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Université d'Etat des Langues et des Sciences

sociales Brusov

Exposé
Matière: La lexicologie

Thème: Les néologismes. L'affixation; source de la formation des néologismes en


français 

Année: 3ème

Faculté: TCI , Civilisation

Professeur: Aram Barlézizian

Étudiantes: Astghik Haroutunian, Lilit Eghiazarian

Erevan 2018
Sommaire
Introduction------------------------------------------------------------------3
Création du terme néologie--------------------------------------------------4
Définition de la néologie et du néologisme----------------------------------4
Différentes classifications des néologismes----------------------------------5
La création des néologismes--------------------------------------------------7
 Affixation---------------------------------------------------------------7
 Dérivation parasynthétique--------------------------------------------9
 La composition---------------------------------------------------------10
 Emprunt----------------------------------------------------------------10
 Néologismes syntaxiques-----------------------------------------------11
 Néologismes sémantiques----------------------------------------------12
Conclusion---------------------------------------------------------------------13
Bibliographie/sitographie-----------------------------------------------------14

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Introduction
Le vocabulaire de toute langue est dans une perpétuelle évolution. À chaque
période historique une multitude de mots naissent, un certain nombre de mots
tombent dans l'oubli, disparaissent. L'apparition des mots nouveaux est imposée
par le développement de la vie économique, politique et culturelle du peuple,
par le progrès de la mentalité humaine. Le vocabulaire d'une langue présente
toujours une unité d'éléments stables et instables.

Une explosion informatique pendant 20 ans apporte une grande quantité de


nouvelles expressions. La tâche importante des linguistes est d’éclaircir ces
mots.

Ce n’est pas étonnant que sous l’influence de la civilisation technique


occidentale les Français empruntent beaucoup de nouvelles expressions aux
langues étrangères, surtout à l’anglais.

Les néologismes nous entourent partout. Dans le travail, à l’école, dans la rue, à
la télévision, etc.

L’étude des néologismes est incontestablement très importante. On peut


observer les tendences de l’évolution de la langue contemporaine comme la
démocratisation ou l’internationalisation et on se rend compte de l’interaction
entre la langue et la société, ce qui est essentiel pour la création de nouveaux
mots.

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Création du terme néologie
Le français fait référence à la langue grecque pour créer les termes se raportant
au concept de néologismes. Il ne s’agit pas d’un emprunt direct, car le grec ne
dispose pas de mots composés de l’adjectif neos et du substantif logos. En 1726
est né le premier mot néo qui n’a pas encore le status de formant. En 1787, dans
le Supplément du dictionaire critique de la langue française de J. F. Féraud
apparaissent deux termes : néologie et néoménie. Grâce à la création des mots
composés de neos et logos, on a marqué le changement dans la perception de
nouvelles expressions, car avant, de nouveaux mots avaient une connotation
négative ; ils étaient souvent condamnés comme abusifs. L’année 1726 est la
date de naissance des termes néologique et le subsantif néologue. En 1734
apparaît le substantif néologisme. Ensuite, apparaissent des mots néologien,
néologie et néologiser. Le mot néologisme avait plus de connotations : il signifie
d’abord affectation de nouveauté, puis emploi du mot de sens nouveau.

Définition de la néologie et du néologisme


La néologie est une discipline linguistique qui examine les mots nouveaux – les
néologismes.
Selon Christiane Marcellesi, la néologie est la production d’unités lexicales
nouvelles, soit par apparition d’une forme nouvelle, soit par apparition d’un
sens nouveau à partir d’un même signifiant.
Les néologismes sont des mots et expressions nouveaux apparaissant à la suite
du développement de la science, de la culture, de la vie économique et politique
du peuple. La langue reflète les changements survenus dans la vie du peuple
d'une maniere immédiate et directe, c'est pourquoi son vocabulaire est dans un
état de changement à peu près ininterrompu. Les mouvements du lexique
s'expliquent aussi par d'autres raisons. Souvent les mots nouveaux remplacent
les mots qui s'usent par le sens et par la forme. Parfois on crée un mot nouveau
pour exprimer une notion ou un objet déjà existants avec plus d'exactitude ou
de vivacité, ou bien trouver forme plus courte et plus expressive.

On s’intéresse depuis quand une nouvelle unité lexicale est néologique. La


réponse n’est pas très claire – le mot devient le néologisme dès son apparition,
mais très souvent nous n’avons pas les moyens de décider depuis quand le mot
peut être considéré comme néologisme. La deuxième question porte sur la
dureté de la notion d’un mot néologique. Jusqu’à quand le mot est percé comme
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un nouveau mot ? La durée est variable, elle dépend de plusieurs facteurs :de
l’ampleur, rapidité de diffusion, de l’esprit de finesse, capacité mémorielle de
l’homme.

Une autre définition dit que « Le néologisme est un signe linguistique


comportant une face signifiant et une face signifié. Ces deux composantes sont
modifiées conjointement dans la création néologique, même si la mutation
semble porter sur la seule morfologie du terme ou sur sa seule signification. »

Différentes classifications des néologismes


Les différents linguistes emploient diverses critères des classements : quelques-
uns préfèrent le classement par procédés, d’autres linguistes préfèrent la
taxinomie fondée sur la sémantique.
La taxonimie du lexique est le plus souvent fondée sur les procédés de
formation des mots. L’origine des formants (français, latins, grecs, etc.)
fréquemment crée le critère principal. Il y a des linguistes qui classent des
néologismes selon le domaine où ils apparaissent (sience, littérature, sport) ou
selon des fonctions qu’ils remplissent dans la situation énonciative.

On distingue néologie de forme et néologie de sens, selon que le signe


« nouveau » se manifeste sous la forme d'un signifiant non encore enregistré
dans la langue, ou d'un « sens nouveau » associé à un signifiant ancien. De
sorte, la néologie lexicale se repère soit à travers la création d'un signifiant, soit
à travers l'association nouvelle d'un signifié à un signifiant qui existe déjà dans
la langue. Ainsi, la classification se fait d'après principes suivants:
a) création de signifiant
b)modification de signifié

Le lexique traditionnel d'une langue s'enrichit incessamment de néologismes,


c'est-à-dire de mots et de sens nouveaux, ainsi que de locutions nouvellement
créées. La création des néologismes est une nécessité évidente, vu que le
matériel des notions à exprimer se renouvelle constamment. Les néologismes
apparaissent à la suite du développement de la vie sociale, culturelle,
économique et politique du peuple et des progrès scientifiques et techniques qui
conduisent à la nécessité d'une terminologie en continuel accroissement.

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On distingue les types suivants de néologismes:

a)néologismes de mots (néologismes lexicaux); crudivore, sociobiologie,


télépaiement, audionumérique, autonomisation, biotechnologie,
immunodéficience, fiabiliser, etc.

b)néologismes de sens ou nouvelles acceptions qui s'ajoutent, en règle générale,


aux sens précédents des mots existants (néologismes sémantiques);
depuis le XIII siècle le mot cohabitation signifie « situation de personnes qui
vivent, habitent ensemble». De nos jours, dans le cadre constitutionnel de la V
République, il s'emploie dans la terminologie politique au sens de « coexistence
d'un président de la République et d'un gouvernement de tendance opposée ».
Le verbe inférioriser a été créé en 1878 et il est d'un emploi courant avec
l'acception de «donner un sentiment d'infériorité à qn». Mais à partir de 1970 il
a acquis une nouvelle signification, celle de «sous-estimer la valeur de qn ou de
qch, déprécier, rabaisser ».
De même, le mot visionner, apparu en 1921 pour rendre la notion de
« examiner (un film) d'un point de vue technique», a pris en 1980 un sens
nouveau, celui de « faire apparaître (une image, un texte etc.) sur un écran de
visualisation >» 

c) néologismes phraséologiques sont des acquisitions de locutions nouvelles. Ce


sont des groupements de mots tels que ;
bon chic bon genre (B.C.B.G.), chômage technique, clés en main distributeur
automatique de billets (de banque, de train etc., DAB), fécondation in vitro
(F.I.V.), formation continue (syn. de formation permanente), grande bouffe
(fam.), initiative de défense stratégique (I.D.S.), maladie sexuellement
transmissible (M.S.T.), million d'instructions par seconde (mips), piège à cons,
nouveaux pays industrialisés (N.P.I.), planche à voile, procréation
médicalement assistée (P.M.A.), relevé d'identité bancaire (R.I.B.), syndrome
d'immunodéficience acquise (sida), vélo tout-terrain (V.T.T.), zone d'éducation
prioritaire (zep) et d'autres.

En parlant des néologismes il faut encore distinguer les néologismes


linguistiques et les néologismes littéraires (ou stylistiques), créations
individuelles des écrivains. Il est nécessaire que le néologisme créé par un
écrivain «soit l'expression la plus nette, la plus forte, la plus pittoresque de l'idée
à exprimer. C'est à cette condition que le néologisme littéraire mérite de vivre
et s'implante dans le langage.
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A toutes, les époques les grands écrivains ont fait leur apport à la langue
nationale. Certaines de leurs créations vivent dans le français de nos jours. On
doit, par exemple, à Voltaire l'adjectif antipatriotique, à D'Alambert le
substantif anglomanie, le verbe s’égosiller est créé par Molière, le
substantif mégère a reçu son sens figuré grâce à Saint-Simon, l'adjectif fauve a
acquis son sens figuré dans les oeuvres.de Hugo à qui nous devons aussi
gavroche, Daudet a donné le nom à une nouvelle école de peinture -
impressionnisme, on lui doit encore les verbes s'activer et diagnostiquer.

 Il est à noter que parmi les nombreux néologismes linguistiques et stylistiques
naissant à tous moments, bien peu parviennent à rester dans le langage.

La création des néologismes


Dans la néologie, la création lexicale est l’ensemble de processus qui
déterminent la formation des mots nouveaux. Le français dispose de différents
moyens pour créer des mots qui s’alternent indistinctement selon les besoins
lexicographiques.

Tous les procédés de créativité lexicale donnent lieu à des néologismes qui sont
des lexèmes complexes, c’est-à-dire, qui résultent d’une manipulation formelle,
sémantique ou catégorielle. Sauf, lorsque le néologisme est un lexème simple en
soi et ne reçoit aucune manipulation. Ensuite, malgré les similitudes entre
quelques procédés de création lexicale, aucun d’entre eux ne coïncident
complètement. Les différences sont les manipulations qui ont été exercées aux
lexèmes de base pour obtenir les néologismes et les types de base résultante :
simple ou multiple.

Selon les époques, les circonstances et les périodes de purisme ou d’ouverture


linguistique, les types de créativité et leur productivité varient mais le but
continue à être l’enrichissement du lexique français.

Affixation
Pour créer de nouveaux mots, l’affixation est l’un des mécanismes de production
le plus puissant. L’affixe est un élément, pas susceptible d’emploi indépendant,
qui s’adjoint à un radical autonome pour construire un nouveau lexème dérivé.
Les affixes du français sont le préfixe et le suffixe et ils se fixent « au début ou à

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la fin d'un radical pour en modifier le sens ou la catégorie lexicale ou
grammaticale ».

Parmi les préfixes, il en est plusieurs dont la productivité est devenue


considérable pendant les dernières décennies:

- Anti - antiadhésif, anti-âge, antiallergique, antidouleur,


antipollution, anti-roulis, antisatellite, antisida, antistatique,
antitussif
- Auto - autoadhésif, autobloquant, autobronzant, autocassable,
autocollant, autoconcurrence, autodérision, autodictée,
autogestionnaire, auto- immun, autonettoyant, autopalpation,
s'autoproclamer, autosuffisant
- Dé - décrédibiliser, dégripper, délégitimer, démédicaliser,
démultiplexage, dénébuler, déparasiter, dépolluer déréglementer,
déréglementation dérégulation, déridage, déruralisation,
- Mini - minibar, minibus, minichaine, minigolf, minijupe,
minipilule, miniski 
- Multi - multiconducteur multicoque, multiculturalisme,
multiculturel, multiethnique, multifonctionnel, multimédia,
multiplex multirécidiviste, multirisque
- Pré - prédécoupé, préemballé, préfinancemen préimplantataire,
prérentrée, préretraite présélectionner, présonorisation,
préstratégique, prétraité
- Re - recyclable, rééchelonnement, refondateur, refondation,
refonder, réinscriptible, renégocier, repositionner, reprogrammer,
resocialisation, retraiter 
- Super - superalliage, superamas, supercalculateur, supercritique,
supergrand, superléger, supermarché, superpuissance 
- Sur - surencombré, surendetté, surendettement, surinformer,
surligner, surligneur, surprotéger, surréservation, surstock,
surveste, survitrage 
- Trans - transcodage, transcodeur transdisciplinaire,
transfrontalier, transgène, transgenèse, transgénique,
transphrastique, transsexuel 
- Télé - téléconférence, télécopie, télécopieur, téléinformatique,
télémaintenance, télépéage, téléport, télésignalisation,
télésurveillance, télétravail 

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La suffixation reste un moyen efficace de la dérivation française. Parmi les
suffixes les plus productifs dans la formation e mots nouveaux on peut citer les
suivants:

- Able - académisable, captable, compactable, gérable, modulable 


- Age - assurage, ciblage, cryptage, déchoquage, ilotage, piratage
- Erie - billetterie, croissanterie, déchetterie, maisonnerie, solderie 
- Eur - bipeur, bombeur, dégrafeur, dépollueur, dopeur, tableur,
tagueur 
- Isation - bancarisation, colorisation, contextualisation,
dépénalisation déresponsabilisation, dualisation, informatisation,
labellisation, médiatisation, précarisation, sanctuarisation,
sponsorisation
- Iser - annualiser, convivialiser, ethniciser fiabiliser, financiariser,
flexibiliser, folkloriser, instrumentaliser, labelliser, médiatiser,
précariser, respectabiliser, sanctuariser, sponsoriser, vandaliser 
- Isme - âgisme, clanisme, confessionnalisme, écologisme,
fondamentalisme gradualisme, illettrisme, jeunisme,
négationnisme 
- Iste - antenniste, chambriste, comportementaliste, convivialiste
cuisiniste, deltiste, emballagiste négationniste, planchiste,
urgentiste
- Ité - confidentialité, conflictualité, furtivité saisonnalité,
sinistralité 
- Logie - accidentologie, alcoologie, contactologie, futurologie,
manuscriptologie planétologie, rudologie, sidologie, spatiologie,
urbanologie
- Logue - écologue, futurologue, nivologue, oncologue,
planétologue, sidologue

Dérivation parasynthétique
Elle réside dans l’ajout d’un préfixe et d’un suffixe à un radical. L’exemple en est
l’antisarkozysme, mot dérivé de l’ancien président Nicolas Sarkozy. Le préfixe -
anti et le suffixe -sme (omis du -i ) sont ajoutés à la base de Sarkozy.
Les néologismes parasynthétique sont assez nombreux en français;
axénisation, déchoquage, dégrafeur, incontournable, indatable, indémodable
etc.

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La composition
 Les mots composés tendent à devenir de plus en plus nombreux en français, en
particulier dans les domaines scientifique et technique. Ce sont des unités
lexicales formées à partir d'éléments qui sont des mots ou des radicaux d'origine
française, latine ou grecque:
Autoroute, tabaculteur, agriculture, hydrologie, cybernaute, piano-bar
narcotrafic, microfiber, postdoctoral etc.

Mots-valises
D’après le dictionnaire Larousse, le mot-valise est un mot qui résulte de la
réduction d’une suite de mots à un seul mot, qui ne conserve que la partie
initiale du premier mot et la partie finale du dernier.
Le mot alicament (aliment considéré bénefique pour la santé) est composé de
aliment et médicament.

Le terme franglais (ensemble des néologismes et des tournures syntaxiques


d’origine anglaise ou américaine introduits dans la langue française) est formé
des mots français et anglais.

Emprunt
Si deux pays sont en contacte à travers des locuteurs, il est évident qu’ils
s’influencent mutuellement au niveau du vocabulaire ; c’est le résultat
d’interférences entre deux langues. Il faut distinguer entre les interférences qui
naissent naturellement chez locuteurs quand ils se trouvent dans la situation de
bilinguisme, et les interférences qui se produisent chez individus de la
communauté linguistique non bilingue. À cette deuxième catégorie on associe
le terme d’emprunts. Il s’agit de la situation lorsqu’un élément de la langue
étrangère est introduit dans la langue maternelle. La plupart d’eux sont
d’origine anglaise. C’est le cas de l’anglicisme cupcake.

Il faut préciser qu’emprunter un mot à une langue étrangère ne signifie pas


l’emprunter globalement – signifié avec signifiant; il s’agit d’emprunter un mot
avec son signifié et l’un de ses désignations. Ce procès est marqué par la
réduction de la polysémie du mot étranger.

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D’après linguistique générale, une langue est un système dans lequel la
polysémie n’est pas accidentielle; le signifiant ou le signifié renvoient à d’autres
signes de la même langue.
L’emprunt est un signe immotivé, c’est-à-dire « un signe ne portant pas inscrite
dans son signifié une part de la transparence qui caractérise le signe indigène ».
Si on prend pour l’exemple l’anglicisme flasher qui est entré dans Le Petit
Robert en 1980, ce mot n’indique rien sur sa nature ou il ne marque pas à quoi
sert. L’utilisateur français ne peut associer ce mot à aucune autre de ses
utilisations.

Nombre d'emprunts récents ont leurs équivalents français recommandés


officiellement et qui sont d'un emploi courant: 
motor-home - autocaravane, packaging - conditionnement, software -
logiciel, tie-break -jeu décisif,  broker - courtier, fast-food - prêt à
manger, etc.

Parfois un néologisme apparaît sous forme de calque qui présente la


transposition de la structure morpho-syntaxique d'une langue étrangère par
traduction. En voilà quelques exemples de calques créés en français à partir des
modèles anglais:

To finalize - finaliser
Prepaid - prépayé
Zero growht - croissance zéro, etc.

Néologismes syntaxiques
La création des néologismes syntaxiques est fondée sur changement de
construction syntaxique.
Il s’agit par exemple de conversion, transfert de classe, modification des traits
inhérents, dérivation imprompre, etc. La lexie change appartenance catégorielle
sans changement du signifiant. La néologie syntaxique consiste dans la relation
entre des éléments lexicaux selon des règles précises de combinaison entre eux,
définies dans une syntagmatique lexicale.

D'adjectif en substantif (le cas le plus fréquent); 


Décalé.e n - personne qui ne suit pas les schémas de vie habituels.
Encadré m - texte mis en valeur par un filet qui l'isole du texte
environnant (p. ex. lire l'encadré ci-contre).
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Périphérique m - boulevard périphérique (d'une grande ville).
Vert (les Verts) - personne ou collectivité qui défend  l'environnement
etc.

D'adjectif en adverbe;
Branché - parler branché
Français - acheter français, etc.

De substantif en adjectif
Piéton ne - quartier piéton, rue piétonne
 Clé - moment clé, etc.

Néologismes sémantiques
Ce procédé consiste à donner un nouveau sens à une lexie dont le signifiant
existait déjà avec un autre signifié.

La néologie sémantique est dépendante d’un contexte de la phrase ou d’un


syntagme. Elle produit les figures de style comme métaphore et métonymie.

Ce procédé peut produire l’extension du sens, c’est-à-dire la lexie désigne un


ensemble plus large que celui qu’elle désignait avant. Le sens s’élargit. À
l’inverse, en ce qui concerne restriction du sens, la lexie dénomme un ensemble
plus vaste qu’elle dénommait avant.

Coeur - partie d'un réacteur nucléaire contenant le combustible et où


s'opèrent les réactions de fission

Déblocage - suppression des obstacles (déblocage d'une situation


politique, sociale)

Exhausteur - additif alimentaire destiné à renforcer une saveur, un goût 

Patiner - ne pas progresser, manquer d'efficacité

Pilule - ellipse de: pilule anticonceptionnelle tennis ellipse de: chaussure


de tennis (chaussure toile à semelle de caoutchouc souple = basket), etc.

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Conclusion
La néologie entretient les liens de plus en plus étroits avec des disciplines
extralinguistiques. C’est l’une des disciplines les plus expansionnistes, elle prend
sa source dans les grands courants actuels de la politique, de la culture, de
l’économie et de la société en général.
La néologie joue un rôle essentiellement social, car à cause de l’évolution de ces
courants, de nouvelles réalités ont besoin d’être nommées et aménagées du
point de vue linguistique. La néologie assure la communication verbale entre les
hommes, la première fonction détérminée au langage. Le besoin de la
terminologie surtout dans les lexiques scientifiques et techniques a fait de la
néologie une science au développement croissant.

La langue crée les mots nouveaux à toutes les époques. La création des
néologismes est un témoignage de la vitalité de la langue. La langue qui ne se
renouvelle pas, s'appauvrit et ne peut plus exprimer toute la variété et toute la
richesse des connaissances humaines, elle ne peut pas refléter le progrès de la
civilisation.

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Bibliographie
 Barlézizian Aram, Précis de lexicologie du français moderne, Erevan,
2011
 Lopatnikova N.N., Movchovitch N.A., Lexicologie du français moderne,
Moscou, 1971
 Timeskova Irina, Essai de lexicologie du français moderne, 1967

Sitographie
 https://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9ologisme
 https://theses.cz/id/iiizv7/DP.pdf

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