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Sylvain Tousseul
2016/1 n° 22 | pages 47 à 68
ISSN 1265-5449
ISBN 9782749253527
DOI 10.3917/pcp.022.0047
Article disponible en ligne à l'adresse :
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https://www.cairn.info/revue-psychologie-clinique-et-projective-2016-1-page-47.htm
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Sylvain Tousseul, docteur en psychopathologie, docteur en philosophie. Chargé de cours et chercheur associé
au Centre de recherches psychanalyse, médecine et sociétés, université Paris-Diderot, Sorbonne Paris-Cité.
Psychologue clinicien, psychothérapeute, psychanalyste, hôpital de jour, institut Paul Sivadon, service de
Psychiatrie et d’addictologie, association l’Élan retrouvé. sylvain.tousseul@hotmail.fr
Homosexualité et morale
Il est intéressant de noter que le concept d’homosexualité fait son appa-
rition non pas pour stigmatiser un comportement sexuel qui serait mora-
lement répréhensible, mais au contraire pour le défendre contre les
répréhensions dont il commence à faire l’objet. C’est ainsi que le juriste
allemand Karl Heinrich Ulrichs invente de nouveaux termes et de nouvelles
théories sexuelles en 1864 pour défendre l’amour entre hommes (Kennedy,
1988). Il appelle « uraniens » les hommes qui aiment les hommes et
explique ce désir en développant l’idée qu’ils ont un corps d’homme avec
une attirance sexuelle féminine envers les autres hommes. Selon l’auteur,
on peut donc avoir un corps d’homme et être habité par un amour sexuel
féminin, et réciproquement, de sorte que le désir sexuel est toujours dirigé
vers la personne de l’autre sexe. Or, si le désir sexuel est toujours dirigé vers
l’autre sexe, il est toujours naturel et ne peut donc pas être condamné par
les lois interdisant la « fornication contre nature ». On constate ainsi que
le concept d’uranien contient en germe celui d’homosexuel, lequel sera
inventé quelques années plus tard par l’écrivain hongrois Karl Maria
Kertbeny ou Benkert de son vrai nom. Il utilisa le terme d’homosexuel pour
la première fois dans une lettre datée du 6 mai 1868 (Herzer, 1987) qu’il
adresse justement à son ami Ulrichs. C’est également dans cette lettre que
Kertbeny invente le terme d’hétérosexuel pour désigner les personnes qui
ont des relations sexuelles avec l’autre sexe que le leur, et beaucoup d’autres
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se souiller elles-mêmes [masturbation] si les occasions se font trop rares de © Érès | Téléchargé le 07/12/2022 sur www.cairn.info (IP: 196.75.211.152)
satisfaire leurs pulsions sexuelles. Ils sont aussi enclins aux violences sexuelles
masculines, surtout sur des mineures […] ; à se permettre l’inceste, à
s’adonner à la bestialité […] ; et même à se livrer à des actes dépravés sur
des cadavres, si leurs principes moraux ne l’emportent pas sur leur désir
sexuel » (Kertbeny cité par Katz, 1996/2001, p. 57-58).
Homosexualité et psychiatrie
Cette hiérarchie des sexualités que Kertbeny présente, part de l’acte
sexuel considéré comme normal à celui qui est censé être le plus répugnant.
Or, dans cette hiérarchie, il est important de souligner la place qu’occupe
l’homosexualité, car il s’agit en effet d’une forme de sexualité qui connait
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l’opprobre depuis peu, et bien qu’elle soit considérée comme plus odieuse
que le coït contre nature entre un homme et une femme, elle intervient
juste après, c’est-à-dire que l’homosexualité est plus tolérée que la mastur-
bation par exemple, ce qu’il nous faudra expliquer par après. Il convient
aussi de souligner un autre point essentiel à propos de cette hiérarchie des
sexualités, c’est que la place de chacune d’elles est relative à des considéra-
tions morales, mais ne dépend en aucun cas de considérations psychia-
triques. Personne à l’époque n’a encore l’idée de lutter contre une sexualité
sous prétexte qu’elle relèverait de la maladie mentale, pour la bonne raison
que la psychiatrie vient à peine de naître et qu’elle s’organise d’abord autour
de son objet d’étude principal : la folie. Il faut attendre quelques décennies
pour que la psychiatrie s’intéresse également à la sexualité. Le psychiatre
austro-hongrois Krafft-Ebing (1886/1963) reprend en effet les concepts de
Kertbeny afin de préciser la sexualité qu’il convient d’avoir et toutes celles
dont la pratique relèverait de la folie, telle que l’homosexualité. Encore de
nos jours, toutes les sexualités déviantes telles que le frotteurisme, le voyeu-
risme, l’exhibitionnisme, le sadomasochisme, la pédophilie, la zoophilie,
etc. sont considérées par la psychiatrie américaine et internationale comme
des maladies mentales (APA, 2015 ; OMS, 1992), à ceci près que l’homo-
sexualité est sortie de la liste en 1973 aux États-Unis (APA, 1973) et en 1992
à l’international (OMS, 1992). De même que l’on ne parle plus de sexualités
perverses pour les autres, mais de paraphilies, ce qui permet d’éviter les
connotations morales dans le discours médical (Diederik, 2014).
L’homosexualité est donc un concept qui naît au milieu du XIXe siècle,
dans un contexte de condamnation morale croissante, puis entre en
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qui représentent le plus grand danger sont celles que le couple peut avoir
sans viser la procréation, c’est-à-dire la fellation et surtout la sodomie. C’est
pourquoi ces pratiques sexuelles sont les plus condamnées par le christia-
nisme (Lever, 1996). À partir de la Révolution française et l’avènement des
démocraties, c’est la masturbation qui devient le grand danger, car la repro-
duction de la population repose entièrement sur le bon vouloir du peuple
(Laqueur, 2003/2005, p. 273). Or, si les citoyens ne sont plus contraints
de se marier ni d’avoir des enfants, ils pourraient satisfaire leurs pulsions
sexuelles eux-mêmes sans s’accoupler.
De la fin du XVIIIe siècle à la fin du XIXe, c’est donc la masturbation qui
est la pratique sexuelle la plus réprimée, puis constatant que les citoyens
continuent de s’accoupler, le danger apparait alors du côté des accouple-
ments qui ne sont pas reproductifs, c’est-à-dire les accouplements homo-
sexuels. L’homosexualité devient en effet la pratique sexuelle qui incarne le
plus grand danger face à une natalité en berne, notamment après la défaite
de Sedan en 1870 (Foucault, 1976/1999, p. 156-157), si bien qu’elle va
prendre la place de la masturbation dans la hiérarchie des sexualités à
réprimer, dès la fin du XIXe siècle. Sodomie, masturbation et homosexualité
sont ainsi les sexualités qui incarnent successivement une menace pour la
reproduction sociale et démographique. Mais pourquoi l’homosexualité
est-elle devenue une maladie mentale à la fin du XIXe siècle ?
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n’était pas la seule raison avancée pour expliquer l’entrée dans l’homo-
sexualité. Krafft-Ebing avance aussi l’idée qu’elle serait due à une anomalie
de l’organisation cérébrale qui se transmettrait de génération en génération.
La plupart des homosexuels viendraient donc de familles de dégénérés, et
même si aucun antécédent ne semble manifeste, il arrive parfois que la tare
héréditaire ne soit pas connue de l’intéressé ou n’ait pas été perçue par l’en-
tourage (Krafft-Ebing, 1895/1963, p. 432-435). Bérillon (1906) avance
également l’idée que les homosexuels n’auraient pas l’odorat adéquat et ne
sentiraient donc pas les personnes de sexe opposé, si bien qu’ils ne peuvent
pas être attirés par elles.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les médecins croient réellement
à leurs sermons, autant que la population qui les reçoit, tout comme les
curés et leurs fidèles d’antan. Une fois que la peur des maladies ou que celle
du châtiment est intériorisée, non seulement l’individu se contrôle lui-
même, mais il est de surcroît contrôlable par le biais de sa culpabilité. On
passe ainsi d’une monarchie fondée sur le sang à une monarchie fondée sur
le sexe. « Ironie de ce dispositif : il nous fait croire qu’il y va de notre libé-
ration » (Foucault, 1976/1999, p. 211). Pourtant, tout le monde est de
bonne foi dans ce nouveau dispositif politique, puisque même le code
Napoléon qui reprend en grande partie les lois canoniques (Lascoumes,
1989) rompt néanmoins avec elles en ce qui concerne la sexualité, préci-
sément parce que les législateurs manifestent cette volonté de rupture avec
la religion (Corriveau, 2006, p. 72). Le code Napoléon considère en effet
que la sexualité est une affaire privée et qu’à ce titre l’État n’a pas à s’im-
miscer dans des considérations morales. Il s’agit là d’une position juridique
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généralement la nuit pour ne pas être vus. Ironie du sort encore une fois,
c’est que les homosexuels qui se font prendre par la police en flagrant délit
seront condamnés pour exhibitionnisme alors qu’ils se trouvent là préci-
sément pour échapper aux regards d’autrui et à leurs représailles (Gronfier,
1888/2010, p. 283). Il est intéressant de noter que l’exhibitionnisme fait
toujours partie des maladies mentales du DSM-V, mais il n’est plus considéré
comme un crime par la loi, seulement comme un délit dont la peine
maximale peut aller jusqu’à un an d’emprisonnement. Ce subterfuge juri-
dique qui permettait de condamner les homosexuels est donc toujours en
vigueur dans notre société actuelle (art. 222-32 du code pénal) malgré la
plus grande tolérance envers eux. Il est également important de souligner
qu’à l’époque, les pays qui sont soumis à la législation du code napoléonien
suivent le même régime de condamnation, mais que dans la plupart des
autres pays, l’homosexualité ou la sodomie étaient très sévèrement
condamnées. Par exemple, en Allemagne, c’était jusqu’à dix ans d’empri-
sonnement avec travaux forcés et perte des droits civiques (Borrillo & Lang,
2007, p. 91). Au Royaume-Uni, la condamnation pouvait aller jusqu’à la
peine de mort (ibid., p. 92-94).
Le deuxième dispositif juridique qui est mis en place pour lutter contre
l’homosexualité consiste à demander l’assistance des médecins légistes. Il
s’agit plus précisément de leur demander d’intervenir auprès des tribunaux
pour constater scientifiquement la preuve des activités masturbatoires et
sodomites. Les médecins légistes répondent donc à la demande répressive
des États en apportant leur caution scientifique (Bonello, 2000, p. 39),
mais comme l’écrit l’un d’eux : « Ce vice n’a pas pu être déraciné ni par le
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rien de moins que les désirs incestueux, ce qui ne relève pas vraiment des
bonnes mœurs, autant à son époque qu’à la nôtre. Et pourtant ce sont ces
désirs incestueux et pervers, censés être présents chez tout le monde, qui
lui servent à expliquer la norme sexuelle. Bien sûr Freud emploie les termes
de son époque, comme celui de perversion qui est aujourd’hui connoté de
manière très péjorative, ou encore celui de vices. Il est évident aussi qu’il a
parfois une façon surannée de parler justement de tous ces actes qualifiés
de pervers, mais ça ne l’empêche pas de les expliquer sans jamais les patho-
logiser, que ce soit pour des perversions aussi simples et courantes que la
masturbation, la fellation, la sodomie, ou pour des perversions plus mal
acceptées encore, telles que l’homosexualité, la pédophilie, ou la zoophilie.
Il déclare en effet que « pour des raisons esthétiques, on aimerait attribuer
ces graves aberrations de la pulsion sexuée et bien d’autres aux malades
mentaux, mais cela n’est pas possible » (Freud, 1905/2006, p. 80-81).
En fait, Freud reprend une conception des sexualités très proche de
Kertbeny, puisqu’il propose de comparer la libido à un fleuve dont la voie
principale serait obstruée, ce qui la conduirait à emprunter les voies colla-
térales pour s’écouler. C’est dans cette perspective qu’aujourd’hui, les exper-
tises psychologiques distinguent les personnes qui ont une sexualité perverse
occasionnelle de celles qui en ont régulièrement (Chagnon, 2004). Pour
Freud, « la restriction de la liberté, l’inaccessibilité de l’objet sexuel normal,
les dangers de l’acte sexuel normal, etc., font naître des perversions chez
des individus, qui sans cela, seraient restés normaux » (1905/2006, p. 104).
Non seulement pour le père de la psychanalyse, l’homosexualité n’est pas
une maladie, mais plus largement encore, il considère qu’aucune perversion
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puisque c’est en effet ce qui se produit. La très large majorité des psychana-
lystes traitent les homosexuels comme des malades mentaux tout au long
du XXe siècle, en se faisant tantôt les instigateurs et tantôt les complices de
traitements qui vont du harcèlement moral à la castration chimique, voire à
la lobotomie (Pognant, 2011, p. 44) quand le patient ne s’est pas suicidé
avant. Encore aujourd’hui, les jeunes qui découvrent leur homosexualité se
suicident beaucoup plus que les autres, que ce soit en France (Verdier et
Firdion, 2003) ou à l’étranger (Hammelman, 1993).
Et encore aujourd’hui, certains psychanalystes expliquent l’homo-
sexualité en reprenant les traditionnelles explications freudiennes, comme
le père absent (Bokanowski, 2002) ou le complexe d’Œdipe inversé (Nico-
laïdis, 2001). Or, puisqu’ils n’apportent rien de nouveau depuis Freud,
pourquoi éprouvent-ils le besoin de souligner une défaillance paternelle ou
un œdipe différent chez certains homosexuels, si ce n’est pas pour stigma-
tiser cette orientation sexuelle comme étant défaillante ni tout à fait
normale ? Notons d’ailleurs que les défaillances paternelles et les différences
œdipiennes n’ont rien de spécifiques à l’homosexualité. Cependant, d’autres
psychanalystes ont ouvert de nouvelles perspectives cliniques, en expliquant
par exemple comment le choix d’objet dans l’homosexualité peut corres-
pondre à une auto-identification servant d’étayage narcissique (Chabert,
1993 ; Costantino, 2015), et même comment l’amour homosexuel peut
ne pas être pathologique (Pommier, 2002). En revanche, la psychanalyse
continue parfois d’être utilisée comme une propagande pour justifier les
discriminations dont les homosexuels peuvent être victimes, et sert ainsi de
couverture pseudo-scientifique pour brandir les peurs ancestrales du chris-
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parce que si elle l’avait réellement été, elle n’aurait jamais pu entrer dans
tous les hôpitaux, toutes les universités, avec de surcroit un tel succès en
libéral, le tout en à peine quelques décennies ; sans compter que les insti-
tutions de soins et d’enseignement n’ont guère la réputation d’être subver-
sives. C’est au contraire parce que la psychanalyse a été utilisée par tous les
traditionalismes qu’elle a connu un essor si rapide et si important, mais
c’est aussi ce qui la fait paraître obsolète aujourd’hui.
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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