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TD1

Exercice 1 :
1 Quelles est la différence entre un minerai et un gisement ?
Un minerai c’est une roche dont on peut extraire, avec profit, un ou plusieurs métaux ou
matériaux.
Un gisement est toute masse de substance minérale qui peut être exploité avec profit.
2 nommer et commenter les figures suivantes ?

1 Mine à ciel ouvert 2 La méthode sélective 3 Mine souterrains


3 quelles sont les étapes d'exploitation dans un minerai ?
Forage : Elle consiste à creuser des trous dans le sol, dans lesquels en mettant des charges
explosives pour la fragmentation du terrain.
Sautage : Consiste à mettre l’explosif dans les trous de foration. L’explosif est mélangé à 94%
de nitrate d’ammonium et 6% de fuel (amonix).
Décapage : Elle consiste à enlever les morts terrains pour découvrir la première couche de
minerais à l’état brut.
Défruitage : Elle permet de récupérer la couche de minerais après son nettoyage, et ce
moyennant un chargement et un transport par camion vers les trémies d’épierrage et criblage.
4 quelles sont les différents traitements de minerais ?
Concassage : Le concassage est l’action de concasser, c’est-à-dire de réduire en petites parties.
Epierrage& criblage : C’est un traitement mécanique à but de débarrasser d’un maximum de
stériles.
Lavage : Le lavage est un traitement a raison de nettoyer les éléments.
Séchage : Le séchage a but de réduire le taux d’humidité du phosphate pas évaporation d’eau.
Calcination: La calcination permet d’éliminer l’eau d’humidité et le CO2 des carbonates.
Flottation par mousse : La Flottation par mousse est considérée comme une méthode la plus
largement utilisée pour l’enrichissement des minerais. La flottation est un processus dans lequel
minéraux précieux sont séparés à partir de matériaux sans valeur ou d'autres minéraux précieux
en les incitant à se rassembler dans et sur la surface d'une couche de mousse.
Exercice 2:
1 Répondez par vrai ou faux.
vrai faux
Le sous-sol marocain recèle les plus riches réserves de phosphates du monde *
qui représentent les 2/3 des réserves mondiales, estimées à 60 Milliards de
tonnes.
Les phosphates naturels sédimentaires tiennent leur source des dépôts des *
excréments d'espèces marines sur fond océanique, généralement formés en
zone côtière peu profonde.
Les phosphates naturels proviennent de différents types de gisements dont le *
gisement sédimentaire est le plus important.
La matière phosphatée présente des aspects très variés. Elle peut être formée *
de grains, de nodules, de fossiles (débris d’os, des dents…).
La gangue: constituée par des minéraux sans valeur économique associés à la *
matière phosphatée.
L’acide phosphorique est le principal dérivé de la chimie du phosphore, il est *
aussi un composé chimique qui présente une grande importance au niveau
industriel car il intervient dans de nombreuses applications.

2 Écrire la formule chimique pour chacune des familles suivantes ?


La famille formule chimique
Apatite Ca₃(PO₄)₂

fluorapatite Ca₁₀(PO₄)₆F₂

Chloroapatite Ca₁₀(PO₄)₆Cl₂

3 Quelles est la différence entre la production de l’acide phosphorique par voie thermique et
la voie humide ?
La voie thermique : Oxyder le phosphore préparé au four électrique, pour obtenir l’oxyde P2O5
qui sera ensuite hydraté en acide phosphorique.
La voie humide : Ce procédé consiste à attaquer directement le phosphate par l’acide sulfurique, ou
par l’acide chlorhydrique ou nitrique.

4 pourquoi l’acide sulfuriques (H2SO4) et le plus avantageux dans la production d’acide


phosphorique ?
L’acide sulfurique est le plus avantageux de ces trois acide (l’acide sulfurique, ou par l’acide
chlorhydrique ou nitrique) car son application abouti à deux phases principales :
Phase liquide (solution de H3PO4)
Phase solide (phosphogypse).
Aussi son rendement est plus important par rapport aux deux autres acides.
5 légender la figure suivante
Exercice 3:
1 légender les figures suivantes :
Exercice 4:
1 L’aluminium constitue 8% de la masse de l’écorce terrestre, il n’apparaît pas sous forme
pure, mais comme minerai composite appelé bauxite. Quels sont les minerais composites
principaux de la bauxite et leur pourcentage ?
40%< oxyde d’aluminium hydraté + mélangé à de la silice+ l’oxyde de fer <60%
2 quelles sont les étapes de production de l’alumine ?
La bauxite est attaquée par de la soude, à haute température et sous forte pression.
À chaud, la soude très concentrée dissout l'alumine de la bauxite.
Dilution et Refroidissement
précipitation d’oxyde d’aluminium hydraté.
Procédés électrolytiques:
L’alumine est ensuite versée dans un bain de cryolite et de divers sels, porté à 960°C,
afin d’être parfaitement dissoute. La cuve est traversée par un courant électrique de
haute intensité
Par ce procédé d’électrolyse, l’aluminium – ion positif – se dépose sur la cathode.
L’aluminium liquide se dépose au fond de la cuve. Il est régulièrement prélevé par
siphonage et conduit en fonderie pour être traité et mis en forme.
Exercice 5:
1 quelles sont les étapes de traitements du minerai d’or ?
Broyage et concassage : Transformation du minerai en poudre très fine qui contient 97% de
quartz et 3% d’or et sulfure.
Flottation : Elimination du quartz dans un bain moussant. le quartz descend vers le fond, l'or
et le sulfure vont remontés a la surface grâce aux bulles et agent de flottation.
Adsorption sur charbon active : Le charbon active absorbe le mélange d’or et de cyanure,
on met ce charbon dans un four pour le bruler on obtient enfin du cendres contenant les
particules d’or.
Exercice 6 :
Donnez le principe de chaque méthode d’analyse suivante ?
Microscopie électronique à balayage
Principe :
Dans un microscope électronique à balayage (MEB), des électrons, destinés à bombarder
l’échantillon, sont produits par un filament chauffé puis accélérés sous une différence de
potentiel (qui peut varier de 1 à 50kV). Le faisceau électronique est alors focalisé, puis arrive à
la surface de l’échantillon.
Le principe du MEB repose sur la récupération des signaux produits lors de l’interaction entre
le faisceau et la matière. Les principaux signaux résultants de cette interaction sont (figure A1):
• des rayons X, produits par désexcitation des atomes. Ils sont alors utilisés pour caractériser
chimiquement la matière ;
• des électrons secondaires, émis par les couches d’atomes superficielles de l’échantillon,
lorsque ceux-ci sont entrés en collision avec des électrons incidents ;
• des électrons rétrodiffusés, qui sont des électrons incidents simplement déviés lorsqu’ils
arrivent sur l’échantillon. L’intérêt du MEB est de balayer la surface de l’échantillon avec le
faisceau et de capter les signaux produits en chaque point par un ensemble de détecteurs, ce qui
permet de reproduire une image point par point, sur un écran. Les modes de visualisation de
l’échantillon principalement utilisés sont les observations en électrons secondaires et en
électrons rétrodiffusés.

•les électrons rétrodiffusés : ces électrons appartiennent initialement au faisceau primaire et ont
subi dans l’échantillon essentiellement des chocs élastiques et peu de chocs inélastiques. Ils
ressortent de la cible avec une énergie cinétique proche de l’énergie des électrons du faisceau
incident. Leur signal est lié à la composition de la cible. En effet, la probabilité d’observer des
électrons rétrodiffusés augmente avec le numéro atomique moyen des éléments rencontrés par
les électrons sur leur trajectoire.
• les électrons secondaires : ces électrons appartiennent initialement au solide. Ils sont mis en
mouvement à la fin des différents processus en cascades impliqués dans le ralentissement du
faisceau primaire. Leur énergie cinétique est faible par rapport à celle du faisceau incident (de
0.001 à 0.1keV). Ces électrons viennent donc d’une faible épaisseur sous la surface (les
électrons de ce type, qui sont plus en profondeur, n’ont pas assez d’énergie pour sortir de
l’échantillon). Leur signal est lié à la topographie de l’échantillon.
Diffraction de rayons X
Principe
Le principe de cette méthode repose sur l’interaction entre un rayonnement X de longueur
d’onde bien définie et la matière. Le rayonnement X résulte du bombardement d’une surface
métallique, appelée anticathode, par un faisceau d’électrons produits par une cathode et accéléré
par une différence de potentiel. Les rayons X émis par l’anticathode (et donc leur longueur
d’onde) sont caractéristiques des atomes qui la constitue. L’interaction de ce rayonnement avec
la matière, lors de son absorption, provoque notamment la diffusion des rayons X ; les électrons
des atomes excités de l’échantillon vont émettre un rayonnement X de même longueur d’onde
que le rayonnement incident. On parle alors de diffraction des rayons X (DRX). Pour un solide
cristallisé, l’observation d’un rayonnement diffracté est soumise à des conditions géométriques
particulières permettant l’existence d’interférences constructives. Ainsi, pour des plans
d’atomes parallèles (hkl) séparés par une distance dhkl (distance interréticulaire), ces conditions
se traduisent par la loi de Bragg : 2dhklsinθ = nλ où θ représente l’angle d’incidence du faisceau
primaire à la surface de l’échantillon, n, l’ordre de la réflexion et λ, la longueur d’onde du
rayonnement X utilisé (figure A2). Une famille de plans d’indice (hkl) ne pourra donc diffracter
les rayons X que dans la direction définie par l’angle θ. Cette relation permet de déterminer les
distances interréticulaires du solide cristallisé analysé et donc d’identifier les phases cristallines
présentes dans un échantillon. Cette technique de caractérisation des phases ne peut donc pas
être utilisée pour identifier des phases amorphes, car celles-ci sont dépourvues de structure
cristalline.

Fluorescence de rayons
Principe :
Le principe de la fluorescence de rayons X (XRF) est semblable à ceux mis en œuvre dans les
méthodes précédentes. Les radiations primaires produites par le tube à rayons X excitent les
atomes de l’échantillon et entraînent l’émission, par ces derniers, d’un rayonnement
photonique, dit de fluorescence dans toutes les directions. Ces photons ont une longueur d’onde
caractéristique de l’élément qui a émis le rayonnement. L’intensité d’une raie de longueur
d’onde donnée est alors convertie en concentration de l’élément, ayant produit cette raie, dans
l’échantillon. Cependant, la composition des échantillons est généralement multi-élémentaire
et les effets interéléments compliquent la relation entre intensité et composition de l’échantillon
(effet de matrice) : le rayonnement de fluorescence X émis par un élément peut jouer le rôle de
faisceau incident sur un autre élément de l’échantillon. Le second élément émet alors un
rayonnement résultant de la fluorescence liée au faisceau incident et de celle liée à un élément
de l’échantillon. Le signal émis par le second élément sera renforcé et celui issu du premier
élément sera diminué du fait de son absorption partielle.

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