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Activités chap 3

1. Un avant-contrat, p. 44
1. Pour quelle opération cette promesse de contrat est-elle conclue ?
Cette promesse de contrat est préalable à une cession de fonds de commerce.

2. S’agit-il d’une promesse unilatérale ou bilatérale ? Justifiez.


Il s’agit d’une promesse bilatérale, les deux parties étant engagées. La conclusion définitive du
contrat est subordonnée à la réalisation de conditions suspensives dans le délai fixé à l’avant-contrat.

3. Après la signature de la promesse, si le cessionnaire refuse de signer l’acte authentique,


récupère-t-il son dépôt de garantie ? Pourquoi ?
Le cessionnaire étant engagé par le compromis, il ne récupère pas son dépôt de garantie s’il refuse
de signer l’acte, à moins que ce refus soit justifié par la non-réalisation d’une condition suspensive
dans le délai prévu.

2. Le consentement vicié par la violence, p. 45


1. Relevez les trois conditions pour que soit retenue la violence pour abus de dépendance
lors de la formation d’un contrat.
L’abus de dépendance est retenu si trois conditions sont réunies :

– une personne est en état de dépendance à l’égard d’une autre (état) ;

– la seconde obtient de la première un engagement qu’elle n’aurait pas obtenu en l’absence de cet
état de dépendance (engagement/contrat) ;

– et en tire un avantage excessif (abus).

2. Qu’est-ce que l’état de dépendance ? Donnez des exemples.


L’état de dépendance résulte d’un rapport de force entre deux personnes, l’une étant en position
d’infériorité à l’égard de l’autre. Il peut s’agir d’une dépendance économique ou psychologique.
Entre entreprises, il s’agira d’un rapport de force et d’une dépendance économique caractérisée dès
lors qu’un contractant ne dispose d’aucune alternative économique pour se procurer le bien ou le
service dont il a la nécessité.

3. En quoi l’introduction dans le Code civil de cette forme de violence contribue-t-elle à


l’équilibre contractuel ?
Cette nouvelle forme de violence vise à éviter qu’une entreprise n’obtienne auprès d’une autre des
conditions contractuelles (en matière de prix, par exemple) qu’elle n’aurait pas obtenues si les deux
entreprises avaient été sur un pied d’égalité.
3. Rédaction d’une clause contractuelle, p. 45
1. Rédigez une clause à insérer dans le contrat de construction d’une maison individuelle,
par laquelle le professionnel prévoit l’indemnisation de son client en cas de retard dans la
livraison du bien. Vous veillerez à ce que cette clause soit raisonnable et prenne en compte
l’importance du retard.
« Une pénalité de 1/3 000e du prix convenu par jour de retard sera due par le constructeur à
compter de l’expiration du délai de livraison. »

Remarque :

le montant indiqué correspond au montant minimum imposé par le Code de la construction et de


l’habitation (article R231-14).

2. Cette clause est-elle obligatoire ?


Conformément au principe de la liberté contractuelle, en droit des contrats, ce type de clause n’est
pas obligatoire, les parties étant libres de fixer le contenu du contrat. Toutefois, certains contrats
sont régis par des textes spécifiques, comme c’est le cas pour les contrats de construction de maison
individuelle (CCMI). Le législateur impose en effet que soit indiqué le montant des pénalités de retard
en cas de retard de livraison (article L. 231-2 du Code de la construction et de l’habitation).

Remarque :

l’article L. 231-2 du Code de la construction et de l’habitation pourra être analysé avec les étudiants
pour illustration. Cette analyse permettra aussi de souligner que des exigences particulières pèsent
sur les professionnels afin de protéger les particuliers.

3. Pourquoi le constructeur choisit-il de l’inclure dans le contrat ?


Dans le respect de la loi, le constructeur ne peut pas faire autrement qu’inclure la clause prévoyant
des pénalités en cas de retard. Mais si le texte de l’article L.231-2 du Code de la construction et de
l’urbanisme pose le principe de la présence de cette clause, c’est aux parties qu’il revient de préciser
le montant de ces pénalités. En retenant une somme raisonnable le constructeur valorise son offre
de contrat autant qu’il montre son sérieux à son cocontractant potentiel.

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