Vous êtes sur la page 1sur 9

DROIT DU TRAVAIL

Chapitre1 : La représentation collective


Section 1 : historique

1884 Reconnaissance des syndicats en France, la loi de Waldeck Rousseau

1936 Mise en place des conventions collectives

1968 Entré des syndicats dans les entreprises

Loi du 20 août 2008 qui modifie de la représentativité syndicale

22 septembre 2017 création du Comité Social et Économique, il remplace le comité


d’entreprise qui avait été créé en 1944, il remplace aussi les délégués du personnel qui
avait été créé en 1937 et il remplace aussi le CHSCT Comité d’hygiène de sécurité des
conditions de travail 1982.

Section 2 : Les syndicats professionnels

Paragraphe 1 : la définition

Syndicat pas professionnel (copropriété)

Un syndicat professionnel a pour objet l’étude et la défense des droits ainsi que des
intérêts matériels et moraux tant individuel et collectif de ces membres.

En gros défendre des droits (des salariés et des employeurs), et défendre les intérêts
matériels et moraux de ces membres (salariés ou employeurs.

Paragraphe 2 : La constitution d’un syndicat

La liberté de créer ou de ne pas créer un syndicat. Un syndicat va être au minimum 2


personnes qui va rédiger des statuts et va indiquer dans ces statuts le nom du ou des
dirigeants du syndicat.

Les personnes de ces syndicats doivent être âgées de 18 ans ou plus et ne pas avoir subi
de condamnations pénales.

Tout salarié et libre d’intégrer ou non un syndicat.


Pas de condition d’âge, de sexe ou de nationalité.

Tout syndicats doit tenir une comptabilité car il va recevoir des cotisations de ces
membres, pour être adhérant il faut cotiser. La cotisation ne doit pas dépasser 1% du
salaire annuel.

Le syndicat va recevoir des subventions locales ou nationales. Il peut aussi avoir un


patrimoine (immobilier). Il va générer des revenus.

En France en 2022 il y a 8% de syndiqués (dans le privé) et 18% dans le public alors


qu’en Finlande 72%.

Cela vient du fait que dans les autres si on n’est pas adhérant à un syndicat on ne peut
pas bénéficier des avantages venants des conventions collectives. Pour toucher le
chômage il faut aussi être syndiqué.

Paragraphe 3 : L’organisation schématique des syndicats

Paragraphe 4 : la représentativité des organisations syndicales et patronales


1) Le haut conseil du dialogue social

Loi du 20 août 2008.

Il a pour mission de donner au ministre du travail (Olivier Dussot) des avis sous forme de
rapport sur l’organisation syndicale, salarié et patronale. Tous les 4 ans il y a des
élections pour désigner des délégués syndicaux au sein des entreprises.

La représentativité des syndicats salariés pour pouvoir négocier des conventions ou


accords collectifs.

Un syndicat doit respecter 7 critères cumulatifs :

-Respecter les valeurs républicaines

-Être indépendant

-Transparence financière

-Avoir une ancienneté de 2 ans

-Avoir une audience c’est à dire un pourcentage au dernières élections (minimum 8%).

-Exercer une influence

-Avoir un certain nombre d’adhérant à jour de leur cotisation

Aux dernières élections, on a 5 syndicats qui se détachent et qui répondent à ces


critères :

- La CFDT Confédération française démocratique du travail (1964) 27% audience


- La CGT Confédération général du travail (1875)  audience 23%
- CFE CGC Confédération française de l’encadrement- confédération générale des
cadres  audience de 12%
- La CFTC Confédération française des travailleurs chrétiens  audience 9,5%

Les grands syndicats  confédérations

Il existe d’autres syndicats qui existent mais où il manque certains critères


- UNSA Union des syndicats autonomes
3) La représentativité des organisations patronales

Les critères sont plus restreints puisque le premier critère est de recueillir au moins 8%
d’audience puis tous les autres critères et donc au niveau employeur il y a 4 grands
syndicats qui se détachent

- MEDEF Mouvement des entreprises de France


- CPME Confédération des petites et moyennes entreprises
- L’U2P Union des entreprises de proximité regroupant les artisans et profession
libérales
- CNDI Coordination nationale des indépendants

Paragraphe 5 : la section syndicale

Deux adhérents d’un syndicat peuvent créer une section syndicale (CGT par exemple)

Dès lors qu’une section syndicale se crée, cette section va avoir un certain nombre de
droit :

- Collecter les adhésions annuelles


- Possibilité de distribuer des tracts à l’entrée ou à la sortie de l’entreprise
- Possibilité de communiquer dans l’entreprise par tableau d’affichage
- La mise à disposition d’un local
- Une liberté de réunion une fois par mois pour les adhérents

Paragraphe 6 : le délégué syndical

Dans les entreprises d’au moins 50 salariés ou est constitué une section syndicale, celle-
ci peut designer 1 ou plusieurs délégués syndicaux qui vont représenter

- De 50 à 999 salariés 1 délégué syndicale ( à partir de 500 on peut avoir le droit


à un suppléant)
- Entre 1000 et 1999  2 délégués (2 suppléants)
- De 2000 à 3999  3 délégués (3 suppléants)
- De 4000 à 4999  4 délégués (4 suppléants)

Pour être désigné il faut d’abord être candidat, ensuite il faut avoir recueilli 10% des
suffrages au premier tour, il faut avoir 1 an d’ancienneté dans l’entreprise et un casier
judiciaire vierge
A partir du moment où il est désigné il va avoir un crédit d’heure de 12 heures par mois.
Lorsqu’on est délégué syndicale, on est un salarié protégé (salarié qui ne peut être
licencié sans l’autorisation de l’inspecteur du travail)

Paragraphe 7 : le financement des syndicats

Tout employeur va verser une contribution financière de 0,016% des rémunérations


versé par l’employeurs

Subventions au niveau local, subventions publiques, les dons

Section 3 : le comité social et économique (CSE)

Création récente (22 septembre 2017) qui a mit en place le CSE qui remplace le comité
d’entreprise, les délégués du personnel et le CHSCT qui n’existent plus. Cette
ordonnance est obligatoire pour les entreprises d’au moins 11 salariés (délai du 1 er
janvier 2020, il fallait que ces CSE soit constitués

Paragraphe 1 : le seuil d’effectif pour créer un CSE


11 salariés doivent être présents pendant 12 mois consécutifs, sont pris en compte :

- Les salariés du CDI


- Calcul pour ceux qui sont pris en compte partiellement (salariés à temps partiel,
CDD et les intérimaires)

Ne sont pas pris en compte :

- Les salariés en apprentissage


- Les salariés sous CDD qui remplacent un salarié absent

(Rattraper petite partie)

S’il y a des candidats, il faut faire des collèges (ouvrier-employé), (ingénieur-chef de


service- agent de maitrise) (cadre s’il y a 25 cadres dans l’entreprises)

Pour être électeur (voter pour les collèges) il faut avoir 16 ans, 3 mois d’ancienneté dans
l’entreprise et un casier judicaire vide
Pour être élu, il faut avoir 18 ans, 1 an d’ancienneté, ne pas avoir de lien de parenté
avec l’employeur, avoir un casier judiciaire vide

Le vote se fait à deux tours, à la proportionnelle, à la plus forte moyenne

Paragraphe 3 : la composition du CSE

- L’employeur
- Les représentants du CSE ( 1 à 35 titulaires)
- Peut être présents les délégués syndicaux mais avec voie consultative (pas le droit
de voter)

Le mandat est de 4 ans renouvelable 2 fois

Paragraphe 4 : les attributions du CSE

On fait la distinction avec les entreprises de moins de 50 salariés, les représentants du


CSE ont pour mission de présenter à l’employeur toute réclamation individuelle ou
collective concernant les salaires, les questions concernant la sante et sécurité, les
accidents du travail, maladie professionnelle

Tandis que dans les entreprises de plus de 5O salariés, les fonctions sont plus larges : le
CSE doit être informer et consulter par l’employeur pour l’effectif sur une modification
juridique de l’entreprise, toutes les questions relatives aux conditions d’emploi et durée
du travail, questions relatives aux nouvelles technologies, questions relatives au
harcèlement morale ou sexuelle, et chaque fois qu’il y a un licenciement économique le
CSE doit en etre informer

Paragraphe 5 : le fonctionnement du CSE

Chaque membre du CSE a un nombre d’heure de délégation

- Moins de 50 salariés  10H


- Plus de 50 salariés  cela va de 16h à …

Ils doivent avoir un local. Le CSE peut avoir recours à des expertises et enfin l’employeur
doit verser des subventions au CSE pour qu’il fonctionne
Les salariés sont protégés.

Chapitre 3 : Les conflits collectifs

Section 1 : La grève

Définition : c’est un arrêt de travail collectif et concerté du personnel pour obtenir la


satisfaction de la revendication d’ordre professionnel (ex : Amélioration des conditions
de travail, hausse salaire)

C’est un droit constitutionnel (protégé)


Plusieurs conditions :
- Arrêt complet du travail
- Arrêt collectif
- Arrêt concerté
- Revendication d’ordre pro

Dans le privé, la grève peut être déclaré à tout moment


Dans le secteur public, il faut respecter un préavis de 5 Jours

La grève ne va pas rompre le contrat de travail, mais suspend le contrat donc le salaire
va être suspendu.

Si pendant la grève, l’employé commet une faute lourde, l’employeur peut engager une
procédure de licenciement.

Il y a différents types de grèves (licite ou illicite) :


- La grève nationale (ex : avant réformes des retraites)  Licite
- La grève d’avertissement (salariés effectuent des débrayages)  Licite
- La grève du zèle (exécuter le travail en appliquant tous les règlements afin de
ralentir le travail)  Licite
- La grève tournante  Licite
- La grève surprise  Licite
- La grève de solidarité : les salariés se mettent en grève pour soutenir les
revendications des autres salariés  Licite

- La grève politique  illicite

- La grève perlée (travailler au ralenti)  illicite


 C’est le tribunal judiciaire qui est compétent pour ces situations

L’employeur ne peut pas engager des CDD ou des intérims lorsque ces employeurs sont
entrain de manifester.

Section 2 : Lock-Out

C’est la fermeture temporaire par l’employeur en réponse à un conflit collectif existant


ou imminent.

 C’est illicite sauf si cela risque de mettre en danger la sécurité des employeurs ou
si c’est une entreprise qui doit fonctionner 24h/24

Section 3 : Le règlements des conflits collectifs

 Comment va se terminer la grève ?

3 procédures possibles :

- La Conciliation : (procédure la plus rapide et pacifiste), se mettre d’accord sur les


occupations des salariés.

- La Médiation : (Pour les grèves longues), le Ministre du Travail va envoyer un


médiateur pour régler le conflit

- L’arbitrage : Les parties qui ne veulent pas du médiateur, cette autre personne
est un arbitre qui va prendre une décision qui devra s’imposer aux parties.

Chapitre 4 : La santé au travail

Section 1 :les dispositions en matière de santé et de sécurité


Il existe 3 domaines réglementés par le code du travail, le code de la santé :

1er : les Locaux


Ex : l’éclairage, le bruit,

2e :La santé des salariés


Ex :interdiction de fumer, alcool

3e : La sécurité
Ex : système de sécurité des machines, produits dangereux

Section 2 : La commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT)

En dessous de 300, il est possible que l’inspecteur du travail peut décider d’imposer au
CSE, un CSSCT.

Ceci intervient dans tous les domaines et cette commission doit effectuer des rapports à
l’employeur, aux médecins du travail et à l’inspecteur du travail.

Section 3 : Le droit d’alerte

Tout salarié qui a un motif raisonnable de pensée qui est face à un danger grave et
imminent pour sa vie et sa santé bénéficie de ce droit.

Section 4 : le service de santé au travail

Toute entreprise doit constituer son propre service médical ou adhérer à un service
médical propre à son entreprise, ceci placé sous l’autorité du médecin du travail.
Lorsque le salarié est embauché, il doit faire une visite médicale dans les 3mois après
l’embauche.
Le salarié doit faire la visite tous les 5 ans

Vous aimerez peut-être aussi