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Fiscalité & IS
Fiscalité & IS
Cette réforme a porté sur les principales catégories d’impôts et taxes et a abouti à la
mise en oeuvre de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) en 1986 en remplacement de
la taxe sur les produits et services, et à l’institution de l’impôt sur les sociétés (IS) en
1988 et de l’Impôt Général sur le Revenu (IGR) en 1990, en remplacement des
différents impôts cédulaires et de la contribution complémentaire.
Cette réforme a été suivie par une phase de baisse des taux, le renforcement des droits
des contribuables et la promulgation de la charte de l’investissement. Parallèlement, la
réforme tarifaire a été initiée afin de simplifier et d’aménager les quotités tarifaires au
niveau douanier.
o Définition :
Le contrôle fiscal peut être défini comme le pouvoir dévolu, en vertu de la loi, à
l'administration fiscale pour procéder au contrôle des déclarations auxquelles la loi
soumet les contribuables.
Ceci , sous entend, dans le cadre du système fiscal marocain qui repose sur le principe
déclaratif , que les contribuables dont la bonne foi est présumée , souscrivent des
déclarations réputées sincères jusqu'à preuve du contraire.
Ainsi, les plus importants impôts qui le composent, à savoir l'IS, l'IR et la TVA font de
la déclaration du chiffre d'affaires, du revenu professionnel et du résultat fiscal, la base
sur laquelle l'administration assoit l'impôt.
o Fondements
- Fondements constitutionnels :
La constitution du Maroc révisée en 1996, stipule dans sons article 17 : « Tous
(citoyens) supportent en proportions de leurs facultés contributives, les charges
publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la présente constitution
créer et répartir »
Le droit de contrôle tel qu'il a été défini est attribué, à ce niveau, à l'administration
fiscale par l'article 210 du CGI, qui stipule dans son premier alinéa : «
L'administration fiscale contrôle les déclarations et les actes utilisés pour
l'établissement des impôts, droit et Taxes... »
Son mécanisme est que la personne - physique ou morale - « assujettie, appelée ici
contribuable, à la TVA » majore son prix de vente HT du montant de la Taxe. En
conséquence, les contribuables ne versent à l'État que la différence entre la TVA
qu'elles perçoivent lors de leurs ventes et celle qu'elles ont elles-mêmes versées lors de
leurs achats[]. Ainsi, on ne taxe que la « valeur ajoutée » et les assujettis fonctionnent
donc globalement en « hors taxe », ce qui signifie qu'ils jouent en fait auprès de leur
clients le rôle de percepteur d'impôt pour le compte de l'État sans que cette charge ne
les touche directement.
Dans tous les pays de l'Union européenne, le taux de cet impôtest fixé par l'État. Le
montant de la taxe est proportionnel au prix de vente hors taxe.
Lorsque la TVA est utilisée par les États pour financer la protection sociale, on parle
de TVA sociale.
L’impôt sur les sociétés est un impôt sur le revenudes entreprises. Il existe dans la
majorité des pays. Son assiette est en général constituée du bénéficeou de l'excédent
brut d'exploitationdes entreprises. Les taux d'imposition dans le monde sont différents
et varient généralement entre 0 % et 45 %.
L’impôt sur le revenu est un impôt directqui porte sur les revenus des individus ou des
entreprises et autres entités similaires.
Pour les ménages, on parle d'impôt sur le revenu des ménages. En France, il s'agit de
l'impôt sur le revenu (France).
Pour les entreprises, il est souvent appelé impôt sur les sociétés, ou impôt sur le revenu
des sociétés. En France, il s'agit de l'impôt sur les sociétés.
L’impôt sur le revenu des personnes physiques est apparu en France avec la loi du 15
juillet 1914 après des années de discussion. La menace de la guerre en cette période a
accéléré cette nouvelle entrée d'argent. Bien qu'il n'en soit pas l'auteur direct, on
attribue généralement la paternité de l'impôt sur le revenu en France à Joseph Caillaux,
ministre des finances soucieux d'orthodoxie budgétaire et donc du respect du principe
d'équilibre, étranger aux préoccupations de redistribution[].
4- L’audit fiscal:
- Objectif :
Evaluer les risques fiscaux encourus par l'entreprise en matière d'IS, Patente,
TVA et autres impôts
Optimiser la gestion fiscale de l'entreprise.
Vérifier que l entreprise n’est pas exposée à des risques fiscaux q’elle n’a pas
identifiés.
Vérifier que comte tenu de la structure juridique existante de l’entreprise, la
charge fiscale est minimum.
Rechercher si une modification des structures juridiques existantes ne
permettrait pas de diminuer la charge fiscale.
Faire le point sur l'environnement fiscal de l'entreprise.
Cerner les choix fiscaux opérés par l'entreprise et intégrer les critères fiscaux
pour éclairer ses décisions
o Rapport général
o Rapport spécial
o Les procès-verbaux des conseils
o Dossiers de travail des commissaires aux comptes
Sur le plan fiscal, il s'agit d'une évaluation du contrôle interne qui permet
d'assurer la sincérité, la fiabilité des informations enregistrées et la qualité de la
comptabilité.
L'auditeur fiscal, est donc amené à centrer ses contrôles sur la fonction fiscale
au sein de l'entreprise et étudier en particulier le mode de traitement réservé aux
problèmes fiscaux au sein de l'entreprise auditée. Les recherches de l'auditeur peuvent
ainsi porter sur les moyens, les méthodes et les conditions suivantes :
- Les moyens matériels et humains dont dispose l'entreprise pour appréhender des
questions fiscales
L'auditeur fiscal va s'interroger sur l'existence d'un service fiscal, son
organisation et sa position dans l'organigramme de l'entreprise et il doit savoir si
l'entreprise recours à un ou plusieurs conseillés externes.
L'auditeur peut contrôler les conditions dans lesquelles sont effectuées les
versements. Il peut aussi étudier les relations entre les responsables fiscaux et les
responsables de la trésorerie et contrôler la concordance entre les sommes dues par
l'entreprise et le montant effectivement acquitté.
Ainsi, l'auditeur doit se fonder sur les différents travaux réalisés lors du contrôle
de la régularité pour analyser les moyens mis en place au sein de l'entreprise pour
capter l'information fiscale, puis inspecter le mode de traitement de cette information.
Cet aspect de la démarche est centré sur l'analyse des conditions et du mode de
traitement des questions fiscales à l'intérieur de l'entreprise. Reste, toutefois que les
contrôles prennent ici une coloration plus marquée sur les aspects de la gestion fiscale.
Ainsi, si une entreprise décide de procéder à l'audit fiscal d'un projet qu'elle
envisage de mettre en oeuvre (fusion), l'auditeur pourra rapprocher la complexité
fiscale du projet du niveau des compétences des personnes ayant traité des problèmes
fiscaux afin, d'examiner s'il n'y pas de disproportion marquée et en conséquence de
risque de mauvais problème.
Dans cette dernière hypothèse, le risque est double, puisqu'il s'agit à la fois d'un
risque d'inefficacité fiscale et également d'irrégularité.
Provisions réglementées :
Amortissements :
Amortissements accélérés.
Charges :
Produits
Produits de filiales ;
Subventions d’équipement ;
Plus-values en fin de cession ou à l’occasion d’une cession partielle
d’entreprise ;
Plus-value de fusion, scissions et apports partiels d’actif.
Résultats :
Sur la forme, vérifier que dans le cas où le bénéfice d’un régime doit être
précédé d’un engagement, celui-ci a bien été pris.
Sur le fond, s’assurer que les engagements pris ont été respectés.
Contrôle formel
Objectifs du contrôle Moyens du contrôle
Se sont les impôts qui frappent directement les revenus des personnes physiques
ou morales au cours d'une période donnée. Cette imposition directe instituant l'impôt
sur le revenu des personnes physiques (IGR) et l'impôt sur les sociétés (IS).
Si le contrôle des taux de l'impôt est assez classique vu qu'il y a lieu de chercher
si la société est soumise aux taux de « 30 % »ou au taux de « 10 % », l'audit de la
détermination de la base imposable à l'impôt sur les sociétés nécessite un travail très
minutieux de la part de l'auditeur fiscal.
En effet, l'auditeur doit, en premier lieu, s'assurer que le chiffre d'affaire reflète
bien la réalité par les techniques de reconstitution de ce dernier. A titre d'illustration,
l'auditeur doit vérifier la régularité de l'enregistrement des factures de ventes sur les
journaux comptables et leur évaluation, la justification d'une interruption des séries de
factures de ventes, ...
Ainsi, l'auditeur est appelé à vérifier que tout profit exceptionnel résultant d'une
plus value sur cession d'immobilisation et que la fraction d'amortissement calculée
entre la date du dernier inventaire et celle de cession ou de titres ou de toute autre
opération exceptionnelle a été incluse dans le résultat imposable.
Enfin, la vérification des stocks constitue l'une des taches les plus difficiles
dans les travaux de l'auditeur.
L'auditeur doit surtout vérifier que les stocks d'ouverture soient conformes aux
stocks de clôture de l'exercice et qu'ils ont été pris en compte au niveau des stocks
ainsi que de la non prise en charge des premières réceptions de l'exercice.
Pour les sorties des stocks, il vérifie si l'entreprise les a évaluées selon la
méthode du coût moyen pondéré qui est admise par l'administration fiscale.
Le contrôle des comptes de charges s'étend à l'examen des pièces classées dans
les dossiers de l'exercice suivant pour s'assurer de la bonne séparation des exercices.
Ainsi, pour être admise en déduction, les charges doivent remplir trois
conditions de fond et trois conditions de forme.
* se traduire par une diminution de l'actif net, ce qui exclut les dépenses ayant une
contrepartie à l'actif.
* ne pas être exclues du droit à déduction par une disposition expresse de la loi.
* être portées sur certaines déclarations lorsqu'une telle condition est exigée par la loi.
En outre, l'auditeur doit vérifier que les loyers pris en charge se rattachent à
l'exercice et que tous les contrats de location sont enregistrés.
Concernant les charges diverses ordinaires, l'auditeur fiscal doit s'assurer que
les frais de mission et de déplacement soient rattachés à l'exploitation et ne soient pas
excessifs.
De même, pour les charges de personnel, les charges financières, les impôts,
taxes et versements assimilés, les amortissements et les provisions, l'auditeur fiscal
doit s'assurer que l'entreprise respecte les dispositions légales et réglementaires d'ordre
fiscal et vérifier les conditions de déduction prévues par les codes fiscaux.
a) les réintégrations
- les provisions pour risques et charges et toutes provisions autres que celles
admises par la législation en vigueur.
- les retenues à la source supportées par l'entreprise aux lieux et places des
personnes non résidentes, ni établies en Tunisie au titre des redevances.
- l'imposition des intérêts supplétifs sur les sommes mises par la société à la
disposition des associés.
- les parts appartenant au conjoint et aux enfants non émancipés des gérants.
- les jetons de présence autres que correspondant à un remboursement de frais.
Enfin, toute charge qui ne confère pas le droit à déduction suite au lois et
usage tel que :
- les pertes de change non réalisées sur dettes et créances courantes en devises.
b) les déductions
Il s'agit de certains produits qui ont été exclus de l'assiette imposable pour des
considérations d'exonération ou de fait générateur. Ces produits sont :
- les plus-values non réalisées sur les titres côtés très liquides.
- les gains de change non réalisés sur dettes et créances courantes en devises.
Ces impôts ne touchent pas directement les revenus, mais sont perçus sur des
produits, des biens et des services commercialisés.
C’est fondamentalement :
La taxe sur la valeur ajoutée est un impôt synthétique sur la dépense car il est
calculé sur le chiffre d'affaire global réalisé mensuellement.
* Pour les biens que les redevables se livrent à eux-mêmes : c'est la première
utilisation des biens.
* Pour les marchés conclus avec l'Etat, les collectivités locales, les entreprises et
établissements publics : par l'encaissement des montants au titre des opérations
consternées par la retenue à la source.
L'auditeur fiscal doit s'assurer de l'exactitude des taux appliqués et s'il constate
des erreurs, il doit procéder à la correction de ces erreurs par les taux appliqués et ceci
avant l'expiration de la période de prescription tout en procédant à l'envoi d'une facture
de rectification aux clients concernés.
Il doit vérifier que les taux de 10%, 14%, et 20% s'appliquent au chiffre
d'affaire HT.
C) L'audit de l'assiette de la TVA
Pour le régime d'importation, l'auditeur doit vérifier s'il s'agit d'une entreprise
assujettie à la TVA ou non assujettie. Si l'importation est effectuée par un assujetti,
l'auditeur doit s'assurer que l'assiette imposable soit constituée par la valeur en douane
tout droits et taxes inclus à l'exclusion de la TVA elle-même.
Par ailleurs, si l'importation est effectuée par un non assujetti, l'auditeur doit
s'assurer que l'assiette imposable soit constituée par la valeur en douane tout droits et
taxes inclus, à l'exclusion de la TVA avec une majoration de 25%.
En outre, l'auditeur fiscal doit s'assurer que l'entreprise auditée ne procède pas à
la déduction de la TVA pour les éléments suivants :
* Les voitures de tourisme servent au transport des personnes autres que celles
objets d'exploitations.
* Les biens et services acquis auprès des forfaitaires ou des non assujettis.
Si l'entreprise auditée regroupe à la fois des activités assujetties à la TVA et des
activités exonérées relevant du tableau A ou se situant en dehors du champs
d'application de la TVA , l'auditeur fiscal doit effectuer un contrôle spécifique se
rapportant à la déduction de la TVA. Ainsi, la déduction est réduite à la proportion du
chiffre d'affaire taxable selon la règle dite du prorata appliquée aux biens
amortissables.
D/ Finalité de la mission:
La finalité d’une mission d’audit fiscal est une étape primordiale pour le
prescripteur dans la mesure où elle permet à l’entreprise prescripteur de l’audit
d’améliorer les risques fiscaux détectés lors de la mission.
1- Le rapport d'audit :
La Formedu Rapport
En réalité, la forme écrite est préférable car elle permet d'une part un
recensement méthodique des constatations effectuées qui sont plus explicites qu'une
simple communication orale, et peut d'autre part servir de référence en cas de litige
ultérieur portant par exemple sur la qualité des travaux accomplis.
Certains points ne peuvent toutes fois être déterminés, ils seront en fonction du
déroulement de la mission et ainsi laissés à l'initiative de l'auditeur.
D’abord, ce dernier doit faire référence aux différents travaux qu'il a effectués
dans le cadre de sa mission. Cette description est importante, notamment en cas de
litige ultérieur entre les parties, afin de justifier le coût de la mission et d'apprécier la
qualité des travaux effectués par l'auditeur ainsi déterminer si celui ci a été diligent ou
non en cas de mise en cause de sa responsabilité par le prescripteur.
Ensuite, il importe que le prescripteur ait bien conscience des conditions dans
lesquelles l'auditeur a pu effectuer ses investigations et en particulier des difficultés
rencontrées. L'auditeur doit pour cela énoncer les contrôles auxquels il n'a pas pu
procédé et les raisons pour lesquelles ces contrôles n'ont pas pu être effectués.
En somme, l'auditeur présente dans son rapport les éléments essentiels faisant
l'objet de la mission, les travaux effectués ou ceux qui n'ont pu l'être et enfin les
conclusions auxquelles il est parvenu. Cela permet de rapprocher les conclusions des
travaux, de les relativiser, de bien mettre en évidence les bases sur lesquelles les
conclusions et le cas échéant les recommandations ont été formulées.
Les erreurs purement fiscales sont des erreurs commises lors de l'établissement
des déclarations fiscales. Les modalités de régularisation diffèrent selon que les
irrégularités proviennent du défaut ou du retard dans la production des déclarations, ou
d'inexactitudes dans leur contenu.
A titre d'exemple, si le contrôle des déclarations fait apparaître des erreurs dans
leur contenu, alors il suffit à l'entreprise de souscrire une nouvelle déclaration
remplaçant simplement la précédente entachée d'erreurs si le délai initial imparti pour
le dépôt de la déclaration n'est pas expiré. Par contre, si le délai de dépôt est dépassé,
la rectification d'une erreur commise ne peut être réalisée que par voie de déclaration
contentieuse adressée au service des impôts localement compétent.
Les erreurs fiscales d'origine comptable sont dû aux liens entre la comptabilité
et la fiscalité et au fait que le résultat comptable est la base de détermination du
résultat fiscal constituent des éléments suffisants pour expliquer que des inexactitudes
dans la détermination de l'assiette de l'impôt puissent avoir une origine comptable. Ces
erreurs entraînent le plus souvent une sous estimation ou une sur estimation de l'actif
net et par conséquent du résultat imposable.
Le traitement de ces erreurs est donc complexe ce qui amène l'auditeur à être
objectif. Il doit relever les irrégularités, évaluer le risque fiscal correspondant, puis si
le prescripteur lui en fait la demande, indiquer les erreurs qui sont susceptibles de
rectification tout en précisant les éventuelles conséquences.
Les irrégularités qui peuvent survenir lors de l'établissement des états financiers
constituent des sources potentielles de conflit avec l'administration en cas de contrôle
fiscal.
E/ Inspection fiscale:
1- La démarche :
Si vous exercez une activité professionnelle, vous pouvez être soumis à une
vérification de comptabilité, qui peut être :
Générale : (si vous êtes assujetti à la TVA) : dans ce cas, la vérification portera
sur votre bénéfice et sur la TVA.
Simple : (si vous n'êtes pas redevable de la TVA, par exemple comme pour le
médecin) : dans ce cas, seuls vos bénéfices seront contrôlés).
Ponctuelle : seules vos déclarations de TVA seront vérifiées.
Par ailleurs, il se peut qu'en cours de vérification, l'inspecteur décide que la
vérification de votre seule activité professionnelle ne lui permette pas de cerner et
d'expliquer complètement votre situation fiscale. Il peut alors étendre cette vérification
de comptabilité à l'ensemble de votre situation personnelle : c'est ce que l'on nomme
l'ESFP ou Examen contradictoire de la Situation Fiscale Personnelle.
Ce dernier contrôle, non négligeable est le plus mal perçu par les contribuables
parce qu’il est souvent ressenti comme une véritable intrusion dans la vie privée.
A la fois cadre et expert fiscal, l’inspecteur fiscal assure avec ses collaborateurs
la vérification de la situation fiscale courante et le recouvrement des impôts des
entreprises industrielles et commerciales et des professions libérales. Il est spécialisé
dans les actions de contrôle des entreprises, il prendra en charge le contrôle des
dossiers des entreprises, la programmation des vérifications de comptabilité, les
investigations sur place et le suivi contentieux des affaires complexes.
Les deux disciplines font l’objet de missions de contrôles fiscaux pour éviter le
risque énorme d'irrégularité, de choix irrationnels, d'ignorance, de fraude, d'évasion,
mais aussi pour trouver des palliatifs à la fraude fiscale. Cependant, une différence
réside entre une mission d’audit fiscale et une mission d’inspection fiscale. La
première consiste en une évalaution du contrôle interne suite à une demande faite par
la société (un des actionnaires par exemple) par un souci de respect aux régles et
normes fiscales. D’autre part, l’inspection fiscale consiste en une mission de contrôle
légale, obligatoire par la loi sur la société contrôlée. On distingue l’inspection fiscale
établie par toutes les entreprises de façon régulière pour répondre aux impératifs de la
loi conformément à leurs déclarations fiscales (impôts et taxes) et en outre l’inspection
fiscale déléguée qui fait entrer en jeu un inspecteur sur les lieux pour s’assurer de
l’application effective des normes en cas d’incertitud