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Dette et financement de

l'économie Marocaine

Réalisée par :

Aya Mdemagh
Dina Mrini
Lamiae EL Marnissi

Année universitaire : 2023 - 2024


Plan
Introduction :.........................................................................................................................................3
Ouverture 30 seconde : La dette publique au Maroc, Définition et types de dette publique...............4
La dette publique au Maroc :..............................................................................................................4
Définition et types de dette publique :............................................................................................4
Les principaux créanciers de la dette publique :.....................................................................................7
Principaux créanciers bilatéraux :.......................................................................................................7
Principaux créanciers multilatéraux :.................................................................................................7
Les principaux créanciers :.................................................................................................................8
Les conséquences de l'endettement public sur l'économie marocaine :................................................11
Conséquences négatives:..................................................................................................................11
Conséquences positives :..................................................................................................................11
Ouverture 30 seconde : Les sources de financement de l'économie marocaine :..................................12
Investissements étrangers directs (IED)...............................................................................................12
Définition et importance de l'IDE.....................................................................................................12
Emprunts internationaux et aides financières : Emprunts internationaux et aides financières : impact
sur la dette marocaine...........................................................................................................................14
Ouverture 30 seconde : Les politiques de gestion de la dette et du financement au Maroc..................17
Stratégies d'endettement :.................................................................................................................17
Mécanismes de gestion des risques liés à la dette :.......................................................................17
Théories de la dette...........................................................................................................................18
Ouverture 30 seconde : Les perspectives..............................................................................................19
Introduction :

Dans les coulisses de l'économie marocaine, un jeu complexe se déroule, où les acteurs
jonglent avec les chiffres, les politiques et les risques. Mais au cœur de cette intrigue
financière se cache un mystère captivant : la dette et le financement de notre avenir
économique. Imaginez-vous marchant dans un labyrinthe obscur, où chaque tournant révèle
de nouveaux défis, de nouvelles opportunités, mais aussi de nouveaux dilemmes. La dette,
telle une ombre fugace, plane sur chaque décision, chaque investissement, chaque pas que
nous prenons en tant que nation. Les enjeux sont élevés, les conséquences incertaines. Les
choix que nous faisons aujourd'hui résonneront dans les décennies à venir. Alors, plongeons
dans ce monde d'énigmes financières, où chaque révélation pourrait changer le cours de notre
histoire économique. Préparez-vous à être captivés, car la vérité sur la dette et le financement
de l'économie marocaine est sur le point d'être dévoilée. Dans ce voyage fascinant à travers
les méandres de notre économie, une chose est sûre : les réponses à ces questions
détermineront le destin de générations à venir. Alors, osez-vous plonger dans ce mystère
financier avec nous ?
Ouverture 30 seconde : La dette publique au Maroc, Définition et types de dette
publique

Dans notre exploration de la situation économique du Maroc, plongeons-nous dans un sujet


crucial : la dette publique. Au cours des prochaines minutes, nous examinerons sa définition
et les différents types de dette, son évolution au fil du temps, les principaux acteurs qui
prêtent de l'argent au Maroc, et enfin, les répercussions profondes de cet endettement sur
l'économie du pays. Restez avec nous pour une analyse approfondie de cette question cruciale

La dette publique au Maroc :


Définition et types de dette publique :

Définition: La dette publique marocaine se réfère à l'ensemble des engagements financiers


contractés par le gouvernement marocain auprès d'entités nationales ou étrangères. Elle est
généralement utilisée pour financer des projets d'infrastructure, des programmes sociaux, ou
pour combler des déficits budgétaires.

Types de dette publique:


On distingue généralement deux types de dette publique :

 La dette intérieure: elle est due à des créanciers résidents dans le pays, tels que les
banques, les fonds d'investissement ou les particuliers.
 La dette extérieure: elle est due à des créanciers étrangers, tels que les institutions
internationales (FMI, Banque mondiale), les gouvernements étrangers ou les
investisseurs étrangers.

Typologie la maturité:
 Dette à court terme: elle a une maturité inférieure à un an.
 Dette à moyen terme: elle a une maturité entre un et dix ans.
 Dette à long terme: elle a une maturité supérieure à dix ans.

Typologie selon l'instrument financier:


 Emprunts obligataires: ce sont des titres de créance émis par l'État sur les marchés
financiers.
 Prêts bilatéraux: ce sont des prêts accordés par un gouvernement étranger à un autre
gouvernement.
 Prêts multilatéraux: ce sont des prêts accordés par des institutions internationales,
telles que le FMI ou la Banque mondiale.

Autres types de dette:


 Dette implicite: elle correspond aux engagements financiers que l'État a pris, mais qui
ne sont pas encore inscrits dans son bilan, tels que les retraites des fonctionnaires.
 Dette quasi-publique: elle est la dette des entreprises publiques qui est garantie par
l'État.

Importance de la distinction entre les types de dette:

La distinction entre les types de dette est importante car elle permet d'analyser
les risques associés à chaque type de dette. Par exemple, la dette extérieure est
généralement plus risquée que la dette intérieure car elle est exposée aux
fluctuations des taux de change.
En 2024, les nouveaux emprunts s'élèvent à 124 milliards de dirhams, ce qui
représente 28% des ressources du Budget Général de l'État (BGE).- Le service
de la dette atteint 101 milliards de dirhams, soit 20% des dépenses du BGE.- Par
rapport aux recettes fiscales attendues, le service de la dette représente 31%,
Cette situation illustre l'insécurité fiscale qui conduit à l'endettement et
compromet la souveraineté finaniere du pays.

Les principaux créanciers de la dette publique :


Principaux créanciers bilatéraux :

Les principaux créanciers sont : la France, le Japon, les Etats Unis, l’Allemagne et les Fonds
arabes.
Les principaux secteurs financés par ces créanciers sont: la formation professionnelle, le
développement rural et agricole, la santé, les barrages, Eau, la Construction et les équipements
des écoles et collèges, habitat et les infrastructures urbaines, l’irrigation, la Construction et les
équipements des CHU

Principaux créanciers multilatéraux :

Les principaux créanciers sont : la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement,


le Fonds Monétaire Arabe et la Banque Européenne d’Investissement. Les principaux secteurs
financés par ces créanciers sont: Eau, Education, santé, PME, Développement rural, Routes.
Les principaux créanciers :

La BIRD, premier créancier du Maroc

L’encours de la dette extérieure contractée auprès des créanciers multilatéraux s’est établi, à
fin 2022, à 222,2 milliards de dirhams, ou près de 52,4% de l’encours de la dette extérieure
publique, enregistrant ainsi une augmentation de 35,1 milliards de dirhams par rapport à fin
2021. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, filiale de
la Banque mondiale), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque
européenne d’investissement (BEI) demeurent les principaux détenteurs de cette dette, et ce,
avec des encours respectifs de 93,1 milliards de dirhams (soit 41,9% du total de la dette
multilatérale), 52,3 milliards de dirhams (23,5%) et 34,3 milliards de dirhams (15,5%).

Une part de 12,2% de la dette multilatérale est contractée auprès des organismes islamiques
et arabes, avec un encours de 27 milliards de dirhams. Le premier créancier de ce
groupement demeure le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES),
avec un encours de 14 milliards de dirhams (soit 6,3% de la dette multilatérale), suivi de la
Banque islamique de développement (BID), dont l’encours s’est établi à 8,9 milliards de
dirhams (4%), et du Fonds monétaire arabe (FMA), avec 4,1 milliards de dirhams (1,9%).

La France, premier créancier bilatéral

À l’égard des créanciers bilatéraux, l’encours de la dette extérieure publique s’est élevé, à
fin 2022, à 96,5 milliards de dirhams, représentant ainsi 22,8% de l’encours total de la dette
extérieure publique. Cette catégorie de dette du secteur public reste concentrée à hauteur de
72,3% sur les pays de l’Union européenne, de 12,9% sur le Japon et de 10,3% sur les pays
arabes.

Quatre créanciers détiennent près de 82,8% du stock de la dette bilatérale. Il s’agit de la


France, premier créancier bilatéral du Maroc avec un encours de 37,8 milliards de dirhams
(soit 39,2% du total de la dette bilatérale), suivie de l’Allemagne, avec 23,6 milliards de
dirhams (24,5%), du Japon, qui détient une dette de 12,4 milliards de dirhams (12,9%), et de
l’Arabie Saoudite, avec 6 milliards de dirhams (6,2%). Le groupement des pays arabes
totalise quant à lui un encours de 10 milliards de dirhams, ou 10,3% du total de la dette
bilatérale.
La liste, par ordre d'importance, des principaux créanciers du Maroc.

À noter que la dette extérieure du Trésor excède celle des autres emprunteurs publics
(garantie et non garantie) pour la 3ème année consécutive depuis 2015. Son encours a ainsi
atteint 228,9 milliards de dirhams, soit une part de 54% de l’encours total de la dette
extérieure publique.

L’encours de la dette extérieure des autres emprunteurs publics s’est établi, pour sa part, à
194,7 milliards de dirhams, représentant ainsi 46% de l’encours total de la dette extérieure
publique. Le premier groupement des emprunteurs publics hors Trésor reste celui des
établissements et entreprises publics (EEP), avec un encours de 186,6 milliards de dirhams.

Cinq principaux emprunteurs détiennent près de 80,4% de cet encours, à savoir l’Office
national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE, 25,3%), le groupe OCP (23,6%),
l’Office national des chemins de fer (ONCF, 12,6%), Autoroutes du Maroc (ADM, 9,5%) et
Masen (9,4%).
Source : loi de finance

Le graphique 11 montre la répartition de la dette du Trésor marocain par type de détenteurs et


créanciers en 2022 et 2021. Il est divisé en deux anneaux, un pour chaque année, et chaque
anneau est ensuite divisé en plusieurs segments représentant les différents types de détenteurs
et créanciers.
Répartition par type de détenteurs:
OPCVM: 34% en 2022, 29% en 2021
Autres porteurs d'obligations: 15% en 2022 et 2021
Assurances et caisses de retraite: 16% en 2022, 17% en 2021
Banques: 52% en 2022, 56% en 2021
Répartition par type de créanciers:
Bilatéraux: 15% en 2022 et 2021
Multilatéraux: 13% en 2022, 14% en 2021
Portefeuille de BDT: 30% en 2022, 35% en 2021
Dette Extérieure: 39% en 2022, 35% en 2021
Observations:
La part des OPCVM dans la dette du Trésor a augmenté de 5 points de pourcentage entre
2021 et 2022.
La part des banques a diminué de 4 points de pourcentage entre 2021 et 2022.
La part de la dette extérieure a diminué de 4 points de pourcentage entre 2021 et 2022.
Conclusion:
Le graphique 11 montre que la dette du Trésor marocain est détenue par une variété d'acteurs,
dont les OPCVM, les banques, les assurances et caisses de retraite, et les autres porteurs
d'obligations. La dette est également financée par une variété de sources, dont les créanciers
bilatéraux et multilatéraux, le portefeuille de BDT, et la dette extérieure.

Les conséquences de l'endettement public sur l'économie marocaine :


L'endettement du Maroc a connu une croissance importante ces dernières années, atteignant
plus de 80% du PIB. Cette situation soulève des inquiétudes quant à ses implications sur
l'économie nationale.

Conséquences négatives:

 Hausse des charges d’intérêt : Le gouvernement consacre une part importante de ses
recettes au paiement des intérêts de la dette, ce qui réduit les ressources disponibles
pour d'autres priorités comme l'éducation, la santé et l'investissement.
 Risque de crise financière : Un niveau d'endettement élevé peut fragiliser l'économie
et la rendre plus vulnérable aux chocs externes, comme une crise financière mondiale
ou une baisse des recettes d'exportation.
 Faible croissance économique : L’endettement peut limiter la capacité du
gouvernement à investir dans des projets de développement économique, freinant ainsi
la croissance potentielle du pays.
 Effet d’éviction : L’emprunt public peut détourner des ressources du secteur privé,
réduisant l'investissement privé et l'innovation.

Conséquences positives :

 Financement des investissements : L'endettement peut permettre de financer des


investissements nécessaires à la croissance économique, comme des infrastructures,
des projets d'éducation ou de santé.
 Stimulation de l’économie : L'augmentation des dépenses publiques financées par
l'emprunt peut stimuler l'économie à court terme, en particulier en période de
récession.
Ouverture 30 seconde : Les sources de financement de l'économie marocaine :

Dans les coulisses de l'économie marocaine, un tableau complexe se dessine, où les fils du
financement s'entrelacent dans une danse envoûtante entre les frontières nationales et
internationales. Imaginez-vous plongé dans un monde où les banques marocaines érigent des
remparts financiers solides, où le marché financier local pulse au rythme des actions et des
obligations, tandis que les horizons s'ouvrent sur des flux d'investissements étrangers et des
accords de partenariat public-privé. Dans cette symphonie économique, chaque note résonne
d'opportunité et de risque, chaque décision façonne l'avenir économique du Maroc. Alors,
embarquez avec nous dans cette exploration fascinante des sources de financement qui
alimentent la machine économique du Royaume chérifien.

Investissements étrangers directs (IED)


Financement extérieur : L'Investissement Direct Etranger (IDE)
Définition et importance de l'IDE
L'Investissement Direct Etranger (IDE) se réfère aux apports de capitaux étrangers dans une
économie nationale, dans le but d'y créer ou de développer une activité économique durable.
Il se distingue des autres types de financement extérieur par son caractère non-remboursable
et son implication directe dans la production et la création d'emplois.

Source : Office des changes

L'année 2022 a été marquée par une forte croissance des recettes des IDE au Maroc, malgré
une baisse des dépenses. Cette tendance positive est un signe de la confiance des investisseurs
étrangers dans l'économie marocaine. La baisse des recettes et des dépenses des IDME en
2022 peut s'expliquer par la conjoncture économique mondiale incertaine. La légère
augmentation du flux net est un signe encourageant, indiquant que les investisseurs marocains
continuent à investir à l'étranger.
L'IDE joue un rôle crucial dans le développement économique du Maroc, en contribuant à :

 Accroître le capital productif : L'IDE permet de financer des projets d'investissement


et de créer de nouvelles entreprises, contribuant ainsi à l'expansion de la capacité
productive du pays.
 Stimuler la croissance économique : L'IDE génère des emplois et des revenus, ce qui
stimule la demande intérieure et la croissance économique globale.
 Améliorer la compétitivité: L'IDE apporte de nouvelles technologies et de meilleures
pratiques de gestion, ce qui permet aux entreprises marocaines de renforcer leur
compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.
 Diversifier l'économie: L'IDE attire des investisseurs étrangers dans différents secteurs
d'activité, contribuant ainsi à la diversification de l'économie marocaine et à sa
réduction de la dépendance vis-à-vis de certains secteurs clés.

Evolution et structure de l'IDE au Maroc :

Le Maroc a connu une croissance significative de l'IDE au cours des dernières années. En
2022, l'IDE a atteint 87 milliards de dirhams, soit une augmentation de 20% par rapport à
2021. Cette croissance est due à plusieurs facteurs, notamment :
 L'amélioration du climat des affaires : Le Maroc a mis en place plusieurs réformes
pour améliorer le climat des affaires et attirer les investisseurs étrangers.
 La stabilité politique et sociale : Le Maroc jouit d'une stabilité politique et sociale, ce
qui est un facteur important pour les investisseurs étrangers.
 La position géographique stratégique : Le Maroc est situé à proximité des marchés
européens et africains, ce qui en fait une plateforme attractive pour les investisseurs
étrangers.
En termes de structure, l'IDE au Maroc est principalement concentrée dans les secteurs
suivants :
o Le tourisme : Le secteur du tourisme est le principal bénéficiaire de l'IDE au Maroc,
en raison de ses atouts naturels et culturels.
o L’industrie : L'industrie, notamment l'automobile, l'aéronautique et l'agroalimentaire,
attire également un volume important d'IDE.
o Les services : Les services, tels que les télécommunications, l'énergie et les
technologies de l'information et de la communication (TIC), attirent de plus en plus
d'investissements étrangers.
Impact de l'IDE sur la dette marocaine

L'IDE a un impact positif sur la dette marocaine de plusieurs manières :

 Réduction du besoin de financement extérieur : L'IDE permet de financer des projets


d'investissement sans recourir à l'emprunt extérieur, ce qui contribue à réduire le
besoin de financement extérieur et, par conséquent, la dette publique.
 Augmentation des recettes fiscales : L'IDE génère des recettes fiscales pour le
gouvernement, qui peuvent être utilisées pour rembourser la dette publique.
 Appréciation du dirham : L'IDE peut contribuer à l'appréciation du dirham par rapport
aux devises étrangères, ce qui réduit le coût de la dette extérieure libellée en devises.

Emprunts internationaux et aides financières : Emprunts internationaux et aides


financières : impact sur la dette marocaine

Emprunts internationaux :
Le Maroc a recours à divers instruments d'emprunts internationaux :
 Eurobonds : émis sur les marchés financiers internationaux, ils constituent la source la
plus importante de financement extérieur.
 Prêts bilatéraux : accordés par des gouvernements étrangers ou des institutions
internationales comme la Banque mondiale et le FMI.
 Prêts multilatéraux : accordés par des organisations internationales comme la Banque
africaine de développement.
Aides financières
Le Maroc reçoit des aides financières de pays amis et d'institutions internationales. Elles
peuvent être
Dons : non remboursables, ils sont utilisés pour financer des projets de développement
spécifiques.
Prêts concessionnels : à des taux d'intérêt très bas, ils visent à soutenir les efforts de
développement du pays.
Les partenariats public-privé (PPP) sont des formes de coopération entre les acteurs publics et
privés visant à réaliser des projets d’intérêt général. Selon la Banque mondiale, le nombre de
PPP dans le monde a augmenté de 49% entre 2020 et 2021, atteignant un montant total de
76,2 milliards de dollars. Ces partenariats sont considérés comme des outils efficaces pour
améliorer la qualité et l’efficience des services publics, en s’appuyant sur l’expertise et
l’innovation du secteur privé. Ils s’inscrivent dans le cadre du mouvement de la nouvelle
gestion publique (NGP), qui promeut une logique managériale et concurrentielle dans
l’administration publique. Le Maroc n’est pas en reste dans ce domaine. Selon le ministère de
l’Économie et des Finances, le pays a lancé 17 projets de PPP entre 2015 et 2020, pour un
montant total de 9,7 milliards de dirhams (environ 1 milliard de dollars).

Ces projets concernent principalement les secteurs de l’énergie, des transports, de l’eau et de
l’éducation
« Le contrat de partenariat public-privé est un contrat de durée déterminée, par lequel une
personne publique confie à un partenaire privé la responsabilité de réaliser une mission
globale de conception, de financement de tout ou parti, de construction ou de réhabilitation,
de maintenance et/ou d’exploitation d’un ouvrage ou infrastructure ou de prestation de
services nécessaires à la fourniture d’un service public ».

Le Maroc dispose d’une longue expérience en matière de partenariat entre les secteurs
publics et le secteur privé, s’agissant de 5 :
La loi 54-05 de 2006 relative à la gestion déléguée des services publics, la loi n° 86-12 de
2015 relative aux contrats de PPP, des lois sectorielles prévoyant la concession/les PPP (eau,
énergie, ports, ferroviaires). La Charte communale, .et un département chargé des PPP. La
stratégie sectorielle adoptée par le Maroc offre un fort potentiel pour le développement des
PPP à travers des investissements importants. La réussite de ces projets avait montré l’utilité
de ce partenariat dans le développement des infrastructures à l’échelle locale et nationale.

Impact des Partenariats Public-Privés (PPP) sur la dette marocaine


 Financement d'infrastructures : Les PPP permettent de financer des infrastructures
publiques sans recourir à l'endettement public direct. Cela peut contribuer à limiter
l'augmentation de la dette publique et à respecter les objectifs de déficit budgétaire.
 Réduction des coûts : Les PPP peuvent offrir une meilleure efficacité et une réduction
des coûts par rapport à la gestion publique directe. Cela peut se traduire par des
économies pour le budget public et une meilleure utilisation des ressources
disponibles.
 Risques et incertitudes : Les PPP peuvent néanmoins générer des risques et des
incertitudes pour les finances publiques. Les contrats PPP peuvent s'avérer complexes
et difficiles à gérer, et les estimations des coûts et des recettes peuvent être imprécises.
Partenariat public-privé : Comment le Maroc peut-il en tirer profit ?
Le Maroc a de plus en plus recours aux Partenariats Public-Privés (PPP) pour financer et
développer ses infrastructures. Cette stratégie vise à combler le déficit en infrastructures du
pays et à stimuler la croissance économique.
Avantages potentiels des PPP pour le Maroc :
 Mobilisation de capitaux privés : Les PPP permettent de mobiliser des capitaux privés
pour financer des projets d'infrastructure qui ne pourraient pas être financés par le
budget public.
 Transfert de risques : Les PPP permettent de transférer certains risques au secteur
privé, ce qui peut réduire les risques pour le gouvernement.
 Amélioration de l'efficacité : Les PPP peuvent améliorer l'efficacité de la gestion des
infrastructures en introduisant des pratiques du secteur privé.
 Innovation et expertise : Le secteur privé peut apporter de l'innovation et une expertise
technique dans la réalisation des projets.
Ouverture 30 seconde : Les politiques de gestion de la dette et du financement
au Maroc
Dans un monde où l'économie est de plus en plus interconnectée, les politiques de gestion de
la dette et du financement au Maroc se dessinent comme des fils tissés dans une toile
mondiale complexe. Imaginez-vous, au cœur de l'Afrique du Nord, un pays aux richesses
culturelles et naturelles, cherchant à jongler avec les défis financiers du présent tout en
investissant dans un avenir durable et prospère. Dans cette quête, le Maroc déploie des
stratégies audacieuses, telles que la diversification de ses sources de financement, jonglant
habilement entre la promotion de l'épargne intérieure, l'attraction des investissements
étrangers et la forge d'accords financiers avec des partenaires internationaux. Cette danse
diplomatique et économique, où chaque mouvement est calculé avec précision, reflète la
volonté du Maroc de s'élever comme un phare de stabilité et de croissance dans une région en
constante évolution

Stratégies d'endettement :
Diversification des sources de financement : Le Maroc s'efforce de diversifier ses sources de
financement en recourant à la fois au marché domestique et international. Cela permet de
réduire la dépendance vis-à-vis d'une seule source de financement et de limiter les risques liés
aux fluctuations des marchés financiers.
 Allongement de la maturité moyenne de la dette : Le Maroc s'oriente vers un
endettement à long terme afin de réduire le risque de refinancement et de lisser les
charges d'intérêt.
Le Maroc s'engage à réduire le coût de la dette en profitant des conditions de marché
favorables et en recourant à des instruments de gestion du risque de taux.
Mécanismes de gestion des risques liés à la dette :

Diversification des sources de financement : Le Maroc diversifie ses sources de financement


pour réduire sa dépendance à l'égard d'un seul créancier ou d'un seul marché financier. Cela
permet de réduire le risque de refinancement en cas de difficultés sur un marché financier
spécifique.
Politique de couverture des risques de change : Étant donné que certaines parties de la dette
marocaine sont libellées en devises étrangères, notamment en euros et en dollars américains,
le Maroc peut mettre en place des stratégies de couverture des risques de change pour se
protéger contre les fluctuations défavorables des taux de change qui pourraient augmenter le
coût de service de la dette.
Surveillance régulière de la soutenabilité de la dette : Le Maroc surveille régulièrement la
soutenabilité de sa dette en évaluant des indicateurs tels que le ratio dette/PIB, le service de la
dette par rapport aux recettes publiques, et la capacité de remboursement. Cela permet
d'identifier les risques potentiels de surendettement et d'ajuster les politiques d'endettement en
conséquence.
Analyse de sensibilité et stress-testing: Le gouvernement marocain réalise des analyses de
sensibilité et des stress-tests pour évaluer l'impact potentiel de scénarios économiques
adverses sur la viabilité de la dette. Cela permet d'identifier les vulnérabilités et de prendre
des mesures préventives pour atténuer les risques.
Théories de la dette
Théorie 1 :
● Pour Adam Smith (1759), l’endettement externe est inefficace et il ne doit pas être
utilisé. Selon lui L’emprunt extérieur incitera parfois le gouvernement à des dépenses
inutiles, ce qui impactera par la suite l’activité économique domestique. Sur la même
lignée, Jean Baptiste Say (1799) pense qu’il faut limiter l’emprunt public. Non
seulement il alimente la croissance de dépense publique destructrice de la richesse et
de la valeur dans l’économie, mais il exige aussi le paiement des intérêts. De ce fait,
l’emprunt risque d’avoir un effet boule de neige, qui s’explique par le paiement des
intérêts des anciennes dettes peut être effectué avec de nouvelles dettes.
Théorie 2:
● D’après David Ricardo (1817), les agents économiques voient dans l’emprunt une
connotation négative. Ils se comportent comme s’ils avaient un impôt ultérieur à
rembourser. En effet, ils seront guidés par une anticipation à la hausse des impôts. A
cet égard, les ménages augmentent leur épargne, par motif de précaution, au détriment
de la consommation pour se protéger contre les hausses des impôts futurs, ce qui aura
une influence sur la production, d’où une baisse de la croissance économique.
Théorie 3:
● La théorie du surendettement Les partisans de cette théorie ont essayé de développer
des modèles avec des effets non linéaires de la dette sur la croissance économique
Sachs (1988) et Cohen (1993, 1995). Autrement, si la dette potentielle du pays dépasse
sa capacité de remboursement, les agents économiques anticipent l’augmentation des
impôts afin de payer le service de cette dette. Ce qui limite les investissements et c’est
la théorie du « surendettement » ou du « fardeau virtuel de la dette » de Krugman
(1988).
Théorie 4:
● Selon Hayek (1989), l’endettement est une croissance économique artificielle. Elle
s’appuie sur un niveau d’investissement potentiel supérieur à l’effort de la nation. En
définitive, ces économistes considèrent que toute intervention de l’État est inefficace
(principe de l’Etat gendarme). L’État doit assurer tout simplement sa mission
régalienne à partir des ressources générées par ses propres sources.
● Théorie 5 :
● La théorie Keynésienne Pour les keynésiens, l’endettement ne crée pas des charges ni
pour les générations futures ni pour les générations présentes. Les nouveaux
investissements créés permettent l’amélioration de l’activité économique domestique,
ce qui provoque à son tour un développement économique. Donc, la charge de la dette
induite par le financement externe finira par se ralentir. Une telle situation, causera un
déficit budgétaire. Mais, selon Keynes, le principe de l’équilibre budgétaire ne doit pas
être toujours respecté. En effet, Un déficit budgétaire justifié et maitrisé peut être un
facteur de relance économique et de lutte contre le chômage. Encore plus, la
stimulation de la demande globale par l’effet multiplicateur est capable de promouvoir
une croissance économique durable.

Ouverture 30 seconde : Les perspectives

Imaginez-vous plongé dans un jeu d'échecs où chaque mouvement est crucial, où l'enjeu est
l'avenir économique d'une nation. Les défis, tels des nuages menaçants, obscurcissent parfois
l'horizon : un endettement excessif qui menace de tout engloutir, une dépendance serrée vis-
àvis des marchés financiers internationaux, et les ambitions colossales de financer des projets
d'infrastructure monumentaux. Mais alors que les cœurs battent la chamade, une lueur d'espoir
émerge de l'obscurité. Car dans cette saga, les héros se dressent pour relever les défis avec
courage et ingéniosité. Avec le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance,
avec l'audace de diversifier les partenaires financiers, et avec la détermination de promouvoir
l'investissement dans des secteurs innovants, l'avenir du Maroc se dessine avec suspense et
promesse. Dans cette histoire pleine de rebondissements, chaque page tournée réserve son lot
de surprises, mais aussi d'opportunités à saisir.
Perspectives d'avenir des opportunités pour la dette publique marocaine : un regard
optimiste
Croissance économique forte:
Le Maroc vise une croissance économique inclusive et durable, portée par des secteurs clés
comme l'industrie, l'agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables.
Cette croissance permettra d'accroître les recettes fiscales et de réduire le ratio d'endettement.
Le Maroc se positionne comme un hub régional et une plateforme d'exportation, attirant des
investissements étrangers et stimulant la création d'emplois.
Réformes structurelles ambitieuses:
Le Maroc s'engage à améliorer le climat des affaires, simplifier les procédures administratives
et renforcer la gouvernance.
La digitalisation des services publics et la modernisation de l'administration contribuent à
l'efficacité et à la transparence.
Des réformes du marché du travail et de l'éducation visent à accroitre la qualification de la
main-d'œuvre et à répondre aux besoins du marché.
Digitalisation comme moteur de progrès:
Le Maroc investit dans le développement des infrastructures numériques et la promotion de
l'inclusion numérique.
L'essor des services numériques, de l'e-gouvernement et de la Fintech stimule l'innovation et
l'entrepreneuriat.
La digitalisation offre des solutions pour améliorer la gestion de la dette publique et la
transparence des finances publiques.
Mobilisation de l'épargne nationale et développement du marché financier:
Le Maroc encourage l'épargne nationale et l'investissement à long terme à travers des
instruments financiers attractifs.
Le développement du marché financier marocain offre des opportunités de financement pour
les entreprises et les projets d'infrastructure.
La diversification des sources de financement réduit la dépendance vis-à-vis des financements
étrangers et renforce la résilience économique.
Coopération internationale et partenariats stratégiques:
Le Maroc s'engage dans des collaborations bilatérales et multilatérales pour mobiliser des
financements et partager les meilleures pratiques.
Le pays tire parti de son intégration régionale et de ses accords de libre-échange pour attirer
des investissements étrangers.
La coopération internationale permet de renforcer les capacités nationales et de promouvoir
un développement durable et inclusif.

Conclusion : En conclusion, la dette et le financement de l'économie marocaine sont des


éléments interdépendants qui nécessitent une approche équilibrée et prudente. Une gestion
efficace de la dette, combinée à une diversification des sources de financement et à une bonne
gouvernance, est essentielle pour assurer la stabilité financière et promouvoir la croissance
économique à long terme au Maroc. En conclusion, la dette et le financement de l'économie
marocaine sont des éléments interdépendants qui nécessitent une approche équilibrée et
prudente. Une gestion efficace de la dette, combinée à une diversification des sources de
financement et à une bonne gouvernance, est essentielle pour assurer la stabilité financière et
promouvoir la croissance économique à long terme au Maroc.

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