Une fois la découverte des besoins réalisée correctement, l’argumentaire de
vente est personnalisé et adapté au client. Le discours et les techniques commerciales correspondent au contexte, aux besoins et aux motivations d’achat du client.
Chaque vendeur doit comprendre le mode de fonctionnement de la personne en
face de lui afin de définir l’argumentation commerciale adéquate. On peut par exemple utiliser l’argumentaire SONCAS durant la préparation commerciale du plan de vente. Cette méthode est basée sur les motivations. Chaque personne, en situation d'achat, possède une panoplie de motivations organisée en six types. En fonction des Individus et des situations, ces motivations sont plus ou moins représentées.
Ces types de motivation sont les suivants:
S : Sécurité N : nouveauté A : argent O : orgueil C : confort S : sympathie
L’argumentaire est essentiellement composé :
Du rappel des points recueillis lors de l’analyse des besoins du client,
rappeler au prospect qu’il a donné telle ou telle information à son sujet pour qu’il s’aperçoive que ses besoins sont cernés suffisamment La présentation synthétique de l'offre qui donne un plan d’ensemble au projet. Quand le prospect sait ce qui l’attend, il se trouve dans une situation confortable. La présentation des solutions techniques : les caractéristiques, les avantages, les témoignages, les recommandations que les autres clients effectuent à l’égard de la marque, de l'entreprise, les bénéfices qu’apportent les produits.
De temps en temps, il est important d’obtenir les validations régulières de
l'interlocuteur en lui posant des questions, pour faire valider l'argumentation commerciale d’un simple « oui ».
Si la phase d’argumentation est bien réalisée, il faut tenter de conclure la vente
après que le client ait validé la proposition commerciale. L’argumentation peut donc être la dernière étape d’une vente ! C’est le scénario idéal.
Il y a deux possibilités en fait :
Soit c’est OK,
Soit vous recevrez une ou plusieurs objections commerciales directes ou indirectes. Car l’interlocuteur à encore des points bloquants (freins à l’achat) en tête.