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ESPAGNOL
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ESPAGNOL
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anuel numérique enseignant à vidéoprojeter avec les ressources vidéo,
audio, interactives
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Cahier connecté
Espagnol
YCL E
5e
Adoptez le Cahier connecté espagnol 5e
Prescrivez simplement des exercices à vos élèves
/
et facilitez-vous la correction. professeur
4
C
Cahier connecté
Espagnol
YCL E
5e
/ Planifiez le travail des élèves avec les fonctions de gestion de classe.
4
C
www.editions-belin.com
ISBN 978-2-410-01026-8
41001026
Code
Gérald LARRIEU
IA-IPR Académie de Bordeaux
Sarah MÉNARD-DEMOUGE
IA-IPR Académie de Bordeaux
Le code de la propriété intellectuelle n’autorise que « les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé
du copiste et non destinées à une utilisation collective » [article L. 122-5] ; il autorise également les courtes citations
effectuées dans un but d’exemple ou d’illustration. En revanche « toute représentation ou reproduction intégrale ou
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du 3 janvier 1994 a confié au C.F.C. (Centre français de l’exploitation du droit de copie, 20, rue des Grands-Augustins,
75006 Paris), l’exclusivité de la gestion du droit de reprographie. Toute photocopie d’œuvres protégées, exécutée sans
son accord préalable, constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal.
© Éditions Belin / Humensis, 2017 – 170 bis, boulevard du Montparnasse 75680 Paris cedex 14 isbn 978-2-410-01026-8
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
Mode d’emploi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Sommaire des ressources numériques ..................................................... 12
Mode
d’emploi
Un visuel d’ouverture
• Différents supports authentiques destinés On attirera l’attention des élèves sur les
à entrer dans la langue par la culture pour compétences en jeu : on fixera un cap,
entraîner toutes les compétences. on donnera un sens, une direction et une
• Pour chaque support, l’activité langagière signification. Le bilan sera effectué en fin
est clairement identifiée grâce à un de parcours sous forme d’autoévaluation :
pictogramme et la compétence entraînée la rubrique Mon bilan de compétences clôt
mise en exergue en vert. chaque chapitre.
Aquí y allá Ancré dans les nouveaux Guía léxica Il donne ponctuellement
programmes, cette rubrique invite les élèves quelques pistes lexicales aux élèves, en
à comparer les langues entre elles et souligne complément du lexique de fin de manuel.
très souvent des différences entre l’espagnol
d’Espagne et l’espagnol de l’Amérique hispanique.
Sonidos Des pistes pour mieux
¡Atención! entendre, mieux prononcer, mieux
Il s’agit d’un encadré axé sur le
accentuer, avoir une bonne intonation.
fait de langue ou la formation d’un temps.
Guía cultural Cet encadré poursuit la Trucos Des conseils et des astuces
découverte culturelle de la langue pour pour mieux apprendre.
continuer à susciter la curiosité de l’élève.
Ruta gramatical
¿Listos?
Pistes EPI
Une page qui propose
des idées d’exploitations
possibles des supports dans
le cadre des EPI, à moduler
en fonction des équipes
pédagogiques et des centres
d’intérêt des enseignant(e)s.
En fin de manuel, une
proposition d’un dossier EPI
clés en mains.
Destino: proyecto
Une page qui reprend
les scenarii proposés.
Elle décline un bilan de
compétences que l’on
retrouve dans le cahier
d’activités de l’élève avec
un code couleurs (du vert
au rouge) pour que chaque
élève puisse s’autoévaluer.
yage
Dossier vo
(Viaje 3, p. 46)
Vidéos en ligne vidéo
• Dos casas diferentes (Viaje 3, p. 52)
• La batalla de las flores en Albacete • Castilla-La Mancha, Tierras de Don
(Viaje 1, p. 19) Quijote (Viaje por España , p. 56)
• El día de la hispanidad en Nueva York • Día mundial de la Tapa (Viaje 4, p. 60)
(Viaje 1, p. 19) • El bodegón (Viaje 4, p. 61)
Après le mot « Viaje », fil conducteur de la collection, rencontré dès la page d’ouverture,
la première escale propose en son titre le verbe conjugué à la première personne du
présent de l’indicatif « viajo » (ainsi que trois autres verbes : « me entero ; entiendo ;
leo ») ; il ne doit ici servir de prétexte à une leçon de grammaire mais à sensibiliser
l’élève à des phrases construites.
Il faudra tout d’abord laisser le temps aux élèves de découvrir la page. Dans un
deuxième temps, on fera entendre tous les mots aux élèves, puis on leur demandera
de répéter chaque mot lors d’une deuxième écoute : « el bar… la recepción ». On veillera
particulièrement aux restitutions phonologiques. Dans un troisième temps, après la
lecture par un élève de l’encadré Sonidos il s’agira de fixer l’attention sur la différence
de prononciation entre chaque mot d’une langue à l’autre. Un même mot pourra être
énoncé en français puis en espagnol par différents élèves.
Afin que les élèves commencent à découvrir leur manuel, on leur demandera de se
rendre ensuite à la page 122 (point 3, La numération) pour prononcer les chiffres 1 à
8 dont ils auront besoin pour réaliser l’exercice. L’élève sera alors en mesure d’associer
les mots aux images puis d’énoncer ses réponses (cahier d’activités, p. 4).
L’encadré ¡Atención! servira de modèle à la suite des opérations. On reviendra
systématiquement sur chaque prononciation erronée car c’est bien cette mise en place
phonologique correcte qui importe ici. Les reformulations devront être nombreuses
mais mesurées pour ne pas lasser l’auditoire prématurément et donner aux élèves le
goût de la langue et le désir de l’utiliser.
Différenciation possible
Il conviendra d’amener tous les élèves à construire une phrase complète, afin de les
conforter dans leur capacité à produire d’ores et déjà : « El tren es la foto ocho ».
On pourra aussi procéder à l’exercice 2 du cahier d’activités (p. 4), ce qui permettra
de développer le potentiel scolaire de certains élèves en énonçant la réponse attendue
dans une phrase plus complexe : « El pasaporte no es ni un modo de transporte ni
un lugar ».
Il s’agira d’énoncer une phrase simple pour présenter ces lieux de vie et d’échanges :
Différenciation possible
Si le niveau de certains élèves le permet, dans le but de consolider l’utilisation du
verbe « ser », ainsi que d’ancrer le lexique nouveau, on pourra demander des phrases
plus élaborées telles que : « La playa de Rodas es una playa de Vigo, en España » ; « El
carnaval de Oruro es un carnaval de Bolivia »…
Liens
www.tebeosfera.com/autores/berzosa_martinez_miguel.html
http://editorialverbum.es/team/berzosa-miguel
Différenciation possible
On pourra demander aux plus avancés quels sont les pays d’Amérique du Sud qui sont
présents dans l’alphabet et quels sont ceux d’Amérique centrale (introduire la notion),
à placer par tous les élèves sur un fond de carte à coller dans les cahiers.
On donnera aux élèves, chaque fois que possible, des indices ou des repères qui
permettront de faciliter la mémorisation : « deletrear » vient de « letra » ; « abecedario »
vient de a, b, c, de même que « alfabeto » vient des alfa et beta grecs.
Caracola
Nous avons souhaité sensibiliser les élèves dès le début de l’immersion dans la langue
au rythme d’une poésie ; c’est ce poème de Lorca qui s’est imposé pour sa brièveté,
sa simplicité, et pour sa relation avec le thème dominant, le voyage par l’imaginaire.
Les illustrations se veulent une aide à la compréhension et il ne s’agira bien entendu
pas ici de procéder à une compréhension de l’oral ou à une explication exhaustive de
la poésie. Tout au contraire, il faut donner envie de lire, de dire et de ressentir mais
aussi de s’imprégner du rythme, du jeu des sonorités comme le déclinent les objectifs.
On demandera tout d’abord aux élèves de déchiffrer les vers en lecture silencieuse en
ayant recours aux notes et aux dessins. Dans un deuxième temps on pourra passer
l’enregistrement de ces vers : l’écoute aura pour but l’imprégnation du mot, du silence,
des accents et du rythme. Une projection du document permettra également de
monter les différents éléments mentionnés. L’élève qui aura saisi et ressenti l’essentiel
du sens pourra restituer oralement ce poème en respectant les vers, les pauses.
L’encadré Sonidos servira d’appui à l’exercice. Le(la) professeur(e) peut ainsi souligner
les syllabes accentuées, insister sur la restitution des accents, en appuyant sur les
syllabes : « Me han tra-í-do… », « una caracola ».
Il conviendra de lire l’encadré ¡Atención! à la fin de l’exercice et de demander aux
élèves d’apprendre ce poème pour la séance suivante, étape indispensable.
Les objectifs de l’escale seront avant tout explicités : il s’agit d’un tour du monde
hispanique à travers différentes célébrations. Le cœur de cible pédagogique ici est
toujours éminemment culturel : ancrer le linguistique grâce à une fête réputée mon
dialement, sensibiliser encore et toujours à la prononciation, consolider l’apprentis-
sage des nombres et apprendre les différents mois de l’année.
On prendra tout d’abord connaissance du titre de l’escale : on fera montrer sur
une carte « España » et on mettra en regard une dénomination déjà rencontrée :
« América del Sur » (p. 15) et « Hispanoamérica » en décomposant le mot et en indi-
quant, ou mieux, si possible (différenciation) en faisant deviner aux élèves, carte
à l’appui, la différence entre les deux termes (avec ou sans le Brésil). On passera
ensuite au titre du point 1 : « San Fermín » en demandant aux élèves s’il leur évoque
quelque chose.
Les différentes photographies devront ensuite être observées, on pourra demander
aux élèves des formulations simples qui devraient aboutir à des phrases telles que :
« Es una fiesta », « Es una plaza… », « No es la plaza mayor ». On pourra leur demander
« ¿Es un carnaval? », dans le but d’ancrer un lexique déjà vu. On anticipera également
sur le lexique de la question 2 : « ¿Es una fiesta triste o alegre? », question extrême-
ment fermée mais qui couvrira, pour l’instant, nos premiers besoins et prépare le
lexique de la Escala 4. Le but est, grâce à ces documents iconographiques d’antici-
pation, de mettre les élèves dans les conditions de réception maximales afin qu’ils
accèdent au sens du document audio (cf. plus bas « Différenciation possible »), il
s’agit ici de leur première activité d’entraînement à la compréhension de l’oral.
Une fois l’anticipation terminée, on lira l’intitulé de la première question. Si le nom
« Pamplona » n’a pas été vu auparavant on demandera aux élèves ce que désigne
« Pamplona » que l’on prendra soin de situer sur une carte. On peut également sen-
sibiliser les élèves aux appellations différentes selon les langues : « Pampelune » en
français, on pourra aussi leur demander d’autres exemples de toponymes déjà vus.
Le document sera ensuite écouté dans sa totalité (question 1). On devra arriver chez
les élèves à une formulation du type « Es una canción ». Nous avons volontairement
omis le vocabulaire d’accompagnement des documents afin de ne pas téléguider
la pensée de l’élève et surtout afin qu’il ne produise pas un énoncé où le formel
empièterait sur l’idée. À la demande de vocabulaire on pourra par exemple guider
l’élève vers la question 2 et le mot « canción », puis vers la production : « Es una canción
alegre », « No es una canción triste ». On procèdera à une deuxième écoute que l’on fera
précéder de la lecture [par le(la) professeur(e)] de la question 3 et par l’explicitation
(par les élèves) de la consigne ; on renverra les élèves au cahier (cahier d’activités,
p. 8). La correction ou mise en commun sera l’occasion de revenir essentiellement sur
ce qui pose problème (compréhension). L’installation d’un système phonologique cor-
rect sera essentiel. La Guía léxica sera relue individuellement ou en cœur et la chanson
sera reprise et apprise… ou à apprendre.
Le but affiché de l’exercice, tout en gardant le fil conducteur du voyage et des fêtes,
est de consolider l’apprentissage des mois de l’année. On demandera aux élèves de
regarder d’abord les différentes photographies et d’en lire pour soi les légendes, on
situera les villes sur différentes cartes.
On passera ensuite à la lecture de la question 1 (les mois concernés font suite à ceux
abordés dans la chanson précédente). Ce sont les détails prélevés sur les différentes
photographies qui aideront les élèves à préciser les dates, d’abord sur le cahier (cahier
d’activités, p. 9). On arrivera aux énoncés suivants : « El día de la Pachamama en el
Perú es el 1° de agosto ». On prononcera d’abord et plusieurs fois les phrases (les dates)
avant de répondre à la question 2 sur le cahier toujours (cahier d’activités, p. 9). On
aura pris soin également de bien lire l’encadré ¡Atención! et de faire souligner ce fait
de langue dans les cahiers. La Guía cutural sera lue par le(la) professeur(e) qui pourra
avoir recours à la médiation (traduction par les élèves) pour explicitation.
Liens
www.nodalcultura.am/2016/08/los-pueblos-originarios-andinos-celebran-hoy-el-dia-de-la-pachamama/
www.portalmachupicchu.com/es/que-hacer/festividades-eventos/dia-de-la-madre-tierra/13/
Différenciation possible
Pour les élèves les plus avancés on pourra exiger : « El martes no es amarillo sino azul »
en posant des questions du type : « ¿Es amarillo el lunes? ». On engagera les élèves
eux-mêmes à se poser des questions. Les élèves sauront expliciter la couleur noire du
lundi ! On attendra des formulations du type : « El lunes es negro, es decir, triste, porque
es el principio de la semana / porque es el primer día de la semana. ». Les mots « semana,
principio » et « primer(o) » pourront alors être introduits s’ils n’ont pas été vus avant. On
pourra aussi attendre des phrases avec le verbe « expresar ».
On peut aussi proposer aux élèves qui le souhaitent de réaliser les mots croisés
proposés dans le cahier (cahier d’activités, p. 10).
2 Las estaciones
Les saisons seront appréhendées par le biais de quatre tableaux qui n’ont pas été
conçus à l’origine pour les illustrer mais dont les représentations renvoient de façon
évidente à chacune d’entre elles. On laissera le temps nécessaire aux élèves pour
qu’ils puissent regarder les tableaux avant de découvrir les consignes.
Le premier exercice est avant tout un exercice de diction qui mettra en avant et
ancrera les prononciations du « v » de « primavera, verano » et « invierno », la non nasa
lisation du « in » dans ce dernier mot, et la prononciation de l’emblématique « ñ » dans
« otoño ».
Afin de fixer le féminin de « primavera », on demandera aux élèves (en espagnol) de
définir le genre de chaque saison : « Primavera es una palabra femenina », « Verano,
otoño, invierno son palabras masculinas ».
La question 2 permettra de revenir sur un acquis de façon à la fois utile et ludique
puisqu’il s’agira de classer sans se tromper. Les formulations auront pour but, encore
et toujours, de consolider les prononciations, surtout celles qui ne sont pas évidentes.
On sera donc particulièrement vigilant pour : la restitution du « z » de « marzo », des
« j » de « junio » et « julio », du « u » de « octubre » et du « v » de « noviembre ».
Les énoncés à produire pourront être du type : « Diciembre, enero y febrero son los meses
[bien insister sur la prononciation de ce pluriel, on doit entendre distinctement les
deux syllabes] de invierno », etc. Pour varier les plaisirs on peut songer à des questions
que les élèves se poseront entre eux, le(la) professeur(e) peut donner le la : « Abril es
un mes de (la) primavera… ¿y septiembre? », et ainsi de suite.
On pourra alors revenir aux tableaux. On demandera cette fois à l’élève qu’il utilise
le verbe proposé dans l’énoncé : « asociar », à la première personne, sans justification
d’abord : « Asocio el cuadro uno al verano ». Les tableaux n’étant pas numérotés, il fau-
dra bien prendre la précaution que l’on parle bien du même. Les réponses pourront
ensuite être inscrites dans le cahier (cahier d’activités, p. 11).
Dans un deuxième temps le(la) professeur(e) lira posément les légendes de chacun
d’entre eux et distinctement les dates. On fera dire aux élèves que Lluís Masriera
(attention à la prononciation !) et Santiago Rusiñol sont des peintres et on pourra
réactiver, si les élèves les ont déjà vus, les mots « nombre » et « apellido », qui seront
revus au Viaje 2. On indiquera le titre de la première œuvre : « Bajo la sombrilla es
el título del cuadro uno » en attendant des élèves qu’ils imitent la phrase pour les
tableaux suivants. On pourra attirer l’attention des élèves sur les mots nouveaux, leur
genre et leur nombre (« los plátanos, la flor, la sombrilla, el frontal, la chimenea,… »), en
écho aux premières escales, et encourager les élèves à chercher le lexique non connu.
Lien
www.caracteristicas.co/modernismo
Les élèves ont découvert la langue espagnole lors du premier voyage, ils ont
commencé à se familiariser avec les sonorités, à établir des passerelles entre la langue
de scolarisation et la langue cible, voire avec les langues parlées au sein des familles.
Ils vont à présent apprendre dans ce chapitre à se présenter : saluer, parler de soi,
parler de leur environnement familial, se décrire physiquement ainsi que définir
leur caractère. Ils vont aussi partir peu à peu à la rencontre de l’autre : énoncer la
nationalité de l’autre, comprendre un itinéraire pour le rencontrer.
La page d’ouverture est le premier contact avec la poursuite du voyage grâce à la pho-
tographie d’un site emblématique de l’Amérique latine : le Machu Picchu, l’une des sept
nouvelles merveilles du monde, avec plus de 800.000 visiteurs annuels. Ce sont les
sonorités du nom de la citadelle inca qui vont dans un premier temps séduire l’élève. On
pourra s’appuyer sur leurs connaissances pour réactiver les acquis du premier voyage ;
la question proposée [Describe precisamente la fotografía] permettra de nommer et situer
le site avec les acquis du premier chapitre (Es el Machu Picchu / Es un sitio inca del Perú / El
Perú es un país de América del Sur). On pourra aussi proposer aux élèves de présenter les
« protagonistes » de cette photo (es un viajero con una llama) avant de s’attarder sur le
titre du voyage qui invite l’élève à mieux se connaître… pour mieux prendre son envol !
Le(la) professeur(e) pourra ainsi consacrer le temps nécessaire à la présentation des
titres et des objectifs en vert des trois escales ; cela rassurera les élèves qui compren-
dront ce qu’ils vont apprendre et quels chemins ils vont emprunter en suivant trois
directions : ¿quién soy? ; ¿quién me acompaña? ; ¿adónde vamos?
Langages
· Continuer à découvrir les particularités de la langue espagnole, lire des cartes
· Parler de soi
· Langages artistiques (B.D., cinéma, œuvre d’art)
École et société
· La famille : modèles familiaux, familles sportives, familles fictives, familles voyageuses
Voyages et migrations
· Expérience de vie particulière d’une famille de voyageurs (los Zapp)
Rencontres avec d’autres cultures
· Les pays hispanophones à travers les cinq continents
La première escale propose en son titre et pour les trois documents présentés des
questions : ¿Quién eres? ¿Qué tal? ¿Cuántos años tiene? ¿Quiénes son?. Les élèves seront
sensibilisés à la double ponctuation évoquée dans l’escale précédente.
Différenciation possible
La mémorisation des dialogues sera plus ou moins aisée ; on encouragera les élèves
à mémoriser un, deux ou trois dialogues afin que tous puissent produire un oral. On
veillera surtout à la bonne restitution phonologique pour tous les élèves.
Différenciation possible
On peut proposer aux élèves de mémoriser et jouer ce second dialogue, et, pour les plus
aguerris, de le compléter avec d’autres questions qui pourraient ou non être préparées.
3 ¿Quiénes son?
On laissera – comme toujours – le temps nécessaire aux élèves pour s’approprier les
contenus de la page avant d’attirer leur attention sur la Guía cultural qui permet dans
des mots simples d’expliquer la présence de deux noms de famille en Espagne. Les
élèves pourront alors se poser des questions pour présenter les différents membres de la
famille : prénom, nom, âge, lieu de naissance, travail ou activité (question 1)… Il s’agit de
réactiver les mots interrogatifs « cómo, quién, cuántos, de dónde ». Les réponses peuvent
être mises en surbrillance grâce au manuel numérique. Les questions 2 et 3 permettront
d’introduire le lexique de la famille que les élèves iront chercher dans le lexique (her-
mana, primo, primas) (cahier d’activités, p. 19). Le cahier d’activités permet de reve-
nir sur l’usage des deux noms de famille en Espagne et propose un mots-mêlés pour
retrouver la conjugaison au présent de l’indicatif du verbe tener. Les conjugaisons des
principaux verbes rencontrés dans ce chapitre seront déclinées sur la Ruta gramatical.
Différenciation possible
L’encadré ¡Atención! permet de revenir sur la construction de ser pour exprimer l’ori-
gine et sur la conjugaison de « tener » et « vivir ». On y consacrera le temps nécessaire
afin que tous les élèves puissent construire des bases solides. Les élèves pour qui la
mémorisation de ces formes serait plus simple pourront mener en autonomie l’acti-
vité proposée dans le Rumbo al proyecto.
Il s’agit ici d’entraîner les élèves à la compréhension de l’oral par le biais d’un enre
gistrement audio dans lequel les locuteurs décrivent la composition de leur famille
et procèdent à la description physique de chaque membre. On pourra inviter tout
d’abord les élèves à observer l’infographie et son titre : ils pourront ainsi énoncer des
premières phrases simples sur ce qui pourrait les surprendre (el niño de la familia C
no tiene papá / La familia es extraña / Tienen gafas de sol enormes, etc.). N’oublions pas
d’inviter toujours les élèves à chercher dans leur lexique les mots qui ont été reportés
pour qu’ils apprennent à ne pas solliciter leur professeur(e).
Il faudra sans doute plusieurs écoutes pour suivre le déroulé proposé dans le manuel,
si possible en autonomie (malette de baladodiffusion, par exemple). On invitera les
élèves à prendre connaissance de la question 1 : ils pourront ensuite s’appuyer sur
leurs notes pour, dans un premier temps, mettre en relation chaque présentation avec
l’illustration qui lui correspond. Il est essentiel, à ce stade, d’insister sur les reformu-
lations avec les verbes « ser » et « tener » à la troisième personne du singulier et du
pluriel, on détaille également les possessifs qui seront repris dans la Ruta gramatical
et introduits ici dans l’encadré ¡Atención!.
On vise bien entendu un objectif citoyen où il n’y aurait pas de famille modèle mais des
modèles de famille différents (le titre le dit déjà : Muchas formas de ser una familia). On
évite par ailleurs soigneusement de faire des références directes à la famille de l’élève
afin de ne pas heurter ceux qui auraient une situation familiale fragilisée. On invitera
en revanche l’élève à choisir le modèle familial dont il a envie de parler (question 2)
et on incite à un dialogue citoyen entre tous. Le cahier d’activités prolonge les apports
lexicaux du document en vérifiant la compréhension des élèves par des dessins puis en
proposant un exercice sur les adjectifs possessifs (cahier d’activités, p. 20).
2 Manuela, mi abuela
Ce court extrait du poème d’Ana Serna est ici proposé en CE. On souhaite avant
tout donner à l’élève le plaisir des mots, des rimes, des sonorités. Le poème servira
également de pont vers l’acquisition du vocabulaire de la description physique
Différenciation possible
L’activité ¡Adelante! pourra être proposée selon des modalités différentes : on sug-
gérera ainsi aux élèves d’écrire plus de vers, on pourra ou non exiger des rimes et
pourquoi pas demander d’insérer des mots dans lesquels on retrouverait la jota /x/
(cf. encadré Sonidos). L’essentiel est que, comme pour tout travail de poésie, le poème
soit énoncé, que sa musicalité soit perçue.
Différenciation possible
On peut introduire « mientras que » pour comparer les personnages ou encore faire
jouer le rôle du journaliste qui pose des questions à Oskar Santos, réalisateur du film
Zipi y Zape y la isla del capitán. On pensera à ce stade de l’apprentissage à complexifier
les productions des élèves qui auraient plus de facilité dans la langue.
Cette activité vise l’entraînement à la compréhension de l’oral par le biais d’une vidéo qui
présente la famille Zapp… une famille qui aura voyagé durant près de 17 ans travers les
cinq continents en finançant cette vie bohème grâce, notamment, à la vente d’un livre
intitulé Atrapa tu sueño qui décrit leurs aventures. Pour saisir le sens global de la vidéo, les
élèves pourront s’appuyer sur leurs acquis – le lexique de la famille, entre autres (ques-
tion 1b) – pour aller vers ce qui est nouveau : les verbes de mouvement, les prépositions.
Ils disposeront tout d’abord du temps nécessaire pour observer la page et lire l’encadré
Guía cultural qui insiste sur la présence indéniable de l’espagnol sur les cinq continents et
qui pourra être réinvesti par les élèves : « Se habla español en España, en Europa. También se
habla español en Panamá, en América Central, etc. ». Il s’agit avant tout de leur donner envie
d’apprendre la langue pour se projeter dans des voyages futurs. On s’intéressera bien
entendu aux réactions que pourra déclencher le premier visionnage afin que les élèves
puissent s’approprier le support en énonçant tous les éléments de l’extrait qui les inter-
pellent. On situera le pays d’origine de la famille (son argentinos / la familia es de Argen-
tina) avant d’attirer l’attention des élèves sur la Guía léxica et de proposer de visionner la
vidéo pour répondre aux pistes qui traitent de ce support (question 1). Il convient de ne
pas oublier la réalisation de l’exercice interactif de l’Escale afin de varier au maximum les
approches, la répétition est d’autant plus nécessaire à ce stade de l’apprentissage.
On passera ensuite à la réalisation du point 2 en ayant préalablement attiré l’attention
des élèves sur l’encadré ¡Atención! et l’usage des prépositions. On pourra inviter les
élèves à utiliser la fonction zoom pour qu’ils visualisent sur la carte les différentes
étapes du parcours de la familia Zapp. Il sera ainsi facile pour eux de mieux situer les
pays hispanophones et réaliser ainsi le dernier point (2c). L’exercice interactif proposé
facilitera la réalisation de la tâche pour les élèves moins entraînés. L’exercice 1 du
cahier (cahier d’activités, p. 22) pourrait être donné comme travail à faire à la mai-
son ; il permet de réactiver le lexique des pays, les prépositions et les moyens de trans-
port, le second exercice du cahier permet de parcourir le voyage à l’envers.
Différenciation possible
Les élèves peuvent créer leur propre itinéraire, se projeter dans un voyage futur ou
imaginaire comme on le leur propose dans le Rumbo al proyecto de l’escale. On leur
laissera le choix du support : certains élèves pourront opter pour les outils numériques
de leur choix pour présenter à l’oral leur itinéraire.
Cette page Por el mundo hispano devrait permettre au(à la) professeur(e) de continuer
à sensibiliser les élèves à la richesse géographique et culturelle du monde hispanique.
Les élèves pourront ainsi voyager des îles mythiques comme l’île de Pâques et les îles
Galápagos qui invitent au rêve, jusqu’au quartier hispanique de Miami, en passant par
le vieux quartier cubain de La Habana vieja et ses pittoresques maisons coloniales. On
les invitera tout d’abord à décrire les photos, dans un ordre qu’ils choisiront et avec
leurs mots. Ils pourront ainsi réactiver le lexique des couleurs (las casas coloniales de
la Habana son multicolores : amarillas, azules, rosas), des langues (en Miami, se habla
español e inglés) et également la traduction du verbe être (La Isla de Pascua es una isla
de Chile / Las islas Galápagos están en el Pacífico). La carte interactive du manuel pro-
jetée sur le tableau blanc pourra permettre aux élèves de situer précisément les lieux.
On proposera aux élèves, à l’aide de l’encadré ¡Atención!, d’énoncer leurs préférences.
On s’intéressera à la construction du verbe gustar à la première personne afin que
l’élève puisse énoncer ses goûts.
Les élèves, après avoir pris connaissance de la Guía léxica et des pistes proposées
(question 2) pourront écouter les différents enregistrements et repérer des indices
linguistiques qui leur permettront de décrire plus précisément les lieux observés et
mentionnés. Ils pourront restituer assez facilement des mots ou expressions proches
du français ou rencontrés lors des escales précédentes (Patrimonio de la Humanidad,
la isla, las playas, casas de colores, etc.). Les exercices du cahier d’activités (p. 23)
permettront de prolonger les apports linguistiques.
Différenciation possible
On pourra demander aux élèves de choisir et de présenter l’une des quatre desti-
nations à toute la classe qui devra deviner quel est le lieu décrit. Les élèves devront
utiliser le verbe « gustar » pour évoquer l’une ou l’autre des destinations.
La chanson du chapitre 𝅘𝅥𝅮
Restons à Cuba pour ce rap qui ne manquera pas de séduire les élèves !
Orishas, ¡Canta conmigo rap a lo cubano! :
http://los40.com/los40/2016/01/05/musica/1452002413_067060.html
Langages
· Essentiellement architectural : le lieu de vie comme métaphore de ses habitants (ico-
nographique, littéraire, vidéographique, mais aussi celui des petites annonces)
École et société
· L’habitat social urbain et rural, individuel et collectif
Voyages et migrations / Rencontres avec d’autres cultures
· L’Espagne dans toute sa diversité : du nord au sud en passant par le centre. L’Uruguay,
la Colombie
Différenciation possible
Nous introduisons la forme progressive à la question 2c. on jugera de la pertinence de
la reprise de la formulation en fonction du niveau des élèves, on donnera l’équivalent
simple : « están haciendo : hacen ».
Nous allons entrer dans une maison actuelle conçue sur les plans traditionnels de
l’habitat andalou : un patio autour duquel s’organisent les espaces domestiques. Les
objectifs sont ceux, lexicaux, de l’acquisition des différentes pièces d’un habitat et de
leur ameublement, de l’acquisition/la consolidation des chiffres et des nombres (ques-
tion 2 et cahier d’activités, p. 31) et du rebrassage des adverbes et expressions de
situation. Avant la lecture des questions on laissera les élèves prendre connaissance
du plan et on aidera à l’énonciation des premières réactions (es una casa/vivienda cua-
drada ; los cuartos están alrededor de un patio, etc.). La réponse à la question 1a don-
nera lieu à l’énumération des différentes pièces mais pourra également faire l’objet
d’une description plus précise avec l’aide de la Guía léxica (La casa tiene tres baños/El
dormitorio tiene dos camas). On précisera également la fonction de chaque pièce, afin
d’ancrer le vocabulaire et en insistant sur les verbes à diphtongue (dormir, almorzar),
et de « ser » et « estar ». Pour consolider ou acquérir le vocabulaire des meubles on
peut penser à des amorces du type : « En el despacho se encuentra la mesa de escribir »
(nous en aurons besoin pour le ¡Adelante! et la description de la maison uruguayenne).
Le patio, « pièce » centrale de la maison, fera l’objet d’une attention particulière (ques-
tion 1 b) puisqu’il permettra de répondre à l’invite de Rumbo al proyecto (cahier d’ac-
tivités, p. 31). À la croisée des mondes romain et musulman il est emblématique de
la maison méditerranéenne, espace de détente, de repos, d’échanges aussi à l’ombre
de murs clos protégeant du soleil, havre de fraîcheur qui recrée le jardin paradisiaque.
Différenciation possible
Lexique, chiffres, nombres, expression de situation dans l’espace, les pistes sont nom-
breuses pour une différenciation en fonction des individualités. Le document vidéo
(¡Adelante!) donnera l’occasion de nombreux réemplois et l’on pourra demander aux
élèves, en entraînement au Rumbo al proyecto mais aussi au Proyecto 2 (p. 54) de faire
visiter la maison (avec description et arrêts sur images).
1 Alquilar un piso
On pourra partir de l’illustration qui pourra être considérée comme document d’an-
ticipation, il ne s’agira plus ici d’une maison individuelle mais bien d’appartements
(cf. encadré ¡Atención!) avec le lexique spécifique (piso, alquiler, edificio). On distingue
l’inscription « se alquila » on pourra en faire deviner le sens en l’opposant à une autre
indication que l’on aurait pu avoir : « se vende ».
Le texte, littéraire, rédigé sur le mode de la petite annonce, extrêmement court,
donnera lieu à une reprise et donc à la consolidation de plusieurs éléments vus
auparavant : situation dans l’espace, différentes pièces de la maison (cahier d’ac-
tivités, p. 32), m2 (abrégé ici en « metros ») et introduira les diminutifs (terracita) qui
seront un des objets d’étude dans les pages Ruta gramatical ainsi que la typicité de
la corrala qui sera traitée immédiatement après. Sa particularité est la rédaction à la
première personne de la première phrase et la présence de deux verbes irréguliers
(ofrecer et decir). On pourra suivre pas à pas le questionnement qui permet d’entrer
progressivement dans la compréhension du document et débouchera sur la ques-
tion ¡Adelante! : la problématique du logement en ville qui peut être parfaitement
adapté à une personne seule. Le document suivant permettra de voir que l’on peut
parfaitement vivre à plusieurs dans ce type d’appartement et fera également la part
aux avantages et inconvénients, points mis en exergue grâce au cahier d’activités
(p. 32).
La photo du Retiro à Madrid sera l’occasion de faire s’interroger les élèves sur la néces-
sité à l’échelle d’une ville, de havres de paix, tel celui que nous avons vu précédem-
ment au niveau individuel dans la maison andalouse. De façon spiralaire, les manuels
des niveaux supérieurs reviendront sur ces problématiques.
Différenciation possible
On demandera aux élèves de relever dans le texte ce qui sert à caractériser les aspects
positifs (mejor ; muy bien) ; d’aucuns, plus avancés, pourront se référer au vocabulaire
employé (te ofrezco) voire, à la tournure même des phrases (no es muy grande pero).
L’expression solo tiene pourra être reprise de plusieurs façons, suivie d’avantages (la
modernité) ou d’inconvénients (la petitesse).
Différenciation possible
La question 4 pourra être abordée en fonction du niveau des élèves. Vu la configura-
tion de l’habitat, tous les voisins se connaissent (la page d’ouverture nous plongeait
déjà dans cet univers avec les nombreux personnages qui échangeaient) et l’on peut
anticiper sur les documents à venir (p. 46) : « es como un pueblo grande ».
Pour répondre à la dernière question ¡Adelante! par l’entremise du cahier d’activités
(p. 33) on soulignera deux aspects importants : les appartements sont petits mais
situés au cœur de la capitale et les inconvénients de la promiscuité peuvent être com-
pensés par la convivialité, l’échange et l’entraide.
3 La casa terracota
Rêve un peu fou, à l’image du Facteur Cheval, cette maison d’architecte bâtit du rêve
et de l’imaginaire en s’inspirant des formes organiques que nous retrouverons plus
tard avec l’architecte mexicain Senosiain (Trotamundos 3e, Viaje 2) et n’est pas sans
rappeler l’art végétal des modernistes (Gaudí, Trotamundos 4e, Viaje 6). Après une
situation du pays sur la carte, la visite nous permettra d’enrichir ou de consolider
le lexique déjà vu (hall, sas, recibidor = distribuidor, pasillo ; ducha, aseo = baño ou
escritorio = mesa de escibir) et de repérer, peut-être, la diminutif piececita. Mais ce sont,
en réponse à la question c., ses caractéristiques qui retiendront notre attention : « casa
térmica et fibras naturales » puisqu’il s’agit là encore d’une adaptation de l’habitat
au milieu. Plusieurs de ces points permettront aux élèves de répondre au Rumbo al
proyecto dans le cahier d’activités (p. 33).
1 Ciudades
Cette page présente trois fragments d’un même roman dans un voyage du sud au nord,
depuis l’Andalousie – que nous connaissons déjà par sa maison typique (Escala 1) –
jusqu’à la méditerranéenne Barcelone en passant par la capitale évoquée antérieure-
ment (Escala 2). Il faudra bien sûr situer les différentes villes sur la carte qui se trouve
en fin de manuel, comme nous y invite la première question et comme nous le deman-
dera à nouveau le cahier d’activités (p. 34). Ce sera peut-être l’occasion d’introduire
« a orillas de » pour la situation de deux d’entre elles.
On dégagera les caractéristiques que chaque extrait prête à chaque ville avant de
répondre à la question 2.
Dans le premier texte (Córdoba) les élèves retrouveront nombre d’éléments connus
qui faciliteront la compréhension (dont le diminutif, casita, l. 3, qui peut faire l’objet
d’une comparaison avec le casa de la l. 2). De plus, c’est le texte qui comporte le
moins d’implicite. On prendra soin d’en effectuer une lecture vivante et de s’aider
de la projection de la photographie pour élucider le vocabulaire. On pourra situer le
Guadalquivir sur la carte du relief en fin de manuel et demander quelle autre grande
ville d’Andalousie il traverse.
On commencera l’étude du deuxième extrait, plus délicat, par la description de la pho-
tographie. Des éléments vus antérieurement devraient faire retour (ciudad, pisos, edifi-
cios) on demandera en quoi sont construits les immeubles afin d’introduire le « ladrillo
rojo » du texte. On fera porter l’attention des élèves sur une des caractéristiques que
l’on prête souvent à la capitale d’Espagne (à faire préciser) celle du « pueblo grande »,
une succession de quartiers qui se répètent à l’infini.
La photographie de Barcelone donnera lieu au maniement de l’expression « llena de
gente » que l’on trouvera dans le texte qu’elle viendra également contrebalancer par
cette Rambla inondée de soleil. La photographie du Barrio Gótico s’en rapproche
davantage « no pasa nadie » pourra faire retour dans une comparaison des deux
aspects contradictoires soulevés dans le texte. Dans la deuxième apparaissent les
farolas à qui l’on peut réserver un sort si le niveau de classe le permet mais on peut
tout aussi bien laisser tomber cette dernière phrase assez absconse.
La question 3 conduira déjà les élèves débutants vers l’implicite, la tristesse évoquée
pour Barcelone, le caractère répétitif de la capitale d’Espagne, l’Andalousie baignée de
soleil pour la ville de Cordoue.
La comparaison à laquelle invite la question 4 permettra également de contrebalancer
l’idée qui ne ferait ressortir que le caractère négatif de la ville. C’est également le but
de l’activité 2 proposée dans le cahier d’activités (p. 34).
Différenciation possible
On pourra demander à certains élèves d’indiquer les communautés autonomes
dans lesquelles se situent les villes, on pourra également faire préciser si ce sont les
« capitales » de ces communautés.
2 El Poble Espanyol
On peut commencer l’étude par le dépliant qui permettra de situer Barcelone (et l’une
des langues co-officielles) déjà rencontrée dans ce voyage, de manier « ser » et « estar »
(son turistas ; es una famila ; están en el pueblo español ; es un museo…) tout en rebras-
sant le lexique de la ville (museo, restaurante...).
La vidéo nous apprendra à différencier les habitats et leur typicité, l’aide du tableau du
cahier d’activités (p. 35) sera précieuse puisqu’elle constituera un support qui nous
permettra de répondre à la question 1e par des phrases construites.
La focalisation sur l’Andalousie et sur la culture catalane seront deux points mis en
exergue et fil rouge du chapitre mais des éléments pourront faire l’objet d’attention
particulières : le chemin de Saint Jacques (que nous retrouverons lors du Viaje 7), l’art
mudéjar (qui apparaît sur le photogramme et sur le dépliant) ou l’art roman (dépliant).
Ces derniers éléments permettront de continuer à entraîner les verbes à diphtongue
tout en montrant les contrastes entre villes et communautés (cf. encadré ¡Atención!).
Différenciation possible
La question 2 invite les élèves à affiner leurs représentations sur l’Espagne. On pourra
envisager cette activité en groupe afin que les élèves puissent échanger et s’entraider
pour repérer les indices linguistiques dans le reportage nécessaires. La question ¡Ade-
lante! enfin permet d’organiser ces éléments pour choisir d’évoquer une communauté
autonome et proposer de créer un poster à partir de ses choix personnels (Rumbo al
proyecto et cahier d’activités, p. 35).
ESPAÑA
Ce voyage en Espagne sera le premier proposé par Trotamundos, il sera suivi pour le
niveau 5e d’un voyage au Mexique (p. 85) puis d’un voyage en Argentine (p. 115). En
4e nous partirons également une deuxième fois pour l’Espagne (p. 53) pour compléter
l’aventure qui commence ici, puis pour Cuba (p. 85) et la Colombie (p. 117). Enfin, en
3e nous irons au Pérou (p. 55), au Chili (p. 87) et en Équateur (p. 119).
Les destinations présentées se veulent être des compléments culturels aux pays que
nous traversons dans les chapitres : deux pages pour le niveau qui nous intéresse, car
nous irons à l’essentiel avec les débutants, et quatre pages pour les niveaux supérieurs
du cycle 4, parce que l’élève aura besoin d’étoffer ses connaissances.
Le fil conducteur de la collection étant le voyage, ces dossiers se veulent être des
zooms entre tradition et modernité qui donneront des informations essentielles sur
l’art et la culture et actuelles sur les villes principales, la géographie, les langues
parlées, etc. Nous avons souhaité que les illustrations soient nombreuses afin que
l’élève voyage par l’image dans les pays en question et puisse constituer un véritable
carnet de bord.
Le carnet de bord de chaque niveau est indissociable des dossiers voyage (renvoi au
bas de chaque page : ¡A ti te toca!) et personnel car l’élève pourra y réaliser toutes les
activités proposées (nombreuses sont les activités de création : dessins, collages…) et
conserver ce carnet.
Ces dossiers, s’ils sont conçus pour que l’élève puisse travailler en autonomie
et construire des pages qui sont censées être les traces à conserver des moments
forts de son parcours (ce qu’il a préféré ou ce qui l’a particulièrement intéressé),
peuvent être abordés quand bon le semblera au(à la) professeur(e) en fonction du
projet pédagogique et de la réalité de la classe : en totalité ou en partie par rapport
aux documents étudiés, en classe entière ou en groupe, en classe ou hors la classe
(pendant les vacances !).
1 Autonomías y números
Ce premier paragraphe veut à la fois fixer les noms des différentes communautés
ainsi que leur situation géographique et permettre à l’élève de réviser les chiffres
et les nombres (carnet de bord, p. 1). S’il est abordé en classe, il reviendra à
l’enseignant(e) de lire les indications qui se trouvent dans le pavé à gauche en
insistant sur la prononciation des chiffres et des nombres. On exigera des élèves une
prononciation sans erreur ; il en sera de même lorsqu’on les invitera à lire l’article 4.1
de la Constitution qui évoque le drapeau de l’Espagne qui pourra être dessiné par les
élèves (carnet de bord, p.1)
pour ce voyage
Langages
· Dire son quotidien, exprimer l’heure, décrire et analyser des images artistiques
(el bodegón) ou publicitaires, s’exprimer à travers la musique et le sport
Rencontres avec d’autres cultures
· La gastronomie espagnole (las tapas), les fêtes et traditions andalouses (la Feria de
Jerez ; la Romería del Rocío) ; les pêcheurs du lac Atitlán au Guatemala
Le titre de l’escale est lui aussi dynamique avec les points d’exclamation et reprend
donc le titre et l’esprit de ce voyage. On y introduit en outre le verbe « aller » qui ren-
force la notion de déplacement et d’action. L’emploi du « je » place l’élève au centre
du projet. Enfin, le futur proche est ici employé comme modèle pour une utilisation
constante tout au long de la séquence.
Différenciation possible
Pour les élèves les plus à l’aise, on pourrait faire compléter la question 1c via des
réemplois tels que le verbe à diphtongue « sentirse » ou le verbe « estar » (exemple :
« Después de la escuela, voy a… y me siento feliz. Estoy bien. »)
On peut aussi demander à certains de dessiner leur projet qui mêlera des éléments du
collège et ceux des activités hors la classe.
On pourra également demander aux élèves d’élaborer un slogan qui imite celui
proposé, en travaillant la rime : « del colegio al gimnasio » / « del cole al cine » etc. Le
Rumbo al proyecto pourra également faire l’objet d’un travail en groupe pour lequel
chacun mettra en œuvre ses compétences.
Le document 3 se divise en 2 parties : la partie visuelle, qui aura pour but d’enrichir le
lexique lié aux activités ainsi qu’aux qualités inhérentes à ces dernières, et la suite du
témoignage de Melissa. Tout d’abord, après avoir expliqué le titre (on pourra donner
deux approximations : « calmarse » ou « descansar »), on laissera les élèves regarder atten-
tivement les sept images pour répondre à la question 1a. Le cahier d’activités (p. 43)
permettra un entraînement supplémentaire au maniement du lexique, de la tournure
affective avec « gustar » (question 1b) et des faits de langue entraînés sur cette escale. La
question 1c est quant à elle axée sur le futur proche. Pour introduire ce nouveau point
grammatical, le(la) professeur(e) pourra jouer sur d’autres activités quotidiennes déjà
vues par les élèves pour leur faire deviner qu’il s’agit de parler d’activités que l’on va
réaliser par la suite (después de clase, voy a ir a casa, voy a merendar y voy a hablar con mi
hermana).
Pour la compréhension de l’oral qui propose la seconde partie du témoignage de
Mélissa, les élèves les plus fragiles pourront repérer des mots transparents comme
(libre, nerviosa, público, disciplina, imaginación) pour accéder au sens. Les plus à l’aise
pourront compléter et ensemble induire du sens.
Différenciation possible
Pour évoquer leur activité favorite, les élèves pourront compléter l’expression « ¡A
relajarme porque voy a…! ».
Le titre de l’escale 2 est en lien avec la première escale et permet une nouvelle fois à
l’élève d’évoquer ses goûts mais, ici, sur le plan alimentaire. La diversité de la gastro
nomie espagnole et ses spécificités sont mises à l’honneur tant sur le plan festif avec
El Día Mundial de la Tapa qu’artistique avec l’étude d’une nature morte (qui fera l’objet
du Rumbo al proyecto, p. 61). Des repas qui, souvent pris à l’extérieur en Espagne,
favorisent l’échange et le partage autour de mets traditionnels. Le(la) professeur(e)
éclairera le mot « cancha » (pour ce faire, il s’aidera de synonymes tels que « frontón »
ou « terreno de juego » pour que les élèves fassent le lien entre les 2 escales si le mot
n’a pas été utilisé auparavant).
Différenciation possible
Le(la) professeur(e) pourra se rendre sur le lien ci-dessous et qui contient une com-
préhension de l’oral (avec son script) au sujet du Día Mundial de la Tapa qui permettra de
consolider les acquis et développer les points forts de chacun. Un montage sera néces-
saire pour ne garder que l’essentiel : la tradition du « tapeo » très ancrée en Espagne et
connue à travers le monde entier ainsi que la convivialité associée aux tapas.
2 El bodegón
On pourra débuter l’étude de la page par l’observation attentive du bodegón de Luis
Egidio Meléndez afin de faciliter la compréhension de la définition du terme bodegón
proposée. Les élèves pourront être déroutés par le document, il s’agira de leur faire
Différenciation possible
Pour le Rumbo al proyecto, il serait intéressant d’écouter quelques élèves s’exprimer
face à la classe, puis on les fera travailler en petits groupes hétérogènes (3 ou 4 élèves
maximum) pour qu’ils présentent la nature morte choisie, la commentent et que les
élèves les plus à l’aise aident les autres dans ce travail. Cet étayage entre pairs favoris-
era la solidarité et incitera les élèves à se pencher sur d’autres œuvres du même type
et sur ce genre, ici pictural, en particulier.
Il s’agira bien entendu de faire réfléchir les élèves sur la destinée discutable du
bodegón : peut-il être repris pour vendre ou dénoncer ? On attendra des productions
simples des élèves qui reprennent la tournure affective vue dans ce chapitre.
Après ce voyage gastronomique, la direction prise est celle du sud de l’Espagne pour
découvrir des traditions festives typiques de l’Andalousie.
L’escale 3 propose aux élèves de se projeter dans un futur proche pour évoquer désor-
mais leurs goûts en matière de sorties ou d’activités festives.
1 Rumbo a Andalucía
L’entrée du document sera faite par l’observation de l’affiche de la Feria del caballo de
Jerez de la Frontera et les élèves exprimeront librement leur ressenti pour accéder au
thème de la fête. Pour contextualiser, on fera situer l’Andalousie ainsi que la ville de
Jerez sur une carte puis on procèdera à un rappel concernant l’expression de la date
vue en amont. Ensuite, les élèves liront à voix basse la Guía cultural afin de constater
la renommée mondiale de cette fête. On attirera aussi leur attention sur le titre de
la page et on leur demandera de le mettre en relation avec l’affiche pour mettre en
exergue le sujet. On fera remarquer les détails de la ville en fond avec les palmiers,
très présents dans le sud, ainsi que les fortifications (Alcázar de Jerez) datant du Moyen
Âge, l’extrême élégance des cavaliers, chevaux et danseuses (présents dans la vidéo
qui suit). On évoquera le graphisme extrêmement particulier : répétition des formes
courbes et des couleurs, des personnages archétypiques qui deviennent des symboles
(cahier d’activités, p. 46). La question 1c enfin invite les élèves à imaginer le déroulé
de la fête en réactivant le futur proche.
Différenciation possible
Si le niveau des élèves le permet et pour les sensibiliser à la représentation, on pourra
insister sur la sérialité et leur demander d’imaginer une affiche pour la fête de leur
quartier, de leur ville ou de leur village, basée sur le même principe : schématisation,
simplicité des formes et des couleurs.
2 La Feria de Jerez
La vidéo proposée vient en prolongement de l’affiche précédente. Pour faciliter la
transition entre les deux documents, on demandera aux élèves de faire la liste des
points communs entre l’affiche et le photogramme : la ville de Jerez, le spectacle
(public), les chevaux, le costume de flamenco de la danseuse. On proposera ensuite
de visionner la vidéo et de poursuivre ce travail de comparaison (question 1) : fête
populaire, musique, ambiance festive, climat ensoleillé et palmiers dans les rues. On
procèdera ainsi à un rebrassage lexical. Le deuxième visionnage aura pour but d’aller
plus loin et de répondre plus précisément aux questions afin d’aller au sens. On fera
remarquer aux élèves le mélange générationnel.
3 Camino al Rocío
Pour poursuivre et terminer l’escale, on reste en Andalousie, grâce à l’un des pèleri-
nages les plus connus, celui d’El Rocío effectué en honneur à la Vierge du Rocío. Dès
la lecture du titre, on prendra soin de faire situer sur une carte la province de Huelva.
On laissera les élèves observer la photo et donner librement leurs premières impres-
sions (chevaux, cavaliers, foule, poussière, chaleur ambiante et autel de la Vierge
avec ses nombreuses fleurs). Grâce à ce travail, le texte proposé ensuite sera plus
accessible. Les élèves en feront une lecture silencieuse et repèreront les mots clés, le
déroulé proposé dans la première question les guidera. On axera leur attention sur le
lien entre fête populaire à grand succès et connotation religieuse (Vierge La Blanca
Paloma, les confréries) puis sur le partage omniprésent entre les participants. Pour
préparer le ¡Adelante! ainsi que le Rumbo al proyecto, on demandera aux élèves de
comparer les tenues vestimentaires des protagonistes entre la vidéo de la Feria de Jerez
et le pèlerinage (cahier d’activités, p. 47).
Différenciation possible
Il s’agira de favoriser autant que faire se peut l’autonomie des élèves pour entraîner la
compréhension de l’écrit ; on pourra inviter les élèves les plus en difficulté à souligner
les mots compris dans un premier temps et favoriser par la suite une aide par les pairs
en attachant un soin particulier à la constitution des binômes.
Langages
· Les langues précolombiennes et leur influence sur les langues européennes. El
náhuatl
Voyages et migrations
· Los conquistadores: Cristóbal Colón, Hernán Cortés
· De Tenochtitlan a México
Rencontres avec d’autres cultures
· Découverte du monde précolombien mexicain, de l’exportation mondialisée du
chocolat et d’autres ingrédients typiques au Mexique, de la Conquête de Cortés et du
rôle de la Malinche, de la légende de la Llorona et des us et coutumes autour de la Fête
des Morts (Día de muertos).
Pour cette compréhension de l’oral, il nous faut préciser qu’il s’agit d’un travail autour
de repérage d’indices linguistiques. Ce qui nous intéresse, c’est que du mot surgisse
la compréhension, et plus tard l’expression orale. Il est essentiel que l’élève, dès la 5e,
puisse isoler des mots porteurs de sens, pour comprendre dans un premier temps et
s’exprimer ensuite.
Il s’agira d’abord de repérer, grâce au tableau, la langue d’où provient le mot « choco-
late », le nahuatl (question 1a). On précisera aux élèves qu’il s’agit de la langue indigène
la plus parlée au Mexique. Les questions sont posées au présent de l’indicatif pour
mobiliser les élèves sur le repérage d’unités de sens. La réponse à la question 1b (« pro-
cede del árbol del cacao ») sera facilitée par la proximité entre les deux langues sur ces
vocables. Ce travail phonétique sera effectué dans l’application et la répétition (ques-
tion 1c). On glissera de la compréhension de l’oral à l’expression écrite grâce à deux
activités proposées dans le cahier d’activités (p. 54), dont la question 2 du manuel.
Différenciation possible
On pourrait installer un jeu sur la base du « Dessinez c’est gagné ! », c’est-à-dire des
devinettes visuelles qui amèneraient la mémorisation des mots en espagnol et en
nahuatl. Ainsi, on ferait passer au tableau un élève par aliment (en se fondant sur
l’exercice 2 et sur le tableau), et les élèves qui auraient déjà mémorisé les termes
pourraient répondre. Par la suite on inviterait tous les élèves à répéter les mots dans
les trois langues proposées.
Différenciation possible
On peut poursuivre le travail de recherche iconographique pour certains élèves qui
manifesteraient un intérêt particulier pour les illustrations qui complèteraient celles
des XVIe et XVIIe siècles proposées en pages 72 et 73. Les élèves pourraient ainsi cher-
cher d’autres tableaux autour du chocolat, de Moctezuma et de Christophe Colomb.
Différenciation possible
On pourra, en fonction du profil des élèves, les inviter à utiliser l’imparfait progressif
pour imaginer la scène dans son déroulé en leur indiquant qu’il s’agit d’imiter le fait
de langue (estar + gérondif) rencontré au cours du Viaje 3. La Ruta gramatical précise
la formation du gérondif et devrait leur permettre d’approfondir son emploi.
Différenciation possible
Si les élèves avaient des difficultés pour relever les caractéristiques essentielles des
dieux présentés (question 1), on pourrait les renvoyer à la page Pasaporte léxico (p. 80)
3 Comida azteca
On veillera ici à mettre en relation le texte et la photographie. Les élèves se familiariseront
d’abord avec ces nouveaux produits grâce à la photo, on passera ensuite au texte et on
fera chercher les aliments aztèques sur la photo, en avertissant les élèves que tous n’y
figurent pas. Les élèves répondront ensuite aux consignes de la page 75, la question 2
porte sur un travail de repérage. Il s’agira de définir brièvement, à l’aide de l’extrait, les
mots « arepa » et « chicha ». Enfin, livres fermés, les élèves pourront compléter les légendes
de la même infographie sur le cahier d’activités (p. 57) après avoir mémorisé le lexique.
La page se clôt avec le « quiz de los aztecas » qui peut servir de préambule aux projets
proposés pour ce chapitre en invitant l’élève à faire le point sur ses connaissances : les
questions posées pourront servir de point de départ pour la construction des mots-
croisés (projet 1) ou la miniconférence Nuevo Mundo (projet 2).
Différenciation possible
Les plus observateurs auront vite compris que deux ingrédients basiques vus en début
de chapitre ne figurent ni dans le texte ni sur la photo. On pourrait leur demander de
« réparer » cette erreur en insérant une ou deux phrases explicatives dans le texte et
en imaginant un collage sur lequel figureraient aussi la fève de cacao et la tomate. On
propose dans le cahier d’activités (p. 57) de procéder à l’élaboration d’un menu avec
des aliments aztèques. On pourra inviter les élèves à choisir l’une ou l’autre activité
en fonction de leurs préférences.
Différenciation possible
Dans le prolongement des activités proposées jusqu’ici, certains élèves pourraient
chercher des tableaux qui représentent cette rencontre fondatrice entre la Malinche
et Cortés, et les mettre en relation avec le texte de la page 75.
2 La leyenda de la Llorona
Pour cette bande-annonce, qui est elle aussi riche en lexique et en difficultés de prime
abord pour la compréhension de l’oral, reprenons notre fil conducteur pour inciter à
repérer des images et des mots porteurs de sens. C’est sous le prisme de l’émotion que
nous mettrons nos élèves au travail, peut-être en traçant deux colonnes au tableau : nos
émotions en tant que spectateurs à la découverte de la bande-annonce du film d’ani-
mation La leyenda de la Llorona du réalisateur Alberto Rodríguez, et les émotions des
personnages (question 1). Nous leur laisserons le temps nécessaire pour chercher sur
un dictionnaire en ligne ou papier le lexique. Il sera essentiel d’aider les élèves en les
renvoyant au support de la page 77 qui a pour titre « La versión de Xochimilco » pour
situer la scène et qualifier le lieu « el pueblo de Xochimilco, un lugar peligroso y lleno de
tristeza ». Ensuite nous pourrons éventuellement scinder le visionnage pour répondre aux
consignes de la page 76. On attendra des réponses de ce type pour les questions 2 et
3 : « Muchos niños desaparecen / mueren por culpa del espectro de la Llorona », « Los amigos
Différenciation possible
On peut inviter les élèves dont les capacités en compréhension de l’oral sont dévelop-
pées à se concentrer sur les voix off et leurs fonctions, ainsi qu’à découper la bande-
annonce en plusieurs parties en leur donnant des titres. Ils présenteront leur travail au
reste de la classe et aideront leurs pairs à aller vers une compréhension plus nuancée.
On pourra également exiger l’emploi de l’imparfait dans les réponses en fonction du
profil des élèves
La page est riche en documents : une affiche, trois illustrations et un texte. Il s’agira
de reprendre une recherche d’indices sous forme de tableau : « fechas, lugares, campo
léxico de la muerte, emociones ». Par la suite, les élèves pourront répondre aux con-
signes de la page 77, observer, faire des choix, décrire, puis être reporters de la Fête
des Morts (Rumbo al Proyecto). Rappelons qu’ils auront découvert cette fête lors du
premier voyage (p. 19).
Différenciation possible
Cette page conviendra particulièrement aux élèves sensibles à l’iconographie. Les
activités proposées dans le cahier d’activités (p. 58-59) permettront à ces mêmes
élèves d’illustrer la Fête des Morts en représentant d’abord la Llorona telle qu’ils
l’imaginent puis en reportant sur le cahier des illustrations des autels de la Fête des
Morts. On leur demandera ensuite de mettre des mots sur leur création dans des pro-
ductions plus ou moins complexes en les incitant à réemployer le lexique vu, notam-
ment la fleur typique de cette fête (« el cempasúchil »), autre mot de la langue nahuatl
qui pourra désormais faire partie de leur bagage culturel.
MÉXICO
1 Un pueblo ritual
La première photographie, « la Plaza de la Constitución » ou « Zócalo » (« socle » en
espagnol) est l’une des plus grandes places du monde, elle se trouve au cœur du
centre historique de la ville. Aujourd’hui centre névralgique de Mexico, elle était
autrefois celui de Tenochtitlan : autre confluence, donc, ici civilisationnelle puisqu’elle
abrite aussi bien des édifices de la conquête espagnole que des vestiges aztèques.
Cette place, cœur de la vie mexicaine, fait le lien avec le texte d’Octavio Paz.
Poète, essayiste et diplomate, Octavio Paz (1914-1998) obtint le Prix Nobel de Littérature
en 1990. Dans El laberinto de la soledad, il nous livre sa vision intime de l’identité
mexicaine en s’attachant à l’histoire du pays et en s’intéressant aux comportements
de ses compatriotes. L’extrait proposé aborde le thème des fêtes et de l’importance du
collectif pour le peuple mexicain, les questions 1 et 2 demandent aux élèves de relever
les différents éléments qui composent la fête (couleurs, danses, cérémonie…).
2 El mariachi
La chanson traditionnelle Cielito lindo, composée en 1882 par Quirino Mendoza y
Cortés, est une ranchera (style musical mexicain qui est né au XIXe siècle et qui pouvait
traiter de la révolution mexicaine, de la vie des paysans, de la famille, et plus tard, de
3 La vestimenta tradicional
Si l’on se réfère à la carte du Mexique, on ne peut s’empêcher de voir la diversité
des vêtements propres à chaque région et l’élégance colorée des femmes des deux
photographies, fières de porter les vêtements traditionnels :
– le huipil (du nahuatl huipilli : blusa o vestido adornado), vêtement porté autrefois par
les femmes de toutes les classes sociales.
– le quechquémitl (du nahuatl quechtli = cou et quemitl = recouvre), vêtement
triangulaire qui couvre la partie haute du corps (sorte de poncho), réservé autrefois
à l’aristocratie.
– le sarape (ou zarape), couverture de laine utilisée par les hommes des terres froides
(sorte de poncho également). Il peut servir de manteau, de tente ou de tapis pour
exposer des marchandises.
Le premier texte insistera sur le « syncrétisme » vestimentaire des Mexicains et
c’est bien cela qu’il s’agira de faire repérer aux élèves (question 1). On pourra aussi
réactiver le lexique des couleurs pour décrire ce Mexique multicolore (question 2).
Carlos Fuentes, qui s’est beaucoup intéressé aux Mexicains et à leur identité, disait
que leur connaissance du passé leur permettait de développer leur imagination et
stimuler leur créativité. Les élèves pourront choisir cinq vêtements sur les deux pages
qui attestent de la créativité mexicaine (question 3). Le carnet de bord les invite à
créer à leur tour leur mode mexicaine par le biais d’un photomontage ou d’un simple
coloriage (carnet de bord, p. 7), en écho à la citation de Carlos Fuentes reportée ici.
Ce chapitre nous permettra d’explorer dès le début les richesses d’un pays nouveau
à l’échelle de l’histoire et culturellement proche de l’Europe. Le titre invite les élèves
à un nouveau voyage dont la destination est très loin de la France car environ douze
heures de vol séparent Paris de Buenos Aires. La photo proposée en ouverture de la
séquence est intéressante à plus d’un titre. Elle nous présente l’un des symboles de
l’Argentine, les gauchos, munis d’un béret qui n’est pas sans rappeler l’importance de
l’immigration du grand sud-ouest de la France (Basques, Béarnais, Bigourdans). Leur
mode de vie a changé depuis l’époque de Martín Fierro (Escale 2, Point 2) mais ils
restent une réalité dans les zones rurales du sud du pays. Cette photo représentant la
steppe patagonienne avec les montagnes andines en fond nous permet également de
découvrir l’immensité des paysages argentins. L’activité interactive rattachée à cette
photo est une invitation à continuer le voyage [Sitúa el lugar y califica el ambiente que
se desprende de la fotografía], chevauchant à la place des gauchos vers l’intérieur des
terres d’un pays qui reste encore pour beaucoup d’élèves inconnu, exotique et sauvage.
Les trois escales présentes rendront possible une découverte authentique et actuelle
de ce pays. L’Escale 1 commence avec un voyage qui mènera les élèves du nord au sud
de l’Argentine en passant par une capitale aux allures européennes. Ils apprendront
ainsi un peu de sa géographie et quelques-unes de ses particularités. L’Escale 2 per-
mettra de découvrir des gauchos argentins ainsi que le culte que ce pays voue à un
sportif national reconnu mondialement. Pour finir, l’Escale 3 nous fera découvrir une
valeur chère aux Argentins et qu’ils fêtent chaque année le 20 juillet : l’amitié. Il s’agit
là d’une invention argentine.
Langages
· Des particularités linguistiques entre l’espagnol péninsulaire et l’espagnol argentin
· Le langage des gauchos, le langage de la jeunesse argentine
Voyages et migrations
· La découverte d’un pays peuplé dans sa majorité par des immigrés européens
Rencontres avec d’autres cultures
· La vie des gauchos, la fête des amis, l’égalité entre les êtres humains et l’acceptation
de l’autre
· Lieux de rencontres : la station de métro consacrée à Lionel Messi, la cordillère des
Andes comme lieu privilégié pour les sports d’hiver, la vie à Buenos Aires
Différenciation possible
Ces premières images sont l’occasion d’établir un premier contact avec le pays qu’ils
découvriront davantage au travers de ce Viaje. Dans un premier temps, on pourra
demander à un groupe d’élèves de nommer les pays limitrophes de l’Argentine et
leur capitale. Un autre groupe pourra décrire très simplement la photo qui lui plaît le
plus. D’autres enfin pourront tracer le parcours indiqué dans le texte sur une carte, la
question 1a leur servira de guide.
2 Descubriendo la capital
Cet extrait audiovisuel de l’émission espagnole Buscamundos est l’occasion maintenant
d’entraîner les élèves à l’activité de compréhension de l’oral. Deux jeunes présente
ront la ville de Buenos Aires de façon simple et amusante et les images permettront
aux élèves d’accéder davantage au contenu essentiel du document. L’objectif annoncé
pour cette activité « Je peux comprendre à l’oral ce qui caractérise la ville de Buenos
Aires » anticipe déjà le travail de compréhension en demandant aux élèves de se foca-
liser sur les caractéristiques de cette capitale d’Amérique latine. Pour introduire le
document et avant le visionnage, on pourra demander aux élèves de décrire le photo-
gramme présenté, d’imaginer la vie dans cette capitale et de formuler des hypothèses
en ce qui concerne les principales caractéristiques de cette ville. Encore une fois, ce
document met l’accent sur les futurs réguliers et irréguliers qui sont présentés au
travers des activités évoquées. Différentes personnalités interviennent dans ce docu-
ment et un tango/milonga est chanté à la fin : « Buenos Aires est sans aucun doute la
ciudad del tango » !
Espagne Argentine
El metro El subte
El autobús El colectivo
La acera La vereda
El coche El auto
La tienda El negocio
El cartel El afiche
1 Un deportista excepcional
@ Interactif Activité lexicale – Crucigrama del subterráneo
La photo qui représente la station de métro de Buenos Aires sera l’occasion d’introduire
le sportif argentin le plus en vue actuellement au niveau mondial, Lionel Messi. Il ne
s’agira pas là de le décrire physiquement mais on découvrira des qualités et traits de
personnalité qui le caractérisent et les valeurs que les autorités argentines souhaitent
mettre en avant au travers de cette œuvre. Les Argentins sont pour la plupart pas-
sionnés de football mais au-delà de l’aspect sportif, Messi est considéré comme le meil-
leur ambassadeur actuel de l’Argentine et fait la fierté de tout le pays. Rares seront les
élèves qui ne pourront reconnaître le personnage représenté sur les murs de la station
de métro José Hernández. Avant de commencer l’activité de compréhension de l’écrit,
il serait intéressant d’inviter les élèves à dire ce qu’ils connaissent du joueur (sa ville de
naissance, ses origines sociales, etc). Quelques élèves seront certainement capables de
répondre à la question 1a sans avoir commencé à lire le texte. La question 1b sera l’oc-
casion de décrire la station de métro et de demander aussi comment ils la trouvent en
argumentant : « me gusta porque… », « no me gusta porque »… Il sera intéressant de noter
que la station a conservé son nom José Hernández en hommage au poète, journaliste
et homme politique argentin considéré comme « le » poète national. Ainsi, répondre à
la question 1c permettra de faire appel à la forme progressive « seguir + gérondif » (pré-
cis grammatical, p. 131). Cette activité s’achèvera avec l’étude du vocabulaire sculpté
dans la stèle que l’on utilisera ensuite pour l’exercice 3.
L’encadré Aquí y allá nous montre à nouveau la différence déjà évoquée entre
l’espagnol péninsulaire et celui d’Argentine. Il serait intéressant de solliciter les élèves
afin qu’ils rappellent les quelques mots déjà évoqués à l’Escale 1 et ses variantes en
Espagne et Argentine.
L’encadré Guía cultural permettra aux élèves de découvrir qui est José Hernández et
servira de lien avec l’activité suivante qui présente les gauchos, figures embléma-
tiques des prairies argentines.
Différenciation possible
L’activité du cahier d’activités (p. 68) permettra aux élèves de choisir différentes
personnalités du monde du sport et de les décrire. Une fois cette activité réalisée,
il serait intéressant de demander d’exposer chaque travail personnel à l’oral pour le
mettre en commun. Et pourquoi ne pas imaginer de rendre hommage au sportif choisi
dans un lieu public ? Cela pourrait faire l’objet d’un travail interdisciplinaire avec le(la)
professeur(e) d’arts plastiques.
2 Los gauchos
Le tableau qui ouvre ce nouveau point de l’Escale a été réalisé par Carlos Ferreyra né
en 1937 à Santa Fe, Argentine. Ce peintre est un autodidacte qui apprend à dessiner
L’article qui ouvre cette escale est extrait du journal La Nación (deuxième quotidien
argentin) du 20 juillet 2016, précisément le jour où chaque année est célébrée une
valeur particulièrement chère aux Argentins, l’amitié. Programmé le 20 juillet en
référence à ce jour de 1969 où l’homme a marché sur la lune et fêtée assidument par
toutes les générations, ce jour de l’amitié constitue une spécificité culturelle argen-
tine. Comme mentionné dans l’encadré Guía cultural Enrique Febbraro, l’initiateur de
cette fête, souhaitait véhiculer des valeurs d’amitié et de paix entre les peuples. Il
serait intéressant de commencer l’étude de ce document en demandant aux élèves
combien d’amis ils ont et s’ils peuvent donner des mots qui définissent l’amitié. On
pourra continuer l’échange en demandant si tous les amis de Facebook sont de véri-
tables amis et si l’on serait prêt à leur faire des cadeaux pour leur anniversaire. Cette
introduction permettra de comprendre plus facilement l’article qui est accessible à des
élèves qui ont déjà quelques mois d’étude de l’espagnol. Les activités proposées dans
le premier point permettront d’accéder au sens du document à l’aide des repérages
progressifs. Pour la question 1b on pourra se servir de la structure déjà connue des
élèves « soler + infinitif » (précis grammatical, p. 132) afin d’exprimer l’habitude. Dans
cet article plusieurs exemples permettent son utilisation facilement. La question 1c
pourra faire l’objet d’une liste dans laquelle on notera les objectifs de cet événement.
On incitera les élèves à compléter cette liste avec d’autres valeurs qui, à leur avis, sont
importantes pour développer l’amitié entre les peuples. Ces nouveaux mots seront
faciles à retenir du fait de leur transparence avec le français.
L’activité ¡Adelante!, qui pourra être travaillée en binômes, permettra aux élèves d’en-
visager d’autres activités à réaliser pendant cette journée en utilisant le futur simple
(activité prévue dans le cahier d’activités, p. 70).
Il conviendra de lire l’encadré Guía cultural une fois que les élèves auront découvert
l’article et mesuré sa dimension culturelle.
2 Tiras amistosas
Les bandes dessinées présentées sont signées du dessinateur humoristique argentin
Ricardo Siri, plus connu sous son pseudonyme Liniers. Elles mettent en avant la valeur
amitié et notamment son importance dans les moments difficiles. Sensibles à ce sujet,
les élèves ne devraient avoir aucune difficulté à répondre aux questions 1 et 2.
Différenciation possible
Pour l’activité ¡Adelante! on pourra constituer des groupes et proposer d’autres B.D.
de Liniers ou autres dessinateurs afin que les élèves s’approprient un autre lexique
et puissent l’utiliser dans leur réalisation de groupe (cahier d’activités, p. 70). On
3 ¿Quién es el nuevo?
Ce dialogue est un extrait du roman El visitante de l’auteure argentine Alma Maritano.
Cette œuvre destinée à un public d’adolescents-lycéens aborde le thème de l’amitié
entre joies et déceptions. Le héros est un jeune de seize ans qui déménage à Rosario
et intègre un nouveau lycée. Malgré quelques difficultés d’intégration dans sa classe,
il lie au fil des mois une solide amitié avec quelques camarades.
La photo qui accompagne ce dialogue peut faire l’objet d’une analyse au préalable.
Après une description de la scène (cadre, personnages, etc.) on pourrait demander
aux élèves de formuler des hypothèses sur le sujet de la conversation. En ce qui con-
cerne le dialogue, les élèves devraient aisément dégager le thème de la conversa-
tion (question 1a). On pourra ensuite leur demander de poursuivre la compréhension
en faisant une liste des caractéristiques qui définissent le personnage-protagoniste
absent (question 1b) et de mémoriser ce vocabulaire. La dernière question ¡Ade-
lante! invite les élèves à réfléchir sur l’étranger et la richesse qu’il représente. On leur
demandera d’utiliser les adverbes qui introduisent la quantité et l’intensité « tanto /
tan ». Pour cela on pourra amener les élèves à la Ruta gramatical (p. 95) où se trouve
l’explication.
L’encadré Aqui y allá présente une nouvelle illustration de la différence entre l’espagnol
d’Espagne et l’espagnol d’Argentine liée cette fois à l’accentuation des verbes conju
gués à la deuxième personne du singulier. Le Rumbo al proyecto, rédaction d’un dialogue
par groupes de 2 (cahier d’activités, p. 71) sera le préalable à un travail d’expression
orale : le dialogue après correction sera présenté à la classe sans aucune note.
La chanson du chapitre 𝅘𝅥𝅮
Le titre de ce chapitre est un vers du poème « Viajar » du mexicain Gabriel Gamar, dont
sont aussi proposés quelques vers (poème étudié dans son intégralité en 3e, p. 15).
Ce chapitre permettra aux élèves de réfléchir à ce qu’apporte le voyage sur le plan
personnel. Il sera intéressant de travailler sur le titre qui définit ce qu’est « voyager »
de façon assez contradictoire puisque voyager est ici synonyme de retour. Les vers du
poème font écho au titre et éclairent sa provenance. Il s’agit d’une définition simple
de l’expérience de voyager et l’on pourra demander aux élèves de proposer aussi leur
propre définition.
La photographie a été prise par une jeune argentine, Candelaria Ruiz, durant son pèle
rinage vers Santiago de Compostela en 2016. Elle représente une botte de marche laissée
par un pèlerin pour marquer la fin de l’expérience et le retour. La botte est retournée
et surmontée de la typique flèche jaune indiquant tout au long du chemin la direction
vers Saint Jacques de Compostelle (avec le traditionnel « ¡Buen camino! »). La flèche est
tournée vers la droite, symboliquement à l’opposé de la direction de la chaussure.
La question ouverte proposée dans le manuel numérique et sur le site compagnon
permettra de travailler sur cette photo : « Observa atentamente esta foto y di lo que
puede simbolizar este zapato al revés. ».
Langages
· Entendre une langue maya du Guatemala : el cachiquel.
· Le langage poétique : sonorités et émotions. Réciter un poème de façon expressive.
École et société
· Apprendre et évoluer en voyageant
· Devenir un(e) citoyen(ne) responsable sensibilisé(e) à la protection de l’environnement
Voyages et migrations
· Poursuivre le voyage depuis chez soi et aller au bout de ses rêves de voyage
· La migration des baleines le long des côtes américaines
Rencontres avec d’autres cultures
· Les festivals internationaux en France
· La culture indigène de Sara Curruchich
· Découvrir la Colombie et des artistes de l’aire hispanique
Différenciation possible
Pour la question 4, on pourra demander aux élèves les plus avancés d’imaginer le
dialogue entre Jon et son grand-père devant la baie vitrée (photogramme 1). Cette
activité permettra de commencer à préparer le projet final d’interaction sur Skype.
2 ¿Regreso transformado(a)?
@ Interactif Activité de compréhension de l’écrit – Regreso transformado(a)
Le titre montre que l’on va se focaliser sur l’état d’esprit du voyageur à son retour. On
laissera les élèves observer librement le document et réagir spontanément sur l’affiche,
les personnages, l’environnement et le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle :
l’activité 2 pourra être réalisée sur le cahier d’activités (p. 78). L’étude du slogan
sera l’occasion d’aborder le mode impératif qui fait l’objet de la Ruta gramatical et
d’une activité du cahier d’activités. Le slogan permet d’aborder le concept de voyage
initiatique qui transforme profondément et intérieurement les gens. La dernière acti
vité de production propose à l’élève d’imaginer les raisons de ces changements.
Différenciation possible
Les élèves les plus à l’aise en compréhension de l’écrit pourront effectuer en auto
nomie l’activité 3 du manuel de l’élève (exercice 4 du cahier d’activités, p. 103) qui
invite à réfléchir sur l’avantage de voyager dans un pays dont les habitants parlent la
même langue que le voyageur. Ce sera aussi l’occasion de comparer les possibilités de
communication qu’offre l’étendue du monde hispanophone.
Pendant ce temps, on pourra demander à des élèves d’effectuer les recherches lexi-
cales du cahier d’activités (« pibe, chavo y chaval ») sur ordinateur grâce au dictionnaire
de la Real Academia Española en ligne. L’enseignant(e) guidera les recherches et aidera
à formuler une conclusion qui permettra de nuancer l’unité de la langue espagnole à
travers le monde.
Le Rumbo al proyecto peut être effectué à l’oral ou à l’écrit afin de commencer à
préparer l’un ou l’autre des deux projets de fin de séquence.
Différenciation possible
On pourra notamment réaliser l’activité sur le cahier d’activités (p. 80) en divisant la
classe en trois afin de s’appuyer sur les compétences de chacun. Un premier groupe
s’appuiera plutôt sur les images de la vidéo (élèves disposant de compétences dans le
domaine lexical), le second sur les bandeaux textuels (comprendre un court message
écrit et mettre en place une stratégie de compréhension à l’aide de l’image) ; le texte
fait écho aux propos de la voix off sur lesquels se concentrera le troisième groupe
(écouter et comprendre). Cette division ne sera bien sûr pas excluante et le(la) pro-
fesseur(e) encouragera les élèves à dépasser leur champ de travail s’ils le peuvent. La
mise en commun sera l’occasion d’enrichir le lexique et de synthétiser en expliquant
par exemple le titre du documentaire Colombia, magia salvaje.
Le poème proposé est tiré d’un recueil du poète mexicain José Emilio Pacheco. Il
évoque d’une part la splendeur des baleines qui migrent en bancs serrés au large
des côtes américaines puis, d’autre part, leur fragilité et l’horreur de leur chasse
par l’homme. Ce poème permet d’élargir le champ d’étude de la nature, de la
Colombie vers le nord mexicain. L’enseignant(e) pourra l’aborder soit par une lecture
expressive, manuel fermé, soit par une lecture silencieuse des élèves, l’objectif étant
que les élèves puissent rendre compte librement de ce qu’ils ont compris et de leurs
premières impressions. Dans un second temps, les élèves sont amenés à relever les
caractéristiques monumentales et poétiques des baleines (leur taille, leur mode de
communication, la migration) avant de plonger dans l’horreur de leur extermination
par l’homme. Le repérage du champ lexical de la cruauté permettra d’orienter les
élèves vers la dénonciation du poète et sensibilisera à la responsabilité humaine vis
à vis de la préservation de l’écosystème (sujet de la proposition d’EPI, page 113).
L’activité ¡Adelante! sera préparée en amont par l’AP de la page 112 : « Oraliser un
poème de façon expressive ». Quand à l’encadré Aquí y allá, il permet de s’entraîner
à bien prononcer en espagnol les mots d’origine étrangère du poème (« áisbergs »,
vers 3, et « lipstic », vers 13) ; il peut être complété par l’activité phonétique Sonidos
de la page 109, qui invite à s’exercer de façon ludique à écrire et à prononcer les
anglicismes en espagnol.
Le Rumbo al proyecto permet de réexploiter le mode impératif (déjà abordé avec le
slogan de l’affiche sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle, page 103) et de
préparer la production finale proposée dans l’EPI de la page 113 : rédiger des conseils
pour préserver l’environnement en utilisant le mode impératif. Les exercices du
cahier d’activités (p. 81) ont été pensés pour aider les élèves à préparer le Rumbo
al proyecto.
Cette dernière escale est une invitation à prolonger le voyage, soit depuis chez soi,
soit en choisissant une nouvelle destination de voyage. L’important est de réaliser ses
rêves de voyage sans plus attendre.
L’activité est un test de personnalité permettant aux élèves de découvrir leur profil de
voyageur(se). Seules trois questions apparaissent mais le test dans son intégralité est
consultable sur le site compagnon du manuel et sur le manuel numérique. Les résul-
tats sont ensuite consultables via le cahier d’activités (p. 82), le site compagnon ou
le manuel numérique. L’objectif de cette activité est donc de lire et comprendre un
test mais surtout de produire une expression orale ou écrite pour présenter son profil
de voyageur(se) et se projeter dans un futur voyage. On pourra proposer à chaque
élève d’effectuer des recherches guidées sur les destinations hispaniques qui sont
proposées dans les résultats du test. L’élève choisira ensuite sa prochaine destination
de voyage et en expliquera les raisons (dans la version numérique, on peut cliquer sur
chaque destination et être redirigé vers une page d’information en ligne).
Différenciation possible
Le(la) professeur(e) pourra donner le test complet à faire aux élèves les plus à l’aise
en compréhension.
Ce document propose une façon de voyager proche de chez soi : assister à un festival.
Celui que nous proposons se déroule depuis 1991 à Biarritz ; il met à l’honneur
le cinéma et la culture latino-américains. Chaque année, un pays hispanique est
mis en avant : celui de 2016 était le Mexique ce qui explique la piñata de l’affiche.
Celle-ci permet d’introduire le festival avant de passer au reportage audio de RFI.
Les activités proposées permettent de comprendre les objectifs du festival et de
présenter la chanteuse guatémaltèque Sara Curruchich. Les élèves se rendront
compte que l’artiste parle aussi une autre langue que l’espagnol. Les traits physiques
de Sara Curruchich et sa nationalité permettront d’effectuer des hypothèses sur cette
langue avant de lire le Guía cultural. L’enseignant(e) pourra donner un exemple de
cachiquel : « buenos días » se dit « saqar » et « gracias », « matiox » (prononcer matiosh).
Afin de préparer l’activité de production du ¡Adelante!, l’enseignant(e) pourra inviter
les élèves à réaliser en amont l’activité en lien dans le cahier d’activités et à réviser
la phrase interrogative.
Différenciation possible
Une alternative possible au « Adelante » sera de solliciter l’expérience personnelle
des élèves en partant de la dernière question du cahier d’activités (« Y tú, ¿con qué
sueñas? »). Les élèves seront ensuite amenés à expliquer leur rêve ; les plus perfor-
mants en expression pourront ensuite approfondir la réflexion en réalisant la produc-
tion du « Adelante », plus générale.
Dans le « Rumbo al proyecto », les élèves doivent se projeter dans un futur voyage (soit
à l’écrit, soit à l’oral). Cette tâche est à nouveau préparatoire aux deux projets de fin
de chapitre.
La chanson du chapitre 𝅘𝅥𝅮
argentina
1 Argentina info
Comme on peut le voir sur la carte, l’Argentine est un pays immense qui recouvre
16 % du territoire sud-américain et qui se classe au 8e rang au niveau mondial par sa
superficie. Il s’étend sur une longueur de 3 700 kilomètres du nord au sud, la même
distance pratiquement qui sépare le nord de la Suède et la Sicile en Europe. De ce
gigantisme découle naturellement une grande diversité de paysages et de climats.
L’Argentine ne se classe qu’au 41e rang par sa population, c’est donc un pays assez
peu peuplé. La population, répartie dans les grandes villes du pays, est urbaine à 92 %.
À lui seul le grand Buenos Aires concentre 13 millions d’habitants soit presque un
tiers de la population. La Patagonie, en revanche, est la région la moins peuplée et ne
regroupe que 3,7 % de la population.
« Les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas et les Argentins…
du bateau » : ce dicton témoigne de la spécificité du peuplement et de l’identité
argentine. De 500 000 habitants en 1810 la population est passée à 43 millions
d’habitants aujourd’hui à la suite d’une grande vague migratoire provenant
principalement d’Italie et d’Espagne qui s’est déroulée durant la fin du XIXe siècle et
la première moitié du XXe.
Cela en fait une nation jeune qui s’est façonnée en l’espace de deux siècles et une
nation d’origine quasi-exclusivement européenne, les amérindiens ne représentant
que 2 % de la population actuelle.
Les activités prévues dans le carnet de bord (p. 9) permettront aux élèves de se
situer davantage dans ce pays et d’en comprendre sa grandeur et sa diversité.
3 La flor nacional
La culture d’un pays se compose toujours de mythes et de légendes qui, très anciens
et transmis généralement de façon orale, essaient d’expliquer l’origine des traditions
et de certains événements qui ont jalonné l’histoire du pays. La légende de la fleur
du ceibo que nous proposons dans le Viaje por Argentina est une légende que tous
les enfants du pays connaissent car elle est à l’origine du choix de la fleur nationale,
symbole du pays. Elle raconte l’histoire d’Anahi, une jeune indienne guarani qui vivait
sur les rives du fleuve Paraná et qui chantait merveilleusement. Faite prisonnière
par les conquistadors, elle fut condamnée au bucher. Alors que le feu commençait
à la dévorer son corps s’est miraculeusement entremêlé à l’arbre auquel elle était
attachée. Au lever du jour suivant les soldats stupéfaits découvrirent un arbre
majestueux recouvert de magnifiques fleurs rouges ne ressemblant à aucune autre
connue jusque-là. Symbole de la bravoure devant la souffrance, la fleur de Ceibo est
devenue ainsi fleur nationale. Cette légende nous fait découvrir un épisode sombre de
l’histoire de ce pays durant lequel de nombreux aborigènes ont été chassés de leurs
terres, persécutés et tués, et ceci bien avant que ne voie le jour officiellement l’état
d’Argentine par la Constitution de 1826.
Le fleuve Paraná qui naît au Brésil et qui se jette dans le Río de la Plata à Buenos Aires
a une importance majeure dans l’histoire d’Argentine car il est l’artère principale par
laquelle les Espagnols pouvaient pénétrer vers l’intérieur du pays et rejoindre par voie
de terre tout le nord des terres argentines. Ce fleuve est le cadre d’un grand nombre
d’histoires et de légendes qui enrichissent l’histoire fictionnelle de ce pays. L’activité
prévue dans le carnet de bord (p. 11) permettra aux élèves de retracer les moments
les plus importants de la légende et pourquoi pas de faire un travail interdisciplinaire
avec le(la) professeur(e) d’art plastiques pour dessiner un moment de l’histoire.
L’objectif de cet EPI est de faire prendre conscience aux élèves du sens des toponymes
et des « américanismes » qui les entourent. La récente (dans l’échelle historique)
découverte de l’Amérique en 1492 a été le prélude à la création de nouveaux mots
(Nouveau Monde, nouveaux mots). De nombreux noms propres de lieux (toponymes)
ont un sens souvent ignoré que nous ferons découvrir dans cet EPI. Les découvertes
d’une flore, d’une faune nouvelle, et d’habitudes alimentaires ont profondément
marqué les civilisations et les langues européennes dès le début du XVIe siècle. Il
s’agit d’un mariage entre les langues et l’histoire : comment appréhender l’histoire
des hommes au moyen de l’histoire des mots ?
Cet EPI est aussi l’occasion de montrer, comme nous y incitent les nouveaux
programmes, que la langue, les langues, fonctionnent de façon raisonnée, en se
faisant écho. Les élèves débutants en espagnol auront la possibilité d’appréhender
la langue de façon contrastive et comparative. Un parallèle existe entre ces élèves
débutants qui découvrent la langue et la genèse des noms de lieux de ce continent à
peine découvert. Il est tout à fait possible d’intégrer le français et l’anglais à ce travail
qui engloberait tout le Nouveau Monde. L’enseignant(e) est libre quant à la mise en
œuvre de cet EPI. Les activités proposées peuvent être enrichies par d’autres supports
ou réalisations. Par ailleurs, la langue espagnole ne doit pas être un obstacle lors de
cette première année d’espagnol. Elle est certes un objectif mais elle est avant tout un
vecteur pour comprendre le sens des noms des pays d’Amérique latine.
3 Mapas de Latinoamérica
L’activité suivante propose le même type d’activité mais uniquement avec les pays de
langue espagnole. L’activité de groupe permettra d’établir des points communs entre
le portulan de S. Münster et la carte actuelle. Cela permettra de manier les verbes
« ser » et « estar », et de situer à nouveau les pays actuels sur la carte ancienne.
6 Au choix de l’auteur(e) !
Viaje 2
Ruta Gramatical [manuel p. 34-35] Le présent de l’indicatif
6 se llama
nos llamamos La descripción física y el carácter
te llamas
os llamáis 3
se levantan
me levanto
moreno inteligente pelirrojo rebelde
7 Les pronoms réfléchis de la 1e, 2e et 3e personnes
sont identiques en français et en espagnol.
6 Mesa: mesita; bajo: bajito; cuarto: cuartito; 2 Il y aura sans nul doute confusion entre
pequeña: pequeñita. « número » et « nombre », c’est pourquoi on
Viaje 4
Ruta Gramatical [manuel p. 64-65] L’expression de l’heure
Viaje 5
Ruta Gramatical [manuel p. 78-79] b. Chanter :
je chantais/tu chantais/il, elle chantait/nous
chantions/vous chantiez/ils, elles chantaient.
L’imparfait de l’indicatif Finir :
je finissais/tu finissais/il, elle finissait/nous
1 L’imparfait s’utilise pour la description ou finissions/vous finissiez/ils, elles finissaient.
lorsqu’une action se répète. Boire :
a. Le radical ne change pas, par contre les je buvais/tu buvais/il, elle buvait/nous buvions/
terminaisons changent. vous buviez/ils, elles buvaient.
Qu’en déduis-tu ?
O La terminaison du premier groupe est : « aba ». Pasaporte Léxico [manuel p. 80]
O Les terminaisons des deuxième et troisième
groupe sont : « ía ». Los alimentos
O Je constate qu’au deuxième et troisième groupe
il y a toujours un accent écrit sur le « i ». 1 Chocolate, frijoles, guayaba, aguacate.
5 Au premier groupe, à la première personne 2 Plátano, zapote, chirimoya, mamey.
du pluriel il y a un accent. À la deuxième
personne du pluriel il n’y en a pas. 3 a. El chile. b. El plátano. c. El maíz.
6 a. Venía del náhuatl. 4 Es verde por dentro y verde por fuera y se parte
b. Pronunciábamos «chocolate». en dos. / Es negro, blanco, y se come mucho en
Navidad.
7 a. ser b. ver c. ir.
Las tradiciones aztecas
8 a. Traduction : En désobéissant aux ordres
Cortés decide d’explorer le Mexique.
En espagnol il n’y a qu’un mot alors qu’en français
5 a. Tláloc b. Chalchiutlicue c. Xipe Totec.
nous avons en plus le gérondif en « ant ».
6 Flores, calaveras, velas, pan de muerto, papel
b. En français on rajoute « ant » à la racine du
verbe. picado de colores, retratos...
c. En général, il exprime la simultanéité ou la
manière. ¿Listos? [manuel p. 81]
9 a. Asar, desobedecer. Je constate que les verbes 1 Cinco alimentos aztecas: aguacate, chile,
en « AR » forment leur gérondif en « ando » et les zapote, frijoles, maíz.
verbes en « ER » en « iendo ».
2 Chalchiutlicue: falda de jade, diosa de las
Qu’en déduis-tu ? aguas vivas, compañera de Tláloc.
O Pour les verbes en « AR », le gérondif se construit Tláloc: dios de la lluvia y de la fertilidad; provocaba
en prenant le radical et en ajoutant « ando ». sequías y huracanes.
Viaje 6
Ruta Gramatical [manuel p. 94-95] Qu’en déduis-tu ?
O Si je veux exprimer une nuance d’intensité sur
Le futur simple de l’indicatif une action, je place tanto après le verbe.
O Je constate que les terminaisons des trois b. Estoy seguro de que disfrutaremos tanto de los
groupes sont toujours les mêmes. deportes de nieve.
c. Buenos Aires es una ciudad tan inmensa.
Qu’en déduis-tu ? d. Disfrutarás tanto de la grandiosidad del paisaje.
O Je remarque la ressemblance entre les terminai-
sons en espagnol et en français mais bien entendu Pasaporte Léxico [manuel p. 96]
leur orthographe change / est différente.
Viaje 7
Ruta Gramatical [manuel p. 108-109] 4 a. Des pronoms.
b. Après le verbe, soudés. En français, ils sont
L’impératif aussi placés après le verbe mais ils ne sont pas
soudés à lui, ils sont séparés du verbe par un
tiret.
2 Come platos típicos del país que visitas y
c. À l’infinitif et au gérondif des verbes.
prueba alimentos fuera de lo común. / Duerme en
casa de los habitantes. / Visita sitios históricos y
Qu’en déduis-tu ?
culturales. / Describe tus experiencias por correo o
en tu blog de viaje. O À l’impératif, les pronoms sont soudés à la fin
du verbe ; on appelle ce phénomène l’enclise.
3 a. Haz tu maleta / Hacer / Haces Attention à bien rétablir l’accentuation !
Ten cuidado / Tener / Tienes
Di adiós / Decir / Dices
Le passé composé
Ve al festival / Ir / Vas
Sal de casa / Salir / Sales
Sé respetuoso / Ser / Eres Qu’en déduis-tu ?
Pon un título a la foto / Poner / Pones O Le passé composé est composé de deux mots :
l’auxiliaire haber conjugué et le participe passé.
Qu’en déduis-tu ? O Les terminaisons du participe passé sont
O Il existe en tout huit verbes qui sont irréguliers « ado » pour les verbes en AR et « ido » pour les
à la 2e personne du singulier de l’impératif. Ce verbes en ER/IR.
sont les verbes suivants : decir, hacer, ir, poner,
salir, ser, tener, venir. 6 ha, hemos, han