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Examen de Grands repères 1 – 3UME1909

Session 2 – 2015-2016

Durée 1h - Aucun document autorisé


RECOMMANDATIONS A LIRE AVANT de COMPOSER
Le QCM ne comporte pas de points négatifs - on ne peut avoir moins de 0 à une question. Dans le barème (indicatif) toutes
les questions portent le même nombre de points. Certaines questions sont à choix unique (une seule réponse attendue),
d'autres à choix multiple (une ou plusieurs réponses attendues). Lire attentivement la consigne de la question. Utiliser le
sujet comme brouillon, reporter ensuite vos réponses sur la grille. À l'issue de l'épreuve, votre grille et votre convocation
seront ramassées sur place. Pour traiter certaines questions, consulter les documents en annexe (page 5-6).

1. Quelle était la langue parlée par Jésus-Christ ? Veuillez choisir une réponse :
☐ A. L'araméen.
☐ B. L'hébreu.
☐ C. Le grec.
☐ D. Le latin.
2. Quand apparaît l'écriture arabe ? Veuillez choisir une réponse :
☐ A. En même temps que l'alphabet latin, dont l'arabe est issu.
☐ B. Juste avant la naissance de l'islam, au début du VIe siècle après J.-C.
☐ C. Juste après la naissance de l'islam, au début du VIe siècle avant J.-C.
☐ D. Juste après l'alphabet phénicien, dont l'arabe est issu.
3. Quelle est la différence entre un pictogramme et un idéogramme ? Veuillez choisir une réponse :
☐ A. Les pictogrammes représentent des objets, des êtres ou des idées sans prendre en compte la prononciation qui leur est
associée. Les idéogrammes, eux, tiennent compte de la prononciation.
☐ B. Les pictogrammes représentent des objets, des êtres ou des idées de manière isolée alors que les idéogrammes sont
des pictogrammes associés pour former un système.
☐ C. Les pictogrammes représentent la manière dont on prononce le nom d'objets, d'êtres ou d'idées alors que les
idéogrammes ne tiennent pas compte de la prononciation.
☐ D. Les pictogrammes représentent des idées ou des actions de manière isolée alors que les idéogrammes représentent des
objets, des êtres ou des idées de manière associée.
4. « Le texte principal est alors complètement encerclé par la glose, la taille des écritures les distingue et des signes
permettent des renvois de l'un à l'autre. L'ensemble rend la lecture de la page complexe. L'accès au texte et à sa
signification nécessite des connaissances au-delà de la capacité de lecture première » (Texte 1). Comment comprendre ces
phrases ? Veuillez choisir au moins une réponse :
☐ A. Le texte principal est entouré de commentaires inscrits dans les marges ; pour comprendre, il ne suffit pas de savoir lire,
mais il faut maîtriser la manière dont les gloses se rapportent au texte.
☐ B. Le texte principal est entouré d'explications inscrites dans les marges ; pour comprendre, il ne faut pas passer par le
texte principal mais par les explications qui l'« encerclent ».
☐ C. Toute page de texte comprend des discours de types différents et il faut comprendre son organisation pour saisir le sens
du discours commenté.
☐ D. Toute page de texte comprend des discours de types différents mais il suffit d'une lecture linéaire du texte principal
pour saisir le sens de l'ensemble.
5. « Avant l'apparition de l'imprimerie, l'Église et l'Université contrôlent déjà rigoureusement la multiplication des écrits ;
cette attention s'accroît avec l'accélération que le procédé engendre » (Texte 1). Parmi les administrations suivantes, citez
celle qui joue un rôle dans la censure des ouvrages imprimés. Veuillez choisir une réponse :
☐ A. L'Index, administration pontificale qui publie la liste des livres interdits.
☐ B. L'Annuaire, qui recense au niveau du royaume les imprimeurs autorisés à vendre leur production.
☐ C. Le Dépôt légal, qui consiste à recevoir gratuitement tout ouvrage qui a été publié en France.
☐ D. La République des Lettres, réseau épistolaire qui contrôle et valide la qualité d'un ouvrage.

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6. Qu'appelle-t-on quatrième de couverture d'un ouvrage ? Veuillez choisir une réponse :
☐ A. La couverture médiatique de l'ouvrage : interview des auteurs, comptes rendus parus dans la presse, etc.
☐ B. La partie intérieure de la couverture du livre, et, par extension, une partie de l'appareil critique (table des matières,
glossaire, etc.)
☐ C. La dernière page extérieure d'un livre, sur laquelle sont en général présentés l'auteur et le contenu de celui-ci.
☐ D. La couverture destinée aux rééditions (en format poche ou autres) ou aux traductions de l'ouvrage, qui comprend, en
plus des informations classiques, une présentation de l'auteur et de sa nationalité.
7. Qu'appelle-t-on bibliothéconomie ? Veuillez choisir une réponse :
☐ A. La science du classement des bibliothèques développée par le Français Gabriel Naudé au XVII e siècle.
☐ B. L'entrée des bibliothèques dans une économie marchande, en particulier sous l'influence d'Internet et du Web 2.0.
☐ C. La marchandisation des ressources scientifiques par des portails Internet permettant, moyennant finance, de consulter
en ligne le contenu des bibliothèques.
☐ D. L'ensemble des règles de bonne gestion permettant d'optimiser le fonctionnement financier d'une bibliothèque.
8. De quand date la classification décimale, qui sert de fondement à l'organisation de la plupart des bibliothèques dans le
monde ? Veuillez choisir une réponse :
☐ A. De la Révolution française, qui a inventé un système de poids et mesure décimal et l'a étendu aux bibliothèques
☐ B. De la fin du XIXe siècle, lorsqu'elle a été inventée par l'Américain Dewey.
☐ C. De l'informatisation des bibliothèques, qui a permis de coder leur contenu en catégories identiques partout dans le
monde.
☐ D. De l'invention de l'imprimerie, qui a obligé à revoir non seulement la présentation des ouvrages mais également leur
classement, selon des méthodes semblables un peu partout en Europe.
9. « [Le texte] voit ses notes reléguées d'abord en bas de page, puis progressivement à la fin du chapitre puis de l'ouvrage »
(Texte 1). Quelques siècles plus tard, la partie des ouvrages dans laquelle ces notes sont rassemblées sera appelée appareil
critique. Mais à quoi sert celui-ci ? Veuillez choisir au moins une réponse :
☐ A. L'appareil critique permet de connaître la démarche de l'auteur du livre et les références que celui-ci a utilisées.
☐ B. L'appareil critique permet de rassembler en fin de volume des informations qui ne sont pas vraiment utiles pour la
compréhension de l'ouvrage.
☐ C. L'appareil critique désigne une méthode de lecture qui contraint à manier en parallèle l'ouvrage lu et un ou plusieurs
ouvrages de référence.
☐ D. L'appareil critique permet de vérifier le caractère scientifique du travail de l'auteur.
10. « Le texte s'est éclairci optiquement. Ces évolutions formelles participent à une mise à disposition auprès des lecteurs
de textes à la fois inédits et dégagés de leurs commentaires » (Texte 1). Quelle proposition montre que l'encyclopédie en
ligne Wikipédia reprend en partie les évolutions décrites dans le texte ? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. Dans Wikipédia, les textes des articles peuvent être librement modifiés par tous les utilisateurs, mais il n'y a ni
commentaire ni débat sur les articles.
☐ B. Dans Wikipédia, les commentaires sur le texte sont présentés dans l'historique de construction de l'article, et non sur la
page principale de celui-ci.
☐ C. Dans Wikipédia, il n'y a pas ni commentaire ni historique du texte, puisque chacun des lecteurs peut modifier celui-ci
comme il le souhaite.
☐ D. Dans Wikipédia, les commentaires sur le texte sont envoyés au modérateur central du site internet, et n'apparaissent
donc pas sur l'écran principal.
11. L'onglet « discussion » de l'article « typographie » de Wikipédia nous donne accès à un débat sur les caractères
typographiques. Que révèle cette discussion (reproduite telle quelle dans le document 1) sur la nature de cette
encyclopédie ? Veuillez choisir au moins une réponse.
☐ A. Wikipédia est une encyclopédie collaborative : chacun peut contribuer à l'amélioration des articles, en toute
transparence.
☐ B. Les auteurs de Wikipédia sont en général des universitaires, en tous les cas des autorités compétentes dans le domaine.
☐ C. L'encyclopédie Wikipédia a une visée universelle : elle essaye de traiter de tous les sujets, dans toutes les régions du
monde.
☐ D. Un comité éditorial professionnel discute des articles et valide la version définitive de l'encyclopédie qui est mise en
ligne.

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12. La référence suivante renvoie à (veuillez choisir une réponse) :

☐ A. L'article « livre » de Wikipédia car il s'agit d'un article d'encyclopédie en ligne.


☐ B. L'article de l'Encyclopaedia Universalis en ligne librement accessible sur Internet.
☐ C. L'article de l'Encyclopaedia Universalis en ligne accessible à l'aide des identifiants de l'université Paris Ouest.
☐ D. L'article de l'Encyclopaedia Universalis imprimée disponible dans les salles de la bibliothèque universitaire car l'article
est signé contrairement aux articles d'encyclopédies en ligne.
13. En 1779 Jean-Baptiste-Gaspard d'Ansse de Villoison découvre un manuscrit du X e siècle en parfait état (654 pages), dit
« Venetus A », pourvu d'une riche annotation. Quel intérêt présente cette découverte ? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. Ce manuscrit complet de l'Iliade en parfait état, avec tous ses commentaires, permet aux spécialistes de Homère,
notamment aux philologues, de faire le tri entre les vers douteux et les vers originaux, autrement dit de fournir une
édition plus exacte de l'Iliade originelle.
☐ B. Ce manuscrit bouleverse notre connaissance de l'Iliade car on y découvre trois chants inédits (Chants 3, 7 et 24).
☐ C. Ce manuscrit est précieux car il propose dans les « scholies » la première explication de texte de l'Iliade (on y découvre
notamment la cause véritable de la fameuse « colère d'Achille »).
☐ D. Le « Venetus A » est d'un grand intérêt car il est accompagné pour la première fois d'une traduction italienne de l'Iliade,
alors que toutes les traductions précédentes étaient en latin.
14. Pour donner une idée plus conforme à la réalité de l'Iliade du VIIIe siècle av. JC, Philippe Brunet et le groupe
Démodocos, en 2005, ont pris l'initiative suivante (veuillez choisir une réponse) :
☐ A. Ils ont récité intégralement le texte en grec en l'accompagnant de musique.
☐ B. Ils ont fait une lecture publique, sans interruption, de l'Odyssée et de l'Iliade.
☐ C. Ils ont édité une Iliade expurgée de tous les vers « interpolés » au cours des siècles.
☐ D. Ils ont mis en scène (au théâtre de l'Odéon) l'histoire de l'Iliade.
15. On suppose que tous les étudiants qui ont travaillé ont été reçus à l'examen, et que parmi les étudiants, Albert a été
reçu et Bernard n'a pas été reçu. Parmi les affirmations suivantes, une seule peut se déduire des hypothèses : laquelle ?
Veuillez choisir une réponse :
☐ A. Tous les étudiants ont travaillé.
☐ B. Albert a travaillé.
☐ C. Au moins un étudiant n'a pas travaillé.
☐ D. Aucun étudiant n'a travaillé.
16. Alice et Barbara appartiennent à un club sportif. On sait que :
- tous les membres du club qui connaissent Barbara connaissent Alice ;
- au moins l'un des membres du club connaît Alice mais pas Barbara.
Parmi les affirmations suivantes, une seule est conséquence logique des hypothèses ci-dessus : laquelle ? Veuillez choisir
une réponse.
☐ A. Aucun membre du club ne connaît Barbara.
☐ B. Tous les membres du club connaissent Alice.
☐ C. Les membres du club qui ne connaissent pas Barbara ne connaissent pas non plus Alice.
☐ D. Les membres du club qui ne connaissent pas Alice ne connaissent pas non plus Barbara.
17. Xavier, Yves et Zoé se demandent s'ils partiront en vacances en Italie. On sait que :
- si Xavier part en Italie, Yves et Zoé ne partiront pas ;
- si l'un au moins entre Xavier et Yves ne part pas en Italie, alors Zoé partira en Italie.
Parmi les affirmations suivantes, lesquelles peut-on déduire logiquement des hypothèses ci-dessus ? Veuillez choisir au
moins une réponse.
☐ A. Xavier partira en Italie.
☐ B. Xavier ne partira pas en Italie.
☐ C. Yves partira en Italie.
☐ D. Zoé partira en Italie.
18. Parmi les affirmations suivantes, laquelle correspond le mieux à la position de Montaigne ? Veuillez choisir une
réponse.
☐ A. La notion de barbarie est relative ; on est toujours l'autre de quelqu'un.
☐ B. La notion de barbarie est raciste et opposée aux Droits de l'Homme.
☐ C. La notion de barbarie renvoie à une pulsion de mort présente en tout homme.
☐ D. La notion de barbarie est opposée à la nature même de l'homme, qui est par nature une créature supérieure.

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19. En quoi consiste la vertu de modération que l'on trouve souvent chez les humanistes du XVIe siècle ? Veuillez choisir
une réponse :
☐ A. Les humanistes font des vœux par lesquels ils s'engagent à rester sobres et à pratiquer l'abstinence.
☐ B. Les humanistes recherchent toujours la solution politique qui peut convenir à tout le monde.
☐ C. Les humanistes considèrent qu'il faut apprécier et respecter l'homme avec modération, car il est imparfait depuis le
péché originel, et n'est qu'une poussière face à Dieu.
☐ D. Les humanistes apprécient la mesure, aussi bien dans le comportement quotidien que dans la quête du savoir ; ils ont
souvent l'idéal du juste milieu.
20. Dans le texte 1, l'auteur explique que « les humanistes qui prônent le retour aux textes anciens originaux, dégagés de
ces commentaires, incitent à de nouvelles éditions ». Comment s'appelle cette science consistant à chercher le sens
originel des textes et à les établir dans une version correcte ? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. La philologie.
☐ B. La théologie.
☐ C. La philosophie.
☐ D. La bibliographie.
21. En quoi consiste « l'élan des humanistes d'imposer les idées et les formes de l'Antiquité » dont parle la fin du texte 1 ?
Veuillez choisir une réponse.
☐ A. L'humanisme est né du désir de retrouver la culture antique, en la débarrassant de toutes les transformations que lui
avait fait subir le Moyen Âge.
☐ B. L'humanisme est né du désir de retrouver la culture antique, qui avait été totalement oubliée au Moyen Âge.
☐ C. L'humanisme est né de la querelle des Anciens et des Modernes.
☐ D. L'humanisme est né du désir, après la Révolution française, d'instaurer une démocratie sur le modèle des cités gréco-
romaines.
22. Le vers de Lamartine, « Ô temps, suspends ton vol, et vous, heures propices », est à moitié emprunté à un poète
méconnu, A.-L. Thomas. Est-ce du plagiat ? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. Non, car dans le domaine de l'écriture artistique, le plagiat n'existe pas.
☐ B. Non, car au XIXe siècle, la doctrine de l'imitation suppose que chacun ait le droit de puiser dans les œuvres des autres.
☐ C. Oui, car les droits d'auteur ont été inventés au siècle précédent, et que la reprise est littérale et manifeste.
☐ D. Oui, car en poésie, on a le droit de reprendre le vers d'un autre, mais à condition de le citer en note.
23. Lequel de ces exemples illustre la notion de plagiat par anticipation ? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. L'un des motifs les plus connus de l'œuvre de Proust se trouve dans un passage où, trempant une madeleine dans son
thé, le narrateur voit resurgir des souvenirs associés à cette sensation. Ce thème de la mémoire sensorielle se rencontre
dans plusieurs œuvres auparavant, mais sans Proust, on n'en aurait pas perçu l'importance.
☐ B. Le thème du temps qui passe parcourt toute la littérature, des poètes latins à Léo Ferré en passant par Ronsard.
☐ C. Lorsqu'il a rédigé son passage sur la dégustation d'une madeleine et des souvenirs qui s'y associaient, Proust s'est peut-
être inspiré d'un poème de Baudelaire qui parlait d'une expérience comparable.
☐ D. Le thème de la mémoire sensorielle rendu célèbre par Proust se trouve quelques années plus tôt dans un poème de
Baudelaire. Sans doute Baudelaire a-t-il eu accès aux brouillons de Proust, ou même discuté avec lui.
24. Voici un extrait de livre : « Les risques de plagiat touchent plus fréquemment les essais et les documents où les idées
(...) représentent la matière principale de l'ouvrage, contrairement aux productions purement littéraires qui se distinguent
principalement par leurs qualités de mise en forme et de style » (H. Maurel-Indart, Du Plagiat, Paris, Gallimard, 2011,
p. 53). Dans les extraits suivants, dites où l'on trouve une paraphrase, présentée correctement. Veuillez choisir une
réponse.
☐ A. Il est important de remarquer que les risques de plagiat « touchent plus fréquemment les essais et les documents où
les idées (...) représentent la matière principale de l'ouvrage, contrairement aux productions purement littéraires qui se
distinguent principalement par leurs qualités de mise en forme et de style* ». * H. Maurel-Indart, Du Plagiat, Paris,
Gallimard, 2011, p. 53.
☐ B. Il est important de remarquer que les risques de plagiat touchent plus fréquemment les essais et les documents où les
idées représentent la matière principale de l'ouvrage, contrairement aux productions purement littéraires qui se
distinguent principalement par leurs qualités de mise en forme et de style.
☐ C. Il est important de remarquer que les risques de plagiat sont plus importants dans le domaine de l'essai ou de l'étude
scientifique que dans le domaine artistique ; la reprise des idées est plus discrète et moins facile à prouver que celle des
mots*. * H. Maurel-Indart, Du Plagiat, Paris, Gallimard, 2011, p. 53.
☐ D. Comme le dit H. Maurel-Indart, il est important de remarquer que les risques de plagiat touchent plus fréquemment les
« essais » et les « documents où les idées représentent la matière principale de l'ouvrage », contrairement aux
productions « purement littéraires » qui se distinguent principalement par leurs qualités de mise en forme et de style.

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25. La répétition de la formule « nous ne pourrons » (Texte 2) donne l'image d'un orateur tenace, sûr de son fait, qui ne
relâchera pas son combat. Par quel terme désigne-t-on cette partie de l'argumentation consistant à jouer sur l'image que
l'on donne de soi-même? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. L'èthos.
☐ B. Le pathos.
☐ C. L'ethnos.
☐ D. Le psychos.
26. Parmi les expressions suivantes, lesquelles construisent le plus le pathos dans ce texte ? Veuillez choisir une réponse.
☐ A. « Indicibles horreurs de la brutalité policière » ; « nos corps recrus de la fatigue » ; « nos enfants seront dépouillés de
leur identité ».
☐ B. « Comme les eau » ; « comme un torrent intarissable ».
☐ C. « Nous ne pourrons jamais être satisfaits » ; « Nous ne pourrons jamais être satisfaits »...
☐ D. « La liberté » ; « le droit » ; « la justice ».
27. L'une de ces quatre affirmations sur la preuve des obligations civiles est vraie (veuillez choisir une réponse) :
☐ A. Aujourd'hui, au-dessus d'une certaine valeur, les parties à un acte juridique doivent préconstituer la preuve de cet acte
par écrit.
☐ B. Aujourd'hui, le droit civil admet toutes les preuves possibles en matière d'obligations (principe de la liberté de la
preuve).
☐ C. Aujourd'hui, le droit civil n'admet pas l'aveu.
☐ D. Aujourd'hui, le droit civil n'admet plus le serment.
28. Seule l'une des affirmations suivantes est fausse (veuillez choisir une réponse) :
☐ A. L'ordalie peut être imposée aux deux parties au procès.
☐ B. L'ordalie était systématiquement employée en matière pénale.
☐ C. L'ordalie fait souvent intervenir les éléments (eau, feu).
☐ D. Le duel peut être considéré comme une ordalie.
29. Parmi ces quatre affirmations, une seule est fausse (veuillez choisir une réponse) :
☐ A. Le système des « preuves légales » s'impose à la Révolution française.
☐ B. Le principe de l'intime conviction est consacré par la Révolution française.
☐ C. Le jury de jugement apparaît sous la Révolution française.
☐ D. La liberté de la preuve en matière pénale est consacrée par la Révolution française.

Texte 1 : extrait de la présentation de l'imprimerie disponible sur le site http://www.garamond.culture.fr/fr.


La mise en page des livres manuscrits illustre efficacement l'importance, dans l'enseignement médiéval, de la glose, de la
discussion. Dans tous les domaines de la connaissance le commentaire fait autorité. Les textes de philosophes ou de
théologiens sont présentés accompagnés d'arguments opposés, s'appuyant sur la citation d'autres textes se répondant les
uns les autres. Le copiste réunit alors dans une même page le texte sacré et son exégèse, son commentaire, beaucoup plus
long. Le texte principal est alors complètement encerclé par la glose, la taille des écritures les distingue et des signes
permettent des renvois de l'un à l'autre. L'ensemble rend la lecture de la page complexe. L'accès au texte et à sa signification
nécessite des connaissances au-delà de la capacité de lecture première.
Les imprimeurs humanistes sont rompus avant tout à leur métier et soucieux de la présentation et de la qualité matérielle de
leurs éditions. À leur époque, ils bouleversent la présentation du livre qu'ils rendent plus claires, et accompagnent ce
phénomène d'une exigence rigoureuse de correction des éditions précédentes comportant erreurs ou approximations […].
D'autre part les novateurs, partisans de la diffusion d'une pensée laïque, vont se saisir de l'imprimerie pour diffuser leurs
idées. Ce n'est pas un hasard si le premier livre édité au collège de la Sorbonne en 1470 est un texte d'un humaniste italien.
Les humanistes qui prônent le retour aux textes anciens originaux, dégagés de ces commentaires, incitent à de nouvelles
éditions et influent pour que des recherches soient menées vers un type de caractère idéal et une présentation plus claire et
lisible, au service de la compréhension du texte. Ce dernier voit ses notes reléguées d'abord en bas de page, puis
progressivement à la fin du chapitre puis de l'ouvrage. Le texte principal se découpe en lignes plus aérées, se donne à lire
désormais dans des marges retrouvées […].
L'imprimerie étant dès ses débuts une activité lucrative, il s'agit pour ces pionniers de rentabiliser le coût de l'investissement
des machines nécessaires à la reproduction ; son apparition ne permet dans un premier temps que de répandre des textes
ayant déjà connu un grand succès sous forme de manuscrit. Cette découverte technologique permettra dans un premier
temps une amplification de la diffusion et une sélection. […] Avant l'apparition de l'imprimerie, l'Église et l'Université
contrôlent déjà rigoureusement la multiplication des écrits ; cette attention s'accroît avec l'accélération que le procédé
engendre. Les événements politiques et religieux mèneront les imprimeurs à déplacer souvent leurs ateliers. Ces migrations
et ce rapport aux formes manuscrites participeront à l'élan des humanistes d'imposer les idées et les formes de l'Antiquité
[…].

Session 2 - 5/6
Le texte s'est éclairci optiquement. Ces évolutions formelles participent à une mise à disposition auprès des lecteurs de textes
à la fois inédits et dégagés de leurs commentaires, livrés à la lecture critique et l'étude du lecteur.

Texte 2 : Martin Luther King, I have a dream (« Je fais un rêve »), discours prononcé devant le Lincoln Memorial en 1963.
Il y a des gens qui demandent aux tenants des droits civiques : « Quand serez vous enfin satisfaits ? » Nous ne pourrons
jamais être satisfaits tant que le Noir sera victime des indicibles horreurs de la brutalité policière. Nous ne pourrons jamais
être satisfaits tant que nos corps recrus de la fatigue du voyage ne trouveront pas un abri dans les motels des grand routes ou
les hôtels des villes. Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que la liberté de mouvement du Noir ne lui permettra guère
que d'aller d'un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne pourrons jamais être satisfaits tant que nos enfants seront
dépouillés de leur identité et privés de leur dignité par des pancartes qui indiquent : « Seuls les Blancs sont admis ». Nous ne
pourrons être satisfaits tant qu'un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu'un Noir de New York croira qu'il n'a aucune
raison de voter. Non, nous ne sommes pas satisfaits, et nous ne serons pas satisfaits tant que le droit ne jaillira pas comme les
eaux et la justice comme un torrent intarissable.
Martin Luther King, I have a dream (« Je fais un rêve »), discours prononcé devant le Lincoln Memorial en 1963.

Document 1 : Extrait de Wikipédia

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