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Soufiane EL BAZ 1
Introduction
La comptabilité Nationale (CN) est une séance opportiente à la séance économique qu’a pour vocation :
Dédinir et comptifier l’activité économique d’une nation pendant une année comptable.
Décrire l’activité economique et l’analyser.
Projecter de l’activité économique dans l’avenir.
Tenant compte de la définition de la CN, on peut arrêter les principaux objectifs comme suite :
Un objet de définition et d’enregistrement de l’ensemble des opérations de l’activité économique :
(production ; achat de matières premières ; consommation intermédiaire ; distribution des salaires ;
investissement ; consommation des ménages ; consommation des administrations ; importations …)
Partons d’un tel objectif, la CN peut être conçue comme la photographie réelle de l’activité économique.
Un objet de simplification : il s’agit de présenter l’activité économique d’une façon simplifiée et à la
portée.
Un objet d’analyse et de synthèse.
Un objet de prospective : l’activité est ainsi observée, la CN est aussi pour objectif de projeter cette
activité dans un avenir déterminé, en prenant en considération des hypothèses qui nous permettent
d’atteindre ces objectifs.
Un objet d’harmonisation universelle de langage de la CN : harmonisation universelle des concepts
et des méthodes de calcul. Une telle harmonisation (objectifs contraintes) permet de situer l’économie
nationale d’un pays dont l’économie mondiale de faire des comparaisons entre les pays à situations
similaires et de relever les points forts et les points faibles, facilitant ainsi la tâche aux institutions
internationales spécialisées afin de faire leur recommandation et de permettre aux planificateurs des
pays en question de corriger les distorsions économiques et sociales.
Le cadre comptable de la CN :
La CN ne s’interesse qu’à la création biens et services, alors à l’échange et la répartition des revenues écrus
de cette production. La CN n’est pas au patrimoine, mais à la création des biens et services en mettant en
valeur les capitaux et les patrimoines.
La période d’analyse et d’observation est généralement l’année (du 1er Janvier à 31 Décembre).
C’est-à-dire que les inscriptions sur les comptes sont toujours en couple, ça veut dire 2 écritures pour une
seule opération.
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1ère Partie :
Principes comptables et délimitation de la CN
Nous venons de définir la CN comme une technique (science) de compte de l’activité économique, or la
production est l’origine de la l’activité économique. Elle est à la fois une source de création des biens et
services, et elle est aussi la source de formation des revenues dont la dépense permet d’acquérir ces biens et
services.
La CN s’intéresse aussi aux importations pour améliorer les ressources, et l’exportation comme
débauchés extérieurs qui viennent s’ajouter à la demande intérieure.
Chapitre 1 : La production :
La perception de la CN a connu 3 étapes :
L’étape restrictive de la production : production limitée à la création des produits matériels, ça veut
dire une CN appelée « comptabilité des produits matériels » qui s’inspirait de la théorie Marxiste selon
laquelle : la production est la création du produit matériel (objet et énergie), et ils ont ajouté strictement
les services nécessaires à la circulation de ces produits matériels (transport et commerce).
La conception française de la production adoptée jusqu’à 1976 : elle considère comme production :
la production des produits matériels + les services marchands. Cela veut dire l’activité d’administration
n’était pas comptabilisée comme production.
La production élargie : elle est appelée production élargie de système de la CN. Selon ce système, la
production concerne en plus des biens matériels produits, le commerce et l’ensemble des services
marchands et non marchands.
C’est cette délimitation de la production qui va être adoptée par les nations unis et désormais par l’ensemble
des pays.
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Exemple 1 :
Exemple 2 :
Totalité de la
population
Population Population
active inactive
Population active
Chômage
occupée (emploi)
=
Facteur de
production
rémunéré
Salaire Entrepreneur
′
é = ×
ô ô
= × = ×
+
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II. Evaluation de la production :
La production ainsi nous venons de la définir, elle passe par 2 réseaux à savoir :
La production se réalise dans un local à usage professionnel (LUP) : comme les entreprises de
la production industrielle ; les entreprises de commerce ; les banques ; les assurances ; les épiceries ;
les boucheries … et c’est quel que soient la taille et le type d’activité.
La production dans un étale fixe (EF) : comme la production des tissus et des produits de beauté.
A domicile : comme le plombier et le technicien.
La production dans les ambulants : de commerce (par exemple les légumes), et de service
(Par exemple la mobilité de l’unit é de production).
B. Au niveau du marché :
Si au niveau de l’unité de production, la production est évaluée selon la rémunération des facteurs comme
on vient de le donner, la production au niveau du marché sera faite selon l’utilisation des biens et services
arrivés au marché ou encore selon la destination de ces biens et services.
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Ainsi, au niveau du marché, un bien ou un service ne peut être utilisé que sous forme de :
Définition et évaluation de CI :
La CI représente les biens et services consommés (transformés) dans les différents processus de la
production d’un produit, et les biens aussi utilisés incorporés ou déduits.
Par exemple, le cas de fil et de la couleur qui sont tous les deux incorporés dans un tissu, et le cas
d’électricité qui est détruite le long du processus de la fabrication des tissus :
Certains services peuvent être considérés comme des CI, c’est l cas d’un avocat ou un médecin. De ce
fait, la CI est un concept plus large qu’une matière première.
Les CI sont généralement achetées par les entreprises du marché et par conséquent au prix d’acquisition.
Ce prix d’acquisition comprend forcement le P.D.U de cette matière première plus les rémunérations des
facteurs qui l’ont acheminé du lieu production (PDU) au lieu du marché. Ces facteurs ne peuvent être que le
commerce et le transport. Donc :
= . . �� + � � � � +� + ��� é �
Précisons, en passant que, pour qu’il y soit CI, il faut que la destruction soit totale, pour qu’il n’y est pas de
la confusion entre CI et FBCF.
Définition et évaluation de RS :
Ils égalent au salaire ; toutes les cotisations sociales qu’elles soient versées par l’employeur ou par le
salarié et les avantages en valeur (espèce) et en nature que perçoit le salarié par son employeur.
Attention :
Utiliser ces avantages selon beaucoup de précautions. C’est l’objectif de ces acquisitions qui a nous
permet de les identifier soit en RS soit en CI.
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Définition et évaluation des ILP :
Les ILP sont des impôts indirects. Ils frappent les producteurs au titre de la production ; la vente ; l’achat
ou l’utilisation des biens et services. Ces impôts étant des impôts de production, doivent être ajoutés au coût
de production. Ils comprennent par conséquent : taxe intérieure de consommation ; droits d’enregistrement et
timbres ; taxe urbaine d’édilité ; patente (taxe professionnelle) ; taxe de licence ; taxe de la main d’œuvre ; frais
de justice ; taxe de maintenance ; droit et redevance (pour l’obtention du passeport ou permis de conduite) ;
taxe d’aéroport...
Ces impôts indirects étant des dépenses de production excluent la TVA qui est supportée par le
consommateur, se sont donc des versements obligatoires que versent le producteurs aux administrations
publiques.
Elles viennent diminuer les impôts, et par conséquent une telle diminution voulue a pour objectif :
Soit pour vendre le produit à un prix plus compétitif et entre autres l’exportation.
Soit pour vendre le produit à un prix inférieur, surtout pour le rendre à la portée d’une population
ciblée, à savoir la population pauvre (la caisse de compensation). Ceci est surtout vrai pour la
subvention des produits stratégiques ou incompressibles.
L’excédent brut l’exploitation reflète le profit brut de l’unité de production. Par conséquent, il s’obtient par
différence entre le PDU à la vente et l’achat (résultat).
′
= + + − + +
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C. PDU est une valeur ajoutée :
La valeur ajoutée issus de la production. Reprenons l’équation :
′
= + + − +
Nous déduisons que toute production engage la plupart du temps des matières premières CI (au sens
large) pour réaliser la production.
= + é è
Reprenons l’équation = + : la valeur ajoutée n’est par conséquent que, la rémunération des
facteurs grâce à qui on a réalisé cette valeur additionnelle (VA). Alors :
′
= + − +
C’est pour ce que nous venons d’avancer, que la valeur additionnelle et la valeur ajoutée après
l’engagement des CI, que nous appelons VA la richesse créée.
En prenant en considération l’EBE et la VA ainsi dégagée, nous pouvons construire un ration stratégique,
en attendant qu’on passe à l’évaluation de la production par le marché où nous pouvons alors dégager
d’autres rations. Alors :
é é è = ×
Ainsi, l’évaluation de la production au niveau du marché comprendra, par conséquent, l’ensemble des
variables qui matérialisent leur destination. Ainsi :
é= + + + +
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′
Demande : = + + + +
Offre : = + + − +
Définition et évaluation de CI :
′
= + û + û +
Définition et évaluation de CF :
La consommation finale représente la valeur des biens et services utilisés pour la satisfaction directe des
besoins individuels (le cas des ménages) ; ou collectifs (le cas des administrations). Par conséquent, et par
convention, les entreprises non pas de consommation finale. Leur objectif n’étant pas de consommer, mais de
transformer et produire.
La consommation finale est évaluée au prix d’acquisition sauf pour le cas des produits autoconsommés
qui sont évalués au PDU puisqu’ils n’ont pas quitté leurs lieux de production. Par conséquent, les marges
commerciales sont nulles :
= + û + û + é
Elle désigne ce qu’on appelle couramment l’investissement. Elle comprend l’ensemble des achats nets
des biens durables, que les producteurs utilisent pour réaliser la production pour une période supérieure à un
an. Ces biens durables peuvent être immeubles ou meubles.
La FBCF est brute parce qu’elle correspond au flux total fixe (grâce aux amortissements) et
l’augmentation du capital fixe. Par conséquent :
= +
Comme pour la CI et la CF, la FBCF est évaluée en prix d’acquisition, sauf dans le cas où son utilisation
se fait par l’unité de production qu’elle l’a produit.
Exemple :
SOMAKA produit des voitures. Une partie de ces voitures est vendue par le marché (donc évaluée au prix
d’acquisition), et elle va servir comme FBCF pour les entreprises. La partie qu’elle garde est pour sa propre
utilisation (transport de son personnel), et dans ce cas le prix d’acquisition sera égal au PDU
′
= + û + û +
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Définition et évaluation de la variation du stock :
Elle constitue une autre utilisation possible d’un produit. L’opération du stock peut être réalisée chez le
producteur ou chez l’utilisateur. Notons, c’est que, par convention, on n’admet pas du stock chez les ménages.
Les stocks sont évalués au prix d’acquisition, sauf dans le cas qu’ils n’ont pas quitté le lieu de production,
c’est-à-dire ils continuent à être stockés dans les lieux de production, dans ce cas ils sont évalués en prix de
PDU.
Comme en comptabilité privée, on résonne en variation du stock qui est évaluée par la différence entre les
entrées des produits en stock et leurs sorties. Il faut faire attention que la variation du stock se fait aux deux
niveaux :
Il représente les ventes, et par conséquent, il n’égalise pas la production. 3 cas peuvent se présenter :
Nous retenons par conséquent, que la relation entre la production et CA est la suivante :
= +�
= + − é
= −�
Revenons maintenant à l’autre équation qui fait ressortir l’évaluation de la production selon le marché :
= + + +� +
Il nous reste d’évaluer l’export : une entreprise peut produire une partie pour le marché intérieur et une
parie pour le marché extérieur, comme il ne peut produire que pour l’extérieure.
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Définition et évaluation de l’exportation (X) :
L’exportation est évaluée au port d’exportation. Noter bien que ce port peut être un port maritime ; un port
aérien ou un port terrestre.
′
� = �+ û ç + û +
�=
Le système productif intérieur peut ne pas suffire aux besoins intérieurs de la production et de
consommation. Pour combler ce déficit, l’entreprise au niveau micro-économique et par conséquent la nation
macro-économique, va importer. Dans ces conditions, l’importation viendra s’ajouter à la production pour
répondre toutes les deux au rouage de la production et de la consommation.
+ = + + +� +�
Le 1er membre de l’équation matérialisera les ressources, et le 2ème membre matérialisera les emplois de
ces ressources. Une question se pose : comment nous venons de présenter les ressources ? Egalisant-t-elles
les emplois ?
Justification : dans le 2ème membre de l’équation, il y a les prix du marché qui prennent en considération
autre que les PDU, les coûts des commerçants ; les coûts de transport et les TVA. Par conséquent, l’équilibre
ne peut être assuré, que si on ajoute à (P+M) les coûts des commerçants (CC) ; les coûts de transport (CT) et
les TVA :
+ + + + = + + +� +�
Jusqu’au là, nous n’avons pas encore évalué M : les importations sont évaluées en port d’importation,
c’est-à-dire le produit était évalué jusqu’au port du pays où réside l’entreprise importatrice :
′ ′
= à + û Ë
′
= û Ë
′
à + + + + = + + +� +�
Même à ce niveau, l’égalité entre les deux membres n’est pas encore réalisée, parce que même à ce
niveau, M est évaluée aux CAF n’est pas encore accessible à l’importateur, car il doit payer à l’Etat des droits
et les taxes à l’importation (DTM) :
+ + + + + = + + +� +�
DTM s’agit donc d’une valeur ajoutée sur les productions non produites au pays importé.
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Définition et évaluation de coût des commerçants (CC) et de coût de transport (CT) :
Le coût des commerçants n’est rien d’autre que la marge commerciale (MC) :
= ç = + + +
= = + + +
Ainsi que P représente le prix départ usine et M+DTM représentent le prix départ douane.
Ajoutons, comme il est logique, le PDU de commerçants et le PDU de transport au 1er PDU, nous aurons
par conséquent, le PDU de l’ensemble des unités de production qu’il soit industriel ; commercial ou de
transport, donc le PDU de l’ensemble des biens et services. L’équation devient :
+ + + = + + +� +�
′
= + + − +
→ = +
La VA représente lé rémunération des facteurs de production (VA = RS + ILP – Subventions + EBE) qui
ont créé cette richesse qui est la valeur ajoutée. Par conséquent, la VA se répartie entre les agents
économiques : ménages ; entreprises et administrations.
+ + = + +� +�−
= + +
= + +� +�−
= + +� +�−
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Le PIB est l’agrégat fondamental du système de comptabilité nationale (SCN), et donc de l’économie
nationale.
Le PIB est l’agrégat qui représente la somme des valeurs des biens et services produits par les unités
de production résidentes, et mise à la disposition des utilisateurs finals (ménages consommateurs ;
ménages entrepreneurs ; administrations et le reste du monde entant que solde X – M).
Le PIB est l’agrégat qui représente la somme des revenus rémunérateurs des facteurs de production et
dont la répartition est issue directement de la production. Le PIB est par conséquent l’agrégat qui
exprime le rémunérateur des agents économiques pour leur participation directe dans la production :
les travailleurs (les salariés) ; les entreprises (CCF et ENE) et l’administration (Impôts sur la production
et l’importation).
Le PIB mesure la performance économique de la nation. Cependant contrairement à ce qu’avancent
certaines medias, le PIB n’est pas un indicateur fiable au niveau de vie ne dit bien être.
A. Définition de PNM :
La PNM est une création de services (exclusivement des services).Son point commun avec la PM s’agit
de la rémunération des facteurs.
Les services non marchands ne passent pas par le marché, c’est-à-dire non soumis à la vente, ils sont
fournis gratuitement ou quasi-gratuitement à la collectivité, par les administrations publiques ; les
administrations privées ou bien par les services domestiques :
Les administrations publiques : les ministres et assimilés ; les représentants des ministères à
l’échelon local ; les collectivités locales (communes urbaines et rurales ; conseils provinciales et
régions) et les services domestiques (ménages en fonction de consommation).
Les administrations privées : les syndicats (la somme des collectivités ; population totale) ; les
associations ; les clubs (collectivités réduites par les adhérents) ; les partis politiques…
Les services domestiques : la production des services domestiques qui appartiennent aux ménages.
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B. Evaluation de PNM :
Pour évaluer et comprendre la PNM, commençons par la PM :
′
= + + − + +
Partons de cette équation de la PM, comme il est vendue pas par le marché, il y a par conséquent le profit
net qui est ENE. Or la PNM étant offerte sans contrepartie de prix, et donc sans profit. Par conséquent la
PNM égale :
′
= + + − +
Chapitre 2 : La consommation :
Il s’agit d’un paiement partiel des ménages pour acquérir une partie du non marchant. Prenons par
exemple les frais d’inscription des étudiants ou bien les timbres d’extraits de naissance…
= +
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II. Consommation Finale des administrations :
Les administrations produisent des services non marchands, cette production a un caractère collectif qui
correspond en fonction générale (justice ; défense ; police…), et un caractère individuel (santé ; éducation ;
enseignement…).
Cette PNM étant réalisée pour servir l’ensemble de la population, par conséquent l’ensemble des
ménages. Nous sommes donc devant une contrainte : nous ne pouvons pas définir la part de chaque ménage
dans cette production en terme de consommation finale, de fait qu’il n y a pas une sortie d’argent pour acquérir
ces services non marchands (sauf pour le cas de paiement partiel que nous venons de voir).
Devant une telle situation, il est convenu d’affecter cette production des services non marchands à la
consommation finale des administrations. Dans cette condition, elle veut dire une consommation finale des
administrations dont les ménages bénéficient.
= + +∆ +�−
La CFI représente la CF à l’intérieur du territoire économique du pays. C’est normal puisque le PIB
représente le revenu issu de la production intérieure. Donc :
= +
= + é
= + é
Dans ces deux dernières équations, la CF des administrations est toujours constante, mais il y a une
différence entre la CFI des ménages et la CFN des ménages :
é = é é + é é
La CFN des ménages ne concerne que les résidents du pays, seulement ces résidents du pays
consomment à l’intérieur et l’extérieur du pays.
′ ′
é = é à é + é à é
= + ç
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2ème Partie :
Démarch d’évaluation de l’activité économique
au niveau macro-économique
Une branche d’activité s’identifie par le produit, ainsi la branche égale le produit que produisent toutes les
unités.
Cette démarche de groupement en branche a pour objectif de construire le tableau d’entrées et sorties,
pour connaitre les relations techniques et économiques entre les branches.
Les unités de production des biens et services étant des milliers, et les opérations de productions et
répartitions qui ont découlé étant par conséquent des milliers, il devient difficile d’entretenir des comptes par
l’ensemble de ces unités.
Le SCN a prévu une démarche de comptabilisation synthétique. Cette démarche consiste à grouper
l’ensemble des unités selon 5 groupements appelés secteurs institutionnels. La méthode de classement dans
un secteur institutionnel donnée se base sur le comportement du groupe. Ce comportement se subdivise en
fonction principale de l’unité et de son activité principale. Ainsi les unités qui ont la même fonction principale et
la même activité se classeront désormais dans un secteur institutionnel donné objectif de construire les
comptes.
Le tableau suivant nous permet d’identifier les secteurs institutionnels selon leurs comportements :
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Mode de comportements économiques
Secteur institutionnel
correspondant au mode
Fonction principale Activité principale du comportement Technique de calcule de l’activité
(ressources) économique
-Banque :
P= CI+RS+ILP-SUB D’EXP+EBE
P= Intérêts reçus + Dividendes reçus-
-Les fonds (l’argent) - Les sociétés de Intérêt versés + RSRC
provenant des dépôts et crédits et assimilés RSRC : Revenus des services rendus aux
des crédits [Les [Banque et Assimilés] clientèles
intérêts] I (reçus) +D (reçus)-I (versés) :
Production imputée des services bancaires
(PISB)
2-financer les => P=PISB+RSRC
biens et
services :
collecter,
transformer et -Assurances :
répartir les P= CI+RS+ILP-SUB D’EXP+EBE
disponibilités P= (P+R) – (I+VR)
financières p: Prime d’assurance
- Les sociétés R: Revenus des placements
-Primes contractuelles d’assurance et I : Indemnités versées
intermédiaire [Les VR : Variation de la réserve
institutions financières] mathématique
R : c’est un fond placé par les compagnies
d’assurance sous forme d’actif financier
ou physique en vue de couvrir les risques
assurés à long terme
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Les Administrations
Publiques :
-Les administrations
3- Produire des centrales
services non -Les administrations
marchands locales
destinés à la Versement obligatoire -Les collectivités locales P(CF) = CI+RS+ILP-SUBD’EXP+CCF
collectivité et des agents économiques -Les administrations de
effectuer des au secteur institutionnel la sécurité CF : Coût de facteurs
opérations de sociale(CNSS)
répartition des
revenus => CE SONT DES
ADMINISTRATION
PUBLIQUE
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Maintenant que nous avons mis sur pieds le tableau des secteurs institutionnels et les informations qui en
découlent, passons aux comptes qui matérialisent l’activité de chaque secteur institutionnel.
Par manque du temps, nous allons constituer les comptes appartenant au secteur institutionnel le plus
important : les sociétés et quasi-sociétés non financières étant les plus larges et les plus riches en
informations. Ainsi les 5 comptes de ce secteur sont :
Le compte de la production : alors que la différence entre les ressources et les emplois de se
compte, représente la valeur ajoutée (VA).
Le compte d’exploitation : alors que la différence entre les ressources et les emplois de se compte,
représente l’excédent brut d’exploitation (EBE).
Le compte du revenu : alors que la différence entre les ressources et les emplois de se compte,
représente le revenu disponible brut (RDB).
Le compte d’utilisation de revenu : où le RDB se transforme en épargne brut (EB).
Le compte du capital : alors que la différence entre les ressources et les emplois de se compte,
représente la capacité d’autofinancement (CAF).
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