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La société de transport A, filiale d’une collectivité locale, est une société anonyme ne faisant
pas appel public à l’épargne. Son capital de 10 000 000 Dinars, composé des actions de 100
dinars de nominal, est totalement appelé et libéré à l’exception d’un actionnaire minoritaire
privé qui n’a pas donné suite à l’appel du dernier quart de sa participation de 5% souscrite
depuis la création.
1/ Après réception par fax d’une offre commerciale, la société « A » a conclu un contrat
annuel pour l’approvisionnement en pièces de rechange avec la société anonyme « B »,
actionnaire à 5% de son capital et membre de son Conseil de surveillance. Le contrat porte
sur la somme de un million de dinars.
Travail demandé:
De même, les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum
et du vote de l’assemblée.
- Le contrôleur d’Etat doit être convoqué à toutes les assemblées.
- Les éléments des rapports :
- Si la convention conclue avec la société B est considérée comme réglementée et en
cas de non autorisation préalable, indication de cette irrégularité au niveau du
rapport général du commissaire aux comptes et au niveau du rapport au conseil de
surveillance que le commissaire aux comptes est tenu de remettre annuellement en
vertu des dispositions du décret 87-529 régissant l’audit légal des entreprises
publiques.
- Le rapport à remettre au Directoire doit concerner le système de contrôle interne
ainsi qu’une évaluation des procédures de passation des marchés et d’élaboration
des budgets.
- La société A doit établir un contrat quinquennal à examiner par son directoire puis à
présenter à la tutelle pour approbation. Le contrôleur d’Etat doit être convoqué à
cette réunion.
- La société A doit établir un budget d’investissement et un budget d’exploitation à
examiner par son directoire puis à présenter à la tutelle pour approbation. Le
contrôleur d’Etat doit être convoqué à cette réunion.
Situation 2:
Situation 3
- la mise à la disposition des actionnaires d’un rapport établi par un expert spécialisé
déterminant notamment le taux de conversion en action des parts de fondateur.
- La mise à la disposition des actionnaires du rapport spécial du commissaire aux
comptes attestant la régularité et la sincérité de cette opération de conversion,
- L’affectation d’une partie des réserves légales ou statutaires équivalent à
l’augmentation du capital.
- Le dépôt au registre de commerce du PV de l’AGE dans le mois qui suit la réunion
Les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum et du vote de
l’assemblée.
Situation 4
Lors d’une assemblée générale extraordinaire du 30 août 2007, les actionnaires de la société
A, ont décidé dans une première résolution, la scission de 20% des actions ordinaires
composant le capital actuel en certificats d’investissement et certificats de droits de vote.
La décision de scission pour qu’elle soit régulière doit être prise par l’AGE au vu du rapport
du directoire et du rapport spécial du commissaire aux comptes.
La scission porte sur 20% du capital soit 20% de 120% soit sur 24% du capital. Cette
proportion reste inférieure au maximum du tiers prévu par l’article 376 du CSC.
Dans une deuxième résolution, les actionnaires ont décidé d’augmenter le capital social de
20% par émission au nominal de nouveaux certificats d’investissement et autant de
certificats de droit de vote en rémunération de l’apport d’un terrain par la société B.
L’augmentation porte sur l’émission au nominal de 100 000 X 1,2 X 20% SOIT 24000
nouveaux certificats d’investissement et autant de certificat de droit de vote.
S’agissant d’une augmentation du capital par apport en nature, elle nécessite pour sa
régularité la nomination à la demande du directoire et par le juge, d’un commissaire aux
apports. Ce dernier doit mettre à la disposition de l’AGE son rapport quinze jours au moins
avant la réunion. L’apport sera fait par la société B déjà actionnaire. Par conséquent le
quorum et la majorité doivent être déterminés après exclusion de l’actionnaire B des actions
qu’il détient et de celles qu’il représente.
De même, les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum et du
vote de l’assemblée.
Le quorum pour une AGE, à la première réunion est d’au moins 50% des actions présentes
ou représentées ayant droit aux votes. La majorité est d’au moins de 2/3 des actionnaires
présents ou représentés ayant droit aux votes.
Situation 5
De même, l’aval donné par la société B à un membre de son conseil de surveillance personne
morale ne constitue pas une opération interdite mais plutôt une convention réglementée.
Cette opération est à soumettre également à la procédure de l’article 200 du code des
sociétés commerciales, avec exclusion de B du quorum et du vote. De même, les actions
détenues par l’actionnaire défaillant sont à exclure du quorum et du vote de l’assemblée.
Par ailleurs, après cette participation, la société A détient 30% du capital de la société B et la
société B détient 5%+20% soit 25%. Cette participation réciproque est irrégulière et selon
l’article 466 du CSC, et à défaut d’un accord entre les deux sociétés, celle qui détient la
participation la plus faible doit aliéner sa participation. Selon ce même article, la société B
est privée de son droit de vote jusqu’à régularisation de la situation.
Situation 6
Le capital actuel est composé de 100000+20000+24000= 144000 titres dont 48000 CI soit
pour le 1/3 du capital.
La société va émettre 72000 titres nouveaux. A la décision de l’AGE, les actions détenues par
la société B sont à exclure du quorum et du vote en raison de la participation réciproque
existante entre A et B. De même, les actions détenues par l’actionnaire défaillant sont à
exclure du quorum et du vote de l’assemblée.
La société doit émettre 72000/144000* 48000 CI soit 24000 CI et 48000 actions ordinaires
nouvelles.
Les actions détenues par l’actionnaire défaillant perdent le droit d’exercice du DPS et par
conséquent la souscription faite par ce dernier est irrégulière.
Le Président du directoire a permis à une nouvelle société de souscrire les titres rendus
disponibles après exercice du DPS par les anciens actionnaires. Cette situation, pour qu’elle
soit réglementaire, doit être prévue et explicitement indiquée par l’AGE ayant décidé
l’augmentation du capital. La souscription par la société C de 22% de l’augmentation du
capital rend la société C détentrice de 11% du capital total. Le commissaire aux comptes de
la société A est également le conseiller de la société C et par conséquent, et compte tenu de
la participation de cette dernière au capital de A, supérieure à 10%, le commissaire aux
comptes est dans une situation d’incompatibilité à l’égard de l’article 262 du CSC. Il doit par
conséquent, soit démissionner auprès de la société C soit auprès de la société A.