Aout 2022 - Droit

1. Les ventes dites en soldes :

a. ont vu leur calendrier revu à la suite de la modification des congés scolaires dans
l'enseignement obligatoire francophone ;
b. ont été réduites cet été en vue de permettre au personnel des magasins de partir
plus facilement en vacances après deux années de restrictions sanitaires
c. constituent l'une des hypothèses où les ventes à perte sont autorisées ;
d. concernent l'ensemble des ventes aux particuliers de biens et de services.

2. Le tribunal de l’entreprise :

a. est, dans l’organigramme des juridictions belges, de rang équivalent à celui des
Cours d’appel ;
b. s'occupe des conflits entre actionnaires de sociétés, à la condition que ces
actionnaires soient eux-mêmes des sociétés ;
c. est compétent en matière d'actions en faillite ;
d. siège usuellement en chambres à trois juges avec un président appelé président
consulaire et deux juges issus du tribunal de première instance.

3. En matière d'interprétation de la notion d'entreprise du Code de droit économique :

a. le Tribunal francophone de l'entreprise de Bruxelles a cassé une décision du

Tribunal néerlandophone de Bruxelles qui considérait qu'un administrateur personne
physique constitue nécessairement une entreprise ;
b. aucune des autres affirmations n'est imaginable dans l'organisation des juridictions
en Belgique et en Europe
c. la Cour de Justice de l'Union européenne a considéré qu'un administrateur
personne physique constitue nécessairement une entreprise ;
d. la Cour de cassation a validé le fait qu'un administrateur personne physique puisse
ne pas être considéré comme une entreprise.

4. L'Université catholique de Louvain (UCLouvain) :

a. doit nommer un commissaire qui aura nécessairement la qualité de réviseur

d'entreprises ;
b. ne doit pas publier ses comptes annuels ;
c. ne doit pas procéder à un inventaire annuel ;
d. peut se contenter de tenir une comptabilité de trésorerie.
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5. Si elle est en cessation persistante de paiement et en ébranlement du crédit, peut

être déclaré en faillite :

a. l'étudiante qui ne règle pas ses droits d'inscription (minerval) à l'Université à laquelle
elle est inscrite ;
b. l'Université libre de Bruxelles;
c. la Fédération Wallonie - Bruxelles ; F
d. l'association de fait « Les amis du transhumanisme » - association qui n'a pas d'autre
objet ni d'autre activité que de revendiquer une tribune hebdomadaire sur les ondes
de la RTBF.

6. Lequel des éléments ci-après sera le moins susceptible de convaincre le juge de

condamner un consommateur à payer une facture :

a. un paiement partiel de la facture avec en communication du virement « 50% de votre

facture - le solde dans un mois »;
b. l'absence de protestation du consommateur au moment où il a reçu la facture;
c. un échange de courriels entre le fournisseur et le consommateur;
d. un bon de commande signé de la main du consommateur.

7. Sont totalement interdits entre les Etats membres de l'Union européenne :

a. les restrictions à la libre circulation des marchandises

b. les restrictions au droit d'établissement;
c. les restrictions à la libre prestation de services;
d. les droits de douane.

8. N’est pas susceptible de faire l’objet, devant le président du tribunal de l’entreprise,

d’une action en cessation pour abus de position dominante :

a. la compagnie aérienne Ryanair ;

b. la filiale commune d'un groupe de sociétés destinée à abriter le service de gestion
des « burn out » du personnel du groupe ;
c. une ASBL quelle que soit son activité ;
d. un chocolatier personne physique.

9. Les ententes en droit européen de la concurrence :

a. sont soumises au contrôle permanent de la Cour de justice de l'Union européenne

qui peut déléguer ses greffiers pour diligenter une enquête au sujet des plaintes
qu'elle reçoit ;
b. sont d'office illicite si elles n'ont pas été soumises à l'approbation préalable de la
Commission européenne ;
c. sont nulles de plein droit si elles tombent dans le champ de l'interdiction ;
d. ne peuvent être autorisées que par les États membres sur le territoire desquels elles
font sentir leurs effets.
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10. Devrait être soumise à l'approbation préalable de la Commission européenne :

a. la fusion éventuelle d'Air France KLM et de British Airways ;

b. b. la fusion éventuelle de la KULeuven et de l'UCLouvain ;
c. la fusion éventuelle du zoo d'Antwerpen et de Pairi Daiza ;
d. la fusion éventuelle de la Région wallonne et de la Fédération Wallonie - Bruxelles.

11. Le taux ordinaire de l'impôt des sociétés sur les SRL qui peuvent être considérées
comme de petites sociétés, est actuellement :

a. de 30% ;
b. de 15%
c. de 20%
d. de 25%.

12. Les conditions d'exonération des plus-values sur actions sont :

a. plus sévères à l'impôt des personnes physiques qu'à l'impôt des sociétés ;
b. telles, tant à l'IPP qu'à l'ISOC, que les plus-values sur actions sont imposées dans la
quasi-totalité des cas;
c. moins sévères à l'impôt des personnes physiques qu'à l'impôt des sociétés ;
d. identiques à l'impôt des personnes physiques et à l'impôt des sociétés.

13. Le projet de réforme de l'IPP du ministre fédéral des Finances prévoit :

a. de remplacer le barème progressif d'imposition par un taux unique de 20% ;

b. de fonder l'imposition des revenus immobiliers sur le loyer réel même lorsque le
locataire est un particulier qui se sert exclusivement du bien comme logement;
c. de suspendre pour dix ans l'imposition des barèmes fiscaux ;
d. d'augmenter le barème des taux d'imposition progressifs.

14. Régions sont compétentes pour :

a. supprimer I'IPP (si elles en avaient les moyens budgétaires);

b. modifier les taux de TVA sur le mazout de chauffage ;
c. lever des centimes additionnels à l’ISOC :
d. Créer des centaines réductions d’impôt à l’IPP.

15. Sont actuellement des dépenses non admises à l'ISOC :

a. 100% de l'impôt des sociétés ;

b. 50% des amendes pénales ;
c. 69% des frais de restaurant ;
d. 25% des amortissements sur les voitures électriques.
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16. À propos de la dissolution et de la liquidation des sociétés :

a. dans la SA, la réduction de l'actif net, à la suite de pertes, à un montant inférieur au

capital minimum, est la seule cause de dissolution judiciaire prévue par le CSA ;
b. la dissolution amorce la fin de l'existence d'une personne morale et ne peut être
décidée que par le tribunal de l'entreprise ;
c. en matière de dissolution volontaire, la décision revient à l'assemblée générale,
statuant aux conditions prévues par le CSA en matière d'assemblées générales
extraordinaires, et moyennant la communication aux actionnaires, notamment, d'un
rapport de l'organe d'administration justifiant la dissolution et d'une situation active et
passive de moins de trois mois ;
d. la dissolution pour justes motifs, qui doit être prononcée par le tribunal, est un moyen
de résolution des conflits entre actionnaires très prisé par les juges, qui préfèrent très
nettement la dissolution (pour justes motifs) au rachat forcé d'un autre actionnaire
(également pour justes motifs).

17. La représentation de la SA à l'égard des tiers est une matière régie par le CSA,
dans le cadre duquel :

a. la SA peut opter pour un système de représentation fondé sur le seul mandat (aux
limites opposables aux tiers) à l'exclusion de tout système de représentation
organique (aux limites inopposables aux tiers) ;
b. lorsqu'il existe un délégué à la gestion journalière, ce dernier est habilité à
représenter la société à l'égard des tiers, dans les matières qui entrent dans les
limites de la gestion journalière ;
c. il est permis de limiter statutairement (par exemple à maximum 75.000 EUR) le
pouvoir de représentation, cette limitation étant opposable aux tiers en vertu de la
d. c'est le conseil d'administration qui représente la SA, les statuts ne pouvant en aucun
cas prévoir que la société soit représentée par un ou plusieurs administrateurs
agissant seuls ou conjointement.

18. L'assemblée générale est un organe de la société :

a. qui a tous les pouvoirs de représentation lorsque plus de 50 % des administrateurs

sont incapables, pour raison de maladie ;
b. que l'on peut considérer comme hiérarchiquement supérieur au conseil
d'administration, le CSA confiant à l'assemblée générale tous les pouvoirs de gestion
et de représentation et laissant au conseil d'administration des pouvoirs
limitativement énumérés par le CSA ;
c. qui, dans la SA, se réunit en assemblée générale dite extraordinaire lorsqu'il s'agit de
modifier les statuts (par exemple en vue d'une augmentation de capital ou d'une
dissolution), auquel cas le quorum de présence est d'au moins 50 % du capital et les
votes favorables doivent réunir au moins 85 % des voix exprimées ;
d. À propos duquel le CSA impose des règles strictes de convocation (notamment en
termes de délai et d'ordre du jour) et de tenue, le non-respect de ces règles pouvant
entraîner des actions judiciaires au fond (nullité) et en référé (suspension).
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19. Une clause léonine, prohibée par le CSA, est une clause :

a. en vertu de laquelle un actionnaire se voit attribuer la totalité des bénéfices de la

société ;
b. en vertu de laquelle un actionnaire se voit attribuer une portion du bénéfice plus
importante que celle correspondant strictement à ses apports ;
c. en vertu de laquelle un administrateur se voit consentir un droit à une indemnité dans
l'hypothèse où il devrait être révoqué sans motif grave ;
d. en vertu de laquelle un actionnaire s'interdit de céder ses actions pendant une durée
déterminée.

20. En matière de droits des actionnaires et de titres qui les représentent :

a. un actionnaire de SA peut solliciter (de la part du Président du tribunal de l'entreprise

statuant comme en référé) l'exclusion d'un autre actionnaire pour de justes motifs, à
condition de détenir au moins 30 % des actions ;
b. les droits financiers liés aux actions émises dans une SRL sont toujours
proportionnels au nombre d'actions détenues par les actionnaires ; T
c. il est permis d'émettre des actions à vote triple dans la SA cotée ;
d. les titres représentant les droits des actionnaires d'une SA non cotée doivent prendre
la forme nominative (inscription dans un registre) à l'exclusion de la forme
dématérialisée (inscription en compte auprès d'un teneur de compte agréé).