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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une

Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

SOMMAIRE

SOMMAIRE
SOMMAIRE......................................................................................................................i

DEDICACE......................................................................................................................iii

REMERCIEMENTS........................................................................................................iv

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS.....................................................................v

LISTE DES FIGURES.....................................................................................................vi

DEFINITION DES CONCEPTS....................................................................................vii

RESUME........................................................................................................................viii

ABSTRACT.....................................................................................................................ix

CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE..............................................................1

CHAPITRE II : REVUE DE LITTERATURE ET CADRE CONCEPTUEL..................5

.........................................................................................................................................22

CHAPITRE III : METHODOLOGIE.............................................................................22

CHAPITRE IV: RESULTATS ET INTERPRETATIONS............................................36

CHAPITRE V : DISCUSSION CONCLUSION ET SUGGESTION............................38

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES........................................................................40

ANNEXES.........................................................................................................................i

TABLE DES MATIERES................................................................................................iv

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
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DEDICACE

DEDICACE

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REMERCIEMENTS
REMERCIEMENTS

Nous tenons à exprimer nos sincères remerciements aux personnes suivantes pour leurs
multiples contributions ainsi que leurs efforts dans la rédaction de ce travail :

 Au directeur de l’Institut Supérieur du personnel médical sanitaire Dr ATEBA


Ghislaine, pour les conseils et l’attention qu’elle a su porter à notre endroit durant la
formation ;
 A tout le staff administratif et le personnel enseignant de l’ISPMS pour nous avoir fait
profiter de leur expérience et de leur savoir ;
 Mes parents Mr et Mme NGNYDJI pour leur soutien indéfectible dont j’ai bénéficié
durant ces années de formation ;
 Aux dirigeants du CHU de Yaoundé qui m’ont ouvert les portes afin que je puisse
avoir accès aux patients ;
 A mes frères et sœurs pour leurs soutient incessant ;
 A mes camarades de promotion avec qui j’évolue depuis presque trois ans déjà ;

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LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS


LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

AINS : Anti inflammatoire non stéroïdien

HDL : Hernie discale lombaire

HSA : Haute autorité de la santé

DDS : Distance doigt sol

CHU : Centre Hospitalier Universitaire de Yaoundé

SLR : straight-leg-raising

M/C : motif de consultation

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LISTEDES
LISTE DES FIGURES
FIGURES

Figure 1 : vertèbres du rachis

Figure 2 : Le disque intervertébral

Figure 3 : Mouvements de la colonne vertébrale

Figure 4 : Muscle trapèze

Figure 5 : Muscle grand dorsal

Figure 6 Muscle rhomboïde

Figure 7 : Muscle élévateur de la scapula

Figure 8 : Muscle dentelé

Figure 9 : Muscle érecteur du rachis

Figure 10 : Ligaments de la colonne vertébrale

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DEFINITION DES
DEFINITION DESCONCEPTS
CONCEPTS

Hernie discale :

Spondylolisthésis : c’est le trouble de la colonne vertébrale caractérisé par le glissement


d’une vertèbre en avant de la vertèbre située en dessous d’elle

Kinésithérapie : c’est une discipline médicale qui utilise les techniques actives ou
passive et la physiothérapie

Déficience : elle correspond à toute perte de substance, altération d’une structure


anatomique, psychologique ou physiologique.

Incapacité : elle correspond à toute diminution partielle ou totale de la capacité à


accomplir une activité d’une certaine façon ou dans les limites considérées.

Handicap : désavantage résultant d’une déficience ou d’une incapacité qui gêne ou


limite un sujet dans l’accomplissement de son rôle .

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RESUME
RESUME

La hernie discale lombaire dans notre société est l’une des causes d’indisponibilité dans
notre société. C’est dans cette optique que notre étude de type qualitative sur le thème : <<
efficacité de la méthode McKenzie dans la prise en charge d’une hernie discale lombaire non
opérée >> avec pour objectif général de montrer l’efficacité de la méthode McKenzie dans la
prise en charge d’une hernie discal lombaire. Pour ce faire, nous avons eu dans le cadre de
notre étude un patient. Le traitement global a été établi sur une période d’un moi pour une
fréquence de trois fois par semaine en raison de 40 quarante minutes par séance. Une fois la
collecte terminée, les données ont été vérifiées. Les résultats obtenus ont étés présentés
suivant l’évolution de la douleur, de la mobilité, de la force musculaire et la fonctionnalité du
rachis lombaire. A l’issu de ces analyses, nous avons observé une réduction considérable de la
douleur comparée à celle des débuts des séances ; Pour la mobilité articulaire, nous
remarquons une nette amélioration lors de l’extension du tronc ; pour la force musculaire, l’on
peut noter qu’il y’a une différence entre le début du traitement et la fin de la thérapie. De ces
résultats, nous pouvons conclure que la méthode de McKenzie à un impact positif sur la prise
en charge d’une hernie discale lombaire L4-L5 non opérée.

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ABSTRACT
ABSTRACT

Lumbar disc herniation in our society is one of the causes of unavailability in our
society. It is in this perspective that our qualitative study on the theme: "effectiveness of the
McKenzie method in the management of a non-operated lumbar disc hemia" with the general
objective of showing the effectiveness of the method McKenzie in the management of a
herniated lumbar disc. To do this, we had a patient in our study. The overall treatment was
established over a period of one month for a frequency of three times a week due to 40 forty
minutes per session. Once collection was complete, the data was verified. The results
obtained were presented according to the evolution of pain, mobility, muscle strength and
functionality of the lumbar spine. At the end of these analyses, we observed a considerable
reduction in pain compared to that at the beginning of the sessions; for joint mobility, we
notice a clear improvement when extending the trunk; for muscle strength, it can be noted that
there is a difference between the start of treatment and the end of therapy. From these results,
we can conclude that the McKenzie method has a positive impact on the management of an
unoperated L4-L5 lumbar disc herniation.

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CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE


CHAPITRE I : INTRODUCTION
GENERALE

I. INTRODUCTION

La colonne vertébrale est constituée d’un empilement de vertèbres. Les cinq vertèbres
du bas constituent la colonne lombaire ou rachis lombaire qui repose sur le sacrum. Entre
chaque vertèbre se trouve un disque qui sert d’amortisseur. Il est composé de deux parties,
l’une centrale, le noyau et l’autre périphérique l’annulus, qui sert d’enveloppe au noyau.
Quand l’annulus se déchire le plus souvent par usure, une partie du noyau s’échappe et va
comprimer le nerf à l’intérieur de la colonne vertébrale. C’est ce que l’on appelle une hernie
discale. Lorsqu’un nerf est comprimé, une douleur apparait aux membres inférieurs du côté de
la hernie. Selon le niveau du disque atteint, le nerf comprimé est le nerf sciatique (douleur en
arrière ou sur le côté de la jambe ou de la cuisse) ou le nerf crural (douleur sur le devant de la
cuisse et du tibia). A cela, on peut rencontrer des troubles de la sensibilité qui peuvent
survenir (fourmillements ou engourdissements) et une paralysie au niveau du pied et des
organes sexuels. (Emmanuel-Braun-Nancy, 2015) La hernie discale est une pathologie
rependue dans notre société. Les conséquences qu’elle engendre fait d’elle un véritable
problème de la santé publique. Au cours de notre vie, nous estimons que 80% des membres
de notre société auront un épisode lombalgique. Il s’agit d’une douleur situé au niveau du
rachis lombaire, irradiant ou pas au niveau de la fesse. Parmi ces personnes, 4 à 5% souffre
d’une radiculopathie, encore appelée sciatique ou sciatalgie. Cette affection atteint
majoritairement les personnes de 30 à 50 ans. (jacques, 2014-2015) . Selon plusieurs études,
les hommes seraient plus touchés que les femmes à cause de l’âge allant de 40 à 50 ans. Cette
dernière se produit surtout au niveau de zone lombaire au niveau des dernières vertèbres
lombaires en raison des efforts pressions qu’elles doivent subir à l’occasion d’un mouvement

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brusque ou d’un traumatisme pouvant entrainé une compression des racines du nerf. Pendant
nos différents stages académiques, nous avons recensé nombreux cas de hernie discale
lombaire, mais force était de constater que la méthode de McKenzie n’était presque pas mise
en pratique dans les différentes prises en charge (PEC) des patients. De ce fait, l’intérêt de
notre étude portera sur la valorisation et l’importance de la méthode de McKenzie dans la
prise en charge kinésithérapique de la hernie discale lombaire L4-L5 non opérée, question de
démontrer son efficacité.

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I. JUSTIFICATION
1. Personnelle

La kinésithérapie est une discipline de la santé qui utilise les mouvements actifs. Notre
choix d’étude a été porté sur cette pathologie car nous avons constatés que de nombreuses
personnes souffrent de problème lombaire, qui, ayant été mal prise en charge perdure et se
complique en une hernie discale lombaire. De ce fait, nous voulons contribuer en participant à
la bonne prise en charge de cette pathologie.

2. Scientifique

Nous avons choisi ce thème car nous avons constaté que dans de nombreux cas, la
prise en charge est chirurgicale et présente toujours des récidives. Toutefois, nous constatons
que la méthode de McKenzie n’est pas assez utilisée dans nos différents centres pour la prise
en charge de cette dernièniere.

II. PROBLEME

90% de cas la hernie discale se soigne par un traitement non chirurgical visant à
réduire l’inflammation. Cependant on remarque que, les 10% restant se traite par voie
opératoire et on y retrouve des récidives.

III. PROBLEMATIQUE

La hernie discale lombaire est une pathologie fréquente dans notre société souvent
responsable de l’étranglement du nerf sciatique. Par quels moyens et méthodes le
kinésithérapeute peut-il prendre en charge une hernie discale lombaire ?

IV. QUESTION DE RECHERCHE


1. Question générale

Quel est l’importance de la méthode de McKenzie dans la prise en charge d’une


HDL non opérée ?

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V. HYPOTHESE DE RECHERCHE
1. Hypothèse générale

La méthode de McKenzie est indispensable dans la prise en charge HDL non opéré

VI. OBJECTIFS
1. Objectif générale

Tout au long de notre prise en charge, il sera question pour le kinésithérapeute de


montrer l’efficacité de la méthode de McKenzie

2. Objectifs spécifiques

a) Ressortir les causes d’une hernie discale lombaire non opérée


b) Ressortir les conséquences d’une hernie discale lombaire

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CHAPITRE II : REVUE


CHAPITRE DE LITTERATURE
II : REVUE ET CADRE
DE LITTERATURE ET
CONCEPTUEL
CADRE CONCEPTUEL

I. REVUE DE LITTERATURE

Le rachis ou colonne vertébrale est compose d’un empilement de vertèbre séparé par
des disques. D’après le centre du rachis de la sauvegarde, la prise en charge d’une hernie
discale est avant tout médicale. Elle se fait par association du traitement antalgique et anti-
inflammatoire pouvant être complété par une infiltration épidurale. (centre du rachis de la
sauvegarde)

Malki Ahlem dans sa thèse le traitement kinésithérapie est prescrit aux patients en cas
de hernie discale non grave. Celle-ci aura pour but d’améliorer globalement la douleur ; elle
est recommandée et instaurée après la phase de crise soit quinze jours après la première
consultation ayant posé le diagnostic. Le traitement reposera sur exercices de mobilisation
seuls ou avec traction, manipulation, corset (coxhead 1981). Pour Evans et all 1987 il s’agira
de faire des exercices en flexion plus éducation et du repos au lit. Pour Cherkin (1998) la
méthode de mckenzie et manipulation. (ahlem, 2020)

La grande majorité des cas sont résolus grâce à des traitements conservateurs :
demeurer actif dans les limites raisonnables, faire de l’exercice, prendre des antalgiques,
maitriser votre poids, et recouvrir à l’application du froid ou de chaleur. La manipulation
spinale est un traitement conservateur couramment utilisé par le physiothérapeute. Bien que
chaque traitement puisse présenter une part de risque, les chances de subir une aggravation de
hernie du fait d’une manipulation spinal semble être faibles. D’autre méthode comme les
ultrasons, la neurostimulation électrique transcutanée (TENS : qui utilise un courant
électrique pour stimuler les nerfs) et la massothérapie peuvent parfois procurer un

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soulagement en calmant les spasmes musculaires, ceux-ci étant un effet secondaire de
l’atteinte discale. Les physiothérapeutes peuvent recommander des exercices qui aideront à
renforcer vos muscles spinaux et à diminuer le risque de se blesser au niveau du disque et des
nerfs spinaux. Pour éviter des récidives d’une hernie discale on doit pratiquer des exercices
qui renforcent les muscles de l’abdomen et du dos ; avoir une bonne posture ; fléchir les
genoux et les hanches pour soulever les choses lourdes tout en gardant le dos droit ; éviter le
port des chaussures à talons hauts. (source)

Pour Karl Schaller et All le traitement conservateur est le traitement de première


intention. Il traite en premier lieu l’irritation radiculaire douloureuse. Une antalgie de base,
associée à un traitement anti inflammatoire voir des corticoïdes accompagné par une
physiothérapie ambulatoire sont la première ligne de traitement dans le cas de HDL qui ne
sont pas candidat a une chirurgie en première intention. Des études rétrospective et
prospectives ont démontré la régression, voir la disparition radiologique spontanée des HDL
chez 70% des patients au cours d’un suivi s’étendant de six à douze moi. En règle générale,
un traitement conservateur seul, en l’absence d’une indication urgente pour une intervention
neurochirurgicale, amène à moyen et long terme une diminution, voir une disparition des
douleurs ayant motivé la prise en charge initiale chez 70 à 90% des patients. (all, 2014)

II. RAPPEL ANATOMIQUE


1. Ostéologie du rachis

Le rachis comprend 33 vertèbres. Le nombre et les caractéristiques de ces vertèbres


varient avec leur position le long de la colonne vertébrale. on compte sept vertèbres
cervicales, douze vertèbres thoraciques, cinq vertèbres lombaires et cinq vertèbres sacrales qui
sont fusionnées pour ne constituer qu’un seul bloc osseux, le sacrum , trois ou quatre
vertèbres coccygiennes qui ont une structure rudimentaire et fusionnent pour donner un seul
os, le coccyx . Une vertèbre est composée d’un corps vertébral et d’un arc vertébral ;(fig1).
(Adam, 2020)

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Figure 1 : vertèbres du rachis

Le disque intervertébral appartient à la colonne vertébrale, il est disposé entre les


vertèbres voisines mais ne sont qu’aux nombres de 23 car ils ne sont pas présent entre les
deux premiers vertèbres, ainsi qu’au niveau du sacrum et coccyx. Il a une structure de
fibrocartilage qui se positionne entre les surfaces articulaires de deux (2) corps vertébraux
voisins et est composé de deux (2) parties :

 L’anneau fibreux
 Le nucleus pulposus

Le disque intervertébral possède des fonctions parmi lesquels on retrouve :

 D’amortisseur : les disques intervertébraux permettent d’amortir les chocs et les et les
pressions de la colonne vertébrale.
 Mobilité : les disques intervertébraux permettent de créer une certaine mobilité et
flexibilité entre les vertèbres. (Richard, 2020) (fig2)

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Figure 2 le disque intervertébral (richard, 2020)

2. Arthrologie

C’est la partie de l’anatomie qui étudie les articulations. La colonne vertébrale est
formée par empilement d’os appelé vertèbre. Elle est mobile parce que les vertèbres sont
articulées entre elles. L’articulation principale est celle qui réunit le corps des vertèbres entre
eux : le disque intervertébral est l’élément central de cette articulation. L’amplitude de
mouvement entre deux vertèbres voisine est faible, mais cette amplitude est cumulative entre
les segments vertébraux le long de la colonne vertébrale. Les deux (2) premiers vertèbres de
la région cervicale, ainsi que les muscles qui y sont associés ont une organisation spécifique
leurs permettant de soutenir et de positionner la tête. La tête se déplace en flexion et extension
sur la vertèbre C1 alors que les mouvements de la rotation de la tête se produisent dans
l’articulation entre C1 et C2

Les deux types d’articulations entre les vertèbres sont :

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 Les symphyses entre les corps vertébraux
 Les articulations synoviales entre les processus articulaires

Les mouvements de la colonne vertébrale se décomposent en flexion, extension,


inflexion latérale, rotation et circumduction. Les mouvements de vertèbres appartenant à
chacune des régions (cervicale, thoracique et lombale) sont déterminés par la forme et
l’orientation des surfaces articulaires des processus articulaires des corps vertébraux
(RICHARD.All, 2020). (Fig 3)

Figure 3 mouvements de la colonne vertébrale (mouvement de la colonne vertébrale,


s.d.)

3. Myologie de la colonne vertébrale

D’après leurs origines embryologique et leurs innervations, les muscles du dos


peuvent être divisés en deux groupes : les muscles intrinsèques et les muscles extrinsèques.
(THAI, 07/O1/2022 (mise à jour)

Les muscles extrinsèques sont ceux qui assurent les mouvements du membre supérieur
et la paroi thoracique. Ils sont divisés en deux groupes : les muscles superficiels, associés aux

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mouvements de l’épaule, et les muscles intermédiaires associés aux mouvements de la cage
thoracique: fig4

 Muscles extrinsèques superficiels du dos : grand dorsal, grand rhomboïde petit


rhomboïde, élévateur de la scapula et le trapèze.
 Muscle trapèze : c’est un grand muscle triangulaire il permet de stabiliser la
scapula mais aussi de contrôler les mouvements de l’épaule et du membre
supérieur.
 Muscle grand dorsal : c’est le muscle le plus large du corps humain. Ses
principales fonctions sont : l’adduction, la rotation interne et la rétropulsion du
bras.
 Muscle petit et grand rhomboïde : l’action principale des muscles rhomboïdes
est la rétraction scapulaire autour de l’articulation scapulo-thoracique.
 Muscle élévateur de la scapula : c’est un muscle long et mince qui appartient à
la couche superficielle des muscles extrinsèques du dos.

 Les muscles extrinsèques intermédiaires du dos : dentelé postérieur et supérieur et le


dentelé postérieur et inférieur.
 Muscle dentelé postérieur, supérieur et inférieur. ces muscles sont situé en haut
et en bas du dos. le muscle dentelé postérieur et supérieur élève les côtes et
aident à l’inspiration (muscle accessoire de l’inspiration) inversement le
muscle dentelé postérieur et inférieur participe à l’expiration en abaissant les
côtes (muscle accessoire de l’expirateur)

Les muscles intrinsèques du dos représentent le groupe musculaire profond et leur


innervation est assurée par les rameaux nerveux postérieur des nerfs spinaux. Ces muscles
soutiennent et mobilisent la colonne vertébrale ainsi que la tête de certain des muscles
intrinsèques permettant enfin le mouvement des côtes par rapport aux vertèbres. Il existe de
nombreux couches de muscles parmi lesquels ont à : fig5

 Couche superficielle : muscle splénius ;


 Couche intermédiaire : muscle érecteur du rachis ;

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 Couche profonde : groupe transversaire épineux composé des muscles semi-épineux,
et rotateur.
Ces muscles érecteur s’étendent de part et d’autre de la colonne vertébrale, entre le bas
du crane en haut et en bas le bassin. Les muscles érecteurs sont divisés en trois groupes, du
plus médial au plus latéral :
 Muscle épineux
 Muscles longissimnus
 Muscle ilio-costaux

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MUSCLES EXTRINSEQUES DE LA COLONNE VERTEBRALE (anatomie


detaillé des muscles du dos, s.d.)

Figure 4 : MUSCLE TRAPEZE source Figure 5 : MUSCLE GRAND DORSAL
(anatomie détaillé des muscles du dos) source (anatomie détaillé des muscles du dos)

Figure 4 MUSCLE RHOMBOÏDE Figure 5 : MUSCLE ELEVATEUR DE LA


source (anatomie détaillé des muscles du dos) SCAPULA source (anatomie détaillé des muscles du dos)

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MUSCLES INTRINSEQUES DE LA COLONNE VERTEBRALE fig. (5)


(anatomie detaillé des muscles du dos, s.d.)

Figure 6 : MUSCLE DENTELE source (anatomie détaillé des muscles du dos)

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Figure 9 MUSCLE ERECTEUR DU RACHIS
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4. Complexe ligamentaire

Les articulation reliant les vertèbres sont renforcées et maintenu par des ligaments. Ces
ligaments passent entre les corps vertébraux et solidarisent entre eux les arcs vertébraux fig6.

a) Les ligaments longitudinaux antérieur et postérieur

Les ligaments longitudinaux antérieur et postérieur sont disposés sur les faces
antérieure et postérieure des corps vertébraux, s’étendant sur toute la longueur de la colonne
vertébrale.

 Le ligament longitudinal antérieur est amarré à la base de crâne


par son extrémité supérieure et à la face antérieure du sacrum par
son extrémité inférieur. Entre ces extrémités, ce ligament est
solidaire de la face antérieure des corps vertébraux et des disques
intervertébraux.

 Le ligament longitudinal postérieur est disposé sur la face


postérieure des corps vertébraux et répond ainsi à la face
antérieure du canal vertébral. Tout comme le ligament
longitudinal antérieur, il est solidaire tout le long de la colonne,
des corps vertébraux et des disques intervertébraux, mais sur leur
face postérieure. La partie supérieure du ligament longitudinal
postérieur, qui unit C2 à la partie intracrânienne de la base du
crâne, est appelé membrane tectoriale.

b) Ligaments jaunes

Les ligaments jaunes (ligamenta flava) relient entre elles les lames de deux vertèbres
adjacentes. Ces ligaments minces sont essentiellement constitués de tissu élastique et
participent à la formation du canal vertébral. Chacun de ces ligaments jaunes s’étend de la
surface postérieure de la lame de la vertèbre sous-jacente à la surface antérieure de la lame de

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la vertèbre au-dessus. Ces ligaments empêchent l’écartement des lames lors des mouvements
de flexion et guident le retour à la position anatomique lors de l’extension.

c) Ligament supraépineux et ligament nuchal

Le ligament supraépineux passe sur le sommet des processus épineux de toutes les
vertèbres comprises entre la vertèbre cervicale C7 et le sacrum. De la vertèbre C7 au crane, ce
ligament se modifie dans sa structure et devient ligament nuchal. (Richard.L, 2020)

Le ligament nuchal est de forme triangulaire avec, dans un plan sagittal, les relations
suivantes :

 La base du triangle s’insère sur la base du crâne, entre la


protubérance occipitale externe et le foramen magnum ;

 Le sommet du triangle est inséré à la pointe du processus épineux


de la vertèbre C7 ;

 La face profonde du triangle s’insère sur le tubercule postérieur de


la vertèbre C1 et sur le processus épineux des autres vertèbres
cervicales.

Le ligament nuchal retient la tête. Il s’oppose à la flexion excessive et facilite le retour


de la tête en position anatomique. Les faces latérales et le bord postérieur de ce ligament
reçoivent des insertions musculaires.

d) Ligament inter épineux

Les ligaments inter épineux sont tendus entre les processus épineux des vertèbres
adjacentes. Ils s’insèrent sur toute la hauteur du processus épineux, de sa base à son epex, et
sont en continuité avec les ligaments supraépineux en arrière et les ligaments jaunes en avant.
(fitness, s.d.)

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Figure 7 ligaments de la colonne vertébrale (colonne vertebrale ligaments, s.d.)

5. Innervation de la colonne vertébrale

Les rameaux postérieur des nerfs spinaux innervent les muscles intrinsèques ainsi que
la peau du dos, le territoire cutané couvert par ces rameaux postérieur et s’étend jusqu’à la
région fessière des membres inférieur et la partie postérieur de la tête.

III. HERNIE DISCALE

1. Définition

Elle est représentée par schématiquement par la fissure ou la rupture d’un disque entre
deux vertèbres, il peut être aussi bien lié au vieillissement naturel du rachis qu’aux
sollicitations importante et respective auxquelles est soumise la colonne vertébrale. Cette
lésion apparait lorsque le centre mou d’un disque intervertébral pousse à travers une fissure
dans l’enveloppe extérieure plus dure.

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2. Mécanisme lésionnel

La hernie discale apparait selon deux processus, un processus soudain, sur un effort
important (effort en flexion du tronc), contraignant le disque ou à la suite d’efforts répétés de
traumatisme accumulatif .cependant, dans 40% des cas d’hernie discale, aucune case
apparente n’est démontrée.

3. Types de hernie discale

La hernie discale est une protubérance formé par la saillit d’un disque intervertébrale
entre deux vertèbres. En fonction du disque concerné, la hernie sera nommée différemment :
hernie discale lombaire, hernie discale thoracique, hernie discale foraminale mais ce qui
retiendra notre attention ici est celle d’une hernie discale lombaire.

4. Etiologie

La présence d’une hernie discale est due à la dégénérescence des disques


intervertébraux, qui s’assèchent avec l’âge. La colonne vertébrale perd de sa tonicité, de son
élasticité et de sa hauteur ; une action brusque dans une mauvaise posture, le surplus de poids
et grossesse et une prédisposition génétique. Une hernie discale est une lésion atteignant le
rachis et caractérisée par le déplacement du disque intervertébral hors des limites de sa
situation normale. Elle est habituellement en rapport avec une lésion dégénérative du disque
lié à l’âge, pouvant être favorisé à un traumatisme ou des efforts répétés, l’usure naturelle, une
mauvaise posture et des mouvements incorrects peuvent aussi affaiblir le disque, provoquant
sa dégénérescence. Elle peut également survenir suite à un mouvement brusque du dos dans
une mauvaise posture.

5. Diagnostique

Le diagnostic des hernies discales se fait essentiellement à partir de l’examen clinique


du patient : nature et localisation des symptômes, en fonction des pertes de sensibilité ou des
douleurs et La prescription d’examens d’imagerie complémentaire. Dans certains cas, le
clinicien peut demander un électromyogramme qui est un examen complémentaire.

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6. Examen clinique

La clinique révèle des douleurs lombaires basses accompagnées d’une irradiation


douloureuse, parfois de déficits sensitifs et ou moteur .Selon le trajet d’irradiation dans le
membre inferieur, on parle d’une lombocruralgie si la douleur irradie sur le devant de la
cuisse et ou la crête tibiale, ou d’une lombosciatalgie si elle descend derrière dans la fesse, la
face postérieur de la cuisse et jambe. Les douleurs lombaires basses peuvent aussi être
absentes. Il y a différent teste de provocation ainsi que de flexion de membre inferieur, avec
une sensibilité et une spécificité propre pour le diagnostic d’une HDL. La force devrait être
testée activement et passivement. La marche est examinée, y compris sur les talons et la
pointe des pieds. La distance doigt-sol (DDS), ou des tests d’inclinaison latérale, ainsi que le
teste de schober sont des examens utile à la documentation d’un syndrome lombo-vertébrale.
L’extension et la rotation du rachis lombaire devrait également être documentées. Toute
douleur irradiant ou membrane inférieure lors de ses manœuvres nécessite la réalisation d’un
examen neurologique des membres inférieurs.

7. Examen para-clinique

Cette examen repose sur des références de tel que le scanner qui permet de faire un
diagnostic dans de nombreux cas, et IRM qui donne une vision tridimensionnelle de la
colonne vertébrale et visualise la hernie, la moelle épinière, les nerfs et les tissus mous qui
entourent l’os.

8. Traitements

Il peut être de deux types conservateur ou chirurgicale.

a) Traitement conservateur

Il s’agit de traiter en premier lieu l’irradiation radiculaire douloureuse. Une antalgie de


base, associée à un traitement anti-inflammatoire (AINS), voir des corticoïdes associées à une
physiothérapie ambulatoire sont la première ligne de traitement dans le cas de HDL qui ne
sont pas candidates a une chirurgie en première intention. Le traitement conservateur est le

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
traitement de première intention lorsque les critères d’urgence chirurgicale sont écartés. Face
à une hernie discale, le médecin traitant peut prescrire des massages ou des séances de
kinésithérapie destinées à éviter que les muscles qui entourent le disque abimé ne reste
contractés en permanence (sous l’effet de la douleur), ce qui accroit la pression sur le disque
et contribue aux symptômes douloureux. A cet effet le kinésithérapeute fait appel des
techniques de plus, il conseille à son patient des exercices destinés à détendre ses muscles et à
remuscler son dos et ses abdominaux.il lui indique les bonnes positions pour soulever une
charge, se pencher, monter et descendre d’une voiture, faire le ménage. La méthode
McKenzie est un traitement validé par la Has, apportant des résultats significatifs en termes de
rééducation autour de la hernie discale. En raison de la force tendance des HDL, à devenir
pauci, voir asymptomatique, la chirurgie ne doit être proposée qu’une fois fait le constat
d’échec du traitement conservateur bien mener. IL doit être inspiré pour une durée de quatre à
six mois au minimum ; si le patient ne répond pas favorablement passer ce délai, la chirurgie
est alors recommandée.

b) Traitement chirurgical

Les données des études nous permettent donc de poser une indication opératoire lorsque
les douleurs radiculaires ne sont pas soulagées après quatre à six mois de traitement
conservateur maximal, bien mené. L’indication chirurgicale absolue est poser lorsque le
déficit neurologique corrélé a l’imagerie est progressif, voire brutale ; en l’absence de déficit
moteur, la seule douleur ne répondant pas au traitement conservateur maximal bien mené pose
une identification chirurgicale absolue. L’objectif de la chirurgie a pour but de supprimer ou
d’atténuer la douleur sciatique ou crurale qui descend dans les jambes. L’indication
chirurgicale repose avant tout sur la parfaite compréhension de la cause de votre douleur par
le scanner et/ou l’IRM. Les cas où il est habituel de proposer la chirurgie sont :

 Les paralysies des muscles contrôlant la continence urinaire et anale


 Les sciatiques paralysantes sévères touchant les muscles importants du pied, du genou
ou de la hanche.
 Sciatique hyperalgie : c’est douleur insupportable résistante à tous les médicaments y
compris à la morphine

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
c) METHODE DE McKenzie

 DESCRIPTION DE LA METHODE DE MCKENZIE

La méthode de McKenzie a été créée par ROBIN MCKENZIE. La méthode McKenzie est
une pratique qui permet avec le soutien du kinésithérapeute de pouvoir ensuite réaliser des
exercices de postures ou mobilisations avec autonomie. En effet, le kiné guide le patient dans
ses mouvements et l’oriente en fonction des sensations décrites. Cette méthode repose sur
l’auto-traitement qui sera le fruit de la réussite de la rééducation. Le centre de cette méthode
est donc le patient et son ressenti. En fonction, les mouvements évoluent et le patient pourra
reproduire la totalité des exercices.

Tout commence par un bilan kinésithérapique qui va permettre d’établir la suite de la


rééducation. Avec de nombreux étirements, la méthode McKenzie permet de soulager les
douleurs du dos, les discopathies et les sciatiques légères par exemple. Les différents auto-
étirements permettent de ramener le corps dans un équilibre de tension supportable.

Pendant toute la rééducation, le kinésithérapeute accompagne le patient et lui permet de


faire évoluer les exercices pour un meilleur résultat. Tout repose sur l’échange entre le patient
et le kinésithérapeute. Le but est de permettre au patient de reprendre une vie normale et de
diminuer les douleurs. (methode de mckenzie, 2021)

 INDICATION DE LA METHODE DE MCKENZIE

La méthode McKenzie est préconisée pour tous les patients souffrant du dos. De la
sciatique légère en passant par les lombalgies, dorsalgies ou cervicalgies, elle permet des
améliorations significatives.

De nombreux sportifs sont également adeptes de cette méthode, car elle permet de
mieux ressentir son corps et surtout les mouvements de son dos. Ils peuvent recourir à cette
méthode lorsqu’ils se blessent ou qu’ils chutent (cela peut se produire en motocycliste, au
judo, en gymnastique…)

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
Enfin, la condition sine qua non pour que cette méthode fonctionne est l’adhésion totale
du patient à l’ensemble du processus. Du bilan jusqu’aux exercices, le patient doit être
totalement réceptif et à l’écoute du thérapeute pour une évolution positive. Le patient reste au
centre de cette guérison et s’il n’agit pas, la douleur n’évoluera pas. (méthode de mckenzie,
2021)

 CONTRE-INDICATIONS

Les seules contre-indications concernent les sciatiques avec trouble neurologique très
marqué et les cas où, pendant la phase d’évaluation, aucun mouvement ne réduit la douleur du
patient. Dans ces cas-là, seuls les traitements mécaniques doivent être proposés par le
médecin.

La méthode McKenzie reste discutée par le monde scientifique. Cependant, elle a déjà
aidé de nombreux patients qui souffraient à retrouver mobilité et confort.

Les sciatiques en phase inflammatoire. En effet, les postures de cette méthode pourraient
amplifier la douleur.

La méthode McKenzie n’est pas utilisée par tous les kinésithérapeutes. En effet, elle
souffre encore parfois d’aprioris ou de désinformations. Le plus important pour se faire un
avis est de tester par vous-même ou de vous rapprocher de personnes qui ont déjà effectué
cette méthode.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
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CHAPITRE III : METHODOLOGIE


CHAPITRE III :
METHODOLOGIE

I. LIEU D’ETUDE

L’étude a été effectuée dans le service de kinésithérapie du CHU situé en face de Total
Melen. Il est situé dans la région du centre, arrondissement de Yaoundé IIIème. le service de
kinésithérapie imprégné dans cette structure est composé de deux kinésithérapeutes.il est
constitué d’une salle d’attente, une armoire dans laquelle était exposée différents instruments
tels des bommes, des gels, des ballons de klein, des plateau de Freeman, trois salles de soins
et deux bureaux, Chaque salle de soins comporte un lit de soin et une chaise pour le
thérapeute.

II. TYPE D’ETUDE

Il s’agit d’une étude qualitative

III. OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES

Comme outils nous avons :

 Bilan initiaux
 Fiche d’évaluation McKenzie
 Bilan finaux
 Fiche de consentement du patient
 Des stylos à billes
 Des papiers formats
 Un ordinateur portable

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IV. Durée d’étude

Cette étude s’est étalée sur une période d’un moi.

V. Population d’étude

Elle a été constituée de personne présentant une hernie discale lombaire présent au
CHU

VI. Taille de la population d’étude

Nous avons eu une population constituée d’une personne de sexe féminin.

VII. Les critères d’inclusions

On fait partir de notre étude toute personne ayant eu une hernie discale lombaire non
opérée

VIII. Difficulté de la recherche

Au cours de notre recherche ; nous avons eu des difficultés à trouver les patients pour
notre étude.

IX. Évaluation du patient


1. ANAMNESE

Nom : Mme x
Age : 54 ans
Profession : restauratrice

a) M/C :

Patient venu au service de kinésithérapie pour douleur lombaire

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b) Antécédents

Aucun antécédent familial, personnel ou médical et chirurgical connue par la patiente

2. BILANS INITIAUX
a) Bilan morpho-statique

 Vue de face: légère flexion du tronc


 Vue de profil : rien à signaler
 Vue de dos : asymétrie de ceinture scapulaire

b) Bilan de la douleur :

- Douleur coté à 7/10 selon EVA


- Type : mécanique/neurologique
- Ou : bas du dos
- Comment : picotement / a type de décharge électrique
- Facteur aggravant la douleur: station debout et assise prolongé, extension du rachis
- Facteur calmant la douleur : repos en décubitus dorsal

c) Bilan cutané trophique

Sans particularité

d) Bilan musculaire

 Qualitatif

Au niveau qualitatif Mme X présente des contractures des muscles paravertébraux, grand
dorsal carré de lombe, nous pouvons également atrophie du muscle grand dorsale

 Quantitatif

L’évaluation quantitative de la fonction musculaire est faite au testing de de Daniels et


worthingham. Les déficits majeurs se trouvent sur les muscles extenseurs du rachis

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Flexion du rachis : abdominaux 4/5, oblique interne 4/5, oblique externe4/5

Extenseur du rachis : muscle érecteur du rachis (muscle ilio-costal, Muscle longissimus,


Muscle épineux) 3/5

Inclinaison gauche : carré de lombe 4/5 inclinaison droite : carré de lombe 3/5

Muscles Flexion Extension

Abdominaux 5/5 /

Oblique interne 5/5 /

Oblique externe 5/5 /

Erecteur du / 3/5
rachis

Grand dorsal / 3/5

Para-vertébraux 3/5

e) Bilan de la mobilité lombo-pelvienne

ID F IG

RD RG

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E

F : flexion antérieur limitation peu de douleur :

E : extension limitation douloureuse :

I : inclinaison latérale (droite et gauche) limitation très douloureuse :

R : rotation (droite et gauche)

f) Bilan neurologique :

Mme x récent des douleurs qui irradient tout le long du membre inferieur droit

Test spécifique :

Le signe de Lasègue consiste à reproduire la douleur du patient en élevant passivement


son membre inférieur tendu jusqu’à apparition de la douleur connue. Cette manoeuvre est
souvent dénommée SLR (straight-leg-raising).

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
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Test de Lasègue

g) Bilan de sensibilité

Le test du pic/touche est réalisé afin de tester la sensibilité superficielle de Mme X et


plus précisément la sensibilité protopathique ainsi que la sensibilité épicritique. Une
hypoesthésie est mise en évidence sur la face postérieure de la cuisse.

La sensibilité profonde du membre supérieur gauche n’est pas atteinte.

h) Bilan psychologique

Madame X est une personne anxieuse. L’annonce de la kinésithérapie l’a ébranlé,


puisqu’elle pensait l’éviter du fait de baisse de la douleur du au traitement médicamenteux.

Cependant, Mme X est une patiente investie dans sa rééducation puisqu’elle réalise
quotidiennement les exercices donnés et les exercices effectués au cours des séances de
kinésithérapie.

De plus, elle n’hésite pas à poser des questions sur sa pathologie ainsi que sur son
traitement, dans le but de comprendre l’objectif de la méthode de McKenzie et de connaitre
les différents effets.

Patiente coopérative, motivé et consciente de sa maladie

i) Bilan fonctionnelle

La Patiente présente des difficultés à exercer les activités de la vie quotidienne


(s’assoir, rester debout, à faire une extension du rachis lombaire, et en fin bien faire son
travail).

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j) Bilan diagnostic masso-kinésithérapie

Mme x, âgé de 54 ans présente une déficience musculo-squelettique et neuro


musculaire faisant suite des incapacités tel que (se mettre debout, s’assoir, faire une extension
de rachis, faire une grande distance de marche) causant un handicap socio-professionnelle.

Il ressort de bilan masso-kinésithérapie que Mme souffre bien d’une HDL qui a
entrainé une lombosciatalgie et la problématique de prise en charge suivante :

Comment faire pour retrouver une souplesse et la mobilité, ainsi que des aptitudes
fonctionnelles totales du rachis, alors que la patiente suit une un traitement médicamenteux en
parallèle des séances de kinésithérapie, susceptible de provoquer des effets secondaires
entrainant une adaptation de la prise en charge ?

3. Objectif du patient

 Ne plus ressentir les douleurs


 Retrouver la mobilité de son dos

a) Objectif thérapeutique

A court terme : Réduire la douleur

A moyen terme : (Récupérer les amplitudes, Augmenter la force musculaire, Récupérer la


mobilité du rachis lombaire)

A long terme : Réinsérer Mm X dans son milieu socio-professionnel

b) L’objectif général

L’objectif de la prise en charge de Mme X est d’obtenir une souplesse et l’indolore de


son rachis lombaire, ainsi que de récupérer les capacités fonctionnelles totales de ce dernier.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
Pour cela, la rééducation s’efforcera de corriger les déficits retrouvés lors de l’examen
initial à partir des objectifs d’action suivants :

 Assouplir les tissus au niveau et au tour du rachis lombaire ;


 Lever les contractures des muscles ; muscle ilio-costal, Muscle longissimus

Muscle épineux)

 Assouplir le muscle abdominaux, obliques;


 Retrouver la mobilité lombo-pelvienne ;
 Renforcer les muscles déficitaires ;
 Electrothérapie ;
 Exercice de McKenzie ;
 Accompagner la patiente durant sa rééducation ;
 IEC

4. Traitement masso-kinésithérapie

Le traitement conventionnel varie et dépend du thérapeute. Il comprend au moins les


quatre composantes suivantes : une prise en charge antalgique, des étirements, du
renforcement musculaire et de l’éducation posturale. Le choix des muscles et de la posture
évoqués ici est à titre d’exemple. Nous recherchons à restaurer un équilibre, et chaque patient
a des déficits différents.

a) Principes de rééducation

La patiente est actrice de sa rééducation, la réalisation au domicile des exercices


expliqués durant les séances est nécessaire pour pérenniser les résultats obtenus.

La prise en charge s’adaptera à l’état général de la patiente. Le versant psychologique


est également à prendre en compte.

Lors de la mobilisation, le thérapeute veillera à respecter le seuil de la douleur.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
Le praticien doit également avoir un rôle informatif, en répondant au mieux aux
interrogations de la patiente.

b) Techniques masso-kinésithérapiques

Mme X vient au cabinet trois fois par semaine pour une séance de quarante minutes.
En fonction de ses jours de disponibilité les séances sont adaptées en fonction de l’état
physique et psychologique de la patiente.

L’utilisation du massage manuelle a pour objectif d’assouplir les tissus moux. Des
exercices de renforcement des muscles déficitaires, plus particulièrement les muscles
érecteurs du rachis pour les extensions. Des postures d’étirement, notamment des muscles
érecteurs du rachis et des abdominaux sans oublier les exercices de McKenzie montrées à
Mme X afin qu’elle puisse les reproduire chez elle.

 Technique d’assouplissement de tissu / levée de contracture

Des conseils prophylactiques sont aussi donnés à la patiente, dans un premier temps
dans le but d’empêcher l’aggravation de la maladie, puis dans un second temps, pour tenter
d’éviter les récidives.

Dès la première semaine de la thérapie il est question pour nous de réduire le


maximum de douleur pour que la patiente se sente mieux, dans ce cas, la manipulation des
tissus et le massage décontracturant. Ce dernier est réalisé en position de prodécubitus pour
permettre un bon relâchement de la patiente.

Plusieurs techniques sont utilisées telles que l’effleurage, le pétrissage, des pressions
glissées, etc. permettant ainsi d’assouplir les tissus et de diminuer les tensions musculaires
constatées lors du bilan.

 POSTURES D’ETIREMENT

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
Les muscles rétractés ont une répercussion sur notre statique, exerçant une force de
traction permanente sur nos articulations. Par exemple une rétraction des ischio-jambiers peut
entrainer une rétroversion de bassin. Le travail à faire est celui d’étirer les muscle rétractés
pour pouvoir reintégrer une posture moins propice à l’apparition ou à l’aggravation de la
pathologie musculo-squelettique.

De plus une limitation d’amplitude d’origine musculaire peut nous empêcher d’adopter
une position nécessaire à une thérapie, comme l’extension lombaire dont nous aurions besoin
pour McKenzie par exemple.

Dans le cas de notre étude par protrusion postérieure ; nous nous concentrerons
principalement sur les muscles suivants ;

- Le psoas, stabilisateur du rachis


- Ischio-jambiers, rétroverseur de bassin
- Les abdominaux, pouvant être hypertoniques et provoquer une cyphose globale.
- Les pelvis trochantériens qui ont tendance à figer la position du bassin

Des contractures reflexes s’installent autour de zone en souffrance, et les étirements


vont contribuer à les traiter.

 RENFORCEMENT MUSCULAIRE

Dans l’équilibre que nous adoptons, un défaut agoniste-antagoniste peut également


modifier notre posture. Nous renforçons certains muscles pour modifier notre tenue, et
pouvoir maintenir ces changements durablement. Les muscles cibles sont les suivants :

- Spinaux dorsolombaires profonds et superficiels. Ils permettent de ne pas se


positionner en flexion de tronc et éviter la surcharge au niveau des disques
intervertébraux.
- Le caisson abdominal, pour permettre une meilleure transmission des forces et
diminuer la surcharge lombaire. Le muscle transverse à un rôle important dans la
stabilité du rachis.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
- Les membres inférieurs, pour pouvoir par exemple s’accroupir au lieu de se pencher et
économiser son rachis lombaire.

Les spinaux, en présence de douleur, de contractures, peuvent changer de structure. Nous


constatons une atrophie des fibres ainsi qu’une transformation histologique. Leur endurance et
leur force diminuent, facilitant la récidive d’épisodes lombalgique. un entrainement permet de
de récupérer ces deux caractéristiques.

 EDUCATION POSTURALE

Traiter les symptômes ne suffit pas, il faut traiter la cause de la hernie. Celle-ci peut être
due à des mauvaises positions ergonomiques. Très souvent nous constatons un déficit de
lordose. Les exercices visent à maintenir une position corrigée, ainsi bien en position assise
que lors de la marche ou des différentes activités quotidiennes.

 PRISE EN CHARGE ANTALGIQUE

Tous les moyens sont bons. Le massage et la physiothérapie sont mis en évidence. La
douleur est la première préoccupation du patient du patient ; l’antalgie est le premier objectif
du thérapeute.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
 LES TRACTIONS

Elle est pratiquée par le thérapeute. La patiente en décubitus dorsal et le membre inferieur
en triple flexion. La patiente doit être détendue, car des contractions musculaires parasites
diminuent l’efficacité du geste. Le protocole de traction diverge selon le thérapeute, parfois
réalisée manuellement, ou mécaniquement, ce qui permet d’ajuster la puissance. La traction
nous permettra ici de réduire la pression neurale par ouverture du foramen vertébral, ce qui
permet un relâchement des vertèbres et une dispersion de l’œdème et par conséquent stopper
l’inflammation. Le noyau pulpeux serait repoussé vers le centre.

 PHYSIOTHERAPIE

Electrostimulateur en mode Tens

Il s’agit de l’application d’un courant alternatif. Les électrodes sont placées sur le trajet
nerveux afin de remplacer la sensation douloureuse par une afférence électrique. L’intensité
est réglée pour que la patiente ait une sensation de type fourmillement, sans contraction
musculaire et respectant le seuil de la douleur.

 EXERCICES DE MCKENZIE

La méthode McKenzie est une pratique qui permet de réaliser des exercices de postures ou
mobilisations avec autonomie. En effet, le kiné guide la patiente dans ses mouvements et
l’oriente en fonction des sensations décrites. Cette méthode repose sur l’autotraitement qui
sera le fruit de la réussite de la rééducation. Le centre de cette méthode est donc le patient et
son ressenti. En fonction, les mouvements évoluent et le patient pourra reproduire la totalité
des exercices. Cette méthode date de 1956. Elle s’appuis sur la réalisation de mouvement,
majoritairement dans le plan sagittal et le plan frontal, et l’analyse de la reponse physique que
ressent le patient.

Plusieurs éléments sont interpretés: l’intensité de la douleur, le gain d’amplitude. L’intéret


de cette méthode étant l’auto-traitement, une fois formé aux mouvements qu’elle doit réaliser,

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
la patiente peut les effectuerseul en se sentant actrice de la thérapie elle éprouverait un bien-
etre plus important. Toute fois, avant de réaliser cette technique nous devons nous rassurer
que la patiente ne souffre d’aucune autre maladie tel que: spondylolisthésis, du canal lombaire
étroit, deficits neurologiques important, d’une fracture ou d’un cancer.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
 PROTOCOLE

Le thérapeute commence par analyser le statut initial, en caractérisant l’intensité de la


douleur, sa localisation, les limitations d’amplitude articulaire et le retentissement fontionnel.
Puis on évalue la nature mécanique de la douleur, évoluent en fonction des mouvements et
des postures. Enfin elle réalise le test de mouvement répété, ayant pour objectif de trouver le
mouvement qui va diminuer ou centraliser la douleur ainsi que gagner en amplitude: IL s’agit
de la peférence directionnelle. La manoeuvre peut être douloureuse tout en étant éfficace, en
revanche, si la douleur augmente lors des répétitions ou persiste par la suite c’est que le
mouvement n’est pas adapté.

La preference directionnelle dans notre cas est, sauf exception l’extension.


Théoriquement, le but est de faire reintégrer le noyau au sein du disque et de diminuer la
pression excercée sur le nerf. Dans un premier temps, la patiente réalise le mouvement de
preference directionnelle pendant sa séance et meme à domicil. Elle évite toutes les positions
en flexion en essayant de consever sa lordose durant toutes ses activities. Par la suite, on a
exercer une pression supplémentaire pour accentuer le mouvement de la preference
directionnelle. Lorsque le derangement à été réduit nous l’avons réhabutué à utiliser ses
amplitudes de flexion, normalement devenues indolores. Le traitement inclut des étirements et
des assouplissements afin de pouvoir atteindre les positions recherchées. Un renforcement
ciblé permet de les maintenir.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

CHAPITRE IV: RESULTATS ET INTERPRETATIONS


CHAPITRE IV: RESULTATS ET
INTERPRETATIONS

Nous avons eu à travailler uniquement sur les personnes souffrant de hernie discale
lombaire. Il nous a été accordé une période d’un moi au terme du quel a été établis des
évaluations finales. Nous avons eu un malade donc l’évaluation vous sera présentée comme
suit.

I. Evolution du bilan morpho dynamique

Nous avons noté une disparition de la flexion du troc

II. Evolution suivant la douleur

Ici, nous notons une diminution considérable de la douleur

III. Evolution de la mobilité pelvienne

Nous constatons que MmeX a retrouvé la mobilité de son rachis

IV. Evolution de la force musculaire

MUSCLES FLEXION EXTENSION

Abdominaux 5/5

Oblique interne 5/5

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

Oblique externe 5/5

Erecteur du rachis 5/5

Grand dorsal 5/5

Paravertébraux 5/5

Par ce tableau récapitulatif, nous notons au bilan final une nette récupération de la
force musculaire chez la patiente.

V. EVOLUTION FONCTIONNELLE

L’évolution du bilan fontionnel de MmeX montre une évolution considérable de la


fonctionnalité de son rachis lombaire.

VI. ANALYSE DES RESULTATS

Les résultats obtenus semblent indiquer que la méthode McKenzie est efficace dans la
PEC d’une HDL. Elle présente également une récupération des capacités fonctionnelles de
son rachis qui lui permettent d’effectuer plus facilement certaines activités et certain
mouvement, telles que l’extension du rachis, la marche, la station debout prolongé.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

CHAPITRE V : DISCUSSION


CHAPITRE CONCLUSION ET
V : DISCUSSION
SUGGESTION
CONCLUSION ET SUGGESTION

I. Discussion

Le but de notre étude était de montrer l’efficacité de la méthode McKenzie dans la


prise en charge kinésithérapique d’une hernie discale lombaire L4-L5 non opérée. Il ressort de
notre étude une diminution considérable de la douleur chez la patiente de même, par cette
méthode, la mobilité lombo-pelvienne et récupération de la force musculaire a été
significative chez la patiente et a permis une reprise des activités. Le traitement reçu était : la
kinésithérapie associe à la glace, mobilisation, renforcement musculaire, étirement,
électrothérapie et les exercices de McKenzie. Le traitement conservateur qu’a reçu la patiente
lui a permis de retrouver les AVQ, la mobilité et la force ont été améliorées plus vite.

II. Conclusion générale

Parvenu au terme de notre étude portant sur l’efficacité de la méthode de McKenzie


dans la prise en charge kinésithérapique d’une hernie discale lombaire L4-L5 non opérée.
Notre hypothèse était : la méthode de McKenzie est efficace dans la prise kinésithérapique
d’une hernie discale lombaire non opérée, elle a été acceptée. Il ressort que la méthode de
McKenzie à un impact positif sur l’évolution clinique du patient au vue des résultats
présentés. Cependant, la précocité dans la prise en charge demeure capitale afin de réduire les
complications et réduire ainsi le nombre de séances et le cout de soins de rééducation.

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
III. Suggestion

 Aux médecins : d’orienter les patients souffrant de hernie discale pour une rééducation
plus optimale.
 Aux kinésithérapeutes : d’organiser des séminaires de formation sur la méthode
mckenzie dans la prise en charge de hernie discale non opérée.
 Aux patients : de respecter les consignes données par le thérapeute

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

REFERENCES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
BIBLIOGRAPHIQUES

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8. Emmanuel-Braun-Nancy, D. (2015, 04). hernie-discale-lombaire. Récupéré sur


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9. fitness, d. (s.d.). Anatomie détaillé des muscles du dos. Récupéré sur WWW.docteur
Fitness

10. jacques, r. (2014-2015). mémoir actualité sur la prise en charge d'une hernie discale.
lorraine.

11. methode de mckenzie. (2021, 04 28). Récupéré sur satisform.com: WWW.kocka.fr

DELL 40
Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
12. méthode de mckenzie. (2021, 04 28). Récupéré sur satisform.com: WWW.kocka.fr

13. mouvement de la colonne vertébrale. (s.d.). Récupéré sur


http://WWW.Vertebresfr.net

14. Richard. (2020). gray's anatomie. ELSEVIER MASSON.

15. Richard. (2020). gray's anatomie. ELSEVIER MASSON.

16. RICHARD.All. (2020). gray's anatomie.

17. Richard.L. (2020). GRAY's anatomie. elsevier masson.

18. scientifique, r. (2020, MARS 26). COMPLICATION DE LA HERNIS DISCALE.


Récupéré sur VIDAL: WWW.Vidal.fr

19. source. (s.d.). santecheznous.com.

20. THAI, j. (07/O1/2022 (mise à jour). Anatomie détaillé des muscles du dos.

21. weasyo. (s.d.). hernie discale: kiné,sport ou chirurgie?

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

ANNEXES
ANNEXES

ANNEXE 1 : Demande d’autorisation de collecte des données

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

ANNEXE 2 : NOTE DE CONSENTEMENT ECLAIRE

NOTE DE CONSENTEMENT ECLAIRE

Je soussigné……………………………………. Atteste avoir reçu toutes les


informations

Relatives à l’étude portant sur « efficacité de la méthode de McKenzie sur la prise en


charge de hernie discale lombaire non opérée  ».

J’accepte librement de participer à cette étude en répondant à toutes les questions qui
me

seront posées au cours de l’entretien en vue d’identifier les recours


thérapeutiques des kinésithérapeutes qui connaissent et prennent en charge la hernie discale
lombaire non opérée

J’accepte que ces données obtenues de l’entretien soient strictement confidentielles et


exploitées pour la recherche scientifique.

Date et signature de l’enquête Signature de l’investigateur

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

ANNEXE 3 : INSTITUT MCKENZIE INTERNATIONAL FORMULAIRE


D’EVALUATION LOMBAIRE

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Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

TABLE DES MATIERES


TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE......................................................................................................................i
DEDICACE.....................................................................................................................vii
REMERCIEMENTS......................................................................................................viii
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS....................................................................ix
LISTE DES FIGURES......................................................................................................x
DEFINITION DES CONCEPTS.....................................................................................xi
RESUME.........................................................................................................................xii
ABSTRACT...................................................................................................................xiii
CHAPITRE I : INTRODUCTION GENERALE..............................................................1
I. INTRODUCTION................................................................................................1
I. JUSTIFICATION.................................................................................................3
1. Personnelle........................................................................................................3
2. Scientifique........................................................................................................3
II. PROBLEME.........................................................................................................3
III. PROBLEMATIQUE.............................................................................................3
IV. QUESTION DE RECHERCHE........................................................................3
1. Question générale..............................................................................................3
V. HYPOTHESE DE RECHERCHE........................................................................4
1. Hypothèse générale...........................................................................................4
VI. OBJECTIFS......................................................................................................4
1. Objectif générale...............................................................................................4
2. Objectifs spécifiques.........................................................................................4
CHAPITRE II : REVUE DE LITTERATURE ET CADRE CONCEPTUEL..................5
I. REVUE DE LITTERATURE...............................................................................5

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Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
II. RAPPEL ANATOMIQUE....................................................................................6
1. Ostéologie du rachis..........................................................................................6
2. Arthrologie........................................................................................................8
3. Myologie de la colonne vertébrale....................................................................9
4. Complexe ligamentaire...................................................................................14
a) Les ligaments longitudinaux antérieur et postérieur....................................14
b) Ligaments jaunes.........................................................................................14
c) Ligament supraépineux et ligament nuchal.................................................15
d) Ligament inter épineux................................................................................15
5. Innervation de la colonne vertébrale...............................................................16
III. HERNIE DISCALE............................................................................................16
1. Définition........................................................................................................16
2. Mécanisme lésionnel.......................................................................................17
3. Types de hernie discale...................................................................................17
4. Etiologie..........................................................................................................17
5. Diagnostique....................................................................................................17
6. Examen clinique..............................................................................................18
7. Examen para-clinique......................................................................................18
8. Traitements......................................................................................................18
a) Traitement conservateur..............................................................................18
b) Traitement chirurgical.................................................................................19
c) METHODE DE McKenzie..........................................................................20
.........................................................................................................................................22
CHAPITRE III : METHODOLOGIE.............................................................................22
I. LIEU D’ETUDE.................................................................................................22
II. TYPE D’ETUDE................................................................................................22
III. OUTILS DE COLLECTE DE DONNEES.........................................................22
IV. Durée d’étude..................................................................................................23
V. Population d’étude..............................................................................................23
VI. Taille de la population d’étude........................................................................23
VII. Les critères d’inclusions..................................................................................23
VIII. Difficulté de la recherche................................................................................23

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
IX. Évaluation du patient.......................................................................................23
1. ANAMNESE...................................................................................................23
a) M/C :............................................................................................................23
b) Antécédents.................................................................................................23
2. BILANS INITIAUX.......................................................................................24
a) Bilan morpho-statique.................................................................................24
b) Bilan de la douleur :.....................................................................................24
c) Bilan cutané trophique.................................................................................24
d) Bilan musculaire..........................................................................................24
e) Bilan de la mobilité lombo-pelvienne.........................................................25
f) Bilan neurologique :....................................................................................26
g) Bilan de sensibilité.......................................................................................27
h) Bilan psychologique....................................................................................27
i) Bilan fonctionnelle......................................................................................27
j) Bilan diagnostic masso-kinésithérapie........................................................27
3. Objectif du patient...........................................................................................28
a) Objectif thérapeutique................................................................................28
b) L’objectif général........................................................................................28
4. Traitement masso-kinésithérapie.....................................................................29
a) Principes de rééducation..............................................................................29
b) Techniques masso-kinésithérapiques..........................................................30
CHAPITRE IV: RESULTATS ET INTERPRETATIONS............................................36
I. Evolution du bilan morpho dynamique...............................................................36
II. Evolution suivant la douleur...............................................................................36
III. Evolution de la mobilité pelvienne.....................................................................36
IV. Evolution de la force musculaire.....................................................................36
V. EVOLUTION FONCTIONNELLE....................................................................37
VI. ANALYSE DES RESULTATS......................................................................37
CHAPITRE V : DISCUSSION CONCLUSION ET SUGGESTION............................38
I. Discussion...........................................................................................................38
II. Conclusion générale............................................................................................38
III. Suggestion...........................................................................................................39

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Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES........................................................................40
ANNEXES.........................................................................................................................i
TABLE DES MATIERES................................................................................................iv

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Efficacité de la méthode de Mckenzie dans la prise en charge Kinésithérapique d’une
Hernie Discale Lombaire L4-L5 Non Opérée

Adam, e. a. (2020). gray's anatomie.

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THAI, j. (07/O1/2022 (mise à jour). Anatomie détaillé des muscles du dos.

weasyo. (s.d.). hernie discale: kiné,sport ou chirurgie?

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