circuit :
• l'isolement est conservé ;
• aucun dommage ni déréglage n'est admis pour les appareillages ;
• le risque de soudure des pôles du contacteur est admis si ceux-ci sont facilement séparables sans
déformation appréciable.
130. Avant remise en service une inspection rapide est suffisante, aucun remplacement de matériel ne doit être
nécessaire.
9.4.2.CLASSES DE DECLENCHEMENT DES RELAIS THERMIQUES

131. Les relais thermiques installés chez PSA Peugeot Citroën doivent être de classe de déclenchement 10 ou 20
selon la norme CEI 60 947-4-1.

9.4.3.LES SOLUTIONS DEPARTS MOTEURS VALIDES CHEZ PSA PEUGEOT CITROËN

132. Le démarrage par couplage « étoile triangle » est interdit, seuls les moteurs dont la tension de couplage est
230/400VAC sont retenus au standard des matériels électriques E03.15.605.G.
133. La limite maximale de puissance moteur pour un démarrage en direct (en fonction de la charge et structure du
réseau) est définie dans le cahier des charges de l'affaire.
Exemple : limite maximale = 37 KW. Tous les moteurs dont la puissance est ≤ 37 KW peuvent être démarrés en
direct.
134. Si le démarrage direct n’est pas possible, il faut utiliser les démarreurs électroniques spécifiés au standard des
matériels électriques E03.15.605.G.
135. Les moteurs à couplage Dahlander sont interdits chez PSA. La fonction doit être réalisée par un moteur 1
vitesse associé à un variateur.
136. Pour des puissances moteurs jusqu'à 32 KW et des cadences faibles il est possible d'utiliser des départs
moteurs "un produit intégré".
137. Pour des puissances moteurs supérieures à 45 KW il est possible d'utiliser des départs moteurs 3 produits :
interrupteur à fusibles + contacteur + relais thermique.
138. Pour toute la gamme de puissance des moteurs il est possible d'utiliser des départs moteurs à 2 produits :
disjoncteur + contacteur.
139. Les matériels doivent être choisis pour permettre une durée de vie mécanique et électrique minimale de 6 ans
dans les conditions nominales d'utilisation définies au cahier des charges de l'affaire (cadence, temps
d'ouverture, milieu ambiant,…)
Ne pas oublier et utiliser à bon escient :
- les jeux de barres préfabriqués avec platines de dérivation 25 ou 50 A pour départs moteurs direct ou
inverseur "2 produits"
- les systèmes de jeux de barres entr'axe 60 mm, 630 ou 800 A selon constructeur, avec platines de
dérivation jusqu'à 630 A
- les départs moteurs "communicants" en IP 20
- les départs moteurs "communicants" en IP 65.
9.4.4.PROTECTION THERMIQUE PAR SONDE CTP

140. La protection thermique des bobinages par 3 sondes à Coefficient Température Positif est obligatoire pour les
moteurs asynchrones triphasés dès qu'ils sont équipés de sondes.
141. Une étude est à réaliser pour les moteurs alimentés par variateurs de vitesse. (Cas de faible vitesse de
rotation sans ventilation forcée, …)
142. Lorsque la sonde à coefficient de température positif est mise en oeuvre, son action est traitée en fonction de
l’application :
• arrêt immédiat dans le cas d’une commande de moteur de process continu (pompe, ventilateur, …),
• arrêt différé dans le cas d’une commande de moteur de process cyclé (transbordeur, section élévatrice,
….
9.4.5.DEPARTS MOTEURS SUR RESEAU DE TERRAIN

143. Seules les solutions des constructeurs d'automates sont autorisées.
144. Commande par AS-i : L'utilisation du bus AS-i n'est pas autorisée
9.4.6.L'ALIMENTATION DES FREINS

9.4.6.1.Alimentation directe par le moteur
Ce schéma est applicable pour les départs moteurs 1 vitesse 1 ou 2 sens de marche.
Le frein est mis en service par le contacteur moteur. L'alimentation en tension alternative est prise aux bornes du
moteur. Pour une retombée plus rapide du frein, il est possible d'interrompre le circuit courant continu du frein.

145. Dans ce cas, il faut couper le circuit redressé en même temps que le circuit alternatif (catégorie d'emploi DC
13) par deux contacts en série de même rang (soit sur la base du relais, soit sur un bloc additif) pour
augmenter l'endurance électrique.
146. Ce schéma n'est autorisé que si la durée de vie électrique des contacts auxiliaires est au moins égale à celle
des pôles de puissance, en fonction de la catégorie d'emploi et de la puissance du frein.
Exemple :
Option freinage
rapide
KM… KM…
KM…
YB…
9.4.6.2.Alimentation séparée sans matériel supplémentaire

Cette solution est applicable aux moteurs 2 vitesses, 2 sens de marche
147. Le frein est alimenté par un câble séparé, branché en aval des contacteurs de sens de marche.
148. Les conditions de mise en œuvre sont les mêmes que pour l'alimentation directe.
149. Le câble du frein doit être protégé, donc en fonction de la puissance du moteur, une protection individuelle du
câble de frein peut être nécessaire.
9.4.6.3.Alimentation séparée avec matériel supplémentaire
Lorsque le schéma ci-dessus n'est pas applicable, ou pour des fonctionnements particuliers (exemple : maintient
du frein lorsque le moteur est à l'arrêt), il est nécessaire de réaliser une alimentation séparée du frein.
150. Le circuit d'alimentation alternative du frein doit être équipé d'un disjoncteur, dont l'ouverture coupe la
commande du moteur.
151. Le sectionnement du circuit de puissance du moteur sectionne également le circuit du frein.
Exemple :
KM… KA…
KA…
KA…
YB…

9.4.7.LES COFFRETS DE COUPURE TOTALE

Le but est d'interdire le démarrage du moteur : Condamner d'une manière absolue la mise en marche d'un moteur
de façon à permettre au personnel de maintenance d'intervenir soit sur le moteur soit sur ce qu'il entraîne. La
solution retenue est la condamnation de la puissance.
Pour être certain que l'on a bien condamné le moteur voulu :
152. Un coffret de coupure totale doit être installé :
• Lorsqu'il est nécessaire d'effectuer une coupure sélective d'un moteur afin de réaliser certaines opérations
de maintenance.
• A chaque fois que l'on ne voit pas l'armoire de commande depuis le moteur et qu'il y a risque de
condamner une armoire autre que celle qui contient le circuit de commande du moteur considéré
exemple : ventilateur pour captation des fumées, tapis transbordeur, …).
153. Dans le cas de grosses puissances, il faut éviter d'installer de tels coffrets en implantant l'armoire à proximité
du moteur.
9.4.7.1.Constitution
154. Le coffret de coupure totale doit être IP 65. Il comporte :
155. Un interrupteur qui a les caractéristiques suivantes :
• commande extérieure verrouillable par trois cadenas,
• coupure visible ou pleinement apparente (CEI 60947-3),
• dans le cas d'un interrupteur à fusibles, éléments fusibles remplacés par des tubes de neutre.
• Si le moteur est équipé d'un frein à alimentation séparée, le circuit d'alimentation alternatif du frein doit
également être sectionné.
• le contact auxiliaire doit IMPERATIVEMENT couper en logique CABLEE et PROGRAMMEE le circuit de
commande du moteur.
156. Les bornes de raccordement au circuit de protection nécessaires.
157. L'étiquette 0-1 précisant la position ouvert (0) ou fermé (1) de l'interrupteur.
158. Il est autorisé, sur la porte du coffret, d'installer des organes de commande (boutons poussoirs,
commutateurs).
9.4.7.2.Implantation
159. Ces coffrets sont à implanter avec l'aide de l'agent de sécurité du secteur et le personnel de maintenance.
160. Il doivent être repérés à l'aide d'une étiquette comportant le même repère que le moteur.
161. Cette étiquette est fixée par rivets sur le couvercle du coffret.
9.4.8.LE PILOTAGE PAR VARIATEUR

162. Le dispositif de protection et sectionnement doit être inséré en amont du variateur.
163. Le contacteur de puissance, s'il est nécessaire, doit être inséré en aval du variateur, sauf prescription contraire
du constructeur.
164. La commande du frein doit être pilotée par le variateur.
165. Les entrées / sorties tout ou rien des variateurs doivent être électriquement compatibles avec les entrées /
sorties des systèmes de commande auxquelles elles sont raccordées.
166. Lors du déclenchement d'une sécurité (de personnel ou mécanique) il faut réaliser un arrêt de catégorie 1
selon la norme EN 60204-1 : maintient de la puissance pour réaliser le freinage par le variateur, puis coupure
temporisée du frein et du contacteur de puissance.
167. Lors du déclenchement d'une sécurité de deuxième niveau (par exemple surcourse après ralentissement) il
faut réaliser un arrêt de catégorie 0 selon la norme EN 60204-1 : coupure de la puissance et de l'alimentation
du frein.

168. La taille du variateur doit être choisie en fonction du facteur de marche du moteur (courbe du courant
consommé (couple thermique) dans le temps) pour le cycle le plus pénalisant. Elle doit être validée par le
fournisseur du variateur.
169. Pour les mouvements verticaux, un défaut ou une surcharge du variateur doit provoquer un arrêt du moteur
(blocage du variateur, coupure de l'alimentation du frein).
170. L'utilisation à couple constant jusqu'à 87 Hz avec un moteur couplé en "Triangle" est interdite :
En effet, le dimensionnement du moteur et du variateur sont prévus pour un couplage "Etoile" du moteur ;dans ce
cas, le couple diminue pour un fonctionnement au-delà de 50 Hz.
9.4.9.LA GESTION ELECTRIQUE ET LOGICIELLE

9.4.9.1.Circuits de puissance
171. Dans l'armoire de commande, la coupure de tous les circuits de puissance du moteur et du frein doit être
possible depuis un seul appareil de sectionnement (cas des moteurs à 2 vitesses et / ou 2 sens de marche)
172. Le coffret de coupure totale doit réaliser la coupure de tous les circuits de puissance du moteur et du frein
173. Les contacteurs inverseurs doivent être équipés de dispositifs de verrouillage mécanique
9.4.9.2.Circuits de commande
Les traitements suivants doivent être réalisés en logique câblée
174. L'ouverture du dispositif de sectionnement provoque la coupure de la commande du/des contacteurs du
moteur et du frein.
175. L'ouverture du coffret de coupure totale provoque la coupure de la commande du/des contacteurs du moteur et
du frein.
176. Le déclenchement du /des dispositifs de protection provoque la coupure de la commande du/des contacteurs
du moteur et du frein.
177. Le disjoncteur du circuit de puissance du frein provoque la coupure de la commande des contacteurs du
moteur.
178. Le verrouillage électrique de la commande des contacteurs inverseurs doit être câblé.
Les traitements en logique programmée
179. Les états de tous les appareils de commande et de puissance du moteur et du frein doivent être câblés sur des
entrées de l'automate (une seule information par entrée) pour permettre le traitement programmé.
9.4.10.LA DETECTION DE POSITION

180. Jusqu'à 3 positions, la détection de position d'un axe électrique est faite par des capteurs tout où rien
(mécanique, inductif…).
181. Au delà il faut piloter l'axe par une mesure de position, réalisée par un codeur absolu.
182. La mesure de position par codeur incrémental est interdite.
9.5.COMPATIBILITE ELECTROMAGNETIQUE (CEM)

183. Toutes les charges inductives de pré actionneurs (relais, contacteurs, pilotes d'électrovannes) doivent être
équipés de dispositifs antiparasites.
9.6.TEMPERATURE AMBIANTE DE L’AIR

L’obligation d’équiper une armoire électrique avec un composant de refroidissement dépend :
- de la puissance calorifique dissipée,
- de la température ambiante de l’atelier en période estivale.
- de la température maximale tolérée par les composants à l’intérieur de l’armoire.
- du degré de protection de l’armoire à respecter.
184. Un calcul de déperdition est donc à faire systématiquement Il permet d'évaluer la nécessité d'installer un
appareil de refroidissement.

185. La valeur de la température ambiante d'atelier retenue est 40°C, si des conditions plus contraignantes existent
elles sont précisées dans le cahier des charges de l'affaire
186. Par défaut la température maximale à l'intérieur de l'armoire est de 45° sauf si des composants nécessitent
des conditions plus contraignantes (se référer aux documentations des constructeurs).
187. L'étude doit être réalisée au moment de la conception des équipements. Le schéma de principe sera alors
complété des dispositifs installés.
188. Le choix d’un composant de refroidissement est possible après avoir fait un bilan des puissances calorifiques
dégagées par l’appareillage électrique (transformateurs, alimentations, relais auxiliaires, contacteurs,
automates programmables, variateurs, ...).
189. Les éléments à forte dissipation (résistances de freinage, ...) doivent être placés dans une enveloppe dédiée,
et en dehors de l’enveloppe conditionnée.
La séparation de l'armoire électrique en enceintes distinctes permet de limiter la puissance de l’appareil de
refroidissement :
- partie 1 : Electronique de commande (automate, commande numérique, calculateur, ...),
- partie 2 : Electronique de puissance (variateurs, alimentations, ...),
- partie 3 : Composants électromécaniques (transformateurs, contacteurs, relais auxiliaires, ...).
190. En fonction du bilan thermique, les parties 1 et 2 peuvent être dans une enceinte commune, la partie 3 doit
être dans une enceinte distincte.
191. Le composant de refroidissement doit être choisi dans le standard des matériels homologués PSA
E03.15.605.G et répondre aux caractéristiques suivantes :
• La régulation est du type thermostatique ou par régulateur électronique.
• Les contacts d'asservissement et d'alarme doivent être disponibles et gérés par l'automatisme :
• appareil hors tension
• appareil sous tension sans défaut ni alarme
• appareil sous tension avec défaut ou alarme
9.7.LIAISONS EQUIPOTENTIELLES
192. Il est obligatoire de réaliser des liaisons équipotentielles fonctionnelles (selon EN 60204-1), afin de :
• protéger le personnel contre les risques de départ intempestif en cas de défaut d'isolement,
• protéger l'équipement contre les perturbations électromagnétiques.
193. Pour ce faire, la polarité négative des alimentations des circuits de commande doit être raccordée au circuit
PE.
194. L'utilisation d'une prise de terre locale est interdite.
195. Si, pour des raisons technologiques, certains matériels ne supportent pas ce raccordement, il faut
obligatoirement installer une surveillance d'isolement.
Alimentation 230/ 115

24 VCC 400 Vca

9.8.CIRCUITS ET FONCTIONS DE COMMANDE

9.8.1.DECOUPAGE DES CIRCUITS DE COMMANDE
196. Les circuits de commande doivent être découpés en sous circuits, pour chaque fonction et chaque enveloppe
(armoire ou coffret).
197. Les fonctions sont :
• Le relayage,
• Les entrées de l'automate programmable, commande numérique, ordinateurs industriels
• Les sorties de l'automate programmable, commande numérique, ordinateurs industriels non coupées par
des sécurités
• Les sorties de l'automate programmable, commande numérique, ordinateurs industriels coupées par des
sécurités, avec arrêt de catégorie 0 (selon EN 60 204-1)
• Les sorties de l'automate programmable, commande numérique, ordinateurs industriels coupées par des
sécurités, avec arrêt de catégorie 1 (selon EN 60 204-1)
198. Si les fonctions doivent être découpées pour des raisons électriques, le découpage doit être fait selon le
découpage fonctionnel
Exemple : 1 circuit relayage îlot 1 et 1 circuit relayage îlot 2.
199. Les modules et racks d'entrées / sorties déportées, lorsqu'ils nécessitent une alimentation 24VCC, sont
raccordés au circuit des entrées de l'automate.
200. Les modules d'entrées / sorties déportés étanches peuvent être groupés, un groupe étant considéré comme
une enveloppe. Un groupe doit correspondre à un élément du découpage fonctionnel.
201. Les matériels particuliers nécessitant une alimentation 24VCC (lecteur code à barres, plot de lecture étiquette
programmable…) sont raccordés au circuit des entrées
Exemple :
Alimentation
24VCC
Relayages armoire principale

Entrées automate armoire principale
Sorties non coupées armoire principale
Sorties coupées catégorie 0 armoire principale
Relayages armoire déportée 1
Entrées automate armoire déportée 1
Sorties non coupées armoire déportée 1
Sorties coupées catégorie 1 armoire déportée 1
Entrées automate coffret 2
Sorties automate coupées coffret 2

9.8.2.ALIMENTATION DU CIRCUIT DE COMMANDE

202. Il faut réaliser un bilan de puissance de tous les circuits pour déterminer la puissance de l'alimentation, ou du
transformateur de commande.
203. Lorsque les circuits de commande sont alimentés en 24 Vcc, utiliser en priorité une seule alimentation.
9.8.3.TENSIONS DU CIRCUIT DE COMMANDE

204. Sauf dans le cas d'alimentation de sous-ensembles standards (généralement en 230 Vca, 50 Hz), les tensions
des circuits de commande conventionnels sont :
• circuit des relayages en courant continu : 24 Vcc,
• circuit des relayages en courant alternatif : 115 V ca., 50 Hz, à employer uniquement pour les circuits de
commande en logique câblée avec des pré actionneurs de grosses puissances,
• circuit d'entrées des automates programmables industriels, commandes numériques, ordinateurs
industriels : 24 Vcc,
• circuit des sorties des automates programmables industriels, commandes numériques, ordinateurs
industriels : 24 Vcc,
La tension ce commande 115 Vca, 50 Hz est réservée pour les commandes de pré actionneurs de
grosses puissances.
205. Les alimentations 24 Vcc doivent être réglées pour ne pas délivrer plus de 26 Vcc en charge. Les conducteurs
et câbles doivent être dimensionnés pour que les tensions aux bornes des récepteurs soient compatibles avec
les tolérances définies par les constructeurs.
206. La protection contre la marche en monophasé (perte d'une phase) est à inclure dans le dispositif de protection
au primaire de l'alimentation triphasée lorsque cette fonctionnalité n'est pas incluse dans l'alimentation
triphasée. (mise en œuvre d’un relais de contrôle de réseau triphasé)
9.8.4.PROTECTION DES CIRCUITS DE COMMANDE

207. Chaque circuit défini au paragraphe "découpage des circuits de commande" est protégé individuellement :
• de préférence un module de protection électronique pour circuit de commande 24 V DC avec contact
auxiliaire,
• ou un disjoncteur magnétothermique courbe C avec contact auxiliaire.
• La protection par fusible ou par disjoncteur magnétique est interdite.
208. La polarité raccordée au circuit de protection doit être sectionnée mais non protégée.
209. Le contact auxiliaire de chaque organe de protection doit être raccordé à une entrée automate et surveillée par
le programme.
210. Pour les circuits d'entrées et de sorties, il faut ajouter des bornes sectionnables sur les polarités positives et
négatives, pour chaque carte d'entrées / sorties (pour les modules étanches : pour chaque groupe défini au
paragraphe découpage des circuits de commande) ou par groupe de voies pour permettre le dépannage lors
de la recherche de défauts d'isolement.
211. La protection des circuits doit être sélective avec les protections intégrées dans les cartes d’Entrées/Sorties en
rack ou décentralisées
9.9.INTERFACE OPERATEUR ET APPAREILS DE COMMANDE MONTES SUR LA

MACHINE
9.9.1.APPAREILS DE COMMANDE ELECTROMECANIQUES
212. Le pouvoir de commutation minimal des éléments de commande à contact électromécanique, lorsqu'ils sont
raccordés à des entrées automate, doit être compatible avec les caractéristiques des entrées en 24 Vcc.
9.9.2.VOYANTS LUMINEUX DE SIGNALISATION ET BOUTONS POUSSOIRS LUMINEUX

213. Employer des voyants lumineux à diode électroluminescente

214. Ils peuvent être pilotés directement par une sortie statique de 100 mA de l'automate programmable industriel
ou de la commande numérique.
215. Il est nécessaire de prévoir un dispositif d'essai lampes pour tout pupitre comportant plus de 10 voyants
lumineux.
216. Un défaut du dispositif de signalisation ne doit pas entraîner d'anomalies dans le fonctionnement de
l'équipement.
9.9.3.COULEUR DES APPAREILS DE COMMANDE

Couleur Bouton poussoir bouton poussoir lumineux Voyant lumineux
Vert -demande manuelle de travail -Mouvement en position travail
mouvement
-Autorisation
Rouge -Arrêt d'urgence -Arrêt d'urgence
-Défaut
Jaune -Acquittement défaut -Demande manuelle de repos -Mouvement en position repos
ou mouvement
-Rappel mouvement
orange
-Rappel mouvement
-Arrêt local, arrêt équipement
spécifique, pour ne pas
confondre avec l'arrêt d'urgence
Bleu -Essai lampes -Mode manuel, mode
maintenance
-Effacement mémoires de travail
-Etat mémoire de travail
Noir Toutes les autres fonctions
Blanc Même fonction que le bouton Associé à un bouton noir :
noir.
- clignotant = appui autorisé ou
Etat du voyant : appui pris en compte
- clignotant = appui autorisé ou - fixe = demande réalisée
appui pris en compte
- fixe = demande réalisée
Cellule grisée = couleur non utilisée
9.10.EQUIPEMENT ELECTRONIQUE
217. Il faut utiliser des cartes d’entrées type 2 ou type 3 selon la norme CEI 61131-2 pour le raccordement de
capteurs inductifs en 2 fils non polarisés.
218. Il faut regrouper consécutivement sur des entrées ou des sorties toutes les informations d’un même élément
du découpage fonctionnel.
219. une réserve de 15 % de chacune des capacités suivantes doit rester disponible :
• les entrées sorties en rack ou déportées,
• le dimensionnement des bus de terrains (longueur, nombre d'esclaves,…).
220. Même si la réserve n'est pas installée, le matériel et l'installation sont prédisposés pour l'accueillir.
Par exemple, un emplacement de libre dans un rack pour les entrées/sorties, possibilité de passer à une cartouche
mémoire de taille supérieure…
221. Il est interdit de mettre des informations en série et / ou en parallèle sur une même entrée. Ceci permet de
réaliser un diagnostic précis de l’élément défaillant.
222. Il faut adapter la puissance de la sortie de l'automate programmable industriel ou de la commande numérique
à la puissance du pré actionneur, ceci tout particulièrement sous une tension de commande de 24 Vcc.

223. Il faut s'assurer de la compatibilité d'une sortie statique avec l'entrée sur laquelle elle est raccordée.
224. Il faut privilégier les interfaces de sorties statiques. Dans tous les cas, l'interface doit être choisi pour permettre
une durée de vie de 6 ans dans les conditions d'emploi nominales.
225. Seuls les organes réalisant un traitement en logique câblée, définis au paragraphe "gestion électrique et
logicielle" peuvent être insérés entre une sortie et le pré actionneur commandé.
226. En particulier, il ne faut pas couper la commande d'un mouvement par le capteur de position : concevoir la
détection pour qu'elle soit compatible avec le temps de traitement API. Voir norme E03.65.036.G.
227. Aucun organe ne doit être inséré entre la polarité moins de la bobine d'un pré actionneur et le commun moins
du circuit.
228. Pour la mise en œuvre des parties du système de commande relatives à la sécurité, se référer à la norme
E03.18.051.G
9.11.REPRESENTATION DES RESEAUX DE TERRAIN

229. Le schéma est conçu afin que toutes les modifications de repérage puissent se faire en automatique à partir de
l'outil CAO.
230. Le schéma permet d'identifier chaque composant, son adresse logicielle, son lieu géographique et la longueur
de chaque brin des différents réseaux.
231. La conception du réseau de terrain doit tenir compte du découpage fonctionnel de l'installation :
• Le classement des adresses des stations est fait par élément du découpage fonctionnel, dans l'ordre du
flux,
• La répartition des entrées / sorties sur les modules regroupe sur un même module les informations d'un
même élément du découpage
• Les sorties sont regroupées sur les modules en fonction des groupes de sécurité auxquels elles
appartiennent,
• Les réserves en voies d'entrées / sorties sont prévues par élément du découpage fonctionnel.
232. Le schéma, conçu avant la réalisation de l'installation, doit obligatoirement être repris et mis à jour après
réalisation pour bien identifier chaque élément composant le réseau de terrain.
233. On doit retrouver sur le schéma trois niveaux de représentation des réseaux.
• Un premier niveau avec un synoptique reprenant le bus et les stations dans l’ordre réel de l’installation
sans oublier les répéteurs, boîtier de dérivation et autre terminaison de ligne.
Sur ce synoptique chaque câble portera son numéro d’ordre et sa longueur, chaque station portera sa
nature, son nom, son adresse, sa localisation géographique dans l’installation en conformité avec le
document topologie du réseau de terrain
Avec ce niveau on doit avoir tous les éléments afin d’être capable de déceler une panne ou de remplacer
un câble entre deux stations.
• Un second niveau avec le raccordement de chaque station.
Seront représentées sur ce niveau, le raccordement des brins du bus sur les bornes spécifiques, la
position des commutateurs d’adressage et/ou de fin de ligne.
Avec les éléments de ce niveau on sera à même de raccorder une station sur le bus et de faire sa
configuration matérielle.
• Un troisième et dernier niveau où l’on trouvera le détail de chaque station.
Ce niveau n’est autre que le schéma de principe conventionnel avec la représentation des capteurs, pré
actionneurs et actionneurs, raccordements, fils pilotes, communs et protection ….

9.11.1.NIVEAU 1 : SYNOPTIQUE
234. Le réseau de terrain est représenté sous forme de synoptique et il fait apparaître :
• chaque point de connexion du réseau :
• station maître (unité centrale, coupleur, passerelle, … ),
• stations esclaves IP65,
• coffrets contenant des stations esclaves IP20,
• coffrets répéteurs,
• accessoires : dérivations, terminaisons de bus…
• équipement intelligent connecté (robot, baie d'encollage, lecteur d'étiquettes programmables…),
• identifiant de chaque câble.
• longueur de chaque brin.
9.11.1.1.Identification des câbles
235. Chaque câble possède un repère de 8 caractères maximum, défini ainsi :
• W + numéro d'ordre. Le numéro d'ordre évolue à partir du moment où il y a séparation complète du câble.
• nom du réseau : DP pour profibus-DP ; FP pour FIP ; DN pour device-net ; ET pour éthernet, MP pour
MPI.
• numéro du réseau
• numéro de branche du réseau.
Exemple : W123DP12
9.11.1.2.longueur des câbles
236. La longueur de chaque câble du réseau doit être notée sur le synoptique.
237. Dans le cas de liaison entre 2 coffrets par câble surmoulé et passe cloison c'est la longueur du câble surmoulé
+ la longueur des 2 câbles des passe cloison qui est indiquée.
9.11.1.3.Exemple
Voir figure 1
9.11.2.NIVEAU 2 : STATION
238. Chaque station du réseau de terrain est détaillée sur un folio de configuration de la même façon que
l'automate est détaillé sur un folio de configuration.
239. Doivent figurer sur ce folio :
• Le nom de la station, conforme au synoptique,
• Les modules d'extension s'ils existent,
• Les câbles d'alimentation,
• Les câbles réseau. Dans le cas de liaison entre coffrets par passe cloison, le câble du passe cloison porte
le même repère que le câble surmoulé qui y est connecté.
• La position des différents switchs de configuration.
Exemple de folio de configuration Automate : voir figure 2
Exemple de folio de configuration Station : voir figure 3

PSA PEUGEOT – CITROËN
Figure 1
Position Nom de Adresse de type de la Localisation Repère du Longueur du

switchs la station la station station de la station câble câble
Figure 2

Figure 3


9.11.3.NIVEAU 3 : CARTE - MODULE

240. La représentation de la carte d'entrée / sortie sur réseau de terrain est la même que la carte en rack.
9.12.REPRESENTATION DES RESEAUX INTER-AUTOMATES

241. Le réseau inter automates est une application utilisant un niveau supérieur et différent du réseau de terrain.
242. Le schéma de ce réseau est spécifique car il fait le lien entre plusieurs applications. Il constitue un schéma à
part entière.
243. Les 2 niveaux (vue générale et vue station) doivent être représentés.
244. Tous les éléments constituant le réseau doivent être représentés.
245. Toutes les configurations (switch, shunt, bouchon…) doivent être représentées.
9.12.1.REPERAGE DES ELEMENTS RACCORDES SUR LE RESEAU

246. Chaque élément est clairement identifié par :
• L'installation sur laquelle il se trouve et le numéro de schéma correspondant (10 caractères maximum,
référence croisée).
• La localisation de l'automate sur lequel est connecté le réseau (à déterminer en fonction des métiers :
bâtiment, pilier, niveau, machine, poste,...)
• Le nom de l'automate, 8 caractères maximum (à préciser en fonction des métiers)
• La référence de l'automate.
• La référence du coupleur et son numéro de version.
• L'adresse du coupleur sur le réseau.
9.12.2.IDENTIFICATION DES CABLES

247. Entre chaque élément raccordé sur le réseau est dessiné le câble, il est identifié comme suit :
• Pour le câble :
• Nom du réseau, type de câble.
• Pour chaque brin :
• Nom du brin.
• Longueur du brin.
• Pour chaque raccordement :
• Le type de connexion et sa référence. Pour les boîtes de raccordement et accessoires, utiliser le
matériel proposé par le constructeur.
9.13.ACCESSOIRES ET ECLAIRAGE
9.13.1.ACCESSOIRES
9.13.1.1.Prise de courant "Maintenance"
Avant d'installer une prise de courant "Maintenance", vérifier que les prises de courant du bâtiment ne peuvent
assurer cette fonction.
Ces prises de courant sont destinées à l'alimentation du matériel d'aide au dépannage (oscilloscope, fer à
souder...).
248. Si l'installation de prises de courant "Maintenance" est inévitable, elle doit être :
• située dans l'armoire, dans la partie "tête de filerie",
• raccordée en amont du dispositif principal de sectionnement
• du type 2 P + T 10/16 A - 250 V c.a.

• Alimentée entre une phase et le neutre dans le cas de neutre distribué, et protégée par fusible à haut
pouvoir de coupure (gG 16 A) associé à un interrupteur différentiel de sensibilité 30 mA,
• Ou alimentée au secondaire d'un transformateur 230 V, et protégée par un disjoncteur 4 A courbe C
différentiel de sensibilité 30 mA.
• repérée par une étiquette "Prise maintenance 230 V - 50 Hz – x A" (x = valeur en ampères de la
protection),
9.13.1.2.Prise de courant "Console"
249. La prise de courant "Console" est imposée lorsque l'équipement comporte un automate programmable
industriel ou une commande numérique.
250. Elle est implantée dans l'armoire près du rack principal et doit être :
• du type 2 P + T 10/16 A - 250 V c.a., munie d'un détrompeur spécialisé et repérée par une étiquette "Prise
console 230 V – 50 Hz – 4 A" (4 = valeur en ampères de la protection),
• alimentée par la même source que le système programmable,
• protégée par un fusible.
251. Les prises « console » supplémentaires sont spécifiées dans le cahier des charges de l'affaire.
252. Si une prise « console » supplémentaire avec détrompeur est installée à l’intérieur d’un pupitre, elle doit être
connectée en parallèle sur la prise console définie ci-dessus (sans protection différentielle).
253. Si une prise "console" supplémentaire sans détrompeur est installée sur un pupitre, elle doit être :
• protégée physiquement par un capot étanche,
• alimentée entre une phase et le neutre dans le cas de neutre distribué, et protégée par fusible à haut
pouvoir de coupure (gG 4A) associé à un interrupteur différentiel de sensibilité 30 mA,
• ou alimentée au secondaire d'un transformateur 230 V, et protégée par un disjoncteur 4 A courbe C
différentiel de sensibilité 30 mA.
254. Les prises consoles sont repérées par une étiquette "Prise console 230 V - 50 Hz – x A" (x = valeur en
ampères de la protection),
9.13.1.3.prise de courant informatique
255. La prises de courant informatique, si elle est nécessaire, est spécifiée dans le cahier des charges de l'affaire :
256. Elle est implantée dans l'armoire près du rack contenant le coupleur de liaison avec l'informatique et doit être :
• du type 2 P + T 10/16 A - 250 V c.a., munie d'un détrompeur spécialisé et repérée par une étiquette "Prise
informatique 230 V – 50 Hz – 4 A" (4 = valeur en ampères de la protection),
• Connectée en parallèle de la prise console,
9.13.2.ECLAIRAGE LOCAL DE LA MACHINE ET DU MATERIEL

Pour cette fonction, il faut privilégier l'éclairage d'atelier, ou faire renforcer l’éclairage local à l’extérieur de l’armoire
depuis le réseau lumière existant.
257. Si l'éclairage d'armoire est nécessaire, il faut :
• I'alimenter en amont du dispositif principal de sectionnement
• ne pas utiliser le réseau "lumière" pour l'alimenter,
• optimiser le nombre de points lumineux
• utiliser l'appareillage figurant au standard des matériels électriques E03.15.605.G.

10.FOURNITURE DES DOCUMENTS

10.1.LIASSE PAPIER
258. Les liasses papier schéma de principe et dossier d’équipement (format A3 ou réduction A4) sont remises au
Pilote d’affaire en nombre et aux dates prévues par le cahier des charges de l'affaire.
10.2.SUPPORTS NUMERIQUES
259. Pour la fourniture des fichiers numériques, les moyens suivants sont autorisés :
• disque numérique
• Réseaux
260. Chaque support numérique ne doit comporter qu’un seul enregistrement. L’enregistrement peut contenir
plusieurs répertoires.
261. Chaque support numérique doit être accompagné de :
• l’imprimé du contenu de ce support,
• raison sociale et coordonnées du Fournisseur,
• raison sociale et coordonnées du réalisateur du schéma
• date et version d’enregistrement,
262. Lorsque, suite à dérogation prévue au cahier des charges, le fournisseur utilise un logiciel de schématique
autre que le logiciel retenu par PSA :
• Il ne doit pas retranscrire le schéma avec l'outil PSA,
• Il doit fournir :
• Les fichiers numériques sources produits par son logiciel
• Un fichier numérique imprimable (TIF, PDF, ...)
10.3.SCHEMAS SANS SOURCE NUMERIQUE

263. Une version numérique doit être créée à partir d'un exemplaire papier.
264. Ce document doit être au format TIF
265. Les caractéristiques de l'image sont : TIF groupe 4 – monochrome – format A3 horizontal – définition 300 ppp
11.SOUS-TRAITANCE DE MISE A JOUR

266. Les fournisseurs qui sont sollicités pour la reprise ou la mise à jour de documents concernant des installations
en service ou en modification doivent appliquer les consignes suivantes :
• ne pas travailler sur des documents (numériques) en leur possession (archivage après étude…),
• s'adresser au pilote d'affaire ayant en compte l'installation pour obtenir une copie de la dernière version du
document.

E03.03.250.g - FR - Regles de Realisation Des Dossiers Electriques

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PSA PEUGEOT - CITROËN

ICS : 01.080.40, 01.110, 25.040.01, 29.020, 35.240.10

Cette norme REMPLACE PARTIELLEMENT :

Rédacteur Vérificateur Approbateur

Gérard GREMAUD Voir la liste des intervenants Fréderic TOURNUT

Date Signature Date Signature Date Signature

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

Indice Date Nature des modifications

OR 01/06/2001 Création de la norme

A 23/03/2007 Refonte complète du document

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

8.2.1. Repérage des équipotentielles de commande 9

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

1.OBJET ET DOMAINE D’APPLICATION

2.4.EXPRESSION SUR DOCUMENTS

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

5.CONSTITUTION D’UN DOSSIER ELECTRIQUE

5.2.FORMAT D’UNE LIASSE

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

5.4.LE SCHEMA DE PRINCIPE

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

5.5.LA TOPOLOGIE DES RESEAUX D'AUTOMATISME

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

Exemple pour un réseau de terrain

5.6.LE DOSSIER D’EQUIPEMENT

6.ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PSA PEUGEOT CITROËN – COMPOSITION

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

7.ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL PSA PEUGEOT CITROËN - GESTION

8.REGLES DE SAISIE DU SCHEMA DE PRINCIPE

8.2.1.REPERAGE DES EQUIPOTENTIELLES DE COMMANDE

8.2.2.REPERAGE DES EQUIPOTENTIELLES DE PUISSANCE

8.2.3.REPERAGE DES EQUIPOTENTIELLES CONNECTEES AUX CARTES

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

8.2.3.4.Repérage des équipotentielles connectées aux cartes d’entrées/sorties des commandes

8.3.REPERAGE DES COMPOSANTS ELECTRIQUES

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

8.7.ECHANGES AVEC L'EXTERIEUR

9.REGLES DE CONCEPTION D'UN SCHEMA

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

9.1.2.ALIMENTATIONS EN COURANT ALTERNATIF (C.A.)

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

9.1.3.3.Choix des appareils de protection, de commande et des câbles de raccordement

9.1.4.DISPOSITIF DE SECTIONNEMENT DE L'ALIMENTATION

9.2.PROTECTION CONTRE LES CHOCS ELECTRIQUES : PROTECTION CONTRE LES

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

123. Si la protection générale est reportée dans le coffret de dérivation :

Coffret de dérivation Coffret de dérivation

(1) Les fusibles gG sont calibrés en fonction de la puissance absorbée de l'équipement.

9.3.2.CALIBRAGE ET REGLAGE DES DISPOSITIFS DE PROTECTION CONTRE LES

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

9.3.2.1.Sélectivité entre fusibles

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

9.3.2.2.calibre des fusibles retenus par PSA en fonction de la taille

100 100 100 100 100 100 100 100

200 200 200 200 200 200

315 315 315 315 315 315 315 315

Légende 630 630 630 630

ne pas utiliser, trop encombrant et coûteux 800 800

Fusibles 400 V interdit chez PSA 1250 1250

OR : 01/06/2001 A : 23/03/2007 Réseau de compétence : 04A USAGE INTERNE

9.3.2.3.Sélectivité entre les autres moyens de protection

Exemples de sélectivité entre fusible amont et disjoncteur aval :