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Écrire et organiser

les savoirs : de la
tablette d'argile à la
tablette numérique
(III)
Grands Repères

Université Paris Nanterre

Année universitaire 2019-2020


Semestre I
Table des
matières

I - 5. Différentes ressources pour le travail universitaire 3

1. 5.1 Différents types d'ouvrages pour le travail universitaire ........................................................ 3


1.1. A. Les ouvrages universitaires .................................................................................................................. 3
1.2. B. Les Encyclopédies ............................................................................................................................... 8

2. 5.2 Wikipédia ............................................................................................................................. 11

3. 5.3 Mettre en forme une bibliographie ....................................................................................... 12


3.1. A. A quoi sert une bibliographie ? ........................................................................................................... 12
3.2. B. Les règles de la présentation bibliographique ........................................................................................ 12

II - Exercices sur le cours 14

III - Exercices de mise en forme d'une bibliographie 23

Glossaire 25
5. Différentes ressources pour le travail universitaire

5. Différentes
ressources pour le I
travail universitaire

5.1 Différents types d'ouvrages pour le travail universitaire 3


5.2 Wikipédia 11
5.3 Mettre en forme une bibliographie 12

Pour réussir vos études, vous allez devoir accéder à des savoirs ordonnés dont les multiples
bibliothèques du campus, entre autres, sont les dépositaires. Cela ne veut pas dire que tous les livres
contenus dans les bibliothèques de l'université contiennent la vérité ou se valent. Ils ont en tout cas
un point commun  : quand on trouve des informations dans un livre, on peut les attribuer à un
auteur et les dater. C'est essentiel : on connaît alors la source et on peut la citer.
Plus loin dans ce module, vous apprendrez à effectuer une recherche documentaire. Vos enseignants,
tout au long de votre cursus, vous donneront des bibliographiesbibliographie- p.25 §   : s'ils vous*

conseillent des lectures, c'est pour que vous alliez consulter ces ouvrages en bibliothèques.

1. 5.1 Différents types d'ouvrages pour le travail universitaire


1.1. A. Les ouvrages universitaires
Le livre est un objet ancien – vous savez maintenant que l'invention de l'imprimerie en Occident
date des années 1450. La forme selon laquelle il se présente est donc normée depuis longtemps,
et beaucoup d'entre vous en sont sans doute familiers. Il n'empêche : quand vous prenez un livre
en main, c'est d'abord cette présentation que vous voyez, et qui vous livre les premières
informations qu'il ne faut sous aucun prétexte laisser passer.

La prise en main du livre  : couverture et quatrième de couverture. Dès la prise en


main du livre, on dispose d'un certain nombre d'informations. Celles-ci sont d'une précision très
variable : l'auteur peut être extrêmement célèbre (s'il est à la fin d'une carrière très réussie) ou
bien parfaitement inconnu (si c'est son premier livre), le titre extrêmement précis ou au
contraire très vague, etc. Voici les différents éclairages que permet cette première approche  ;
vous verrez très vite que celle-ci ne peut constituer qu'un premier pas dans la prise en main de
l'ouvrage.

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

Couverture

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

4e de couverture

Complément : Le saviez-vous ?
La couverture et la quatrième de couverture donnent de premières informations sur le livre, mais ces
informations sont loin d'être suffisantes. La description la plus simple du livre – appelée sa notice
bibliographique – fait ainsi appel à des éléments qui ne s'y trouvent pas  : elle doit en effet
permettre de retrouver, sans aucune ambiguïté possible, le livre en question.
La description bibliographique de ce livre sera par exemple :
MARTIN Jean-Clément, Violence et Révolution. Essai sur la naissance d'un mythe national , Paris,
Seuil, « l'Univers Historique », 2006.
Or, les lieux et dates d'édition ne se trouvent pas en couverture, mais en pages 5 et 6 de l'ouvrage.
On ne peut donc décrire un ouvrage simplement en le regardant.
La première étape de la lecture  : l'appareil critique. Pour savoir ce que contient
réellement un livre, il faut aller plus loin que sa couverture et s'intéresser à son « appareil
critique ». On désigne par là l'ensemble des annotations qui accompagnent un texte original.
Certaines de ces annotations peuvent se trouver en début de volume : avant-propos, préface,
etc. L'essentiel de l'appareil critique se trouve en général en fin de volume : postface, mais
surtout bibliographie, index, éventuellement glossaire, et bien sûr table des matières.
Dans un ouvrage scientifique, cet appareil critique a une fonction essentielle : il indique au
lecteur comment l'auteur a procédé – en fait, il lui donne les clefs du livre. Grâce à l'appareil
critique, le lecteur peut connaître la provenance de l'information de l'auteur : livres imprimés ?
archives inédites ? bases de données nationales ou internationales ? Il peut aussi observer la
démarche suivie par celui-ci : l'appareil critique montre qu'un ouvrage scientifique est issu d'une
démarche, et non d'une inspiration ; et il permet de critiquer cette démarche.
Observer l'appareil critique est donc un bon moyen de jauger un livre et son caractère

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

scientifique : un livre sans aucun appareil critique est suspect, car il est très difficile de savoir
comment il a été fait. Un appareil critique important peut inspirer plus de confiance. Bien sûr,
sa présence ne signifie pas automatiquement que la démarche de l'auteur soit valable ; mais
vous avez au moins la possibilité de vérifier ce qui est énoncé.
L'appareil critique a également une autre fonction : en plus d'être lisible, ce que sont (ou
devraient être) tous les livres, un ouvrage scientifique doit être utilisable, c'est-à-dire que l'on ne
doit pas être obligé de le lire de la première à la dernière page pour y retrouver une information,
mais que l'on doit pouvoir se diriger directement vers celle-ci. Savoir utiliser l'appareil critique
d'un livre permet donc de gagner beaucoup de temps.
On peut donc sans exagération poser une règle absolue et intangible : le maniement d'un
ouvrage universitaire commence toujours par l'examen de l'appareil critique.

La table des matières


Placée en général à la fin du volume, elle peut aussi, comme dans les livres américains, se
trouver dans les premières pages de l'ouvrage.
Regarder la table des matières avant toute autre chose doit devenir un réflexe : si elle est
détaillée, elle vous permettra de trouver très vite l'information dont vous avez besoin.

La table des matières


Le ou les index
Celui-ci (ou ceux-ci) figurent en général à la fin du livre, juste avant la table des matières. Plus
vous recherchez des informations précises, et plus il peut vous faire gagner du temps : là encore,
sa consultation doit devenir un réflexe.

Index
La bibliographie
Aucun auteur ne peut écrire d'ouvrage scientifique sérieux sans consulter d'autres ouvrages : il
est indispensable de consulter les études faites auparavant sur le même sujet ou sur des sujets
voisins, ou bien les travaux permettant de mieux connaître le contexte du phénomène que l'on

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

étudie. Le volume que vous avez entre les mains est donc le produit de l'utilisation (qui n'est
pas la même chose que la lecture) de nombreux autres livres : la bibliographie, c'est tout
simplement la liste des ouvrages utilisés par l'auteur.
Généralement, la bibliographie se trouve à la fin de l'ouvrage ; mais il arrive (notamment dans
les ouvrages collectifs) qu'elle soit divisée en différents chapitres, et présentée à la fin de ceux-ci.
Les annexes
L'auteur est enfin libre, pour prouver ce qu'il avance dans le corps du texte, de publier plusieurs
types de documents :
– des chronologies (du grec chronos, le temps) : ce sont des listes de dates, plus ou moins
ordonnées, choisies autour d'un thème. Ces chronologies permettent d'avoir une rapide vue
d'ensemble sur les principaux événements évoqués dans l'ouvrage, mais aussi de situer
rapidement un événement au cours de la lecture du livre.
– des glossaires ou lexiques : il s'agit de listes de mots en langue étrangère dont on conserve
l'usage en français, ou bien de termes français mais dont la compréhension n'est pas immédiate.
Il peut s'agir aussi de mots spécifiques à une discipline (vocabulaire technique ou juridique, par
exemple).
– les annexes documentaires : l'auteur peut y rassembler un certain nombre de documents qu'il
souhaite mettre à la disposition de son lecteur (tableaux statistiques, graphiques – pyramides
des âges, courbes économiques, etc. – ou bien sources que l'auteur cite et utilise).
– la table des illustrations, ou des documents, ou des graphiques : elle n'existe bien sûr que si le
livre comprend (dans le corps du texte ou en annexe) des illustrations (ou des documents, ou
des graphiques). Mais, quand elle existe, elle est extrêmement précieuse : elle peut non
seulement vous permettre de trouver plus rapidement une information, mais aussi vous donner
accès à des documents qui serviront à illustrer vos propres travaux universitaires.
Les notes de bas de page
Elles servent :
1. À citer les sources et les ouvrages desquels sont tirées les informations données dans le corps
du texte – et donc à rendre cette information vérifiable.
2. À développer des arguments qui « alourdiraient » le texte, ou à donner des éclaircissements
sur celui-ci – et donc à permettre de le comprendre plus en détail.
Leur présence est un indicateur important, et souvent essentiel, du caractère scientifique ou non
scientifique de l'ouvrage que vous avez en main.

Fondamental : De la nécessité de citer ses références bibliographiques


Dans l'enseignement secondaire, on vous demandait de restituer des connaissances sans en préciser
l'origine. À l'université, au contraire, il vous faudra non seulement lire des ouvrages pour compléter
votre cours, mais aussi être capable de faire état de vos lectures, c'est-à-dire d'en donner précisément
les références. Deux types de cas peuvent être distingués :
1. L'exposé oral
Quand vous faites un exposé à l'oral, vous devez être en mesure de fournir une bibliographiebibliographie
- p.25 § qui présente les ouvrages qui auront été utilisés. Cette liste de livres doit respecter des
*

normes bibliographiques.
2. Le travail écrit
Dans le cas d'un travail écrit, rédigé sur table ou à la maison, il est important de réinvestir ses
lectures, c'est à dire d'être capable par exemple de faire référence à un ouvrage incontournable dans
le domaine que vous étudiez.
Vous trouverez plus bas quelques conseils et exercices sur la manière d'établir une bibliographie dans
les règles de l'art.

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

1.2. B. Les Encyclopédies


À côté des ouvrages universitaires ou de vos
manuels, vous pouvez utiliser cet autre
instrument de travail qu'est une encyclopédie.
Dans son format papier, l'encyclopédie se
présente comme un ensemble de volumes
prétendant référencer, synthétiser et articuler
l'ensemble des savoirs humains. Classés par
ordre alphabétique ou thématique, les volumes
sont composés d'articles plus ou moins longs
présentant un domaine du savoir, une notion,
Encyclopedia Universalis des événements ou des personnages marquants.
Ces articles synthétiques sont souvent rédigés
  par des spécialistes de la question traitée dans
un langage clair et accessible au plus grand
nombre.

1.2.1. Brève histoire de l'encyclopédie


De l'Antiquité à la Renaissance
Historiquement, le genre encyclopédique est
ancien. Son étymologie porte la marque de la
Grèce antique. Le grec enkuklios paideia désigne
deux principes : le cercle (kuklios) des savoirs
représentant l'unité fondamentale des
connaissances et paideia qui évoque la
transmission du savoir aux enfants. Par
définition, l'encyclopédie est donc une œuvre qui
rassemble les connaissances jugées dignes d'être
conservées et transmises aux générations
suivantes. Le projet encyclopédique s'est
particulièrement déployé avec la civilisation
romaine. Parmi les auteurs marquants, nous
pouvons mentionner Varron (vers 116-27 avant PLINE l'Ancien, Histoire naturelle de
J.-C.) avec son De re rustica (Economie rurale) Pline..., accompagnée... d'observations sur
ou Pline l'Ancien (23-79 après J.-C.) avec son les connaissances des Anciens comparées
Naturalis historia, Histoire naturelle en français. avec les découvertes des Modernes, Paris,
À la chute de l'Empire romain, quelques Desaint, 1771-1782.
penseurs tentent de poursuivre le projet
encyclopédique, comme l'évêque Isidore de  
Séville (vers 560-636) qui rédige une œuvre
comprenant vingt livres, intitulée Etymologiae.
Mais c'est à partir du XIIe siècle que le projet
encyclopédique renaît dans le Saint Empire
romain germanique, dans les royaumes de
France et d'Angleterre à la faveur d'un nouvel
engouement pour Aristote. En ce domaine,
l'œuvre majeure du Moyen Âge est le Speculum
maius de Vincent de Beauvais.

Fondamental
Le genre encyclopédique pose, pour chaque société, la question du rassemblement, de la synthèse et
de l'organisation des connaissances humaines.

Complément : Le saviez-vous ?
L'Histoire naturelle de Pline l'Ancien est une grande enquête sur la nature, exposée dans un ordre
logique et thématique. Après avoir présenté ses sources, l'auteur expose la structure de l'univers, puis

8
5. Différentes ressources pour le travail universitaire

aborde la géographie, les animaux, la botanique, et la médecine. Enfin il termine par les minéraux, les
pierres et les œuvres d'art créés à partir de ces matériaux. On y retrouve l'ensemble des
connaissances de son temps, qu'elles soient d'ordre scientifique ou non. Pline l'Ancien mourut en 79
après J.-C. lors de l'éruption du Vésuve qui ensevelit Pompéi et deux autres villes romaines. Étant en
lieu sûr lors de l'éruption, il voulut s'y rendre autant par curiosité que pour porter secours à la
population.
De la Renaissance aux Lumières
La découverte du Nouveau Monde et la redécouverte de la
pensée antique provoquent une augmentation importante des
connaissances sur le monde et, au début du XVII e siècle, de
nouvelles classifications des sciences et des savoirs apparaissent
avec Francis Bacon (1561-1626) dans De Dignitate et
augmentis scientiarum. Au siècle suivant, Denis Diderot et
Jean d'Alembert vont mener à bien, entre 1751 et 1772, un
vaste projet éditorial qui portera le titre d'Encyclopédie ou
Dictionnaire raisonné des sciences et des arts. Il comportera
17 volumes de textes et 11 volumes de planches. Ce projet vise
à «  rassembler les connaissances éparses sur la surface de la
terre ; en exposer le système général aux hommes avec qui nous
vivons, et le transmettre aux hommes qui viendront après
nous  ; afin que les travaux des siècles passés n'aient pas été
inutiles pour les siècles qui succéderont  ; que nos neveux
devenant plus instruits, deviennent en même temps plus
vertueux et plus heureux  ; et que nous ne mourions pas sans
avoir bien mérité du genre humain  ». Ce principe général se
Le tome premier de
double d'une exigence de précision, puisque le projet doit
l'Encyclopédie de Diderot et
également « contenir sur chaque science et sur chaque art, [...]
d'Alembert.
des principes généraux qui en sont la base, et les détails les
plus essentiels qui en font le corps et la substance ».
Cette Encyclopédie de Diderot et d'Alembert deviendra l'une
des plus belles réalisations des Lumières. Elle est aujourd'hui
accessible en ligne via le portail documentaire de l'université.

Fondamental
C'est au XVIIIe siècle, en France et en Angleterre, que le genre encyclopédique adopte la forme que
nous lui connaissons aujourd'hui.

Complément : Le saviez-vous ?
Le 7 février 1752, l'impression et la diffusion des deux premiers volumes du Dictionnaire raisonné des
sciences, des arts et des métiers sont interdits par un arrêté du conseil du roi Louis XV. Les jésuites
accusent cette œuvre d'être athée et matérialiste. En dépit de cette censure, la publication des
volumes se poursuivra avec succès jusqu'en 1772. Profondément marqué par l'hostilité de l’Église et
des autorités politiques, d'Alembert quittera cette entreprise éditoriale, laissant son ami Diderot
l'achever. Selon l'expression de l'historien américain Robert Darnton, l'Encyclopédie est, malgré tous
les obstacles qu'elle a rencontrés, un « best-seller au siècle des Lumières ».

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

1.2.2. L'encyclopédie aujourd'hui


Du papier à l'ère numérique
Jusqu'au XXI e siècle, les encyclopédies
utiliseront le papier comme mode de diffusion.
L'ère du numérique oblige les encyclopédies à
adopter le CD-ROM à partir de 1985. L'
Academic American Encyclopaedia est la
première encyclopédie à être commercialisée en
CD-ROM, la Britannica suit le mouvement en
1994 et l'Encyclopædia Universalis en 1995. À la
fin du XXe siècle, les encyclopédies diffusées sous
format papier ou par CD-ROM souffrent de plus
en plus de la concurrence des encyclopédies en
ligne. Microsoft lance Encarta en 1993 – elle
fermera en 2009 – et le projet Wikipedia prend
une ampleur mondiale. Cette concurrence oblige Tous les volumes d'une encyclopédie dans un
les encyclopédies «  classiques  » à abandonner seul DVD
définitivement le support du papier au profit du
support numérique, celles-ci devenant des sites  
web. Aujourd'hui, toutes les encyclopédies sont
consultables en ligne.

Fondamental
Le passage du papier au numérique n'est pas simplement un changement de support, il change notre
rapport à l'écrit et au savoir.

Complément : Le saviez-vous ?
En France, les encyclopédies de référence sont l'Encyclopédie Larousse et l'Encyclopædia Universalis.
Dans le monde anglo-saxon, l'encyclopédie de référence est l' Encyclopædia Britannica, dont la
première édition papier date de 1768 et, en Allemagne, l'encyclopédie Brockhaus.
Pourquoi utiliser une encyclopédie ?
L'encyclopédie se distingue du dictionnaire dont l'objet concerne le sens et l'usage des mots ou
du manuel présentant l'état des savoirs dans un domaine particulier. Elle permet de faire
rapidement le point sur une question de cours et offre des pistes de recherche pour la compléter
et l'approfondir grâce aux éléments bibliographiques qui accompagnent chaque article. Grâce à
l'indexation, chaque article renvoie à d'autres articles permettant de compléter la lecture du
premier, d'explorer voire de préciser des points particuliers.
C'est un instrument indispensable à la réussite de votre année universitaire. Lorsque vous
travaillez une question de cours ou à l'occasion d'un exposé, il est toujours intéressant de
rechercher l'article correspondant dans une encyclopédie. En quelques pages, l'article vous donne
un aperçu de la question, les auteurs importants et les principales références bibliographiques
vous permettant d'approfondir l'article encyclopédique et le cours. Par rapport aux version
papier qui nécessitaient une certaine dextérité dans leur maniement, les versions numériques
sont d'un usage plus simple. Chaque encyclopédie en ligne est dotée d'un moteur de recherche
qui vous permet d'accéder très facilement à l'article recherché. Des liens hypertextes et une liste
des articles associés vous offrent également la possibilité de naviguer sur le site afin de préciser
et de compléter vos recherches.
Avec le développement d'internet, Wikipédia est devenu le site le plus consulté
quand une personne cherche une information en dépit de nombreuses polémiques
portant sur la fiabilité des informations publiées et sur la qualité des contributeurs
(souvent anonymes).

Fondamental
Une encyclopédie est un excellent complément du cours : synthétique et ordonné. Son organisation
par articles vous permet d'accéder rapidement aux connaissances dont vous avez besoin. C'est un

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5. Différentes ressources pour le travail universitaire

premier complément, une porte d'entrée avant d'entamer des lectures plus précises. Cela permet de
baliser un sujet.

2. 5.2 Wikipédia
Wikipédia est, avec Facebook et Youtube, l'un des trois sites majeurs à s'être développé grâce à
la révolution technique du Web 2.0, qui fait de l'internaute non seulement un lecteur, mais aussi
un créateur (ou créateur potentiel) de contenus. Cette encyclopédie en ligne est donc, par
rapport aux autres encyclopédies dont nous avons parlé, extrêmement récente. Son succès est
cependant phénoménal : aujourd'hui, Wikipédia est le sixième site le plus fréquenté du monde.
Chaque mois, 9 milliards de pages de cette encyclopédie en ligne sont vues. Elle comprend 4,5
millions d'articles en anglais et 1,5 million en français.
Les quatre vidéos que nous vous proposons ont non seulement pour but de vous présenter
Wikipédia, mais également de vous faire entrer dans les coulisses de cette encyclopédie afin d'en
devenir des utilisateurs avertis.
https://youtu.be/yeaGowNAaHw
https://youtu.be/E047D5VRntQ
https://youtu.be/7e4rIlGUNKA
https://youtu.be/hcgZUh5DaRo

Conseil : Peut-on utiliser Wikipédia dans le cadre d'un travail universitaire ?


On trouve dans Wikipédia des contenus issus de sources primaires et de sources secondaires, mais
l'encyclopédie agrège ces contenus sans apporter un point de vue nouveau sur la question.
Dans cette situation, il est plus pertinent d'utiliser les références bibliographiques fournies dans un
article pour utiliser la source primaire ou secondaire d'où est tirée l'information que l'on veut
réutiliser. Il est essentiel d'évaluer d'abord la qualité et la fiabilité de la page que l'on consulte.
Parmi les autres projets Wikimedia, certains peuvent également être intéressants dans le cadre
d'études  : Wikisource est une bibliothèque numérique proposant des documents sous licence libre
(compatible avec la CC-BY-SA) ou dans le domaine public. Wikimedia Commons est une banque
d'images, et autres médias, publiés sous licence libre.
Complément : Wikipédia, un objet de controverses

Les chercheurs de l'université Paris Ouest Nanterre La Défense


étudient le fonctionnement et l'impact de l'encyclopédie en ligne
Wikipédia  ! L'ouvrage Wikipédia, objet scientifique non identifié,
paru en 2015 aux Presses Universitaires de Paris Ouest, en est la
preuve. Si vous voulez en savoir plus, rendez-vous sur la page de
présentation de l'ouvrage.

Wikipédia, objet scientifique


non identifié

11
5. Différentes ressources pour le travail universitaire

3. 5.3 Mettre en forme une bibliographie


3.1. A. A quoi sert une bibliographie ?
Le terme de bibliographie, apparu au XVIIIe siècle, désigne en fait deux choses :
– le savoir des bibliothécaires, et leur manière de décrire un livre. Celle-ci a bien sûr
considérablement évolué : du manuscrit qui ne pouvait être qu'unique au livre imprimé
reproductible à des milliers d'exemplaires, le livre s'est considérablement transformé. La raison
en est que le support, ou plutôt le contenant, conditionne le contenu. Vous n'aurez pas la même
lecture de la Bible sur un manuscrit copié à la main par un moine, et sur sa version en ligne
disponible via le portail documentaire.
Surtout, les catalogues sont devenus de plus en plus homogènes ces dernières décennies, au point
qu'il est aujourd'hui possible, avec l'informatique et internet, de les fusionner. Ce savoir est
donc devenu extrêmement rigoureux et codifié.
– le savoir « scientifique » de celui qui est capable de dire ce qui a été écrit sur un sujet donné :
c'est ce savoir que produit tout scientifique lorsqu'il veut prouver ce qu'il avance.

3.2. B. Les règles de la présentation bibliographique


La présentation bibliographique d'un écrit scientifique doit permettre d'identifier et de retrouver
celui-ci sans aucune ambigüité possible. Elle est différente suivant le type de publication
concerné : ouvrage publié par un auteur individuel, contribution à un ouvrage collectif ou article
de revue scientifique. On peut trouver, d'un livre à l'autre ou d'une revue à l'autre, quelques
variations mineures ; mais les grands principes restent eux inchangés.
Les ouvrages publiés par un auteur individuel (ou deux auteurs) sont présentés comme ceci :

Présentation d'un ouvrage scientifique


Les contributions à des ouvrages collectifs sont présentées de la manière suivante :

12
5. Différentes ressources pour le travail universitaire

Présentation d'une contribution à un ouvrage collectif


Voici enfin la présentation d'articles de revue scientifique

Présentation d'un article de revue


Pour bien les comprendre, voici quelques commentaires des trois premiers principes :
– Principe n°1 : l'ordre des informations est absolument intangible.
Lorsque l'ouvrage est anonyme, on note, à la place de l'auteur, « Anonyme ».
– Principe n°2 : le titre du volume est toujours en italiques, ce qui correspond à une nécessité
pratique : il s'agit du titre du volume « physique », que l'on peut prendre en main, et c'est donc
ce titre qu'il convient de rechercher dans les catalogues de bibliothèques, et non le titre d'un
article ou d'une contribution.
– Principe n°3 : lieu de parution, maison d'édition et date de parution (et si possible de première
édition) d'un ouvrage sont des informations fondamentales pour retrouver celui-ci.
Ces principes autorisent quelques variations de détail. Nous utiliserons ici les normes
bibliographiques des Presses de l'Université Paris Nanterre, mais d'autres normes, légèrement
différentes, sont parfaitement valables. L'important est de suivre un principe de mise en forme,
et un seul.
Par ailleurs, une bibliographie se structure : pour un exposé, vous utilisez des sources primaires
(la Bible ...), et des références (les livres universitaires sur la Bible) : votre bibliographie doit
alors être structurée en deux parties.

Fondamental
Pour un étudiant de première année, il est essentiel de savoir produire une bibliographie bien
ordonnée, c'est-à-dire une liste de références qui suive un unique principe de présentation.

13
Exercices sur le cours

Exercices sur le cours


II
Exercice 1 : Exercice de chronologie
Classez les étiquettes suivantes dans la période de l'histoire qui leur correspond
Rappel :
Les historiens français, par tradition, divisent l'histoire en quatre grandes périodes : l'Antiquité, de
l'invention de l'écriture à la chute de l'Empire romain d'Occident (476) ; le Moyen-Âge, de la chute
de l'Empire romain au milieu du XVe siècle (prise de Constantinople par les Ottomans (1453),
invention de l'imprimerie dans les années 1450 ou découverte de l'Amérique en 1492) ; l'époque
moderne, du milieu du XVe siècle à la Révolution française (1789) ; enfin, l'époque contemporaine
(de la Révolution à l'histoire immédiate).
1. Simplification des caractères chinois par Mao
2. Bibliothèques numériques
3. Diffusion du papier en Europe
4. Développement des enluminures
5. Développement des scriptoria
6. Classification Décimale Universelle
7. Papier fabriqué à partir de la pulpe de bois
8. Apparition du codex
9. Création du Musée d'Alexandrie
10. Invention de la rotative
11. Apparition des hiéroglyphes
12. Dépôt légal
13. Apparition de l'écriture chinoise
14. Fondation des universités
15. Généralisation de l'usage du parchemin
16. Réformes religieuses
17. Gabriel Naudé
18. Invention de l'imprimerie
19. Christianisation de l'Empire romain
20. Apparition de l'écriture cunéiforme

Antiquité Moyen Âge Époque moderne Époque contemporaine

Exercice 2 : Exercice de chronologie (2)


Place dans le bon ordre l'apparition de ces différents alphabets.
1. phénicien
2. grec
3. ougaritique
4. latin
5. arabe
Réponse : ___ ___ ___ ___ ___

14
Exercices sur le cours

Exercice 3 : Texte à compléter


Compléter le texte suivant, qui reprend et résume les principales évolutions vues dans le cours.
Mots manquants : index, IVe siècle, codex, imprimerie, volumen, table des matières, alphabétique,
hiéroglyphique, papyrus.
À la différence de l'écriture hiéroglyphique , qui tient de sa composante pictographique un aspect
visuel et spectaculaire, l'écriture alphabétique a été conçue comme transcription de la parole et
inféodée dès sa naissance à l'ordre linéaire de l'oralité [...]. Sur la feuille de papyrus , qui était en
usage depuis - 3000, le scribe aligne les colonnes de texte en parallèle jusqu'à ce qu'il soit arrivé à la
fin du texte. Malgré les qualités du papyrus, qui en feront le livre par excellence pendant trois
millénaires, le fait que celui-ci soit enroulé sur lui-même en un volumen imposera de sérieuses
limitations à l'expansion de l'écrit et contribuera à le maintenir sous la tutelle de l'oral. On tenait
pour acquis que le lecteur lisait de la première à la dernière ligne et qu'il n'avait pas d'autre choix
que de s'immerger dans la lecture du texte, déroulant le volumen tout comme le conteur dévide son
histoire [...].
L'avènement du codex marquera une rupture radicale avec cet ordre ancien. Dans cet ouvrage, les
formes pliées et reliées forment ce que nous appelons aujourd'hui un cahier ou un livre. Le codex est
apparu quelques dizaines d'années avant notre ère dans la Rome classique [...]. Plus petit et plus
maniable que le rouleau, le codex est aussi plus économique puisqu'il permet au scribe d'écrire des
deux côtés [...]. Mais en raison de son ancienneté, le rouleau jouissait d'une dignité qui le faisait
préférer par l'élite des lettrés et que le codex mettra plusieurs siècles à acquérir. Le passage de l'un à
l'autre ne sera vraiment effectué dans l'Empire romain qu'au IVe siècle [...].
Le codex [...] entraîne l'établissement d'un nouveau rapport entre le lecteur et le texte [...]. Diverses
innovations favoriseront la mutation du rapport au texte et à la lecture. Parmi celles-ci, il faut
mentionner la séparation entre les mots, apparue au VIIe siècle, et qui entraînera des aménagements
décisifs dans la mise en forme du texte. Entre le XIe et le XIIIe siècle, on verra se consolider bon
nombre de pratiques qui permettent au lecteur d'échapper à la linéarité originelle de la parole, grâce
notamment à la table des matières , à l' index et au titre courant [...]. Au XVe siècle, la révolution
de l' imprimerie sera de nouveau l'occasion d'une réflexion intense sur l'organisation du livre.
Christian Vandendorpe, Du papyrus à l'hypertexte. Essais sur les mutations du texte et de la lecture
, Paris, La Découverte, 1999, p. 51-55.

Exercice 4 : Définitions
Faites correspondre chaque définition au terme qui lui correspond.
1. Liste des ouvrages interdits par l’Église, qui fut tenue jusqu'en 1969.
2. Système d'écriture dans lequel un signe graphique vaut pour un son (ou, parfois, plusieurs
sons).
3. Empilement de cahiers (chaque cahier étant donc composé de quatre feuilles de parchemins
empilées les unes sur les autres) qui donne naissance au livre moderne.
4. Annotation marginale (c'est-à-dire située dans les marges) ou interlinéaire (c'est-à-dire située
entre les lignes) qui accompagne le texte d'un manuscrit. Les informations qu'elle contient
ont été extraites des commentaires antiques (aujourd'hui perdus) pour éclairer le texte.
5. Elle recense l'ensemble des ouvrages parus sur un sujet et en propose une liste selon des
normes précises. Celles-ci peuvent toutefois varier d'une discipline à l'autre.
6. Rouleau que l'on déroule pour écrire et pour lire. Il peut être composé de feuilles de papyrus,
collées les unes aux autres et mises bout à bout, ou de parchemins.
7. Ce vaste projet éditorial qui porte le titre de Dictionnaire raisonné des sciences et des arts. Il
comporte 17 volumes de textes et 11 volumes de planches. Il vise à « rassembler les
connaissances éparses sur la surface de la terre ; en exposer le système général aux hommes
avec qui nous vivons, et le transmettre aux hommes qui viendront après nous ; afin que les
travaux des siècles passés n'aient pas été inutiles pour les siècles qui succéderont ; que nos
neveux devenant plus instruits, deviennent en même temps plus vertueux et plus heureux ; et
que nous ne mourions pas sans avoir bien mérité du genre humain ».
8. Ce terme, uniquement utilisé pour l'écriture égyptienne, est construit sur deux racines
grecques qui signifient « gravures sacrées ». Il n'a aucun caractère technique, cette écriture
étant en fait composée d'idéogrammes.

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Exercices sur le cours

Volumen Codex L'Encyclopédie Hiéroglyphe Scholie Alphabet Bibliographie Index

Exercice 5
L'image ci-dessous représente l'une des étapes les plus importantes de l'histoire du livre : le passage
du volumen au codex. Repérez donc le volumen parmi les objets représentés en cliquant dessus.

Exercice 6 : QCM : l'imprimerie a-t-elle modifié la forme du texte ?


Parmi les assertions suivantes, dites lesquelles sont justes. Sélectionnez au moins une bonne
réponse.
L'invention de l'imprimerie s'est traduite par une rupture nette dans la mise en forme des
textes.

L'invention de l'imprimerie n'a pas apporté de transformation notable dans la mise en forme des
textes.

L'invention de l'imprimerie n'a pas entraîné de rupture nette dans la mise en forme des textes.
Dans un premier temps, on a cherché à reproduire la mise en forme des textes du Moyen Age
reproduits à la main.

L'invention de l'imprimerie a introduit des modifications décisives dans la mise en forme des
textes  : généralisation de la pagination, introduction de blancs, de paragraphes, de pages de
titres...

Exercice 7 : L'imprimerie et la dématérialisation


Complétez ce passage du cours (sans regarder le cours ! Il s'agit de tester vos connaissances).
L'imprimerie donne à ses contemporains l'impression de dématérialiser le support. On craint de

16
Exercices sur le cours

fragiliser les supports du savoir, mais en réalité, c'est l'in verse qui va se produire. Les textes seront
véhiculés par des supports plus fragiles, mais beaucoup plus n ombreux . Ils seront préservés par la
m ultiplication . On n'a bien entendu jamais aussi bien conservé les textes que depuis l'imprimerie.
Le p apier abaisse beaucoup le coût de production du livre, le rend plus léger, plus transportable,
facile à commercialiser. Il multiplie la surface potentielle d'écriture. L'imprimerie va démultiplier les
potentialités du p apier   ; à l'inverse, sans le p apier , l'imprimerie n'aurait eu que des effets l
imités .

Exercice 8 : Définitions : ai-je les idées bien claires ?


Mettez en relation les définitions et les termes qui leur correspondent. Attention, parfois plusieurs
définitions peuvent correspondre à un même terme !
1. Protection royale demandée par les imprimeurs du XVIe siècle afin de limiter le piratage de
leurs ouvrages.
2. Police d'écriture au départ manuscrite, qui a été conservée en partie par l'imprimerie. Elle
imite la forme des voûtes des cathédrales du XIIIe siècle.
3. Mouvement dont Érasme et Montaigne sont des figures importantes.
4. Police de caractères inventée en Italie à la Renaissance. Sa version moderne, Times new
roman, résulte de l'évolution que lui a fait connaître le Times Magazine au début du XXe
siècle.
5. Type de lecture consistant à parcourir le texte en toutes directions, à l'aide de la table des
matières, de signets ou encore de liens hypertextes.
6. Autorisation d'imprimer qui permettait au pouvoir politique de contrôler les publications.
7. Mouvement spirituel marqué par un désir de retour à la religion des origines et le refus des
éléments introduits dans le christianisme au cours du Moyen Age.
8. Mouvement intellectuel marqué par un désir de retour à la culture antique et le rejet des
transformations que lui avait imposées le Moyen Age.
9. Organe de contrôle et de répression dépendant de l'Eglise catholique. Au XVIe siècle, elle a
exercé une censure sur les publications, pouvant aller jusqu'à la persécution des imprimeurs
ou des auteurs.
10. Mouvement dont les instigateurs furent Luther et Calvin.
11. Type de lecture consistant à suivre le texte du début à la fin.

Inquisition Humanisme Linéaire Réforme Romaine Privilège royal Tabulaire Gothique

Exercice 9 : Les modifications apportées par l'imprimerie.


L'abaissement des coûts de production permet d'aérer le texte ; en même temps, il est destiné à une
lecture plus rapide, moins experte, et doit donc être clarifié. Mais quels sont les éléments qui
constituent cette clarification ?
1. Autrefois le texte était monobloc. Désormais on peut le séparer en :

Exercice 10
2. Système exprimant les pauses que l'on marquerait à la lecture à voix haute.

Exercice 11
3. Système de standardisation de la manière d'écrire les mots, permettant aux lecteurs et aux
imprimeurs de partager un langage vraiment commun.

17
Exercices sur le cours

Exercice 12
Système permettant au lecteur de renvoyer à un endroit précis du livre. Avant l'imprimerie, il
n'était guère applicable, car pour un même texte les différentes copies n'avaient pas la même mise
en page.

Exercice 13 : Images et idées.


Cet exercice est fait pour vous aider à mémoriser quelques idées du cours à l'aide de votre mémoire
visuelle. Associez les images utilisées dans le cours et les idées qu'elles illustrent.

18
Exercices sur le cours

1.

19
Exercices sur le cours

2.

20
Exercices sur le cours

3.

21
Exercices sur le cours

4.
L'invention du papier L'interaction Il faudra encore L'abaissement des coûts de
permet un entre les attendre quelques production du livre permis par
abaissement pratiques de siècles pour que se l'imprimerie permet l'introduction
considérable du coût lecture et les développe une lecture de pages de titres espacées,
de production, qui technologies. intime, liée au plaisir contenant de plus en plus
permettra plus qu'au travail ou à systématiquement des informations
l'expansion de la connaissance. sur l'auteur et le lieu d'édition.
l'imprimerie.

22
Exercices de mise en forme d'une bibliographie

Exercices de mise en
forme d'une III
bibliographie

Exercice 1 : Exercice de mise en forme d'une bibliographie


Présenter de manière correcte la référence ci-dessous.

Référence d'un ouvrage dans le catalogue du Service Commun de Documentation


BARBIER Frédéric, Histoire du livre, Paris, 2000, collection U Histoire.

BARBIER Frédéric, Histoire du livre, Paris, A. Colin, "collection U Histoire".

BARBIER Frédéric, Histoire du livre, Paris, A. Colin, "collection U Histoire", 2000.

BARBIER Frédéric, Histoire du livre, Paris, A. Colin, "collection U Histoire", 2000.

Exercice 2 : Exercice de bibliographie


Présenter de manière correcte la référence ci-dessous :
"J'ai utilisé un article de Roger CHARTIER, intitulé « Culture écrite et littérature à l'âge moderne
», publié à Paris par l'éditeur Armand Colin et paru dans la revue « Annales. Histoire, Sciences
sociales », 4-2001 (56e année), aux pages 783 à 802".
CHARTIER Roger, Culture écrite et littérature à l'âge moderne, « Annales. Histoire, Sciences
sociales », tome 56, n°4, 2001, p. 783-802.

CHARTIER Roger, « Culture écrite et littérature à l'âge moderne », Annales. Histoire,


Sciences sociales, tome 56, n°4, 2001, p. 783-802.

CHARTIER Roger, Culture écrite et littérature à l'âge moderne, « Annales. Histoire, Sciences
sociales », tome 56, n°4, 2001, Paris, Armand Colin, p. 783-802.

23
Exercices de mise en forme d'une bibliographie

Exercice 3 : Exercice de bibliographie


Présenter de manière correcte la référence ci-dessous.
Bertrand Ogilivie, "la psychanalyse s'apparente t-elle à une procédure d'aveu", p. 63-73 du livre
suivant :

Présentation de l'ouvrage dans le catalogue du Service Commun de Documentation


OGILVIE Bertrand, « La psychanalyse s'apparente t-elle à une procédure d'aveu ? », L'aveu :
la vérité et ses effets, LEMAIRE Stéphane (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, «
Philosophica », 2014, p. 63-73.

LEMAIRE Stéphane, « La psychanalyse s'apparente t-elle à une procédure d'aveu ? », L'aveu :


la vérité et ses effets, OGILVIE Bertrand(dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, «
Philosophica », 2014, p. 63-73.

OGILVIE Bertrand, « La psychanalyse s'apparente t-elle à une procédure d'aveu ? », L'aveu :


la vérité et ses effets, LEMAIRE Stéphane (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, «
Philosophica », 2014.

OGILVIE Bertrand, « La psychanalyse s'apparente t-elle à une procédure d'aveu ? », L'aveu :


la vérité et ses effets, LEMAIRE Stéphane (dir.), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, «
Philosophica », 2014, p. 63-73.

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Ressources annexes

Glossaire

bibliographie
Une bibliographie recense l'ensemble des ouvrages parus sur un sujet (ou du moins, en L1, les
livres incontournables sur un sujet). La bibliographie propose une liste de ces ouvrages selon des
normes précises. Celles-ci peuvent toutefois varier d'une discipline à l'autre.
En général, la référence bibliographique d'un livre est présentée de la manière suivante :
MARTIN Jean-Clément, Violence et Révolution. Essai sur la naissance d'un mythe national ,
Paris, Seuil, 2006 (auteur, titre, lieu d'édition, éditeur, date).
Un article sera lui présenté de la manière suivante :
MARTIN Jean-Clément, « Réflexions sur les évolutions historiographiques depuis le bicentenaire
de la Révolution française », French Historical Studies, 2009, 32, n°4, p. 689-696 (auteur, titre de
l'article, titre de la revue, date et numéro de la revue, pages de l'article).

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