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Année scolaire: 2013 / 2014

Profil: 3ème AS Lettres et Philosophie.

Projet I : réaliser une recherche documentaire puis faire la


synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves dans
la bibliothèque de l’établissement.

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.

Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire.

Technique d’expression : La synthèse de documents, le compte rendu objectif.

Les thèmes : Le fait historique.

Types de supports : Les supports ayant pour sujet ou pour cadre l’Histoire ; textes

didactiques, Mémoires, témoignages, documents et supports audio-visuels, extraits de romans

historiques…

Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Séquence 3 : Commenter et analyser un fait d’Histoire.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP
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Séance 1: Négociation:

Objectifs:

 Présentation du projet.
 Lancement du projet (Mise en Place du Projet).
 Motivation des élèves à réalise leur projet.

Déroulement de la séance: une heure.

Présenter en classe l’intitulé du Projet sous forme de Situation Problème :

 Dans le cadre de la commémoration de la journée du 1er Novembre (date anniversaire du


Déclenchement de la guerre de libération nationale) votre groupe doit réaliser une recherche
documentaire sur un événement qui a marqué l’histoire de toute l’Algérie (ou celle de votre
Région en particulier), pendant la Guerre, de 1954 à 1962. Vous devez raconter l’événement ou
présenter le portrait d’un Chahid ou alors recueillir des témoignages d’une personne qui a vécu
la guerre. Vous présenterez votre travail sous forme d’affichage mural qui sera présenté à la
bibliothèque à l’intention de vos camarades, le jour anniversaire. Vous pouvez consulter les
sites Internet, les différents documents écrits ou sonores existants, comme vous pouvez vous
faire aider par vos parents ou par une personne qui a participé activement à la guerre de
libération.

LA PROBLÉMATIQUE :

 Anticiper sur le contenu et la forme du Document à produire :


- Qu’est- ce qu’un dossier documentaire ? (Textes, photos, etc.).
- Qu’est ce qu’une fiche de synthèse ? (Date : événement).
- Que rechercher ? Dans quelle intention ?

 Déterminer le contexte de communication :


- Qui va élaborer le contenu (former des groupes de 4 élèves, désigner un chef pour
chaque groupe pour le représenter à chaque mise au point) ?
- A qui est destiné le dossier documentaire ?
- A quoi va-t-il servir ?
- Quelle forme lui donner ?

 Déterminer l’Intention de Communication ainsi que le Discours Dominant dans l’exposé :


Le discours historique associé au discours explicatif et objectif (dates, lieux, noms, etc.) dans la
présentation d’un fait d’histoire ; le discours argumentatif dans la présentation du combat d’un
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héros (bravoure, engagement, sacrifice, etc.) ; le discours narratif dans les témoignages d’une
personne qui raconte ses fait et gestes (au style direct) durant une bataille par
exemple.

A ce stade du projet, les apprenants proposent tous les thèmes possibles à réaliser comme
projets didactiques. Chaque groupe formé retiendra son sujet qu’il développera au fur et à
mesure que les séquences avancent en classe.

Voici une série de thèmes proposés par le professeur afin de guider les élèves et les
orienter. Ces derniers peuvent, à leur tour, proposer d'autres thèmes qu'ils peuvent réaliser.

Les thèmes proposés:

- Le combat de la femme algérienne pendant la guerre de libération nationale.


- Les blouses blanches et la guerre de libération nationale.
- La politique de la terre brûlée menée par la France en Algérie.
- Les Scouts Musulmans Algériens.
- Les Artistes algériens et la guerre.
- Les Essais nucléaires français en Algérie.
- Les Déportés: ces oubliés de l'histoire.
- L'apport des étudiants algériens à la guerre de libération nationale.
- Les Français amis de la guerre d'Algérie.
- Présenter une date du calendrier historique national (1954-1962).

Remarque: cette liste est donnée à titre indicatif. Car l'histoire de l'Algérie est très riche en
événements. Les élèves ont donc le choix.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance 2 : Oral : compréhension / expression :

Objectifs:(compétences à installer):

- Travailler l’écoute, mettre l’apprenant dans une situation de reformulation de


l’information (un autre système d’énonciation).
- Identification du genre : texte historique.
- Identification des marques de la situation d’énonciation.
- Identification des procédés d’objectivation.
- Dégager la visée du texte.

Moyens didactiques utilisés:


Une séquence audiovisuelle sur le déclenchement de la guerre de libération nationale réalisée
par l'INA (Institut National de l'Audiovisuel) et téléchargée à partir de You Tube.

Plan de la séance:

- Visionner la séquence.
- Première écoute et questions.
- Deuxième écoute et réponses.
- Dernière écoute et vérification des hypothèses.

Déroulement de la séance: une heure

Moment 1:
Première écoute: Les élèves essaieront de retrouver le genre d’événement dont parle la vidéo
ainsi que le thème. Ils répondront aux questions suivantes:

1- De quel événement parle l'auteur dans cet enregistrement?


2- Quelle est la région du pays concernée par cet événement? Pourquoi?
3- Quelle est la date citée par l'auteur?
4- Comment l’auteur qualifie-t-il les attaques du 1er novembre? Pourquoi?
5- Quelle est l'attitude de la France par rapport à ces attaques?
6- Quel est le lieu source du déclenchement du 1er Novembre et qui en sont les responsables
cités par l'auteur?

Réponses:
1- L'enregistrement parle du déclenchement de la guerre d'Algérie le 1er Novembre 1954.
2- La région du pays concernée par cet événement: Les Aurès. Car c'est là où les premières
attaques ont eu lieu.
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3- La date citée par l'auteur: la nuit du 31 octobre au 1er novembre de minuit à sept heures
du matin.
4- L'auteur qualifie ces attaques de soigneusement montées et coordonnées de l'est à l'ouest.
5- L'attitude de la France est la répression.
6- D'après l'auteur, c'est dans le dédale de la Casbah d'Alger que s'est préparé le
déclenchement de la guerre d'Algérie. Ses responsables cités sont: DIDOUCHE Mourad /
Larbi BEN M'HIDI / Rabah BITAT / Mostefa BEN BOULAID / Mohamed BOUDIAF /
KRIM Belkacem.

Moment 2:
Deuxième écoute: Les apprenants vérifieront leurs réponses. Puis répondront aux questions
suivantes:
7- Combien de voix entendez-vous dans cet enregistrement? Quel rôle jouent-elles?
8- Quelle est alors la visée de l'auteur de cette vidéo?

Réponses:
7- Dans cet enregistrement, on entend trois voix différentes: celle de l'auteur, celle de
François MITTERAND alors ministre de la justice française de l'époque, et enfin la voix
d'un responsable militaire algérien. Ces voix donnent à l'événement historique son
originalité et son authenticité. Les faits sont réels et non pas inventés ni imaginés.
8- La visée de l'auteur de cette vidéo est informative et explicative.

Moment3:
Troisième écoute: les apprenants confirment ou infirment toutes les hypothèses formulées à
travers les différentes écoutes.

Synthèse orale:
Après avoir répondu aux questions ci-dessus, les élèves vont, tour à tour, s’exprimer
oralement sur le déclenchement de la guerre de libération nationale. Pour pouvoir donner toutes
les informations autour de cet événement dont on connaît bien les incidences historico
politiques sur notre pays, les élèves vont tour à tour s’exprimer oralement sur ce fait en le
situant dans le temps puis montrer les conséquences directes et indirectes de l’occupation
française de l’Algérie.

Demander aux élèves de faire une synthèse « orale » des réponses des questions posée.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance 3 : Compréhension de l'écrit 1:

Objectifs (compétences à installer) :
- Identification du genre: texte historique.
- Identification des marques de la situation d'énonciation.
- Procédés d'authentification des faits.
- Visée explicative du discours historique.

Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.

a- Observer: Textes 1, 2,3 pp.8, 9 et 10: 10 minutes.

- Observez ces trois textes : qu’ont-ils de commun ?


Les textes ont en commun: la même présentation, progression chronologique, effacement de
l'auteur, emploi d'un présent historique et enfin la même visée, c'est informer sur les faits qu'ils
nous exposent.

b- Analyser : texte: Histoire des Arabes: l'Islam et les conquêtes. Pp 12, 13

Moment1: 5 minutes.

- Observer le texte (ici, c'est uniquement le premier paragraphe qui est concerné par l'analyse vu
l'insuffisance du temps) sans le lire: présentation générale, titre, référence, typographie.

- Hypothèses de sens:
1. Quel est le thème abordé dans ce texte?
Le thème abordé est l'histoire de la conquête des premiers Musulmans des pays arabes.
2. A quoi reconnaît-on que c'est un texte d'histoire?
Le titre, la source, les nombreuses dates et lieux montrent qu'il s'agit d'un texte historique.
3. Qui s'exprime dans ce texte? Ya-t-il des indices qui y renvoient?
C'est l'auteur: D. Sourdel. Il n'y a aucun indice qui y renvoie. L'auteur-narrateur s'efface afin de laisser
son texte objectif.
4. Qui a dirigé les premières conquêtes? Où? Et quand?
Les premières conquêtes furent dirigées par Amr (Ibn El As). C'était en Egypte entre l'an 640 et 642.
Moment2: 5 minutes.

Lecture silencieuse.
5. Relevez tous les éléments qui permettent de situer les événements dans le temps?

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Il y a d'abord les dates (indicateurs de temps absolus), ensuite des indicateurs temporels: puis / peu
après, enfin l'adverbe rapidement.

Moment3: 20 minutes.

6. Quel est le temps dominant dans le texte? Justifiez son emploi.


Le temps dominant est le passé simple. L'auteur raconte les événements liés à l'histoire des conquêtes
des musulmans.
7. Relevez le nom propre dans le paragraphe? Que savez-vous de la personne qu'il désigne?
Il s'agit de: Amr Ibn El Ass, le chef qui a conduit la conquête en Egypte. Ce fut un personnage connu
pour sa forte personnalité et sa stratégie de la guerre.
8. Quelle est l'intention communicative de l'auteur?
La visée de l'auteur est de nous informer sur cet événement.

Moment4: 5 minutes.

Résumez le paragraphe en utilisant des phrases nominales.

Moment5: 5 minutes.

Remplissez le tableau ci-dessous à partir du premier paragraphe.


Dates Evénements Lieux Personnages

Evaluation:
Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte
à voix haute pour que les autres puissent le saisir dans sa globalité.
Les élèves feront le même travail (remplir le tableau) à partir du paragraphe suivant.

Faire le point: informer sur un événement ou un fait historique c’est dire


en quoi il a consisté, quand il s’est déroulé et qui y a contribué.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance 4 : Langue 1:

Objectifs (compétences à installer) :


- Voir les types et formes de phrases employés pour informer dans le texte historique.
- Connaître la valeur du présent historique et apprendre à l’utiliser dans son écrit.
- Voir les marques de l’objectivité et de subjectivité.

Déroulement de la leçon :

A- Le présent historique :
Motivation : rappel : sur l’axe du temps, le présent de l’indicatif : le moment où l’on parle :
actuel.
Exemple 1 : « 1946, Ferhat Abbas crée l’Union Démocratique du Manifeste Algérien (U.D.M.A),
El Hadj Messali crée le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (M.T.L.D). »
Exemple 2 : « 1930, l’Uruguay remporte la première coupe du monde de football. »
Relevez des deux extraits ci-dessus les indicateurs de temps et soulignez les verbes employés.
Indicateurs de temps : 1946, 1930. / Verbes utilisés : crée, crée, remporte.

Remarque : 1946 et 1930 indiquent le passé, le temps des verbes indique le présent.

Passé Présent (2007)

1946, 1930 crée, remporte

Crée a créé

Normalement, pour exprimer (raconter) des événements passés, on utilise un temps passé. Mais, dans ces exemples, on a
utilisé le présent afin d’actualiser ces événements : on veut faire du lecteur un témoin direct de la situation. On parle alors de
présent historique qui ne porte pas sur un fait ponctuel, il est intemporel.
Application orale : demander des exemples aux élèves. (On peut se servir du manuel).

B- Objectivité / subjectivité :
Motivation : retour sur les textes déjà étudiés pp. 10,11 et 12 : aucune trace marquant la
présence des auteurs dans les textes.

Remarque : l’auteur n’apparaît pas car il nous rapporte et informe sur des faits historiques
réels. Pour cela, le discours se veut objectivé.
On peut dire donc que l’objectivité d’un discours exige l’absence presque totale de toute trace
de l’auteur (je, moi, nous, mes, mon, le mien …).

C- Types et formes de phrases :


On remarque bien que les trois premiers textes emploient des phrases nominales et des phrases
verbales. Le type est déclaratif car il s’agit d’informer. Les deux voix active et passive sont utilisés
selon ce que l’auteur veut mettre en valeur : l’agent, l’action ou l’objet.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance 5 : Compréhension de l'écrit 2 :

Objectifs :
- Repérage des mots clés dans un (autre) texte.
- Les fonctions du langage (la fonction référentielle).
- La visée explicative du discours historique.

Moyens didactiques utilisés:


Le manuel scolaire de 3°AS

Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.

Texte support: La société européenne d'Algérie. P15


Mahfoud KADDACHE, La conquête coloniale et la Résistance, ALGERIE, Editions Nathan-Enal,1988.

Moment1: 5 minutes.

- Observer le texte sans le lire: présentation générale, titre, référence, typographie.

- Hypothèses de sens:
1. Quel est le thème abordé dans ce texte?
Le titre fait penser aux différents peuples européens qui ont trouvé en Algérie un refuge.
2. A quoi reconnaît-on que c'est un texte d'histoire?
Le titre, la source, les nombreuses dates montrent qu'il s'agit d'un texte historique.

Moment2: 5 minutes.

- Lecture silencieuse.
- Vérification des hypothèses de sens:
Dans le texte, l'auteur explique l'évolution du nombre d'Européens venus s'installer en Algérie après
1830.
Moment3: 30 minutes.

3- Quels sont, d'après l'auteur, les facteurs qui ont favorisé l'installation des Européens en Algérie?
Ces facteurs sont: la mentalité de vainqueur / les droits de citoyen / moyens économiques et techniques
supérieurs.
4- La présence de l'auteur est-elle marquée dans le texte? De quel type de discours s'agit-il?
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L'auteur ne se manifeste pas explicitement. Il s'agit du discours objectivé: l'auteur décrit et analyse
objectivement le fait qu'il expose.
5- Selon quel ord
re les dates mentionnées apparaissent-elles?
Ces dates apparaissent selon un ordre chronologique.
6- Que cherche l'auteur à travers les quatre indications chiffrées avancées en plus des dates?
L'auteur cherche à nous expliquer l'importance du phénomène d'immigration qui a accompagné
l'occupation française de notre pays.
7- Relevez les procédés d'explication utilisés par l'auteur dans ce texte?
a- les statistiques.
b- la description.
c- l'analyse (l'Algérie devint l'exutoire des populations pauvres…).
d- la comparaison (la supériorité … français).
8- Quel est le temps dominant dans le texte? Justifiez son emploi.
Le temps dominant est le passé simple. L'auteur raconte les événements liés à l'installation des
différentes communautés européennes en Algérie depuis l'invasion de 1830.
9- Quelle est donc la visée de l'auteur?
L'auteur expose un fait historique en cherchant à l'expliquer pour qu'il soit bien compris tout en
essayant de garder une certaine objectivité malgré l'aspect argumentatif du discours; l'auteur essaie de
faire du lecteur un témoin de ce qu'il avance.

Moment4: 5 minutes.

Synthèse écrite: complétez le résumé suivant:

"D'après ……….. M. KADDACHE, l'occupation ………. de l'Algérie a vu ………. de milliers


d'Européens qui avaient bénéficié de toutes les facilités. Cette situation a créé une ………… de
la population française".

Réponses: l'historien / française / l'installation (s'installer, l'arrivée) / supériorité.

Moment5: 5 minutes.

Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les autres puissent le
saisir dans sa globalité.

Moment6: 5 minutes.
Réagir face au texte: expression orale.
Les élèves expriment oralement leur position vis-à-vis des explications avancées par l'auteur en
servant de leurs acquis en Histoire.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance 6 : Entraînement à l'écrit:

Objectifs :
- Résumé des idées essentielles d'un paragraphe. (indices de sens, chronologie)
- Elaboration d'un texte relatant un fait d'Histoire.

Plan de la séance:
- Lecture / prise de notes.
- Reformulation.

Déroulement de la séance: une heure.

Texte 4 pp. 14,15 : Histoire des Arabes : l’Islam et les conquêtes.

Application1: lisez le premier paragraphe du texte puis complétez le tableau ci-dessous.

Dates Evénements lieux personnages

Remarque : il est important de demander aux apprenants d’utiliser des phrases nominales en notant
l’événement.

Exemple : Deux cargos sont entrés en collision = collision de deux cargos.

Correction collective :

Juillet 640 Défaite de l’armée des Héliopolis --------------


… Amr
Après Installation des Arabes Le Caire ---------------

Application2: à partir du tableau ci-dessus, et en utilisant votre propre style personnel, rédigez
un court paragraphe pour exprimer ce fait historique.

Réponses individuelles des élèves.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance 7: Activités de remédiation / consolidation.

Objectifs :
- Remédier à certains points (notions) non encore bien maîtrisés.
- Consolider les notions maîtrisées.
- Habituer les apprenants à l'auto évaluation.

Plan de la séance:
- Lire le texte support choisi.
- Prise de notes.
- Reformulation.

Moyens didactiques utilisés:


Le manuel scolaire de 3°AS

Déroulement de la séance: une heure


Texte support p.25

Applications:
1- Complétez à partir du premier paragraphe le tableau ci-dessous:

Peuples Histoire du chiffre

Réponses:
1- Les Arabes: le zéro = es-sifr.
2- Les Latins: le zéro = cephirum.
3- Les Italiens: le zéro = zefero
4- Les Français: le zéro = chiffre.

2- Quel est le sens du mot historique dans chacune des phrases ci-dessous ?
a) L’abolition de l’Apartheid en Afrique a constitué un événement historique.
b) Le journaliste a reconstitué l’historique de l’affaire judiciaire en cours.
c) Un document historique explique les événements mais ne raconte jamais l’histoire.

Réponses:
Historique (adjectif) :
1. Evénement marquant par rapport à l’Histoire.
2. Réel, vrai.
3. Qui mérite d’être conservé par l’histoire, qui présente un intérêt majeur.
Historique (nom) : exposé chronologique des faits
Projet I: Le fait historique.
Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP
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Séance 8 : auto évaluation / co-évaluation :

Objectifs (compétences à installer) :


- Remédier au problème du repérage incorrect de l'information dans un texte historique.
- Remédier au problème de l'implicite et de l'explicite du discours historique.

Plan de la séance:
- Lire le texte support choisi.
- Prise de notes.
- Vérification de la présence ou l'absence de l'énonciateur.

Moyens didactiques utilisés:


Le manuel scolaire de 3°AS

Déroulement de la séance: une heure


Texte support p.12

Applications:

1- Complétez à partir du deuxième paragraphe le tableau ci-dessous:

Dates Evénements lieux personnages

Réponses:
a- 647 / pénétration en Afrique du Nord / Suffetula (Sbeitla) / Okba Ibn Nafii.
b- 665 / fondation d'El Kairouan / Afrique du Nord (Tunisie) / Okba Ibn Nafii.
c- 688 / réoccupation du Maghreb / Afrique du Nord / Abdelmalik.
d- 709 / domination totale des Arabes / Le Maghreb / Abdelmalik.

2- Les formes de présence / absence de l'énonciateur dans un texte historique:


Comparez dans les textes et documents historiques étudiés (pp. 10 / 12 et 15) la présence /
absence des auteurs.

Réponses:
- p.10: l'auteur est totalement effacé, sa visée est d'informer le lecteur.
- P.12: l'auteur ne se manifeste pas, il est neutre, sa visée est d'informer le lecteur.
- P.15: l'auteur est présent sans être subjectif, il cherche, en plus d'informer, à
convaincre.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP
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Séance 9: ECRITURE 2: Production écrite :

Objectifs (compétences à installer):
- Reprendre et achever le sujet déjà entamé en séance de l’entraînement de l’écrit.
- Initier les élèves à la technique du compte rendu objectif.

Capacités requises:
- Technique de la prise de notes.
- Le compte rendu objectif.
- La reformulation personnelle.

Plan de la séance:
- Prise de notes.
- Reformulation.
- Rédaction du compte rendu objectif.

Déroulement de la séance: une heure

1- Rappel du sujet à préparer: faites en une dizaine de lignes le compte rendu objectif du texte de
M.KADDACHE afin de le présenter dans le cadre de la célébration du 1 er Novembre.
2- Orientation: en s'inspirant des modèles de compte rendu déjà vus en 2°AS, les apprenants
doivent réinvestir les éléments suivants:

a- Commencer par présenter le document et le thème.


b- Reformuler à l'aide de son style personnel les idées essentielles du texte.
c- Rédiger à la 3ème personne.
d- Veiller à une bonne présentation du travail.
e- Respecter le nombre de lignes demandé par la consigne.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP
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Séance 10: Poésie

Objectifs:
- Etude d'un poème.
- Observer une pause dans le déroulement de la séquence.

Plan de la séance:
- Lecture-analyse du poème.
- Relever les figures de style employées par l'auteur.
- Produire un compte rendu objectif oral.

Déroulement de la séance: une heure.


Poème p.20

1- Ce texte est transcrit de l'oral. Le titre le montre bien. Il s'agit d'un chant populaire.
2- L'auteur nous informe de l'invasion coloniale à Alger et dans la région de la Kabylie.
3- Oui. Présence des pronoms personnels: "je" et "nous".
4- Le chant populaire fait référence à 1830.
5- Ce chant est dédié à Fatma N'soumer.
6- Les métaphores contenues:
- La bonne voie = le droit chemin.
- La contrée accueille les exilés =
- Les crêtes = les montagnes c'est-à-dire les dechras.
- Nuage de poussière = la férocité des batailles.
7- La relation d'événements est envisagée comme une transmission d'un vécu pour "éclairer,
aviser, éduquer". Ce qui constitue la mémoire est la somme de faits vécus et versés au
profit de l'expérience, du présent et de l'avenir au plan culturel et identitaire.
8- Lexique thématique de la guerre: dévastée / avançaient / bataillons / zouaves / l'armée /
exilés / occupent / campent / empoignade / cavaliers / fantassins / nuage de poussière /
Combattants / survivants / maréchal / képi / général.

Explication de mots nouveaux:


- Torrent: écoulement abondant d'eau.
- Zouave: soldat d'un corps d'infanterie français créé en Algérie en 1830.
- Contrée: étendue de pays / région.
- Empoignade: affrontement.
- Fantassins: militaires de l'infanterie.
- Képi: coiffure (casquette) portée par les militaires
- Vénérer: admirer et respecter.
- Infanterie: ensemble des troupes capables de combattre à pied.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE
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Séance 11: Compte rendu d'expression écrite:

Objectifs (compétences à installer) :
- Correction (volume de la production / pertinence / organisation / correction de la
langue).
- Amélioration / enrichissement (vérification du degré d'acquisition du modèle discursif
à l'étude).

Plan de la séance:
- Aperçu sur le travail réalisé par les élèves.
- Analyse du sujet de la production.
- Correction / amélioration.

Déroulement de la séance: une heure

Moment1:

Appréciations sur le travail réalisé par les élèves: d'une manière globale, les apprenants ont
tous essayé de répondre à la consigne. Cependant, certains d'entre eux ont buté sur beaucoup de
difficultés: non respect de la consigne, acquis non réinvestis, longueur non justifiée du travail.

- Aspects négatifs: les erreurs les plus fréquentes: mauvaise prise de notes / mauvais
repérage des idées et des mots clés / vocabulaire insuffisant / mauvaise reformulation
des idées relevées.
- Aspects positifs: les apprenants ont essayé, malgré leur faible compréhension du texte,
de rendre compte des idées. Ils ont respecté le plan du compte rendu, ont bien présenté
leur travail.

Moment2:

Analyse du sujet de la production écrite:

Rappel du sujet:

Faites en une dizaine de lignes le compte rendu objectif du texte de M.KADDACHE (page 15) afin de
le présenter dans le cadre de la célébration du 1er Novembre.
Il s'agit donc de lire le texte, de le comprendre dans sa globalité, d'en tirer les idées essentielles,
d'identifier les mots-clés. Puis réinvestir les acquis de la séquence pour produire un court
compte rendu objectif en suivant le plan ci-dessous:

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Introduction: présenter: l'auteur, le genre du texte, le thème principal, le but de l'auteur.

Développement: reformuler les idées principales et secondaires dans un style personnel sans
suivre l'ordre du texte.

Conclusion: résumer les principales informations données par l'auteur.

Moment3:

- Après avoir "fabriqué" un texte à partir de trois productions d'élèves différents


comportant des erreurs intéressantes en relation avec les objectifs de la séquence, on
procède à la correction du texte après l'avoir porté au tableau.
- Les élèves observent le texte et font des remarques sur la présentation d'ensemble. Ces
remarques sont portées au tableau dans un coin.
- Les élèves lisent le texte et procèdent à sa critique sur la compréhension et aussi les
erreurs fréquente en se servant de la grille d'évaluation en leur possession.
- Les élèves procèdent à la correction-amélioration du texte sous la direction du prof.
- Quelques élèves lisent le texte obtenu.

Moment4:

Le professeur présente le bilan des productions réalisées par les élèves:


Les productions sont réparties en quatre catégories dotée chacune d'un signe:

Deux (02) copies / 24: (-): un travail avec beaucoup d'insuffisances.


Quatorze (14) copies / 24: (+): un travail acceptable malgré les insuffisances.
Huit (08) copies / 24: (++): un travail très acceptables malgré les insuffisances.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 1 : Informer d’un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LP

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Séance12: Régulation

Objectifs:

- Offrir aux apprenants l'occasion de travailler en groupe.


- Habituer les apprenants au travail de groupe.
- Voir l'état d'avancement de la réalisation des projets didactiques.
- Prodiguer les conseils et les directives nécessaires.

Moyens didactiques utilisés:

Les travaux des élèves (premières informations collectées).

Déroulement de la séance: une heure

1- Rappel de l'intitulé du projet à réaliser: réaliser une recherche documentaire puis faire la
synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves dans la bibliothèque de
l’établissement.
Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.
Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire.

2- Rappel du plan du projet.


3- Répartition des groupes.
4- Vérification des informations collectées dans ces différents groupes.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE

18
Séance 12: Bilan de la séquence1 / Mise en route de la séquence2:

Objectifs:
- Récapitulation de la séquence précédente.
- Mise en route de la nouvelle séquence.
- Lancer la production écrite de départ.
- Régulation: voir l'état d'avancement du projet.
- Offrir aux apprenants l'occasion de travailler en groupe.
- Habituer les apprenants au travail de groupe.
- Voir l'état d'avancement de la réalisation des projets didactiques.
- Prodiguer les conseils et les directives nécessaires.

Déroulement de la séance: une heure

Récapitulation de la séquence1:

Rappel: lors de la première séquence, les apprenants ont vu que l'Histoire s'intéresse
d'abord à tous les domaines de la vie humaine. Elle est généralement rapportée en respectant
une chronologie. Ensuite, le discours historique a une visée informative. La notion de discours
objectivé est surtout liée à la non-présence de l'énonciateur dans son propre discours. Ainsi, à
travers les deux supports étudiés en classe (pp. 8, 9, 10, 12 et 15), l'absence des auteurs était
manifeste. Cela s'explique par l'intention communicative des auteurs: informer d'un fait
d'Histoire. Toutes les marques (indices) de la présence de l'énonciateur sont absentes.

Mise en route de la séquence2:

Durant cette nouvelle séquence, les apprenants seront confrontés à de nouvelles notions
liées à la présence des marques de l'énonciateur. Le discours n'est plus objectif car l'implication
explicite du témoin le rend complètement subjectif (présence du pronom "je" ou de
modalisateurs).

Sujet de production écrite finale:

Faites en quelques lignes (10 à 12) le compte rendu objectif du texte de M. YOUSFI en
insistant sur les témoignages rapportés par l'auteur et en montrant l'aspect brutal et sauvage de
la réaction de l'armée française.
19
Remarque:

On attend des apprenants une production dans laquelle ils reproduiront le même modèle de
discours étudié en classe. Pour cela, ils devront réinvestir tous les acquis de la séquence ainsi
que leur savoir-faire.

Consignes méthodologiques :

Attirer l’attention de l’élève sur le réinvestissement des caractéristiques du compte rendu déjà
vues lors de la séquence précédente.

Régulation:

Les travaux des élèves (premières informations collectées).

1- Rappel de l'intitulé du projet à réaliser: réaliser une recherche documentaire puis faire la
synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves dans la bibliothèque de
l’établissement.

Intention communicative : Exposer des faits et manifester son esprit critique.

Objet d’étude : Textes et documents d’Histoire.

2- Rappel du plan du projet.


3- Répartition des groupes.
4- Vérification des informations collectées dans ces différents groupes.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

20
Séance 1: Activités de compréhension et d'expression orale:

Objectifs: (compétence à installer) :


- Identification des références historiques.
- Sélection des informations essentielles.
- Reformulation de l'information essentielle.

Moyens didactiques utilisés:


- Moyens audiovisuels: micro portable / rétroprojecteur (data show).
- Deux séquences audiovisuelles sur la torture pendant la guerre de libération nationale
téléchargée à partir de You Tube.

Déroulement de la séance: une heure

Plan de la séance:
- Visionner la (les)séquence(s).
- Première écoute et questions.
- Deuxième écoute et réponses.
- Dernière écoute et vérification des hypothèses.

Moment 1: première écoute: Les élèves essaieront de retrouver le thème dont parlent les
vidéos. Ils émettront des hypothèses de sens en répondant aux questions suivantes:

1- De quoi parlent les séquences vidéos que vous venez d’écouter?


2- Comment appelle-t-on les personnages présentés dans ces extraits? Pourquoi?
3- Quel est donc le thème commun entre ces deux vidéos?

Réponses:
1- La première séquence parle du viol de Louisette Ighil Ahriz commis par les militaires
français pendant son arrestation en 1957. La deuxième parle de la torture pratiquée par
les soldats français sur les Algériens arrêtés par l'armée coloniale.
2- On appelle les personnages présentés dans ces extraits des témoins. Car ils étaient
présents aux événements qu'ils racontent (relatent ou présentent).
3- Le thème commun est la torture.

Moment 2: deuxième écoute: Les apprenants vérifient leurs hypothèses puis répondront aux
questions suivantes:

4- Que remarquez-vous sur les témoignages de ces personnages?


21
On remarque que ces témoins parlent avec des sentiments de regret, de tristesse et de
souffrance.

5- Peut-on parler d’objectivité des témoignages ? Pourquoi ?


Non. Car, en plus de l’information connue et rapportée par le témoin, ce dernier manifeste son
esprit critique et sentimental difficile à cacher.

6- Que peut-on déduire de ces extraits sur le comportement de l’armée coloniale ?


A partir de ces enregistrements, il est facile de déduire le comportement à la fois brutal,
inhumain et affreux de l’armée coloniale vis-à-vis des populations civiles et des personnes
arrêtées par les militaires français qui, pourtant, affirmaient n’être venus en Algérie que pour
apporter le salut et la civilisation à ces pauvres gens.

Moment 3: troisième écoute: les apprenants confirment ou infirment toutes les hypothèses de
sens formulées à travers les différentes écoutes.

Synthèse orale:

Après avoir répondu aux questions ci-dessus, les élèves vont, tour à tour, s’exprimer
oralement sur le comportement brutal et raciste des militaires français pendant la guerre de
libération nationale. Pour pouvoir donner toutes les informations autour de la pratique courante
et régulière de la torture, les élèves vont tour à tour s’exprimer oralement sur ce fait en puisant
dans leurs connaissances apprises en matière d'Histoire ou d'Arabe puis montrer les
conséquences directes et indirectes de l’occupation française de l’Algérie.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

22
Séance 2: Activités de compréhension de l'écrit1:

Objectifs (compétences à installer) :

- Identification du degré d’implication de l’énonciateur.


- Distinction entre acteur et témoin de l’événement.
- Détermination de la position de l’auteur par rapport aux faits historiques racontés,
degré d’objectivité du discours.

Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS

Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.

Texte1: pp. 27/28 du manuel. «Delphine pour mémoire», Didier Daeninckx, « Actualités de
l’Emigration», Paris, 1987.

Moment1: 5 minutes.
Observation du para texte:
- Le sens du titre, le nom de l’auteur, la source du texte, le nombre de paragraphes,
précisions sur certains noms propres portés à la fin du texte.
- Ce qui attire l’attention : les dates, les lieux, les sigles et les noms de personnes.
Hypothèses de sens: Anticiper sur le thème et le sens du texte avant la lecture de celui-ci, afin
d’émettre des hypothèses de sens.
1. Quel est le thème abordé par l'auteur?
Le thème abordé est le comportement barbare et sauvage des militaires Français envers tout
ce qui est étranger.
2. A quoi reconnaît-on que c'est un texte d'histoire?
La source, les nombreuses dates, lieux et personnages cités montrent qu'il s'agit d'un texte
historique.

Moment2: 5 minutes.
Lecture silencieuse.

23
3. Qui parle dans ce texte ? Est-il historien ou narrateur d’une expérience personnelle ?
L’auteur n’est pas un historien mais un narrateur (témoin) d’une expérience personnelle (une
expérience vécue).
4. Relevez les indices grammaticaux qui marquent sa présence dans le texte au début de
chaque paragraphe.
L’auteur marque sa présence dans le texte à travers : les pronoms personnels (je, moi, on, me),
adjectifs possessifs (ma, mes, nos), différents modalisateurs (devant moi, plus loin /
maintenant, plus tard / jamais,…

Moment3: 30 minutes.

5. Où se passe la scène ? Relevez les indicateurs de lieu qui le montrent.


La scène se passe à Paris. Aubervilliers, sous nos fenêtres, Charonne, Bonne nouvelle.
6. Quels sont les temps de verbes utilisés dans le texte ? Pourquoi l’auteur narre-t-il au
présent dans une partie du texte et au passé dans l’autre ?
L’auteur emploie le présent de l’indicatif dans la première partie, le passé composé dans la
deuxième : l’auteur veut nous faire vivre les émotions telles que vécues par l’auteur afin de
nous faire partager ses jugements et sa position sur les faits.
7. Quels sont les quatre événements vécus par l’auteur quand il était enfant et qui sont liés à
la guerre d’Algérie ?
Ces événements sont : l’arrestation d’un Algérien dans la rue / explosion de la bombe de l’OAS
/ 17 octobre 1961 / 8 février 1962.
8. De quoi l’auteur accuse-t-il les représentants de l’Etat français ?
L’auteur accuse ces responsables de vouloir imposer une amnésie (un oubli) ; qu’après les
avoir tué, on voulait effacer leurs noms de la mémoire.
9. Quelle est la visée de l’auteur ?
L’auteur n’est plus neutre à travers son discours. Il apporte son témoignage afin de participer à
un débat actuel sur les atrocités commises par la France coloniale. Il cherche à déterrer cette
vérité que le système colonial cherche par tous les moyens à cacher.

Moment4: 5 minutes.
Synthèse écrite: complétez à partir du texte la synthèse suivante:
"Dans ce texte, ………. apporte son …….. sur les ……. commis par la ……. . Il veut montrer
la …….. que le système ……. cherche par tous les moyens à ……."

Réponses: l'auteur / témoignage / crimes / France / vérité / colonial / cacher.

Moment5: 5 minutes.
Evaluation: Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les autres
puissent le saisir dans sa globalité.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

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Séance 3: Activité de langue:

Objectifs (compétences à installer) :


- Identifier les marques de l'objectivité et de la subjectivité.
- La modalisation.
- Le discours rapporté.

Moyens didactiques utilisée: le manuel scolaire de 3°AS, extraits de textes historiques.

Déroulement de la séance : une heure

1- Objectivité / subjectivité:

Rappel: exercice 1 page 60 du manuel:


Modalisateurs: c'est sûr (présentatif + adjectif); a la chance (avoir + nom); aurait coûté (mode
conditionnel); est dommage (être + adverbe); il me semble (tournure impersonnelle avec verbe
d'état); monument (mélioratif).
Ces modalisateurs permettent de passer d'un discours objectif et neutre à un discours subjectif.

Applications:

Texte:

L’embrasement a été immédiat, particulièrement dans les Aurès ; dès les premiers mois,
la zone dirigée par Ben Boulaïd allait subir une intolérable pression. Les autorités coloniales
donnent dès les premières salves le ton de ce qui allait devenir un des conflits les plus violents
du XXème siècle.
« El Watan », lundi 20 août 2007, par Boukhalfa AMAZIT.

Réponses:

Marques d'objectivité Marques de subjectivité


Immédiat Embrasement
Particulièrement Intolérable
Salves Les plus violents

2- Discours rapporté :

Rappel :
Le discours rapporté est un discours où l’on rapporte les propos de quelqu’un. Souvent, il se fait
à l’aide d’un verbe principal ou introducteur.
25
Deux cas de figure se présentent:

a- Verbe principal au présent.

b- Verbe principal au passé.

Utilité : le discours rapporté est très utile. Car il permet de rapporter tout ce qu’on veut faire
connaître : citations, proverbes, témoignages.

Applications:

1- Rapportez au style indirect:


Texte p.30 : deux témoignages. Verbes principaux : avoua, témoigna.

Discours direct Discours rapporté au style indirect

« C’est … les bagarres commencèrent » Henri Benzet avoua que c’était…

« Le 8 mai est … c’est …La ville abrite… » Ferhat Abbas témoigna que le 8 mai était …
c’était… que la ville abritait.

2- Rapportez au style direct :

D’un ton solennel, Laghrour nous informa officiellement que le jour « J » était fixé.

Réponse: D’un ton solennel, Laghrour nous informa officiellement : « Le jour « J » est fixé».

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

26
Séance4: Activités de compréhension de l'écrit2:

Objectifs (compétences à installer):

- Distinction entre acteur et témoin de l’événement.


- Identification du degré d’implication de l’énonciateur.
- Distinction entre événement historique (objectif) et témoignage (subjectif).

Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS

Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.

Texte1: p. 33 du manuel. «Le 1er novembre à Khenchela», Salem Boubeker.

Moment1: 5 minutes.
Observation du paratexte.
-    (Le sens du titre, la source du texte, le nombre de paragraphes)
Ce qui attire l’attention : les lieux et les dates.

Hypothèses de sens: Anticiper sur le thème et le sens du texte avant la lecture de celui-ci, afin
d’émettre des hypothèses de sens.
1- Quel est le thème abordé par l'auteur?
Le thème abordé est le début de la guerre d'Algérie dans la région des Aurès.
2- A quoi reconnaît-on que c'est un texte d'histoire?
La source, les nombreuses dates, lieux et personnages cités montrent qu'il s'agit d'un texte
historique.
Moment2: 5 minutes.
Lecture silencieuse.

3- Qui est le narrateur dans ce texte ? Justifiez votre réponse.


Le narrateur est Salem Boubekeur. Il est témoin. Justification: la source, les pronoms (je, nous),
les personnages, les lieux et les dates cités.

27
Moment3: 30 minutes.

4- Quelles sont les deux réunions dont parle le narrateur?


- La 1ère réunion : Batna le 29 octobre 1954 dans la journée.
- La 2ème réunion : Khenchela le 29 octobre 1954 à 21 heures (le soir).
5- Qui sont les participants à ces deux réunions ?
- La 1ère réunion : Laghrour, Benboulaïd et Chihani.
- La 2ème réunion : Salem Boubakeur, Laghrour, Ougad et Benabès.
6- Retrouvez la reprise lexicale de « F.L.N » dans le 1er paragraphe.
La reprise lexicale de « F.L.N » est mouvement révolutionnaire.
7- Relevez les expressions du texte qui montrent que les différentes personnes ont
conscience de vivre un grand moment.
- C'est la première fois que l'on entendit parler de ce mouvement révolutionnaire.
- Nous étions tous très émus à la lecture de ces tracts.
- Plongé dans de profondes pensées.
- Les larmes aux yeux.
- Allah Ouakbar, le grand jour est enfin arrivé.
8- Quelle était la décision qui fut prise à l’issue de cette réunion ?
- Fixation du grand jour « J » de la révolution algérienne pour 1 heure du matin du 1 er
novembre 1954.
9- L'emploi du futur se justifie par le fait que la date fixée pour les attaques (1 er novembre)
représentait un futur par rapport à la date de la réunion (29 octobre). Le narrateur était
présent à la réunion. Donc le jour du 29 octobre est un présent pour lui.
10- Le mot solennel se justifie par le fait que les personnalités réunies viennent de
prendre une décision très grave et très importante en même temps.

Moment4: 5 minutes.
Synthèse écrite: complétez à partir du texte la synthèse suivante:
"Dans ce texte, ………. qui raconte les ….…. auxquelles il avait assisté, n'est plus un ……. . Il
est …………. . Son ……… montre l'état d'esprit des ..…….. de la …………………"

Réponses: l'auteur / réunions / narrateur / personnage / témoignage (récit) / responsables /


révolution algérienne.

Moment5: 5 minutes.
Evaluation: Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les
autres puissent le saisir dans sa globalité.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

Séance5: Activités d'entraînement à l'écrit:


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Objectifs (compétences à installer):
- Rapporter un discours (témoignage) au style indirect.
- Résumé d'un paragraphe.
- Rédiger un compte rendu objectif.

Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS

Plan de la séance:
- Sélection des idées essentielles d'un paragraphe.
- Discours rapporté au style indirect.
- Reformulation.

Déroulement de la séance: une heure


- 1- Rappel du sujet à préparer.
- 2- Texte support: p.20: paragraphes1, 2, 3 et4: 45 minutes

Moment1: la prise de notes: les apprenants prennent les notes nécessaires (§1,2) pour faire un
compte rendu objectif du texte étudié.

Exemple sur le 1er §: le 8 mai 45: grandes manifestations par le PPA, tout le pays, beaucoup de
slogans scandés.
Exemple de la reformulation: Le 8 mai 1945, le PPA a organisé de grandes manifestations dans toute
l'Algérie. Beaucoup de slogans politiques ont été scandés (brandis).

Remarque: On rappelle aux apprenants de rester fidèles aux idées du texte (pas de subjectivité).

Moment2: rapporter au style indirect les témoignages (§3,4).

Discours direct Discours rapporté au style indirect

« C’est … les bagarres commencèrent » Henri Benzet avoua que c’était…

« Le 8 mai est … c’est …La ville abrite… » Ferhat Abbas témoigna que le 8 mai était …
c’était… que la ville abritait.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

Séance6: Activités de remédiation / consolidation.


29
Objectifs :
- Remédier au problème du discours rapporté au style indirect.
- Consolider la technique du résumé.
- Mieux préparer les élèves à la production écrite.

Plan de la séance:
- Lire le court extrait choisi.
- Prise de notes.
- Reformulation (rapporter au style indirect, résumé).

Déroulement de la séance: une heure.

Application1: Rapportez au style indirect l'extrait suivant:

"Les militaires ont arrêté mes parents et presque tous mes frères et sœurs. Maman a subi le
supplice de la baignoire pendant trois semaines. Un jour, ils ont amené mon petit frère de trois
ans et ils l'ont pendu."
D'après un témoignage de Louisette Ighil Ahriz

Réponse:
a- Verbes introducteurs (principaux) au présent:
Louisette Ighil Ahriz déclare que les militaires ont arrêté ses parents et presque tous ses frères
et sœurs. Que sa maman a subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines. Elle ajoute
qu'un jour, ils ont amené son petit frère de trois ans et ils l'ont pendu.

b- Verbes introducteurs (principaux) au passé:


Louisette Ighil Ahriz a déclaré que les militaires avaient arrêté ses parents et presque tous ses
frères et sœurs. Que sa maman avait subi le supplice de la baignoire pendant trois semaines.
Elle a ajouté qu'un jour, ils avaient amené son petit frère de trois ans et ils l'avaient pendu.

Application2: résumez cet extrait en reformulant ses idées à l'aide de votre propre style
personnel.

Réponse:
Les militaires ont arrêté toute ma famille. Maman a été torturée à la baignoire pendant trois
semaines. Un jour, ils ont pendu mon petit frère.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE

Séance7 : Activités de remédiation / consolidation.


30
Objectifs (compétences à installer) :
- Remédier au problème de distinction entre le présent d'énonciation et le présent de
narration.

Plan de la séance:
- Lire les phrases choisies.
- Vérification du présent employé par l'auteur et sa valeur.

Déroulement de la séance: une heure

Activité 1:
1- En 647, apparaissent les premiers cavaliers arabes.
2- Les Espagnols s’attaquent aux villes nord-africaines.
3- Alger garde aujourd’hui encore la trace architecturale.

a. Précisez la valeur du présent dans chacune des phrases ci-dessus : présent de narration ou
présent d’énonciation?
b. Justifiez l’emploi de cette valeur.

Activité 2:
Transformez les verbes de ces phrases au passé simple. Dans quel cas cette transformation est-
elle impossible?

Réponses:

Activité 1: 1 et 2 – Présent de narration : il permet de présenter des faits passés « coupés de


la situation d’énonciation » comme s’ils étaient en train de se dérouler au moment où on les
raconte.
Le présent de narration crée une impression d’actualité, un effet de direct.
3 – Présent d’énonciation : ce présent (ancré dans la situation d’énonciation) renvoie au
moment où le texte est écrit.
Il signale une réflexion qui vient à l’esprit du narrateur au moment où il est en train d’écrire.

Activité 2:
1- En 647, apparurent les premiers cavaliers arabes.
2- Les Espagnols s’attaquèrent aux villes nord-africaines.
3- Alger garde aujourd’hui encore la trace architecturale. Impossible de transformer le
temps du verbe. Car, ici l'auteur exprime sa réflexion au moment où il écrit le texte.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE

31
Séance5: Activités d'écriture / technique d'expression:

Objectifs (compétences à installer):
- Reprendre et achever le sujet déjà entamé en séance de l’entraînement de l’écrit.
- Produire un compte rendu objectif d'un témoignage.

Capacités requises:
- Technique de la prise de notes.
- Le discours rapporté au style indirect.
- La reformulation personnelle.

Plan de la séance:
- Prise de notes.
- Reformulation.
- Rédaction du compte rendu objectif.

Déroulement de la séance: une heure

1- Rappel du sujet: dans le cadre de la célébration du 1er Novembre, faites en quelques


lignes (10 à 12) le compte rendu objectif du texte de M. YOUSFI (p.30) en insistant sur
les témoignages rapportés par l'auteur et en montrant l'aspect brutal et sauvage de la
réaction de l'armée française lors des massacres du 8 mai 1945.

Remarque:
On attend des apprenants une production dans laquelle ils réinvestiront tous les acquis de la
séquence ainsi que leur savoir-faire.

2- Orientation: en s'inspirant des modèles de compte rendu déjà vus en 2°AS, les
apprenants doivent réinvestir les éléments suivants:

a- Commencer par présenter le document et le thème.


b- Reformuler à l'aide de son style personnel les idées essentielles du texte.
c- Rédiger à la 3ème personne.
d- Rapporter les témoignages au style indirect.
e- Veiller à une bonne présentation du travail.
f- Respecter le nombre de lignes demandé par la consigne.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

Séance9: Evaluation:
32
Objectifs:
- Evaluer les acquis des apprenants.
- Evaluer le degré d'action de l'enseignant.

Déroulement de la séance: une heure.


TEXTE: L'évasion.

Le groupe décida d'opérer de 19 h à 22 h à la faveur de soirées de chants et de prières, tolérés en


salle, mais non autorisés.
Dans l'obscurité, le glissement de la lime allait et venait, subtil et menaçant, vite absorbé par la
houle des incantations religieuses et des hymnes patriotiques. Les clameurs nocturnes ne troublaient
déjà plus la garde.
La nuit du 15 au 16 mars 1952 fut la nuit de la grande fraternité: Arab Mohamed et Bouda
Abdelkader (ce dernier tomba au champ d'honneur dans la région de Boudouaou – Alma), se relayèrent
au limage du barreau. L'émotion fut grande lors de l'arrachement soudain du barreau central après une
heure de travail.
La victoire fut partagée intensément en silence. Mais l'espoir, le doute, les craintes mêlés
tourbillonnaient dans les esprits. Il fallait y aller et agir avec audace, demeurer soi-même le plus
longtemps possible.
Il était 02 heures du matin, entre deux rondes. Ben Bella et Mahsas se glissèrent par la fenêtre.
Ils avancèrent prudemment dans la douce fraîcheur de la nuit. 02 heures 05, les deux fugitifs
commencèrent à escalader leur premier mur: courbés, la silhouette ronde, bondissant à saute-mouton.
Mais leur mur semblait plus haut que prévu, sans doute un effet d'appréhension ou d'impatience.
Après le premier obstacle, Ben Bella reprit son souffle, puis fixa le repère et lança la corde qui
retomba mollement dans l'anfractuosité du créneau. Il avait suffi d'une fois! Etait-ce possible? Une
chance! La corde se tendit peu à peu. A 02 heures 20, l'homme attendu était au rendez-vous. La corde
s'agita. La liaison confirma la réception. Pour les compères, la volonté et le courage de la rude école de
l'O.S. firent le reste. L'un après l'autre et geste après geste, chacun se hissa, émergea et bascula à
l'extérieur.
M.YOUSFI, L'Algérie en marche, Ed. ENAL, 1985

Questions:

1- Pourquoi le groupe décida-t-il d'opérer de 19 h à 22 h? 1 pt


2- "… après une heure de travail". De quel travail l'auteur parle-t-il? 1 pt
3- " La victoire fut partagée en silence". De quelle victoire, l'auteur parle-t-il? 1 pt
4- Relevez quatre mots ou expressions appartenant au champ lexical de : "l'évasion". 2 pts
5- L'auteur est-il objectif ou subjectif? Justifiez votre réponse. 2 pts
6- En quelques phrases, donnez l'idée générale du texte. 2 pts
Projet I: Le fait historique.
Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.SE

Séance 6: Compte rendu de l'expression écrite:

33
Objectifs (compétences à installer) :
- Correction (volume de la production / pertinence / organisation / correction de la
langue).
- Amélioration / enrichissement (vérification du degré d'acquisition du modèle discursif
à l'étude).

Plan de la séance:
- Aperçu sur le travail réalisé par les élèves.
- Analyse du sujet de la production.
- Correction / amélioration.

Déroulement de la séance: une heure

Moment1:

Appréciations sur le travail réalisé par les élèves: d'une manière globale, les apprenants ont
tous essayé de répondre à la consigne. Cependant, certains d'entre eux ont buté sur beaucoup de
difficultés: non respect de la consigne, acquis non réinvestis, longueur non justifiée du travail.

- Aspects négatifs: les erreurs les plus fréquentes: mauvaise prise de notes / mauvaise
transposition du discours au style indirect / vocabulaire insuffisant / mauvaise
reformulation des idées relevées / mauvaise présentation du compte rendu.
- Aspects positifs: les apprenants ont essayé, malgré les difficultés rencontrées, de rendre
compte des idées. Ils ont respecté le plan du compte rendu, ont bien présenté leur
travail.

Moment2:

Analyse du sujet de la production écrite:

1- Rappel du sujet: dans le cadre de la célébration du 1er Novembre, faites en quelques


lignes (10 à 12) le compte rendu objectif du texte de M. YOUSFI (p.30) en insistant sur
les témoignages rapportés par l'auteur et en montrant l'aspect brutal et sauvage de la
réaction de l'armée française lors des massacres du 8 mai 1945.

Il s'agit donc de lire le texte, de le comprendre dans sa globalité, d'en tirer les idées
essentielles, d'identifier les mots-clés. Puis réinvestir les acquis de la séquence pour produire un
court compte rendu objectif en suivant le plan ci-dessous:

Introduction: présenter: l'auteur, le genre du texte, le thème principal, le but de l'auteur.


34
Développement: reformuler les idées principales et secondaires dans un style personnel sans
suivre l'ordre du texte.

Conclusion: résumer les principales informations données par l'auteur.

Moment3:

- Après avoir "fabriqué" un texte à partir de trois productions d'élèves différents


comportant des erreurs intéressantes en relation avec les objectifs de la séquence, on
procède à la correction du texte après l'avoir porté au tableau.
- Les élèves observent le texte et font des remarques sur la présentation d'ensemble. Ces
remarques sont portées au tableau dans un coin.
- Les élèves lisent le texte et procèdent à sa critique sur la compréhension et aussi les
erreurs fréquente en se servant de la grille d'évaluation en leur possession.
- Les élèves procèdent à la correction-amélioration du texte sous la direction du prof.
- Quelques élèves lisent le texte obtenu.

Moment4:

Le professeur présente le bilan des productions réalisées par les élèves:


Les productions sont réparties en quatre catégories dotée chacune d'un signe:

Classe: 3AS.SE2:
Treize (13) copies / 22: (+): un travail acceptable malgré les insuffisances.
Neuf (09) copies / 22: (+) (+): un travail très acceptables malgré les insuffisances.

Classe: 3AS.SE1:
Quatre (04) copies / 25: (-): un travail insuffisant.
Dix-huit (18) copies / 25: (+): un travail acceptable malgré les insuffisances.
Trois (03) copies / 25: (+) (+): un travail très acceptables malgré les insuffisances.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 2 : Introduire un témoignage dans un fait d’Histoire.
Classe : 3°AS.LLE

Séance11: bilan de la séquence2:

35
Objectifs:
- Récapituler la séquence.
- Evaluer le degré d'action de l'enseignant.
- Voir l'état d'avancement du projet.

Déroulement de la séance: une heure.


TEXTE: L'évasion.

Le groupe décida d'opérer de 19 h à 22 h à la faveur de soirées de chants et de prières, tolérés en salle, mais non
autorisés.
Dans l'obscurité, le glissement de la lime allait et venait, subtil et menaçant, vite absorbé par la houle des
incantations religieuses et des hymnes patriotiques. Les clameurs nocturnes ne troublaient déjà plus la garde.
La nuit du 15 au 16 mars 1952 fut la nuit de la grande fraternité: Arab Mohamed et Bouda Abdelkader (ce dernier
tomba au champ d'honneur dans la région de Boudouaou – Alma), se relayèrent au limage du barreau. L'émotion fut
grande lors de l'arrachement soudain du barreau central après une heure de travail.
La victoire fut partagée intensément en silence. Mais l'espoir, le doute, les craintes mêlés tourbillonnaient dans les
esprits. Il fallait y aller et agir avec audace, demeurer soi-même le plus longtemps possible.
Il était 02 heures du matin, entre deux rondes. Ben Bella et Mahsas se glissèrent par la fenêtre.
Ils avancèrent prudemment dans la douce fraîcheur de la nuit. 02 heures 05, les deux fugitifs commencèrent à
escalader leur premier mur: courbés, la silhouette ronde, bondissant à saute-mouton. Mais leur mur semblait plus haut que
prévu, sans doute un effet d'appréhension ou d'impatience.
Après le premier obstacle, Ben Bella reprit son souffle, puis fixa le repère et lança la corde qui retomba
mollement dans l'anfractuosité du créneau. Il avait suffi d'une fois! Etait-ce possible? Une chance! La corde se tendit peu
à peu. A 02 heures 20, l'homme attendu était au rendez-vous. La corde s'agita. La liaison confirma la réception. Pour les
compères, la volonté et le courage de la rude école de l'O.S. firent le reste. L'un après l'autre et geste après geste, chacun
se hissa, émergea et bascula à l'extérieur.
M.YOUSFI, L'Algérie en marche, Ed. ENAL, 1985

Réponses:

1- Le groupe décida d'opérer à cette heure pour être couverts par le bruit des chants patriotiques et
religieux des détenus afin de ne pas être entendus par les gardiens de la prison. 2pts
2- Il s'agit du limage du barreau central de la cellule. 2pts
3- La victoire = la réussite du limage et l'arrachement du barreau central. 2pts
4- Champ lexical de "l'évasion":
Mots: opérer / fugitifs / rondes / bondissent / obstacle / corde / se hissa / émergea.
Expressions: arrachement du barreau / limage du barreau / glissement de la lime / se glissèrent par la fenêtre /
escalader leur mur / bascula à l'extérieur. (0.5 x 4 = 2pts)
5- L'auteur est subjectif. Il relate les différents moments de l'évasion en manifestant (exprimant) ses
impressions et émotions à l'aide d'un vocabulaire mélioratif et de modalisateurs. (1+1= 2pts)
6- Dans ce texte, l'auteur, M'hammed YOUSFI, raconte l'un des événements les plus spectaculaires de la
révolution algérienne: l'évasion de Ben Bella et Mahsas de la prison de Blida, deux grands responsables
de cette révolution. Dans ce texte, il nous relate tous les détails de cette fuite. A commencer par les
circonstances dans lesquelles leurs camarades, prisonniers avec eux, avaient l'audace de préparer
minutieusement l'évasion des deux responsables. Il décrit aussi l'atmosphère de cette opération du début
(19h) jusqu'à la fin (2h20). 2pts
Projet I: Le fait historique.
Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.LLE

Séance1: Mise en route de la séquence 3

36
Objectifs:

- Présenter la séquence.
- Lancer la production écrite de départ: Expansion du texte par introduction d’un
commentaire.

Déroulement de la séance: une heure

Mise en route de la séquence3:

La séquence3 constitue le parachèvement du travail envisagé sur l'objet d'étude (textes et


documents d'Histoire): la relation des faits et la manifestation de l'esprit critique. Il s'agit de
superposer les deux niveaux dans un énoncé appartenant au type expositif.
Les textes à étudier dans cette séquence se distinguent des précédents par le fait qu'ils
proposent une analyse d'un événement historique.

Sujet de production écrite finale:

Faites en quelques lignes (10 à 15) la synthèse des deux textes sur les massacres du 8 mai
1945.

Remarque:

On attend des apprenants une production dans laquelle ils rendront compte de deux textes
en même temps.

Consignes méthodologiques :

- Attirer l’attention de l’élève sur le réinvestissement des caractéristiques d'une synthèse


de documents.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.SE

Séance1: Activités de compréhension et d'expression orale:


37
Objectifs: (compétences à installer):
- Distinction entre événement historique, réflexions et commentaires.
- La prise de notes comme procédé de synthèse.
- Reformulation personnelle des idées.

Moyens didactiques utilisés:


Un enregistrement audiovisuel: Algérie, Benjamin Stora évoque le colonialisme français. Cet
extrait est téléchargé à partir du site You Tube d’après la chaîne France 24.

Plan de la séance:

- Visionner (écouter) la séquence.


- Première écoute et questions.
- Deuxième écoute et questions. (vérification des hypothèses de sens)
- Dernière écoute et synthèse orale.

Déroulement de la séance: une heure

Première écoute:
Les apprenants écoutent attentivement l’enregistrement. Puis à partir d'un jeu de
questions/réponses, ils apportent leurs contributions sur cet extrait. Le but recherché est que ces
apprenants arrivent eux-mêmes à distinguer entre l'événement historique exposé (raconté), les
réflexions et les commentaires qui l'accompagnent.
1- Comment est présenté Benjamin Stora ?
2- Quels sont les deux thèmes abordés par l’historien ?

Réponses:
1- Le journaliste présente Benjamin Stora comme étant l’historien français le plus
compétent.
2- Le nationalisme algérien et la politique de De Gaulle.

Deuxième écoute:

1- Quels sont les différents types de nationalisme algérien présentés par l’historien ?
2- Comment l’historien, définit-il ces trois types de nationalisme ?
3- Est-ce qu’il y avait la possibilité d'avoir une autre histoire ?
4- Pourquoi, d’après Benjamin Stora, De Gaulle avait-il accepté l’autodétermination du
peuple algérien ?
38
Réponses:

1- D’abord le nationalisme de Ferhat Abbas. Ensuite celui de Messali et enfin celui de


Benbadis.
2- Le nationalisme de Ferhat Abbas est né de la déception de la francisation : ne pas pouvoir
entrer dans la cité française, il est une sorte de républicanisme ; celui de Messali en
situation d’exile, d’émigration est nationaliste. Enfin celui du mouvement des oulémas à
base religieuse : islam politique.
3- Oui. Mais le monde de l’époque (le début du vingtième siècle) ne l’autorisait pas. Car, la
colonisation était triomphante, l’indigène n’avait pas la possibilité de s’exprimer en tant
qu’acteur.
4- Pour l’historien, De Gaulle avait peur d’une poussée démographique musulmane de la
France / la France devait sortir de son isolement politique international / il fallait préparer
l’Europe par la fabrication du couple franco-allemand / cette guerre coûtait très cher à
l’économie de la France.

Troisième écoute:

Les apprenants confirment ou infirment toutes les hypothèses formulées à travers les différentes
écoutes.

Synthèse orale:

A partir des notes prises par les apprenants, on leur demande alors de présenter une
courte synthèse orale sur l’extrait écouté en montrant l’analyse faite par l’historien.
On peut aussi demander aux élèves de donner leur point de vue sur l’analyse de
Benjamin Stora. Cela pourrait les aider plus tard à faire des critiques.

Projet I: Le fait historique.


Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.SE

Séance 2: Activités de compréhension de l'écrit1:

39
Objectifs (compétences à installer):

- Repérage des commentaires du scripteur


- Distinction entre l’événement historique et les commentaires du scripteur
- Repérage des mots clés dans un texte.

Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS

Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.

Texte: Une guerre sans merci. M.KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, in


ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988

Moment1: 5 minutes.

Hypothèses de sens: Anticiper sur le thème et le sens du texte avant la lecture de celui-ci, afin
d’émettre des hypothèses de sens.

- Quelles informations donnent le titre, le nom de l’auteur et la source du texte?


Il s'agit d'un texte historique qui parle de l’histoire de l’Algérie pendant les conquêtes
coloniales.

Moment2: 5 minutes.

Lecture silencieuse.
Exploitation du texte :
Donnez un titre à chaque partie.
1er paragraphe : Les véritables causes de la conquête coloniale.
2ème paragraphe : La guerre coloniale fut une guerre sans merci.
Moment3: 30 minutes.

1- Comment les Français ont-ils justifié l’invasion de l’Algérie ?


Ils l'ont justifiée par l’affaire du coup d’éventail.
2- L’auteur est-il de cet avis ? Quels termes utilise-t-il pour désigner le motif avancé par les
Français ?
Non, l'auteur est contre cet avis. Il a utilisé les termes: alibi pour justifier l’expédition de Sidi-
Ferruch en 1830. Les véritables causes de la conquête furent tout autres.
40
Ces termes sont des mots clés pour comprendre l'analyse de l'auteur.
3- Quelles sont, pour l’auteur, les véritables causes de l’invasion de l’Algérie ?
- Les suites d’une affaire louche concernant du blé vendu à la France entre 1793 et 1798 et resté
impayé.
- La prétention de posséder sans redevances le Bastion de France et le droit de souveraineté sur
une partie de la côte orientale algérienne.
4- Quel effet sur le lecteur l’auteur recherche-t-il en qualifiant de « véritables » les causes qu’il
énumère ?
- Il veut convaincre et persuader le lecteur de la justesse de son analyse.
5- Une « guerre sans merci ». Justifiez l’emploi par l’auteur de cette expression ?
- L’emploi de cette expression est justifié par le vocabulaire utilisé : inexpiable, sans loi, la
ruine et la famine, on tirait sans pitié, les cris des épouvantés, des mourants se mêlent aux bruits
des bestiaux
6- Quelle est, alors, sa visée communicative ?
- Par les explications qu’il fournit et les témoignages qu’il exploite, l’historien fait valoir son
point de vue sur le fait ou l’événement. Dans la narration, s’insère alors l’argumentation.

A retenir :
 L’information désigne des faits, des événements que l’on porte à la connaissance du
public.
 Le commentaire est constitué par l’ensemble des réflexions, des jugements formulés par
celui qui s’exprime à propos des informations.
 L’information et le commentaire peuvent être distingués grâce au système des temps
employés et au vocabulaire.

Moment4: 5 minutes.

Synthèse écrite: complétez à partir du texte la synthèse suivante:


"Dans cette ……….., M.KADDACHE pense que l'explication avancée par la ….…. pour
justifier son invasion de notre pays n'est qu'un ……. . La ……… est toute autre."

Réponses: analyse / France / alibi / vérité.

Moment5: 5 minutes.

Evaluation: Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les
autres puissent le saisir dans sa globalité.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.SE

Séance 3: Activités de langue

41
Objectifs (compétences à installer) :
1- Etude du lexique thématique.
2- Lexique relationnel de la cause
3- L’expression de la cause.
4- L’expression de la conséquence.

Moyens didactiques utilisée: le Manuel scolaire de 3°AS, extraits de textes historiques.

Déroulement de la séance: une heure


1-
Activité 1
Qui sont les Vandales, les Romains, les Byzantins, les Phéniciens ? Réponds en trouvant la bonne
définition parmi les suivantes :

1- Navigateurs et commerçants actifs de la Phénicie antique, comté de l’Antiquité partagé entre le


Liban et la Syrie.
2- Ancien peuple germanique (Ve siècle).
3- De Byzance, empire romains d’Orient (Fin IVe siècle – 1453) qui a englobé la Grèce, la Turquie
et la Bulgarie actuelles.
4-De Rome, un des grands états de l’antiquité

Activité2
Quels mots désignent les personnages qui luttent pour défendre leur pays ?

Réponses:

Activité 1:
- Vandales : 2
- Romains : 4
- Byzantins : 3
- Phéniciens : 1

Activité 2:
Patriote, résistant, rebelle, « moudjahid », combattant,
2-
Soit le texte:

« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a


entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de

42
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »

Questions :

I – Précise pour chaque groupe de mots soulignés s’il exprime la cause ou la conséquence.

II – Réécris la phrase 5 en remplaçant les deux points (:) par un articulateur logique.

III – Remplis le vide par les mots suivants : un facteur, a entraîné, parce que.

« Le commerce de l’or a été ……. de développement de l’Afrique du nord au Moyen Age …….
il ……. le développement des premières villes de cette région. »

Réponses:

I.
1- La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. (Cause).
2- La seule prise d’Okinawa a entraîné 7613 morts dans les rangs américains.
(Conséquence).
3- Le gouvernement japonais n’arrive pas à prendre une décision (Conséquence) en raison
de l’opposition des militaires. (Cause).
4- La vague de feu ne s’étend pas loin (Conséquence) car la ville est située au fond d’une
vallée mais elle provoque la destruction totale de Nagasaki. (Conséquence).
5- Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
(Cause).
6- Les cancers (Conséquence) sont le résultat des effets des radiations.

II. Ce sont les radiations qui continuent à tuer parce que les ruines dégagent de la radioactivité.

III. « Le commerce de l’or a été un facteur de développement de l’Afrique du nord au Moyen-
âge parce qu’il a entraîné le développement des premières villes de cette région. »

Projet I: Le fait historique.


Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.SE

Séance 4: Activités de compréhension de l'écrit2:


43
Objectifs (compétences à installer) :
1- Apprendre aux apprenants à distinguer entre événement historique, réflexions et
commentaires.
2- Apprendre aux apprenants à déterminer la position de l'auteur par rapport aux faits
racontés.

Moyens didactiques utilisés: Le manuel scolaire de 3°AS

Plan de la séance:
- Formulation d'hypothèses.
- Lecture / vérification des hypothèses.
- Analyse.
- Synthèse.
- Auto évaluation.

Déroulement de la séance: une heure.

Texte support: LES ALGERIENNES ET LA GUERRE Pp50, 51.

Moment1: 5 minutes.

Hypothèse de sens :
- Le nom de l’auteur et le titre montrent qu'il s'agit de mémoire collective de femmes algérienne
ayant vécu la guerre.
- L'auteur parle de la guerre de libération nationale. Elle fait référence à l'après 11
décembre1960.

Moment2: 5 minutes.
Lecture silencieuse.
Exploitation du texte :
- L'auteur parle de la guerre de libération nationale. Elle fait référence à l'après 11
décembre1960.
Moment3: 30 minutes.
Analyse du texte :

1- Qui parle dans ce texte?


C'est l'auteure Khoula Taleb Ibrahimi.
2- "Nous voudrions". A qui renvoie le pronom "nous"? Quelle information, sur le type de
texte, nous donnent ce pronom et le temps du verbe?
44
Le pronom nous renvoie à l'auteur et tout le peuple algérien. Ce pronom et le mode
conditionnel du verbe renvoient implicitement au texte exhortatif. L'auteur exprime son vœu de
rendre justice à la femme algérienne.
3- Justifiez l'emploi du présent de l'indicatif dans le texte.
L'auteur emploie le présent de l'indicatif afin de donner une valeur de vérité à toutes les actions
des femmes algériennes.
4- A quelle époque nous renvoient les deux premiers paragraphes?
Les deux premiers paragraphes nous renvoient à l'époque de la guerre de libération nationale.
5- A quelle époque nous renvoie le troisième paragraphe?
Le troisième paragraphe nous renvoie à un avenir conditionné par la reconnaissance du rôle de
la femme.
6- Pouvez-vous justifier l'emploi du conditionnel dans le 3ème§? A-t-il valeur de temps ou
de mode?
L'auteure emploie le mode conditionnel dans ce paragraphe pour exprimer une éventualité. Car
cela est conditionné par une reconnaissance souhaitée et non d'une réalité. Il s'agit d'un vœu non
encore réalisé.
7- L'auteure est-elle témoin d'un fait ou défend-elle la femme algérienne? Justifiez votre
réponse.
L'auteure n'est pas un témoin. L'absence du pronom "je" en est la preuve. A travers son analyse,
elle demande que la femme algérienne soit rétablie dans ses droits.

Moment4: 5 minutes.

Synthèse écrite: complétez à partir du texte la synthèse suivante:

"L'…….. proposée par Khoula Taleb Ibrahimi traite la ……………………….. au combat


pour l'indépendance en Algérie. Pour l'auteure, ………. ont besoin d'une …………. réelle et
non occasionnelle car la femme a rendu beaucoup de ……….. à notre révolution".

Réponses:
Analyse / participation de la femme algérienne / les femmes / reconnaissance / services.

Moment5: 5 minutes.

Evaluation: Le professeur demande à quelques élèves de lire le texte à voix haute pour que les
autres puissent le saisir dans sa globalité.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.SE

Séance 5: Activités d'entraînement à l'écrit:

45
Objectifs (compétences à installer):
- Apprendre à produire une synthèse de documents.
- Apprendre à commenter un fait d'histoire.

Capacités requises:
- Technique de la prise de notes.
- Le compte rendu objectif.
- La reformulation personnelle.

Déroulement de la séance: une heure

Exercices de préparation:
Soit le texte de Mahfoud KADDACHE:
1- Faites un court compte rendu critique à ce texte.

Texte: La résistance offensive

A partir de 1864, et durant plus de vingt ans, l'insurrection des Oulad Sidi Cheikh mobilisa du sud oranais au sud
constantinois toutes les tribus décidées à s'opposer aux visées françaises sur le sahara algérien. Elle connut des succès
puis resta latente avant de reprendre de plus belle en 1869. Elle opéra sa jonction avec les partisans de Mokrani en 1871,
en Kabylie, et reçut, en 1881, le renfort de Bouamama. Cette alliance du Nord et du Sud devint un autre symbole de
l'unité nationale.
Le soulèvement de 1871, le plus important, fut organisé par le bachagha El Mokrani qui s'était associé au cheikh
El Haddad. Deux cents tribus répondirent à leur appel. L'insurrection embrasa alors toute la Kabylie, s'étendit de l'Est aux
environs d'Alger, puis de la mer au désert.
Devant les renforts français, les patriotes gagnèrent le Sud où un autre noyau de résistance s'était constitué autour
de Mohammed Ben Toumi d'avril 1870 à mars 1873.
De cette longue marche, les nationalistes du xxème siècle tireront deux leçons essentielles. La première, c'est que
les causes de l'échec final ont été dues autant aux forces et aux moyens supérieurs de l'occupant qu'à l'absence d'unité et
de coordination des différents soulèvements. La seconde, c'est l'importance de la foi et des valeurs islamiques comme
source de patriotisme et de résistance.

M.KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, in ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988

Réponse:
Dans ce texte, l'auteur retrace les grandes dates de la résistance populaire en Algérie pendant l'occupation. Il
montre ses différentes actions et héros. A la fin, il montre les deux belles leçons tirées par les politiciens
algériens pour la suite du combat.
Critique: malgré qu'il soit court, le texte est riche en informations et plein de leçons. Le vocabulaire est
accessible et les idées très claire.
2- Préparez une synthèse à partir des textes pp.30 et 50.
Rappel sur la technique.
Projet I: Le fait historique.
Séquence 3: Commenter et analyser un fait d’Histoire.
Classe: 3°AS.LLE

Séance7: Production écrite:

Objectifs (compétences à installer):

46
- Produire une synthèse de documents.
Capacités requises:
- technique de la prise de notes.
- le compte rendu objectif.
- la reformulation personnelle.
Déroulement de la séance: une heure
Sujet: faites en une dizaine de lignes (10 à 15) une synthèse de données à partir des deux
premiers textes.
Texte 1 : 08 mai 1945
8 mai 1945. Tandis que la métropole fête dans la liesse la victoire alliée sur l’Allemagne nazie, en Algérie se met en branle
une féroce répression contre la population. Goumiers, spahis, tirailleurs et tabors enrôlés en Indochine, au Congo, à Madagascar ou en
Afrique du Nord… Les Indigènes ont constitué un quart des troupes françaises engagées dans la Libération de l’Hexagone. Forts du
tribut versé, de la « fraternité d’armes » les Algériens, privés de droits sociaux, juridiques et politiques, veulent croire à la
reconnaissance de la France. Partisans de Messali Hadj, de Ferhat Abbas se déploient dans les rues d’Alger et de Sétif pour réclamer
une équité de statuts, la libération des militants nationalistes emprisonnés… Et, comble de l’insupportable pour le grand colonat et les
autorités politiques, certains manifestants, minoritaire encore, vont jusqu’à brandir un drapeau algérien. Il faut éviter la contamination.
La police, l’armée et des milices privées composées d’Européens ultras vont s’employer à rétablir l’ordre colonial. Transfert des
pouvoirs politiques aux militaires, ratonnades, disparitions, bombardements des villages, humiliations collectives, hameaux brûlés.
Marie Cailletet « revue de presse », 8 mai 2008

Texte 2 : 08 mai 1945


8 mai, fête de la Victoire. Les Alliés ont vaincu les nazis ce jour là en 1945. En Algérie, de l’autre côté du bassin méditerranéen, c’est
jour de deuil.
Dans le Constantinois, des citadins rejoignirent nombreux Ferhat Abbas, pharmacien à Sétif, sous la bannière :"L’arabe est ma langue,
l’Algérie mon pays, l’islam ma religion". Dans les campagnes, Messali Hadj, avec son Parti du peuple algérien, interdit depuis 1939,
était le plus populaire. Mais à Paris, de Gaulle, à la tête du gouvernement provisoire, lançait : "Il ne faut pas que l’Afrique du Nord
nous glisse entre les doigts pendant que nous libérons l’Europe".
A Sétif, le 8 mai 1945. La ville est pavoisée. Le PPA a inventé un drapeau qui servira de modèle pour celui de l’Algérie future. Les
militants le mêlent à ceux des Alliés et à des écriteaux : "Libérez Messali Hadj !" Les autorités françaises voient rouge. A un
carrefour, une voiture de la brigade mobile de la police judiciaire fonce. Quatre hommes armés en surgissent. Ils arrachent les
drapeaux, tirent, abattent un jeune porte étendard devant le Café de France. La fusillade éclate. Les manifestants s’enflamment et
frappent tous les Français qu’ils voient: au hasard, le maire de Sétif, un juge de paix, le receveur des postes de Périgotville et son fils
de 11 ans. C’est l’embrasement : 21 Européens sont massacrés. A 13 heures, la police et la gendarmerie ont repris le contrôle de la
ville. Les émeutiers se sont enfuis dans le djebel, emportant morts et blessés.
B.Th. Le Canard enchainé – 7 mai 2008

Texte 3: Le 8 mai 1945


Les massacres de Sétif et Guelma sont des répressions sanglantes d'émeutes nationalistes qui sont survenues en 1945 dans le
département de Constantine en Algérie durant la conquête française. Elles débutent le 8 mai 1945 : pour fêter la fin des hostilités et la
victoire des Alliés sur les forces de l'Axe, un défilé est organisé.
À Sétif, la manifestation autorisée commence à envahir les rues dès 8 heures, estimée à plus de 10  000 personnes, chantant l’hymne
nationaliste Min Djibalina (De nos montagnes), défile avec des drapeaux des pays alliés vainqueurs et des pancartes « Libérez
Messali », « Nous voulons être vos égaux » ou « À bas le colonialisme ». Vers 8h45 surgissent des pancartes « Vive l'Algérie libre et
indépendante » et en tête de la manifestation Aïssa Cheraga, chef d'une patrouille de scouts musulmans, arbore le drapeau algérien.
Tout dérape alors : devant le café de France, le commissaire Olivieri tente de s’emparer du drapeau, mais est jeté à terre. Des
Européens en marge de la manifestation assistant à la scène se précipitent dans la foule. Un adolescent, Bouzid Saâl, s'empare du
drapeau algérien mais est abattu par un policier 8 . Immédiatement, des tirs provenant de policiers provoquent la panique. Les
manifestants en colère s'en prennent aux Français et font en quelques heures 28 morts chez les Européens, dont le maire qui a cherché
à s'interposer, et 48 blessés. L'armée fait défiler les tirailleurs algériens, mais, alors que l'émeute se calme à Sétif, dans le même temps,
des émeutes éclatent aux cris du « Djihad » dans la région montagneuse de petite Kabylie, dans les petits villages entre Bougie et
Djidjelli.
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
EVALUATION DE LA PRODUCTION ECRITE:

CLASSE: 3°AS.LLE

Noms et prénoms P1 P2 P3 P4 P5 P6 P7 P8

47
1- -
2- -
3- -
4- -
5- -
6- -
7- -
8- +
9- +
10- +
11- +
12- +
13- +
14- +
15- +
16- +
17- +
18- +
19- +
20- +
21- +
22- ++
23- ++
24- ++
25- ++
26- ++
27- ++
28- ++
29- ++
30-
31-
32-
33-
34-

« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a


entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »
48
« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a
entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »

« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a


entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »

« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a


entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »

« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a


entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »

« La guerre du Pacifique a causé de nombreux morts. La seule prise d’Okinawa a


entraîné 7613 morts dans les rangs américains. Le gouvernement japonais n’arrive pas à
prendre une décision en raison de l’opposition des militaires. La vague de feu ne s’étend pas
loin car la ville est située au fond d’une vallée mais elle provoque la destruction totale de
Nagasaki. Ce sont les radiations qui continuent à tuer : les ruines dégagent de la radioactivité.
Les cancers sont le résultat des effets des radiations. »
Texte: La résistance offensive

A partir de 1864, et durant plus de vingt ans, l'insurrection des Oulad Sidi Cheikh mobilisa du sud oranais au sud
constantinois toutes les tribus décidées à s'opposer aux visées françaises sur le sahara algérien. Elle connut des succès
puis resta latente avant de reprendre de plus belle en 1869. Elle opéra sa jonction avec les partisans de Mokrani en 1871,
en Kabylie, et reçut, en 1881, le renfort de Bouamama. Cette alliance du Nord et du Sud devint un autre symbole de
l'unité nationale.
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Le soulèvement de 1871, le plus important, fut organisé par le bachagha El Mokrani qui s'était associé au cheikh
El Haddad. Deux cents tribus répondirent à leur appel. L'insurrection embrasa alors toute la Kabylie, s'étendit de l'Est aux
environs d'Alger, puis de la mer au désert.
Devant les renforts français, les patriotes gagnèrent le Sud où un autre noyau de résistance s'était constitué autour
de Mohammed Ben Toumi d'avril 1870 à mars 1873.
De cette longue marche, les nationalistes du xxème siècle tireront deux leçons essentielles. La première, c'est que
les causes de l'échec final ont été dues autant aux forces et aux moyens supérieurs de l'occupant qu'à l'absence d'unité et
de coordination des différents soulèvements. La seconde, c'est l'importance de la foi et des valeurs islamiques comme
source de patriotisme et de résistance.

M.KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, in ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988

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Texte: La résistance offensive

A partir de 1864, et durant plus de vingt ans, l'insurrection des Oulad Sidi Cheikh mobilisa du sud oranais au sud
constantinois toutes les tribus décidées à s'opposer aux visées françaises sur le sahara algérien. Elle connut des succès
puis resta latente avant de reprendre de plus belle en 1869. Elle opéra sa jonction avec les partisans de Mokrani en 1871,
en Kabylie, et reçut, en 1881, le renfort de Bouamama. Cette alliance du Nord et du Sud devint un autre symbole de
l'unité nationale.
Le soulèvement de 1871, le plus important, fut organisé par le bachagha El Mokrani qui s'était associé au cheikh
El Haddad. Deux cents tribus répondirent à leur appel. L'insurrection embrasa alors toute la Kabylie, s'étendit de l'Est aux
environs d'Alger, puis de la mer au désert.
Devant les renforts français, les patriotes gagnèrent le Sud où un autre noyau de résistance s'était constitué autour
de Mohammed Ben Toumi d'avril 1870 à mars 1873.
De cette longue marche, les nationalistes du xxème siècle tireront deux leçons essentielles. La première, c'est que
les causes de l'échec final ont été dues autant aux forces et aux moyens supérieurs de l'occupant qu'à l'absence d'unité et
de coordination des différents soulèvements. La seconde, c'est l'importance de la foi et des valeurs islamiques comme
source de patriotisme et de résistance.

M.KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, in ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988

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Texte: La résistance offensive

A partir de 1864, et durant plus de vingt ans, l'insurrection des Oulad Sidi Cheikh mobilisa du sud oranais au sud
constantinois toutes les tribus décidées à s'opposer aux visées françaises sur le sahara algérien. Elle connut des succès
puis resta latente avant de reprendre de plus belle en 1869. Elle opéra sa jonction avec les partisans de Mokrani en 1871,
en Kabylie, et reçut, en 1881, le renfort de Bouamama. Cette alliance du Nord et du Sud devint un autre symbole de
l'unité nationale.
Le soulèvement de 1871, le plus important, fut organisé par le bachagha El Mokrani qui s'était associé au cheikh
El Haddad. Deux cents tribus répondirent à leur appel. L'insurrection embrasa alors toute la Kabylie, s'étendit de l'Est aux
environs d'Alger, puis de la mer au désert.
Devant les renforts français, les patriotes gagnèrent le Sud où un autre noyau de résistance s'était constitué autour
de Mohammed Ben Toumi d'avril 1870 à mars 1873.
De cette longue marche, les nationalistes du xxème siècle tireront deux leçons essentielles. La première, c'est que
les causes de l'échec final ont été dues autant aux forces et aux moyens supérieurs de l'occupant qu'à l'absence d'unité et
de coordination des différents soulèvements. La seconde, c'est l'importance de la foi et des valeurs islamiques comme
source de patriotisme et de résistance.

M.KADDACHE, La Conquête Coloniale et la Résistance, in ALGERIE, Editions Nathan-Enal, 1988

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