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l'économie Marocaine
Réalisée par :
Aya Mdemagh
Dina Mrini
Lamiae EL Marnissi
Dans les coulisses de l'économie marocaine, un jeu complexe se déroule, où les acteurs
jonglent avec les chiffres, les politiques et les risques. Mais au cœur de cette intrigue
financière se cache un mystère captivant : la dette et le financement de notre avenir
économique. Imaginez-vous marchant dans un labyrinthe obscur, où chaque tournant révèle
de nouveaux défis, de nouvelles opportunités, mais aussi de nouveaux dilemmes. La dette,
telle une ombre fugace, plane sur chaque décision, chaque investissement, chaque pas que
nous prenons en tant que nation. Les enjeux sont élevés, les conséquences incertaines. Les
choix que nous faisons aujourd'hui résonneront dans les décennies à venir. Alors, plongeons
dans ce monde d'énigmes financières, où chaque révélation pourrait changer le cours de notre
histoire économique. Préparez-vous à être captivés, car la vérité sur la dette et le financement
de l'économie marocaine est sur le point d'être dévoilée. Dans ce voyage fascinant à travers
les méandres de notre économie, une chose est sûre : les réponses à ces questions
détermineront le destin de générations à venir. Alors, osez-vous plonger dans ce mystère
financier avec nous ?
Ouverture 30 seconde : La dette publique au Maroc, Définition et types de dette
publique
La dette intérieure: elle est due à des créanciers résidents dans le pays, tels que les
banques, les fonds d'investissement ou les particuliers.
La dette extérieure: elle est due à des créanciers étrangers, tels que les institutions
internationales (FMI, Banque mondiale), les gouvernements étrangers ou les
investisseurs étrangers.
Typologie la maturité:
Dette à court terme: elle a une maturité inférieure à un an.
Dette à moyen terme: elle a une maturité entre un et dix ans.
Dette à long terme: elle a une maturité supérieure à dix ans.
La distinction entre les types de dette est importante car elle permet d'analyser
les risques associés à chaque type de dette. Par exemple, la dette extérieure est
généralement plus risquée que la dette intérieure car elle est exposée aux
fluctuations des taux de change.
En 2024, les nouveaux emprunts s'élèvent à 124 milliards de dirhams, ce qui
représente 28% des ressources du Budget Général de l'État (BGE).- Le service
de la dette atteint 101 milliards de dirhams, soit 20% des dépenses du BGE.- Par
rapport aux recettes fiscales attendues, le service de la dette représente 31%,
Cette situation illustre l'insécurité fiscale qui conduit à l'endettement et
compromet la souveraineté finaniere du pays.
Les principaux créanciers sont : la France, le Japon, les Etats Unis, l’Allemagne et les Fonds
arabes.
Les principaux secteurs financés par ces créanciers sont: la formation professionnelle, le
développement rural et agricole, la santé, les barrages, Eau, la Construction et les équipements
des écoles et collèges, habitat et les infrastructures urbaines, l’irrigation, la Construction et les
équipements des CHU
L’encours de la dette extérieure contractée auprès des créanciers multilatéraux s’est établi, à
fin 2022, à 222,2 milliards de dirhams, ou près de 52,4% de l’encours de la dette extérieure
publique, enregistrant ainsi une augmentation de 35,1 milliards de dirhams par rapport à fin
2021. La Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD, filiale de
la Banque mondiale), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque
européenne d’investissement (BEI) demeurent les principaux détenteurs de cette dette, et ce,
avec des encours respectifs de 93,1 milliards de dirhams (soit 41,9% du total de la dette
multilatérale), 52,3 milliards de dirhams (23,5%) et 34,3 milliards de dirhams (15,5%).
Une part de 12,2% de la dette multilatérale est contractée auprès des organismes islamiques
et arabes, avec un encours de 27 milliards de dirhams. Le premier créancier de ce
groupement demeure le Fonds arabe pour le développement économique et social (FADES),
avec un encours de 14 milliards de dirhams (soit 6,3% de la dette multilatérale), suivi de la
Banque islamique de développement (BID), dont l’encours s’est établi à 8,9 milliards de
dirhams (4%), et du Fonds monétaire arabe (FMA), avec 4,1 milliards de dirhams (1,9%).
À l’égard des créanciers bilatéraux, l’encours de la dette extérieure publique s’est élevé, à
fin 2022, à 96,5 milliards de dirhams, représentant ainsi 22,8% de l’encours total de la dette
extérieure publique. Cette catégorie de dette du secteur public reste concentrée à hauteur de
72,3% sur les pays de l’Union européenne, de 12,9% sur le Japon et de 10,3% sur les pays
arabes.
À noter que la dette extérieure du Trésor excède celle des autres emprunteurs publics
(garantie et non garantie) pour la 3ème année consécutive depuis 2015. Son encours a ainsi
atteint 228,9 milliards de dirhams, soit une part de 54% de l’encours total de la dette
extérieure publique.
L’encours de la dette extérieure des autres emprunteurs publics s’est établi, pour sa part, à
194,7 milliards de dirhams, représentant ainsi 46% de l’encours total de la dette extérieure
publique. Le premier groupement des emprunteurs publics hors Trésor reste celui des
établissements et entreprises publics (EEP), avec un encours de 186,6 milliards de dirhams.
Cinq principaux emprunteurs détiennent près de 80,4% de cet encours, à savoir l’Office
national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE, 25,3%), le groupe OCP (23,6%),
l’Office national des chemins de fer (ONCF, 12,6%), Autoroutes du Maroc (ADM, 9,5%) et
Masen (9,4%).
Source : loi de finance
Conséquences négatives:
Hausse des charges d’intérêt : Le gouvernement consacre une part importante de ses
recettes au paiement des intérêts de la dette, ce qui réduit les ressources disponibles
pour d'autres priorités comme l'éducation, la santé et l'investissement.
Risque de crise financière : Un niveau d'endettement élevé peut fragiliser l'économie
et la rendre plus vulnérable aux chocs externes, comme une crise financière mondiale
ou une baisse des recettes d'exportation.
Faible croissance économique : L’endettement peut limiter la capacité du
gouvernement à investir dans des projets de développement économique, freinant ainsi
la croissance potentielle du pays.
Effet d’éviction : L’emprunt public peut détourner des ressources du secteur privé,
réduisant l'investissement privé et l'innovation.
Conséquences positives :
Dans les coulisses de l'économie marocaine, un tableau complexe se dessine, où les fils du
financement s'entrelacent dans une danse envoûtante entre les frontières nationales et
internationales. Imaginez-vous plongé dans un monde où les banques marocaines érigent des
remparts financiers solides, où le marché financier local pulse au rythme des actions et des
obligations, tandis que les horizons s'ouvrent sur des flux d'investissements étrangers et des
accords de partenariat public-privé. Dans cette symphonie économique, chaque note résonne
d'opportunité et de risque, chaque décision façonne l'avenir économique du Maroc. Alors,
embarquez avec nous dans cette exploration fascinante des sources de financement qui
alimentent la machine économique du Royaume chérifien.
L'année 2022 a été marquée par une forte croissance des recettes des IDE au Maroc, malgré
une baisse des dépenses. Cette tendance positive est un signe de la confiance des investisseurs
étrangers dans l'économie marocaine. La baisse des recettes et des dépenses des IDME en
2022 peut s'expliquer par la conjoncture économique mondiale incertaine. La légère
augmentation du flux net est un signe encourageant, indiquant que les investisseurs marocains
continuent à investir à l'étranger.
L'IDE joue un rôle crucial dans le développement économique du Maroc, en contribuant à :
Le Maroc a connu une croissance significative de l'IDE au cours des dernières années. En
2022, l'IDE a atteint 87 milliards de dirhams, soit une augmentation de 20% par rapport à
2021. Cette croissance est due à plusieurs facteurs, notamment :
L'amélioration du climat des affaires : Le Maroc a mis en place plusieurs réformes
pour améliorer le climat des affaires et attirer les investisseurs étrangers.
La stabilité politique et sociale : Le Maroc jouit d'une stabilité politique et sociale, ce
qui est un facteur important pour les investisseurs étrangers.
La position géographique stratégique : Le Maroc est situé à proximité des marchés
européens et africains, ce qui en fait une plateforme attractive pour les investisseurs
étrangers.
En termes de structure, l'IDE au Maroc est principalement concentrée dans les secteurs
suivants :
o Le tourisme : Le secteur du tourisme est le principal bénéficiaire de l'IDE au Maroc,
en raison de ses atouts naturels et culturels.
o L’industrie : L'industrie, notamment l'automobile, l'aéronautique et l'agroalimentaire,
attire également un volume important d'IDE.
o Les services : Les services, tels que les télécommunications, l'énergie et les
technologies de l'information et de la communication (TIC), attirent de plus en plus
d'investissements étrangers.
Impact de l'IDE sur la dette marocaine
Emprunts internationaux :
Le Maroc a recours à divers instruments d'emprunts internationaux :
Eurobonds : émis sur les marchés financiers internationaux, ils constituent la source la
plus importante de financement extérieur.
Prêts bilatéraux : accordés par des gouvernements étrangers ou des institutions
internationales comme la Banque mondiale et le FMI.
Prêts multilatéraux : accordés par des organisations internationales comme la Banque
africaine de développement.
Aides financières
Le Maroc reçoit des aides financières de pays amis et d'institutions internationales. Elles
peuvent être
Dons : non remboursables, ils sont utilisés pour financer des projets de développement
spécifiques.
Prêts concessionnels : à des taux d'intérêt très bas, ils visent à soutenir les efforts de
développement du pays.
Les partenariats public-privé (PPP) sont des formes de coopération entre les acteurs publics et
privés visant à réaliser des projets d’intérêt général. Selon la Banque mondiale, le nombre de
PPP dans le monde a augmenté de 49% entre 2020 et 2021, atteignant un montant total de
76,2 milliards de dollars. Ces partenariats sont considérés comme des outils efficaces pour
améliorer la qualité et l’efficience des services publics, en s’appuyant sur l’expertise et
l’innovation du secteur privé. Ils s’inscrivent dans le cadre du mouvement de la nouvelle
gestion publique (NGP), qui promeut une logique managériale et concurrentielle dans
l’administration publique. Le Maroc n’est pas en reste dans ce domaine. Selon le ministère de
l’Économie et des Finances, le pays a lancé 17 projets de PPP entre 2015 et 2020, pour un
montant total de 9,7 milliards de dirhams (environ 1 milliard de dollars).
Ces projets concernent principalement les secteurs de l’énergie, des transports, de l’eau et de
l’éducation
« Le contrat de partenariat public-privé est un contrat de durée déterminée, par lequel une
personne publique confie à un partenaire privé la responsabilité de réaliser une mission
globale de conception, de financement de tout ou parti, de construction ou de réhabilitation,
de maintenance et/ou d’exploitation d’un ouvrage ou infrastructure ou de prestation de
services nécessaires à la fourniture d’un service public ».
Le Maroc dispose d’une longue expérience en matière de partenariat entre les secteurs
publics et le secteur privé, s’agissant de 5 :
La loi 54-05 de 2006 relative à la gestion déléguée des services publics, la loi n° 86-12 de
2015 relative aux contrats de PPP, des lois sectorielles prévoyant la concession/les PPP (eau,
énergie, ports, ferroviaires). La Charte communale, .et un département chargé des PPP. La
stratégie sectorielle adoptée par le Maroc offre un fort potentiel pour le développement des
PPP à travers des investissements importants. La réussite de ces projets avait montré l’utilité
de ce partenariat dans le développement des infrastructures à l’échelle locale et nationale.
Stratégies d'endettement :
Diversification des sources de financement : Le Maroc s'efforce de diversifier ses sources de
financement en recourant à la fois au marché domestique et international. Cela permet de
réduire la dépendance vis-à-vis d'une seule source de financement et de limiter les risques liés
aux fluctuations des marchés financiers.
Allongement de la maturité moyenne de la dette : Le Maroc s'oriente vers un
endettement à long terme afin de réduire le risque de refinancement et de lisser les
charges d'intérêt.
Le Maroc s'engage à réduire le coût de la dette en profitant des conditions de marché
favorables et en recourant à des instruments de gestion du risque de taux.
Mécanismes de gestion des risques liés à la dette :
Imaginez-vous plongé dans un jeu d'échecs où chaque mouvement est crucial, où l'enjeu est
l'avenir économique d'une nation. Les défis, tels des nuages menaçants, obscurcissent parfois
l'horizon : un endettement excessif qui menace de tout engloutir, une dépendance serrée vis-
àvis des marchés financiers internationaux, et les ambitions colossales de financer des projets
d'infrastructure monumentaux. Mais alors que les cœurs battent la chamade, une lueur d'espoir
émerge de l'obscurité. Car dans cette saga, les héros se dressent pour relever les défis avec
courage et ingéniosité. Avec le renforcement de la transparence et de la bonne gouvernance,
avec l'audace de diversifier les partenaires financiers, et avec la détermination de promouvoir
l'investissement dans des secteurs innovants, l'avenir du Maroc se dessine avec suspense et
promesse. Dans cette histoire pleine de rebondissements, chaque page tournée réserve son lot
de surprises, mais aussi d'opportunités à saisir.
Perspectives d'avenir des opportunités pour la dette publique marocaine : un regard
optimiste
Croissance économique forte:
Le Maroc vise une croissance économique inclusive et durable, portée par des secteurs clés
comme l'industrie, l'agriculture, le tourisme et les énergies renouvelables.
Cette croissance permettra d'accroître les recettes fiscales et de réduire le ratio d'endettement.
Le Maroc se positionne comme un hub régional et une plateforme d'exportation, attirant des
investissements étrangers et stimulant la création d'emplois.
Réformes structurelles ambitieuses:
Le Maroc s'engage à améliorer le climat des affaires, simplifier les procédures administratives
et renforcer la gouvernance.
La digitalisation des services publics et la modernisation de l'administration contribuent à
l'efficacité et à la transparence.
Des réformes du marché du travail et de l'éducation visent à accroitre la qualification de la
main-d'œuvre et à répondre aux besoins du marché.
Digitalisation comme moteur de progrès:
Le Maroc investit dans le développement des infrastructures numériques et la promotion de
l'inclusion numérique.
L'essor des services numériques, de l'e-gouvernement et de la Fintech stimule l'innovation et
l'entrepreneuriat.
La digitalisation offre des solutions pour améliorer la gestion de la dette publique et la
transparence des finances publiques.
Mobilisation de l'épargne nationale et développement du marché financier:
Le Maroc encourage l'épargne nationale et l'investissement à long terme à travers des
instruments financiers attractifs.
Le développement du marché financier marocain offre des opportunités de financement pour
les entreprises et les projets d'infrastructure.
La diversification des sources de financement réduit la dépendance vis-à-vis des financements
étrangers et renforce la résilience économique.
Coopération internationale et partenariats stratégiques:
Le Maroc s'engage dans des collaborations bilatérales et multilatérales pour mobiliser des
financements et partager les meilleures pratiques.
Le pays tire parti de son intégration régionale et de ses accords de libre-échange pour attirer
des investissements étrangers.
La coopération internationale permet de renforcer les capacités nationales et de promouvoir
un développement durable et inclusif.