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Traitement spécifique

Traitement membranaire

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Phénomène de l’osmose

L'osmose est le transfert de solvant à


travers une membrane sous l'effet d'un
gradient de concentration. Elle se traduit
par un flux du solvent dirigé de la solution
diluée vers la solution concentrée.

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L’osmose inverse
• L'osmose inverse est un procédé de séparation en phase
liquide par perméation à travers des membranes denses
(sans porosité).

• Le mécanisme de transfert est principalement de type


diffusif: Les espèces (l’eau) se dissolvent dans la membrane
et diffusent sous l’effet d’un gradient de pression.

• La séparation se fait selon la taille des composés et selon


l’effet des charges électrostatique. Elle est due aux
propriétés chimiques du polymère de surface.
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Phénomène d’osmose

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Objectifs de la technologie

Cette technologie, appliquée dans le


domaine des eaux, vise essentiellement
l‘élimination des sels, des substances
organiques, des bactéries et des virus.

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Ecoulement tangentiel
• La filtration des eaux à travers les membranes
d’osmose inverse se fait lors d’une circulation
tangentielle d’eau d’alimentation le long de la
surface de la membrane.
• La vitesse de balayage doit être suffisante pour
entrainer les impuretés et empêcher leur dépôt sur
la membrane
• En moyenne 10 à 15% environ du flux est produit
par élément sous forme de perméat tandis que le
reste est évacué sous forme de concentrat.

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Écoulement tangentiel

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Conséquences de l’écoulement tangentielle
Au fur et à mesure de son avancée

– L’eau d’alimentation va augmenter en salinité,


– Le perméat également va augmenter en salinité
– Le débit produit par chaque membrane ira décroissant

et ce suite à:

• L’accroissement de la salinité du fluide brut à traiter


• La baisse de la pression,
• Les pertes de charge.

C’est le mélange de diverses qualité et quantité


décroissantes au fur et à mesure de leur trajet interne qui
donnera la qualité finale du pérméat produit.
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Membrane semi sélective

• Une membrane semi-sélective est une


membrane permettant certains transferts
de matière entre deux milieux qu'elle
sépare, en interdisant d'autres, ou plus
généralement en favorisant certains par
rapport à d'autres.

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Sélectivité d’une membrane

• La sélectivité d'une membrane est définie par le


taux de rejet R (ou taux de rétention) de
l'espèce que la membrane est censée retenir:

R=(C0- Cp)/C0 = 1 - CP/C0

• C0 est la concentration de l'espèce à retenir dans la solution


• Cp est la concentration de la même espèce dans le
perméat.
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Membranes: Composition

• Les membranes d’OI sont constituées d’une


superposition de plusieurs couches de
polymères:
on parle de membrane composite

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Membranes: matière première

1ère génération: Membranes cellulosique:

• polyacétate de cellulose (CPA)


ou
• Triacétate de cellulose (TCA)

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Membranes: matière première

2ème génération: Membranes non cellulosique :

• Polyamide aromatique appelé TFC:


(Thin Film composite les plus utilisés actuellement)

• Polysulfone

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Critères de choix
Les critères de choix pour les membranes sont:
• La stabilité chimique (pH, oxydants, dichlore)
• La stabilité thermique
• La stabilité microbiologique (dégradation
bactérienne pour les membranes en acétate de
cellulose).
• La résistance mécanique.
Leur coût intervient dans 40 à 50 % de
l'investissement d'une unité d'osmose inverse.
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Avantages Inconvénients
Acétate de Perméabilité élevée Sensible à la température
cellulose Sélectivité élevée Sensible au pH
Mise en œuvre assez aisée Sensible au chlore
Adsorption des protéines Sensible au compactage
faible Sensible aux µorganismes
=> colmatage moindre
Type Bonne stabilité chimique, Grande sensibilité au
polyamide thermique et mécanique. chlore
Faible perméabilité
Phénomènes d’adsorption
Type Bonne stabilité thermique Sensible au compactage
polysulfone et au pH Adsorptions
Résistance au chlore
5 mg/l fonctionnement
normal
200 mg/l traitement de choc
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Avantages Inconvénients
Matériaux Bonne stabilité thermique Faible résistance
acryliques et chimique mécanique
Stockage à sec possible Pores de diamètres
assez
élevés
Matériaux Bonne stabilité thermique Faible perméabilité
fluorés et chimique Microfiltration
uniquement
Membranes Bonnes caractéristiques :
composites perméabilité et sélectivité
Stabilité de pH 2 à 11
Bonne tenue en
température

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Mise en œuvre des membranes

Pour être mises en œuvre les membranes


sont montés dans des enceintes ou
supports résistants à la pression appelés
modules.

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Modules

• module tubulaire
• module à fibres creuses
• module spirale

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Module tubulaire

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Fibres creuses

Les fibres creuses ont l’aspect d’un


cheveux avec un diamètre extérieur
compris entre 80 et 120µm

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Modules fibres creuses

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Fournisseurs des Membranes fibre creuses

• Dow chemical (USA)


En TCA abandonnée dans les années 1980
• Dupont de Nemours (USA)
En polyamide fabrication abandonnée en 1999
• Toyobo (japon)
En TCA peu utilisée

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Module spiralé

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.

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Module spiralé

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Principaux fabricants (Mb spiralé)

• FILMTEC Dow Chemical


• Hydranautics Nitto Denko (USA/japon )

• TORAY Mitsui (japon)


• OSMONICS DESAL General electric (USA)
• TRISEP (USA)

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Test standard des membranes

Tout les fabricants testent systématiquement


toutes les membranes, ces tests sont
standardisés, chaque membrane est livrable avec
son certificat de test où figurent:
•Le numéro de série.
•Le débit de perméat.
•Et le taux de rejection obtenu après 30min de
fonctionnement.

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Conditions du test standard des membranes

Pression Taux de Conc


Type T°C pH
Bar conversion NaCl

BW 16 15% 2 g/l 25 6.5 à 7

BWLP 10 15% 2 g/l 25 6.5 à 7

SW 55 10% 32 g/l 25 6.5 à 7

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Taux de conversion (FC) noté :Y

Le taux de conversion appelé aussi facteur


de conversion est définie comme suit:

FC ouY = (Volume produit / Volume d’alimentation)X100

Le taux de conversion interne d’une


membrane isolée de 40” de longueur ne doit
pas dépasser 16 à 20%

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Passage de sels (PS)
• Le passage de sels se définit comme suit:

• PS = (CProduction/Calimentation ) X 100

• le rejet de sels est définit comme suit:

• RS = (Crejet /Calimentation) X 100

• RS est le complément du PS

RS = 100 - PS
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Choix du taux de conversion

• L’intérêt de l’utilisateur est de produire le


maximum d’eau en en consommant le moins
possible et donc de fixer la conversion la plus
haute possible.

• l’augmentation de la conversion implique celles


de la concentration moyenne au niveau de la
membrane, de la pression osmotique et, par
suite, celle de la pression d’alimentation

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Tubes de pression

Les modules spiralés sont insérés dans


des tubes de pression à raison de 1–8
modules maximum par tube. Les tubes de
pression sont raccordés entre eux par des
connecteurs. Le taux de conversion d’un
tube de pression est fonction du nombre
de modules placés en série.

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Taux de conversion (étages)

Les tubes de pression sont montés en


plusieurs étages. Les taux de conversion
atteints sont fonction du nombre d’étages,
les valeurs moyennes sont:

• 50% en un seul étage


• 60% à 80% en 2 étages
• 75 à 85% en 3 étages
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Taux de conversion (étages)

• Supposons le cas ou le taux de conversion d’un


tube de pression est de 50%, le débit d’entrée
du 2ème étage est la moitié du débit d’entrée du
1er étage.
• Le nombre de tubes à mettre en œuvre est donc
divisé par deux d’un étage à l’autre. La
configuration ainsi utilisée est appelée:
Configuration en arbre de Noël

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Système en trois étages

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Colmatage

Les membranes d’osmose inverse sont très


sensibles au colmatage par:

• Les ions minéraux.


• Les micro-organismes.
• Les matières colloïdales.

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Le colmatage biologique

• Appelé aussi biofouling, il est du à une


activité biologique qui conduit à la
formation d’un bio film gélatineux.
• Ce biofilm est du à des microorganismes
qui peuvent être des bactéries, des
levures ou des champignons

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Le colmatage minéral

Le colmatage minéral est possible en


osmose inverse, lorsque la limite de
solubilité des sels au niveau du concentrât
qui circule dans la membrane est atteint.
On a donc une précipitation et à la surface
des membranes.

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Le colmatage minéral
Les principaux sel d’ions bivalents qui posent
problème sont:

• Les bicarbonates de calcium. Ca(HCO3)2


• Les sulfates de calcium. CaSO4
• Les sulfates de baryum. BaSO4
• Les sulfates de strontium. SrSO4
• Les fluorures de calcium. caF2
• La silice
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Sels de calcium

• Les sels de calcium, peu solubles, sont les


premiers en cause. Connaissant leur
concentration dans l’eau de mer, il est
indispensable de calculer leur
concentration dans le rejet en fonction de
la conversion souhaitée et d’évaluer le
risque de précipitation.

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Contrôle du seuil de solubilité des sels dans le rejet

• on fait l’hypothèse d’un facteur de conversion FC

• on suppose que la température de l’eau n’évolue


pas entre l’entrée et la sortie du module
d’osmose

• on suppose que la concentration du sel étudié


augmente du facteur FC dans le rejet.

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Exemple: le sulfate de calcium

concentration en sulfates dans le rejet est :

[ SO42- ]R = FC X [ SO42- ]A

concentration en sulfates dans le rejet est :

[Ca2+]R = FC X [Ca2+]A

• [ SO42- ]A : concentration des ions SO42- dans l’eau d’alimentation,


• [ Ca2+ ]A : concentration des ions Ca2+ dans l’eau d’alimentation,
• FC facteur de conversion.
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Mohammed DCE/TP
Exemple: le sulfate de calcium

• Le produit de solubilité du sulfate de calcium


dans le rejet est :

PSR = [ Ca2+ ]R [ SO42- ]R


= [ Ca2+ ]A [ SO42- ]AFC2

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Exemple: le sulfate de calcium

• si PSR < Ks : pas de sursaturation


La conversion choisie peut être retenue ;

• si PSR > Ks : sursaturation du sel.


Dans ce cas, il faut soit reprendre le calcul en partant d’une conversion
plus basse, soit prévoir l’injection d’un inhibiteur d’entartrement et
reprendre le calcul en introduisant le nouveau produit de solubilité
admissible. Cette valeur est définie par le fabricant de l’inhibiteur.

• Si, malgré l’injection d’un inhibiteur, la précipitation du sel est inévitable,


il faut impérativement reprendre le calcul avec une conversion plus
basse.

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Le colmatage minéral

Les limites normales sont de 100% de la saturation.


Elles peuvent être largement dépassées, par:

• Acidification pour les bicarbonates,


et/ou
• La mise en œuvre d’un séquestrant approprié,

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• Certains séquestrant évitent simultanément
la précipitation du carbonate de calcium et
celle des sels limitant (sulfates, Baryum,
strontium…). Il n’est pas nécessaire
d’acidifier l’eau brute.

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La polarisation
La polarisation, en osmose inverse, est
caractérisée par une accumulation à la
surface de la membrane des espèces
retenues. La concentration étant à la surface
plus élevée que dans le volume de la solution
il s'ensuit une augmentation de la pression
osmotique près de la membrane et donc une
diminution de la pression efficace P: le flux
du perméat va donc diminuer.
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Colmatage par fouling

C’est un colmatage lié à la nature à


l’origine de l’eau brute d’alimentation,
causé par: COD, acides humiques, acides
organiques, polysaccharide, protéines,
molécules à faible poids moléculaire… Le
colmatage par fouling, est irréversible. Ce
colmatage est évalué par la mesure du
SDI
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Pouvoir encrassant de l’eau (SDI)

Le SDI (silt density index) est un paramètre


indicateur du potentiel de fouling des
membranes. On ne connaît pas encore de
façon précise sa corrélation avec le type et la
nature des substances organiques ou
minérales dissoutes dans l’eau brute.

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Pouvoir encrassant de l’eau (SDI)

Le principe consiste à mesurer le temps de


passage d’un volume d’eau connu à travers
une membrane filtrante de porosité calibrée
à 0,45 µm. Plus le temps de passage est
court, plus le pouvoir encrassant de l’eau
est faible.

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Pouvoir encrassant de l’eau (SDI)
Les fournisseurs de membranes lient la
garantie de bon fonctionnement de leur
produit à la valeur de cette indice en amont
des membranes.

Valeur requise pour l’osmose d’eau de mer :


• Dans tout les cas SDI < 5 mais de
préférence SDI<3

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Pouvoir encrassant de l’eau (SDI)
Dans les cas difficiles, des eaux à la fois chaudes
et chargées en algues, une double filtration en
série sera nécessaire pour assurer le SDI < 5 . Il
est possible d’éviter ce prétraitement pour les
eaux de mer en remplaçant les prises directes à
partir de la mer, par des puits côtiers qui
produiront de l’eau naturellement filtrée.une
étude du terrain et une campagne de mesures
devront confirmer et préciser les caractéristiques
de l’eau de puits.

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Pouvoir encrassant de l’eau (SDI)
• SDI: Silt density Index
• SI: Silt Index
• FI: Fouling index

FIt=[(Tf-Ti)/Tf)*100]/T

t: pour 15 min
Ti:Temps necessaire pour filtrer 500ml au démarrage de l’essai
Tf:Temps necessaire pour filtrer 500ml après un temps t, sur membrane
0.45µm de porosité et de 47mm de diamétre sous une pression de 2.1
bar
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Dispositif pour la mesure du SDI

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Valeurs de SDI par Type d'eau
Eau souterraine ou eau d'un puits de
<2
plage
Eau de surface >6
Eau du robinet (venant d'eau de
>5
surface)
Eau d'alimentation d'un module spiralé <3à5

Eau d'alimentation d'un module de


<2 à 3
fibres creuses (fines)
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Point d’embranchement pour la mesure du SDI
après micro filtre

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Le prétraitement

Le prétraitement est une phase


incontournable pour éviter les problèmes de
colmatage prématuré des membranes, et
maximiser leur durée de vie

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Objectifs du prétraitement

Le pré-traitement de l’eau brute est destiné:

• A réduire très fortement la turbidité et la MES.


• A éliminer toutes formes d’ hydrocarbures.
• A éliminer et éviter le développement algues.
• A éviter le colmatage par précipitation des sels
• A réduire autant que possible le pouvoir
encrassant de l’eau,

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Le prétraitement
l’élimination des trois premiers critères,
s’inspire des traitements appliqués aux
eaux de surface continentales à savoir:
• Préchloration
• Coagulation floculaion
• filtration

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La préchloration

• L’intérêt est d’éviter tout développement


biologique dans l’eau d’alimentation.
L’injection de chlore, sera faite dès la prise
d’eau.
• Cependant les membranes ne supportent
pas le contact avec le chlore, sa réduction
sera réalisée immédiatement en amont de
l’osmose proprement dite, par l’injection
d’un réducteur tel que le bisulfite de sodium.
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La coagulation floculation
Généralement basée sur l’utilisation du sulfate
d’alumine ou du chlorure ferrique.
Il est important de noter que si l’injection de
coagulant est installée souvent à titre préventif sur
les eaux saumâtres ou prélevées sur des puits
côtiers, elle est impérative sur les eaux de surface.

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Filtration et microfiltration

• Un prétraitement constitué d’une filtration


sur media,
• Une pré-filtration sur cartouche à 5 μm
pour protéger les membranes contre
toutes formes de contamination
particulaire.

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Autre prétraitement

D’autre part le prétraitement vise:


• La solubilité des sels dans le rejet qui alimente
un second module ou un second étage.
• Le pouvoir encrassant de l’eau (SDI)

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Solubilité des sels dans le rejet
Une autre cause de colmatage est la
précipitation de sels en sur-saturation au
niveau du rejet. Les sels de calcium, peu
solubles, sont les premiers en cause.
Connaissant leur concentration dans l’eau
de mer, il est indispensable de calculer
leur concentration dans le rejet en fonction
de la conversion souhaitée et d’évaluer le
risque de précipitation.
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Utilisation d’Inhibiteurs (Séquestrants)

• Le plus ancien des inhibiteurs est


l’hexamétaphosphate de sodium; depuis, on trouve
sur le marché des polymères, qui autorisent des
sursaturations de plus en plus importantes.
• On vérifiera, auprès du fournisseur de la membrane,
la compatibilité chimique entre l’inhibiteur et la
membrane.
• Si, malgré l’injection d’un inhibiteur, la précipitation
du sel est inévitable, il faut impérativement
reprendre le calcul avec une conversion plus basse.

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Neutralisation des bicarbonates

On utilise L’acide sulfurique; pour abaisser le pH


et réduire le taux des bicarbonates dans l’eau et
éviter par suite la précipitation des carbonates
de calcium, le CO2 produit pourra servir pour
une reminéralisation ultérieure

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Définition des types de prétraitement

La filière de prétraitement est définie suite à une période


d’étude qui permettra de connaître :
1. L’évolution des caractéristiques de l’eau brute au cours
des saisons
2. La variation du SDI au cours de l’année.
3. La variation du développement algal
4. Les variations engendrées par des phénomènes naturels
(cyclones, ouragans)
5. La présence d’hydrocarbures et leur nature
(hydrocarbures lourds, légers, proportion de soluble, etc…)

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Nettoyage des
membranes

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Nettoyage des membranes

Les membranes d’osmose inverse ne se


nettoient pas hydrauliquement comme les
membranes basse pression (MF–UF) par le
biais de rétro lavages à l’eau ou de rétro
lavages chimiques.

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Nettoyage des membranes

Elles ne nécessitent que des nettoyages


chimiques (acide, base associée souvent à
des détergents) qui sont effectués selon la
qualité de l’eau d’alimentation à des
fréquences variables (de l’ordre de 1 fois par
mois en premier étage et 1 fois par an en
deuxième étage).

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Nettoyage des membranes
Le recours à un nettoyage chimique d’un
module d’osmose inverse peut être lié à:
• Une valeur de perte de charge consigne.
• Une chute du débit du permèat
(20à 25% du débit nominal)
• Une augmentation de la conductivité du
perméat.
• Un programme de nettoyage systématique
prédéterminé.
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Solution de nettoyage
• Solutions acides (citrique ou chlorhydrique):
pour éliminer les dépôts carbonatés ou
hydroxydes.
• Solutions basiques (soude caustique): pour
éliminer les dépôts organiques.
Et après avis du fournisseur:
• Solution de détergent (avec ou sans
enzymes): pour éliminer les dépôts
organiques et protéines.
• Solution oxydantes: Dépôts biologiques
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Exemple de
nettoyage

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Désinfection des tubes de pression

1. Démonter les membranes du SKID et les


placer dans une solution du méta
bisulfite à 1%; les membranes doivent
être complètement immergé et la
solution doit être préparé avec de l’eau
osmosé.

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Photos d’un skid (7tubes de pression)

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Schéma d’un tube de pression

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2. Remonter le skid sans membranes et fermer
les tubes de pressions comme si les
membranes étaient dedans

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3. Préparer une solution de 5g/l de Cl2, dans le
tank du chlore; ajuster le pH à 7 avec de l’acide
citrique ou de la soude en fonction du besoin (il
faut ajouter très peu de réactif.
4. Faire tourner la solution de nettoyage pendant
1heure pour s’assurer que tout le skid contient
du chlore, laisser tremper 11h.
5. Vider la solution du chlore et préparer dans le
tank une solution à 1% du méta bisulfite

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6. Rincer le skid en faisant tourner le système de
nettoyage pendant 30 min
7. Remplir le tank du skid avec l’eau osmosé et rincer
le skid en faisant tourner le système de nettoyage
pendant 30 min
8. À la fin mesurer le chlore résiduel présent dans
l’eau de rinçage, si des traces de chlore persistent
recommencer le rinçage jusqu’à obtenir une eau
sans trace de chlore
9. Remonter les membranes.

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Lavage alcalin des membranes

Préparer dans le tank une solution pour le


lavage alcalin des membranes
1. 0,1% en poids de NaEDTA (2kg/2000l)
2. 0,1% de soude en poudre (2kg/2000l)
3. Ajuster le pH à 11(acide citrique ou soude)
4. Faire tourner cette solution pendant 5min et
vérifier qu’elle ne chauffe pas trop T<35°C
5.Vider et rincer avec du perméat pendant 30min

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Lavage acide des membranes
1. Après lavage alcalin et rinçage,prépare une
solution d’acide citrique ou chlorhydrique à
2%.
2. Ajuster le pH avec de la soude ou l’acide à pH:
2,5
3. Faire tourner cette solution pendant 5h
4. Vider et rincer pendant 30 min.
5. Prépare une solution de formol à 0,5%

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6. Faire tourner cette solution pendant 1h en
vérifiant que la T° n’est pas >30°C
7. Vider et recommencer le nettoyage au
formol une autre fois.
8.Remplir le tank du skid avec du perméat et
faire tourner le système de nettoyage afin
d’enlever le formol (odeur); plusieurs fois si
nécessaire
8. Redémarrer le Skid avec une production à
l’égout pendant 1h

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9. Remplir le tank du skid avec l’eau osmosé
et rincer le skid en faisant tourner le
système de nettoyage pendant 30 min
10. Redémarrer le Skid avec une production
à l’égout jusqu’à obtenir de la conductivité
nominale

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Merci

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