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Chapitre 1 

:les différents modes de financement modernes

Introduction :

Les sociétés, à différents moments de leurs cycles de vie, peuvent rencontrer


des besoins en financement. Que ce soit dès leur création, ou plus tard, pour
développer de nouveaux projets, réaliser des investissements ou faire face à des
problèmes financiers, se pencher sur les différents moyens de financement de
l'entreprise existants est une étape quasi-incontournable.

Il en existe une multitude qu’il est possible de mobiliser, seuls ou en les


combinant. On peut les catégoriser dans deux grandes familles : les
financements internes et les financements externes.

Quels sont les différents moyens de financement de


l'entreprise en interne ?
Parmi les financements internes, on retrouve trois sous-catégories.

Les apports personnels

Il est courant que des entrepreneurs fassent des apports personnels. Et ce, que
ce soit au moment de la création d’une société, ou par la suite pour divers projets
de développement.

Bien sûr, ce mode de financement implique des fonds personnels que tout le
monde ne possède pas.

Cependant, c’est une méthode de financement très répandue dans les PME,
dans l’artisanat ou les professions libérales.

Les montants des apports personnels dépendent des disponibilités en liquidité


des entrepreneurs.

Le love money

Cet argent, comme celui issu des apports personnels, fait partie des moyens de
financement de l'entreprise dits « naturels ». Il s’agit en fait d’argent que les
entrepreneurs empruntent à leurs proches (familles ou amis) de manière non
officielle et non contractuelle.

Les aides gouvernementales

Parmi les sources de financement internes, on compte les aides. Ces sommes
d’argent ne viennent évidemment pas, comme leur nom l’indique, d’argent dont
dispose un entrepreneur, mais elles ne sont pas catégorisées dans les
financements externes puisqu’elles laissent une totale liberté et n’impliquent pas
de remboursement ni d’implication de tierces personnes.
En général les aides sont à solliciter plutôt au moment de la création ou du
lancement d’une entreprise. Plus on avance dans le cycle de vie des sociétés,
moins il y a d’aides gouvernementales proposées.

Section 1 : contexte légal, réglementaire et


institutionnel

La nouvelle réglementation a apporté des changements au


niveau du plafond du micro financement et des conditions
de son octroi. Ledit plafond est fixé actuellement comme
suit :
 - Pour les associations le plafond passe de cinq mille
dinars (5.000 D) avec une durée maximale de
remboursement de trois ans, à dix mille dinars (10.000 D) et
une durée maximale de remboursement de cinq ans.
Toutefois, ce montant ne doit pas dépasser deux mille
dinars (2.000 D) au titre des financements accordés pour
l'amélioration des conditions de vie, qui ne devait pas
dépasser mille dinars (1.000 D) auparavant.
Pour l'application des nouvelles conditions, les associations
doivent justifier le respect des nouvelles conditions
minimales fixées dans le cadre de la convention de
financement conclue avec la banque tunisienne de
solidarité. 
 - Pour les institutions de microfinance (IMF) ayant le statut
de société anonyme le plafond est fixé à quarante mille
dinars (40.000 D) avec une durée maximale de
remboursement de sept ans au lieu de vingt mille dinars
(20.000 D) avec une durée maximale de remboursement de
cinq ans. Toutefois, ce montant ne doit pas dépasser six
mille dinars (6.000 D) au titre des financements accordés
pour l'amélioration des conditions de vie, qui ne devait pas
dépasser trois mille dinars (3.000 D) auparavant.
Pour l'application des nouvelles conditions, les institutions
de microfinance sous forme de sociétés anonymes doivent
obtenir l'accord de l'autorité  de contrôle de la microfinance.

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