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1
Ouvrages de référence dont je me suis servi pour composer ce cours dispensé à la faculté
des sciences Dhar Elmahraz à Fès :
- Chimie générale cours et exercices résolus
René DIDIER et Pierre GRECIAS
Edition TEC et DOC
- Chimie 1ere année MPSI PTSI
Pierre GRECIAS
Edition TEC et DOC
- Chimie des solutions
M.ROCHE ; J.DEBARRES ; C.COLLIN ;A.JARDY ; D.BAUER
Collection info chimie
Edition TEC et DOC
- H Prépa
- Chimie II 1ere année PCSI
André DURUPHTY ; An
2
EQUILIBRES ACIDES - BASES
1- Définition :
+ + ; /
Une espèce, acide d’un couple et base d’un autre couple est un
ampholyte
Exemple :
2- pH d’une solution
3
3- Réaction acide- base
A l’équilibre :
= =
est un ampholyte
est base conjuguée de ; +
est acide conjugué de ;
Dans l'eau à 25° C on a l'équilibre:
2 + de constante = 10-14 = .
= et =
p = = 14 = pH + pOH
4- Constant d'acidité
HA/A-
= - log
Une solution aqueuse de donne:
+ + de constante de basicité :
= = ; =-
Donc : . = . =
Exemple :
Pour ( / ):
4
+ + ; =1; =0
Pour ( / ):
+ + =10-14 = 14
Plus est grand plus la base est forte et plus l'acide conjugué est
faible
pKa
Ka
Pour les bases et les acides forts dans l'eau (ils n'y donnent pas
d'équilibre, donc pas de constante d'équilibre) , on compare leur force dans
un autre solvant.
5- diagrammes de prédominance
Si ; (acide prédomine) 0
5
pH pKa
Si =
pH = pKa
6- Espèces majoritaire - espèces minoritaire- espèces négligeables
Ke = .
6
; = 7 – 0.5 = 6.5
Toute solution est donc acide si pH 6.5
Est nettement basique toute solution où :
pH 7+ = 7,5
OH H
3 O
On ne peut négliger
Nettement acide L’ionisation de l’eau Nettement basique
pH
Si = 0.1 : = = 23 %
a- Méthode globale :
7
Après mise en équation chimiques des réactions chimiques se produisant
dans la solution à étudier, on procède comme suit :
- faire l’inventaire des espèces présentes en solution
- écrire les équations de conservation de la matière
- écrire l’équation traduisant l’éléctroneutralité de la matière
- exprimer les constantes des équilibres acides -base existants
La résolution de ce système d’équation est souvent longue et conduit à une
équation de degré élevé en .Elle est utilisée lors de traitement informatique
des calculs de pH.. Elle peut être simplifiée en utilisant des approximations
compatibles avec la nature de la solution .
8
On obtient ainsi à l’aide de KRPP (constante d’équilibre de la réaction
prépondérante principale) et d’un bilan de matière, les diverses
concentrations et le pH à l’état d’équilibre.
= = = ;
9
Elle est donc quantitative ; le réactif limitant est
éliminé du mélange.
Si plusieurs réactions peuvent se produire on les
classe dans l’ordre de l’aplatissement croissant
des
10
Prévision d’une réaction acide- base
1- Recenser les espèces acides et basiques introduites dans la solution.
2- Répertorier les couples acides/base grâce aux réactifs introduits
3- Classer les différents couples selon leur pKa croissants sur un axe vertical
dirigé vers le haut en écrivant la base à gauche de l’axe et l’acide à
droite de cet axe
4- Souligner les espèces introduites et appliquer entre celles-ci le principe
suivant :
5- L’acide le plus fort réagit avec la base la plus forte
Cela signifie que la réaction prépondérante (R.P) est celle qui se produit
entre l’acide le plus fort et la base la plus forte,mais elle n’est pas forcément très
avancée.
La R.P est fonction des constantes d’équilibre mais aussi des
concentrations des réactifs.
Pour des concentrations usuelles : il suffit de comparer les
constantes
Si la R.P ne fait pas intervenir l’eau K est généralement très petit.
Exemple NH + CH3COO - NH3 + CH3COOH ; K = 10-4.5
A + B C + D
C0 - C0 -
; ; << C0 ;
K0 est très petit
Si la R.P fait intervenir l’eau, la dilution peut déplacer l’équilibre
Exemple :
CH3COOH + H2O CH3COO- + H3O+ Ka = 10-4,8
C0 - ; on néglige si < 0.1 C0
donc =
11
10-Calcul de pH
a- pH d’un monoacide fort
Si (2) est négligeable : [H3O+] = C ; pH = -logC . Alors (1) est la réaction
prépondérante quantitative
Verification :
2H2O H3O+ + OH-
E. I C
E.F C+
Ke C
Conclusion :
Pour tout acide fort de concentration on peut négliger
l’autoprotolyse de l’eau.
Si (1) et (2) sont en compétition, il n’y a plus de R.P on doit tenir compte
de ces deux réactions lorsque :
12
2H2O H3O+ + OH-
E. I C
E.F C+
h=C+ ; = =h–C
Equation donnant le pH
C’est lorsque les solutions ne sont pas très diluées : C > 3.10-7 mole/l
Monoacide faible :
13
Soit [AH] = C mole/l
AH + H2O A- + H3 O+
E.I C
E.F C(1- ) C C
C =h C- h h h
; =
Conclusion
Si
Si =0
14
;
Si pKb – pC < 2
Eléctroneutralité
Si [A2-] < ; On néglige [A2-] et le pH est impose par l’acide fort [HA1]
[H3O+] = h = C1 ; pH = - logC1
Il faut vérifier que ce pH est situé dans le domaine de prédominance de HA2
15
Donc pH < pKa – 1
HA2
pH
pKa-1 pKa
C1 = [A1-]
C2 = [A2-] + [HA2] =
[A2-] = ;
16
C1 = [HA1] + [A1-] = =
C2 = [HA2] + [A2-] = =
[H3O+] = h =
= ;
;
17
On considère que (1) est R.P.P. Le pH est calculé à partir de cette
réaction. C’est donc le pH d’une solution de monoacide faible.
(2) sera considéré comme R.P.S (ξ2< ξ1)
Si Ka1 et Ka2 sont de même ordre de grandeur ; on écrit l’équation
d’éléctroneutralité et de conservation de la matière ce qui donne une
équation du 3éme degré.
HA-
(2) HA + H2O
-
A + H3O
2- +
HA-
H2A
(3) HA + H2O
-
H2A + OH -
H2O
H3O+
[H2A] = [A2-] ; ;
18
Si (1) n’est pas la seule réaction à avancement important, on considére en
plus de (1), la première réaction prépondérante secondaire.
1 HA + A- A- + HA
2 HA + H2O A- + H3O+
3 H2O + A- OH- + HA
Si l’une des constantes (K°2 ,ou K°3) n’est pas faible par rapport à 1 il faut en
tenir compte.
Si K°2 et K°3 sont faibles par rapport à 1, la réaction (1) est seule
prépondérante, elle ne modifie pas les concentrations initiales.
; =
19
11- Dosage d’un acide par une base ( ou d’une base par un acide)
La réaction de dosage :
HA +OH- A- + H2O ;
Le titrant est souvent une base forte pour le dosage d’une solution d’acid
et un acide fort pour le dosage d’une solution de base.
Le point d’équivalence est atteint lorsque l’on ajoute autant d’ions
équivalents H3O+ qu’il y a d’équivalent OH- dans la solution à doser.
Ceci se traduit par : Ca.Va = Cb.Ve
Ve est le volume de la base ajouté jusq’au point d’équivalence Ca et Cb
étant connus ;on en deduit Cb
Exemples
1- Dosage d’un monoacide faible par la soude
V=Ve ε ε CbVe
A V =0 :
On a que l’acide faible en solution donc :
(si l’acide faible est peu dissocié)
0<V<Ve :
=
Nous avons CaVa = CbVe donc :
20
Equation d’Henderson
A la demi équivalence :
et
V>Ve :
La soude est en excès ; On a alors un mélange de base forte NaOH et de
base faible maisgénéralement c’est NaOH qui impose le pHd’où :
Pour appliquer la méthode de la R.P au dosage d’un polyacide , il faut que les
acidités soient séparables :
Pour H2A par exemple les réactions :
21
EQUILIBRES DE COMPLEXATION
I- Les complexes
1- Définition
Les complexes , appelés aussi composés de coordination , sont des espèces
polyatomiques dans lesquelles , le plus souvent , un atome ou un ion d’un métal de
transition est lié à d’autres molécules neutres ou à des ions appelés coordinat ou
ligands.
Les éléments de transition sont ceux qui ont un sous niveau d ou f partiellement
rempli :
ndx 0 < x <10
nfy , 0 <y <14
22
Cl- NH3 Atome (ion) CN- CN-
central
Cl-
Co3+ CN-
NH3 Fe3+
NH3 CN-
NH3
CN-
Ligand
CN-
L L
L
M
L
L
L
Les liaisons métal – ligand mettent en jeu des doublets électroniques non
liants présents sur des atomes du ligand.
Ces doublets non partagés constituent les sites de coordination.
Exemples de ligands
H
C O O H
N CH2 CH2 N
N C C O O H H
Ion cyanure Ion oxalate Ethylènediamine
OOC H2C
CH2 COO
N CH2 CH2 N
OOC H2C CH2 COO
Ethylèndiaminetetracétate (E.D.T.A)
23
Lorsque le complexe présente un seul centre métallique, on dit qu’il est
mononucléaire.
Ils existent des complexes à plusieurs centres métallique. On peut avoir aussi
des composés mononucléaires mixtes où plusieurs types de ligands sont liés au
métal Ligand CN- F- Cl- OH- central lel :
O N
O
N O
M+
O
N
O
N O
2- Règles de nomenclature
a- Le ligand :
24
Cas des molécules :
Elles sont indiquées par leur nom sauf :
Tetraaquachrome(
H2O Cl-
H2O
Cr2+ Cl-
H2O Zn2+
Cl-
H2O
Cl-
25
L’ion central est affecté du suffixe - ate et de son degré
d’oxydation.
Exemple
26
En effet ; M est majoritaire si :
MLn M + nL
; = =-
= + > +1 = +1
Avec =
On a : >
Approximations :
- On admet très souvent que la réaction de dissociation est très
peu avancée
- La réaction de formation est totale sauf si le ligand est en défaut
par rapport à l’ion métallique.
Exemple :
Par action de l’ion E.D.T.A noté Y4- sur Zn2+on forme ZnY2-. On
part à t0 de [ZnY2-] = 0.1 mol/l.
=K = = ; -p = 2p - pc =log
p = 8.85
On vérifie que α<<1 et que [Zn2+] est negligeable.
27
log
Zn2+
ZnY 2
pY 4
8.85 15.7 16.7 17.7
8.85 est bien situé dans le domaine de prédominance de ZnY2- donc α<<1
L’approximation est bien justifiée.
M+L ML
ML+L ML2
ML2+L ML3
ML3+L ML4
.
.
.
MLn-1+L MLn
_______________________________________________________
M + nL MLn Kf = βn = Kf1.Kf2.Kf3……..Kfn
28
pKd
Accepteur Donneur
ML
pKd2
ML2
ML2
. pKd3
. ML3
.
H2O
0
L
le meilleur donneur c’est L
L +H2O L(aq)
MLi MLi-1
pKdi+1
pKdi-1 pKdi
29
Domaine de prédominance
1.5 7.6
on ne peut avoir de domaine de majorité que si :
IV Complexation compétitive
30
Si on ajouteY4- au complexe Ca(P2O7) on détruit ce complexe et
on forme CaY selon la réaction de permutation :
Exemple
BaY2-
V- Complexation et acido-basicité
31
Un ion métallique en solution dans l’eau s’entoure de H2O
Exemple
Exemple :
Ag(NH3)2+ contient NH3 qui est basique
Ag(CN)2- contient CN- qui est basique
a- Force basique de ligand :
b- Déplacement d’équilibre
32
R.P Ag+ +2HCN Ag(CN)2- + 2H3O+ K = β2 .( Ka)2 = 102.3
pKd
H+(aq)
NH4+
1
2
Ag+
1
Ag(NH3)2+
2
Soit : M + nL MLn ; βn
MA(s) M+A ; Ks
______________________________________________
MA(s) +nl MLn + A ; K’ = βnK’S
33
(1) CxAy(s) xCp+ + yAq-
34
1- Solubilité d’un solide ionique.
a- Produit de solubilité
Soit un composé ionique CxAy peu soluble . Il ne sedissocie pascomplétement
dans l’eau et donne lieu à l’équilibre :
Limite de la saturation
Qr K S
Solution saturée
Qr K S
Qr K S
Pasde précipité
CxAy ( s ) seformejusqu ' à
Solution nonsaturée ce queQ r redevienne K S
C’est le nombre maximal de mole d’une substansce que l’on peut dissoudre dans 1
litre de solvant.
S peut être exprimée en mole/l ou en g/l
x.S = et d’où
Lorsque les ions libérés par le solide dans l’eau peuvent réagir avec H2O
( caractère acide ou basique) la solubilité doit tenir compte de toutes les espèces
en solution.
Exemple
(1) AgCH3COO Ag+ + CH3COO - ; Ks = 10-2.7
35
(2) CH3COO- + H2O CH3COOH + OH- ; Kb =
S = [Ag+] = [CH3COO-]initial = [H3COO-]+[OH-]
CH3COO- est base faible (Kb = 10-9.2) .on admet que [H3COO-]>>[H3COO-]
On retient comme seule R.P.P(1)
AgCH3COO(s) Ag+ + CH3COO (1)
Excés s s Ks = S2
= 4.47.10-2 mol/l
Quel est le pH de cette solution ?
Il est donné par (2) R.P.S
CH3COO- + H2O CH3COOH + OH- (2)
S- ω ω ω ;
On neglige ω devant S (base très faible)
; ; p ω = pOH =
pOH = 5.3 pH = 8.7
Vrification de l’approximation:
pOH = 5.3 donc [OH-] = 10-5.3 c’est bien negligeable
devant S = 4.47.10-2 mol/l
pH
CH3CO2H CH3COO-
Si l’approximation faite n’est pas vérifiée, il faudrait reprendre les caluls en
considérant (2) comme la 2ème R.P.P
Exemple :
(1) Ks = 10-19.9
(1) et (2)
+ K
36
E.I Excés
E.F Excés 3S S S
K=
S5 = 2.610-5
Verifier le pH:
[OH-]=S pH = 14-pOH=14-pS=9.4
a- La température
Ks dépent de T . elle obeillit à la loi de Vant’Hoff
avec
donc
L’équilibre se deplace dans le sens (2) de précipitation ; la solubilité diminue
Conclusion
L’ajout d’ions commun
Q K diminue la solubilité
r S
Qr K S
Pasde précipité Aprés ajout
Solution nonsaturée CxAy précipite 37
* Précipitation compétitive :Echelle des Ks
Transfère d’anions
Soit 1 solution contenant 2 cations pouvant précipiter avec le
même anion . Prévoir les réactions grace aux KS
Exemple
BaSO4(s) Ba2+ + SO42- KS = 10-9.9
CaSO4(s) Ca2+ +SO42- Ks = 10-4.6
BaSO4 est moins soluble que CaSO4 donc c’est le donneur le plus
faible de SO42- ;Ba2+ est l’accepteur le plus fort des SO42-
38
Redissolution d’un précipité par la formation d’un autre
c- Effet de pH
Soit CA un solide peut soluble et que A- est une base.
A l’équilibre ona :
39
(1)
CA H 2 O C
A
Si on ajoute un acide :
(2)
(1) et (2) (3)
Conclusion
La solubilité des composés ionique à anion basique augmente
lorsqu’on acidifie le milieu
Exemple
Ks=[Ag+].[NO ] et
40
Si ;
; pS = 1.9
Si c’est 1 qui est negligeable devant ; ;
Donc :
C’ = [M2+]0=[Mn2+]0=[Fe2+]0=[Co2+]0=10-4mol/l
Il y a précipitation si
; ;
d’où:
=
Si
MS précipite donc si :
MnS(s) se forme si pH 8.2
FeS (s) 4.4 ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״
41
CoS(s) 2.3״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״ ״
3- Précipitation des hydroxydes métalliques
(s)
AL3++6H2O
;
M+ MOH MO-
pH
pK2 pK1
Variation de la solubilité avec le pH
42
=
Si pH< pK2 ; M+ prédomine :
On neglige [MOH] et [MO-] devant [M+]
Lorsqu’on a le solide MOH(s) on a l’équilibre :
Donc : S = =
log S = log K +pK2-pH
Si MOH prédomine; pK2<pH<pK1
S = [MOH] = K ; log S = logK
Si pH > pK1 MO prédomine
-
43
EQUILIBRES D’OXYDOREDUCTION EN MILIEU
AQUEUX
I- Définition.
1- Réaction d’oxydoréduction
Transfère d’électrons entre deux entités chimiques
2- Oxydation et réduction
Exemple :
2Na(s) + Cl2(g) 2(Na+ + Cl-)
Oxydation : Na(s) Na+ + 1e- ( perte d’un e-)
Réduction : Cl2(g) +2e- 2Cl- ( gain d’e-)
44
- Les formes réducteurs et oxydant constituent un couple redox. Ox
et Red sont conjugués notés : Ox/red. Exemple Na+/Na ; Cl2/Cl- .
On écrit la forme oxydée avant la forme réduite
- On peut écrire la demi réaction redox équilibrée du point de vue
des charges et de la matière :
n.O = charge de l’élément après rupture des liaisons avec les autres éléments
La somme des n.O des éléments d’une espèce = sa Charge
globale
- L’hydrogène : nO = + I, sauf dans les hydrures où nO = -I
Exemple : LiH
- L’oxygène : n.O = II Sauf dans les peroxydes.
- Le fluor : n.O = -I .
Dans une même entité chimique un élément peut avoir différents n.O.
45
On opère de la manière suivante :
- conservation des atomes
Les oxygènes et les hydrogènes manquants sont apportés respectivement sous
forme de H2O et de H+.
- Conservation de la charge
On ajoute le nombre d’électrons approprié du coté où apparaissent des charges
positives excédentaires
En général, il n’est pas nécessaire d’utiliser les nombres d’oxydation pour
équilibrer les réactions d’oxydoréduction.
1- Couples ox/red ne dépendant pas du pH.
a Ox+ne- 1
2
a’red
1
+ 1e- 2
[Fe(CN)6]3-/[Fe(CN)6]4- [Fe(CN)6]3-+1e- 1
2
[Fe(CN)6]4-
2- Couple dependant du pH
a Ox + zH+ + ne- 1
2
a’red + z’ H2O
: Cr2O72- +14H++6e- 1
2Cr3++7H2O
2
46
Ag Fe Zn
Cu2+
Cu2+
SO42- Cu2+ Cu2+ SO42-
SO42- SO42-
(1)
(2) (3) bleu(témoin)
(1) Pas de réaction spontanée
(2) Dépôt de Cu sur Fe. La couleur de la solution passe du bleu( Cu2+,SO42-)
au vert ( Fe2+,SO42-)
(3) Dépôt de Cu sur Zn ; la solution devient incolore (Zn2+,SO42-)
47
V
e-
NO3- Cl-
- +
K+ Cl- NO3- Cu
Zn
Anode K+ cathode
Cu2+
SO42-
Zn2+SO42-
(b)
(a)
Cellule galvanique
A l’extérieur des solution, le courant est transporté par les électrons .Il est
transporté par les ions en solution..
En (a) on produit du Zn2+, pour que la solution reste neutre
électriquement, le pont fournit des anions à (a)
En (b) on consomme les Cu2+,. Ils sont compensés par les cations du pont
(a) est un électrode comme (b). Ce sont des demi piles.
Une électrode est formé d’une solution électrolytique en contact avec un
conducteur. Pour représenter une électrode on écrit la forme réduite en premier.
Exemples :
Zn/Zn2+ ; Cu/Cu2+
La pile est représentée comme suit :
- +
Zn(s) Zn2+(aq) Cu2+(aq) Cu(s)
La f.e.m E d’une pile est la différence de potentiel entre les 2 électrodes lorsque
la pile ne débite pas.
E = E1 - E2 ;
E1 = potentiel de la cathode
E2 = potentiel de l’anode.
E = force électromotrice.
IV- Thermodynamique et électrochimie
48
ΔG = Δ H - T ΔS
= W - T ΔS+T ΔS + PΔV+VΔP ; ( P cte , V = cte)
ΔG = W électrique- PΔV .
ΔG = W électrique
W électrique = q.E
E = d.d.p aux bornes de la pile
q = charge électrique transférée entre les bornes de la pile
W électrique = q.E = n. F e
E > 0 toujours ( par convention)
ΔG < 0 ; réaction spontanée,lorsque la pile fonctionne en générateur.
ΔG = -n. F.E
De même :
ΔG0 = -n. F.E0 ; E0 = Potentiel standard de la pile
Une pile a un potentiel non nul si la réaction a tendance à se faire
spontanément ce qui implique la circulation des électrons (ΔG < 0 ).
Expérimentalement, on ne peut mesurer que la f.e.m d’une plie constituée
par l’association de 2 électrodes.
E = EA -EB
<0 (réaction spontanée)
ΔG = -n. F.E = -n. F.( EA – EB)
ΔG0 = -n. F.E0 = -n. F.( E0A – E0B) ; E0A >E0B .
E = EA – EB = E0A – E0B +
49
EA = E0A + et EB = E0B +
V- Electrode d’hydrogène H2
Schéma de principe et potentiel de l’électrode.
H2 À P = 1 bar
Fil de platine
o o
o o o
o
o oo o o
H+
Solution normale
d’acide
2H+ + 2e- 1
2 H2(g)
E = E0 (2H+/H2) +
A T = 298K E = 0 +
E = -0.06pH
Exemple :
50
Pour mesurer E0(Zn2+/Zn) , on relève la différence de
potentiel E entre l’électrode de H2 et celle de Zn2+/Zn suivant le schéma :
Zn
H2
Zn Zn2++2e-
[Zn2+]= 1 mol/l
[H3O+]
2- diagrammes de prédominance
Il y a prédominance de A sur B si [A] >[B]
Pour les formes ox et red d’une même espèce en solution :
- Si ox et red sont de même stoechiométrie :
Fe3+ + 1e- Fe2+ ; E = E0 + 0.06log
E > E0
E0
Fe2+ Fe3+
51
Br2 +2e- 2 Br-
E = E0 Br2/Br- +
Exemple :
Si on ajout de l’étain à une solution aqueuse de Fe2+ et Fe3+ avec
[Fe2+] = [Fe3+] = 1 mole/l . on produit la réaction :
2Fe3+ + Sn Sn2+ + 2Fe2+
52
K2Cr2O7
- 0.14 pH.
1.33 1.33
- 0.14
pH
0.77
pH
4
V- Diagrammes tension – pH
C’est l’ensemble des droites séparant deux espèces de l’élément chimique
considéré.
Il est relatif à un élément chimique donné, présent en solution à divers
nombres d’oxydation dans différentes espèces chimiques.
53
Zn(OH)2 en milieu basique
en milieu très basique ; formation de complexe.
54
- On écrit les équations des droites frontières..
Exemples :
PO2 = 1 bar
E
1.23
O2(g)
1.2
H2O(l) 3-
0.0
6p
0 Do H
ma
ine
de
sta
bil
it é
H2(g) -0 de
.06 l’e
pH au
pH
1 2 14
Diagramme E_pH de l’eau
2- Diagramme E- pH du Zinc
Espèces présentes :
Zn(s) ; Zn2+ ; Zn(OH)2(s) ; .
55
Couples Zn2+/Zn(s) Zn(OH)2(s)/Zn(s) Zn(OH) /
Zn
E en volt -0.76
0
-0.42 +0.46
Concentration en element Zn ; C = 10-2 mol/l
Ks (Zn(OH)2) = 4.4.10-17
Zn(OH)2 +2OH- Zn(OH) ;
a- pH des frontières acide-base.
Zn2+ Zn(OH)2
pH
6.82
56
E
Zn2+ Zn(OH)2
Zn(OH ) 24
pH
6.82 13,8
Classement des couples redox:
Zn(OH)42-/Zn
Zn(OH)2(s)/Zn(s)
Zn2+/Zn(s)
Couple Zn2+/Zn
Zn Zn2+ + 2e – ; [Zn2+] = 10-2
E = E0 + 0.06log[Zn2+] = -0.763 – 0.06 log10-2 = -0.823 v ,cette frontière est
indépendante du pH.
0
pH
E = E0 + 0.06log 6.82 13,8
- 1.25
57
Frontière entre Zn et
E= = 0.4 - 0.12pH
À pH = 13.8 , E = - 1.25 V : point d’intersection avec la frontière
E = - 0.42 – 0.06pH
A pH = 14 , E = 1.28 V
Le diagramme complet:
0
pH
6.82 13,8
- 0.
-0.823 42
– 0.0
6 pH
- 1.25
Zn(s)
3- Diagramme E- pH du chlore
58
A pH = 0 : E0(Cl2/Cl-) = 1.36 v et E0(HClO/Cl2) = 1.63 V
C0 = 0.1 mol/l
pKa (HClO/ClO-) = 7.5
n.O de Cl Espèce
+I HClO
0 Cl2
-I Cl-
Frontière entre acide et base HClO et ClO-
,
selon la convention à respecter a la frontière : =
pH = pKa = 7.5
7,5
HClO ClO-
pH
Frontière Cl2-Cl-
Cl2 + 2 e - 2Cl-
HClO 7,5
HClO ClO-
Cl -
pH
59
2HClO + 2H+ + 2e - Cl2 + 2H2O
E = E0 +
E = 1.57 – 0.06pH
Si E = 1.42 ; pH = 2.5 c’est le point d’intersection entre les frontières Cl2- Cl- et
HClO-Cl2
7,5
Cl2 HClO ClO-
Cl -
pH
E = E0 - 0.03pH
Il faut déterminer E0 .
Un point de cette frontière est l’intersection des frontières Cl2- Cl- et HClO-Cl2
C'est-à-dire le point (2.5 , 1.45) duquel on déduit E0.
En ce point : 1.45 = E0 – 0.03. 2.5 E = 1.495V – 0.03pH
Cette frontière intercepte la frontière HClO - ClO- lorsque pH = 7.5 en
E = 1.495 – 0.03.7.5 = 1.27 V
60
E
1.57
pH
7,5
61
E
1.57
pH
7,5
Diagramme de POURBAIX du chlore
62