Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Vue 1 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 2
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 3 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 4
1
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 5 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 6
Volume
à grande distance matières premières.
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 7 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 8
Les liants minéraux (matériaux de construction) Les liants minéraux (matériaux de construction)
Ce sont les matériaux les plus employés en génie civil après un polymère, le bois.
Type de liant Compositions typiques Applications typiques
D'origine extractive, mettant en œuvre un nombre limité de traitements (faible valeur ajoutée)
2 types de liants minéraux : Mélanges complexes de Mortiers, bétons pour bâtiment et
Ciment de Portland
Ciments CaO, SiO2 , Al2O3 ouvrage d'art
• Liants hydrauliques
Mortiers, bétons, enduits pour
Chaux ancien
Plâtre constructions anciennes
La prise et le durcissement se font en présence d'eau, il s'agit de réactions solide-liquide (eau)
Plâtre CaSO4 (H2O)0,5 Parements intérieurs
2
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 9 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 10
Variété de matériaux, microstructures extrêmement riche (Géologie), tous les produits Oxygène (O) 46,6 %
céramiques en sont finalement issus, après des traitements plus moins complexes
(extractive —> synthèse)
Silicium (Si) 27,7 %
Aluminium (Al) 8,1 %
Fer (Fe) 5,0 %
Type de minéral Compositions typiques Applications typiques
Calcium (Ca) 3,6 %
Calcaire Majoritairement CaCO3
Sodium (Na) 2,8 %
Potassium (P) 2,6 %
Bâtiment, ouvrages d'arts,... Magnésium (Mg) 2,1 %
Grès Majoritairement SiO2
(agrégats, enrochements)
Autres 1,5 %
Granites Aluminosilicates
Matières premières abondantes :
Les silicates représentent 95 % du volume de l'écorce terrestre !
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 11 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 12
"Rappel" sur les principales caractéristiques des liaisons interatomiques Vision simplifiée pour un miroir
cf. cours atomistique 1a circulaire, d'épaisseur "e" :
3
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 13 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 14
Le miroir primaire du télescope Herschel (suite) Rappel : dissymétrie traction compression dans les céramiques
σ
Cartes de sélection des matériaux Acier (fort taux de C) 650 - 2000 MPa
renseignent sur les meilleurs choix Traction
Alumine 300 – 400 MPa
(cf. Cours J. Chevalier 4 SGM)
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 15 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 16
Application : conception avec les céramiques naturelles et les liants minéraux Rappel : caractère fragile des céramiques, sensibilité aux défauts 3D
Répartition des contraintes en présence d'une fissure elliptique de 2 µm possédant un rayon en fond d'entaille de 0,1 nm
Le pont du Gard ( ≈ distance inter atomique)
Lignes d'isoconcentration de contrainte Coef. Kt très élevé
selon y dans le plan xy
Les charges supportées en Génie la contrainte locale dépasse la
résistance théorique
civil sont extrêmement élevées,
mais en compression
Clivage
Conception hublot sous-pression
Conception nécessitant
une analyse statistique
de la rupture complexe
(cf. cours J. Chevalier)
micro de défaut
Conception
intrinsèquement sûre Propagation des dislocations générée par Réduction acuité
contraintes de cisaillement (Plasticité) fissure (de Kt)
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
4
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 17 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 18
Rappel : les défauts à l'origine de la dissymétrie traction-compression des céramiques Fiabilité, perte de représentativité de la contrainte moyenne de résistance à la rupture
Traction Weibull
Fréquence
Valeur
Défaut critique typique d'une
céramique
Propagation instable
(rupture brutale) Taille de défaut (a)
Fréquence
Valeurs dispersées : fiabilité faible
Compression Distribution des vitesses de rotation avant rupture
de turbines céramiques
Défaut soumis (Source : Toyota R&D)
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 19 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 20
Comportement mécanique contrôlé par les défauts, cas des fibres de verre Propriétés comparées, ténacités
?
Verre monolithique : résistance courante ≈ 170 MPa CERAMIQUES
Fibres de verre pourtant employées comme renfort dans les composites (fibres de verre E ≈ 2000 MPa)
Alumine technique 0,02 kJ /m2
Carbure de silicium 0,05 kJ /m2
Essais de Griffith : Verre sodique 0,01 kJ /m2
fabrication de fibres de verre de sections de plus en plus fines. Béton 0,03 kJ /m2 10-2 kJ/m2
Granit 0,1 kJ /m2
Marbre 0,02 kJ /m2
Glace 0,003 kJ /m2
METAUX
Les plus fines ont Acier à rotors 220 kJ /m2
une résistance qui
approche la valeur
Acier doux
Acier inoxydable
100 kJ /m2
10–100 kJ /m2
100 kJ/m2
théorique. Aluminium pur 1000 kJ /m2
POLYMERES
Polyamide 6 2 – 4 kJ /m2
Flexion élastique d'une fibre de Polyéthylène (PE) 6 – 7 kJ /m2
verre : déformation de 7,5 %, soit Polypropylène (PP) 8 kJ /m2 10 kJ/m2
une contrainte de 5000 MPa Bois (parallèle grain) 0,5 – 2 kJ /m2
Source :Gordon ,The new science of strong materials
Bois (perpendiculaire grain) 8 – 20 kJ /m2
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
5
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 21 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 22
Analyse plus précise : la liaison Al-O est plus covalente que Mg-O
stabilise unité à l'état fondu, donc abaisse Tf "Verrous" technologiques :
Filtres pour ΔSf (par ion Al2 03) = 9,54 J.mol-1 K-1 < ΔSf (par ion MgO) = 12,9 J.mol-1 K-1 Fiabilité. Matériaux à inventer !
métaux fondus
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 23 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 24
Inertie chimique, intérêt majeur biomédical Sensibilité à l'eau des solides ioniques
Pas de relargage d'ions dans les tissus vivants : cf. cours physicochimie des matériaux minéraux 3SGM
ex : NaCl
Tfusion = 800°C
Cohésion de type électrostatique :
Mais dissolution aisée dans l'eau
(360 g / l à TA)
?
1 dans le vide
Perte de masse (mg)
Frottement et Dans l'eau, la force de cohésion d'un cristal ionique est 80 dans l'eau (polaire)
Métaux divisée par 80 !
génération de débris Zircones
+
+
—
—
Hydradation Na exothermique : 400 kJ / mol — — +
— Na+
+ —
Composites alumine-zircone
—
—
+
Bilan énergétique, énergie dissolution ≈ énergie de cohésion
+
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
6
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 25 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 26
Sensibilité à l'eau des solides ioniques, cas de la silice (SiO2) Propagation des fissures pour des Ki inférieurs au KIc
Dissolution de la silice dans l'eau Quartz
sous sa forme cristallisée stable
(quartz)
vitesse de propagation
Réaction de dépolymérisation de la silice en
de fissure (m/s)
acide monosilicique:
Fortes similarités avec le
phénomène de fatigue
observé dans les métaux
(grande incidence : cf. géologie) V= A . K n
Source / J. Beauchamp, U. Picardie
Influence de la structure
ppm
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 27 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 28
Effet du taux d'humidité sur la propagation des fissures dans le verre Hydrolyse de la silice
+
O H
Phénomène connu : +
H +
Verre Hydrolyse rapide de toute surface H O H H
1 micron / s V (m/s) H +
soit
(SiO2) nouvellement créée de silice O- O- H H
Si Si
50 % Si Si
10-6
Liaison sous tension
10-9 0.2 % Si
Si
+H
-
O
1 nanomètre / s Si
0.017%
O
+
10-12 O H H
La fissure progresse d'une
soit + H O
-
H
+
3,6 µm / h H distance inter-atomique
O -
0 2 4 6 8 + Si -
H O O
G (J/m2) Si
H +
Si
ou K
Le décalage des courbes V – K est lié à la concentration en molécules d’eau La contrainte est un "catalyseur" de la réaction
d'hydrolyse de la liaison Si-O-Si en fond de fissure
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
7
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 29 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 30
K (MPa/m0,5)
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 31 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 32
10 2
gap >>kT Isolateurs HT Al2O3 >8
1/2 conducteurs Ge Bougies moteurs
10 -1 SiC CaF2 12
Polyacétylène pur
10 -4 BN 4,8
10 -7 NB : kT moyenne
LiF 12
Isolants Alumine
≈ 0,025 eV à TA
10 -10
10 -13 nombre porteurs
Diamant, Si02 PTFE
10 -16 Effet de la température et des impuretés
Métaux : cf. règle de Mathiessen (TP 3SGM)
8
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 33 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 34
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 35 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 36
Conduction ionique, applications de La zircone cubique Conduction ionique, applications de La zircone cubique
Sondes à oxygène : Pile à combustible à électrolyte solide (Solid Oxide Fuel Cells)
P02 Régulation de
atmosphère = référence la combustion charge Conducteur ionique & isolant électrique :
V
(ratio air / Zircone yttriée cubique
carburant) T = 900-1000°C
Gradient P02
99,999 %
Electrode carburant Electrode oxygène
Poreux & conducteur électrique : Poreux & conducteur électrique et ionique :
Cermet Ni – Céramique (ZrO2 …) La1-xSrxMnO3 ou LSCF (lanthanum strontium cobalt ferrite )
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
9
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 37 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 38
Conductivité thermique
10 4
résistivité = 0,00018 Ω. m comparable métaux
à T.A. (W.m-1K-1)
Graphite pyrolytique : conductivité suivant plans de base de sa Structures poreuses : diminution de λ 10 3 Diamant
Caoutchouc
10-1
Matériau Tc (K)
YBa2Cu307-x 92 1er matériau supraconducteur Famille possédant la plus grande gamme de conductivité thermique
haute température, 1987
Isolants Conducteurs
Nb 9,25
N2 (liq): 77 K
Sn 3,7 Zircone Diamant
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 39 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 40
Rappel : mécanismes de la conduction thermique dans les isolants Comment obtenir une conductivité thermique élevée dans les isolants électriques ?
Quel matériau (sans conduction électronique) est potentiellement le meilleur conducteur thermique ?
Métaux Conductivité thermique électronique
C = constante
Similitude comportements électriques / thermiques λ∝ densité e- mobiles T = température (K)
Slack (1973) M = masse moyenne d'un atome du cristal
f = raideur liaison
Céramiques Conductivité thermique de réseau (ou de phonons) δ = vol. moyen at.
Comportements électriques ≠ thermiques X γ = facteur d'anharmonicité (de Grüneisen)
10
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 41 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 42
Conductivité thermique & résistivité électrique élevées, matériaux réels II STRUCTURES - PROPRIETES
Vue exhaustive des structures des matériaux céramiques cf. cours spécifique
1 - Silicates
Constituant majeur de l'écorce terrestre, source de matières premières commune aux
céramiques traditionnelles, verres et liants hydrauliques. Grande variété de structures, de
compositions chimiques complexes, mais avec une unité de base commune simple.
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 43 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 44
Structure et propriétés particulières des silicates Orthosilicates, pyrosilicates, métasilicates cycliques (assemblages 1D)
Pyrosilicates : rares, ex Akermanite
O2-
Structure de base Orthosilicates :
Ca2MgSi2O7
Si4+
Les polyèdres sont reliés entre eux par
Tétraèdres formés d'un ion S4+ entourés de 4 l'intermédiaire de polyèdres d'autres oxydes pour
anions O2-, liaison mi-covalente mi-ionique assurer la neutralité électrique de l'ensemble.
Groupe anionique Ex : Forstérite Mg2SiO4 ou Le Zircon ZrSiO4
[SiO4]4- → Les O2- peuvent encore former une liaison [Si2O7]6-
11
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 45 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 46
A A
combinaison en une
Pyroxène : polymère minéral chaîne double
Chaîne Si + O : Si O Si O Si ex : CaMg(Si03 ) 2 insertion ion OH-
polysiloxanique structure fibreuse : ≠ cohésion
intra chaîne / inter chaînes Structure fibreuse : cas typique amiante : Mg3Si2 O5(OH)4
M2+ M2+ M2+ M2+ M2+ A-A vieillissement = hydratation d'autant plus prononcée
tendance marquée à se diviser en fibres
macromolécule linéaire organominérale : OH OH
Si O Si O Si
poly(dyméthylsiloxane) : silicones
OH
CH3 CH3 CH3 CH3 CH3 M2+ M2+ M2+ M2+ M2+
Photo argiles
Si O Si O Si Si O Si O Si fibreuses (cf
CRATerre)
CH3 CH3 CH3 CH3 CH3 M2+ M2+ M2+ M2+ M2+ Source : C. Olagnon/GEMPPM-INSA
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 47 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 48
12
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 49 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 50
Phylosilicates TO, hydratation de la kaolinite, l'Halloysite Conséquences pratiques de la structure particulière de la kaolinite
Intercalation de couches d'eau entre les feuillets Structure en lamelles Liaisons entre feuillets élémentaires assurée par des
d'un kaolin vue au forces de valence secondaires :
kaolinite H H H Halloysite M.E.B. • Structure lamellaire, clivage facile
(booklet structure) • Intercalation de couches d'eau
H H H
Ces groupements hydroxyles
H forment l'EAU de CONSTITUTION 1 – 5 µm
départ à haute T = destruction
H
couche d'eau irréversible de la structure
0,05 µm
H H H H H H 2 types
micelles - "d'humidité" = adsorbée (type épitaxial) "lubrification"
lamellaires - entre feuillets = zéolithique = cisaillement aisé
cohésif
H H
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 51 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 52
13
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 53 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 54
Cristobalite β
displacive
Structures complexes donc difficile à obtenir : 200-270°C
il existe de nombreuses formes hors équilibre
reconstructive
1470°C
Corollaire : peu compactes
(la plus dense, le quartz α : ρ = 2,6( g/cm3) ce qu'impose
le faible nombre de coordination de l'oxygène (même Tridymite β2
displacive
structure que le diamant en remplaçant C / T) 160°C
reconstructive
876°C
Cristobalite β
Quartz Microfissuration
Quartz β Tridymite α
Structures dérivées :
displacive
displacive
573°C
105°C
ΔV/V = - 0,8 %
Feldspaths = Al3+ remplace certains Si4+
+ cations en positions interstitielles
Quartz α Tridymite β Cristobalite α Verre
ex : Ortholclase KAlSi3O 8
Stables Métastables
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 55 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 56
Ferroélectricité, le titanate de baryum Ex. de "design" du matériau afin d'obtenir des composants utilisables
Piézoélectricité :
Pression exercée sur un cristal de quartz déforme très BaTiO3 (d = 0,71 µm)
εr
faiblement la structure = déplacement des charges 6 000
X7R Spécification
εr(25°C) = 4600
électriques avec une anisotropie dans leur répartition 5 000
Une plaquette de quartz soumise à une pression
4 000
mécanique voit apparaître sur chacune de ses faces
des charges électriques de signe opposé. 3 000
(et réciproquement) 2 000 BaTiO3 dopé
1 000
Température (°C)
Dipôles permanents : ferroélectricité 0
- 80 - 40 0 40 80 120 160
BaTiO3 εr
6 000
X7R Specification
εr(25°C) = 4250
5 000
10 vol %
4 000 20 vol %
3 000 30 vol %
2 000 60 vol %
1 000
Température (°C)
0
- 80 - 40 0 40 80 120 160
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
14
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 57 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 58
La zircone, une céramique impossible à fabriquer Défauts 1D (dislocations) toujours inactifs dans les céramiques ?
Zr4+ Dans les céramiques purement ioniques avec de nombreux plans de glissement
ΔV / V = 4,5 % (friction intrinsèque faible) telles que :
NaCl, LiF, MgO, la plasticité peut être mise
02- martensitique en évidence sur un essai mécanique, mais
(displacive) sur monocristal.
T T.A.
Cubique (Fluorine) Quadratique Monoclinique
(tetragonal)
la zircone monolithique
n'existe pas !
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 59 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 60
III MICROSTRUCTURES - PROPRIETES Microstructures de référence, une alumine de grade biomédical (1980)
Démarche identique à celle du chapitre précédent
Microstructure "simple" : - mono-constituant, alumine
- bi-phasée (alumine + porosité résiduelle)
1 - Microstructures de référence :
• alumine grade biomédicale pour prothèses de hanche Distribution plus ou
• porcelaine moins homogène
• ciments et bétons standards des tailles de grain
• roches
2 - Effet de la taille des grains sur les propriétés mécaniques d'une alumine grade Joint de grain
biomédical
3 - Premier défaut dans les céramique : la porosité Grain ≈ µ-cristal
4 - Impuretés vitreuses
5 - Des "inclusions positives", les composites dispersoïdes alumine-zircone
6 - Microstructure d'un hybride céramique/métal, les cermets
15
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 61 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 62
Mélange de silico-aluminates :
diagramme silice-alumine en 1ere aprox.
Température (°C)
Vitro céramique 2054°C
liquide
1726°C
mullite + liquide
1595°C corindon
5 µm + mullite
cristobalite + mullite
mullite
Cristaux de mullite
formés dans les zones 0 20 40 60 80 100
Verre (phase vitreuse) riches en argiles
Concentration Al2 O 3 (mole %)
4 SGM / Y. Jorand NB : il s'agit ici d'une porcelaine "haut de gamme", d'où le faible taux de porosités 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 63 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 64
Formation des phases liquides dans les céramiques traditionnelles Microstructures de référence, béton standard
Microstructure complexe : multi-constituants (M.P. extractives !)
Les fondants employés sont des feldspaths qui observation "multi échelles " requise
contiennent préférentiellement ces éléments
Un béton classique Bétons = sable + graviers + liant
Mortier = sable + liant
Faïence (St Uze)
Argiles contenant de nombreuses impuretés Granulats
Porosités
Grains de quartz
Traitement BT : pas
de sphéroïdisation
Matrice verre + Granulats
grains fins de mullite
200 µm
Liant : changement d'échelle nécessaire
Porosités Observation au microscope optique en lumière polarisée. Source G. Fantozzi
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
16
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 65 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 66
Granulats Vapparent
Aiguilles d'hydrates de
silicates di et tricaliques
C3S2H3 ,...
Relations empiriques :
1 µm
Le liant, le ciment, entre les granulats (charge) indice 0 : valeur du matériau à la densité théorique
est constitué d'un gel faiblement cristallin n : coefficient de valeur comprise entre 4 et 7
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 67 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 68
Défauts, porosité Effet de la taille de grain sur la résistance mécanique d'une biocéramique en alumine
Même P %
Même effets ?
Propriétés optiques
Translucide Opaque
- 45 MPa
Lampes Na Dômes pour
Haute radars &
Pression détecteurs
4 SGM / Y. Jorand Alumine AKP 50, Source : thèse El Attaoui, GEMPPM (2003) 4 SGM / Y. Jorand
17
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 69 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 70
Effet de la taille des grains, microfissuration induite dans les alumines Effet de la taille de grain sur la permittivité relative du titanate de baryum pur
30 6 000
5 000
20 Fissuration généralisée :
εr 4 000
réduction de la surface à
10 rompre 3 000
2 000
0,1 1 10 100 1000 1 000
Taille de grain en µm
0,1 1 10 100
Cristal alumine Micro contraintes d'origine thermiques. La Taille de grain en µm
superposition des contraintes en pointe de
α1 ≠ α2
fissure génère une microfissuration localisée :
α2
α1 favorise la dissipation (chemins multiples)
4 SGM / Y. Jorand 4 SGM / Y. Jorand
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 71 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 72
Effet des phases vitreuses sur la propagation lente de fissures Répartition des phases vitreuses
Herrman et al., J. Ceram. Soc. Jap. 2006 Phases vitreuses aux "joints triples"
18
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 73 Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 74
Renforcement par transformation de phase, les composites alumine-zircone Ténacité des composites à base de dispersoïdes de zircone
Etat non-contraint
Particules de zircone quadratique
(tetragonal) métastables
100 µm Ce - TZP
Matrice alumine
Zone transformée
(process zone)
Part ie I / Dé fin it io ns Li aiso ns Sruct ur es M icr ost ruct u res Fab rica t ion Vue 75
10 µm
1000 0
0 10 20
liant métallique
Co (masse %)
4 SGM / Y. Jorand
19