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PEDRO
Dans le cadre du développement de projets sur la Région de San-Pedro une réflexion a été menée
par le Groupe de travail composé de Mme Vitela, Mrs Koffi et Tirel, sur l’organisation
capitalistique des projets. En effet pour que des investisseurs contribuent au développement de
la Région en installant des entreprises, il leur faut un cadre juridique favorable et un soutien
financier le cas échéant. Dans le même temps, il faut permettre à ceux qui ne peuvent pas être
embauchés immédiatement dans ces entreprises de bénéficier des retombées économiques.
Comment créer les conditions pour attirer des entreprises et créer un développement
maîtrisé par la Région ?
Quelles structures mettre en place pour lutter contre la pauvreté et les inégalités ?
1- Partager les mêmes objectifs
Le Groupe de travail considère qu’il est primordial que les actionnaires à l’origine de la démarche
globale de développement économique de la Région partage les mêmes objectifs. Ainsi, un pacte
d’actionnaire devra être rédigé et signé par les actionnaires et définira les objectifs mais
également les obligations des actionnaires entre eux. La Gouvernance y sera précisée, tout comme
la déontologie, ce qui permettra une confiance entre les actionnaires dévoués au seul but de
développement économique et social de la région.
Le groupe de travail a envisagé deux types d’organisation : l’un avec une société à capitaux
majoritairement publics dans laquelle la Région et les Entrepreneurs seraient au capital et les
projets y seraient développés, l’autre avec deux entités distinctes, une coopérative financière et
une fondation, les projets étant développés dans la première. Après réflexion et consultation
juridique la première option a été abandonnée puisqu’il fallait obtenir de la Présidence de la
république un arrêté afin de créer la société. Il a paru au Groupe de travail que ce point était
rédhibitoire en raison des délais et de la faible probabilité de réussite. Enfin, la seconde solution
pouvait se mettre en place plus rapidement sans intervention de l’Etat.
Il est donc proposé que des actionnaires privés, porteur du projet de développement de la région,
créent deux sociétés :
La Fondation est sans but lucratif (loi 1960) pour lutter contre la pauvreté et a
vocation à venir en aide à tous les projets qui ne peuvent pas avoir de valeur marchande :
c’est le cas des projets qui sont développés avec l’aide des ONG et des bénévoles. On
retrouvera par exemple des projets de santé, de formation contre l’illettrisme etc…
Certains micro-entrepreneurs pourront également avoir recours à la fondation qui leur
apportera un soutien financier sous forme de capital pour créer leur entreprise. On peut
imaginer aussi un système de bourse pour se former (ex : agriculture, industrie,
artisanat). La Fondation trouvera des fonds auprès des donateurs (diaspora ivoirienne,
entreprises nationales, subventions d’Etat etc…) et des legs.
Le schéma ci-dessous décrit les liens entre les sociétés et l’organisation des sociétés.
SCHEMA D’ORGANISATION DES SOCIETES
Participation de 10 à
PROJETS RENTABLES 50% au capital PROJETS NON
RENTABLES
Financements Subventions-Bourses
Prêts bancaires et
microcrédits + aide ONG etc...
HOTEL SA SANTE
AGRI SA FORMATION
ELEC SA
ROUTES SA
Capital Micro-Entrepreneur
1 projet rentable = création d’une entreprise avec au capital la Coop à 50% avec l’entrepreneur
La Fondation peut intervenir dans certains cas pour aider l’entrepreneur à créer sa société