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1- Parmi les formes de sociétés suivantes, une seule n'est pas prévue par le droit OHADA:
a)- la société à action simplifiée
b)- la société en commandite simple
c)- la société en commandite par actions
En vous fondant sur les dispositions du droit OHADA'', faites le plan détaillé du sujet suivant :
''le rôle d'un expert comptable dans la prévention des difficultés de l'entreprise ''.
1.2 Exercice du devoir d’alerte dans les autres formes de société (Le CAC
demande des explications au Président du Conseil d’Administration (PCA),
au Président Directeur Général (PDG) ou l’Administrateur Général, selon le
cas.Le CAC invite, le PCA, le PDG, à faire délibérer le Conseil
d’administration, ou l’Administrateur Général à se prononcer sur les faits
relevés dans les quinze (15) jours qui suivent la réception de la réponse ou
la constatation de l’absence de la réponse dans les délais prévus par la loi.
1.1 Rédaction d'un projet de rapport sur le concordat préventif présenté par
le débiteur dans les 30 jours de sa demande(rapport déposé au greffe de
la juridiction compétente en double exemplaire. Un exemplaire est transmis
au ministère public par le greffier en chef).
1.2 Participation de l’expert à l'audience La décision de justice
Décision homologuant le concordat est publiée sous le contrôle de l’expert
dans les journaux d’annonces légales, au RCCM et au journal officiel
(conformément aux dispositions des articles 36 et 37 de l’AUPCAP) et met
fin à sa mission.
Le local commercial fait partie du fonds de commerce qui est défini comme un ensemble
de biens mobiliers corporels et incorporels qu'un commerçant personne physique ou
morale affecte à une exploitation commerciale. L'apport en société du local commercial
obéit, en principe, aux règles qui gouvernent les apports en nature. Malik étant marié sous
le régime de la communauté et n'ayant pas de contrat de mariage, le local commercial qui
nous intéresse appartient à la communauté des biens des époux Malik. En cas d'apport de
biens de communauté à une SARL l'apporteur doit en informer son conjoint et justifier de
cette information dans l'acte d'apport. Mais l'apport du fonds de commerce suppose le
consentement du conjoint de l'apporteur. En l'espèce, Monsieur Malik devra obtenir le
consentement de sa femme pour l'apport de son local commercial à la SARL Infolog.
Lorsque l'époux apporteur n'a pas respecté les exigences légales, la sanction est que son
conjoint peut en demander l'annulation. Cette action en nullité est ouverte au conjoint
pendant deux années à partir du jour où il a eu connaissance de l'acte.
La transformation d'une SARL en une autre forme de société obéit à des règles
spécifiques. Elle doit être précédée d'un rapport d'un commissaire aux comptes inscrit sur
la situation de la société. Si la SARL est pourvue d'un commissaire c'est celui-ci qui
présente le rapport sous peine de nullité. Dans le cas contraire la désignation peut émaner
de la gérance. Dans le cas de la SARL Loginfo, le gérant devra nommer un commissaire à
la transformation. Il sera chargé de vérifier les biens composant l'actif ainsi que les
avantages particuliers. En ce qui concerne la transformation de la SARL en SA, cette
dernière est décidée par les associés représentants au moins les ¾ des parts sociales. En
l'espèce, il faudra obtenir l'accord d'associés de Loginfo représentant au moins les ¾ des
parts sociales. Si les capitaux propres figurant au bilan excèdent 5 millions de francs, la
transformation peut être décidée par les associés représentant la majorité des parts
sociales.
La SARL LOGINFO est un fournisseur régulier et important de la société anonyme FAFA qui,
connaissant des difficultés croissantes, a déposé son bilan. Le tribunal de commerce vient de lui
notifier l'ouverture d'une période d'observation pour une durée de six (06) mois. L'administrateur
désigné vient de signifier à la SARL LOGINFO son intention de poursuivre les contrats de
fourniture en cours. M. Koffi s'en inquiète et vous demande votre avis.
3. Quelles seront les garanties de la SARL LOGINFO dans une telle perspective ?
M. Koffi souscrit pour le compte de la SARL LOGINFO un emprunt de 350.000.000 FCFA. Par un
acte sous seing privé signé le même jour, la (SCI) ''LE BON PLACEMENT'', représentée par son
gérant M.Malik, se porte caution solidaire de cet emprunt. Monsieur DIOP est le fondé de pouvoir
qui a conclu les actes au nom de la banque. Saisi d'un doute, il se demande si le cautionnement
qu' il a ainsi obtenu est valable.
Le pouvoir des représentants d'une société dépend, en principe de l'objet social. les
sociétés ne sont engagées que par les actes du gérant entrant dans l'objet social. En
principe, le cautionnement est nul s'il ne se rattache ni de près, ni de loin à l'objet social.
Les statuts doivent donc faire entrer le cautionnement dans l'objet social. A défaut,
l'engagement doit être précédé d'une modification des statuts ou d'une décision des
associés unanimes. Ainsi, pour se rassurer, M.DIOP devra rechercher dans les statuts de
la société civile immobilière (SCI) ''LE BON PLACEMENT'' les pouvoirs de M. Malik ou
obtenir une décision unanime des associés, en l'occurrence M. Malik et sa femme. En
dehors du problème de l'objet social, il faut que la société ait un intérêt à garantir la dette.
Pour apprécier l'intérêt à cautionner, il faut rechercher s'il existe une communauté
d'intérêts entre la société civile et le débiteur cautionné. La communauté d'intérêt ressort
de la présence d'associés communs entre les deux sociétés et des relations étroites entre
celles-ci. En l'espèce, il semble que cette communauté d'intérêt existe bien puisque M.
Malik est gérant de la société civile immobilière (SCI) ''LE BON PLACEMENT'' et associé de
la SARL LOGINFO.