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Francisca Luciano Bomês

DIFFICULTES DE PRONUNCIATION DU FRANÇAIS AU MOZAMBIQUE CAS


CONCRECT DES APPRENANTS DE LA 9 ET 10 CLASSE À L’ECOLE SECONDAIRE
GENERALE 25 SEPTEMBRE- QUELIMANE 2018-2019.

(Cours de français première année)

Université Rovuma

Nampula

2021
Francisca Luciano Bomês

DIFFICULTES DE PRONUNCIATION DU FRANÇAIS AU MOZAMBIQUE


CAS CONCRECT DES APPRENANTS DE LA 9 ET 10 CLASSE À L’ECOLE
SECONDAIRE GENERALE 25 SEPTEMBRE- QUELIMANE 2018-2019.

(Cours de français première année)

Travail de caractère évaluative de meic cours


de françaises premières années premières
semestre

MA.EdsonMucumbe

Université Rovuma

Nampula

2021
Índice
Introduction.......................................................................................................................4

Le thème............................................................................................................................4

La justificative...................................................................................................................5

Le problème vs la problématique......................................................................................5

L’hypothèse.......................................................................................................................6

Les objectifs.......................................................................................................................7

L’objectif général..............................................................................................................7

Les objectifs spécifiques....................................................................................................8

La méthodologie................................................................................................................8

Les recherches...................................................................................................................9

Conclusion.......................................................................................................................11

Bibliographie...................................................................................................................12
Introduction générale

Apprendre une langue étrangère inclut l’oral et l’écrit, apprendre à parler et


communiquer avec cette langue demande la maitrise de certaines composantes telles
que la prononciation, La prononciation doit être claire pour but que l’interlocuteur
puisse facilement comprendre ce que l’on dit. La prononciation joue un rôle important,
elle influe sur la compétence du sujet parlant, l’interlocuteur se trouve devant une tâche
facile à accomplir lorsqu’il s’agit d’un locuteur qui prononce bien la langue.

La prononciation a souvent été marginalisée dans l’enseignement/apprentissage du


FLE, mais dans ces dernière années , les didacticiens essayent de faire un retour à cette
dernière dans l’enseignement du FLE , comme le confirme Malberg , B « à l’époque
actuelle , on commence à utiliser de plus en plus les nouvelles techniques dans
l’enseignement de la prononciation » 1 , à travers des activités de jeu de rôle au cycle
primaire et essentiellement l’introduction de la phonétique dans les méthodologies
d’enseignement .

D’abord il faut noter l’importance d’une bonne articulation, car elle garantit la réussite
de n’importe quelle situation de communication, donc nous tentons de connaitre les
causes de ces difficultés, et de proposer aux enseignants et aux apprenants des solutions
pour dépasser ce problème. Notre travail de recherche s’inscrit dans le cadre de la
didactique de l’oral, il se divise en deux grandes parties, l’une est théorique et l’autre est
pratique

Enfin, nous allons conclure avec conclusion générale dans laquelle, nous essayerons de
répondre à la problématique posée et aussi de vérifier les hypothèses déjà émises.
Introduction

L’objectif primordial de tout processus d’enseignement/ apprentissage d’une langue


étrangère est d’installer chez l’apprenant des compétences qui lui permettent de
communiquer aussi bien à l’oral qu’à l’écrit. En effet, avoir une bonne maîtrise de l’oral
en FLE, nécessite en grande partie une composante particulière qui se distingue des
autres composantes linguistiques (vocabulaire, grammaire), celle de la prononciation.
De ce fait, l’enseignement de la prononciation comme volet de l’oral, paraît primordial
voire indispensable, car avoir une bonne prononciation de la langue française permettra
à l’apprenant d’être capable de prendre la parole de manière expressive et de produire
un énoncé compréhensible, intelligible et surtout d’écarter toute les situations confuses
comme le confirme Piéron (1973) : « L’intelligibilité phonétique c’est un terme
caractérisant la perception correcte d’un message verbal , c’est-à-dire l’état d’un
message qui peut être capté sans difficulté et compris aisément»1 .

Donc, on peut dire que l’appropriation de la prononciation demeure un élément essentiel


de la communication en langue étrangère. Autrement dit, prononcer incorrectement peut
entraver l’accès au sens, et donc l’échec de la communication. Selon nos observations
entant qu’étudiant du français langue étrangère, les difficultés de prononciation peuvent
concerner les jeunes apprenants qui sont en début de leur apprentissage mais aussi elles
peuvent être présentes chez les adultes ou même ceux qui ont un cursus plus ou moins
avancé comme le cas de certains étudiants qui seront probablement des futurs
enseignants de français. En effet, si nous voudrions chercher l’origine de leurs erreurs
articulatoires, nous devrions faire recours à leur première étape d’apprentissage du FLE,
où ils doivent acquérir des connaissances de base en phonétique et être capables
d’articuler correctement, ainsi de prendre la parole de manière compréhensible.
Le thème

Thème c’est le phénomène sur lequel le Chercheur prétend une solution, ou un


problème sur lequel on prétend développer une recherche scientifique. C’est également
une difficulté, sans aucune solution encore, ayant la nécessite de le détermine avec
précision afin de tenter d’examen, de trouver une solution, ainsi qu’une évaluation de la
solution.

Dans ce Project de recherche scientifique on a comme le sujet : DIFFICULTES DE


PRONUNCIATION DU FRANÇAIS AU MOZAMBIQUE CAS CONCRECT DES
APPRENANTS DE LA 9 ET 10 CLASSE À L’ECOLE SECONDAIRE
GENERALE 25 SEPTEMBRE- QUELIMANE 2018-2019.

La justificative
La justificative comprend apprésentation de forme claire et objective des raisons de
ordre torique ou pratique que vont donner les fusements de la recherche. On va
justifier pourquoi on a choisi c’est thème la délimitation réalise et la relation que le
chercher a avec lui-même. On va chercher montre ici la légitimité la pertinence
l’intéresse et la capacité d élevé sur le thème. C’est là où on va répondre la question
pour quoi?

Le propos principal de ce travail est de faire voir les erreurs de prononciation que les
étudiants commettent pour décrire la relation avec la communication aisée. Étant donné
que dans le Département de Langues Étrangères à l’école secondaire 25 de septembre
Quelimane il n’y a aucune étude précédente visant l’identification des erreurs de
prononciation pour guider les professeurs et les étudiants qui travaillent la phonétique
française dans les matières spécialisées ou dans les cours intensifs, cette recherche
prétend élaborer une basse optionnelle sur laquelle les professeurs et étudiants peuvent
travailler les exercices de phonétique française qui posent plus de problèmes aux
apprenants de FLE.

Le but est de découvrir les erreurs et les comparer avec la façon correcte de prononcer
selon l’Alphabet Phonétique International, également on montre les mots prononcés
correctement pour montrer qu’il est possible d’apprendre à bien prononcer même avant
de commettre des erreurs.
Le problème vs la problématique
Dans les dernières années il y a eu une remarquable croissance dans le nombre
d'étudiants intéressés à apprendre une langue étrangère autre que l'Anglais. Leur
préférence se tourne vers la langue française pour des raisons très variées, telles que leur
intérêt à se développer professionnellement, étudier à l'étranger, à immigrer pour
travailler, etc.

La Licence en Langues Modernes : Spécialité en Français et Anglais a été créée en 2001


et mise en place en 2002 dans le Département de Langues Étrangères de la Faculté de
Sciences Humaines à l'Université d'El Salvador. Cela en réponse aux besoins des
étudiants quant à l’ouverture de nouvelles opportunités académiques et de travail dans
notre pays. Une idée a surgi parmi les professeurs du Département de Langues
Étrangères pour proposer cette nouvelle carrière.

L'enseignement du français comme langue de spécialité dans la carrière commence en


supposant que les étudiants n'ont aucune connaissance de cette langue, avec une
méthode pour débutants. Les 4 compétences langagières (expression et compréhension
orale et écrite) sont prises en compte et enseignées au même temps afin que les
étudiants construisent une base linguistique solide pour bien se développer dans les
matières à venir.

En ce qui concerne l'expression orale, pendant les niveaux basiques les étudiants
prononcent d'une façon qui porte naturellement plus des caractéristiques de la langue
maternelle. Ce qui parfois pourrait affecter la communication aisée et au même temps
pourrait retarder la maîtrise de la prononciation de la langue française.

Les erreurs de prononciation peuvent provoquer l'échec des matières, des difficultés à
s'exprimer en utilisant le français dans la vie courante avec les copains de classe ou des
francophones ; et pendant les cours, des difficultés à faire la différence entre un son et
un autre pour mieux comprendre les messages, etc. Pour mieux comprendre la nature de
ces erreurs et éviter les possibles conséquences mentionnées ci-dessus on vous propose
une question de recherche.

Quels sont les problèmes de difficultés de prononciation de la langue française aux


apprenants d’école secondaire générale 25 septembre- Quelimane 2018- 2019?
L’hypothèse

Une hypothèse est un énoncé particulier spécifiant une relation (de causalité ou autre)
qu’il est possible de corroborer par l’expérimentation ou l’observation.

L’hypothèse est la réponse présumée par la chercheuse ou le chercheur à la question de


recherche. Elle est issue d’une réflexion approfondie sur les divers éléments qui
composent la problématique de recherche. L’hypothèse de recherche sert à organiser la
recherche autour d’un objectif précis puisqu’elle devra être validée ou invalidée. Dans
la rédaction du projet de recherche, elle joue le rôle du phare qui oriente la chercheuse
ou le chercheur : tous les éléments du texte doivent établir un lien avec elle.

Les trois prémisses ci-dessous nous ont servi de point de départ:

 Les erreurs commises par les élevés de FLE a école secondaire 25 septembre
Quelimane résulteraient des autres langues qu’ils parlent.
 Les manuels et cassettes utilisés pour l’enseignement de FLE à l’école
secondaire 25 de septembre Quelimane se prêteraient mal à la prononciation du
français.
 La didactique de la prononciation de FLE à l’école secondaire 25 de septembre
de Quelimane connaîtrait de multiples défis étant donné les exigences de
l’enseignement de la prononciation.

Les objectifs

Un objectif est un énoncé indiquant ce qu’on désire obtenir, réaliser, ou vérifier dans le
cadre du projet. Il peut être plus ou moins général. Par exemple, « étudier les
caractéristiques de telle composante optique » et « étudier le phénomène de
bioaccumulation chez l’espèce X » sont des objectifs très généraux, alors que « vérifier
l’intérêt de telle composante optique pour la réalisation d’un laser NH3 à haute pression
» et « vérifier la capacité de l’espèce X à bio accumuler le polluant Z » sont des
objectifs plus particuliers.
Dans la tradition scientifique, incarnée par la recherche subventionnée, de tels objectifs
ne constituent pas un engagement formel; on l’a déjà dit, les projets doivent subir plus
souvent qu’autrement des réorientations en cours de route, réorientations qui peuvent
modifier les objectifs initiaux, la plupart du temps en les limitant. Cependant, dans un
contexte de recherche appliquée, ces objectifs peuvent acquérir le statut d’éléments de
contrat, qui ne peuvent dès lors être modifiés sans l’accord explicite des bailleurs de
fonds. Il est prudent, dans ce contexte, de porter la plus grande attention au caractère
réaliste de ses objectifs. Les trois objectifs suivants ont préoccupé la présente étude:

Objectif général

Détecter les erreurs de prononciation les plus typiques des é des élevés de la 9 et 10
classe d’école secondaire générale 25 septembre- Quelimane 2018 2019.

Spécifiques

 Montrer les erreurs les plus communes qui concernent la plupart


d’étudiants.
 Montrer les sons qui sont bien prononcés.
 Décrire l'influence des erreurs de prononciation sur la bonne
communication.

Type de recherche

L'investigation a été centre dans la méthodologie qualitative-quantitative parce que le


but d’étude a été de décrire le phénomène et la relation entre ses variables et celui a été
aussi analysé quantitativement grâce à la prise des échantillons d'un groupe petit. Les
chercheurs ont pu faire des prédictions même si les prédictions ne soient pas
remarquables.

La conception de l'investigation a été non-expérimentale parce que les investigateurs


n'ont pas manipulé les variables et ils seulement ont observé les effets et la relation qui a
existé entre les deux variables qui ont été étudiées, en continuant avec la recherche qui a
été de type transversal.
Procédures d'investigation

Le processus a commencé par les evaluations oral dans le cours, aussi atraves
d'utilisation de dialogue entre les etudiants. La récollection de l’information a été
utilisée pour créer la liste d'erreurs de prononciation les plus communs chez les 13
étudiants du group, à savoir 9 de la 9ᵉ classe et 4 de la 10ᵉ classe

L'observation a été faite avec le but d'obtenir les résultats d’une façon naturelle et sans
manipulation. Les enregistrements ont été faits avec un téléphone portable sans que les
participants se rendissent compte. Par contre, après leurs participations ils ont bien été
informés de leur participation, tous 35 les participants ont exprimé leur accord très
positivement.

Les chercheurs ont aussi fait un instrument, nécessaire pour recueillir certains
renseignements; cet instrument a été un questionnaire pour des francophones et il a été
construit avec l’intention de connaître le point de vue des personnes non hispanophones
pour savoir si la prononciation a été suffisamment claire pour une communication aisée,
les résultats ont été montrés en graphiques et à travers de tableaux récapitulatifs pour
connaître les informations trouvées.

Présentation des résultats

Dans le présent travail j’ai pu trouver quelques erreurs de prononciation, voici une liste
de mots qui a été prononcée pour les élèves avec leur analyse correspondante.

Quelles ont été les erreurs de prononciation les plus communes des élevés dans la
phrase?

Phrase 1. « Je veux payer par carte bleue. » Prononciation correcte: /ʒ vøpejepa ka t


blø/. ʁ ʁ

Mot Prononciation Nombre 9ᵉ Classe 10ᵉ classe


correcte d’erreurs
● Je /ʒ/ 3 2 1

● Veux /vø 4 2 2
● Payer /peje/ 9 4 5
● Carte /ka t/ ʁ 2 2

Variantes de prononciation trouvées

● Je / e/. ʃ

● Veux /vu/, /v /, /v /, /vy/. ə ɛ

● Payer /p ʒ /, /paʒ /, /pa e /, /faje /. ɛɛɛ ʃ ʁ ʁ

● Carte /ka /. ʁ

Analyse des variantes

1. La prononciation du mot « Je »ai présenté la variante : / e/. Cela à ʃ cause de la


difficulté que le son /ʒ/ représente pour les hispanophones car il 38 n’existe pas en
espagnol. Aussi, étant donné qu’en espagnol on prononce tout ce qui est écrit, on
prononce le « e » ouvert quand dans le mot « je » ça doit être un Schwa représenté par
/ə/.

2. La prononciation du mot « Veux » a présenté les variantes : /vu/, /v /, /v /, /vy/.


Cela à cause que les étudiants ont fait plus attention à la ə ɛ prononciation correcte du «
v », et ils ont rencontré des difficultés à bien prononcer le diphtongue « eu » représenté
par /Ø/.

3. La prononciation du mot « Payer » a présenté les variantes : /p ʒ /, /paʒ /, /pa e /,


/faje /. Le son /j/ a présenté un piège en conjonction ɛ ɛɛ ʃ ʁ ʁ avec la voyelle « a ». Au
lieu de construire la diphtongue /ei/ avec le graphème « aye » les étudiants ont produit
les variantes trouvées. La prononciation du / / final est une erreur très commune
affectant les infinitifs. ʁ

4. La prononciation du mot « Carte » a présenté la variante : /ka /. Les ʁ participants


qui ont commis cette erreur ont oublié de prononcer le /t/ final.

5. La prononciation du mot « Bleue » a présenté les variantes : 39 /bl /, /blu/, /vø/,


/bl /. Les participants ont rencontré des difficultés à bien ə əɔ prononcer le diphtongue «
eu » représenté par /Ø/, ce qui est normal pour les hispanophones car ce son n’existe pas
en espagnol. Ils ont essayé de s’exprimer en utilisant le sont le plus proche qu’ils.
Quelle a été la relation des erreurs avec la communication aisée?

Dans cette phrase les erreurs ont fortement affecté l’intégrité du message puisque les
mots clés ont été mal prononcés. Les verbes principaux « veux » et payer » ont été les
moins bien utilisés, alors on peut assurer qu’un possible récepteur du message aurait eu
des problèmes pour bien comprendre la signification correcte de ce que les participants
ont dit. Dans le cas du mot « bleue » un possible récepteur aurait pu déduire qu’il
s’agissait du moyen de paiement seulement si le mot « carte » serait bien prononcé. Le
reste des erreurs ne constituent pas autant blocage de la compréhension du message 40
comme les erreurs précédemment mentionnées.

Quelles ont été les erreurs de prononciation les plus communes des élevés dans la
deuxième phrase? Phrase

2. « Nous mangeons beaucoup de viande de veau. »

Prononciation correcte: /nu m ʒ boku d vj d d vo/. ɑ̃ ɔ̃ ɑ̃

Mot Prononciation correcte Nombre d’erreurs

● De /d/ 2

● Viande/vj d/ ɑ̃ 4

● Mangeons /m ʒ / ɑ̃ ɔ̃ 4

● Veau /vo/ 13

● Beaucoup /boku/ 2

Variantes de prononciation trouvées

● De /d /. ɛ

● Viande /bi t/, /vi /, /bi d/. ɑ̃ ɑ̃ ɑ̃

● Mangeons /m ʒ s/, m , /m dʒ /. ɑ̃ ɔ̃ ɑ̃ʃɔ̃ ɑ̃ ɔ̃


Analyse des variantes

1. La prononciation du mot « De » a présenté la variante : /d /. Cette ɛ erreur est


clairement une influence de la langue.

2. La prononciation du mot « Viande » a présenté les variantes : /bi t/, ɑ̃ /vi /, /bi d/. Il y
a eu des difficultés pour bien prononcer le /v/ au début du ɑ̃ ɑ̃ mot. Il n’y a pas eu de
problèmes pour prononcer le son nasal / /, mais la ɑ̃ concentration pour bien prononcer
ce son a causé l’oubli de prononcer le /d/ final.

3. La prononciation du mot « Mangeons » a présenté les variantes : /m ʒ s/, m , /m dʒ /.


Encore une fois le son /ʒ/ a présenté un piège pour ɑ̃ ɔ̃ ɑ̃ʃɔ̃ ɑ̃ ɔ̃ les participants, soit pour
le prononcer comme le plus proche de l’espagnol avec / / ou trop fort comme en anglais
avec /dʒ/. Aussi, le /s/ final qu’on ne ʃ prononce jamais pour la deuxième personne du
pluriel a été prononcé par erreur une fois.

4. La prononciation du mot « Veau »a présenté les variantes : /bø/, /vø/, /be/, /vi /. Dans
ce cas-ci il y a eu une claire confusion avec le diphtongue ɔ « eu », les participants ont
oublié que le triphtongue « eau » est prononcé très facilement /o/ comme le « o »
espagnol. Il y a aussi eu des difficultés pour bien prononcer le /v/ au début du mot. 44

5. La prononciation du mot « Beaucoup » a présenté la variante : /voku/. Dans ce cas-ci


les participants ont fait plus attention à la bonne prononciation de la triphtongue « eau »
et de la diphtongue « ou », qu’il y a eu des cas où le « b » a été prononcé comme « v e
maternelle.
Conclusion

Notre investigation sur terrain nous a permis de faire un constat critique sur La part
accordée à la prononciation dans une séquence didactique, de plus, elle nous a apporté
des réponses intéressantes quant à la nature des difficultés Qu’éprouvent les apprenants
pour articuler correctement certains sons en Français ainsi que sur les causes de ces
dernières. En outre l’apprentissage d’une langue étrangère commence par apprendre à
articuler. Pour cela les enseignants doivent donner une importance à la didactique de la
prononciation, autrement dit les enseignants doivent entrer dans leurs séances, une
séance pour enseigner la prononciation.

Notre recherche nous a aidé à bien cerner ce sujet et ce après avoir analysé et interprété
les enregistrements des apprenants et surtout le questionnaire des enseignants. L’analyse
détaillée des résultats de l’enquête (le questionnaire et les enregistrement), nous a
permis de confirmer nos hypothèses précitées dans l’introduction, dont la première
concerne l’influence de la langue maternelle(soit l’arabe ou le dialecte parlé); puisque
nous avons relevé que certaines erreurs proviennent de l’influence de la langue
maternelle de l’apprenant, soit par l’inexistence de certaines sons dans le système
phonétique arabe, soit par le manque de la pratique de la langue et nous avons prouvé ça
à travers le questionnaire destiné aux enseignants.

Pour la deuxième hypothèse, les réponses données par les enseignants confirment que
le milieu socioculturel joue un rôle très important, à travers la création d’un
environnement pour exercer la langue en dehors de la classe. En ce qui concerne la
troisième hypothèse, les réponses données par les enseignants confirment que le
programme ne répond pas aux besoins des apprenants en matière de la prononciation et
pour prouver ça le programme dispose d’une séance d’expression orale chaque 12
séances, pour le manque d’effort de la part de l’apprenant durant le stage effectué nous
avons constaté l’absence fréquente des apprenants et l’indifférence de ces derniers vis-
à-vis de l’apprentissage du français.
Bibliographie

AMBOISE, Q , Le français en Algérie, lexique et dynamique des langues, éd Duculot,


p 118 .

BERARI.E, L’approche communicative , théorie et pratique, Clé international, 1991, p


14.

BLOOMFIELD .L , langage , London , Georges Allen and UnuinLrdpublishers,


1934,p55,56.

BOULEHCEN. A, Sociologie de l'éducation, Maroc, Afrique orient, 2002, p99.

CLERC .M analyse de la compréhension de l’orale, revue de l’APLV dossier du


numero2,1999

CUQ. J.P , Dictionnaire de didactique du Français Langue Etrangère et Seconde,2003,


p. 48.

CORNAIRE .C ,le point sur la lecture ,centre éducatif et culturel ,1991,p 5.

GALISSON. R/COSTE .D ,dictionnaire de didactique des langues , Hachette ,1976, p


154.

GALISSON .R, de la langue à la culture par les mots ,coll , didactique des langues
étrangères .clé international,1991 .

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