Vous êtes sur la page 1sur 16

Partie III Aspects collectifs du droit du travail

Chap 12 : La représentation collective


Représentation désignée = les syndicats
Représentation élue = le CSE
I- Les syndicats
A/ Statut Juridique
Définition : Groupement de personnes exerçant la même profession ou
une profession similaire, il a exclusivement pour objet l’étude et la
défense des droits et intérêts matériels et moraux tant collectifs
qu’individuel de ses adhérents, des membres d’une même profession
ou de ses propres intérêts.
1)La liberté syndicale
Reconnue en France en 1884, Loi Waldeck-Rousseau réaffirmée dans
le Préambule de la Constitution de 1946 et celle de 1958.
a)La liberté du salarié par rapport au syndicat
Droit d’être ou non syndiqué, droit de choisir le syndicat.
b)La liberté du salarié par rapport à l’employeur
Pas de mesures discriminatoires par rapport aux salariés syndiqués.
La loi interdit à l’employeur d’exercer des pressions en faveur d’un
syndicat, l’employeur doit rester neutre.
2)L’organisation des syndicats
Ne peut pas suivre une activité politique ou commerciale, il a un objet
strictement professionnel. A sa constitution, des statuts sont rédigés et
déposés en mairie, qui lui permettent d’acquérir la personnalité
juridique, il peut donc avoir un patrimoine, ester en justice, avoir des
salariés.
B/ La représentativité syndicale dans l’entreprise
1)Qu’est-ce qu’un syndicat représentatif ?
a)La représentativité
Désigne l’aptitude d’un syndicat à être le porte-parole d’une
collectivité de salariés dépassant ses adhérents.
b)La qualité de syndicat représentatif
Donne une légitimité au syndicat et lui permet de s’exprimer au nom
des salariés.
La qualité donne des prérogatives. (Négociation des accords
d’entreprise ou de branche et des conventions collectives, présentation
de candidats au premier tour des élections du CSE…).
2)Critères de représentativité
POLY
C/ L’Action Syndicale
1)Revendication
Il revendique des avantages nouveaux ou défends des avantages
acquis dans le cadre de la négociation collective.
Se manifeste par des grèves, manifestations, interventions dans
les médias.
2)Les actions en justice
Agit pour défendre ses propres intérêts, il peut aussi être amené à aller
aux Prud’homme.
Il défend les intérêts collectifs de la profession, les intérêts individuels
des salariés.
Il peut assister le salarié aux Prud’homme.
Il peut agir en justice à la place du salarié avec accord du salarié, c’est
l’action de substitution par ex dans des cas de harcèlement moral.
D/ La représentation syndicale dans l’entreprise
1)La Section Syndicale dans l’entreprise
1968 : Accords de Grenelle
a)Rôle
Réunir des salariés adhérents à un syndicat qui ont la volonté de
prolonger le rôle du syndicat au sein de l’entreprise.
b)Création
Une seule section syndicale par syndicat dans l’entreprise.
Elle constituée à partir du moment où il y a au moins 2 salariés
syndiqués dans l’entreprise et que le syndicat est représentatif dans
l’entreprise ou qu’il est affilié à une organisation syndicale
représentative au niveau national ou interprofessionnel.
c) Les moyens de la Section Syndicale
Poly deuxième partie
2)Le Représentant de la Section Syndicale
a)Rôle
Un syndicat en attente de reconnaissance de représentativité dans
l’entreprise peut désigner un représentant de la section syndicale.
Le représentant fait vivre la section syndicale dans l’entreprise.
b)Désignation
Conditions liées à la personne :
- 18 ans révolus
- Travaille dans l’entreprise depuis au moins 1 an
- Ne pas être déchu de ses droits civiques
Conditions liées au syndicat :
- Entreprise à partir de 50 salariés.
Les syndicats non représentatifs ayant une Section Syndicale dans
l’entreprise peuvent désigner un Représentant de la Section
Syndicale.
- Entreprise de moins de 50 salariés (au cours des 12 derniers
mois):
Un membre du CSE peut être désigné comme Représentant de la
Section Syndicale.
3)Délégué syndical
a)La désignation
Tout syndicat représentatif dans l’entreprise constituant une section
syndicale : - Dans une entreprise d’au moins 50 salariés (au cours des
12 derniers mois) peut désigner un ou plusieurs délégués syndicaux.
- Dans une entreprise de moins de 50 personnes un membre du
CSE est désigné par le syndicat.
Le délégué syndical remplis les mêmes conditions de personnes que le
représentant. Il doit en plus avoir recueilli à titre personnel au moins
10% des suffrages exprimés aux élections professionnelles.
b)Durée mandat
Prend fin au premier tour des élections professionnelles qui
renouvellent le CSE (Tous les 4 ans).
c) Rôle
Représente le syndicat dans l’entreprise, négocie les accords et
conventions collectives dans l’entreprise, négocie avec l’employeur le
protocole d’accord préélectoral au CSE, participe aux négociations
annuelles sur les salaires et le temps de travail et il a une mission de
revendication et d’animation de la section syndicale.
d)Les moyens du DS
Poly
e) Les contentieux
C’est le tribunal judiciaire qui est compétent pour litiges relatifs à la
désignation du délégué syndical.
II-Les instances représentatives élues
A/ Le CSE
1)Mise en place du CSE
a)Périmètre
Entreprises privées implantées en France et entreprises publiques à
caractère industriel et commercial (EPIC).
- 1 seul établissement -> 1 CSE.
- Plusieurs établissements -> 1 CSE par établissement + 1 CSE
central.
- Sur une zone industrielle, plusieurs entreprises juridiquement
indépendantes -> 1 CSE par entreprise + 1 CSE interentreprises.

b)Effectifs
Au moins 11 salariés sur 12 mois consécutifs.
Poly.
c) Durée du mandat
Durée légale=4 ans, un accord ou convention peuvent fixer une durée
entre 2 et 4 ans.
d)Les élections
 Le déclenchement et l’organisation
Dès que le seuil est atteint, l’employeur doit déclencher les élections.
A défaut un salarié ou un syndicat peut demander à engager le
processus à l’employeur. Si l’employeur ne le fait pas, il est en délit
d’entrave.
Ces élections sont organisées en collaboration avec les syndicats
représentatifs dans le cadre du protocole d’accord pré-électoral.
Porte sur la répartition du personnel en collèges, sur les modalités
d’organisation et de déroulement des opérations électorales, la
proportion d’hommes et de femmes et la répartition des sièges par
collège.
Collèges électoraux  :
En principe 2 collèges électoraux.
1° : ouvriers et employés
2° : Techniciens, agents de maitrise, ingénieurs, cadres.
Dans les entreprises 11 > effectif < 25  1 collège.
Si dans le 2° collège, il y a plus de 25 salariés  3° collège.
Délais  :
En cas de renouvellement, les élections doivent être organisées 2 mois
avant la fin du mandat.
3 étapes  :
*1° étape = constitution des collèges.
*2°étape = constitution du corps électoral et des listes.
Conditions de vote  :
- 16 ans révolus
- Ancienneté d’au moins 3 mois
- Jouir de ses droits civiques
Conditions d’éligibilité  :
- 18 ans révolus
- Ancienneté d’au moins 1 an
- Jouir de ses droits civiques
- Moins de 3 mandats successifs
- Ne pas avoir de lien familial avec le chef d’entreprise
*3° étape = Organisation des élections.
90 j avant maximum il faut informer par affichage que le 1er tour
va avoir lieu.
Négociation protocole pré-électoral.
Les élections se déroulent pendant le temps de travail et sur le lieu
de travail.
Si le quorum n’est pas atteint il faudra organiser un 2ème tour dans les
15 j. Quorum atteint quand le nombre de suffrages valablement
exprimés (suffrages – bulletins blancs ou nuls) est au moins égal à la
moitié du nombre d’électeurs inscrits.
Le quorum s’apprécie par collège.
Au 2ème tour, s’il y a, des candidats libres peuvent se présenter.
Au 1er tour, il n’y a que des candidats présentés par les syndicats.
 L’attribution des sièges et la composition du CSE
Attribution à la proportionnelle : Calcul d’un Quotient électoral =
nombre de suffrages valablement exprimés / nombre de sièges à
pourvoir. Il permet l’attribution des sièges en fonction des voix
obtenues.
Chaque liste à autant de sièges que de multiples du quotient.
Ex : nb suffrages exprimés = 240 
6 bulletins nuls et/ou blancs -> nb de suffrages valablement exprimés
= 234
10 sièges sont à pourvoir pour le 2ème collège. 
3 syndicats (A,B et C) ont présenté des listes de candidats.
A : 61 suffrages B : 150 suffrages C : 23
Calcul du quotient électoral : 234/10= 23,4
Attribution des sièges :
A : 61/23,4 = 2 sièges
B : 150/23,4 = 6 sièges
C : 23/23,4 = 0 siège
 2 sièges ne sont pas pourvus.
Reste 2 sièges à pourvoir : à la + forte moyenne des sièges restant à
attribuer
Pour chaque liste :
Moyenne = (nb de suffrages obtenus/nb de sièges obtenus+1)
Le siège est attribué à l’organisation qui à la + forte moyenne.
A : 61/(2+1)=20,33
B : 150/(6+1)=21,42
C : 23/(0+1)=23
C à la + forte moyenne -> 1 siège à C.
3ème répartition : reste 1 siège à pourvoir.
A=61/3=20,33
B=150/7=21,42 -> a un siège
C=23/1+1=11,5
Les résultats sont proclamés par le président du bureau de vote et le
procès-verbal est envoyé à l’Idt.
S’il y a un litige c’est le tribunal judiciaire qui est compétent pour
l’organisation des élections et leur déroulement.
 Composition du CSE
Le chef d’entreprise est membre de droit du CSE, il en est président, il
peut être assisté par deux collaborateurs qui ont une voix consultative.
Elus avec un nombre égal de titulaires et de suppléants, le nb de
membre du CSE est fonction du nb de salariés dans l’entreprise.
+ des représentants syndicaux désignés par les syndicats, dans les
entreprises > 300 salariés chaque syndicat peut désigner un
représentant syndical au CSE.
2)Le fonctionnement du CSE dans les entreprises de 11 à 49
salariés.
Le CSE n’a pas de personnalité juridique.
a) Missions
- Présente à l’employeur les revendications individuelles et
collectives des salariés
- Peut saisir l’inspecteur du travail.
- Il a un droit d’alerte.
- Consulté lorsqu’un salarié doit être reclassé.

- Contribue à la promotion de la santé, sécurité et des conditions de


travail dans l’entreprise.

b) Les moyens
Pas de subvention de fonctionnement.
Se réunis une fois par mois, davantage en cas d’urgence. Les membres
du CSE ont des heures de délégation (au moins 10 par mois)
rémunérées comme si le salarié exécutait son travail.
Il a un local
Les membres du CSE peuvent se déplacer dans l’entreprise ou en
dehors.
3)Le fonctionnement du CSE dans les entreprises d’au moins
50 salariés
CSE à la personnalité juridique = passer des contrats, agir en justice,
gérer un patrimoine…
a) Organisation
Un Président -> le chef d’entreprise
Un secrétaire -> un membre choisi parmi les élus
Un trésorier -> un membre choisi parmi les élus
Le CSE a un règlement intérieur pour fixer les modalités de
fonctionnement.
Quand une entreprise a + de 299 salariés il y a une Commission
« Santé, sécurité et conditions de travail ».
Rappel : Le CSE a des missions en matière de sécurité, santé et
conditions de travail :
Missions déléguées à la CSSCT si + de 299 salariés :
- Analyser les risques professionnels
- Enquête en cas d’accident du travail ou maladies professionnelles.
- Alerte en cas de danger imminent
+ missions consultatives :
- Actions de prévention
- Projet d’aménagement qui modifie les conditions de travail
- Formation à la sécurité
- Maintien au travail des salariés handicapés ou accidentés
+ Recours à l’expertise :
- En cas d’aménagement ayant des conséquences sur les conditions
de travail.
- En cas de risques graves.
b) Réunions
Une fois tous les 2 mois dans les entreprises de 50 à 299 salariés.
1 fois par mois dans les entreprises d’au moins 300 salariés.
Réunions extraordinaires en cas d’événement extraordinaire ou si au
moins 2 de ses membres le demande (demande motivée).
4 réunions annuelles concernant la santé, sécurité et les conditions de
travail.
c) Les moyens matériels
Poly
d) Les moyens financiers
 Subvention de fonctionnement versée par l’employeur
une fois par an.
Entreprise de 50 à 1999 salariés  0,2 % de la masse salariale brute.
Entreprise d’au moins 2000 salariés  0,22 % de la masse salariale
brute.
Sert au fonctionnement du CSE et à ses activités économiques. Si la
totalité n’est pas utilisée le reliquat peut être versé pour le financement
des activités sociales et culturelles.

 Financement des activités sociales et culturelles 


budget distinct financé par :
- Contribution annuelle de l’employeur fixée par un accord
d’entreprise, un usage ou par décision unilatérale de l’employeur.
- Cotisation des salariés
- Recettes de certaines manifestations
- Dons ou des legs
- Subventions des collectivités publiques ou syndicats.
 Tenue d’une comptabilité
Gère de manière distincte le budget de fonctionnement et le budget
des activités sociales et culturelles. Un rapport d’information sur ma
gestion des budgets porté à la connaissance des salariés par affichage.
4)Attributions du CSE dans les entreprises d’au moins 50
salariés
a)Attributions générales
Remplis un rôle d’expression collective des salariés qui permet de
prendre en compte les intérêts des salariés dans les décisions relatives
à la gestion et à l’avenir de l’entreprise. Représente les intérêts du
salarié dans l’organisation du travail, dans la formation
professionnelle et technique de production.
b)Attributions économiques et professionnelles
 Dispositions légales obligeant à 3 consultations
annuelles sur les orientations stratégiques de l’entreprise
- 1 consultation sur la situation économique et financière de
l’entreprise, le CSE peut être assister par un expert-comptable de
son choix.
- Au moins 1 consultation par an sur la politique sociale, les
conditions de travail et d’emploi dans l’entreprise.
Avant chaque consultation l’employeur doit remettre toutes les
informations nécessaires au CSE, et transmission à l’inspecteur du
travail des informations dans les 15j qui suivent la réunion.
 Dans les entreprises à partir de 300 salariés : obligation
d’un Bilan Social
Image de la situation de l’entreprise dans le domaine social (sur
l’emploi, rémunération, conditions de sécurité et de vie au travail…)
Enregistre les changements au cours de l’année écoulée et au cours
des 2 années précédentes.
Le CSE reçoit le BS 15j avant la réunion. Le BS est adressé à
l’inspecteur du travail dans les 15j qui suivent la réunion du CSE avec
l’avis du CSE.
Le BS est mis à la disposition des salariés et actionnaires (pour les
sociétés anonymes).
 Le droit d’alerte du CSE
- Danger imminent pour la santé des salariés ou de la population.
- Lorsqu’il a connaissance de faits de nature économique qui vont
affecter l’avenir de l’entreprise.
- En cas d’atteinte à la sante physique ou mentale des salariés ou
d’atteinte aux libertés individuelles.
- En matière sociale, notamment lorsque l’entreprise a recours aux
contrats précaires alors qu’elle pourrait avoir des CDI.

c) Attributions sociales et culturelles


Activités sociales et culturelles aux bénéfices des salariés et de leurs
familles pour améliorer le bien-être.
d)Attributions en matière de santé, sécurité et conditions de
travail.
CF les missions du CSE.
B/ Les autres institutions de représentation du personnel

1) Le CSE central d’entreprises


- A la personnalité juridique
- Au – 2 CSE d’établissement
Composé de : L’employeur + Une délégation des différents CSE +
Délégués syndicaux des différents établissements.
Consulté sur les projets économiques importants, et dans certains
cas c’est lui qui va gérer les activités sociales et culturelles.
2) Le conseil d’entreprise
Institué par Accord d‘entreprise , accord à durée indéterminée.
Exerce les fonctions du CSE et a le pouvoir de conclure, négocier et
réviser les accords et conventions d’entreprise.
3) Le CSE européen
Dans les entreprises qui ont au moins 1000 salariés dans les états
de l’UE et au moins 1 établissement avec 150 salariés dans au
moins 2 états.
4) Le comité de groupe
Un groupe dominant dont le siège social est en France plus des filiales
contrôlées directement ou indirectement.
CSE du groupe dominant + délégations des filiales
N’a que des fonctions économiques.
Reçoit les comptes consolidés, consulté sur la situation financière du
groupe et de chacune des filiales.

III-La protection des Instances représentatives du


personnel
A/ Les salariés protégés En cas de rupture ou modification du CT
1) Les représentants élus : membres du CSE
Protégés pendant la durée du mandat au CSE et 6 mois après sa fin.
2) Les candidats aux élections du CSE
Pendant 6 mois à compter de la date d’envoi des listes à l’employeur.
3) Les salariés qui ont demandé l’organisation des élections
au CSE
6 mois à compter de la demande d’organisation des élections.
4) Le délégué syndical et le représentant de la SS
Pendant la durée du mandat et 12 mois après la fin du mandat.

B/ Les opérations réglementées


1)Les situations visées et la protection mise en place
a)Procédure protectrice d’un licenciement
Convocation à l’entretien préalable par LRAR ou en main propre …
(respect de la procédure de licenciement) L’employeur doit consulter
le CSE et demander l’autorisation de l’inspecteur du travail dans les
15j qui suivent la réunion avec le CSE.
L’Idt peut faire une enquête, (il va entendre les parties) et va donner
une décision dans les 15j.
b)Les situations autres que le licenciement donnant lieu à
protection
 Lors de l’exécution du CT :
Aucun changement des conditions de travail et aucune modification
du CT se fait sans l’accord du salarié protégé.
 A la rupture du CT
Il faut l’autorisation de l’Idt pour toutes ruptures sauf celles à
l’initiative du salarié.
 Bulletin de paie du salarié protégé
Sont interdites les mentions relatives à l’activité de représentation des
salariés ou à l’exercice de son droit de grève.
Les heures consacrées aux activités de représentation sont
comptabilisées avec les heures travaillées. Si elles sont prises en
dehors du temps de travail elles sont comptabilisées en heure
supplémentaire.
2)Les recours
La décision de l’Idt peut être contestée dans les 2 mois.
- Recours hiérarchique auprès du ministre du travail qui a 4 mois se
prononcer à partir du moment où il a été saisi.
- Recours contentieux en annulation de la décision au Tribunal
Administratif.
C/ Les sanctions encourues
1)Les sanctions civiles
Nullité du licenciement si réalisé sans autorisation de l’Idt.
Le salarié peut demander à être réintégré, si l’employeur refuse il doit
payer les salaires qui aurait été perçus jusqu’à la fin de la période de
protection + les indemnités légales de licenciement, de préavis, de CP
+ les indemnités de licenciement sans cause réelle et sérieuse.
2) Sanctions pénales
3750 € d’amende et 1 an de prison
D/Le délit d’entrave  Infraction
Lorsque l’employeur empêche la désignation des représentants du
personnel ou qu’il nuit au fonctionnement des instances.
Infraction :

-élément légal : Non-respect du Code du travail

-élément matériel : Faits réalisés

-élément moral : Volonté de nuire

*L’entrave à l’exercice du droit syndical = 3750€ d’amende.


*L’entrave au fonctionnement du CSE ou à la désignation de ses
membres, la non-présentation du bilan social au CSE dans les
entreprises à partir de 300 salariés = 7500€ d’amende.
*L’entrave à la constitution du CSE = 7500€ d’amende et 1 an de
prison.

Vous aimerez peut-être aussi