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Stratégie

de financement
Une stratégie de financement définit un ensemble d'actions séquencées pour
financer les stratégies et objectifs nationaux de développement, et mobiliser et
aligner le financement sur les priorités nationales. Premièrement, il associe les
évaluations des besoins à des ressources spécifiques, telles que les recettes
publiques, l'aide et le financement privé, le cas échéant (par exemple, le
financement de projets). Deuxièmement, il aborde les obstacles à l'alignement
d'un éventail plus large de ressources financières publiques et privées sur le
développement durable.

À cette fin, la stratégie de financement rassemble des politiques de financement,


des instruments et des cadres réglementaires. Par exemple, les stratégies de
recettes à moyen terme (MTRS) et les cadres de dépenses à moyen terme
(CDMT) aident à relever les défis des finances publiques; Les stratégies de
développement du secteur financier et d'inclusion financière et les efforts
connexes aident les pays à jeter un pont entre les politiques de financement et
les objectifs à plus long terme du plan de développement national.

La stratégie de financement favorise également la cohérence entre et parmi ces


différentes stratégies et les politiques et instruments de financement publics et
privés - par exemple en veillant à ce que les politiques fiscales et
d'investissement ne soient pas contradictoires; ou que les politiques
macroéconomiques, commerciales et technologiques renforcent conjointement
les priorités de développement primordiales.

Composantes de la stratégie
de financement
Mobiliser et aligner les financements publics nationaux sur les priorités nationales
Aligner les dépenses publiques sur les stratégies de développement durable et
mobiliser des ressources publiques supplémentaires est souvent un objectif central des
cadres de financement intégrés. De nombreux pays accordent la priorité aux efforts
dans ce domaine et un large éventail d'expériences existantes peut les informer. Un
défi dans l'élaboration des politiques publiques peut être la prise de décision à court
terme. Les cadres de dépenses à moyen terme, qui ont été introduits dans de nombreux
pays depuis les années 90, et les stratégies de recettes à moyen terme, concept
beaucoup plus récent, facilitent tous deux la planification budgétaire pluriannuelle.
Aligner le financement et l'investissement privés sur les priorités nationales

De nombreuses priorités exprimées dans les stratégies nationales de


développement durable exigeront une action privée, y compris des
investissements privés supplémentaires à long terme et une plus grande
harmonisation des pratiques commerciales privées avec le développement
durable. Les pays ont adopté un large éventail de politiques pour canaliser les
investissements privés vers des domaines prioritaires - politiques
d'investissement pour inciter et attirer les investissements étrangers, réformes
pour améliorer l'environnement général propice au développement des
entreprises, et bien d'autres. L'alignement de ces politiques sur la stratégie plus
large de développement durable est un facteur clé de succès dans la mise en
œuvre. Les INFF offrent la possibilité d'évaluer - et, si nécessaire, d'améliorer -
l'alignement et la cohérence des politiques.

De nombreux pays ont adopté des stratégies de développement du secteur


financier et des stratégies d'inclusion financière. Ces stratégies sont importantes
pour identifier et surmonter les déficits de financement et les contraintes
contraignantes, telles que le manque d'accès au financement pour les petites et
moyennes entreprises (PME).

Aligner la coopération au développement sur les priorités nationales


De nombreux pays ont adopté des politiques nationales de coopération au
développement pour accroître la cohérence et l’efficacité de la coopération au
développement. Ils couvrent de plus en plus un éventail plus large de ressources au-
delà de l’aide publique au développement, ce qui souligne la nécessité d’une
coordination avec d’autres domaines de financement. En améliorant la coordination
entre les différents ministères et les différents niveaux de gouvernement, les INFF
pourraient encore faciliter l'engagement actif de toutes les parties du gouvernement
dans la mise en œuvre des politiques de coopération au développement.
Environnements favorables et moyens non financiers de mise en œuvre
L'environnement global favorable façonne les options de financement des
gouvernements nationaux et a donc un impact significatif sur les INFF. Relever les défis
de l'environnement mondial favorable nécessite une action multilatérale. Néanmoins, il
existe une série d'actions que les gouvernements eux-mêmes peuvent prendre, dans le
cadre de la stratégie de financement, pour mieux gérer les risques externes. Cela ne
remplace pas la nécessité d'une action mondiale, mais permet aux gouvernements de
mieux planifier dans un environnement mondial de plus en plus difficile. Les actions
politiques comprennent les politiques commerciales et technologiques; stratégies de
gestion de la dette; feuilles de route pour la science, la technologie et l'innovation;
techniques de gestion du compte de capital; les cadres réglementaires du secteur
financier; et les fonds de stabilisation des produits de base.

Source :

Integrated national finnancing frameworks / cadre nationale de finnancement integré

Bulding block 2

https://inff.org/fr/report/financing-strategy-report

https://inff.org/fr/blocs-de-construction-inff/strategie-de-financement
Qu'est-ce que c'est ? Le crowdfunding,

également appelé « financement participatif » (ou « colla- boratif »), s'est vu doté d'une nouvelle
réglementation applicable depuis le 15 octobre 2014 en France.

Le principe de ce mode de financement est de mettre en relation des contri- buteurs multiples avec un
porteur de projet. Il fait intervenir trois acteurs : le porteur de projet, les contributeurs, et les
plateformes Internet de crowdfun-ding, permettant la rencontre des deux premiers acteurs.

Il en existe trois types

+ le crowdfunding par les dons :

+ le crowdfunding par les prêts :

+ le crowdfunding par le capital

— Dans le cadre du crowdfunding par les dons, les contributeurs apportent leur soutien à un porteur de
projet à titre gracieux ou moyennant une faible contre- partie (par exemple, un produit de l’entreprise
ou un cadeau de faible valeur)

— Pour le crowdfunding par les prêts, les contributeurs aident le porteur de projet en lui accordant un
prêt, avec ou sans intérêts, remboursé sur une durée ne peut être accordé aux afin de protéger les
contributeurs du de deux à cinq ans, en règle générale. Aucun pr entreprises avant trois ans d’existent

— Enfin, dans le crowdfunding par le capital, l'apport d'argent des contribu-teurs est investi au capital
des entreprises. Comme en Bourse, ils espèrent profiter à terme d'une plus-value, lors de la revente de
leurs actions, ou d'une rémunération élevée des fonds investis, en cas d'intervention en obligations
convertibles ou associées à des bons de souscription d'actions.
Spécificités du crowdfunding par les dons

La sélection de projets est relativement peu importante. Ce sont les contribu-Leurs, en réalité, qui
valident par leurs dons l'intérêt du projet. Si les dons sont réalisés sans contrepartie, le porteur de projet
remercie les donneurs par e-mail et leur transmet un reçu fiscal, si le projet revêt un carac-

tère d'intérêt général. iles dons sont réalisés avec contreparties, le porteur de projet envoie les biens ou
services convenus aux contributeurs, après réception des fonds collectés.

Spécificités du crowdfunding par les prêts

ou par émissions d'obligations

La réglementation en vigueur impose au moins troïs années d'existence pourqu'une entreprise puisse
faire appel aux crowdfunding par les prêts. Lors de la présentation de son projet, le chef d'entreprise
doit préciser la durée sur laquelle il souhaite emprunter ainsi que Le rythme de remboursement, Le taux
d'intérêt est fixé soit par l'offre des contributeurs, soit par la plateforme en fonction de la durée
d'emprunt et de la qualité de l'emprunteur.

Aucune caution personnelle des dirigeants n'est demandée, mais l'entreprise peut proposer ou non des
garanties aux prêteurs dans le cadre de sa recherche de fonds.

Jusqu'alors, les entreprises ne pouvaient qu'emprunter sur des périodes de deux à cinq ans, à des taux
fixes compris entre 5 et 10 %. Les prêts étant remboursables mensuellement ou trimestriellement, Avec
l'arrivée d'Invest- book début 2015, il est dorénavant proposé aux entreprises d'émettre une obligation,
remboursable périodiquement ou in fine.

Suite à la réception des fonds, le porteur de projet commence à rembourser le prêt au rythme convenu.
Le remboursement s'effectue via la plateforme, afin d'éviter au porteur de projet la gestion
administrative du crédit relativement lourde, chaque contributeur étant limité à 4 000 € maximum par
projet

Spécificités du crowdfunding par le capital

Ce mode de financement est le plus strict du point de vue de la sélection des projets. Le pourcentage
den dossiers retenus est de 2 à 5 % selon les plate- formes, soit à peine plus que les sociétés de capital-
risque.

S'agissant d’une proposition de participation au capital d'une entreprise, les plateformes ont l'obligation
de vérifier un grand nombre d'informations avant de publier le projet sur leurs sites, cités du
crowdfunding par le capital

Lorsque l'opération est réussie, les fonds ne sont vers la réalisation d’un certain nombre de formalités
juridiques pouvant prendre jusqu’à un mois : création éventuelle de holding d'investissement, rédaction
de pactes d'actionnaires, modifications statutaires, réalisation d'assemblées générales extraordinaires,
etc.

Un suivi régulier est ensuite réalisé par les équipes de la plateforme, afin d’an-ticiper les difficultés de la
société, favoriser la création de valeur et gérer la sortie des investisseurs au terme convenu.

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