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L'idéal est de se faire un planning pour que ce ne soient pas toujours les mêmes

élèves qui lisent en premier... ou en dernier.


Moi, j'ai trouvé une façon toute bête de fonctionner : le premier jour, c'est le
premier élève de la première rangée qui commence, puis je continue au fil des
rangées ; le lendemain, je décale d'un élève et du coup le premier de la veille se
retrouve dernier à lire, et ainsi de suite au fil des jours.

Les questions sont à poser oralement après la première lecture. Dans les
« bonnes classes », on peut s’essayer aux questions écrites au tableau avec
« guide » pour la réponse.
Exemple :
Que va faire Marianne au moulin ?
Au moulin, Marianne va … de la … .

Les exercices proposés sont en revanche à faire à l’écrit. Dans un premier temps,
il vaut mieux les copier au tableau afin que les élèves s’habituent à ce type
d’exercices (on peut même choisir au début de les faire compléter à l’oral en
faisant épeler les mots à compléter par les élèves avant que ceux-ci recopient
l’exercice déjà traité sur leur cahier).
Selon moi, il vaut mieux décaler au lendemain les exercices écrits sur un texte, de
façon à ce que chaque élève ait eu l’occasion de relire le texte en entier à la
maison et sache ainsi mieux où il a « des chances » de trouver les mots à recopier.

Le petit exercice en bas de 2° page reprend des points de lecture un peu


Textes « difficiles ». On peut choisir de faire apprendre quelques mots à la maison aux
« Mode d’emploi » élèves de la veille pour le lendemain (quatre ou cinq, selon moi, c’est un
maximum) et intégrer ces mots dans une phrase de dictée.
J'ai essayé de reproduire la mise en page, particulièrement au niveau des "sauts Exemple pour le premier texte :
de ligne" qui aident à la lecture courante à haute voix, sans préparation préalable. Au moulin, Marianne parle avec le meunier pendant que son âne broute l’herbe
parfumée. (le mot herbe sera donné)
La "posologie" à adopter est d'un texte quotidien (parce que, si c’est en forgeant ou
qu’on devient forgeron, c’est en lisant qu’on devient liseron ;-) ), lu à haute voix L’âne de Marianne a disparu pendant que Marianne parlait avec le meunier près
en classe à plusieurs reprises (il faut qu'au cours des deux ou trois séances du moulin.
quotidiennes tous les élèves de la classe aient lu un paragraphe).
1. Marianne et l’âne Martin

1. Au petit trot, au petit trot :


C’est Marianne qui va au moulin.
Elle fait trotter son âne Martin : Da n s u n mo u li n , on é cr a se O n p r o t èg e l e s sab o t s d e
« Allons, Martin ! l e gr ai n en t r e de u x g r o sse s l ’â n e e t d u ch e val a ve c
plus vite, s’il te plaît ! » me u l e s d e pi e r re p o ur e n d e s f e rs .
f a ir e d e l a f a ri n e.
Et Martin, tout joyeux,
trotte le long du chemin.

2. Marianne arrive au moulin :


1. Nous réfléchissons.
« Bonjour, Marianne, dit le meunier.
- Q u e va fai r e Ma ri a nn e a u mo u li n ? Q u e ve u t -el le r a pp o r t er ?
- Bonjour, meunier ; voici du grain. - Pe n d a n t qu e Ma ri a n ne b a var d e a vec l e me u n i er , q u e f ai t Ma r ti n ?
Je viens chercher un sac de farine. » - Q u ’a rr i ve - t -il à ce p au vr e Ma r ti n ?
Puis Marianne, la bavarde, - Si Ma ri a n ne a vai t ét é mo i n s b a var de , q u ’a u rai t - ell e pu f ai r e ?
raconte des histoires
à n’en plus finir. 2. Je complète avec des mots de la lecture.
Mar ianne v a au . Sur le dos de ,
3. Pendant ce temps, elle a m is un sac de . Le meunier en fera de la
.
Martin broute l’herbe du pré,
la bonne herbe tendre et parfumée.
3. Je cherche et je trouve.
Mais un loup sort du bois,
Le loup a m angé m ais il a la issé
et s’approche à toute allure.
et .
On voit sa langue rouge
et ses yeux qui brillent ! Je coupe les mots en syllabes.
moulin : m ou - lin parfum ée : par - fu - m ée
4. En un instant, l’âne Martin a disparu meunier : m eu - nier disparu : dis - pa - ru
dans le ventre du méchant loup. pendant : pen - dant chercher : cher - cher
Pauvre Martin ! Il ne reste, sur l’herbe,
que sa selle et ses quatre fers !
Et Marianne n’a rien vu !
( à sui vr e)
2. Un autre âne pour Marianne 5. Marianne répond à son vieux père :
« Mais si, pap a, c’est bien Martin.
1. Marianne a perdu son âne Martin… Mais c’était hier la Saint - Michel.
Elle a du chagrin Et, ce jour-là, tu le sais bien,
et verse quelques larmes. tous les ânes changent de poil ! »
Mais bientôt, d ’a p r è s un e ch a n so n p o pul ai r e du Ni ve r n ai s.
elle demande au gentil meunier :
« Meunier, vendez- moi un autre âne,
pour port er mes sacs de grain. »

2. Justement,
le meunier a un âne à vendre. De s é cu s : d e b ell e s pi è ce s d e Un e b o u r se : u n p e ti t sa c
mo n n a i e d ’a u t r ef oi s, e n o r o u e n p o u r me t t r e d e s pi è ce s d e
« J’ai quinze écus, lui dit Marianne,
argent. mo n n a i e .
quinze écus d’or
dans ma petite bourse.
Pour avoir votre âne, j’en donnerai huit. 1. Nous réfléchissons.
- C’est entendu, dit le meunier, - Po u r q u oi Ma ri an n e d e ma n d e - t -e lle un â n e a u me u n i er ?
Donnez vos huit écus, - Q u e d on n e ra - t -e lle p o ur l ’a voi r ?
et emmenez mon âne. » - Ma r i an n e ne di t p a s l a vé ri t é à so n p è r e : po u r qu oi ?
- Est - ce q u e c’e st b i e n ?

3. Au petit trot, au petit trot, 2. J’écris la vérité.


Marianne revient chez son père. Mar ianne bavardait av ec . Mar t in broutait
De loin, son père lui crie : dans ; le m échant est v enu et l’a
« Oh ! Marianne, tu en as mis du temps ! . Mar ianne a acheté un autre âne av ec .
Mais… Marianne…
ce n’est pas notre âne ! » 3. Je retrouve la phrase que dit Marianne.
changent la Saint-Michel les ânes de poil. À
4. « Martin avait quatre pieds blancs,
deux derrière et deux devant,
et le bout de la queue tout noir ! Les consonnes doubles
Qu’as-tu fait de notre âne Martin ? » Marianne il trotte
Alors, Marianne a dit un gros mensonge. emmenez il s’approche
derrière bonne allure
3. La maison de paille et la maison s’écroule !
Heureusement,
1. Il était une fois trois petits cochons. le petit cochon a eu le temps de se sauver.
Leur maman n’était pas riche. ( à sui vr e)
Un jour, il ne resta plus d’argent à la maison…
Alors la maman leur dit :
« Mes petits, il faut aller par le monde, pour gagner votre
vie ! »
Un e b ot t e d e p a i l l e : d e L a ma i so n s ’ é c rou l e : l a ma i so n
2. Les petits cochons quittent leur maman, et ils s’en vont l a pa ill e se r ré e a ve c u n e t o mb e e n f a i sa n t u n g ra n d br ui t .
co r d e .
par le monde.
Ils ont le cœur gros… 1. Nous réfléchissons.
Le premier cochon dit à ses frères : - Po u r q u oi le s t r oi s pe ti t s co ch on s s’en vo n t -il s p ar l e mo n d e ?
« Je veux tout de suite me bâtir une maison ! - Ave c q u oi l e pr e mi e r co ch on b â ti t - il sa ma i so n ?
- Moi aussi ! dit le second. - Po u r q u oi n e l ai sse -t -il p a s l e lo u p en t r e r da n s sa ma i so n ?
- Moi aussi ! » dit le troisième. - Q u e f ai t al o r s l e l ou p ?

3. Juste à ce moment-là, un homme passe par là ; 2. Je complète les phrases.


quittent leur m am an.
il porte une botte de paille.
porte une botte de paille.
Le premier petit cochon lui demande :
se bâtit une j olie m aison.
« Veux-tu me donner cette paille ?
souffle sur la m aisonnette.
Je voudrais en faire une maison. »
L’homme lui donne sa botte de paille, et le petit cochon 3. Je dis le contraire a ve c l e s mo t s : la id e , r ich e , ca lm e , g a is .
se bâtit une jolie maison. La m aman est pauvre. - La m aman est .
Les cochons sont tristes. - Les cochons sont .
4. Mais, quand tout est fini, La m aison est jolie. - La m aison est .
un loup arrive : Le loup est furieux. - Le loup est .
« Petit cochon, laisse- moi entrer dans ta maison.
- Par ma queue en tire -bouchon, non, non et non ! on - ron - pon - don - bon
- Eh bien, je vais souffler sur ta maison, om - tom - bom - pom - som
dit le loup furieux, et elle s’écroulera ! » le cochon - la m aison - le m onde - le second - un bouchon -
la pom pe - la trom pe de l’éléphant - le cie l som bre
5. Alors le loup souffle très fort,
4. La maison de bois

1. Pendant ce temps, le deuxième petit cochon rencontre


un bûcheron qui porte un fagot de bois.
Le deuxiè me petit cochon demande au bûcheron : L e b ûc h e ron a b at d e s ar b r e s Un f a go t : d e s br a n ch e s
« Bûcheron, donne- moi ce bois, s’il te plaît. Je voudrais d a n s l a f or ê t . sè ch e s a t t a ché e s e n se mb l e .

en faire une maison. »


Gentiment, l’homme lui donne le fagot. 1. Nous réfléchissons.
- Ave c q u oi l e de u xi è me p e t i t co cho n a - t -il f ai t sa ma i so n ?
2. Juste à ce moment -là, le premier petit cochon arrive. - Q ui e st - ce q ui l ’ai d e à f ai r e sa ma i so n ? Po u r qu oi ?
(Vous savez bien : c’est le pet it cochon qui a eu - Q u e f ai t e n co re l e l o u p ?
sa maison de paille démolie) . - L e s d eu x p e t i t s co ch o n s son t -il s a t tra p é s p a r le l o u p ?

Il dit à son frère :


2. Je répare les erreurs.
« Je vais t’aider à bâtir ta maison ! »
Le bûcheron portait / une maisonnette.
T ous deux se mettent au travail, et bientôt, la maison Le deuxièm e petit cochon se bâtit / les petits cochons.
est finie. Par la fenêtre, ils v oient / un fagot de bois.
Le loup n’attrape pas / le m échant loup.
3. Ils mettent le nez à la fenêtre,
et qu’est-ce qu’ils voient ? - Le loup ! 3. J’écris l’histoire dans l’ordre.
« Petits cochons, laissez- moi entrer dans votre maison. » Le deuxièm e cochon - construit une maison
Le deuxième petit cochon répond : - v oit le loup arriv er
« Par ma que ue en tire- bouchon, non, non et non ! » - rencontre un bûcheron
- demande un fagot de bois
4. Alors, le loup furieux se met à crier :
« Je vais souffler sur ta maison, et elle s’écroulera ! » 4. Je retrouve la phrase.
Il souffle, il souffle tant qu’il peut. Et bientôt, la maison souffle Le loup la maison. sur
s’écroule…
Mais il ne peut pas attraper les de ux petits cochons :
ils sont partis à toute vitesse. an - am - en - em
( à sui vr e) dem ande une ampoule un m oment la tem pête
un ruban les j am bes gentim ent novem bre
un gant une chambre proprement j ’embarque
le m anteau la cam pagne rencontre j e trem ble
5. La maison de briques

1. Pendant ce temps, le troisième petit cochon rencontre


un maçon qui transporte des briques dans une brouette. L e p e ti t co cho n re spi r e tr è s L e s ma ç o ns , ce so nt l e s
Le troisième petit cochon demande à l’ouvrier : vi t e et a ve c pe in e p ar ce q u ’il o u vri e r s qui co n str ui se n t l e s
« Donne- moi ces briques, s’il te plaît. Je voudrais en faire a t r o p cou r u : il e st e s so uf f l é . mu r s d e s ma i so n s.
une maison. »
1. Nous réfléchissons.
Gentiment, l’ouvrier lui donne les briques.
- L a ma i so n d u tr oi si è me co ch o n e st -e ll e soli de ? Po u rq u oi ?
- D’o ù vi e n n en t l e s d eu x a u t r e s p e ti t s co ch o n s ?
2. Juste à ce moment -là, les deux autres petits cochons - Po u r q u oi le s t r oi s co ch o n s rie n t -il s si f or t d u l ou p ?
arrivent.
Ils sont très essoufflés, car ils ont couru longtemps. 2. Je sépare les deux histoire s : cell e d u co ch o n e t cell e d u
Ils disent à leur frère ; l o u p.
« Nous allons t’aider à bâtir ta maison ! » Le cochon , , .
Le loup , , .
T ous trois se mettent à l’ouvrage.
rencontre un ouv rier
3. Bientôt, la maison de briques est finie. frappe à la porte
Les trois petits cochons mettent le nez à la fenêtre, et se m et en colère
qu’est-ce qu’ils voient ? - Le loup ! bâtit une m aison
« Petits cochons, laissez- moi entrer chez vous. » se m et à la fenêtre
Le troisième petit cochon répond : souffle très fort sur la m aison
« Par ma queue en tire- bouchon, non, non et non ! »
3. Je complète la phrase.
4. Alors, le loup furieux se met à crier : Les petits cochon s rient de bon cœur parce que le loup
« Je vais souffler sur votre maison ; je soufflerai, et que la m aison .
je soufflerai, et elle s’écroulera ! »
4. Je retrouve deux phrases.
C’est ce qu’il fait : il souffle, il souffle de toutes ses
Le petit cochon / sur la m aison / rencontre
forces.
Le loup / un ouv rier / souffle
Mais la maison reste debout. Les petits cochons rient
tellement, que leur ventre est tout secoué. ou - lou - pou - trou - clou
( à sui vre )
j e voudrais ouv rie r essoufflés l’ouv rage
le loup chez v ous t ire -bouchon j e soufflerai
debout secoués le t roupeau sous
6. L e loup dans la marmite Au souper, ils le mangeront avec les choux.
Et maintenant, ils seront bien heureux chez eux.
1. La maison de briques est très solide, et les trois petits D’a p r è s u n co n t e a ngl ai s.
cochons n’ont pas peur du tout. De leur fenêtre, ils
regardent le loup qui ne peut pas entrer.
« Oh ! je les attraperai bien ! » se dit le loup.
Et il continue à tourner autour de la maison.

2. « Mais, c’est l’heure de faire la soupe ! » dit le premier L a ma rmi t e se r t à f ai r e L a so u p e e st c ui t e à p oi n t :


cu i re l a so up e . ju st e co mme i l f a u t ; el le se n t b o n
petit cochon.
e t e lle se r a t r è s bo n n e .
T ous trois vont vite à la cuisine.
1. Nous réfléchissons.
L’un met de l’eau dans la marmite ; les deux autres - Les petits cochons n’ont pas peur du loup : pourquoi ?
commencent à éplucher des légumes. - Pourquoi le loup est-il fur ieux ?
T rès joyeux, ils chantent toutes les chansons qu’ils - Que fait - il pour entrer dans la m aison ?
connaissent. - Ma is que lu i ar r iv e -t-il ?

3. Au dehors, le loup se demande : 2. Je dis le contraire en aj outant ne pas ou n’ pas .


« Comment faire pour entrer dans leur maison ? Comment -Les petits cochons ont peur du lo up.
faire pour les manger ? » - Les petits cochons n’ .
T out à coup, une idée l ui vient : - Le loup entre dans la m aisonn ette.
« J’ai trouvé ! J’ai trouvé ! » - Le loup n’ .
- I l m angera les tro is cochons.
En trois bonds, il grimpe sur le toit.
- Il ne .
Par la cheminée, monte la bonne odeur de la soupe aux
choux… 3. Comment on fait la soupe.
« J’épluche .
4. Le loup n’hésite pas : hop ! Il plonge la tête la première - Je les m ets dans .
dans la cheminée. - Je mets la m arm ite sur .
Mais savez-vous où il arrive ? T out juste dans la - Je fais cuire .
marmite !
eu - eur - eux - ieux - euse
5. Alors les trois petits cochons mettent le couvercle sur le feu l’heure j oyeux j oyeuse
la marmite. la peur les yeux heureux heureuse
Ils font cuire le loup bien à point. le v oleur furieux furieuse peureuse
7. La maison des trois ours

1. Il était une fois une famille de trois ours. Le papa était


un grand et gros ours ; la maman, une ourse moyenne ;
leur petit, c’était un mignon petit bébé ourson. Un o u r s mo y en e st ce lui L e ch a mo i s a d e pe ti t e s cor n e s ;
Ils vivaient tous ensemble dans une maison d’ours, au q u i n ’e st ni gr a n d , n i p e ti t . il vi t d an s l a mo n t a g n e ; il b o n di t
su r l e s r o ch e r s.
milieu d’une forêt.
1. Nous réfléchissons/
2. Ils avaient trois chaises :
- Où habitaient les tro is ours ?
- une grande et grosse chaise pour le papa ours ; - Que possédait papa ours ? m aman ourse ? le petit ourson ?
- une chaise moyenne pour la maman ourse ; - Pourquoi vont-ils se prom ener dans les bois ?
- et une mignonne petite chaise pour le bébé ourson. - Qui est-ce qui est dans le bois aussi à ce m oment -là ?

3. En haut, il y avait trois lits : 2. Je dis qui.


- un grand et gros lit pou r le papa ours ; v ivent dans le bois.
- un lit moyen pour la maman ourse ; a un gros bol et une grosse chaise.
- et un mignon petit lit pour le bébé ourson. est brûlante.
arr iv e dans le bois.
4. Un matin, la maman ourse avait déjà fait la bouillie
3. Je complète la phrase.
pour le petit déjeuner.
Les trois ours v ont se promener dans le bois parce que
Elle avait rempli trois bols :
.
- un grand et gros bol pour le papa ours,
- un bol moyen pour la maman ourse ; 4. Je dessine les tro is ours, à la queue leu leu, dans le bois.
- et un mignon petit bol pour le bébé ourson.

5. La bouillie était trop chaude. Le papa ours dit alors :


« Allons nous promener dans la forêt ! oi
Pendant ce temps -là, la bouillie refroidira. » une fois un m iro ir une voiture les bois
Mais ce jour- là, une petite fille qui s’appelait un m oineau trois un rasoir une coiffure
Cheveux-d’Or se promenait aussi dans la forêt. un roite let le poids le t rois ièm e un cham ois
( à sui vr e)
8. Cheveux-d’Or dans la maison des ours

1. En se promenant, Cheveux -d’Or arrive à la maison des


trois ours.
Elle frappe à la porte : personne ne lui dit : « Entrez ! »
O n va ch e r ch e d e l ’ea u Da n s n o s v e in e s , le
mais elle entre tout de même. à l a f on t a in e . sa n g co ul e
Cheveux-d’Or se sent un peu fatiguée :
« Je vais m’asseoir sur l’une de ces chaises ! » dit-elle. 1. Nous réfléchissons.
- Chev eux-d’Or est curieuse : que fait -elle ?
2. Et elle essaie les deux premières : - E lle est gourm ande : que fait-e lle ?
- la grande chaise lui paraît trop dure ; - E lle est fat iguée : que fait-elle ?
- la chaise moyenne lui paraît trop molle.
- Mais la petite chaise est juste comme il faut ! Alors, 2. Je dis pourquoi.
Cheveux-d’Or s’y installe, mais patatras ! La petite chaise - Chev eux-d’Or entre dans la m aison parce qu’elle est .
- E lle m ange la soupe du petit ours parce qu’elle est .
se casse et voilà Cheveux -d’Or à terre !
- E lle tom be à terre parce que .

3. À ce moment -là, Cheveux-d’Or voit les trois bols :


3. Je complète la phrase.
« Oh ! j’ai faim ! dit-elle. Je vais goûter cette bouillie ! »
La soupe de mam an ourse est , sa chaise est
- Dans le grand bol, la bouillie lui paraît trop chaude ; et son lit est pour Cheveux-d’Or.
- dans le bol moyen, la bouillie lui paraît trop froide.
- Mais dans le petit bol, la bouillie est juste comme il 4. Je dessine les tro is bols et les tro is chaises et j ’écris
faut ! Alors, Cheveux-d’Or qui est gourmande, mange sous chacun d’eux ce qui conv ient.
toute la soupe du bébé ourson ! le petit bol, le bol moyen, le grand bol, la grande chaise,
la petite chaise, la chaise moyenne.
4. Cheveux-d’Or monte dans la chambre des ours, et elle
voit les trois lits.
« Oh ! j’ai sommeil ! dit-elle. Je vais me coucher dans un
de ces lits ! » ai - ei
- Le grand lit lui paraît trop dur ; la m aison un la inage un peigne Madele ine
la fonta ine une chaise une reine une veine
- le lit moyen lui paraît trop mou.
un balai il éta it la neige une baleine
- Mais le petit lit est juste comme il faut ! Alors, Cheveux-
il v oulait tu r ia is ple ine la peine
d’Or s’y couche tranquillement et bientôt elle s’endort.
( à sui vr e)
9. La colère des trois ours

1. Pendant que Cheveux -d’Or dort à poings fermés,


les trois ours reviennent vers leur maison.
Do r mi r à p o in gs f e rmé s , L e f re l on e st un e g ro sse
En entrant, ils voient tout de suite que quelqu’un est c’e st d o r mi r p r of o n d é me n t . guêpe.
venu.
« Hum ! dit le papa ours de sa gran de et grosse voix ; 1. Nous réfléchissons.
quelqu’un s’est assis sur ma chaise ! » - Les trois ours rentrent : pourquoi ?
- Pourquoi se fâchent -ils ?
- Le petit ours est le p lus m alheureux : pourquoi ?
2. « Juste ciel ! dit la maman ourse, de sa voix moyenne ;
quelqu’un s’est assis sur ma chaise ! 2. C’est vrai ou c’est faux ?
- Oh ! crie le bébé ourson de sa petite voix mignonne ; - Chev eux-d’Or est dans le grand lit : c’est .
quelqu’un s’est assis sur ma chaise et l’a mise en - Quelqu’un a goûté à la bouillie : c’est .
morceaux ! » - Le gros ours crie de sa voix m ign onne : c’est .
- La petite chaise est cassée : c ’est .

3. J’écris ce que Cheveux-d’Or a fait dans la m aison des


3. Puis les trois ours regardent la table.
ours.
Ils voient que quelqu’un a touché aux bols : les cuillers - Chev eux-d’Or a mangé .
ne sont plus à côté des bols, mais dans les bols. a remué .
« Hum ! dit le papa ours de sa grande et grosse voix ; a cassé .
quelqu’un a goûté à ma bouillie ! »
4. Je dessine un bol av ec une cuille r posée dedans et un
autre bol av ec une cuiller posée à côté.
4. « Juste ciel ! dit la maman ourse, de sa voix moyenne ;
quelqu’un a goûté à ma bouillie ! pr - br - fr - tr pl - bl - fl - gl
- Oh ! crie le bébé ourson de sa petite voix mignonne ;
quelqu’un a goûté à ma bouillie et l’a toute mangée ! » profond le m étro le g lobe il p leure
Alors, les trois ours montent d ans leur chambre pour un frelon une chambre un ongle la tab le
une brebis le t ravail la f lam me une fleur
voir s’il y a quelqu’un.
( à sui vr e)
10. Cheveux-d’Or se réveille

1. Dans leur chambre, les trois ours voient tout de suite


que quel qu’un a touché aux oreillers. Un o re i l l e r e st u n co u ssi n Un e c o rb e i ll e e st un p a ni er
« Hum ! dit le papa ours de sa grande et grosse voix ; q u i se r t à so u t e nir l a t ê t e e n o si e r qui n ’a p a s d ’a n se .
q u a n d o n e st co u ch é .
quelqu’un s’est couché dans mon lit ! »
1. Nous réfléchissons.
2. « Juste ciel ! dit la maman ourse de sa voix moyenne ; - Que remarquent les ours, quand ils arr iv ent dans la
quelqu’un s’est couché dans mon lit ! chambre ?
- Oh ! crie le bébé ours de sa pe tite voix mignonne ; - Que découv re le petit ourson ?
quelqu’un s’est couché dans mon lit, et le voilà qui dort - Pourquoi les tro is ours ne font -ils pas de mal à la f illet te ?
encore ! » - Pourquoi Cheveux-d’Or se sauve-t-e lle ?

3. Dans son sommeil, Cheveux -d’Or a entendu toutes ces 2. J’écris à qui sont :
voix : - la v oix m ignonne ?  au .
- la grande et grosse voix, elle croit que c’est le tonnerre ; - la grosse voix ?  au .
- la voix moyenne, elle croit que c’est le vent ; - les boucles blondes ?  à .
- la mignonne petite voix, elle croit que c’est un oiseau.
3. Je termine les phrases av e c les m ots : le vent, un
Alors, elle ouvre les yeux…
oiseau, le tonnerre.
La v oix du petit ours chante comme .
4. Cheveux-d’Or s’assoit sur le lit. La v oix du gros ours gronde comme .
Qu’est-ce qu’elle voit ? T rois ours debout auprès d’elle ! La v oix de mam an ours hurle comme .
Ils sont tous trois bien fâchés, mais ils n’osent pas faire
de mal à la petite fille, car elle est trop jolie. 4. Cheveux-d’Or a peur. J’écris ce qu’elle fa it a lors.
Cheveux-d’Or se met ; elle et court .
5. T out à coup, Cheveux -d’Or aperçoit une fenêtre
ouverte. Hop ! Elle se met debout. Hop ! Et hop ! Elle eille eil
s’élance et elle court à toutes jambes pour revenir chez un oreille r - une tre ille - e lle se réveille - un bon conseil
sa maman. v ieille - une abeille - un orteil - le sole il - une corbeille
D’a p r è s l e co nt e « L e s t r oi s ou r s » un réveil - pareil - pareille - une bouteille - une groseille
11. La fillette dans le bois

1. Il était une fois une petite fille, la plus jolie qu’on pût
voir… Sa maman lui fit faire un petit chaperon rouge qui
lui allait à ravir. Aussi, dans le village, tout le monde Un chaperon est une sorte de capuchon Je chuchote : je parle tout bas à
l’appelait le petit Chaperon rouge . couvrant la tête et le cou jusqu’aux l’oreille de quelqu’un.
épaules.
2. Un jour, sa maman prépara des galettes ; puis elle
appela sa petite fille : « Va voir comment se porte ta 1. Nous réfléchissons
mère-grand, car on m’a dit qu’elle était malade. Porte -lui - Pourquoi la fillette s’appelle-t-elle « Chaperon rouge » ?
une galette et ce petit pot de beurre. » - Que lui demande sa maman ?
- Qui la fillette rencontre-t-elle dans le bois ?
Le petit Chaperon rouge partit aussitôt. La mère -grand
- Pourquoi le loup ne la mange-t-il pas tout de suite ? (Deux raisons)
habitait dans un autre village, de l’autre côt é d’un bois.

3. En passant dans le bois, le petit Chaperon rouge 2. Je répare les erreurs.


- La maman a cousu / le bois.
rencontra le loup. Compère le loup eut bien envie de la
- La maman a préparé /un petit village.
manger ; mais il eut peur de quelques bûcherons qui
- La grand-mère habite /des galettes.
étaient dans la forêt.
- Le village est derrière / un chaperon.

4. Il lui de manda où elle allait. La pauvre enfant ne savait


3. Je copie deux fois la phrase pour préparer la dictée.
pas qu’il est dangereux de parler à un loup. Elle lui
Il est dangereux de parler à quelqu’un qu’on ne connaît pas.
répondit :
« Je vais voir ma mère -grand ; je lui porte une galette et
4. Je dessine le Chaperon rouge bavardant avec le loup dans le bois.
un petit pot de beurre… »

5. « Demeure-t-elle bien loin ? demanda encore le loup.


ch - cha - chu - chou - choi
- Oh oui ! C’est après le moulin que vous voyez là - bas…
un chaperon un champignon un bouchon le loup s’approche
- Eh bien, dit le loup, je veux aller la voir moi aussi. J’irai
un chasseur un bûcheron un chêne des moustaches
par ce chemin-ci, et toi par ce chemin - là. Nous verrons
un chien une branche le chemin je chuchote
qui de nous deux y sera le premier. ».
( à sui vr e)
12. Le loup chez la grand -mère

1. Le loup se mit à courir de toute sa force par le chemin


le plus court. Mais la fillette s’en alla par le chemin le
Un s e n t ie r e st u n pe ti t L a c h ev i l l e tt e e st u n p e ti t
plus long ; elle s’amusait à cueillir des noisettes, à courir
ch e mi n t r è s é t ro it . mo r ce a u d e f e r o u d e b oi s po u r
après les papillons ; elle faisait des bouquets en cueillant ma i n t e n i r la p o rt e f e r mé e .
les fleurs du sentier.
Le loup ne fut pas long à arriver à la maison de la 1. Nous réfléchissons.
mère-grand. - Pourquoi le loup court -il si v ite ?
- Pourquoi prend -il une petite v oix pour répondre à la grand -
2. Il frappa à la porte : toc ! toc ! toc ! mère ?
« Qui est là ? - Le loup est entré dans la m aison : que se pass e-t-il ?
- C’est votre petite-fille, le petit Chaperon rouge, dit le
2. Je remets dans l’ordre ce que fait le loup.
loup. (Il prenait une voix d’enfant ). Je vous apporte une
Le loup t ire la chev illet te
galette et un petit pot de beurre que ma mère vous
arriv e à la m aison
envoie. » court très v ite
mange la grand -m ère
3. La bonne grand- mère se trouvait dans son lit, parce entre dans la m aison
qu’elle était un peu malade. Elle cria :
« Tire la chevillette, 3. Je dis pourquoi le loup arr iv e le prem ier.
et la porte s’ouvrira. » Le loup prit le chem in le p lus ; il courait très .
Chaperon rouge en chem in.
4. Le loup tira la chevillette, et la porte s’ouvrit. Il se jeta
sur la bonne femme et la dévora en un instant, car il 4. Je dessine la m aison de la grand -m ère près du bois.
n’avait rien mangé depuis trois jours.
Ensuite, il referma soigneusement la porte. Puis, il alla et - ette
se coucher dans le lit de la mère -grand, en attendant le
petit Chaperon rouge. un perroquet une clochette
( à sui vr e) un coffret un filet une pâquerette des noisettes
un jet d’eau un bille t j e j ette une galette
13. Une grand-mère pas comme les autres - C’est pour mieux te manger ! »
En disant ces mots, le méchant loup se jeta sur le petit
1. Le petit Chaperon rouge arriva enfin. Elle frappa à la Chaperon rouge et il la mangea.
porte : toc ! toc ! toc ! D’a p r è s Ch a rle s Pe r r au lt
« Qui est là ? » dit le loup.
Le petit Chaperon rouge eut peur, en entendant cette
grosse voix. Mais elle se dit que sa mère -grand devait
Un c a n ap é e st u n si è g e a ve c L e co n d u cte u r d ’un e voi t ur e
être enrhumée.
u n d o ssi e r ; i l e st t rè s l a r ge : t i ré e p ar d e s che va u x s’a p -
Elle répondit : p l u si eu r s p er so n ne s p e u ven t p e ll e u n co c h e r.
« C’est votre petite-fille, le petit Chaperon rouge, qui vous s’y a sse o ir .
apporte une galette et un petit pot de beurre. »
1. Nous réfléchissons.
2. Le loup lui cria, en adoucissant un peu sa voix : - Chaperon rouge n’est pas très rassurée : pourquoi ?
« Tire la chevillette, - Pourquoi le loup rem onte -t-il la couverture ?
et la porte s’ouvrira. » - Par quoi la f ille tte est -elle étonnée ?
Le petit Chaperon rouge tira la chevillette, et la porte - Que lu i arr iv e -t- il ?
- Im aginons ce qui serait ar r iv é si Chaperon rouge avait
s’ouvrit. Le loup cacha sa tête sous la couverture et lui
rec onnu le loup en entrant dans la maison.
dit :
« Mets la galette et le petit pot de beurre sur le buffet, et 2. Je répare les erreurs.
viens te coucher avec moi. » Grand -m ère a une grosse voix / quand on tire la chevillette.
La porte s’ouv re / quand elle voit c ette grand -mère.
3. Le petit Chaperon rouge se déshabill a aussitôt et se Chaperon rouge est étonnée / quand elle est enrhumée.
mit au lit.
3. Je termine les ph rases.
Elle fut bien étonnée de voir comment sa mère -grand
On peut sentir avec .
était faite :
On peut em brasser av ec .
« Ma mère-grand, que vous avez de grands bras ! On peut entendre avec .
- C’est pour mieux t’embrasser, ma fille ! » On peut manger avec .
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes oreilles !
- C’est pour mieux t’écouter, mon enfant ! » é - er - ez
elle répondit - étonnée - le m arché - un éléphant - un canapé
4. « Ma mère-grand, que vous avez un grand nez ! le coucher - t’em brasser - te manger - un cocher - un rocher -
- C’est pour mieux te sentir, mon enfant ! le d éj euner - un rocher - le nez - vous parlez - v ous irez -
chez
- Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents !
14. Renard dans le puits Tout à coup, plouf ! il est dans l’eau et prend un bon bain.
Brrr ! que l’eau est froide ! Et il n’y a point d’Hermeline.
1. Depuis huit jours, Renard n’a rien mangé. Il est triste Comment sortir de là, maintenant ?
car son ventre est vide. Où aller pour trouver quelque ( à sui vr e)
lapin à croquer ? Renard rôde de tous côtés dans la
campagne… Rien à se mettre sous la dent, rien ! Comme
il a faim !
Mais voici un jardin, une ferme et, là -bas, un poulailler !
Au fond d’un puits, il y a de l’eau, Le daim a de grandes cornes
grâce à un seau attaché à une et vit dans les bois.
2. Sans bruit, Renard entre dans la ferme. T out doucement, chaîne, on peut tirer l’eau du puits.
il s’approche de la basse-cour. Les poules picorent du
grain, cot, cot, cot ! Tout à coup, elles voient le renard. 1. Nous réfléchissons.
« Attention ! Cot… cot, codec ! Cot, cot, codec ! » - Renard est triste : pourquoi ?
- Pourquoi s’approche -t-il sans bruit de la ferme ? puis du
3. Trop tard ! D’un bond, Renard saute sur les poules. Les poulailler ?
plumes volent. - Que fait-il pour calmer sa soif ?
- Quelle tête a-t-il vue au fond du puits ?
Crac ! crac ! crac ! Il en étrangle trois. Tout de suite, il en
dévore deux. Quel gourmand ! La troisième, il l’emporte :
2. Je répare les erreurs.
elle sera pour Hermeline, sa femme.
Renard rôde / dans un seau.
Il entre / dans la campagne.
4. Mais Renard a mangé si vite les deux poules qu’il a Il se met / dans le puits.
grand soif, à présent. Heureusement, un puits n’est pas Il descend / dans une ferme.
loin.
Renard se penche : l’eau brille au fond du puits. 3. Je sais répondre en mettant : triste ou joyeux.
Oh ! il y voit une tête, comme la sienne. C’est peut -être Renard a le ventre vide : il est .
Hermeline ? Il ne trouve rien à manger : il est .
« Est-ce toi, Hermeline ? crie Renard. Je vais te Il étrangle trois poules : il est .
rejoindre ! » Il ne peut pas sortir du p uits : il est .

5. Renard se met dans un seau et descend au fond du in - im - ain - aim


le lapin - le jardin - le chemin - le matin - un timbre - une timbale
puits.
impoli - je grimpe - le grain - le train - un bain - un poulain - j’ai
faim - le daim
15. Comment Renard sortit du puits

1. Renard commence à s’en nuyer au fond du puits…


Il essaie de grimper : rien à faire !
Justement, compère Loup passe par là. Il entend du
L’autruche est un gros oiseau Ma sauterelle est un insecte.
bruit : floc ! floc ! floc ! Qui donc remue l’eau au fond du des pays chauds. Elle ne vole Elle vit dans les prés de chez
puits ? pas, mais elle court très vite. nous. Elle saute très bien.
Le loup s’approche :
« Mais c’est toi, cousin Renard ! Que fais-tu donc là ? 1. Nous réfléchissons.
- Je suis descendu boire un peu, l’eau est excellente », - Pourquoi Renard s’ennuie -t-il au fond du puits ?
répond Renard. - Quel moyen trouve -t-il enfin pour remonter ?
- Pourquoi Renard laisse -t-il le loup au fond du puits ?
- Le seau remonté, qu’arrive -t-il au loup ?
2. Malin Renard ! Il a vu que le puits a deux seaux : quand
l’un monte, l’autre descend. 2. Je copie dans l’ordre trois actions de Renard et trois du
« Compère Loup, tu devrais bien venir la goûter, toi aussi. loup.
- Comment faire, cousin Renard ? Renard essaie de grimper le long des pierres :
- Mets-toi dans un seau et tu me rejoindras. » Le loup entend floc ! floc !
il invite le loup à venir boire ;
il remonte bientôt dans un seau.
3. Renard se met vite dans l’autre seau. Pendant que le
Il aperçoit Renard au fond du puits.
loup descend, Renard remonte. Bientôt, il est sorti du puits.
Il descend pour boire avec lui.
De là-haut, il se moque du loup : Renard essaie , il , il .
« Te voilà au fond, compère Loup ! Eh bien, restes-y Le loup entend ! Il . Il .
donc ! »
3. Je réponds oui ou non.
Le loup, furieux, hurle de toutes ses forces.
Renard s’ennuie-t-il dans le puits ?
Se montre-t-il malin ?
4. Il crie tellement que le fermier voisin entend tout ce bruit. Sortira-t-il du puits ?
« Un loup au fond du puits ! Au loup ! Au loup ! » Sortira-t-il tout seul ?
Les gens et les chiens accourent. On remonte le seau où Le loup sera-t-il récompensé ?
se trouve le loup et, quand il sort, il reçoit des coups de
au - eau
bâton et des coups de dents des chiens !
une auto - l’épaule - je saute - une sauterelle - une autruche - la
Tout meurtri, il se sauve ventre à terre.
gauche
D’après Le Roman de Renart , branche IV
l’eau - le seau - le marteau - un oiseau - le troupeau - le tableau
16. Encore un méchant tour de Renard 5. Le petit coq, méfiant, ne ferme d’abord qu’u n œil…
Renard applaudit, bat la mesure, paraît émerveillé : « Ah !
1. Toute la journée, Renard a parcouru la campagne à la que c’est beau ! »
recherche de gibier. Il n’a rien trouvé et le voilà bien Alors, notre chanteur pousse un cocorico encore plus fort,
mécontent. en fermant les deux yeux, cette fois.
Sur le chemin du retour, il passe devant le poulailler de … Mais Renard l’a déjà saisi dans sa gueule ! Et il
Maître Constant, le fermier. l’emporte à toute vitesse vers son terrier.
À travers le grillage, les poules se moquent de lui ! D’après un vieux conte

2. « Eh bien ! Monsieur du Renard, on rentre au logis ?


- Monsieur du Renard, vous n’avez pas trop soif, par cette
Le gibier, c’est le nom de tous les Un ergot est un ongle pointu derrière
chaleur ? »
animaux que l’on chasse : lapins, liè- le pied du coq.
Renard ne répond pas à ces bavardes. Il vient de voir,
vres, perdrix, etc.
parmi elles, un jeune coq tout fier qui se dresse sur ses
ergots. 1. Nous réfléchissons
Renard s’approche du grillage et appelle doucement le - Pourquoi les poules se moquent-elles de Renard ?
coq. - Renard est rusé et menteur, qu’est-ce qui le montre ?
- Le coq se méfie-t-il assez ? Que lui arrive-t-il ?
3. « Mon frère, on parle beaucoup de vous, dans le village.
2. Je sais répondre (un, une, deux, trois, quatre).
On dit que vous êtes un parfait chanteur ! »
Combien le coq a-t-il de pattes ? ; d’ergots ? ; d’ailes ?
Le coq est très flatté d’entendre ces compliments. Renard
; de crête ?
continue :
Combien le renard a-t-il de queue ? ; de pattes ? ; de
« J’aimerais bien vous entendre demain : mais seul avec
museau ? ; d’oreilles ?
vous, sans ces sottes poules qui ne connaissent pas la
musique. 3. Je choisis : Renard ou Le coq.
- Entendu, dit le coq. Venez demain sous le tilleul de la cherche du gibier. se perche sur le tilleul.
cour. » chante de tout cœur. est enchanté et applaudit.
pousse un dernier cocorico.
4. Le lendemain, Renard et le jeune coq sont là, en grande
toilette, et le concert commence. oir - oire
« Quelle voix, mon frère ! s’écrie le renard. Je suis un mouchoir - un tiroir - un couloir - un arrosoir - un plantoir
enchanté ! Mais vous devriez, comme les chanteurs, fermer une poire - une foire - une histoire - une passoire - une armoire
les yeux quand vous lancez un air ! »
17. Une bonne ménagère

1. Il était une fois une petite Poule rousse ; elle vivait seule
dans une petite maison au milieu d’un bois.
Elle était bien gentille et bien vaillante. Tous les matins, Des brindilles, ce sont de petites branches Une anguille, c’est un poisson qui
on la voyait, tenant son balai en train de nettoyer sa menues . ressemble à un serpent.
maison.
Devant sa porte, il ne restait jamais un seul brin de paille. 1. Nous réfléchissons.
- Poule Rousse est une bonne ménagère : à quoi le voit-on ?
2. Quelqu’un la regardait souvent : c’était maître Renard. - Renard, que veut-il ?
« Comme elle doit être tendre, se disait -il. Ah ! je voudrais - Pourquoi ne réussit-il pas à attraper la poule ?
bien la faire cuire dans ma marmite ! » - Que promet-il un jour ?
Hermeline, la femme de Renard, ajoutait :
« Oui, ce serait un fameux souper en famille ! » 2. Je corrige les erreurs.
Et les renardeaux dansaient de joie rien que d’y penser. Poule Rousse habitait dans une grande maison. Tous les soirs, elle faisait le
ménage. Quand elle partait en promenade, elle ouvrait sa porte à clé.
3. Mais Renard ne pouvait pas attraper la petite Poule
3. Je termine les phrases qui disent ce que fait la poule.
rousse : elle était bien trop fine ! Quand elle partait en
Tous les matins, Poule Rousse .
promenade, elle fermait toujours sa porte à clef.
Tous les soirs, elle .
Pourtant, un beau jour, Renard trouva un bon moyen pour
l’attraper. Il cria à Hermeline : 4. Je dessine la petite Poule rousse devant sa maison, puis j’écris (en la
« Mets la grande marmite sur le feu. Ce soir, je te promets, terminant) la phrase qui convient.
nous aurons la petite Poule pour notre souper ! » Poule Rousse vivait .

4. Il prit un grand sac sous son bras et courut jusqu’à la


maison de la petite Poule. Il se cacha derrière un gros
chêne. ill
La petite Poule venait juste de sortir ramasser des la famille une anguille un papillon
brindilles pour allumer son feu. des brindilles le soleil brille un grillon
Pendant qu’elle était baissée, frrrt ! Renard se glissa des quilles une chenille le grillage
dans la maison. la vanille une fille ça brillait
à suivre.
18. Dans le sac Renard repart tranquillement sans avoir rien vu.
à suivre.
1. Un moment après, la petite Poule rousse rentre chez elle avec un
panier rempli de brindilles.
« Maintenant, je vais fermer ma porte à clef, se dit-elle. Personne ne
La poule se pose sur une branche ou Un village est plus petit qu’une ville.
pourra me déranger. » sur un bâton : elle se perche. Ce bâton Dans un village, il y a moins de mai-
Mais en se retournant, que voit-elle ? ou cette branche s’appelle un perchoir. sons et moins d’habitants qu’en ville.
Le renard, avec son grand sac sur l’épaule. Ah ! quelle peur !
Elle ne perd pourtant pas la tête. D’un coup d’ailes, elle se perche 1. Nous réfléchissons.
sur son armoire : - Pourquoi la Poule rousse ferme-t-elle sa porte tous les soirs ?
« Maudit Renard ! Tu ne m’attraperas pas encore cette fois ! » - Quelle surprise l’attend à la maison ?
- Que fait Renard pour l’attraper ?
2. « Nous allons bien voir », répond Renard. - Que fait la petite poule pour sortir du sac ?
Et savez-vous ce qu’il fait ? - Il pose son sac grand ouvert devant
2. Je dis pourquoi.
l’armoire et commence à tourner en rond, à tourner après sa queue.
Poule Rousse ferme sa porte / pour ouvrir le sac.
Il va de plus en plus vite, faisant dix tours, cent tours, mille tours !
Renard tourne en rond / pour souffler un peu.
La petite Poule rousse le suit des yeux…. et bientôt, elle sent que
Il s’arrête en chemin / pour être tranquille.
sa tête commence à tourner aussi.
La petite Poule prend ses ciseaux / pour étourdir la poule.

3. Tout à coup, elle est tellement étourdie qu’elle tombe de l’armoire, 3. Je lis puis je copie de mémoire la phrase qui dit ce que fait Poule Rousse
juste au milieu du sac. Le méchant Renard n’a plus qu’à le fermer. pour ne pas être attrapée par le Renard.
Il le jette sur son épaule : D’un coup d’ailes, la petite Poule rousse .
« Ah ! Ah ! Ah ! Cette fois, je la tiens bien ! »
Tout joyeux, il prend le chemin qui monte vers son terrier. 4. Je dis où habite chaque animal : une niche, un poulailler, un nid, un terrier.
La poule habite dans , le renard dans , le chien
4. Mais la côte est dure. Au bout d’un moment, Renard s’arrête pour dans et l’oiseau dans .
souffler un peu.
Dans le sac, la petite Poule rousse vient de se réveiller. Vite, elle ill  il
prend ses ciseaux. (Elle les a toujours dans la poche de son tablier.) ville - village - villageois
En trois coups de ciseaux, cric ! crac ! crac ! elle coupe la toile et se mille - million - milliard
glisse hors du sac. tranquille - tranquillement - tranquillité
«Vite, une grosse pierre pour me remplacer ! »
Trois points de couture et le sac est refermé.
19. Renard est bien puni. Dans sa maison, la petite Poule rousse sera bien heureuse.
Renard ne viendra plus la déranger !
1. « Oh ! qu’il est lourd, ce sac ! » s’écrie Renard, qui doit s’arrêter Adapté d’un conte danois, avec introduction
encore une fois en chemin. de personnages du Roman de Renart
D’un œil joyeux, il regarde le sac bien gonflé :
« Elle doit être grasse, la Poule rousse ! Tout à l’heure, elle fera un
fameux bouillon ! »
Hermeline et les renardeaux sont au seuil de la maison. Ils voient
enfin arriver maître Renard.
Le seuil de la porte, c’est le passage Un fameux bouillon : un bouillon
en pierre ou en ciment devant la porte. excellent, tout le monde en parle-
2. On l’accueille avec des grands cris de joie. ra.
Dame Hermeline demande :
« Rapportes-tu la Poule rousse ? 1. Nous réfléchissons.
- Oui ! répond Renard tout fier de lui. - Pourquoi Renard est-il heureux en regardant son sac ?
- Comment as-tu fait pour l’attraper ? » - Pourquoi l’accueille-t-on avec joie ?
- Comment est-il attrapé lui-même ?
Renard est plein d’orgueil. Il raconte comment il a réussi. Toute la
- Est-ce qu’on le plaint ? Pourquoi ?
famille est dans l’admiration.
2. Qui parle ?
3. Mais il se sent l’estomac creux. Il demande : « Je suis bien grasse » : c’est .
« Est-ce que l’eau bout dans la marmite ? « J’enlève le couvercle » : c’est .
- Oui, à gros bouillons, répond dame Hermeline. « Nous crions de joie » : ce sont .
- Alors, mettons-y la Poule ! » « J’ai l’estomac creux » : c’est .
« Je bous à gros bouillons » : c’est .
Hermeline enlève le couvercle ; Renard saisit le sac par le fond et
le renverse au-dessus de la marmite. 3. J’écris en deux phrases le malheur de Renard (n°4).
Plouf ! la grosse pierre tombe dans l’eau bouillante. La marmite se - Renard est , il .
renverse. « Au secours ! Au secours ! » - Ses cris .

4. Renard est brûlé ; il hurle de douleur. Ses cris s’entendent dans 4. Je dessine la marmite au-dessus d’un beau feu clair et je termine la
toute la forêt. phrase qui convient.
L’eau de la marmite bout .
Il devra rester au lit au moins quinze jours avant d’être guéri.
« Nous aurons bien la paix, pendant ce temps-là ! » disent les euil ueil œil euille
écureuils. le seuil l’orgueil un œil une feuille
le fauteuil j’accueille un œillet un portefeuille
20. Grison fait ce qu’on lui dit. « Hum ! Jamais je n’en ai mangé d’aussi bonnes ! » s’écrie
le gourmand, en parlant tout seul à haute voix.
1. Vlan ! Vlan ! Et vlan ! « J’ai eu une fameuse idée pour les atteindre ! Mais il ne
C’est encore ce méchant Thomas qui frappe son âne. faudrait pas qu’un passant se mette à crier : Hue ! Grison !
« Ah ! tu ne veux pas m’obéir ! Eh bien ! voilà pour toi ! »
Et les coups de fouet tombent sur le malheureux Grison… 5. Grison a entendu ces derniers mots : « Hue ! Grison !... »
Toutes les bêtes de la ferme sont en colère : Et comme on lui a dit d’être obéissant, eh bien ! il avance,
« Quel méchant homme ! toujours le fouet à la main ! le finaud !
- Jamais il n’est content de notre travail ! Thomas perd l’équilibre et patatras ! il tombe en arrière.
- Un jour, à son tour, il sera puni ! » Par bonheur, un tas de paille se trouve juste au -dessous,
mais comme culbute, c’est une belle culbute !
2. Le lendemain, Thomas selle son âne pour aller à la foire. D’après un fabliau du XIII siècle
Il a pris un sac d’écus, car il veut acheter du bétail.
Hop ! Le voilà en selle : 1. Nous réfléchissons.
« Allons ! Grison, en route ! Et va bon train 1, paresseux ! » - Pourquoi les bêtes de la ferme sont-elles en colère ?
Grison marche aussi vite qu’il peut. Mais il fait chaud, et - Où va Thomas ?
la route est longue. - Comment veut-il calmer sa soif ?
« Méfie-toi Grison ! Obéis-moi ; mon fouet n’est pas loin ! » - Comment est-il puni à son tour ?

3. Thomas a chaud, lui aussi. 2. Je remets dans l’ordre.


Justement, le chemin suit un verger ; par-dessus le mur, Thomas cueille des prunes. Thomas tombe sur le tas de paille.
des pruniers tendent leurs branches chargées de fruits. Grison avance. Thomas se met debout sur son âne.
« Oh ! se dit Thomas, quelques prunes calmeraient ma
soif ! » 3. Je répare les erreurs.
En s’accrochant à la muraille, il se met debout sur son Vlan ! Vlan ! / C’est la dinde qui appelle ses petits.
Clac ! Clac ! / C’est la vache qui veut aller au pré.
âne.
Meu ! Meu ! / C’est la poule qui a pondu un œuf.
« Tiens-toi tranquille, Grison !
Cot, cot, codec ! / C’est Thomas qui frappe son âne.
Ne bouge pas, ou gare au fouet ! »
Glou ! Glou ! / C’est le fouet qui claque dans l’air.
4. Debout sur la selle, Thomas cueille des mirabelles 2
ail aille
dorées :
le travail le bétail une maille la volaille
un éventail le portail une caille de la paille
1
Grison marche vite : il va bon train. un chandail un épouvantail la bataille une écaille
2
Des mirabelles, ce sont des petites prunes rondes, jaunes et parfumées.
21. Le génie n’aime pas être dérangé Et bravement, elle part en avant à son tour. Biquette et Grosse-
Bique la suivent des yeux.
1. Il était une fois trois chèvres qui avaient presque le (à suivre)
même nom. La plus petite s’appelait Biquette ; la seconde
s’appelait Bique ; et la plus grosse s’appelait Grosse-Bique. 1. Nous réfléchissons.
Toutes trois broutaient l’herbe des prés de la montagne, car elles - Que font les trois chèvres dans la montagne ?
voulaient devenir bien grasses. - Pourquoi veulent-elles passer de l’autre côté du pont ?
- Pourquoi Biquette est-elle effrayée ?
- Que décide Bique ?
2. Un jour, elles arrivent devant un petit pont de bois.
« Nous devrions passer de l’autre côté, dit Biquette. Là-haut, l’herbe 2. Je sais trouver qui a parlé.
paraît plus fraîche et douce. « Passons de l’autre côté », dit . (qui ?)
- C’est vrai, ajoute Bique. « Allons-y », dit .
- Eh bien ! Allons-y », dit Grosse-Bique. « Clic ! clac ! », font .
Biquette s’avance sur le petit pont. Ses sabots font sonner les « Je passerai quand même », déclare .
traverses3 : clic, clac, clic, clac.
3. Je dis où.
Les trois chèvres broutent . (où ?)
3. À peine est-elle arrivée à moitié qu’un affreux génie se montre à Un jour, elles arrivent . (où ?)
l’autre bout : L’affreux génie se montre . (où ?)
« Arrière, la chèvre ! hurle-t-il. Que viens-tu faire ici ? Ce pont est à Biquette revient . (où ?)
moi ! »
Biquette est bien effrayée d’entendre ces cris et de voir ce vilain 4. Je dessine le vilain génie, puis j’écris son portrait.
petit bonhomme. Ses yeux sont gros comme des soucoupes 4, son Le génie est vilain avec et .
nez pointu comme un pique-feu5 et ses doigts crochus comme des
griffes !

4. La petite chèvre tremble de peur. Vite, elle fait demi-tour et clic !


clac ! clic ! clac ! revient avec les deux autres. vr fr br gr
« Il faut tout de même essayer de passer ! déclare Bique. Ce vilain c’est vrai fraîche brouter une griffe
la lèvre affreux du bruit un tigre
bonhomme ne va pas nous arrêter ! »
le livre des frites un briquet un ogre
le poivre les framboises un bras une grenouille
3
Les traverses, ce sont les planches mises en travers pour fabriquer la chaussée du pont.
4
Une soucoupe, c’est une petite assiette qu’on met sous une tasse.
5
Un pique-feu sert à remuer le bois ou le charbon pour qu’ils brûlent mieux.
22. Comment les chèvres 
passèrent le pont Alors les trois chèvres passèrent de l’autre côté, dans les
belles prairies d’herbe fleurie.
1. Bique, à son tour, fait sonner les traverses du petit pont : Elles doivent toujours y être, toutes rondes et toutes
clic, clac, clic, clac… grasses, car on ne les a pas revues de ce côté -ci.
Mais à peine est-elle arrivée à moitié que le méchant D’après un conte suédois.
génie entre dans une colère folle. Il crie de sa vilaine voix :
« Arrière, la deuxième chèvre ! Que viens-tu faire toi 1. Nous réfléchissons.
aussi ? Ce pont est à moi ! Tu ne le sais pas ? » - Que fait la deuxième chèvre ?
- Pourquoi frissonne -t-elle ? Que fait-elle finalement ?
- La troisième chèvre est-elle plus courageuse ? Pourquoi ?
2. Bique est brave, mais elle se met à frissonner, car le
- Les chèvres sont-elles heureuses de l’autre côté du pont ?
terrible petit génie fait de grands gestes ; ses yeux lancent
Pourquoi ?
des éclairs ; sa voix sifflante écorche les oreilles.
Tête basse, Bique revient vite auprès des deux autres 2. Je réponds aux questions.
chèvres : clic ! clac ! clic ! clac ! Qui est-ce qui frissonne ? .
Qui est-ce qui hurle ? .
3. « Eh bien donc ! s’écrie Grosse-Bique, à moi Qui est-ce qui continue sa marche ? .
d’essayer ! »
3. Je donne des qualités (adjectifs qualificatifs) .
Sans se presser, elle s’avance sur le pont, en faisant
Le pont est .
sonner ses sabots : clic… clac… clic… clac… Le génie est ; sa voix est .
En la voyant s’approcher, le génie se met à hurler plus Les prairies sont et l’herbe est .
fort encore que les autres fois. Les chèvres sont et .
« Arrière ! La chèvre ! Arrière !
Ce pont est à moi ! Je te défends d’avancer ! » cl gl fl pl
Mais Grosse-Bique continue sa marche. un éclair la glace sifflante plus
la cloche un gland fleurie la pluie
4. Alors le génie essaie de lui barrer le passage. Mais une boucle un aigle du trèfle aplatir
Grosse-Bique prend son élan et lui envoie un terrible coup un clown le règlement je gonfle plonger
de cornes. Le méchant génie est renversé. Il tombe dans la
rivière, en soulevant une haute gerbe 6 d’eau.

6
Une gerbe d’eau, c’est de l’eau qui monte très haut et ressemble à une gerbe de blé. I,e
gerbe de blé, ce sont des tiges de blé liées ensemble.
23. Sire Lièvre se moque des hérissons « Va auprès de l’arbre, là-bas, et chaque fois que Lièvre
arrivera, tu crieras : Je suis là ! »
1. Monsieur et Madame Hérisson possèdent une belle petite - Entendu », répond Madame Hérisson. Et elle y va à petits
maison, bien cachée sous les herbes. pas menus.
Ils ont trois enfants plus jolis les uns que les autres. (à suivre)
Maman Hérisson les surveille du coin de l’œil :
« Jouez plus tranquillement, voyons ! Essayez de garder 1. Nous réfléchissons.
vos piquants bien propres ! » - La famille Hérisson est heureuse, pourquoi ?
Mais les enfants se salissent souvent dans la terre - Pourquoi le lièvre demande-t-il au hérisson de faire la course avec lui ?
mouillée, et la maman doit refaire leur toilette. - Pourquoi fait-il des cabrioles devant les petits hérissons ?
- Pendant ce temps, que font papa et maman Hérisson ?

2. Monsieur Hérisson est un excellent jardinier. Toute la 2. Je dis qui ou quoi.


journée, il arrose ses légumes, taille ses rosiers ou ses La famille Hérisson possède . (quoi ?)
arbres fruitiers. Maman Hérisson surveille . (qui ?)
« Demain, je vais semer des salades », annonce-t-il. Les petits hérissons salissent souvent . (quoi ?)
Mais voici qu’au détour du chemin sire Lièvre apparaît. Papa Hérisson taille . (quoi et quoi ?)
Connaissez-vous sire Lièvre, avec ses grandes oreilles et
3. Je fais le portrait du lièvre.
ses longues pattes ? Il aime bien se moquer des hérissons.
Sire Lièvre a de et de .
Il se moque souvent .
3. « Alors, les hérissons ! s’écrie-t-il, toujours le nez au ras Il fait des cabrioles .
de la terre ?
Laisse tes outils, petit jardinier. Viens faire une course de 4. Je dessine M. et Mme Hérisson près de leur maison et je copie la
vitesse avec moi. phrase qui convient.
- Pourquoi pas ? répond le hérisson.
- Ha ! ha ! ha ! dit le lièvre en riant. Tu n’as pas peur de
perdre ? Museau-pointu, faisons la course entre ton jardin
et cet arbre, là-bas. ette - elle - erre - esse
une maisonnette - la toilette - une savonnette - une charrette -
- Je veux bien ! » répond Monsieur Hérisson.
une fourchette - belle - mademoiselle - des bretelles -une tonnelle -
une ficelle - la terre - une serre - un verre - le tonnerre - un parterre -
4. Pendant que Sire Lièvre fait mille cabrioles devant les la vitesse une tresse - une forteresse - je me blesse - une princesse
enfants Hérisson, Papa Hérisson parle à voix basse avec sa
femme. Il lui dit :
24. Sire Lièvre perd la course Pendant qu’il se repose, sans pouvoir rien dire, Madame
Hérisson revient près de sa maison.
1. À petits pas, Madame Hérisson rejoint sa cachette « Tu as de grandes pattes, ami Lièvre, dit alors Monsieur
derrière le hêtre. Pendant ce temps, Sire Lièvre continue à Hérisson. Mais tu n’es qu’un sot ! »
se moquer de Monsieur Hérisson : Le lièvre, tout honteux, retourne à son terrier. Il ne se
« Allons, Brosse-à-quatre-pattes, es-tu prêt ? moquera plus de cette bonne famille.
- Me voici, répond le vaillant petit hérisson. Adapté d’un conte des frères GRIMM.
- Je compte : un, deux… trois ! »
À trois, le lièvre a bondi et file comme une flèche. Mais le 1. Nous réfléchissons.
hérisson, lui, se contente de faire quelques petits pas pour - Pourquoi le lièvre appelle-t-il le hérisson : Brosse-à-quatre-pattes ?
se cacher derrière la haie. - Est-ce que le Hérisson court à côté du Lièvre ?
- Sire le Lièvre n’est qu’un sot : pourquoi ?
- Pourquoi ne se moquera-t-il plus de la famille Hérisson ?
2. Un moment après, sire Lièvre arrive auprès du grand
hêtre :
2. Je dis qui fait l’action.
« Oh ! oh ! dit une petite voix. Je suis là ! se cache derrière le hêtre.
- Tu es arrivé ! Ah ! par exemple ! Comment as-tu fait ? se moque de Monsieur Hérisson.
- Je vais aussi vite que l’hirondelle ! répond la petite voix. montre son petit nez.
- Eh bien ! recommençons : un, deux… trois ! » va aussi vite que l’hirondelle.
Cette fois, le lièvre va si vite que son ventre touche à
terre, et que ses oreilles rejoignent sa queue ! 3. Je lis puis je termine de mémoire la phrase qui dit que le lièvre
va très vite.
3. Mais au coin du jardin, près de la haie, Monsieur Le lièvre va si vite .
Hérisson lève son petit nez et annonce :
« Je suis là ! 4. Je dessine le lièvre qui file vers le hêtre.
- Recommençons ! » crie le lièvre, fou de rage.
Cinq fois, huit fois, douze fois, vingt fois, la course
recommence.
h aspiré h muet
« Oh ! oh ! je suis là ! dit une voix auprès du hêtre.
un haricot un hêtre un hôpital de l’huile
- Je suis là ! » dit une voix au coin du jardin. une hache un hanneton une horloge un homme
du houx une hutte une hirondelle une huître
4. À la fin, le lièvre est épuisé, à bout de souffle : ah ! ah !
ah ! ah !
25. Un papa 4. Le corbeau veut tout de suite montrer qu’il a une voix
qui a beaucoup d’enfants charmante : « Kroa ! kroa ! kroa ! kroa ! ».
En entendant ces vilains cris, Papa Our s est obligé de se
1. « Ah ! mes pauvres petits, que vous me donnez du boucher les oreilles.
tracas ! » « Mes petits auraient peur de ce corbeau », se dit-il.
C’est papa Ours qui se plaint. Pensez donc ! Il est seul Il le remercie quand même et continue sa route.
pour s’occuper de ses quatre enfants ! Maman Ours est (à suivre)
morte, il y a quelques mois, à cause d’u ne indigestion 7 de 1. Nous réfléchissons.
miel. - Pourquoi papa Ours se plaint -il ?
Toute la journée, il doit faire la toilette de ses enfants, - Que décide-t-il de faire pour être plus libre ?
surveiller les jeux, faire les lits, préparer les repas et mille - Comment voudrait-il utiliser ses mo ments de liberté ?
- Pourquoi ne veut-il pas du corbeau comme bonne d’enfants ?
autres choses encore.
2. Je copie en corrigeant les erreurs.
2. À la fin, il n’en peut plus :
L’ours cherche une bonne / pour ne pas entendre kroa ! kroa !
« Je n’ai plus un moment de libre… Je ne trouve même plus Il voudrait un moment de libre / pour garder les enfants.
le temps de lire mon journal, ni de fumer ma pipe ! Moi qui Le corbeau chantera / pour lire son journal.
aime tant le bon tabac noir ! » L’ours se bouche les oreilles / pour distraire les oursons.
Mais une idée lui vient :
« Il faudrait que je trouve une bonne d’enfants qui garderait 3. Je donne à chacun le nom qui lui convient : Jaunet -
mes petits. Je vais aller voir mes voisins… » Noiraud - Trotte-menu - Siffleur - Poilu.
Le corbeau : Noiraud L’ours :
3. Le premier qu’il rencontre, c’est Noiraud, le corbeau. Le serin : Le merle :
« Hé, père Ours, où vas-tu donc ? Tu as l’air bien ennuyé ! La souris :
- Je cherche une bonne d’enfants pour garder mes petits…
4. Je termine la phrase qui dit ce que fait le corbeau pour
- Moi je les garderais bien. Mais que me donnerais -tu pour
montrer sa belle voix.
ma peine ? Pour montrer sa voix charmante, le corbeau .
- Cinq kopecks 8 par mois.
- Pour ce prix, je veux bien. c - qu - k
- Mais sauras-tu bien les distraire ? le corbeau - des cris - une coupe - un cadeau - un coffre
- Oui, je leur chanterai des chansons. « quelques mois - une boutique - un bouquet - une piqûre
une casquette - qui - quinze
des kopecks - un kangourou - la couleur kaki - un kiosque - un
7
Maman Ours avait très mal à l’estomac, elle avait envie de vomir : elle a eu une kilomètre
indigestion.
8
Des kopecks, ce sont des pièces de monnaie qu’on utilise en Russie.
26. Papa Ours trouve un bon gardien Et puis, Roussard est si gentil ! Il faut le voir éplucher
avec ses dents les légumes de la soupe ! Soir et matin, il
1. Bientôt, papa Ours rencontre une autre voisi ne : l’oie nettoie la maison, il amuse les petits avec ses grimaces…
Blanchette. Ce sont des enfants gâtés !
« Tiens ! se dit-il, Blanchette serait une bonne gardienne D’après un vieux conte russe.
pour mes petits : elle a une bonne figure et paraît bien
élevée. 1. Nous réfléchissons.
- Dis-moi, Blanchette, voudrais-tu être bonne d’enfants ? - Papa Ours croit que Blanchette sera une bonne gardienne :
- Pourquoi pas ? pourquoi ?
- Saurais-tu faire la cuisine ? - Pourquoi ne la prend -il pas ?
- Mieux que toi, gros père ! » - Qui gardera les oursons ? Pourquoi ?
- Pourquoi les oursons sont-ils gâtés ?
2. « Oh ! oh ! se dit encore papa Ours, elle a l’air bien
2. Je fais le portrait de l’oie Blanchette.
coléreuse…
Blanchette a et paraît .
- Combien est-ce que je gagnerais ? » demande l’oie.
Mais elle a l’air .
« Cinq kopecks par mois.
- Ce n’est pas beaucoup, répond Blanchette, mécontente. 3. Je dis pourquoi Roussard, le lapin de garenne, est un bon
- Saurais-tu bercer mes enfants pour les endormir ? gardien.
- Mais oui ! répond l’oie, impatiente ; je les endormirais Il est .
avec mes chansons ! J’en connais plus d’une ! » Il épluche .
Il nettoie . Il amuse .
3. Alors Blanchette gonfle sa poitrine, et il sort de son
gosier 9 des bruits… à faire peur à un lion : 4. Je dessine l’oie Blanchette et Roussard le lapin de gare nne.
« Gâ… gââ… gââ… gââ…gââ…gââ… » J’écris leur nom sans oublier la majuscule.
est une oie.
Papa Ours en est tout étourdi et sans écouter davantage,
est un lapin de garenne.
il s’enfuit au plus vite.

4. Finalement, savez-vous qui gardera les oursons ?


Ce sera Roussard, le lapin de garenne 10. ga une galette - un gant - le galop - un garage
« Au moins, celui-là ne leur fera pas peur avec ses go une gomme - la gorge - un goujon - le goûter
chansons », se dit papa Ours. gu des légumes - la figure - Gustave

9
Le gosier, c’est la gorge.
10
Un lapin de garenne vit dans les endroits où il y a de l’herbe, des ronces et où il peut
creuser des trous pour se cacher.
27. Petit-Coq veut voyager - Enlève-les toi-même, répond Petit-Coq. Je n’ai pas le
temps de m’occuper de toi ! Je vais voir le monde ! »
1. Il était une fois, dans un village de la montagne, une Sautillant sur sa patte, Petit -Coq a déjà disparu.
gentille poule blanche. (à suivre)
Un jour, elle se met à couver une douzaine d’œufs.
Bientôt, il en sort, l’un après l’autre, onze poussins tout 1. Nous réfléchissons.
ronds ! - La petite poule blanche est ennuyée : pourquoi ?
La douzième coquille se brise enfin : - Petit-Coq est-il gentil ?
« Le petit dernier sera le plus beau de tous ! » se dit la - Pourquoi part-il en voyage ?
maman poule.
2. Je fais le portrait de Petit-Coq en complétant les phrases.
2. Oh ! quelle mauvaise surprise ! Voilà un poussin Petit-Coq est un poussin . Il n’a qu’ ,
qu’ et qu’ . Il est très , il
extraordinaire ! Il n’a qu’une aile, une patte et un œil !
ne veut .
La poule blanche est bien ennuyée… Mais elle sait tr ès
bien protéger son dernier-né.
3. Je lis puis j’écris de mémoire ce que le ruisseau dit à Petit-Coq.
« Tu t’appelleras Petit-Coq », lui dit sa maman. « Petit-Coq, dit le ruisseau, je .
Petit Coq devient très agile, sur son unique patte. Voudrais-tu brindilles ? »

3. Mais Petit-Coq se montre très désobéissant. Il ne veut 4. Je dis qui.


écouter personne. Il est impoli avec tous les poulets de la est bien ennuyée.
basse-cour, et personne ne l’aime. est impoli avec tous les poulets.
Un jour, il dit à sa mère : veut voir le monde.
« Maman, je m’ennuie dans ce village. Je veux voyager, je est bouché par des feuilles.
veux voir le monde !
- Mais ce ne serait pas sage, mon enfant… » 5. Je dessine Petit-Coq et j’écris à leur place les noms suivants : un œil,
Petit-Coq ne répond même pas : il est déjà parti, une aile, une patte, un bec, une queue.
sautillant sur une patte.

ge la neige - une orange - un grillage - un singe - une plage - un virage


4. En chemin, il rencontre un ruisseau. C’était un tout petit
ruisseau ; l’eau ne pouvait plus couler à cause de feuilles et
gé un général - un génie - du géranium - un géant - il a plongé - âgé
de branches qui s’étaient déposées là.
« Petit-Coq, murmure l’eau, je vais étouffer. Voudrais -tu gi un gilet - une girafe - agile - fragile -une girouette - agiter - une gifle
ôter ces brindilles qui m’empêchent de couler ?
28. Petit-Coq est vraiment méchant Mais Petit-Coq a déjà franchi la grille et entre dans la
cour.
1. Un peu plus loin, Petit-Coq rencontre un feu de bois qui Juste à ce moment, le cuisinier du roi montre sa tête à la
est en train de mourir parce que les bûches sont toutes fenêtre…
mouillées. (à suivre)
« Oh ! Petit-Coq, dit le Feu en gémissant, tu arrives juste à
temps… Tu vois, je suis presque mort : mais tu peux me 1. Nous réfléchissons.
guérir… Souffle sur moi avec ton aile et les flammes - Pourquoi le feu gémit-il ?
reviendront… - Petit-Coq se montre méchant envers lui : pourquoi ?
- Rallume-toi tout seul ! répond Petit-Coq. Je n’ai pas de - Qui rencontre-t-il derrière un buisson ?
temps à perdre ! Je vais voir le monde ! » - Est-il plus gentil avec le vent qu’avec le feu ?

2. Je réponds aux questions.


2. Et il s’en va, en sautillant sur son unique patte.
Qui est-ce qui va à Paris ? C’est .
À force de sautiller, en suivant les sentiers, Petit -Coq
Qui est-ce qui gémit ? C’est .
arrive bientôt en vue de Paris. Qui est-ce qui est arrêté derrière le buisson ? C’est .
Il passe auprès d’un buisson où le Vent était arrêté. Qui est-ce qui regarde par la fenêtre du palais ? C’est .
« Petit-Coq, dit le Vent, aide-moi, je t’en prie… »
Le Vent paraît épuisé. 3. J’écris ce que le feu et le vent demandent à Petit-Coq.
Le feu de bois dit : « Souffle .»
3. « Petit-Coq, dit-il encore, je me suis fatigué à souffler Le vent dit : « Écarte .»
derrière ce buisson. Mais écarte un peu les branches, et je
pourrai reprendre ma course. Cela ne te donnera guère de 4. Je dessine Petit-Coq arrivant devant le palais du roi et j’écris la
peine… phrase qui convient.
- Écarte-les toi-même ! répond méchamment Petit-Coq. Je Petit-Coq .
n’ai pas le temps de m’occuper de toi : je vais voir le
monde. »
Et Petit-Coq repart, sans même tourner la tête, laissant le gue la gueule - la longueur - la langue - la bague - la vague
vent se tirer d’affaire tout seul.
gui un guidon - le guignol - du gui - je guide un passant

4. Peu de temps après, Petit -Coq arrive à Paris. En se


gué fatigué - guéri - une guérite
promenant, il passe devant le palais du roi, toujours en
sautillant.
guê une guêpe
« Qui va là ? » crie un garde du palais.
29. Ce que Petit-Coq est devenu 5. Mais le Vent répond :
« Petit-Coq, quand j’étais fatigué, tu n’as pas voulu
1. « Eh bien ! dit le cuisinier, voilà tout ce qu’il me faut ! m’aider ! »
Pour le dîner du roi, je n’avais pas du tout de viande. Je Et le Vent envoie Petit-Coq en haut du clocher. Il le
vais faire cuire ce poulet, il n’est pas gros mais il vaut bien plante sur la pointe et le laisse là.
un pigeon ! ». C’est là que vous pouvez le voir encore, sur son unique
Le cuisinier attrape Petit-Coq par le bout de son aile et le patte, tournant au gré du vent.
jette dans une marmite d’eau qui chauffait sur le feu. Quel D’après Medio Gallo, conte populaire espagnol.
plongeon effrayant !
1. Nous réfléchissons.
2. Petit-Coq a de l’eau jusqu’à son cou. Il se met à crier : - Que dit et que fait le cuisinier du roi en voyant le coq ?
« Eau, ne me couvre pas ! ... Tu vas me noyer ! » - Pourquoi Petit-Coq se met-il à crier ?
Mais l’Eau répond : - Que lui répondent l’eau ? le feu ?
« Petit-Coq, quand j’étais malheureuse, tu n’as pas voulu - Pourquoi le cuisinier le jette -t-il par la fenêtre ?
m’aider ! »
2. Je rétablis l’ordre de l’histoire.
Et elle continue à l’entourer de tous côtés.
Le cuisinier soulève le couvercle de la marmite.
lance Petit-Coq par la fenêtre.
3. Sous la marmite, le feu brûle avec de grandes flammes. le plonge dans l’eau bouillante.
L’eau devient de plus en plus chaude. Petit -Coq crie : attrape Petit-Coq.
« Ne me brûle pas, Feu ! Je vais mourir ! »
Mais le feu répond : 4. Je dis ce que fait l’eau pour punir Petit-Coq.
« Petit-Coq, quand j’étais malade, tu n’as pas voulu L’eau couvre .
m’aider ! » Elle l’entoure .
Et il flambe de plus en plus fort. Petit -Coq va être Elle devient .
étouffé… Mais juste à ce moment -là, le cuisinier soulève le
couvercle. 5. Je copie la phrase que le Vent dit à Petit-Coq.
« Petit-Coq, quand . »
4. « Ma parole, dit-il, ce poulet n’est quand même pas
présentable ! Je servirai au roi des tranches de pâté ! » gea un geai - de l’orangeade - il plongeait - tu nageais
Il prend Petit-Coq par la patte et le lance par la fenêtre. gean en nageant - en plongeant - en mangeant
En l’air, Petit-Coq est secoué par le Vent. geo Georges
« O Vent ! Ne souffle pas si fort ! Laisse-moi geon un plongeon - un pigeon
redescendre… »
30. Un serpent à l’école ! 1. Nous réfléchissons.
- Le petit garçon est vaillant : à quoi le voit-on ?
1. Il était une fois, il y a bien longtemps, un petit garçon qui - Il a bon cœur : à quoi le voit-on
vivait dans un village de Chine. - Il est obéissant : à quoi le voit-on ?
Il allait tous les jours à l’école. En chemin, il pensait - Pourquoi le maître s’est-il fâché ?
souvent à ce qu’il ferait quand il serait grand :
« Quand je serai grand, je serai vaillant, vaillant comme un 2. Je dis ce que fait le petit garçon.
chevalier 11 ! » Le petit garçon a bon cœur :
Il le petit serpent. Il l’ à l’école. le
2. Un matin, il voit sur le chemin un tout petit serpent. Le
dans une boîte, lui à et à .
serpent lui dit d’une voix plaintive :
« Petit garçon, petit garçon, emporte-moi, j’ai très faim… »
Le petit garçon a pitié du petit s erpent. Il le ramasse et 3. Je finis la phrase qui dit que le petit garçon est obéissant.
l’emporte à l’école. Il le cache dans une petite caisse et, Il emporte le serpent dans .
tous les jours, il lui apporte à manger et à boire.

3. Mais le serpent grossit vite, et il peut à peine loger dans 4. Je dis ce que devient le serpent dans la montagne.
la petite caisse. Le serpent se met à , il devient un ,
Un jour, le maître découvre la pet ite caisse et il se fâche. un .
« Qui a apporté cette bête ? Vous ne savez pas que les
serpents sont des bêtes très méchantes ? »
Le petit garçon raconte au maître ce qui s’est passé. Le 5. Je lis puis j’écris de mémoire ce que fera le petit garçon quand il
maître répond : sera grand.
« Emporte-le très loin d’ici, dans le désert, jusqu’à l a « Quand je serai grand, je .»
Montagne Sauvage. »

4. Le petit garçon emporte le serpent dans la Montagne gn


Sauvage. Il est un peu triste, mais il ne veut pas désobéir à une montagne - j’ai gagné - un agneau - l’araignée
son maître. une ligne - je me soigne - une vigne - un champignon
Dans la montagne, le serpent se met à grandir, à grandir !
la campagne - il est mignon - un signe de la main - un beau cygne blanc
Il devient un serpent géant, un dragon eff rayant 12. (à suivre)

11
Un vaillant chevalier : un soldat d’autrefois, très courageux.
12
Un dragon effrayant : une très grosse bête en forme de lézard, et si vilaine qu’on en a
peur.
31. Le dragon dans la montagne Le serpent est mort. Les gens du pays pourront
recommencer à voyager tranquillement à travers la
1. Tout le monde a peur du grand serpent. Les gens en Montagne Sauvage.
parlent toujours : Adapté du conte « Le garçon et le Serpent », Contes de Chine
« Au Mont Sauvage, il y a un serpent géant !
- Il a une gueule pleine de dents ! 1. Nous réfléchissons.
- Il dévore tous ceux qui passent dans la montagne ! » - Tout le monde a peur du serpent : pourquoi ?
- Le garçon est vaillant : que veut-il faire ?
2. À l’école, le maître gronde le garçon : - Pourquoi le serpent est-il une vilaine bête malfaisante ?
« C’est toi qui as élevé ce serpent : tu vois le résultat, - Cette histoire est-elle vraie ? Pourquoi ?
maintenant. Il fait peur à tout le monde. »
2. Je remets dans l’ordre.
Le garçon, qui est devenu grand et fort, répond :
- Le garçon perce le ventre du serpent.
« C’est moi qui ai élevé ce monstre ; eh bien, c’est moi qui
- Le garçon prend un sabre pour tuer le serpent.
le tuerai ! » - Tout le monde a peur du serpent géant.
- Le serpent avale le garçon.
3. Le garçon prend un sabre et part pour le Mont Sauvage.
Il rencontre bientôt le serpent : 3. Je finis les phrases.
« Eh ! serpent, je t’ai nourri et élevé : c’est ainsi que tu me Le garçon est vaillant. Il dit : « Serpent, sors ! »
remercies pour le bien que je t’ai fait ? » Le garçon n’est pas bien dans le ventre du serpent par ce qu’il
Le serpent éclate de rire : et qu’il ne voit .
« Comme tu es bête, petit homme ! Un serpent rend
toujours le mal pour le bien ! 4. Je dessine le dragon dans une forêt et j’écris une phrase
- Eh bien ! Sors de ton trou que nous luttions ensemble ! » pour le décrire .

4. Mais, ouvrant son énorme gueule, le serpent avale le g - gue - geo - gn


garçon. Dans le ventre du serpent, le garçon a trop chaud.
Il fait très noir. du gui - une baignoire - un peigne - du gâteau
« Attends un peu ! », crie le vaillant garçon. la figure - du potage - les nageoires du poisson
Il se met à donner des coups de sabre 13 de tous les côtés. la gorge - une fougère - la rougeole - il est mignon
Et bientôt, il perce le ventre du serpent et se retrouve au un agneau - il navigue - un garage - un plongeon
dehors.

13
Un sabre : une épée qui a une lame large et coupante.
32. Piaffeur boude dans son lit 4. « Tant pis, se dit-il. Il fait froid, et puis j’ai transporté
assez de jouets. Il est temps qu’o n m’apporte des cadeaux
1. C’était la veille de Noël, dans l’étable des rennes 14 du à moi aussi ! »
Père Noël. Les huit petits rennes prenaient leur repas du Il s’enfonça dans son lit, rêvant à ce que le Père Noël
soir à l’étable. Tous attendaient avec impatience le moment pourrait bien lui apporter.
du départ… À ce moment, il se rappela que le Père Noël ne donnait
Seul l’un d’eux, Piaffeur, secou ait la tête en disant : jamais rien aux méchants :
« Non, je n’irai pas cette année ! Non et non ! Je n’irai « Malheureux, s’écria-t-il, je viens de faire une grosse
pas ! » sottise ! J’ai été sage toute l’année, et je viens de tout
Et, devant les autres tout étonnés, il se mit au lit et perdre le soir de Noël ! »
enfouit sa tête sous la couverture. (à suivre)

1. Nous réfléchissons.
2. Le Père Noël, entrant quelques instants plus tard, vit
- Les sept rennes, qu’attendaient-ils avec impatience ?
sept rennes seulement prêts à partir :
- Quel mensonge fait Piaffeur pour ne pas partir ?
« Où est Piaffeur ? » demanda-t-il très inquiet. - Pourquoi le Père Noël ne se fâche-t-il pas ?
Les sept autres rennes lui montrèrent le lit… Piaffeur - Piaffeur est égoïste : à quoi le voit-on ?
sortit de dessous les couvertures.
« Je n’irai pas, dit-il. Je suis malade. » 2. Je répare les erreurs.
C’était un gros mensonge. Les rennes mangent / dans le traîneau.
Piaffeur se cache / dans la nuit.
3. Le Père Noël allait-il se fâcher ? Non. Les jouets sont / sous la couverture.
Les sept rennes s’élancent / dans l’étable.
Sans prononcer le moindre reproche, il attela 15 les sept
autres rennes qui s’élancèrent dans la nuit. Ils tiraient le 3. Je copie trois fois la phrase.
traîneau chargé de jouets pour tous les enfants du monde… « Le Père Noël ne donne rien à ceux qui sont méchants. »
Piaffeur entendait le traîneau s’éloigner et l es clochettes
tinter. Il entendait le Père Noël encourager les coursiers en 4. Je dessine un renne attelé à un traîneau et j’écris une phrase qui
les appelant par leur nom. convient.
Piaffeur fut attristé de ne pas entendre le sien…
enne - ien - ienne
un renne un chien ma chienne
une antenne un gardien la mienne
14 des étrennes un bohémien la tienne
Le renne est un animal des pays froids. Ses longues cornes ressemblent à des branches.
15
Le Père Noël attelle ses rennes, il les attache avec des brides devant le traîneau pour le lapin de garenne un musicien la sienne
qu’ils le tirent.
33. Le Père Noël pardonne Piaffeur, alors, entra dans l’étable en piaffant. C’était le
petit renne le plus heureux du monde.
1. « Oh ! comme je voudrais rejoindre le Père Noël ! » Conte extrait du recueil Joyeux Noël. Éditions des Deux Coqs d’Or.
Piaffeur sauta à bas de son lit en rejetant ses
couvertures : « Peut-être vais-je pouvoir rattraper les 1. Nous réfléchissons.
autres ! » s’écria-t-il. - Pourquoi Piaffeur veut-il rejoindre le traîneau ?
Le voilà dehors. Il piaffe 16, il court, il bondit par-dessus - Que fait-il quand il rejoint le traîneau ?
les toits. Jamais il n’était allé aussi vite. - Les huit rennes sont fatigués : pourquoi ?
- Piaffeur a-t-il mérité une récompense ? Pourquoi en a-t-il une ?
2. Enfin, à bout de souffle, le petit renne rejoignit le
traîneau. Il était arrêté sur le toit d’une maison et le Père
Noël avait disparu dans la cheminée. Piaffeur se glissa à la 2. Je corrige les erreurs.
place qui était la sienne. Et quand le Père Noël revint, le Piaffeur monta dans son lit en tirant les couvertures. Il bondit sous les
traîneau repartit, plus vite que jamais. toits. Jamais il n’était allé aussi lentement. Il ne rejoignit pas le traîneau.

3. Les huit petits rennes fatigués revinrent à l’étable. A u


beau milieu se dressait un sapin tout décoré et illuminé. Au - 3. Je lis plusieurs fois le paragraphe 3 puis je copie de mémoire la
dessous, il y avait des cadeaux pour les rennes, de belles liste des cadeaux pour les rennes.
petites couvertures neuves, des sacs à fourrage 17, des Les petits rennes auront des .
bottes de carottes appétissantes, de pleins paniers de
pommes rouges et de petites boîtes de sucre blanc. 4. Je dessine un sapin illuminé et tout décoré puis j’écris une phrase
qui convient.
4. Tous les petits rennes étaient entrés dans l’étable, tous
sauf Piaffeur qui restait à la porte secouant la tête : oin
« Je pense qu’il n’y a rien pour moi, dit -il tout bas au Père
Noël. J’ai été méchant. Je n’étais pas malade du t out. » le coin - le foin - au loin - un point - une pointe - j’ai besoin
moins - un poing - je rejoins - un soin - lointain - lointaine
5. Le Père Noël répondit : un toit pointu - la pointure des chaussures - un rond-point
« Je le savais. Et je savais aussi que tu changerais d’idée. il joint une lettre à son cadeau - le coin de la feuille
C’est pourquoi j’ai fait mettre quelque chose pour toi. »

16
Piaffeur piaffe : il s’agite et frappe la terre avec ses pattes de devant.
17
Dans un sac à fourrage, on met de l’herbe, du foin, de la paille.
34. Blanche-Fleur et Rouge-Rose La jeune fille tire le verrou ; la porte s’ouvre. Rouge-Rose
pousse un cri et se jette en arrière : un ours énorme vient
1. Il était une fois une pauvre femme qui vivait dans la forêt d’apparaître.
avec ses deux filles. Leur maison était tellement propre que L’agneau se précipite sous le lit, la tourterelle donne de
tout brillait à l’intérieur. Auprès de la porte, il y avait deux grands coups d’ailes et les jeunes filles s’enfuient au fond
beaux rosiers : un rosier blanc et un rosier rouge. Les de la pièce.
jeunes filles étaient aussi jolies que les roses de ces (à suivre)
rosiers ; c’est pourquoi leur mère les appelait Blanche -Fleur
et Rouge-Rose. 1. Nous réfléchissons.
- Pourquoi les deux jeunes filles s’appellent -elles Rouge-Rose et
Blanche-Fleur ?
2. Elles étaient bien vaillantes 18 aussi, et bien gentilles.
- Toutes les bêtes de la forêt les aiment : pourquoi ?
Toues les bêtes de la forêt venaient les voir dans leur - Comment se passent les so irées dans la petite maison ?
maison. Les jeunes filles donnaient une feuille de chou au - Qui vient troubler une de ces soirées ?
petit lièvre, un peu de foin à la biche, des noisettes à
l’écureuil… Chaque bête recevait son cadeau. 2. Je donne à chacun sa nourriture.
Les oiseaux chantaient pour elles et c’était la plus douce une feuille de chou / à la tourterelle
des musiques qu’on puisse entendre. des graines / à l’ours
du foin / au lièvre
3. Quand la nuit était venue, leur maman fermait la porte au du miel / à l’écureuil
verrou 19, puis, au coin du feu, elle leur lisait des contes. des noisettes / à la biche
Blanche-Fleur et Rouge-Rose écoutaient ces histoires tout
en cousant ou en tricotant. Un petit agneau venait se blo ttir 3. Je complète la phrase pour dire ce que fait la maman, la
nuit venue.
à leurs pieds ; une tourterelle, sur son perchoir, faisait
La nuit venue, la maman fermait ; puis elle
entendre son roucoulement : Roûoûoû… roûoûoû…
lisait pour et .
Un soir d’hiver, comme elles étaient ainsi assises,
quelqu’un frappa à la porte. s entre deux voyelles = (zzz)

4. « C’est peut-être un voyageur perdu dans la forêt, dit la la maison un oiseau les noisettes
maman. Rouge-Rose, va vite ouvrir. » la rose la musique le voisin
le rosier une cerise une chose

18
Une fille bonnet courageuse est une fille vaillante.
19
Un verrou est une pièce de fer que l’on pousse pour fermer une porte ou une fenêtre.
35. Le gros ours devient un ami 4. Un jour, le printemps revient : les arbres retrouvent toutes
leurs feuilles et le ciel n’est plus gris.
1. L’ours avance sa grosse tête par la porte entr’ouverte : « Je vous dis adieu…, annonce l’ours,
« Ne craignez rien ; je ne vous ferai pas de mal… Je suis à - Mais où vas-tu, mon bon ours ? demande la mama n.
moitié gelé et je voudrais me chauffer un peu auprès de votre - Je vais faire la chasse aux méchants génies qui sont dans la
feu… forêt ! »
- Pauv re ours, dit la maman, approche -toi du feu ; mais fais bien On se sépare avec beaucoup de larmes.
attention de ne pas brûler ta fourrure. » (à suivre)
Puis elle appelle :
« Blanche-Fleur, Rouge-Rose, revenez ! L’ours ne vous fera pas
1. Nous réfléchissons.
- La ma man a bon cœur : que fait-elle ?
de mal, c’est un bon ours ! »
- Pourquoi les deux jeunes filles sont bientôt rassurées ?
- L’ours est-il heureux dans la petite maison ? Pourquoi ?
2. Les jeunes filles s’approchent en hésitant un peu. L’ours leur - Au printemps, que fait -il ? Pourquoi ?
dit gentiment :
« Enfants, secouez la neige et les glaçons qui restent sur mon 2. Je décris le gros ours.
dos ! » Il parle . (Comment ?)
Alors elles prennent un balai et un plumeau 20 et le nettoient Il se laisse . (Quoi faire ?)
bien. Puis l’ours s’étend devant le feu en grognant de plaisir. Il rit . (Comment ?)
Bientôt Blanche-Fleur et Rouge-Rose sont tout à fait
3. Je dis qui a parlé.
rassurées et se mettent à taquiner l’ours.
« Je voudrais me cha uffer », dit .
« Approche-toi du feu », dit .
3. Elles lui tirent le poil, posent leurs petits pieds dans sa
« Secouez la neige et les glaçons », dit .
fourrure, s’assoient sur son dos. L’ours s’amuse beaucoup ; il rit « Je vous fais mes adieux », dit .
de bon cœur. « Mais où vas-tu ? », dit .
Toute la nuit, il reste auprès du foyer 21. Le lendemain matin, la
maman lui ouvre la porte. Alors il repart et s’enfonce dans la 4. Je dis la saison : l’hiver ou le printemps.
forêt. C’est , l’ours est à moitié gelé.
Mais le soir même, l’ours est de retour. C’est , les arbres ont des feuilles.
Cet hiver-là, chaque soir, il revient passer la nuit dans la C’est , le ciel n’est plus gris.
C’est , il y a de la neige et des glaçons.
petite maison. La maman et les deux jeunes filles ne ferment
jamais le verrou avant son arrivée.
ça - çan - ço - çou - çu
un garçon j’aperçois
20
un glaçon un caleçon
Un plumeau est un ustensile muni d’un manche surmonté de plusieurs plumes qui sert j’ai reçu un colis un hameçon
à épousseter les meubles.
21
Le foyer, c’est l’endroit de la cheminée où l’on fait le feu.
une façade en plaçant
36. Un affreux petit génie 1. Nous réfléchissons.
- Pourquoi le génie crie -t-il dans la forêt ?
1. Quelque temps après, Blanche -Fleur et Rouge-Rose allaient - Est-il content d’être délivré ?
dans la forêt chercher du bois mort. - Quel nouveau danger le menace ?
Tout à coup, elles entendent des cris perçants : c’est un petit - Comment est-il sauvé ?
nain tout vieux et tout ridé, qui hurle parce que sa barbe est - Ce petit génie est-il un bon ou un mauvais génie ? À quoi le
prise dans la fente d’un arbre. voyez-vous ?
« Qu’attendez-vous pour me délivrer, espèces de sottes ! » leur
crie le vilain petit bonhomme. 2. Je rectifie les erreurs.
Les jeunes filles vont chercher du bois / dans sa poche.
2. Les jeunes filles essaient de retirer de la fente la barbe du La barbe du petit génie est prise / dans la rivière.
petit vieux, mais c’est impossible. Blanche-Fleur a des ciseaux / dans la fente de l’arbre.
« Il n’y a qu’un moyen », pense Blanche-Fleur. Elle sort de sa Le poisson entraîne le génie / dans la forêt.
poche ses ciseaux et coupe le bout de la barbe. Le petit vieux
est délivré, mais il ne la remercie pas, bien au contraire : 3. Je copie la phrase que le petit vieux dit à Blanche -Fleur pour
« Quelle stupide fille ! dit-il. Elle m’a raccourci ma belle la gronder.
barbe ! » « Quelle ! Elle !»
Puis il jette son petit sac sur ses épaules et il s’éloigne.
4. Je dessine le petit génie et je copie la phrase qui dit comment
3. Un autre jour, les deux jeunes filles retrouvent le même petit il est.
vieux au bord de la rivière. Il a attrapé un gros poisson. Mais la C’est un .
ligne s’est prise dans sa barbe et le poisson l’entraîne dans la
rivière. 5. Je complète en ajoutant des mots qui disent comment so nt les
« Au secours ! crie le vieux. Je vais me noyer ! » choses, les animaux ou les personnes.
Blanche-Fleur et Rouge-Rose le saisissent par sa ceinture et Les filles vont ramasser du bois .
le sortent de l’eau. Le génie est un nain et .
Il a attrapé un poisson.
4. Puis elles essaient de démêler la barbe et le fil ; mais elles ne
peuvent pas y arriver. Alors Rouge -Rose prend ses ciseaux e t
coupe un nouveau bout de la barbe du petit vieux. ce de la porcelaine - de la ficelle - les vacances - le silence
Cette fois encore, il leur fait beaucoup de reproches :
« Vous m’avez encore coupé ma barbe, péronnelles ! Jamais je
ci un citron - une cigale - un cigare - de la citronnade
n’ai vu de filles aussi stupides que vous ! »
Il prend son sac et s’en va, plein de colère.
cin, cein un médecin - une ceinture
(à suivre)
La punition du méchant bonhomme, ce sera de passer toutes
37. Le retour du bon ours ses nuits à compter, une par une, toutes les étoiles qui sont au
ciel.
1. Un autre jour encore, Blanche -Fleur et Rouge-Rose allaient à Blanche-Fleur se mariera avec le fils du roi et Rouge -Rose
la ville pour faire des commissions. En passant dans un pré, avec un autre prince. Leurs noces seront magnifique s.
elles voient un aigle 22 qui plane, immobile. D’après le Conte des frères GRIMM :
Tout à coup, il s’abat non loin d’elles, comme pour saisir un Blanche-neige et Rouge-rose
gibier. Les jeunes filles s’approchent et que voient -elles dans
les griffes de l’aigle ? - Le vilain petit nain ! 1. Nous réfléchissons.
- Le nain est-il de nouveau en danger ? Pourquoi ?
2. Cette fois encore, elles le retiennent par ses habits, si bien - Que font les demoiselles pour sauver ?
que l’aigle lâche prise et s’envole en direction de son nid. - Comment sont-elles remerciées encore une fois ?
Dès qu’il est debout, le méchant petit génie se met à crier : - Que contient le sac du génie ?
« Ah ! maladroites ! vous m’avez déchiré mes habits ! » - Cet ours est-il un vrai ours ?
Il met son petit sac sur ses épaules et repart en grognant dans
sa barbe. 2. Je termine les phrases pour dire ce que fait l’aigle.
L’aigle plane .
3. À leur retour de la ville, les jeunes filles retrouvent encore le Il saisit dans .
petit vieux sur leur chemin. Il a étalé sur une toile tout ce qu’il y Il s’envole en .
avait dans son sac : de belles pièces d’or et des pierres
précieuses qui brillent de mille feux. Il est en train de compter 3. J’écris une phrase pour indiquer ce que contenait le sac du
toutes ses richesses. génie.
Comme elles s’approchent pour regarder, le nain recommence Le sac du génie contenait qui
à hurler de colère. brillaient .
Mais un grognement se fait entendre, qu’est -ce qui arrive en
trottant ? - Le bon gros ours. 4. J’écris une autre phrase pour dire ce que sera la punition
du vieux génie.
4. Pan ! d’un coup de sa lourde patte, le gros ours a jet é le Le vilain petit bonhomme passera .
vilain bonhomme par terre. En même temps, ô surprise ! la peau
de l’ours s’ouvre, et il en sort un beau prince. tion
« Je suis le fils du roi, dit-il. C’est ce méchant génie qui m’avait
changé en ours. Maintenant, me voilà délivré, et je vais le punir une explication - une punition - faire attention
à mon tour ! » une station de ski - une récréation - une addition
une soustraction - une multiplication - une potion
22
Un aigle est un oiseau très grand, qui vit dans les montagnes. Il mange de petits
animaux. Lorsqu’il vole sans bouger les ailes, on dit qu’il plane.
38. Le ciel va tomber ! Bécassine, toute blanche dans l’herbe verte. Bécassi ne les
a vus aussi et les appelle :
1. Oh ! La coquine ! « Où allez-vous donc tous les trois ? demande-t-elle.
Gloussette, la poule, a quitté la cour de la ferme et la - Nous allons dire au roi que le ciel s’effondre.
voici dans le jardin ! Elle gratte la terre pour y trouver des - Alors je vais avec vous ! » répond Bécassine.
vers mais elle abîme les beaux carrés de légumes. Et les voilà partis chez le roi, tous les quatre à la queue leu
Tout à coup, pan ! Quelque chose lui tombe sur la tête leu.
(sans doute une gousse 23 de petits pois ?) (à suivre)
« Au secours ! au secours ! » crie Gloussette.
1. Nous réfléchissons.
- Pourquoi Gloussette crie -t-elle « au secours » ?
2. « Qu’est-ce qui m’arrive ? se dit-elle. Qu’est-ce qui m’est - Que décide-t-elle ?
tombé sur la tête ? - Qui est-ce qui l’accompagne chez le roi ?
Oh ! Je comprends ! C’est le ciel qui tombe ! ... Il faut que
j’aille prévenir le roi ! » 2. Je termine les phrases pour expliquer pourquoi Gloussette
Et elle part, en courant, aussi vite qu’elle peut. est une coquine.
Bientôt, elle rencontre Chantecler, le coq : Gloussette a quitté .
« Où vas-tu si vite, Gloussette ? Elle est entrée .
- Je vais dire au roi que le ciel s’effondre ! Elle abîme .
- Alors, je vais avec toi ! »dit Chantecler.
3. Je sais répondre.
Et les voilà partis tous les deux chez le roi.
Qui est-ce qui rencontre Chantecler ? C’est .
Qui est-ce qui se promène au bord de la mare ? C’est .
3. Ils marchent, ils marchent à travers les prés et, bientôt, Qui est-ce qui est blanche dans l’herbe ? C’est .
ils rencontrent Dandin, le canard. Dandin se promène
tranquillement au bord de la mare en se dandinant 24. 4. Je dessine les quatre amis marchant à la queue leu leu
« Où allez-vous tous deux ? demande-t-il. puis je termine la phrase qui convient.
- Nous allons dire au roi que le ciel s’effondre. Les quatre amis vont prévenir .
- Alors, je vais avec vous ! » répond Dandin.
Et les voilà partis tous les trois chez le roi.
er = air
4. Gloussette, Chanteclair et Dandin aperçoivent l’oie une ferme - à travers - la terre - un ver
un serpent - Chantecler - un merle - de l’herbe
23
Une gousse de petits pois, c’est l’enveloppe des petits pois. On dit aussi une cosse.
24
En marchant, le canard se balance maladroitement à gauche et à droite : il se dandine.
39. Allons vite chez le roi ! 4. En entendant ces cris, Gloussette, Chantecler, Dandin et
Bécassine sont si effrayés qu’ils repartent en courant vers
1. Gloussette, Chantecler, Dandin et Bécassine continuent la ferme.
leur chemin pour aller chez le roi. Ils y arrivent tout essoufflés.
Au milieu d’un pré, ils rencontrent Rouget, le dindon. « Nous voilà sauvés, s’écrie Gloussette.
« Glou, glou, fait le dindon curieux. Où allez-vous donc - Le maudit renard ne nous mangera pas, répondent les
tous les quatre ? autres.
- Nous allons dire au roi que le ciel s’effondre ! 
- Alors ! je veux aller moi aussi lui faire la commission ! » Il n’y a qu’un ennui, dans tout cela, mes enfants. C’est
Et Rouget part avec eux. que le roi ne sait pas encore qu e le ciel va tomber…
L’un de vous pourrait peut-être aller le prévenir ?...
2. Gloussette, Chantecler, Dandin, Bécassine et Rouget D’après un vieux conte d’Europe et d’Asie.
traversent un petit bois et passent devant le terrier du
renard. 1. Je sais retrouver les noms.
Dandin / le renard - Gloussette / l’oie - Chantecler / le dindon
« Où allez-vous donc tous les cinq ? demande le malin
Finaud / le canard - Bécassine / le coq - Rouget / la poule
compère.
- Nous allons dire au roi que le ciel s’effondre !
2. Je fais parler le renard.
- Bonne idée, dit le renard. Le roi sera content de le savoir. Renard fait semblant d’aider les cinq amis. Il leur dit :
Avant de repartir, reposez-vous donc un peu ici ! » « Reposez-vous .
Je vais
3. Pendant ce temps, le rusé renard se met à réfléchir : pour aller . »
« Voilà une bonne occasion d’en attraper un, se dit -il. Mais
comment faire ? 3. J’écris la phrase que je pourrais dire au Roi.
- Tenez, ajoute-t-il. Je vais vous indiquer le plus court « Sire, je suis venu vous dire . »
chemin : c’est de passer par ici ! »
Il leur indique l’entrée de son terrier 25 et il y entre le
premier. ieu le milieu - furieux - adieu
Sans méfiance, Rouget le suit… Pauvre sot de dindon ! ian criant - la viande - une friandise
Tout à coup, on entend des cris affreux. Adieu Rouget ! ion une occasion - une division - un lion - un camion
C’est renard qui vient de lui tordre le cou. ier un terrier - un fermier - le premier - un peuplier
ienne Fabienne - une ancienne - une chienne

25
Le renard creuse un trou dans la terre pour se loger ou pour se cacher : c’est son terrier.
40. Maman Cane - Montrez-le moi… Ah ! je comprends, c’est un œuf de
attend une belle famille dinde. À votre place, je le laisserais : on ne peut pas
apprendre à nager à un dindon. Les dindons ont peur de
1. Il fait bon dehors, à la campagne ; le ciel est bleu, le l’eau. »
soleil brille.
Une mère cane s’est cachée sous un buisson pour couver 5. « Je le couverai tout de même, dit la bonne maman
ses œufs. Cane.
Elle est là, toute seule, depuis longtemps et elle - Comme vous voudrez… Bon courage ! » répond le vieux
commence à s’ennuyer. Les autres canes ne viennent pas canard en s’en allant.
la voir souvent : elles préfèrent aller dans le ruisseau pour Maman Cane se remet sur le gros œuf ; toute sa famille
attraper de petits poissons. reste autour d’elle.
Enfin, un beau matin, crac ! crac ! Le gros œuf se casse.
2. Mais un jour, maman Cane entend de légers bruits : (à suivre)
« Toc ! toc ! toc !
- Coin ! Coin ! Coin ! » répond-elle. 1. Nous réfléchissons.
- Que fait la cane dans le buisson ?
Cric ! Crac ! Cric ! Crac ! Une coquille se brise, puis une
- Pourquoi s’ennuie -t-elle ?
autre et une autre encore… De gentils canetons montrent
- Quand les coquilles se brisent, qu’e st-ce qui sort de l’œuf ?
leur tête, puis sortent dans l’herbe. Ils se secouent pour - Maman Cane est inquiète : pourquoi ?
décoller leurs ailes.
2. Je complète les phrases.
3. Tout joyeux, ils s’écrient : Les canards vont dans le . Ils attrapent des .
« Ah ! Le monde est grand ! On y est mieux que dans une Mais les dindons ont peur . Ils ne savent pas .
coquille !
- Maintenant, allons nager dans le ruisseau, dit maman 3. Je copie la phrase que les canetons disent en sortant de
Cane. Êtes-vous tous là ? Mais non ! Il y a encore un gros l’œuf.
œuf qui n’est pas brisé. Je n’en finirai donc jamais ! »
Et elle se remet à couver. 4. Je dessine la naissance d’un caneton, j’écris ce que fait le
caneton.
4. « Eh bien ! Quoi de neuf ? demande un vieux canard qui
passe par là. uyé - oya - oyeu - ayon - ayu
s’ennuyer tout joyeux voyez donc
- Voyez donc ! Je viens d’avoir des canetons ! Ce sont les
un voyageur balayer un rayon
plus jolis du monde ! Mais j’ai là un gros œuf qui ne veut
un crayon des rayures le foyer
pas s’ouvrir.
41. Ce qui sort du gros œuf pattes pour faire la révérence : ils font coin ! coin ! pour
dire bonjour.
1. Enfin le dernier œuf, le plus gros, a fini par s’ouvrir. « Voilà de beaux enfants bien élevés, dit la vieille cane.
« Pit ! pit ! » fait le petit, en sortant de la coquille. Ah ! en voici pourtant un tout gris et tout mal fait… C’est
« Oh ! voilà un caneton bien grand et bien vilain, pense dommage ! ... »
maman Cane. Il est tout gris et ne ressemble à aucun autre. Pendant cette conversation, un canard s’approche et,
C’est peut-être un dindon ! Tant pis, nous verrons bien ! » méchamment, il pince le cou du pauvre caneton gris…
(à suivre)
2. Comme il fait beau, la cane se dirige vers la rivière,
accompagnée de toute sa famille. Plouf ! elle saute dans 1. Nous réfléchissons.
- Le dernier caneton est-il comme les autres ?
l’eau :
- Est-ce un canard ?
« Coin ! Coin ! venez mes petits ! »
- Que fait maman cane après le bain ?
Aussitôt, les canetons plongent à leur tour ; ils se mettent - Qu’est-ce qui montre que les canetons sont bien élevés ?
à nager en remuant leurs petites pattes. Maman est très
fière de ses enfants. Même le gros gris si vilain nage avec 2. Je dis comment est le dernier caneton.
les autres. Le caneton est et .
Il est tout et .
3. « Ce n’est donc pas un dindon, dit la cane… Regardez
comme il remue les pattes et comme il se tient droit ! C’est 3. Je donne les raisons.
bien un petit à moi ! Et puis, il n’est pas si vilain que je Maman cane est très fière de son caneton :
croyais… parce qu’il remue ;
- Coin ! Coin ! Venez avec moi ! Maintenant, je vais vous parce qu’il se tient ;
présenter à la basse-cour 26… Mais tenez-vous toujours près parce qu’il n’est pas qu’elle .
de moi pour qu’on ne vous marche pas sur les pattes… Et
4. Je dessine les canetons saluant la vieille cane et je fais
surtout, méfiez-vous du chat ! »
parler celle-ci.

4. La maman et les enfants vont saluer une vieille cane qui


ier iez ière
a une bague rouge à la patte. (C’est peut -être la reine de la le dernier méfiez-vous la rivière
basse-cour ?). Les canetons courbent le cou, écartent les un tablier riez la salière
un cerisier criez la portière
un collier copiez la crinière
26
La basse-cour : c’est la partie de la ferme où on élève la volaille. C’est aussi l’ensemble
des bêtes qui y vivent (poules, coqs, poulets, canards, dindons, oies, etc.).
42. Un petit canard bien malheureux Juste à ce moment, un chien énorme bondit devant lui.
Qu’il a l’air terrible, avec sa langue rouge, ses dents
1. Dans la basse-cour, le vilain petit canard est très pointues et ses yeux brillants !
malheureux : tout le monde se moque de lui. Brusquement, le chien se détourne et s’en va.
Les poules le bousculent ; les coqs lui donnent des coups « Je suis vraiment vilain, pense le canard tout triste. Même
de bec. Les canards le pincent en criant : le chien ne veut pas me mordre ! »
« Il est trop grand, il est trop laid ! Nous ne voulons pas (à suivre)
qu’il reste ici ! »
1. Nous réfléchissons.
- Pourquoi le caneton est-il malheureux dans la basse -cour ?
2. Même ses frères et sœurs sont méchants envers lui. Ils
- Que décide-t-il ?
ne cessent de lui répéter :
- Est-il plus heureux dans le marais ? Pourquoi ?
« Hou ! Hou ! qu’il est vilain ! Le chat devrait bien le
manger : » 2. Je dis pourquoi le caneton est malheureux.
La domestique de la ferme, celle qui apporte le grain aux Les poules le . Les coqs lui .
bêtes, le repousse du pied. Les canards le . La domestique de la ferme le
.
3. Alors un jour, le petit canard, tout triste, décide de partir
loin, bien loin… Il traverse la haie 27 et il marche longtemps. 3. Je copie la phrase qui dit ce que fait le canard tout triste
Il arrive enfin dans les marais 28 où habitent les canards (§3).
sauvages. Le canard tout triste décide . Il .
En apercevant le nouveau venu, les canards s’écrient :
« Quel oiseau es-tu ? Oh ! que tu es laid ! » 4. Je remets dans l’ordre.
Encore une fois, tout le monde se moque de lui. Le chien - s’en va.
- regarde le caneton.
- arrive en bondissant.
4. Tout à coup, il entend de grands bruits. Les canards
- détourne ses yeux.
sauvages s’envolent dans le ciel, et des chasseurs leur
tirent des coups de fusil. Pif ! Paf ! Pan !/// Le caneton gris
a peur : il cache sa tête sous son aile…
er - es - el - ef - ec - ex
le bec - il reste - ils ne cessent - la ferme - il traverse
27
il aperçoit - terrible
Une haie est une clôture d’arbustes plantés serrés.
28 du sel - un appel - un insecte - un chef - un escargot
Le marais est un terrain très mouillé, gonflé d’eau. Il y pousse des roseaux et toutes
sortes de grandes herbes.
- Le nouveau est le plus beau ! »
43. Le vilain petit canard se transforme Les petits garçons et les petites filles battent des mains
et lancent des cris de joie.
1. Enfin le printemps revient. Le soleil se remet à briller ;
les oiseaux chantent à tue-tête. Le vilain petit canard lui- 5. Tout heureux, le jeune cygne gonfle ses plumes bl anches
même est tout heureux et il bat des ailes. et dresse son cou mince. Il pense qu’il n’avait jamais rêvé
Ses ailes battent si fort qu’elles le transportent, en un d’un si grand bonheur, quand il était le vilain petit canard.
instant, dans un jardin tout fleuri. Les lilas sentent bon et D’après le conte d’ANDERSEN.
penchent leurs longues branches au-dessus d’un étang. Le
petit canard se pose sur l’étang et se met à nager. 1. Nous réfléchissons.
- Le printemps est revenu : à quoi le voit-on ?
- Que fait le vilain can eton à son tour ?
2. « Oh ! que c’est beau ! Comme on est bien ici ! » pense
- Il est dans un beau jardin : que pense-t-il ?
le canard.
- Que craint-il en voyant les cygnes ?
Et voilà que trois magnifiques cygnes blancs - Est-il enfin heureux ? Pourquoi ?
s’approchent. Ils s’avancent vers lui en gonflant leurs ailes.
« Ils vont me battre parce que je suis vilain », se dit-il. 2. Je complète les phrases.
Alors il baisse la tête, ferme les yeux, et il attend les coups C’est le printemps. Le soleil . Les oiseaux .
de bec… Le jardin est . Les lilas .

3. Mais que voit-il dans l’eau claire quand il rouvre les 3. Le jeune cygne est enfin heureux : je dis ce qu’il fait.
yeux ? Il voit son image, qui est maintenant celle d’un Tout heureux, .
superbe cygne blanc !
« O joie ! Est-ce moi ? Est-ce possible ? » 4. Je dessine le cygne sur l’étang.
Les vieux cygnes nagent doucement autour de lui : ils le
caressent du bout de leurs ailes. 5. Je lis plusieurs fois puis j’écris de mémoire.
Comme il est heureux ! Ses misères passées sont bien L’oiseau chante de toutes ses forces : il chante à tue -tête.
Le cygne est un grand oise au aux pattes palmées et au plumage
vite oubliées…
très blanc.

4. Des enfants arrivent dans le jardin. Ils jettent du pain et


6. Nous trouvons dans le texte un mot contenant chacun
des grains dans l’eau, devant les cygnes.
des sons suivants et nous l’épelons :
« Mais il y en a un nouveau ! » dit un petit garçon.
an - en - em - au - eau - ai - in - ain - ou
Les autres enfants accourent :
« Oh ! oui, il y a un nouveau !
44. Cinq vaillants voyageurs Ils entrèrent dans la forêt.

1. C’était l’hiver. Et le bœuf s’ennuyait dans son étable 29. 5. Et voilà qu’ils aperçurent un coq, perché sur une souche 30.
« Je ne veux plus rester enfermé », se dit-il. « Que fais-tu là, si loin de ton poulailler ? lui demandèrent le
Et du museau, il poussa la porte et sortit. bélier, le bœuf, le cochon et l’oie. Que feront les poules sans
Dehors, tout était blanc - blanc de neige. toi ?
« Où donc est parti l’été ? se demandait le bœuf. Je vais le - Je leur ai promis de cherc her l’été, dit le coq. Elles veulent
chercher. sortir du poulailler.
Et il partit vers la forêt. - Alors, viens avec nous, répondirent tous les autres. Nous
aussi, nous cherchons l’été. À cinq, nous chercherons mieux.
2. En route, il rencontra un bélier. (à suivre)
« Où vas-tu donc, beau bélier aux cornes recourbées ? demanda
le bœuf. 1. Nous réfléchissons.
- Le bœuf s’ennuie à l’étable : pourquoi ?
- Je cherche l’été, répondit le bélier aux cornes recourbées.
- Que veut-il faire ?
- Moi aussi, dit le bœuf. Cherchons ensemble. À deux, nous
- Qui rencontre-t-il en chemin ?
chercherons mieux. »
Et ils continuèrent leur chemin vers la forêt. 2. Je classe les bêtes de la lecture.
- Ils ont des poils : .
3. Ils rencontrèrent un gros cochon. - Ils ont des plumes : .
« Où vas-tu donc, cochon à la queue en tire -bouchon ?
demandèrent le bœuf et le bélier. 3. Je mets chacun dans sa maison : la porcherie, l’étable,
- Je cherche l’été, répondit le cochon à la queue en tire - la bergerie, le poulailler.
bouchon. - Le coq dans .
- Nous aussi, dit le bœuf. Cherchons ensemble. À trois, nous - Le bélier dans .
chercherons mieux. » - Le bœuf dans .
Et ils continuèrent leur chemin vers la forêt. - Le cochon dans .

4. Ils rencontrèrent une oie. 4. Je dessine les cinq voyageurs à la queue leu leu et j’écris
« Avez-vous vu l’été ? leur demanda l’oie du plus loin qu’elle les leurs noms.
aperçut. Avez-vous vu l’été ? Je cherche de l’herbe verte, mais
la neige a tout caché ! 5. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation.
- Viens avec nous, répondirent le cochon, le bœuf et le bélier. Avez-vous vu l’été ? / leur cria l’oie / du plus loin qu’elle les
Nous aussi, nous cherchons l’été. À quatre, nous chercherons aperçut. / / Avez-vous vu l’été ? / / Je cherche l’herbe verte, /
mieux. » mais la neige a tout caché ! / /

29 30
L’étable, c’est la maison où dorment les bœufs et les vaches. Une souche : c’est ce qui reste en terre quand l’arbre a été coupé.
45. Nos voyageurs s’arrêtent - C’est bon, dit le cochon, moi, avec de la glaise 31, je construirai
la cheminée.
(Le bœuf, le bélier, le cochon, l’o ie et le coq sont - Moi, dit l’oie, je boucherai les trous avec de la mousse.
partis à la recherche de l’été.) - Moi, dit le coq, avec des branches de sapin, je recouvrirai le
toit. »
1. Mais ils eurent beau marcher, chercher, ils ne trouvèrent pas Et tous se mirent à l’ouvrage.
l’été. Tout restait gelé. Et quand le soir tomba, ils avaient si bien travaillé que la
« J’ai froid aux pattes, disait l’oie. J’ai froid aux pattes. maison était terminée.
- J’ai froid au nez, disait le bélier, j’ai froid au nez. (à suivre)
- Moi, disait le cochon, j’en ai assez de marcher dans la neige. »
Alors ils s’assirent tous en rond : le bœuf, le bélier, le cochon, 1. Nous réfléchissons.
- Pourquoi les cinq voyageurs s’arrêtent -ils ?
l’oie et le coq.
- D’après le corbeau, où se trouve l’été ?
- Pourquoi les cinq voyageurs ne peuvent -ils pas y aller ?
2. « Il faut aller à droite, disait l’oie.
- Que décident-ils enfin ? Pourquoi ? Ont-ils raison ?
- Non, disait le cochon, il faut aller à gauche.
- Il faut aller vers le soleil, disait le bœuf. 2. Je dis pourquoi les voyageurs ne veulent plus avancer.
- Il faut tourner le nez a u vent, disait le bélier. L’oie a .
- Est-ce encore si loin ? » soupirait le coq. Le bélier a .
Un corbeau perché dans un arbre les écoutait. Le cochon en a assez de .

3. Le corbeau leur donna son avis : 3. Ils ne savent pas où aller.


« Croa, croa, il aurait fallu partir plus tôt, croyez -moi ! L’oie dit : « Il faut . »
Voyez les hirondelles, voyez les cana rds sauvages, ils n’ont pas Le cochon dit : « Il faut . »
attendu l’hiver ! L’été est de l’autre côté de la mer ! Mais lourds Le bœuf dit : « Il faut . »
comme vous êtes, comment auriez -vous traversé la mer ?
- C’est vrai, c’est vrai ! cria une chouette sortant sa tête d’un 4. Ils construisent une maison.
tronc creux. L’été est de l’autre côté de la terre ! Mais il Le bœuf traîne . Le bélier bâtit .
reviendra ! Il reviendra ! Le cochon construit . L’oie bouche .
- Alors, attendons -le, proposa le cochon, et construisons une Le coq recouvre .
maison ! »
5. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation .
4. « D’accord, dit le bœuf, je suis le plus fort, je traînerai les Croa, / croa / il aurait fallu partir plus tôt, / croyez -moi. / / Voyez
troncs d’arbres. les hirondelles, / voyez les canards sauvages, / ils n’ont pas
- Pour ma part, dit le bélier, je bâtirai les mur s. attendu l’hiver ! / /

31
La glaise, c’est de la boue qui devient très dure en séchant. On dit aussi l’argile.
46. Trois brigands attaquent la maisonnette
4. Le renard partit devant, suivi de l’ours et du loup.
(Le bœuf, le bélier, le cochon, l’o ie et le coq son t Devant la porte de la petite maison, tous trois
bien heureux dans leur petite m aison.) s’arrêtèrent.
« Qui entrera le premier ? demanda le renard.
1. Nos amis allumèrent le feu et s’installèrent : dans un - Toi, Compère Ours, tu es le plus fort.
coin, le bœuf ruminait ; le bélier s’était allongé sur un - Et non, dit l’ours, que le loup commence, il est plus adroit.
banc ; le cochon se chauffait devant le foyer 32 ; l’oie allait - C’est bon, dit le loup, j’y vais ; mais si j’appelle, venez à
de l’un à l’autre et disait : mon aide ! »
« Qu’on est bien chez soi, qu’on est bien, ne trouvez-vous Le loup poussa la porte et entra dans la maisonnette.
pas ? » (à suivre)

2. Le coq perché sur la cheminée, battit des ailes et 1. Nous réfléchissons.


chanta : - Que font les cinq amis dans leur maison ?
« Co-co-ri-co ! - Qui sont les trois brigands ?
Qu’il fait bon avoir chaud ! - Pourquoi le renard et l’ours ne veulent -ils pas entrer les
Été, que fais-tu ? premiers dans la maison ?
Été, où es-tu ?
2. Je trouve la réponse.
Nous t’attendons, le sais-tu ? »
s’allonge sur le banc.
Mais le renard l’entendit chanter et eut envie de le se chauffe devant le foyer.
manger. Il regarda par la fenêtre et vit que le coq n’était entend le coq chanter.
pas seul. entre le premier dans la maisonnette.

3. Il alla trouver l’ours et le loup. 3. Je termine les phrases.


« Écoutez-moi, compères, dit-il. Il y a là-bas une petite L’ours mangera (quoi ?) .
maison, et dans la maison il y a de quoi nous régal er tous ! Le loup mangera (quoi ?) .
Pour toi, Compère Ours qui es gros, il y a un bœuf. Pour Le renard mangera (quoi ?) .
toi, Compère Loup, il y a un bélier et un cochon. Et pour
4. Je dessine les trois brigands et j’écris le nom de chacun.
moi, il y a un coq et une oie qui me feront un bon repas !
- Merci, Compère Renard, dirent l’ours et le loup. Tu nous 5. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation.
rends service et nous ne l’oublierons pas. Conduis -nous à Merci, / Compère Renard, / dirent l’ours et le loup. / / Tu nous
la petite maison. » rends service / et nous ne l’oublierons pas. / / Conduis -nous à la
petite maison. / /
32
Le foyer est la partie de la cheminée où on fait le feu.
47. Une grande bataille

(Les trois br igands, le loup, l’ours et le renard, 1. Nous réfléchissons.


attaquent la maison de nos am is. ) - Le loup est entré dans la maisonnette ; mais que lui arrive -t-
il ?
1. Mais à peine le loup était-il entré dans la maisonnette - Le renard et l’ours sont-ils de vrais amis pour le loup ?
que le bœuf le cloua au mur avec ses cornes. Pourquoi ?
« Amis, dit-il à ses compagnons, avez-vous invité un loup - Les cinq voyageurs seront tranquilles dans leur maisonnette :
parmi nous ? pourquoi ?
- Non ! crièrent le coq, l’oie, le cochon et le bélier. Il est
venu pour nous manger ! » 2. Je dis qui.
Il donne un grand coup de tête :
2. Et le bélier donna au loup un grand coup de tête, tandis Elle pique des coups de bec :
que le cochon lui arrachait des touffes de poils et que l’oie Il arrache des touffes de poils :
le piquait de coups de bec. Il crie à tue-tête :
Effrayés par tout ce bruit, le renard et l’o urs s’étaient
3. Je cherche et je copie le nom de toutes les bêtes de
enfuis, abandonnant le loup sans s’occuper de ses cris.
l’histoire (il y en a huit).
Mais ce dernier, à force de se débattre 33, parvint à
s’échapper et se sauva à son tour.
4. Je dis ce que nos cinq voyageurs attendaient.
3. Le coq, lui, criait à tue-tête : Nos cinq voyageurs attendaient .
« Co-co-ri-co ! Co-co-ri-quette !
5. Je dessine le loup dans la maisonnette et les cinq amis qui
Il est venu pour faire dînette ;
le maltraitent ; j’écris une phrase expliquant la scène .
Mais c’est nous qui le mangerons
Avec une soupe aux champignons ! »
6. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation.
4. Depuis ce jour, ni le loup, ni l’ours, ni le renard Et le bélier donna au loup un grand coup de tête, / tandis que le
cochon lui arrachait des touffes de poils / et que l’oie le piquait à
n’approchèrent plus de la maisonnette.
coups de bec. / /
Et le coq, l’oie, le bélier, le bœuf et le cochon passèrent
tranquillement l’hiver. Ils attendaient l’été qui était de
l’autre côté de la terre.
Natha CAPUTO.

33
Se débattre, c’est remuer en tous sens pour s’échapper.
48. Adieu, petit cheval de plâtre ! « Tant pis, a dit Madame, nous en ferons un autre. C’est
dommage, celui-ci avait une jolie queue et une jolie
(Vous serez heureux de lire cette j olie h istoire qui a crinière. »
été écrite par des enfants comme vous.) Alors le petit cheval est revenu sur le tas d’ordures.
La pluie est tombée, longtemps, longtemps, et le petit
1. Le petit cheval de plâtre avait cassé sa patte… cheval a fondu. On n’a même pas retrouvé sa queue et sa
Comment c’était arrivé ? On ne savait pas très bien. Un crinière en belle ficelle blanche.
matin, on l’avait retrouvé sur son étagère, dans la classe (à suivre)
des petits, tout bête avec sa patte en moins.
« Qui a cassé ta patte ?
- Qui t’a fait ce gros malheur ? » 1. Nous réfléchissons.
- Qui a cassé la patte du cheval de plâtre ? Comment ? (Imaginons)
2. Le petit cheval ne répondait rien. On voyait à peine - Pourquoi le jette-t-on sur le tas d’ordures ?
remuer sa queue de ficelle. - Serge le rapporte en classe : pourquoi ?
- Que devient enfin le petit cheval de plâtre ?
« Ah ! mon pauvre petit cheval de plâtre, tu n’es guère
malin. On va raccommoder ta patte ; après, tu seras comme
2. Je complète les phrases.
les autres chevaux à quatre pattes. »
On a retrouvé le cheval de plâtre (où ?) .
On a raccommodé la patte une fois, deux fois, trois fois ! Il remuait (quoi ?) .
Mais toujours on retrouvait le petit cheval avec sa patte Mais il avait (quoi ?) en moins.
cassée…
3. Je dis ce qu’a fait Serge.
3. Un cheval qui n’a que trois pattes, ce n’est pas beau. De Serge a vu parmi .
quoi a-t-il l’air ? Alors, on l’a jeté sur le tas d’ordures. Il l’a rapporté .
Mais Serge, un grand de la grande classe, a vu le petit
cheval de plâtre, les trois fers 34 en l’air, parmi les vieux 4. Je dessine le cheval de plâtre sur son étagère.
papiers.
Il l’a pris et l’a rapporté dans la classe des petits : 5. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation.
« Vous devriez encore essayer de lui remettre une patte ! » Comment c’était arrivé ? / / On ne savait pas très bien. / / Un matin, / on
l’avait retrouvé sur son étagère, / dans la classe des petits, / tout bête
avec sa patte en moins. / /
4. Hélas ! On n’a pas réussi à lui remettre une patte solide.

34
Les fers : savez-vous ce que sont les fers d’un cheval ? Le petit cheval de plâtre avait-il
de vrais fers ?
La nuit, le petit cheval dormait sur un gros nuage -
49. Le petit cheval dans les nuages édredon 35, bien épais, bien léger.
Il se réveillait tard, quand le soleil lui piquait les yeux :
1. Adieu, petit cheval boiteux, on ne parlera plus de toi ! « Ah ! que j’ai bien dormi ! C’est dommage de se
Tu seras oublié, petit cheval ! réveiller… »
Mais il est arrivé une chose extraordinaire. Ghislain, un (à suivre)
garçon de la petite classe, regardait au ciel les nuages
courir. Et qu’a-t-il vu ? Le petit cheval qui courait, courait 1. Nous réfléchissons.
dans les nuages, tout content et tout fou ! - Qu’est-ce que Ghislain a vu dans le ciel ?
- Le petit cheval en nuage, que fait-il dans le ciel ?
- Est-il heureux ? Pourquoi ?
2. « Et sa patte, elle était toute cassée ?
- On ne voyait pas très bien, parce que les pattes du petit
2. Je lis plusieurs fois cette phrase et je l’écris de mémoire, sans
cheval s’enfonçaient dans les nuages. »
regarder le modèle.
En tout cas, si elle était cassée, le petit cheval courait Le petit cheval courait, courait dans les nuages, tout content et tout fou.
quand même. Il courait comme s’il était lui -même un petit
cheval en nuage… 3. Je dis ce que fait le petit cheval en nuage (§3).
« Ça n’existe pas, les petits chevaux en nuage ! Le petit cheval courait (comment ?) .
- Si, ça existe ! Pas sur la terre, mais dans le ciel ! » Il n’avait jamais (quoi ?) .
Il jouait avec (quoi ?) .
3. Le petit cheval courait comme il voulait, où il voulait, Il bondissait (où ?) .
sans jamais avoir mal aux pattes, sans jamais avoir froid, ni
faim, ni trop chaud. 4. J’écris ce que Ghislain peut voir en regardant le ciel (je saute ce
Le jour, il jouait avec les nuages et le soleil. Et la nuit, il qui ne convient pas).
bondissait parmi la lune et les étoiles.
Il voit : des nuages, des arbres, la lune, des enfants, une étagère, le soleil,
Un fois, il était même allé se c acher dans la hotte du Père
une hotte, des étoiles, un coin de ciel bleu.
Noël !
5. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation.
4. Le Père Noël lui avait dit : Le petit cheval courait comme il voulait, / où il voulait, / sans avoir jamais
« Ah ! te voilà, petit cheval boiteux ! Tu me fais des farces, mal aux pattes, / sans jamais avoir froid, / ni faim, / ni trop chaud. / /
maintenant ? »

35
Un édredon, c’est une grosse couette garni de duvet d’oiseau.
50. Le petit cheval a bon cœur Que l’on avait jeté aux ordures et qui a trouvé le bonheur dans les
nuages !
1. Dans les nuages, le petit cheval court et gambade Texte libre écrit par des enfants
toujours. de l’école de Pardaillan (Lot-et-Garonne)
« Mais, à force, il doit se fatiguer ?
1. Nous réfléchissons.
- Non, parce que c’est un cheval-du-ciel. On ne se fatigue
- Pourquoi le cheval-du-ciel n’est-il jamais fatigué ?
pas quand on est un cheval-du-ciel. »
- Il a bon cœur : que fait-il ?
En regardant bien dans les nuages, on peut le voir - Pourquoi le petit cheval triste est-il malheureux ?
encore. Sa queue de ficelle blanche balaie le bleu du ciel. - Comment se consolera-t-il ?
On voit aussi sa crinière ébouriffée. - Cette histoire est-elle vraie ? Vous plaît-elle ? Pourquoi ?

2. Mais il faut bien regarder, ou bien tout se brouille comme de la 2. Voici des noms de chevaux : je les copie par ordre de préférence.
fumée : et alors il ne reste plus qu’un petit nuage malin… Romy, Castor, Sultan, Polo, Bella, Branco, Gribouille, Gracieux, Jéricho,
Le petit cheval-du-ciel parle à tous les petits chevaux qui sont Gitan.
malheureux sur la terre.
« Hiii…ii ! Qu’est-ce que vous faites donc en bas ? Viens Romi ! 3. Le cheval-du-ciel console le petit cheval triste.
Viens Branco ! Viens Polo ! » « Ferme (quoi ?) ; le vent te portera (où ?)
. L’herbe y est (comment ?) .»
3. « Venez avec moi dans le ciel ! Jamais vous ne serez battus !
4. Je dessine le petit cheval dans les nuages et j’écris ce qu’il y fait.
Jamais vous n’aurez mal aux pattes ! »
Dans le ciel, le petit cheval .
En bas, sur la terre, il y a un petit cheval qui s’ennuie beaucoup. Il
peut à peine porter les trois sacs que son maître lui a mis sur le dos.
5. Nous nous entraînons à lire en mettant l’intonation.
Le petit cheval-du-ciel le console : Alors, / le petit chev al tr iste est consolé. / / I l porte ses sacs
« Ferme les yeux et tu seras toi aussi un cheval-du-ciel ! » sans rien dire. / / En dedans de lu i, / il est tout j oyeux, / tout
ple in de soleil… / /
4. « Le vent te portera dans la prairie du ciel. L’herbe y est tendre et
toute parfumée de fleurs. Tu sens comme c’est bon ? »
Alors le petit cheval triste est consolé. Il porte ses sacs sans rien
dire. En dedans de lui, il est tout joyeux, tout plein de soleil…

5. Et voilà l’histoire du petit cheval-du-ciel, qui était autrefois un petit


cheval de plâtre…
Que l’on n’aimait plus parce qu’il avait une patte cassée.

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