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Je remercie DIEU le tout puissant d'avoir guidé mes pas vers les portes du savoir tout en
illuminant mon chemin, et m'avoir donné susamment de force et surtout de courage et
de persévérance pour mener mon travail à terme.
Encore je tiens présenter mes vifs remerciements à tous le corps administratif et professo-
ral de l'École Normale Supérieure de Tétouan de leurs eorts admirables qu'ils fournissent
an de former des bons professeurs pr pour la vie professionnelle.
1
CONTENTS
Remerciements 1
Préface 4
2
CONTENTS CONTENTS
IV L'attestation de stage 60
V ANNEXES 63
4
Part I
La vie scolaire au sein du Lycée
Qualiant Charif Al Idrissi et ses
installations.
5
CHAPTER 1
6
Chapter 1. Représentation du Lycée Qualiant Charif Al Idrissi
Ces régions ont été choisies selon un ciblage fondé sur les besoins en termes d'éducation
et les indicateurs de pauvreté, ainsi que sur leur potentiel économique.
Le vis-directeur.
Le fournisseur.
12
Chapter 2. La vie scolaire du Lycée Qualiant Charif Al Idrissi
4. Club de philosopie.
5. Club sportif.
6. Club de cinéma.
7. Club l'art de vie.
8. Club média.
9. Club de la langue anglaise.
10. Club de la santé et de l'environnement.
11. Club AFFAQ (sciences économiques et de gestion).
15
CHAPTER 3
REPRÉSENTATION PÉDAGOGIQUE
16
Chapter 3. Représentation pédagogique
19
Chapter 4. La partie observée (Sciences mathématiques A et B):
Théorème 4.1
Soit b ⩾ 2 un entier naturel.
Tout entier naturel non nul n s'écrit d'une façon unique sous forme n = ak bk +
ak−1 bk−1 + .... + a1 b + a0 .
Où k est un entier naturel et ak , ak−1 , ..., a1 , a0 des entiers naturels tels que 0 ⩽ ai < b
pour tout 0 ⩽ i ⩽ k et ak > 0.
On écrit simplement n = ak ak−1 ...a1 a0 (b) , et on a écrit n dans le système de
numérartion de base b.
1. Si vous trouvez deux nombres qui ont dans deux bases diérentes, vous devez les
transformer vers la base décimale pour les comparer.
(6)
2. Quand vous trouvez un nombre n = 12α3 , vous devez le tronsformer vers la base
10 pour eectuer les opérations.
Et pour entrainer les élèves, le professeur a donné l'exercice d'application suivant:
Pour la question (1) et (2) n'était pas à l'importance de la question (3), dont le pro-
fesseur a choisit à y répondre avec un débat avec les élèves pour construire une bonne
réponse.
Correction. 1. On a 43 ∧ 13 = 1 donc S ̸= ∅
D'après l'algorithme d'euclide.
43 = 13 ∗ 3 + 4
13 = 4 ∗ 3 + 1
Donc: 13 − 4 ∗ 3 = 1
⇔ 13 − 3 ∗ (43 − 13 ∗ 3) = 1
⇔ 13 − 3 ∗ 43 + 9 ∗ 13 = 1
⇔ 43 ∗ (−3) − 13 ∗ (−10) = 1
Donc : 43 ∗ (−3λ) − 13 ∗ (−10λ) = λ
D'où (−3λ, −10λ) est une solution particulière de l'équation (E).
2. 43x − 13y = λ
−
43 ∗ (−3λ) − 13 ∗ (−10λ) = λ
43 ∗ (x + 3λ) − 13 ∗ (y + 10λ) = 0
⇔ 43 ∗ (x + 3λ) = 13 ∗ (y + 10λ)
Donc: 13/43(x + 3λ)
Puisque: 43 ∧ 13 = 1
Donc selon le théorème de Gauss: 13/x + 3λ
Donc: x + 3λ = 13k , k ∈ Z
⇔ x = 13k − 3λ
De méme méthode on trouve:43/13 ∗ (y + 10λ)
Puisque: 43 ∧ 13 = 1
Donc selon le théorème de Gauss: 43/y + 10λ
Donc: y + 10λ = 43k , k ∈ Z
⇔ y = 43k − 10λ
Donc: S = {(13k − 3λ, 43k − 10λ)}.
6
3. On a (*): N = αβαβα = α ∗ 64 + β ∗ 63 + α ∗ 62 + β ∗ 6 + α
= 1296α + 216β + 36α + 6β + α
= 1333α + 222β
5
Et on a (**): N = β0δδδ
5
= β0δδδ = β ∗ 54 + δ ∗ 52 + δ ∗ 5 + δ
= 625β + 31δ
Alors: N = 1333α + 222β = 625β + 31δ
⇔ 1333α + 222β − 625β − 31δ = 0
⇔ 1333α − 403β − 31δ = 0
⇔ 1333α − 403β = 31δ
⇔ 31 ∗ 43α − 31 ∗ 13β = 31δ
⇔ 43α − 13β = δ
α = 13k − 3δ
Donc: , k ∈ Z.
β = 43k − 10β
On sait que d'après (*) 0 ⩽ α < 6 et 0 ⩽ β < 6 et α ̸= 0.
Et d'après (**) 0 ⩽ β < 5 et 0 ⩽ δ < 5 et β ̸= 0.
Donc: 1 ⩽ α ⩽ 5 et 1 ⩽ β ⩽ 4 et 0 ⩽ δ ⩽ 4
13k − 3δ = α
43k − 10β = β
1⩽α⩽5 , k ∈ Z.
1⩽β⩽4
0⩽δ⩽4
(Dans cette partie, le professeur a compléteé la correction tout seul en expliquant les
passage.)
On a:
0⩽δ⩽4
1⩽β⩽4
0 ⩽ 10δ ⩽ 40
⇒
1⩽β⩽4
⇒ 1 ⩽ β + 10δ ⩽ 44
Alors (***): 1 ⩽ 43kleqslant44
La valeur de k qui vérie (***) est: 1.
Alors pour δ = 1 on trouve β = 33 ̸= [1, 4]
Et pour δ = 2 on trouve β = 23 ̸= [1, 4]
Et pour δ = 3 on trouve β = 13 ̸= [1, 4]
Et pour δ = 4 on trouve β = 3 ∈ [1, 4]
Et: α = −3 ∗ δ + 13 = −3 ∗ 4 + 13 = 1
Donc:
5 6
N = 30444 = 13131
Ecrivons le nombre N dans la base décimale:
5
N = 30444
= 3 ∗ 54 + 4 ∗ 52 + 4 ∗ 5 + 4
= 3 ∗ 625 + 4 ∗ 25 + 20 + 4
= 1875 + 100 + 20 + 4
= 1999
Dénition 4.1
Soit E un ensemble non vide.
Exemple 4.1. 1. L'addition +, et la multiplication ∗, sont deux LCI dans les ensem-
bles N, Z, Q, R, C,Z/nZ .
2. Soit F(R) l'ensemble des fonctions dénies sur R.
L'addition +, la multiplication ∗, et le composé ◦ sont dans F(R).
Dénition 4.2
Soit E un ensemble muni d'une loi de composition interne ∗ et soit S partie de E .
On dit que S est une partie stable deans (E, ∗), si:
∀(x, y) ∈ S 2 : x ∗ y ∈ S .
Dénition 4.3
a c
Le tableau tel que a, b, c, d des nombres réels, s'appelle la matrice carré
b d
d'ordre 2.
L'ensemble des matrices carrés d'ordre 2 est symbolisé par M2 (R).
la somme et le produit dans M2 (R):
a c x z a+x c+z
+ =
b d y t b+y d+t
a c x z ax + cy az + dt
∗ =
b d y t bx + dy bz + dt
2 1 5 −1 2∗5+1∗4 2 ∗ (−1) + 1 ∗ 1
Correction. M ∗ N = ∗ =
−3 0 4 d1 −3 ∗ 5 + 0 ∗ 4 −3 ∗ (−1) + 0 ∗ 1
10 + 4 −2 + 1 14 −1
Alors: M ∗ N = =
−15 + 0 3 + 0 −15 3
5 −1 2 1 5 ∗ 2 − 1 ∗ (−3) 5 ∗ 1 − 1 ∗ 0
N ∗M = ∗ =
4 1 −3 0 4 ∗ 2 + 1 ∗ (−3) 4 ∗ 1 + 1 ∗ 0
10 + 3 5 + 0 13 5
Alors: N ∗ M = =
8−3 4+0 5 4
Les élèves ont remarqué que M ∗ N ∗ M , de suite ils ont découvert le non commutation
de produit de deux matrices dans M2 (R).
2-Les matrices carrés d'ordre 3:
Dénition 4.4
Pendant l'explication du professeur, une élève interrompit l'explication par une question,
elle avait l'ambiguité au propos de l'indice k2,k1... elle crut que k est une variable alors
il faut écrire le nombre suivi par k . Le professeur a semblé ak3 à les coordonnés de ce
terme, où se trouve, il se trouve dans la ligne 3 mais on sait pas dans quel colonne une
ou bien deux ou trois. Comme le non commutation dans M2 (R) le professeur a suivi la
méme démarche pour donner le non commutation dans M3 (R), il a présenté cet exemple:
1 0 0 2 1 0
Calculer A ∗ B et B ∗ A tel que: A = 2 1 1 et B = 1 0 5
−2 3 4 0 −1 1
1 0 0 2 1 0
A∗B = 2 1 1 ∗ 1 0 5
−2 3 4 0 −1 1
2+0+0 1+0+0 0+0+0 2 1 0
Alors: A ∗ B = 4 + 1 + 0 2 + 0 − 1 0 + 5 + 1 = 5 1 6
−4 + 3 + 0 −2 + 0 − 4 0 + 15 + 4 −1 −6 19
2 1 0 1 0 0
B ∗ A = 1 0 5 ∗ 2 1 1
0 −1 1 −2 3 4
2+2+0 0+1+0 0+1+0 4 1 1
Alors: A ∗ B = 1 + 0 − 10 0 + 0 + 15 0 + 0 + 20 = −9 15 20
0−2−2 0−1+3 0−1+4 −4 2 3
Les élèves ont remarqué que A ∗ B ∗ A, de suite ils ont découvert le non commutation de
produit de deux matrices dans M3 (R).
Dénition 4.5
Soit E un ensemble muni d'une loi de composition interne.
∀(a, b, c) ∈ E 3 : (a ∗ b) ∗ c = a ∗ (b ∗ c)
∀(a, b) ∈ E 2 : a ∗ b = b ∗ a
(Si (E, ∗) est commutative, alors l'une des deux égalités sut)
(On dit aussi que x est symétrisable dans (E, ∗).
(E, ∗) n'est pas commutative, et il a donné l'exemple dans un ensemble muni d'une loi
de composition interne commutative: (N, +): Le symétrie de 1 + 3 est −1 − 3 tel que:
1 + 3 − 1 − 3 = 1 + 3 − 3 − 1 = 1 + 0 − 1 = 1 − 1 = 0. La deuxième réponse est y ∗ x
′ ′
′ ′
x∗e∗x =x∗x =e
Donc en général le symétrie de x ∗ y est y ∗ x Le professeur a fait un exemple d'autre
′ ′
l'exemple dans un ensemble muni d'une loi de composition interne commutative: (N, +):
Le symétrie de 1 + 3 est −1 − 3 tel que: 1 + 3 − 1 − 3 = 1 + 3 − 3 − 1 = 1 + 0 − 1 = 1 − 1 = 0.
La deuxième réponse est y′ ∗ x′ Le professeur a noté la réponse: (x ∗ y) ∗ (x ∗ y)′ =
(x ∗ y) ∗ (y ∗ x ) = x ∗ y ∗ y ∗ x = x ∗ e ∗ x = x ∗ x = e Donc en général le symétrie
′ ′ ′ ′ ′ ′
3. Dans M2 (R):
L'addition
+ est associative, commutative, admaet un élément
neutre
0 0
O2 = la matrice nulle, et chaque matrice M = a c admet un
0 0 b d
−a −c
symétrique −M = .
−b −d
La multiplication
∗ est associative, commutative, admaet un élément neutre
1 0
I2 = la matrice unité.
0 1
4. Dans M3 (R):
+ estassociative, commutative, admaet un élément
L'addition neutre
′
0 0 0 a a a”
O3 = 0 0 0
la matrice nulle, et chaque matrice M = b b′ b” admet
′
0 0 0 c c c”
′
−a −a −a”
un symétrique −M = −b −b′ −b” .
′
−c −c −c”
∗ est associative, commutative, admaet un élément neutre
La multiplication
1 0 0
I3 = 0 1 0 la matrice unité.
0 0 1
2 3
Exercice 3. 1. La matrice A = est-elle symétrisable dans (M2 (R), ∗)?
0 4
1 8 1
2. La matrice B = 1 4 3 est-elle symétrisable dans (M3 (R), ∗)?
0 2 −1
Soient a et b et c dans R+
(a ∗ b) ∗ c = ln(ea + eb − 1) ∗ c
a b
⇒ (a ∗ b) ∗ c = ln(eln(e +e −1) + ec − 1)
⇒ (a ∗ b) ∗ c = ln(ea + eb + ec − 2)(∗)
Et on a: a ∗ (b ∗ c) = a ∗ ln(eb + ec − 1)
b c
⇒ a ∗ (b ∗ c) = ln(ea eln(e +e −1) − 1)
⇒ a ∗ (b ∗ c) = ln(ea + eb + ec − 2)(∗∗)
Alors d'après (*) et (**) on a a ∗ (b ∗ c) = (a ∗ b) ∗ c
Donc: ∗ est associative dans R+
On a: a ∗ b = ln(ea + eb − 1) = ln(eb + ea − 1) = b ∗ a
Donc ∗ est commutative dans R+
On cherche u l'élément neutre dans R+ tel que:
∀a ∈ R+ a ∗ u = a ⇔ a ∈ R+ ln(eb + eu − 1) = a
⇔ a ∈ R+ eb + eu − 1 = ea
⇔ eu − 1 = 0
⇔ eu = 1
⇔ u = 0 ∈ R+
Le professeur a mis en évidence la vérication d'apprtenir de l'élément
neutre à l'ensemble.
Donc: ∗ admet 0 comme élément neutre dans R+
Le professeur a mis en évidence la vérication d'élément neutre à droite
et à gauche est évident car ∗ est commutative.
′
x ∗ x = 0 ⇔ ln(ex + ex − 1) = 0
′
⇔ ex + ex′ − 1 = 1
⇔ ex′ + ex = 2
⇔ ex = 2 − ex
Sinon: 2 − ex ⩾ 0
Alors: x = ln(2 − ex )
′
D'où: x ⩾ 0 ⇔ ln(2 − ex ) ⩾ 0
′
⇔ 2 − ex ⩾ 1
⇔ 1 ⩾ ex
⇔0⩾x
Or x ∈ R+ donc x = 0
D'où 0 est le seul élément symétrisable par ∗ dans R+ .
Proposition 4.1
Soit S une partie stable dans (E, ∗).
Exemples 4.2.
E = {z = a + ib/(a, b) ∈ Z2 }
On a E ⊂ C
On a pour tout z = a + ib et z = c + id de S .
′
La démonstrartion de S est une partie stable de (E, ∗) est celle de loi de composition
interne.
′
z ∗ z = (ac − bd) + i(ad + cd)
Fallait vérier que ad + cd ∈ Z et ac − bd ∈ Z avant de dire que z ∗ z ∈ S
′
Donc: a
a2 +b2
∈ Z et b
a2 +b2
∈Z
Donc: a2 + b2 /a et a2 + b2 /b
Si: a ̸= 0 et a ̸= 0 alors |a| < a2 + b2 donc a2 + b2 ne divise pas a.
Sinon a = 0 alors b2 /b ⇒ b/1 ⇒ b = 1 ou b = −1.
ou b = 0 alors a = 1 ou a = −1
Donc les éléments qui admettent des symétriques dans (S, ∗) sont: {−1, 1, i, −i}.
5-Elément régulier:
Dénition 4.6
Soit E un ensemble muni d'une loi de composition interne , et soit a ∈ E .
On dit que a est régulier dans (E, ∗) si:
∀(x, y) ∈ E 2 a ∗ x = x ∗ a ⇒ x = y et x ∗ a = x ∗ b ⇒ x = y
Si (E, ∗) est commutative, l'une des deux implications sut.
Dénition 4.7
Soient E et F deux ensembles munis respectivement des lois de composition internes
∗ et T .
On dit quef est un morphisme de (E, ∗) vers (F, T ) chaque application f de E vers
F vérie:
Ces exemples sont expliqué sur le tableau avant les projeter pour attirer l'attention des
élèves.
Proposition 4.2
Soit f un morphisme de (E, ∗) vers (F, T )
1. Si S est une partie stable de (E, ∗), dons f (S) est une partie stable de (F, T ).
2. Si ∗ est associative de E , alors T est associative dans f (E).
3. Si ∗ est commutative de E , alors T est commutative dans f (E).
4. Si (E, ∗) admet un élément neutre e, donc u = f (e) est l'élément neutre
dans (f (E), T ).
5. Supposons que x ∈ E admet un symétrique dans (E, ∗) donc f (x) = y admet
f (x ) = y comme un symétrique dans (f (E), T ).
′ ′
Donc zz + i(z + z ) − (1 − i) = −i
′ ′
′ ′
⇒ zz + i(z + z ) − 1 = 0
′ ′
⇒ zz + iz + iz (i)2 = 0
′
⇒ (z + i)(z + i) = 0
⇒ z = −i ou z = −i
′
Cette question était fausse chez la majorité de classe, ils ont choisi de commencer
par z ̸= −i la méthode inccorecte comme raisonnement alors qu'il faut choisir le
raisonnement par absurde, cette erreur causé par la rupture entre les notions math-
ématiques chez les apprenants.
′ ′ ′
f (z)(z ) = (z − i)(z − 1) + i(z − i + z − i) − (1 − i)
′
= zz − 1
′
f (zz )
Donc f est un morphisme de (C∗ , ∗) vers (E, ⊥)
Montrons que f est bijective
Soit y ∈ E
f (x) = y ⇔ x − i = y ⇔ x = y + i
Or y ̸= −i ⇒ x ̸= 0 alors x ∈ C∗
Donc f (x) = y admet une seule solution donc f est bijective alors f est isomor-
phisme.
On a pour tout x et y dans C∗ , x ∗ y ∈ C∗
D'où (C∗ , ∗) est une partie stable de (C, ∗).
On a (C, ∗) est associatif, commutatif et admet un élément neutre 1 et 1 ∈ C∗ donc
(C∗ , ∗) est associatif, commutatif et admet un élément neutre donc (E, ⊥)
On sait que tot élément dans C∗ est symétrisable.
Tout élément x ∈ C∗ admet un symétrique x = x1 ∈ C∗ dans (C∗ , ∗).
′
Dénition 4.8
Soit G un ensemble muni d'une LCI ∗
On dit que (G, ∗) est un groupe, si:
Si la loi ∗ est commutative alors on dit que (G, ∗) est un groupe commutatif(ou abélien).
Exemples 4.5. 1. (Z, +), (Q, +), (R, +), (C, +), (Z/nZ, +), (M2 , +), (M3 , +) sont
des groupes abéliens.
2. (Q∗ , ∗), (R∗ , ∗), (C∗ , ∗) sont des groupes abéliens.
3. (N, +), (Z∗ , ∗), (R, ∗), (M2 , ∗), (M3 , ∗).
Remarque 4.3. Soit (G, ∗) un groupe:
Si f est homomorphisme de (G, ∗) vers (F, T ) alors: (f (G), T ) est aussi un groupe.
Si f est un isomorphisme de (G, ∗) vers (F, T ) alors (F, T ) est un aussi un groupe.
Comme l'habitude après chaque nouveau notion il faut donner un exemple suit par un
exercice
−→ −→ →
− →
−
1. Montrer que AB ∧ AC = 6 j + k .
2. Déduire une équation du plan (ABC).
3. Déterminer le centre Ω de la sphère (S) et son rayon R.
4. Soit (∆) la droite passant par B et perpendiculaire au plan (ABC).
(a) Donner une représentation paramétrique de (∆).
(b) Calculer la distance d(Ω, (∆)), puis déduire que la droite (∆) coupe la sphère
(S) en deux points E et F que l'on déterminera.
41
Chapter 5. La partie observée (Sciences physiques et chimiques):
−→ −→
Correction. 1. On a AB(1, 0, 0) et AC(8, 1, −6)
−→ −→
Alors les coordonnées
de AB
∧ AC
0 1 1 8 1 8
= 0 et y = − = 6 et z =
x= =1
0 −6 0 −6 0 1
−→ −→ − →
→ −
Alors: AB ∧ AC = 6 j + k .
−→ −→
2. (ABC) est le plan passant par B et de vecteur normal AB ∧ AC .
Donc l'éqaution s'écrit sous la forme.
(ABC) : 6y + z + d = 0
B ∈ (ABC) ⇔ 6yB + zB + d = 0 ⇔ d = −3
Donc: (ABC) : 6y + z − 3 = 0
3. x2 + y 2 + z 2 − 6x − 2y − 15 = 0 ⇔ x2 − 6x + 9 − 9 + y 2 − 2y + 1 − 1 + z 2 − 15 = 0
⇔ (x − 3)2 − 9 + (y − 1)2 − 1 + z 2 − 15 = 0
⇔ (x − 3)2 + (y − 1)2 + (z − 0)2 = 25
⇔ (x − 3)2 + (y − 1)2 + (z − 0)2 = 52 Donc le centre Ω(3, 1, 0) et R = 5.
On a d(Ω, (ABC)) < R donc (ABC) coupe la sphère (S) suivant un cercle.
Exercice 7. Considèronsles points A(0, 0, 1),B(0, 1, 1) et C(1, 0, 1)
−−→ −→
1. Donner les coordonnés du vecteur OB ∧ OC
2. Déterminer une équation du plan (OBC).
3. Soit (S) la sphère de centre A et passant par B . Donner l'équation de (S).
4. Montrer que le plan (OBC) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C) que l'on
déterminera.
−−→ −→
Correction. 1. On a OB(0, 1, 1) et OC(1, 0, 1)
−→ −→
Alors les coordonnées de0B ∧ OC
1 1 0 1 0 1
x=
= 1 et y = −
= 1 et z =
= −1
1 1 1 1 1 0
−−→ −→ → − → − → −
Alors: OB ∧ OC = i + j − k .
−−→ −→
2. Le plans (OBC) passant par B et de vecteur normal OB ∧ OC donc l'équation s'écrit
sous la forme :
(OBC) : x + y − z + d = 0
B ∈ (OBC) ⇔ xB + yB − zB + d = 0 ⇔ d = 0
Donc: (OBC) : x + y = 0
p
Correction. Le rayon de la sphère (S) est: AB = (0 − 0)2 + (1 − 0)2 + (1 − 1)2 =
1
Donc l'équation de la sphère : (S) : (x − 0)2 + (y − 0)2 + (z − 1)2 = 1 ⇔
x2 + y 2 + z 2 − 2z = 0
l'équation de (OBC): C = 0
On a: d(A, (OBC)) = B +y√B3−zB | = √13 < R
On a d(A, (OBC))
√ < R √donc (0BC) coupe la sphère (S) suivant un cercle (C) de
rayon: r = R − r2 = 36 et du centre H le projeté oryhogonal de A sur (OBC).
2
1. A,B ,C ,D coplanaires?
2. Comment étudier le signe de x − 1 + ln(x)?
Exercice 1: → − →
− → −
L'espace est muni d'un repère orthonormé direct (O, i , j , k )
Considèrons les points: A(3, 0, 4),B(1, 1, 1) et C(2, 1, 2), et la sphère (S) d'équation:
(S) : x2 + y 2 + z 2 − 2x + 2y − 1 = 0
R1
1. Considèrons la suite (In )n⩾0 dénie par: In = 1
0 1+xn
dx
1. Montrer que la suite (In )n⩾0 est croissante.
2. Montrer que pour tout x ∈ [0, 1], on a: 1 − xn ⩽ 1
1+xn
⩽1
3. Déduire que (∀n ∈ N) : n
n+1 n
⩽ 1.
4. Déterminer limIn
Vérier que (∀x ∈ R∗ x(x21+1) = x1 − x2x+1
Re
Calculer l'integral suivant: I = 1
0 x(x2 +1)
dx
Re Re
Pososns I = 1
xln(x) dxet J = 1
x(ln(x))2 dx
1. En utilisant une intégration par parties, calculer I
2. En utilisant une intégration par partie, montrer que: J = e2
2
−I
48
CHAPTER 1
Dénition 1.1
Un ensemble est une collection d'objets appelés éléments.
F est une partie de E, si tous les éléments de F sont aussi des éléments de E. On
note E ⊂ E .
L'ensemble vide, noté ∅ l'ensemble qui ne contient aucun élément.
Exemples 1.1.
Posons F = {1, 9} F est une partie de E , car tous les éléments de l'ensemble F
sont dans E .
1
Chapter 1. Notions des ensembles:
DÉNOMBREMENT:
Dénition 2.1
Soit n un entier naturel non nul et E un ensemble à n éléments.
On dit que E est un ensemble ni, s'il contient un nombre ni d'éléments.
Le nombre d'éléments d'un ensemble E est appelé cardinal de E , noté card(E) = n.
Exemples 2.1.
Propriétés 2.1
Soient A et B deux parties d'un ensemble ni E vériant A ∩ B = ∅.
1. card(A ∪ B) = card(A) + card(B).
2. A = card(E) − card(A).
Dénition 2.2
Si une expérience peut se décomposer en 2 opérations élémentaires tels que:
La première opération peut étre eectuée de n1 manières diérentes.
3
Chapter 2. Dénombrement:
Arrangements:
Combinaisons:
Dénition 2.5
Etant donné un ensemble E de n objets, on appelle combinaison de p objets dis-
tincts et non ordonnés.
Tout ensemble de p objets pris parmi les n objets sans remise.
Le nombre de combinaisons de p objets pris parmi n est noté: Cnp = p!(n−p)!
n!
Exercice 1. Dans une urne contient 6 boules blanches, 4 boules noires et 2 boules rouges.
On tire 2 boules de 3 manières de tirages.
Calculer le nombre des résultats possible pour tirer 2 boules blanches à chaque tirages.
Tirage successif avec remise.
Tirage successif sans remise.
Tirage simultané.
Correction. Soit A est l'ensemble des résultats possible pour tirer 2 boules blanches à
chaque tirages.
Exercice 2. Dans une urne contient 2 boules blanches, 4 boules noires et 3 boules rouges.
On tire 2 boules de 3 manières de tirages.
Fixer un type de tirage et calculer le nombre des résultats possible pour obtenier:
A: Deux boules noires
B: Une seule rouge
C: Au moins une boule blanche
Correction.
1. Card(A) = 42 = 16
1. Card(A) = A24 = 12
2. Il y a A13 possiblités pour la boule rouge et A16 possibilités pour autre boule que
rouge.
et 2! possibilités pour l'ordre: Card(B) = 2!.A13 .A16 = 36.
3. Il y en a deux cas:
1er cas tirer 2 boules blanches: A22 = 2
2éme cas tirer une seule boule blanche:
A12 possibilités pour la boule blanche.
A17 possibilités pour autre boule que blanche.
et 2! possibilités pour l'ordre: 2!.A12 .A17 = 28 Donc Card(C) = A22 + 2!.A12 .A17 =
30 Autre méthode: le complémentaire(aucune boule blanche): Card(C) = A27 =
42 Alors: Card(C) = 72 − 42 = 30
Conbinaisons:
1. Card(A) = C42 = 6
2. Il y a C31 possiblités pour la boule rouge et C61 possibilités pour autre boule que
rouge: Card(B) = C31 .C61 = 18.
3. Il y en a deux cas:
1er cas tirer 2 boules blanches: C22 = 1
2éme cas tirer une seule boule blanche:
C21 possibilités pour la boule blanche.
C71 possibilités pour autre boule que blanche: C21 .C71 = 14 Donc Card(C) =
C22 + C21 .C71 = 15 Autre méthode: le complémentaire(aucune boule blanche):
Card(C) = C72 = 21 Alors: Card(C) = 36 − 21 = 15
PROBABILITÉS:
L'expérience aléatoire:
Dénition 3.1
On appelle expérience aléatoire une expérience qui peut étre répétée mais dont on
ne connait pas le résultat à l'avance.
L'univers:
Dénition 3.2
L'univers c'est l'ensemble des résultats possibles d'une expérience et on le note Ω
Exemple 3.1. Lancez une pièce de monnieà 2 faces, les résultats possibles que vous
trouvez sont: Ω = {P, F }.
Exemple 3.2. Lancez un dé à 6 faces, les résultats possibles que vous trouvez sont:
Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}.
L'événement:
Dénition 3.3
Un événement est une partie de l'univers, formée d'une ou plusieurs possiblités.
∅ est l'événement impossible.
La probabilité:
7
Chapter 3. Probabilités:
Dénition 3.4
Soit l'univers Ω = {A1 , A2 , ...., Ak }.
On appelle probabilité sur Ω une fonction de Ω vers [0, 1] vériant:
Vériant les axiomes suivantes:
Propriétés 3.1
1. P (Ω) = 1.
2. P (∅) = 0.
3. P (A) = 1 − P (A).
4. P (A ∪ B) = P (A) + P (B) si A ∩ B = ∅.
L'hypothèse d'équiprobabilité:
Dénition 3.5
On dit qu'il y a équiprobabilité, si toutes les résultats possibles d'une expérience
aléatoire ont la même chance de se réaliser.
Soit A un événement. La probabilité de l'événement A est: P (A) = card(A) card(Ω)
Exercice 3. Dans une urne contient 6 boules blanches, 4 boules noires et 2 boules rouges.
On tire simultanément 2 boules.
Calculer la probabilités des événements suivants:
2. On a: card(B) = C62 = 15
Alors: P (B) = card(B)
card(Ω)
= 15
66
5
= 22 .
Dénition 3.6
Soient A et B deux événements avec P (A) ̸= 0.
On apelle probabilité conditionnelle de B sachant A, la probabilité que
l'événement B se réalise sachant que l'événement A est réalisé, notée: PA (B) =
P ( A∩B)
P (A)
.
Exercice 4. Dans une urne, on a 4 boules blanches numérotées 2,2,1,0 et 2 boules noires
numérotées 2,1 et 2 boules rouges numérotées 1,0. On tire simultanément 3 boules.
1. Calculer les probabilités des événements suivants:
2. Si on tire trois boules de méme couleur, qu'elle la probabilité de tirer une boule de
chaque numéro?
3. Est ce que A et C sont indépendants?
Correction. Le nombre d'éventualités de l'univers est: card(Ω) = C83 = 56.
1. - P (A) = card(A)
1 1
C .C .C 1
9
card(Ω)
= 3 C33 2 = 28
8
- P (B) = card(B)
card(Ω)
C3
= C43 = 14
8
1
- P (C) = card(C)
card(Ω)
C 2 .C 1
= 2C 3 4 = 14
8
1
2. On a: PB (A) = P P(A∩B)
(B)
.
Or: A ∩ B = {B0 , B1 , B2 }.
Donc: P (A ∩ B) = card(A∩B)
card(Ω)
=
C11 .C11 .C21
C83
= 1
28
.
1
Alors: PB (A) = 28
1 = 21 .
14
3. On a: A ∩ C = {N2 , N1 , B0 }.
Alors: P (A ∩ C) = card(A∩C)
card(Ω)
=
C11 .C11 .C11
C83
1
= 56 .
Et on a: P (A) ∗ P (C) = 28 . 14 = 392 .
9 1 9
Dénition 3.7
Etant donné un univers Ω, une variable aléatoire réelle est une application de Ω
dans R.
La loi de probabilités:
Dénition 3.8
Soit une variable aléatoire X dénie sur un univers Ω prenant les valeurs: x1 , x2 , ....., xn .
On écrit: X(Ω) = {x1 , x2 , ....., xn }. La loi de probabilité de X est de calculer la
probabilité de chaque valeurs de X .
La valeur xi x1 = 0 x2 = 1 x3 = 2
P (X = xi ) 2 4 1
P (X = 0) = 7
P (X = 1) = 7
P (X = 2) = 7
Remarque 3.1. P (X = 0) + P (X = 1) + P (X = 2) = 1
L'ésperance mathématiques:
Dénition 3.9
E(X) = P (X = x1 ) × x1 + P (X = x2 ) × x2 + ..... + P (X = xn ) × xn .
E(X) = P (X = x1 ) × x1 + P (X = x2 ) × x2 + P (X = x3 ) × x3
E(X) = 27 .0 + 47 .1 + 71 .2 = 67
La variance:
Dénition 3.10
L'écart-type:
Dénition 3.11
p
σ(X) = V (X)
p q
σ(X) = V (X) = 104
343
= 0.5507
60
ENS Tétouan 61 BOUAZZA Amal
CONCLUSION
Avoir la chance de faire le stage dans le Lycée Qualifiant Charif Al Idrissi est une occasion et honneur qu’il
ne faut pas la rater, j’ai essayé d’en profiter le maximum possible.
Durant mon stage, j’étais toujours proche de tout ce qui passe à l’établissement pour avoir une idée concrète
sur les situations qui se présentent, les problèmes qui s’imposent, et comment il faut réagir pour les résoudre.
J’était toujours présente pour observer, interroger et chercher des réponses satisfaisantes et finalement pour
arriver à comprendre et analyser.
Aussi, le stage m’a permet une grande possibilité de communiquer avec beaucoup des gens et de faire leurs
connaissances: la directrice, les surveillants générals, les professeurs...Ils m’ont aidé à être proche d’eux, à leur
questionner et demander les explications nécessaires.
Ainsi les relations amicales et de respect ont été créés et devenus plus fortes jour après jour.
Finalement, je veux remercier à nouveau tous les gens qui m’a fait partager leurs savoir-faire et leurs expéri-
ences, et réjouir de leurs gentillesses pour approfondir nos connaissances et achever ce travail.
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Part V
ANNEXES
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