Université de Haute-Alsace - Antenne du Collège doctoral de site

Écoles doctorales : Sciences Juridiques, Augustin Cournot, Sciences

Humaines et Sociales, Humanités, (ED 101, 221, 519, 520)

Appel à communications – Journées Doctorales des Humanités

Résistance(s)
Mulhouse, Campus Illberg – 16 et 17 Juin 2022

Les 16 et 17 Juin 2022, l’Université de Haute-Alsace organise à Mulhouse la dix-septième édition des
Journées Doctorales dédiées aux Ecoles Doctorales dans les domaines des Humanités, Sciences Humaines et
Sociales, Economie et Gestion, Droit. Cette manifestation est ouverte aux doctorant-e-s en Sciences
Humaines et Sociales de l’Université de Haute-Alsace, et aux doctorant-e-s des Universités de Strasbourg,
du Grand Est et d’autres universités françaises et étrangères, partenaires ou non de notre établissement. Ces
journées sont conçues comme un forum interdisciplinaire. La thématique choisie pour 2022 est Résistance(s).

Laboratoires et écoles doctorales impliqués dans l’organisation :

Les équipes de recherche qui co-organisent cette manifestation sont :

- l’UMR 7044 ARCHIMEDE (Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée-Europe, membre de l’ED

519 : « SHS : perspectives européennes »)
- l’UR 3992 CERDACC (Centre Européen de recherche sur le Risque, le Droit des Accidents Collectifs et
des Catastrophes, membre de l’ED 101 « Droit, sciences politiques, histoire »)
- l’UR 7317 CREGO UHA (Centre de recherche en Gestion des Organisations, membre de l’ED 221
« Augustin Cournot »)
- l’UR 3436 CRESAT (Centre de recherches sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques,
membre de l’ED 519 « SHS : perspectives européennes »)
- l’UR 4363 ILLE (Institut de recherche en langues et littératures européennes, membre de l’ED 520
« Humanités »)
- l’UR 2310 LISEC Alsace (Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication,
membre de l’ED 519 « SHS : perspectives européennes »)
- l’UMR SAGE 7363 (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe), membre de l’ED 519 « SHS :
perspectives européennes »).

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
 Appel à communications

L’appel à communications ci-dessous concerne l’ensemble des disciplines que regroupent les Sciences Humaines
et Sociales.

Les Sciences Humaines et Sociales nous offrent différentes pistes de réflexion sur le thème de la résistance.
En droit, la notion de résistance se révèle présente dans de nombreuses branches de la discipline. L’exemple le
plus flagrant se situe dans le droit de résistance à l’oppression, proclamé par l’article 2 de la Déclaration des droits
de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. La résistance peut également être abusive en droit civil ou en droit des
assurances. De même, la légitime défense induit une forme de résistance dirigée contre son agresseur ou celui
d’autrui. En matière de défense, une des missions du ministre de l’intérieur est d’entretenir et d’affermir la volonté
de résistance des populations aux effets des agressions ou encore, une des missions des autorités militaires,
auxquelles incombe l’exécution de la défense opérationnelle du territoire, consiste, en cas d’invasion, à mener les
opérations de résistance militaire qui marquent la volonté nationale de refuser la loi de l’ennemi.
Du point de vue de la linguistique, la résistance peut revêtir différentes formes. En effet, les communautés
marginalisées considèrent souvent la réappropriation ou la resignification des termes injurieux comme une forme
d’autonomisation et de résistance. En passant de la linguistique à la linguistique cognitive, l’idée de résistance peut
être appliquée à la façon dont certains patients, souffrant d’un cancer, ont tendance à résister, en faisant usage de
métaphores belliqueuses telles que « il combat un cancer ». La notion de résistance a évolué dans une forme plus
littérale ; l’Ukraine, et plus particulièrement les mouvements de résistance, ont demandé aux autres pays de ne plus
se référer à leur capitale en utilisant l’orthographe russe Kiev, mais plutôt l’orthographe ukrainienne, Kyiv. En
prenant en considération cette demande, le monde résiste avec l’Ukraine.
En lien avec l’actualité politique, dans le domaine de la littérature, on pourra notamment parler des écrivains et de
leur expérience de l’écriture durant les conflits de guerre et/ou politiques. D’une manière générale, diverses guerres
et oppressions ont donné lieu à une résistance de la part des écrivains et des poètes. Elle peut être comprise et
traitée comme une posture spécifique de la littérature, qui remet en question notre société et tente de l’améliorer.
La résistance dans la littérature peut être abordée à l’égard des situations et des conditions de notre réalité
quotidienne : on pense notamment à l’écriture contre les discriminations et le sexisme. Cette vision élargie nous
permet d’analyser des procédés tels que la parodie, l’ironie et la satire et de les expliquer comme des formes de
résistance contre le discours conformiste ou conformé.
D’un point de vue civilisationnel, surtout dans la sphère britannique, le concept de la résistance peut prendre des
formes différentes. En effet l’histoire de cette île est marquée par la résistance ; la résistance contre l’autorité,
faisant penser aux punks des années 70, la résistance contre l’hégémonie tel que le référendum de l’indépendance
écossaise récent, la résistance de toute une nation face à l’adversité illustrée par l’esprit de Keep Calm and Carry
On, la capacité de résister pendant les conflits armés de l’armada espagnole jusqu’à aujourd’hui avec le soutien
pour l’Ukraine, et finalement en phase avec l'actualité, la résistance contre le Brexit et même contre les mesures
COVID au niveau politique ainsi que populaire. De ce fait, une variété de résistances provenant des différentes
périodes et de toute la Grande Bretagne peuvent ainsi être analysées et discutées.
En géographie, la notion de résistance peut être employée dans des contextes variés. Plusieurs entrées sont
possibles : la situation géopolitique nous amène à penser la résistance en fonction d’un contexte guerrier. De façon
plus large, cette notion s’ouvre à toutes les catastrophes ou crises auxquelles il s’agit de résister : catastrophes
naturelles, crises économiques, politiques, sociales, ou sanitaires. Il est également possible d’appréhender la
résistance sous l’angle de la résilience et cela grâce à deux composantes : sa résistance et sa capacité à s’adapter,
se transformer. Cette thématique invite à se concentrer sur ce premier aspect de la résilience, étroitement lié
également au concept de vulnérabilité. Nous pourrons alors questionner les dynamiques d’oppositions entre acteurs
sur une multitude de thématiques, avec leurs arguments, intérêts, perceptions etc.

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
En histoire de l’art, si l’idée de résistance apparaît spontanément à l’esprit dans le cadre des conflits armés et des
occupations étrangères, les domaines artistiques et plus largement culturels sont très souvent marqués au cours de
leur histoire par diverses formes de contrainte, d’oppression, de censure et donc, en réaction, de résistance. La
résistance artistique et culturelle prend donc des apparences très différentes, qui varient en fonction des pays, des
époques, des contextes politiques et sociaux. Il semble donc pertinent d’aborder ce sujet de différentes manières :
la création artistique comme outil de contestation, de dénonciation d’une forme d’oppression, la fuite en tant que
démonstration de refus, les contournements de la censure, faire vivre une culture opprimée mais également le
silence et l’exil intérieur constituent des portes d’entrée pour appréhender les résistances.
En sociologie, la notion de résistance est une catégorie d’analyse qui sert à comprendre les mouvements sociaux
ou mobilisation de groupes ou d’individus. Elle traduit une certaine opposition ou refus face à une situation de
domination, d’oppression, d’inégalité ou encore d’injustice. De plus, elle s’inscrit dans une logique collective ou
individuelle, de luttes sociales ou d’activités militantes, de groupes sociaux ou d’individus, mobilisés afin de faire
face à des systèmes ou des structures de pouvoir ou d’autorité. En ce sens, la résistance peut être vue comme un
phénomène sociopolitique complexe et hétérogène donnant lieu à des formes de contestations mutuelles dans des
réseaux de pouvoir où prédominent des relations asymétriques, afin de faire naître d’autres alternatives sur le plan
politique et social.
En sciences de gestion, le concept de Résistance(s) est pluridimensionnel et multiforme. Une première démarche
de compréhension des résistances concerne les résistances aux changements qui constituent un invariant
anthropologique des organisations. Une seconde démarche s’intéresse au fait que le contexte organisationnel soit
lui-même à l’origine de résistances avec des variables diverses comme la surcharge de travail, la prolifération
d’outils de gestion ou plus récemment encore, avec le déploiement massif du télétravail. Finalement, les résistances
peuvent se trouver dans de nombreux aspects de l’organisation mais aussi dans l’individualité des acteurs qui la
composent. Plusieurs niveaux et plusieurs formes de Résistance(s) peuvent ainsi être analysés.
Dans le domaine de l’histoire, le mot résistance est associé à des mouvements de résistance politiques et militaires.
En France, on pense immédiatement à la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, mais le terme peut aussi
renvoyer à divers mouvements, dans plusieurs contextes historiques, en Europe et ailleurs, depuis l’Antiquité et
jusqu’à nos jours. Les historiens se sont intéressés non seulement à ces mouvements et leur rôle dans le contexte
de la guerre, mais aussi à l’étude de leur mémoire et aux rôles qu’elle a joués dans les développements politiques
postérieurs. Les résistances existent non seulement contre un envahisseur ou un régime politique, comme dans le
contexte des mouvements anticolonialistes ou indépendantistes, mais aussi dans le refus de changements, dans les
contextes politiques, sociaux ou culturels. Dans un sens figuré, le mot résistance(s) peut donc faire allusion aux
résistances contre diverses formes de changements.
Pendant nos journées, le débat sur la pluralité de signification du terme ainsi que sur la multiplicité de formes que
les résistances peuvent assumer sera enrichi par les diverses approches méthodologiques et la perspective
interdisciplinaire.
Durée des communications : 20 minutes
Modalités de proposition : les propositions d’intervention au format Word comprendront :
 une présentation d’environ 1500 à 2000 signes (espaces compris)
 une bibliographie comprenant les ouvrages de base liés à la proposition
 5 à 10 mots-clés
 le texte peut être rédigé en français ou en anglais
 nom et prénom du doctorant, laboratoire, adresse mail institutionnelle
 fichier de proposition attaché comme suit : VOTRENOMDEFAMILLE-cfp-JDH2022.doc
 à envoyer avant le 29 avril 2022 à : jdh-shs2022@uha.fr
Les propositions seront examinées par le comité scientifique.
Les interventions présentées lors des Journées doctorales pourront faire l’objet d’une publication (plus d’informations
seront disponibles prochainement).

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
Comité scientifique et d’organisation :

Professeurs Doctorants

Aude-Marie CERTIN (CRESAT) Silya BENAMMAR (ILLE)

Tania COLLANI (DESE) Gaël BOHNERT (CRESAT)

Marie DENAMI (LISEC) Mathilde HAENTZLER (CRESAT)

Jennifer DICK (ILLE) Marion HERTZOG (CREGO)

Bernard DIETERLE(ILLE) Soumia KRIZ (ILLE)

Valentine ERNE-HEINTZ (CERDACC) Clémence MAILLOCHON (CRESAT)

Marie-Laure FREYBURGER (ARCHIMEDE) Carole MARTIN (ILLE)

Aziza GRIL-MARIOTTE (CRESAT) Mariia MAYER (ILLE)

Isabelle HORVATH (CREGO) Eleonora NORCINI (ILLE)

Dominique KERN (LISEC) Eleanor PROCTOR (ILLE)

Alessandra LOCATELLI (ILLE) Nina PÖSCH (CRESAT)

Dariusz PIATEK (CERDACC) Vincent SCHOEPFER (CERDACC)

Airton POLLINI (ARCHIMEDE) Caroline THOLEY (CERDACC)

Judith SYGA-DUBOIS (ILLE) Charly-Camilien VICTOR (SAGE)

Josiane STOESSEL-RITZ (SAGE) Céline VOGEL (CREGO)

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
 Calendrier de travail et tâches à accomplir

29.04.2022 Date de remise des propositions de communication

Mi-mai 2022 Information des propositions retenues

13.6.22 remise de sa communication rédigée et de son
diaporama en vue des JDH-SHS

Déroulement des Journées doctorales

Les Journées doctorales « Humanités-Sciences Humaines et Sociale » se dérouleront en mode hybride. Elle
débuteront le 16 juin 2022 par des ateliers de doctorant-e-s organisés autour de la thématique Résistance(s).
Les interventions des doctorant -e s seront suivies d’une discussion introduite par un-e discutant-e proposé-e
par les laboratoires de recherche partenaires de notre formation doctorale. Le Journées s’achèveront l’après-
midi du 17 juin 2022 par une table ronde SHS-SE sur le même sujet et, en général, sur les études doctorales
à l’UHA dans le contexte national et européen.

Les langues de travail utilisées pendant les Journées doctorales seront le français et l’anglais. Une
présentation Powerpoint est possible, en l’indiquant dans votre proposition (prière de prévoir une alternative en
format PDF, en cas de problème technique).

Modalités pratiques
Les frais de séjour des doctorant-e-s invité-e-s à communiquer sur Résistance(s), ainsi que ceux des
Doctorants du DESE résidant à plus de 120 km de l’UHA, seront pris en charge par l’Université de Haute-
Alsace, qui réserver des chambres pour le mercredi, jeudi et vendredi soir ; les frais de transport resteront en
revanche à la charge des participant-e-s. Des informations sur l’organisation matérielle seront adressées
ultérieurement aux participant-e-s, dès que le programme sera fixé.

En espérant recevoir très bientôt votre réponse à notre appel, nous vous adressons, au nom de tous les
organisateurs, nos salutations les plus cordiales.

Prof. Maria-Teresa Schettino, responsable des Formations Doctorales en SHS de l’UHA

Le comité scientifique et d’organisation des JDH-SHS 2022.

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
 Université de Haute-Alsace - Antenne du Collège doctoral de site

Humanities, social sciences and law doctoral schools

(ED 101, ED 221, ED 519, ED 520)

Ph.D. Students’ Conference June 16 and 17, 2022

Call for papers from Ph.D. students on:

Resistance(s)
Mulhouse, Campus Illberg

Course of the doctoral Conference

On June 16 and 17, 2022, the University of Haute-Alsace in Mulhouse, a French city on the border with
Germany and Switzerland, will organize the seventeenth edition of its Ph.D. Students’ Conference in
Humanities, Social Sciences and Law. Ph.D. students from the University of Haute-Alsace, the University
of Strasbourg, the universities of the Grand Est, and other French and foreign universities which may or
may not be official partners of our institution, are invited to deliver a twenty-minute paper on
Resistance(s).Like all former editions, this two-day conference is intended to be a useful interdisciplinary
forum for Ph.D.students’ research projects.

Research labs and Doctoral schools involved in the organization

The PhD Students’ Conference is jointly-organized by the following research labs:
- ARCHIMEDE (Archéologie et histoire ancienne : Méditerranée-Europe, UMR 7044), ED 519
- CERDACC (Centre européen de recherche sur le droit des accidents collectifs et des catastrophes, UR3992)
ED 101
- CREGO UHA (Centre de recherche en Gestion des Organisations, UR 7317) ED 221
- CRESAT (Centre de recherches sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques, UR 3436) ED 519
- ILLE (Institut de recherche en langues et littératures européennes, UR 4363), ED 520
- LISEC Alsace (Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication, UR 2310)
ED 519
- SAGE (Sociétés, Acteurs, Gouvernement en Europe, UMR 7363), ED 519.

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
 Call for papers

The call for papers below covers all the disciplines that make up the Humanities and Social Sciences.

Humanities and Social Sciences provide us with different paths of reflection on the theme of resistance.
In the area of Law, the notion of resistance appears to be present in many branches of the discipline. The most
significant example is the right to resist oppression, as proclaimed by Article 2 of the Declaration of the Human
and Civil Rights of August 26, 1789. Resistance can also be considered abusive in civil law or insurance law. In a
similar manner, self-defense induces a form of resistance against one’s own or another’s aggressor. In terms of
Defense, one of the missions of the Minister of Internal Affairs is to maintain and strengthen the will of the
population to resist the consequences of aggression. Moreover, one of the duties of the Military Authorities, who
are in charge of executing the operational defense of the territory in case of invasion, is to carry out the military
resistance operations that mark the nation’s will to resist the enemy’s control.
From the point of view of linguistics, resistance can come in different forms. In fact, marginalised communities
often consider the reclaiming or resignification of slurs as a form of empowerment and resistance (Sundén &
Paasonen, 2018). Shifting from linguistics to cognitive linguistics, the idea of resistance can be applied to how
patients who have cancer tend to resist the usual battle metaphors that are found in many instances as “he is fighting
cancer” (Wackers et al., 2021). More recently, the notion of resistance took a more literal form. In fact, Ukraine,
and more specifically, resistance movements, asked other countries to stop referring to their capital using the
Russian spelling Kiev, but rather use the Ukrainian spelling, Kyiv. By adopting the Ukrainian form rather than the
Russian, the world is somewhat resisting alongside Ukraine.
In line with current political events, in literature, we can discuss writers and their experience with writing in times
of war or political conflicts. Broadly speaking, various wars and oppressions have given rise to resistance on the
part of writers and poets. It can be understood and treated as a specific literary posture that challenges our society
and tries to improve it. Resistance in literature can be addressed to situations and conditions of our daily life, as in
writing against discrimination and sexism. This broad perspective allows us to analyse processes such as parody,
irony, and satire and to interpret them as forms of resistance against conformist or conventional discourse.
From a civilisational point of view, especially in the British sphere, the concept of resistance can take different
forms. Indeed the history of this island is marked by resistance; resistance against authority, thinking of the punks
in the 70s, resistance against hegemony such as the recent Scottish independence referendum, the resistance of an
entire nation against adversity illustrated by the spirit of Keep Calm and Carry On, the capacity to resist during
armed conflicts from the Spanish Armada to nowadays with support for Ukraine, and finally concerning current
affairs, resistance against Brexit and even COVID restrictions on a popular as well as political level. Due to this,
a variety of types of resistances coming from different time periods and the whole of Great Britain can be analysed
and discussed.
In geography, the notion of resistance can be used in various contexts. Several approaches are possible: the
geopolitical situation makes us think about resistance in a warlike context. More largely, this notion opens itself
to all of the catastrophes or crises against which resistance is needed: natural disasters and economic, political,
social, or health crises. It is also possible to tackle resistance through the lens of resilience and this, thanks to two
components: one’s resistance and one’s capacity to adapt or to transform oneself. This theme encourages focusing
on this first aspect of resilience, also tightly linked to the concept of vulnerability. We can therefore question the
dynamics of oppositions between actors on a multitude of themes, with their arguments, interests, perceptions, etc.

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
In art history, if the idea of resistance comes to us spontaneously in the context of armed conflicts and foreign
occupations, the artistic field, and more largely, cultural fields are very often marked in the course of their history
by different forms of constraint, oppression, censorship and therefore, in retaliation, resistance. Artistic and cultural
resistance, therefore, take very different appearances, that vary according to countries, eras, and political and social
contexts. It, therefore, seems pertinent to deal with this subject in different ways: artistic creation as a tool of
protest, of denunciation of a form of oppression, avoidance as a demonstration of refusal, working around
censorship, bringing to life an oppressed culture but also silence and interior exile constitute ways to tackle
resistances.
In sociology, the notion of resistance is a category of analysis that is used to understand social movements or the
mobilisation of groups or individuals. It conveys a certain opposition or refusal when faced with a situation of
domination, oppression, inequality, or even injustice. Moreover, it falls within a collective or individual logic, of
social conflicts or militant activities, of social groups or individuals, mobilised to face up to systems or structures
of power or authority. In this sense, resistance can be seen as a complex and heterogeneous socio-political
phenomenon giving rise to forms of mutual contestation in networks of power where asymmetric relations are
predominant to bring about other alternatives in the political and social framework.
In management sciences, the notion of “Resistance” is multidimensional and multifaceted. An initial approach to
understanding resistance concerns resistance to changes, which makes up what is known as “anthropological
invariant.” A second approach consists of the idea that organisational context is at the origin of various forms of
resistance, with numerous variables such as work overload, the growth of management tools, and the massive
deployment of remote working. Lastly, resistance can be found in numerous organisational aspects as well as in
the individuality of the members who compose it. Several layers and forms of Resistance(s) can thus be analysed.
In the field of history, the word resistance is associated with political and military resistance movements. In France,
one immediately thinks of the Resistance during the Second World War, but the term can also refer to diverse
movements in several historical contexts in Europe and elsewhere since Antiquity and up to now. Historians are
interested not only in these movements and their role in the context of war but also in the study of their
remembrance and the role they played in the development of subsequent policies. Resistances exist not only against
an invader or a political regime, as in the context of anti-colonial or independence movements, but also in the
refusal of change, also in social or cultural contexts. In a vaster sense, the word resistance(s) can also refer to
resistance against different types of change.
During this Ph.D. Students’ Conference, the debate on the plurality of meaning of the term as well as on the
multiplicity of forms that resistances can assume will be enriched by the various methodological approaches and
the interdisciplinary perspective.

Talks will be 20 minutes long

How to submit: papers proposals should be submitted in a Word-file as follows:

 presentation with 1500 to 2000 characters (spaces included)
 a bibliography (and sources, as the case may be) including books linked to the proposal
 5 to 10 keywords
 the text can be written in French or English
 name and first name of the Ph.D. student, laboratory, University E-Mail address
 proposal file attached as follows: YOURFAMILYNAME-cfp-JDH2022.doc
 Paper proposals should be sent before April, 29, 2022 to: jdh-shs2022@uha.fr
Proposals will be examined by the scientific committee.
The papers presented during the doctoral conference may be the subject of a publication (more information
to come).

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
Scientific committee:

Professors PhD Students

Aude-Marie CERTIN (CRESAT) Silya BENAMMAR (ILLE)

Tania COLLANI (DESE) Gaël BOHNERT (CRESAT)

Marie DENAMI (LISEC) Mathilde HAENTZLER (CRESAT)

Jennifer DICK (ILLE) Marion HERTZOG (CREGO)

Bernard DIETERLE(ILLE) Soumia KRIZ (ILLE)

Valentine ERNE-HEINTZ (CERDACC) Clémence MAILLOCHON (CRESAT)

Marie-Laure FREYBURGER (ARCHIMEDE) Carole MARTIN (ILLE)

Aziza GRIL-MARIOTTE (CRESAT) Mariia MAYER (ILLE)

Isabelle HORVATH (CREGO) Eleonora NORCINI (ILLE)

Dominique KERN (LISEC) Eleanor PROCTOR (ILLE)

Alessandra LOCATELLI (ILLE) Nina PÖSCH (CRESAT)

Dariusz PIATEK (CERDACC) Vincent SCHOEPFER (CERDACC)

Airton POLLINI (ARCHIMEDE) Caroline THOLEY (CERDACC)

Judith SYGA-DUBOIS (ILLE) Charly-Camilien VICTOR (SAGE)

Josiane STOESSEL-RITZ (SAGE) Céline VOGEL (CREGO)

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences
 General dates and deadlines

29.04.2022 Submission deadline

mid-May 2022 Notification of acceptance

13.6.22 Submission deadline of written version of full papers

and PPT for the JDH-SHS

Time schedule
The Conference, which will take place in hybrid mode, will start on June 16, 2022, at 9 a.m., with PhD
Students’ workshops organized around the theme of Resistance(s). A discussion introduced by a discussant
proposed by the research laboratories partners of our Doctoral School will follow the intervention of the PhD
students. The Conference will end in the afternoon of June 17, 2022, with an SHS-SE round table on the same
subject and, in general, on doctoral studies at the UHA in the national and European context.

The languages of the conference will be French and English. Powerpoint presentations are possible, but
participants are kindly invited to have a PDF file ready so as to be prepared for technical failures or
incompatibilities.

Practical details
Ph.D. students coming from a distant location (more than 120 km from the UHA) invited to give a paper
in the conference, and likewise DESE students, will be hosted by the University of Haute- Alsace for room
and board for the nights of Wednesday, Thursday and Friday on request. However, they will have to cover
their own travel costs. A more detailed program of the conference will be sent out as soon as the number
of participants and organization of the workshops have been finalized.

We are looking forward to hearing from you very

soon, Best wishes on behalf of all organizers

Prof. Maria Teresa Schettino, Head of Humanities doctoral programs – UHA

The scientific and organization committee of the JDH-SHS 2022

Formations Doctorales en Sciences Humaines et Sociales

http://www.uha.fr/fr/la-recherche/doctorat - jdh-shs2022@uha.fr https://twitter.com/JdhConferences