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Troisième partie : Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

(10 points)

Cette partie comporte trois documents.

Sujet : À l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous


montrerez que les ressources et les configurations familiales jouent un rôle
dans la mobilité sociale.
La mobilité social ou intergénérationnelle désigne les mobilités social que
peut avoir un individu en comparaison avec ses parents.
Les configurations familiales sont le lieu de vie, le nombre d’enfants dans la
famille, la place que l’on occupe dans la fraterie ainsi que le niveau de vie,de
qualification et l’emploi de nos parents.
Les ressources familiales sont les différent capitaux qu’on hérite de nos
parents comme le capital culturel:les pratiques culturels,le capital social:les
contacts et le répertoire,le capital économique:le patrimoine et revenu

En quoi les différentes ressources et les configurations familiales qui jouent un


rôle dans la mobilité sociale ?

Intro:
En 2015, 54 % des professions libérales et des cadres on fait un héritage de
100 000 euros ou plus à leurs enfants.Alors qu’à peu près aucun ouvrier ou
employées n’a fait cela .Ce qui montre que les ressources et les configurations
familiales jouent un rôle dans la mobilité sociale.Les ressources familiales
désignent les capitaux culturel les pratiques culturel et les connaissances,
économique le patrimoine et le revenu des parents et social les contacts le
répertoire.La configuration familiale correspondent au nombre d’individu, de la
place dans la fraterie. La mobilité sociale est le changement d’emploi d’un fils
ou d’une fille par rapporta son père/ sa mère.C’est pour cela que nous pouvons
nous demander en quoi les différentes ressources et configurations familiales
jouent un rôle dans la mobilité social ? Premièrement le lieu de vie jouent un
rôle important dans la mobilité sociale,ensuite les différents capitaux jouent
également un rôle dans cette mobilité sociale et pour terminer la taille et la
place dans la fraterie joue aussi un rôle.

Le lieu de vie joue un rôle dans la mobilité sociale.

En effet le lieu de vie peut jouer un rôle dans la mobilité sociale car le lieu de
vie peut avoir certains avantages ou inconvénient. Les personnes habitants
dans des grandes villes ont effectivement plus de chances d’accéder à des
grandes écoles, du fait de leurs proximités avec celles-ci .Ce qui fait que les
habitants des grandes villes auront un accès à plus de diplômes et donc à un
emploi plus qualifié ce qui peut entraîner de la mobilité sociale. De plus les
habitants des zones rurales ont moins de facilité à accéder a des lieux comme
des musées qui se situent généralement dans les grande villes.

Par exemple une personne habitant a Hochfelden (petit village en Alsace)


devras prendre le train et faire de long trajet pour pouvoir étudier a l’université
de strasbourg , ce qui peut le décourager. Alors que pour un personne qui
habite a Strasbourg l’accès a cette université seras beaucoup plus simple car
moins coûteux, plus proche et moins fatiguant. Ce qui fait que l’habitant
d’Hochfelden va plus se tourner vers une école plus proche de chez lui.

Les différents capitaux jouent un rôle dans la mobilité sociale.

Les capitaux culturel, économique, social hérités de nos parents jouent un rôle
important dans la mobilité sociale. Le capital culturel influent sur nos études et
sur nos diplômes car plus de connaissances entraînent une plus grande
réflexion sur les études et plus tard sur le niveau de qualification.Ce qui fait
qu’une personne n’ayant pas un capital culturel élevé aura plus tendances à
avoir une reproduction social c’est à dire occupé le même emploi ou être dans
la même catégorie socioprofessionnel que c’est parents. Le capital
économique lui aussi participe à la mobilité social car les études coûtent de
l’argent et de ce fait les individus disposant d’un faible capital économique
auront moins de facilité a effectuer des études. Et les études sont un élément
important de la mobilité social car le diplôme participe au niveau de
qualification des emplois. Le capital social lui aussi est important car les
contacts mise à disposition par les parents peuvent aider un individu a monter
dans la société et à appartenir a une catégorie supérieur ou inférieur à celle de
nos parents. Au contraire si un individu ne dispose pas d’un fort capital social
il peut avoir plus de difficulté a monter dans la société et donc appartenir a
certaines catégories. Les différents capitaux sont géneralement plus élevés
chez les catégories socioprofessionnel élevé comme chez les cadres et chez
les plus diplômés.

Par exemple d’après Hélène FROUARD, « Le berceau des inégalités » en 2019.


Les enfants dont la mère était diplômée de l’enseignement supérieur en
connaissaient 10 de plus que ceux dont la mère était de niveau inférieur au
BEPC ce qui montre que le capital culturel varie selon la catégorie
socioprofessionnel des parents. Nous pouvons également voir que 78,1 des
fils de diplômés du supérieur sont eux même diplômés du supérieur. Tandis
que seulement 27,4% des fils de parents peu ou pas diplômés sont diplômés
du supérieur .Ce qui montre que le capital transmis aux enfants participe a
leurs niveau de diplôme.

La taille de la fraterie et la place de l’individu dans la fraterie joue également un


rôle dans la mobilité sociale.

La taille de la fraterie à une incidence sur le niveau de diplôme d’un individu .Et
ce niveau de diplôme va influencer la mobilité social des individus. Nous
savons que dans la majoritée des cas les enfants unique son avantagés car les
parents peuvent conssacrer tout leurs temps et leurs argent à cette enfant.Ce
qui fait qu’ils pourront avoir plus de capital et donc l’accès a un emploi qualifié
seras plus simple ce qui fait qu’ils pourront subir une mobilité sociale. Dans
les frateries de 3 nous savons que géneralement le premier enfant seras
avantagés par rapport aux autres car étant le premier il seras le centre d’intérêt
de ses parents qui vont conssacrer tout leurs temps a son éducation jusqu’a
l’arriver dudeuxième. Le dernier aussi est avantagé puisqu’il seras seul dans la
fraterie lorsque les deux premier seront partis de la maison .En revanche le
deuxième est désavantagée car les parents doivent diviser leurs temps en 2
puisqu’il y as 2 enfants et ayant déjà investi beaucoup de temps et d’argent
dans l’éducation du premier ils auront moins de capital a transmettre au
deuxième .

Cela se voit clairement dans le document 3.En 2007 d’après l’INSEE 25,1 % des
fils de l’ensemble des catégories issus d’une famille de 2 enfants ou moins
sont devenus cadres et profession intellectuelle supérieur. Alors que 14,2 %
des fils de l’ensemble des catégories issus d’une famille de 3 enfants ou plus
sont devenus cadres et profession intellectuelle supérieur. Ce qui montre que
la taille de la fraterie influe sur les emplois des enfants et donc sur la mobilité
sociale de ces derniers.

Pour conclure nous pouvons voir que les configurations et les ressources
familiales jouent un rôle dans la mobilité social en avantageant ou en
désavantageant les individus en fonction de leur lieu de vie ou de leur capitaux
ou encore de la taille de leur fraterie et de leurs place dans cette fraterie.

DOCUMENT 1

Si elle nous protège et nous entoure d'affection, la famille joue cependant un rôle paradoxal.
Sans le vouloir, elle peut aussi limiter dès le berceau les possibilités que nous réserve l'avenir.
Tout simplement, parce que les familles n'ont pas toutes les mêmes ressources à offrir à leurs
bambins. C'est le cas, bien sûr, dans le domaine économique. Selon l'Observatoire des
inégalités, 400 000 enfants de moins de 6 ans vivent aujourd'hui dans une famille pauvre. […]
Ces inégalités sont d'autant plus difficiles à combattre qu'elles ne sont pas uniquement
économiques. En effet, la famille transmet bien autre chose que des biens matériels :
patrimoine culturel, valeurs, compétences variées se transmettent aussi en son sein. […] Le 8
janvier 2019 encore, le Bulletin épidémiologique hebdomadaire rendait compte d'une
étude sur le vocabulaire que les enfants maîtrisent à 2 ans. 100 mots leur ont été proposés. Les
enfants dont la mère était diplômée de l’enseignement supérieur en connaissaient 10 de plus
que ceux dont la mère était de niveau inférieur au BEPC 1.

Source : Hélène FROUARD, « Le berceau des inégalités », Sciences humaines, Juillet 2019.

1 : BEPC : équivalent du brevet des collèges.


DOCUMENT 2

Destinées par groupes sociaux d’origine selon le nombre de frères et sœurs


(en %)

Destinée des fils


Cadre,
Groupe Nombre de
profession Profession
social du frères et Employé Ouvrier
intellectuell intermédiaire
père sœurs
e supérieure
Cadre, Deux ou moins 56,4 25,8 6,5 5,5
profession Trois ou plus 49,5 22,0 7,9 11,9
intellectuelle
supérieure Ensemble 53,9 24,4 7,0 7,8
Deux ou moins 15,2 26,4 14,1 37,2
Ouvrier Trois ou plus 7,4 21,2 12,6 51,7
Ensemble 10,8 23,5 13,2 45,4
Deux ou moins 25,1 26,0 11,4 24,0
Ensemble
(tous groupes Trois ou plus 14,2 23,3 11,2 39,4
sociaux)
Ensemble 19,9 24,7 11,3 31,3

Source : d’après INSEE, France Portrait social, 2007.

Lecture : 15,2 % des fils d’ouvriers qui avaient deux frères et sœurs ou moins sont devenus cadres ;
7,4 % des fils d’ouvrier qui avaient trois frères et sœurs ou plus sont devenus cadres.
DOCUMENT 3

Diplôme le plus élevé obtenu selon le diplôme des parents et l’origine sociale
en 2014-2015 (en %)

Catégorie
Diplôme des parents
socioprofessionnelle du père

Père cadre,
Au moins un profession
Parents peu Au moins un
parent Père intellectuelle
ou pas parent
diplômé au employé ou supérieure
diplômé du
diplômés1 plus du
supérieur
ouvrier ou
secondaire profession
intermédiaire
Aucun diplôme, certificat d’études primaires ou
23,9 8,2 3,8 17,9 5,4
brevet des collèges
2 3 27,0 21,0 5,4 28,6 10,3
CAP , BEP ou équivalent

Baccalauréat, brevet professionnel ou équivalent 21,7 25,9 12,7 23,0 18,9

Diplôme du supérieur court (niveau bac +2) 14,6 22,0 20,3 16,0 23,2
Diplôme de niveau bac +3 ou bac +4 8,1 12,9 23,7 9,2 19,1
Diplôme de niveau bac +5 ou plus 4,8 10,0 34,1 5,4 23,2
Ensemble 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Part des diplômés du supérieur 27,4 44,9 78,1 30,5 65,4

Champ : France métropolitaine, personnes âgées de 25 à 44 ans.

Source : INSEE, enquête Formation et qualification professionnelle (FQP), 2014-2015.

Lecture : Parmi les enfants dont les parents ont au moins un parent diplômé du supérieur, 3,8 %
n’ont aucun diplôme ; 34,1 % ont un diplôme de niveau bac +5 ou plus. 78,1 % d’entre eux sont
diplômés du supérieur.

1.: Les parents n’ont pas de diplôme autre que le certificat d’études primaires ou le brevet des
collèges.
2.: CAP : Certificat d’Aptitude Professionnelle.
3.: BEP : Brevet d’Études Professionnelles.

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