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Conseil généraux associés :
Bouche du Rhône (13) ; Charente Maritime (17) ; Côte d’Armor (22) ;
Gironde (33) ; Isère (38) ; Loire-Atlantique (44) ; Meurthe et Moselle (54) ;
Bas Rhin (67) ; Rhône (69), Saône et Loire (71).
Régions associées :
Aquitaine
Objet
Projet « Car@ »
Aussi, jamais l’idée d’une refonte globale du véhicule n’a été envisagée jusqu’à
présent.
Le projet «car@ » imaginé par les collectivités locales AOT dans l’interurbain
(Régions et Départements), est un véhicule de transport en commun routier,
intermédiaire entre l'Autocar et le Tramway sur pneu (catégorie M3 type autocar
classe II) qui doit permettre de transporter rapidement et confortablement un grand
nombre de voyageurs en respectant l'environnement.
La demande des collectivités pour les véhicules innovants est de plus en plus forte
comme en témoignent les nombreux essais effectués à Nantes (Véhicule Vossloh
Kiepe), à Douai (APTS Van Hool Philéas), à Strasbourg (SOLARIS Hybride), en Isère
et dans le Bas-Rhin (Setra 400h double étage) et en Ile de France. Cependant la
plupart des véhicules proposés aujourd'hui sont destinés au marché des transports
urbains (autobus). Ce dernier fait d’ailleurs l’objet d’un programme de recherche
important au titre des Bus à Haut niveau de Service. Il n’existe pas le pendant pour
l’autocar.
A titre d’illustration, les Bouches du Rhône (13) exploitent 2 lignes express majeures
(Aix-Marseille et Aubagne-Marseille) ainsi que 10 autres lignes à plus de 200.000
voy/an dont 2 navettes aéroport à 500.000 voy/an (soit un potentiel de 90
véhicules), la Gironde (33) exploite 2 lignes (comptant une quarantaine de
véhicules), l’Isère (38) exploite 5 lignes express (Voiron – Lumbin ; Voreppe – Vizille
; Grenoble – Le Champ Pré Froges ; Bourgoin – Lyon Part Dieu ; Crémieu – Lyon Part
Dieu et/ou Meyzieu ZI – soit un potentiel de 80 véhicules), le Bas Rhin (67) exploite
64 lignes régulières, dont 24 lignes dans le cadre d’une DSP autour de Strasbourg,
totalisant près de 1,5 millions de voyageurs par an (6 lignes principalement
concernées à l’Ouest de Strasbourg) ; le Rhône (69) exploitera dans le cadre de son
futur réseau mis en place en septembre 2012, 2 lignes express majeures (Colombier
- Saugnieu - Lyon et Saint-Martin en Haut - Lyon) ; la Saône et Loire (71) exploite 2
lignes express et 15 lignes régulières (30 véhicules), l’une de ces lignes (ligne n°7)
est gérée par une Société Publique Locale (SPL) constituée avec la Région
Bourgogne. La Région Aquitaine exploite 7 lignes régionales dont une ligne majeure
(Agen-Villeneuve sur Lot).
Ces différentes lignes présentent donc des similitudes d’exploitation réelles telles que
résumées en annexe n°3 et suivantes, comme par exemple les vitesses commerciales
de l’ordre de 35 à 56 km/h, mais elles présentent aussi de nombreuses
particularités, comme la longueur des lignes exploitées variables de 30 à 75 km, le
nombre d’arrêts desservis de 7 à 71, le nombre de services par jour inscrit dans un
rapport de 1 à 5, le nombre de voyageurs par an de l’ordre de 35.000 à 500.000, …
Le véhicule requis doit donc présenter une formule de services à la carte, adaptable
à chaque situation mais constituer d’une base commune à tous.
Les solutions innovantes proposées devront tenir compte des trois dimensions du
développement durable : environnementale, économique et sociale, en recherchant
les équilibres entre ces trois piliers.
Ce cahier des charges fonctionnel doit ouvrir la voie à des propositions variées de la
part d’un concepteur/réalisateur.
Charges
Le véhicule doit respecter les exigences du Code de la route pour les charges à
l'essieu.
Aptitude en côte :
8% à 30 km/h F
aptitude en côtes 5% à 90 km/h
pente maxi relevée sur le parcours 5% F
Freinage :
Energie
Les énergies non carbonées sont à privilégier. Le choix de l’énergie doit cependant
permettre un mode d’approvisionnement compatible avec le contexte d’exploitation
en milieu interurbain. L’alimentation en énergie devra en effet être suffisamment
autonome et capacitaire.
A titre d’exemple, le recours à l’énergie électrique ne doit pas contraindre
l’exploitation avec un système de distribution de type « trolley » non adapté aux
grandes distances.
De la même façon, le recours aux accumulateurs électriques devra également être
compatible avec les plages d’exploitation des cars (cycles de rotations de l’ordre de
2h) et nécessiter des temps d’approvisionnement qui minimisent l’indisponibilité du
véhicule ( de ¼ à ½ heure).
Consommation
Globalement, la mesure de la performance de la consommation du véhicule en cycle
normal d’exploitation doit être exprimée en Kwh/km/passager en tenant compte des
hypothèses de remplissage indiquées.
Le projet doit enfin démontrer la capacité du moteur (ou des moteurs) retenu(s) à
absorber des carburants d’origine non fossile.
Emprunte carbone
3. Cycle de vie (LCC Life Cost Cycle ou Total Cost OwNership (TCO) au
choix du concepteur/réalisateur)
Le véhicule doit être conçu pour avoir l’impact sur l’environnement le moins fort
possible pendant toute sa durée de vie : de sa conception à son recyclage.
Les méthodes de recyclage employées pour les différents composants doivent être
précisées et communiquées.
Tous les éléments qui composent le véhicule doivent pouvoir être recyclés en fin de
vie qu’il s’agisse des systèmes électroniques, comme des pneumatiques, de la
motorisation ou de la carrosserie.
Le véhicule doit être conçu de telle sorte que le démontage et le recyclage soit le
plus simple possible sans pour autant altérer sa robustesse générale.
Capacité
Les attentes des AOT varient selon leurs contextes de territoire et d’exploitation. Il
est demandé au concepteur réalisateur de réfléchir à une solution permettant
d’envisager plusieurs games de véhicules en fonction de leurs attentes.
Agencement intérieur
Température à bord
19°C C
Température à bord Ti (si Te>30°C alors Te- Ti<7°C)
delta de température : plancher / tête passager < 8°C C
homogénéité t° delta t° zone la + froide / la + chaude < 4°C C
dégivrage total baie durée < 15 min C
Eclairage
Le rétro éclairage des dispositifs d'information doit permettre aux voyageurs de lire
les informations dans n'importe quelles conditions d'éclairage intérieur et extérieur.
Accessibilité
Les quais d’accostage des véhicules sont réputés être conforme aux normes en
vigueur pour l’admission de personnes à mobilité réduite. Ils sont donc portés par les
Département à 210 mm.
La hauteur de plancher doit pouvoir être compatible avec le partage de quais TCSP
urbain (320 à 330 mm).
Habitabilité et ergonomie
Toutes les ouvertures de portes ont vocation à gérer des entrées et sorties de
passagers indistinctement. Elles doivent permettre d’accueillir à bord du véhicule un
maximum d’usagers en un temps minimum.
Les portes sont situées sur la face droite. La première se situe au dos ou au droit du
poste de conduite. Elles sont coulissantes extérieures, vitrées, équipées de boutons
commandant leur ouverture de l'intérieur et de l'extérieur du véhicule.
Elles doivent faire preuve d’une grande fiabilité et être équipées d’un système de
sécurité déclenchant leur ouverture et empêchant automatiquement le départ du
véhicule en cas de blocage.
Les portes doivent pouvoir s’ouvrir sans gêne et sans manœuvre particulière lorsque
le véhicule est situé à quai en bord à bord avec une hauteur de quai de 210 mm en
bordure.
Conduite
Les manœuvres de conduite par le conducteur doivent être pratiquées sans effort
conséquent.
Poste de conduite
Le poste de conduite est protégé. L’accès à la cabine conducteur s’effectue par une
porte battante en passant par le compartiment voyageurs, facilement manœuvrable.
Il est verrouillable depuis l'intérieur et l'extérieur de la cabine, étanche aux gaz
lacrymogènes et fumée, résistante aux efforts et aux chocs exercés par les usagers.
Le style extérieur doit être très séduisant et rompre notablement avec les véhicules
existant déjà sur le marché. Il doit dégager une forte image d'innovation, de
différence. Il doit donner une forte envie aux passagers d'entrer dans le véhicule.
5. Gabarit
règlementaire souhaitable
longueur véhicule hors tout L < 24,5 m Sans objet P
largeur hors tout l < 2,55 m Sans objet P
Hauteur H < 4,42 m H < 4,00 m P
possibilité d’assembler plusieurs caisses _ 0 à 2 caisses
successives* (bi-articulé) F
rayon de braquage (mur, trottoir ?) _ 7,5m<R<12,5m C
*la conception de la carrosserie pourra être modulaire.
Des écrans sont placés à un rythme régulier de sorte que chaque usager puisse les
consulter sans gêne qu’il soit debout ou assis. L’information diffusée doit être
rafraichie toutes les 3 minutes.
Comme les autres types d’équipement embarqués, ils doivent pouvoir être connectés
par de simple système « Plug & Play ».
Dans l’objectif de suivre en temps réel l’exploitation de la ligne, le véhicule doit être
localisé en temps réel sous leur numéro de circulation, associée à un système de
cartographie pour être en mesure de fournir les informations nécessaires au suivi de
la circulation des cars affectés à la ligne.
Ces données devront être consultables simultanément depuis des postes déportés
par une interface web de préférence.
Les données de géolocalisation de la circulation des cars doivent être mises à jour au
minimum toutes les 3 minutes. Ces informations restent accessibles pendant au
moins un mois, dans le respect des exigences légales en la matière.
Les coûts associés à l’ensemble de ce dispositif, y compris les droits d’accès à la base
de données par les postes déportés et la gestion ou l’évolution du système
(cartographie, horaires,…) ne font pas l’objet du présent cahier des charges.
La base de données constituée ainsi que les outils d’édition doivent impérativement
être accessibles via une simple interface Web ne requérant aucune installation sur un
poste « client ».
Le véhicule doit être équipé de système d’information sonore et visuel des passagers.
Système de vidéo-surveillance
Equipements voyageurs
Le chauffeur aura une indication au tableau de bord du taux d’occupation des places
assises. Si le véhicule a un étage, l’information distinguera chacun des étages.
Chaque place assise sera équipée d’un bouton de demande d’arrêt à la prochaine
station, d’une liseuse orientable, d’un diffuseur d’air orientable.
o Dimensions, gabarit
o Charges
o Performances générales
8 % à ………………. km/h
aptitude en côtes 5% à ………………..
Freinage :
autonomie km
Consommations :
o Exigences environnementales
Généralités :
Moteur thermique :
Moteur électrique :
Les longueurs de transmissions, les rapports de boite, Fournir une notice technique
le rapport de pont descriptive _
Accumulateurs d'énergie :
type ……………… _
nombre ……………… unité
position ……………… _
masse unitaire et totale ……………… Kg
capacité de stockage ……………… unité
température maxi et mini de fonctionnement ……………… °Celsius
type de refroidissement ……………… _
temps de recharge total ……………... unité
nombre de cycles maximum avant altération de 20% unité
de la capacité de stockage initiale ………………
durée de vie des accumulateurs ……………… mois
Super condensateurs
Cellules photovoltaïques
o Style extérieur
Généralités
Capacité du véhicule
P=
éclairage général Flux= lumen
éclairage individuel faible consommation d'énergie oui / non _
connexions Wifi pour les passagers oui / non _
liseuse individuelle basse consommation par
passager : actionnable et orientable individuellement oui / non _
nombre de sources lumineuses …………………. unité
ergonomie des commandes intérieures et extérieures
accessibilité des commandes intérieures et extérieures
amortissement suspension _
Fournir une notice technique
mouvement de caisse (roulis, tangage, pompage) descriptive
filtrage vibrations liées au fonctionnement moteur
bruit intérieur à l’arrêt
tous équipements en fonctionnement < ……………… dBA
o Conduite
Poste de conduite
o Equipements embarqués
o Evolutivité
L’Isère compte une population de 1,100 million d’habitants, sur un territoire étendu à la géographie contrastée : montagne et plaine, avec des agglomérations
importantes (Grenoble, Vienne, L’Isle d’Abeau, Bourgoin-Jallieu, Voiron, …) et qui subit aussi l’influence de la Région Urbaine Lyonnaise dans sa partie Nord.
La croissance économique et démographique du département génère des flux de déplacements importants tant pour des trajets domicile-établissement
scolaire, que travail ou pour des loisirs, tels que la montée en station de sports d’hiver.
Le Conseil général de l’Isère est un des Départements français les plus volontaristes en matière de développement du transport public, avec un budget des
transports de 145 millions d’euros en 2008.
Le budget des transports de l’Isère finance des structures telles que l’aéroport Grenoble-Isère et la gare routière de Grenoble. Il participe au financement des
transports urbains isérois. Le Conseil général participe à la construction des parking-relais (P+R) des agglomérations iséroises, favorisant ainsi le report modal
de la clientèle Transisère.
En tant qu’autorité organisatrice de transport, le Conseil général de l’Isère assure le développement et la gestion du réseau de transport en commun routier
Transisère qui compte aujourd’hui environ 600 lignes d’autocars.
Dans ce cadre, le Département s'est engagé depuis plusieurs années à mener une politique dynamique en faveur du développement des transports en
commun en Isère. Cette politique vise à redéfinir le réseau départemental Transisère dans l’objectif :
de donner une cohérence globale au réseau,
de développer une politique d’équité territoriale répondant aux besoins actuels et futurs de la demande,
d’assurer la cohérence du réseau Transisère avec les autres moyens de transport (TER, réseaux urbains, transports câblés…)
et enfin, d’optimiser le coût et le temps nécessaire à la gestion et à l’exploitation du réseau.
Pour poursuivre son action à l’échelle de la région grenobloise et afin de mettre en œuvre les enjeux précités, le Département souhaite à présent mettre en
place un véritable réseau express routier sur la base des principes suivants :
trois axes forts sur lesquels se regroupent les lignes du réseau LISE : ,
vitesse commerciale attractive par rapport au réseau urbain (itinéraires en site propre, priorité aux feux et points d’arrêt ciblés),
forte fréquence sur les troncs communs,
cadencement des lignes du lundi au vendredi, cadencement le samedi, offre à définir le dimanche – pas de petites vacances scolaires,
diamétralisation des lignes,
mise en service de véhicules innovants et séduisants : motorisation hybride, à hydrogène, design soigné distinct du car traditionnel, …
400
2- Vizille-Voreppe 11 + 1 40 37 km 30 km/h 100 km/h 596706,52
400
3- Grenoble – Le 43 26 km/h 100 km/h 361909,68
Champ pré 11 + 1 26 km
Froges
En charge : 210 en moyenne par
4- Bourgoin – 18 + 2 29 54 km 46 km/h 100 km/h 52298 kms /an / heure et une pointe
Lyon à 356 passagers
20 véhicules entre 6h30 et 7h30
à vide : 6330 dans le sens
kms /an / 20 Bourgoin - Lyon
véhicules
31720 KMS en 111 passagers entre
5- Crémieu – 5 +1 13 44 km 36 km/h 90 km/h charge 6h et 7h01 dans le
Lyon 6570 KMS à vide sens Crémieu -
Lyon
3 000 hab
Pont de
Beauvoisin
4 000 hab
6 000 hab
4 000 hab 20 000 hab Saint Laurent
du Pont Pontcharra
Beaurepaire Voiron
Aéroport
3 200 hab
Grenoble Isère
Allevard
9 000 hab
Crolles
10 000 hab
7 000 hab Voreppe Villard
St Marcellin Bonnot
7 000 hab
St Egrève 4 000 hab
Montbonnot
San Marino Barrage
Pré de l’Eau
4 000 hab
Le Versoud
Place de la Résistance Meylan
CEA Docteur Domène
2 000 hab Martin Sablons
Lans en Vercors Gares
7 000 hab
Gières
Villard de Lans Vallier-Jaurès Turenne 6 000 hab
4 000 hab 153 000 hab St Martin d’Uriage
Rondeau
5 000 hab
- Les lignes des différents réseaux conservent leurs identités propres (et leur matériel),
- Les usagers achètent un titre de transport valable sur une zone géographique et accèdent à l’ensemble des réseaux à l’intérieur de cette zone. En
d’autres termes, des accords tarifaires permettent aux usagers munis d’un titre de transport urbain d’avoir accès à l’ensemble de l’offre de transport
en commun et de réaliser des correspondances entre les réseaux à l’intérieur du périmètre de transport urbain. De la même façon, les usagers munis
d’un titre de transport Transisère pourront avoir accès à l’ensemble de l’offre de transport en commun et réaliser des correspondances entre les
réseaux à l’intérieur des zones tarifaires Transisère sur lesquelles leur titre zonal est valable.
- Les lignes Transisère desservent directement le cœur des centres urbains et permettent des OD internes aux PTU (par analogie avec le RER
parisien).
- Lorsque des lignes urbaines et Transisère empruntent une part d’itinéraire urbain commun, la vocation de desserte rapide en transit perdure autant
que possible en limitant la fonction de cabotage dans l’urbain à quelques points d’arrêts stratégique, la desserte fine relevant du réseau urbain
propre. Le titulaire devra dans ce cadre veiller à la complémentarité des horaires et organiser des correspondances le plus confortables possibles pour
limiter les effets négatifs des ruptures de charge entraînées par ces principes. Il devra également veiller à ce que les réseaux se gênent le moins
possible : dépassement, passages aux points d’arrêt...
au niveau périurbain, station(s) de connexions avec le réseau de tramway urbain dès l’entrée Ouest de l’agglomération ;
coté interurbain, un accès multimodal facilité, avec 11 stations d’arrêts dans les villages traversés, 3 « parkings relais » le long de la ligne, des lignes de cars de
rabattements aux heures de pointe et des parcs de stationnement pour les vélos, en liaison avec les pistes cyclables départementales existantes ;
un temps de parcours régulier et attractif par rapport à l’automobile, garanti par des voies en site propre et la régulation du trafic pour donner priorité au TSPO à
l’approche et dans les traverses des agglomérations ;
une fréquence soutenue (10 minutes aux heures de pointe – 30 minutes en journée) ;
des équipements et un matériel au confort spécifique (abri voyageurs – panneaux d’information des voyageurs sur les horaires – car à plancher bas total ou partiel)
Plus à l’Ouest, sur la RD1004, le profil en travers est variable pour tenir compte des besoins d’accès riverains :
- Dans les agglomérations et aux carrefours :
Le TSPO utilise les voies banalisées du trafic général, en étant prioritaire par rapport au trafic général grâce aux feux tricolores de régulation. A l’approche de certains
carrefours, le TSPO emprunte des couloirs réservés. Les accès riverains se font en traversant le couloir TC, comme si c’était une voie banalisée. Les emprises actuelles de la
RD1004 en agglomérations ne sont pas modifiées.
NORD SUD
- à l’Est de Marlenheim :
Profil type à l’Est de Marlenheim, avec 2 ou 3 voies routières pour créneaux de dépassements
à l’Ouest de Marlenheim : Cette section de 4 km est dans un environnement très contraints (parcelles
bâties riveraines – tracé encaissé en bordure du cours d’eau « Mossig »). Le TSPO circule sur une voie
axiale unique. La circulation du TSPO est réversible en fonction des heures de pointe et du sens de la
congestion.
Profil type à l’Ouest de
Marlenheim
Interdistance
entre agglos : 2 à
4 km
2- Truchtersheim En cours d‘étude En cours d’étude 15 km En cours d’étude 90 km/h En cours d’étude 400 à 700
Strasbourg
Dès 2012, les principales lignes concernées du réseau du Rhône sont les suivantes :
- 1 - Colombier Saugnieu - Lyon (Grange Blanche)
- 2 - Saint-Martin-en-Haut - Lyon (Gorge de Loup)
- un trajet direct vers un lieu de correspondance avec le réseau de transport urbain de l’agglomération lyonnaise ;
- un arrêt par commune, autour duquel s’organiseront des rabattements tous modes (car, transport à la demande, voiture
particulière, vélo, piéton) ;
- une fréquence minimale de deux services par heure, toute la journée et en toute période (Amplitude minimum : 6H30 /
21H00 ; Fréquence : 30 minutes en heures de pointe ; 60 minutes en heures creuses ; Heures de pointe de 6h30 à 9h00 et de
16h00 à 19h00 ; Heures creuses de 9h00 à 16h00 et de 19h00 à 21h00);
- un fonctionnement régulier sur l’année sans influence des vacances scolaires (Desserte toute période ; Norme « heures
creuses » le Samedi et le Dimanche et fêtes)
- des véhicules offrant un haut niveau de confort ;
- une utilisation de sites aménagés pour favoriser une vitesse commerciale performante.
1- Colombier En cours d’étude 12 En cours d’étude En cours d’étude En cours d’étude En cours d’étude En cours d’étude
Saugnieu - Lyon
(Grange Blanche)
2- Saint-Martin-en- En cours d’étude 7 En cours d’étude En cours d’étude En cours d’étude En cours d’étude En cours d’étude
Haut - Lyon (Gorge
de Loup)
En Saône-et-Loire, le Département est l’autorité organisatrice des transports non urbains sur l’ensemble des communes du Département, à l’exception de
celles qui adhérent à un PTU (Mâcon, Chalon sur Saône et le Creusot Montceau).
Il a ainsi la charge d’un réseau de 25 lignes régulières Buscéphale enregistrant plus de 270 000 voyages en 2010 et d’un réseau de transport scolaire Le
Bahut composé de 315 services scolaires transportant gratuitement 16 000 élèves. Le réseau Buscéphale est composé comme suit :
- 2 lignes express organisées en navette TGV entre Chalon et la gare TGV du Creusot,
- 9 lignes structurantes,
- 6 lignes secondaires et 8 lignes de dessertes locales.
L’offre du réseau Buscéphale, composée auparavant de 42 lignes a été recentrée sur des axes forts en août 2010 avec le maintien des lignes les plus
fréquentées, le maintien des tarifs attractifs et la mise en œuvre de la desserte de 100% des TGV en gare TGV du Creusot depuis Chalon sur Saône. Cette
nouvelle organisation du réseau Buscéphale doit permettre d’atteindre les 300 000 voyages annuels en 2011.
En juin 2011, la Région Bourgogne et le Département de Saône-et-Loire se sont associés pour créer la SPL « Sud Bourgogne Transport Mobilité » en vue de
lui confier l’exploitation de la ligne n°7 du réseau Buscéphale, dès le 1er janvier 2012. À plus long terme, la SPL« SBTM - Sud Bourgogne Transport Mobilité »
est susceptible d’exploiter d’autres services de transport public (existants ou nouveaux) pour le compte de ses actionnaires, le Département de Saône-et-Loire
et la Région Bourgogne.
1- Chalon sur 9 7 45,46 En cours d’étude 100 km/h 197 858 km 19 285
Saône Le Creusot
100 km/h
2- Chalon sur 6 5 52,09 En cours d’étude 214 793 km 14 299
Saône Montceau
les Mines
Nb de véhicules Nombre de Longueur de la Estimation de la Vitesse de Nombre de Nombre de
Lignes Régulières mobilisés par stations (ou ligne en km vitesse pointe km/an/véhicule passagers par
ligne (dont points d’arrêts commerciale (en charge) sens sur 1 heure
réserve) desservis) moyenne d’hyper pointe
3- Le Creusot 4 11 52,47 En cours d’étude 90 km/h 81 566 km 9 806
Chalon sur Saône
4- Montceau les 4 10 48,33 En cours d’étude 90 km/h 92 591 km 6 332
Mines Chalon sur
Saône
5- Autun Gare TGV 5 8 37,61 En cours d’étude 90 km/h 103 064 km 15 606
Le Creusot
Montchanin
6- Autun Chalon 6 22 53 En cours d’étude 90 km/h 131 586 km 31 070
sur Saône
7- Chalon sur 7 39 88 En cours d’étude 90 km/h 438 955 km 106 816
Saône Cluny
Mâcon
Dès 2011, les principales lignes concernées du réseau TransGironde sont les suivantes :
Le Département des Bouches du Rhône compte près de 2 millions d’habitants sur 119 communes. Les déplacements s’articulent autour de grands pôles
d’attraction : Marseille, Aix en Provence, Arles, Martigues, Aubange, Salon de Provence, Vitrolles/Marignane, Istres ou encore Avignon dans le Vaucluse.
Avec plus de 9 millions de passagers en 2010 (hors transports réservés scolaires), le réseau CARTREIZE est un réseau de transport moderne, rapide et
accessible à tous. De Marseille à Aix-en-Provence, d'Aubagne à la Ciotat, en passant par Vitrolles, Martigues, Salon-de-Provence ou bien Arles, le réseau
départemental Cartreize s’organise autour de 38 lignes régulières, dont une dizaine de navettes par autoroutes. C’est un parc de 570 autocars dont environ
200 dédiés aux lignes régulières. Le budget de fonctionnement des lignes régulières avoisine les 50 millions d’euros.
Le Conseil général s’implique dans une politique volontariste en faveur des transports publics, en adoptant en 2008, un Plan Quinquennal d’Investissement de
200 millions en complément des investissements déjà programmés des contrats de projets Etat-Région.
- La mise en œuvre dès 2001 de tarifications combinées avec les 8 AOTU présentes dans le Département et le partage d’une billettique commune avec
5 d’entre elles : cette tarification combinée a été un réel moteur de croissance de la fréquentation de nos lignes et les tarifs proposés ainsi que les
services cadencés deviennent une vraie alternative à l’usage de la voiture pour les déplacements quotidiens. Ainsi moins de 60% de nos usagers sont
des scolaires/étudiants.
- Un premier projet de Voie en Site Propre sur Autoroute en entrée de Marseille devrait voir le jour en 2012, en collaboration avec la DREAL PACA et la
DirMed.