Le Kit de Survie de L'étudiant en Droit 20222023

Le kit de survie de l’étudiant en droit – Jurixio – 2022/2023
Toute communication est strictement interdite sous peine de poursuites judiciaires
1
SOMMAIRE
• Fiche préliminaire : Introduction – Présentation

• Fiche n°1 : Comment s’organiser à la fac de droit ?
• Fiche n°2 : Comment prendre des notes efficacement ?
• Fiche n°3 : Comment réussir son cas pratique ?
• Fiche n°4 : Comment se démarquer des autres ?
• Fiche n°5 : Comment réussir sa dissertation juridique ?
• Fiche n°6 : Comment réviser efficacement ses cours de droit ?
• Fiche n°7 : Droit public/droit privé : comment choisir ?
• Fiche n°8 : Comment trouver un stage ?
• Fiche n°9 : Comment gérer son temps en examen ?
• Fiche n°10 : Comment réussir sa fiche d’arrêt ?
• Fiche n°11 : Quelle est l’année la plus difficile ?
• Fiche n°12 : Comment réussir son commentaire d’arrêt ?
• Fiche n°13 : Comment réussir la sélection en Master ?
• Fiche n°14 : Comment aimer le droit administratif ?
• Fiche n°15 : Comment rechercher de la doctrine ?
• Fiche n°16 : Comment enrichir sa culture juridique ?
• Fiche n°17 : Comment réussir ses cours à distance ?
• Conclusion
2
INTRODUCTION – PRÉSENTATION
- Fiche préliminaire -
Plan de la fiche :
§1 : Qui suis-je ?
§2 : Mon parcours chaotique
§3 : Présentation de l’ebook
Bonjour, jeune étudiant(e) en droit ! J’espère que vous êtes en forme et que vous êtes
plus que motivé pour mettre toutes les chances de votre côté pour réussir vos études de droit.
Dans ce guide PDF, vous allez avoir accès à 17 fiches-conseils pour vous aider à mieux
appréhender votre long périple à la fac de droit.
Mais avant, je tenais impérativement à me présenter pour que vous me connaissez

mieux.
§1 : Qui suis-je ?
Alors, je me présente. Moi c’est « Jurixio », mais mon vrai prénom c’est « Morgan »
(prononcer « Morgane » et non « Morgand »). Je suis enseignant en droit à l’Université
catholique de Lyon (UCLy) depuis plusieurs années1. Je dispense des cours en droit privé et
en méthodologie du droit. Et si je peux vous dire un truc… C’est que je m’éclate à donner des
cours. Partager ma passion, transmettre ce que j’ai appris. J’adore ça !
A côté de ces missions d’enseignement, je suis par ailleurs créateur de contenus

juridiques sur les réseaux sociaux.
Tout d’abord, j’ai 2 chaînes YouTube :

ð Ma 1re chaîne YouTube – « Jurixio » – est consacrée aux études, à la motivation et à
l’entrepreneuriat2
1
J’ai commencé ma carrière d’enseignant à l’Université Jean Moulin Lyon III, là où j’ai fait mes études de droit.
2
Pour accéder à la chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCAEx2OhFhtuiIsRHQoBQHVQ
3
ð Ma 2e chaîne YouTube – « Jurixio – Les vidéos de droit » - est davantage orientée sur
les études de droit3
Je suis également présent sur Instagram (mon compte : @jurixio_) et sur TikTok (mon
compte : @jurixio_).
Enfin, j’ai également mon propre site internet – L’école Jurixio – sur lequel vous
trouverez de nombreux outils pour réussir vos études de droit :
• Des fiches de cours pour apprendre vos cours et réviser efficacement :
o https://ecole.jurixio.com/fiches-revision-droit-jurixio
• Des pré-rentrées en ligne (uniquement pendant l’été) pour prendre de l’avance sur les
autres durant l’été et être plus serein en septembre :
o https://ecole.jurixio.com/preparer-sa-rentree-l1-l2-l3-droit
• Des formations de méthodologie pour augmenter vos notes rapidement :
o https://ecole.jurixio.com/methodologie-droit-jurixio
• Des quiz de révision pour vérifier vos connaissances en vue des examens :
o https://ecole.jurixio.com/quiz-revision-droit-jurixio
• Des Mémos de jurisprudence administrative pour connaître tous les arrêts importants
du droit administratif (conseillé pour les L2) :
o https://ecole.jurixio.com/memosdejurixio
• Des flashcards pour réviser votre cours de façon ludique :
o https://ecole.jurixio.com/flashcard-droit-jurixio
En bref, tout pour réussir à la fac de droit.
§2 : Mon parcours chaotique
A) Ma période lycée
Je suis arrivé à la fac de droit totalement par hasard. En effet, quand j’étais au
collège/lycée, j’étais un élève très moyen : chaque année, je passais en année supérieure en
faisant le minimum (en gros, je passais avec 10/20 tout juste).
3
Pour accéder à la chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCNrtPIDUfWiINtwQzWY5YDw
4
J’étais quelqu’un de réservé, très timide, et extrêmement renfermé sur moi-même.

Souvent seul, je passais mes journées à jouer aux jeux vidéos et à regarder la télé (surtout les
chaines de sport).
Concernant la question de l’orientation, je ne savais pas non plus ce que je voulais faire
plus tard. D’un côté, j’étais attiré par le métier d’interprète puisque j’adorais les langues
vivantes, j’avais d’excellents résultats en anglais et espagnol. Autre hypothèse que j’avais
envisagé, devenir professeur d’EPS au collège/lycée (j’étais passionné par le sport). Finalement,
sur Admission Post-Bac (ancêtre de Parcoursup), j’ai sélectionné des formations en langues
vivantes (« LEA »4 par exemple) et en sport (« STAPS5 »). Mon premier choix, c’était « LEA
Anglais-Espagnol » à l’Université Lumière Lyon II. Rien à avoir avec le droit donc…
Bref, je passe mes épreuves du bac ES au lycée Saint-Just, dans le 5e arrondissement de

Lyon. Puis, quelques semaines plus tard, les résultats arrivent : 11/20. Ce n’est pas mauvais,
mais ce n’est pas incroyable non plus6. Surtout, c’est l’heure des choix : que vais-je faire l’année
prochaine ? J’entérine mon premier choix ? Je prends autre chose ? Finalement, je valide
définitivement mon premier choix : c’est parti pour la fac de langues. Mais, une discussion avec
des proches va complètement chambouler mon avenir…
B) Le revirement
Je m’en souviens comme si c’était hier. Il était près de 21 heures… Ma mère recevait
des amis à manger à la maison. Moi, comme d’habitude, j’étais en plein mode « Carrière » sur
Fifa. Ma mère m’appelle pour venir prendre l’apéro. Elle me sert un Coca. Puis, l’une des amies
de ma mère me pose la question suivante : « Alors, qu’est-ce que tu vas faire l’année
prochaine ? » Tout excité, je réponds que je me suis inscris en Fac de langues à Lyon II.
Et c’est là le commencement d’une discussion qui va, à jamais, changer ma vie. Pendant
de longues minutes, la copine de ma mère – qui me connait bien – me donne son point de vue
sur mon choix. Elle m’indique notamment les faibles débouchés de la fac de langues. Elle me
parle du développement des applications de traduction.
4
Licence de Langues Etrangères Appliquées
5
Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives
6
En terminale, je n’ai quasiment pas travaillé de l’année. Je me suis réveillé le mois précédent le bac pour
« bachoter » au maximum. Ça a marché. Tant mieux.
5
En bref, elle réussit à me convaincre que je suis en train de faire une grosse erreur. Ces
échanges m’ont énormément fait réfléchir. Et, fin de compte, je décide finalement de me
désinscrire de la licence LEA que j’ai sélectionnée.
Cependant, il y a un problème. On est en plein mois de juillet. Je n’ai plus rien pour
l’année prochaine. Toutes les inscriptions qui peuvent m’intéresser sont fermées… Sauf une. Il
y a bien une formation où il reste de la place…la fac de droit. Ce cursus ne me dit pas grand-
chose, je ne sais même ce que veut dire le mot « droit » ! Et puis ça ne m’intéresse pas, je n’y
connais rien. Malgré tout, je décide de m’y inscrire, notamment pour la culture générale qu’un
tel cursus peut m’apporter. La vie fait parfois bien les choses…
C) Mes débuts difficiles à la fac de droit
Lors de mon inscription en Licence de droit à l’Université Lyon III, j’ai reçu un avis
« DÉFAVORABLE » de la part de la commission d’accès. Mon entrée à la fac de droit n’est
donc pas conseillée. Pour autant, cet avis n’étant pas obligatoire, je décide quand même de
franchir le pas : c’est parti, en avant pour les études de droit !
Puis arrive le mois de septembre. C’est le jour de la rentrée solennelle. La salle est
comble, remplie de futurs avocats et notaires. Moi, au milieu de tout ça, je me demande ce que
je fais là. « Dans quoi je me suis lancé bordel ? » On verra bien. De toute façon, cette année ne
peut que me faire du bien. Je vais apprendre des choses et grandir.
Au cours de l’année, je ne vais quasiment pas en cours. On va dire que je préfère profiter
pleinement de mon statut d’étudiant et des joies que celui-ci procure. Je ne travaille pas. Je ne
fais pas mes TD, j’ai des mauvaises notes. En toute logique : j’échoue lamentablement mes 2
semestres.
Me voilà au mois de juin. Les rattrapages arrivent. Un dilemme se présente à moi : dois-
je continuer ou arrêter ?
6
D) Continuer ou arrêter ?
Continuer ou arrêter ? J’ai très longuement réfléchi à cette question. J’en ai discuté avec
mon entourage et mes proches. La décision est très difficile à prendre car je n’ai pas trop envie
de « perdre » une année de plus. En même temps, même si je ne suis pas passionné par ce que
j’étudie, je trouve ça intéressant. Alors, que faire… ?
Finalement, après quelques jours de réflexion, je prends l’une plus importantes décisions
de ma vie : « Je reste » ! J’ai 18 ans. Toute la vie devant moi. Je me laisse une chance.
Les rattrapages sont là. Je bascule en mode « guerrier ». Je révise à fond tous mes cours.
Le but, c’est de valider le maximum de matières pour ne pas les repasser l’année suivante. Grâce
à mon travail acharné de dernière minute, je parviens tout de même à valider 4-5 matières. Ce
n’est pas énorme, mais je suis tout de même satisfait de moi. Ça prouve surtout que je peux le
faire. Avec du travail.
Je repars donc pour une (deuxième) première année de droit. Et, cette fois-ci, ce n’est
pas pareil : je vais tout faire pour réussir mon année de droit ! Je vais en cours. Je participe
en TD. Je travaille comme un dingue. Les résultats suivent : je valide mon année à 12,7/20 ! Je
suis tellement fier de moi. Même au collège… Même au lycée… Je n’ai jamais eu de tels
résultats. C’est là que je prends conscience d’une chose : je ne suis pas un bon à rien. Je peux
faire quelque chose de ma vie.
E) La suite de la Licence de droit
J’arrive en 2e année de droit. J’entends tout le monde dire que c’est la plus dure. Peu
importe. Je reste focus sur mon objectif de réussir mes études de droit. Je choisis « droit pénal
général » en option (les finances publiques, non merci). En réalité, après coup, j’ai regretté ce
choix. En 2e année, l’étude du droit pénal se limite aux grands principes généraux de la matière
(l’application de la loi dans le temps, dans l’espace…). Je m’attendais à mieux. Bref, malgré la
déception, je valide ma 2e année de droit à 13,5/207.
7
Avec notamment un 18/20 au partiel de droit administratif du S2. 18/20… Je ne m’en remets toujours pas !
7
En 3e année, il faut faire un choix entre « droit public » et « droit privé ». Le choix est
vite fait : je prends la mention « droit privé » ! En option, j’opte pour un somptueux combo
« Droit civil / Droit des sociétés ». Je me dis que ces matières pourront toujours me servir pour
le Master 1 droit notarial que j’envisageais. Là encore, je valide mon année à près de 13,5/20 !
Je suis tellement heureux et surtout tellement fier de moi : je valide ma Licence en droit avec
mention ! Sah, quel plaisir…
F) Le Master
Me voilà en Master 1 droit notarial à Lyon III8. Que le temps passe vite… ! C’est une
année bizarre : c’est un peu du « chacun pour soi » ! Tout le monde souhaite intégrer le M2
droit notarial réputé de Lyon III. L’ambiance n’est vraiment pas folle. Pourtant, malgré tout, je
réussis mon année de M1 à près de 13,5/20. Je finis dans les 20 premiers de ma promo.
Mais, une question se pose alors : dois-je tenter ma chance dans le M2 droit notarial ou
alors faire un autre M2 ? Le doute survient car je suis de plus en plus sensible à la recherche et
à la théorie juridique. Finalement, contre toute-attente, je décide de quitter le notariat pour
m’inscrire dans un Master 2 recherche : le M2 droit privé fondamental !
J’ai beaucoup aimé mon année de Master 2. Un petit comité, une bonne ambiance, des
profs sympathiques. La recherche me plait de plus en plus. D’ailleurs, il nous est demandé de
rédiger un mémoire de recherche. Trop bien ! C’est quelque chose que je ne connais pas et qui
m’excite ! Je décide de travailler sur un sujet qui m’intéresse énormément : « La summa divisio
personnes/choses ». Je m’éclate. J’en apprends tous les jours. J’obtiens une super note à mon
mémoire (15,5/20) et je valide mon Master 2 avec mention !
G) Les vicissitudes de la période post-Master
Mon M2 en poche, je décide de m’inscrire en thèse pour obtenir le statut de docteur (et
ainsi pouvoir enseigner à la fac). Pour que mes recherches soient financées, je candidate pour
obtenir un contrat doctoral. Je prépare un dossier en béton avec un super projet de thèse, je mets
toutes les chances de mon côté.
8
A l’époque, la sélection intervenait uniquement en Master 2. Il n’y avait aucune sélection pour rentrer en M1.
8
Le jour des auditions arrive. Et là… On m’annonce que je ne suis même pas auditionné
pour défendre mon projet devant le jury. Je suis dégoûté. En sortant de la fac, je fonds en
larmes. Je n’ai même pas pu me défendre… Mon dégoût est si profond que j’abandonne l’idée
de me lancer dans la voie de la thèse. C’est alors que j’emprunte un autre chemin : celui de
l’examen d’entrée au CRFPA9.
Pendant un an, je me mets à réviser le programme10. C’est très stimulant de préparer un
cours. Mais, c’est aussi une vraie source de stress. J’enchaine les examens blancs et les
entrainements. La préparation se passe plutôt bien. Puis, le mois de septembre arrive : c’est
l’heure des épreuves écrites ! Je me mets une pression élevée. Je réussis les épreuves écrites.
Je suis admissible. Il ne me reste plus que les épreuves orales à passer. Ça va le faire…
Je limite la casse à mon oral d’anglais. L’épreuve sacrée – le Grand Oral – arrive ensuite.
Je suis très stressé car je ne suis pas du tout à l’aise à l’oral. Je tombe sur un sujet horrible, qui
ne m’inspire pas du tout : « L’avocat et la recherche de la vérité ». Mon exposé dure 10 minutes
(sur les 15 recommandées). Le jury me descend plus bas que terre. Une véritable descente aux
enfers. En sortant de la salle, je sais que je n’ai pas le CRFPA.
Quelques jours plus tard, ma crainte se confirme. Les résultats tombent : 4/20 au grand
Oral. Un véritable échec. Un vrai coup dur sur la tête. Je n’ai pas le CRFPA. Je suis écœuré. Je
tombe alors dans une très grosse période de doute et de remise en question. Perdu et dégouté,
je suis à 2 doigts de tout quitter pour faire autre chose.
Mais, je suis quelqu’un de combattif. Après quelques mois difficiles, je me ressaisis.

Je me rends compte que la profession d’avocat n’est pas faite pour moi. Je n’ai pas cette
« flamme » en moi. C’est alors que l’idée de l’enseignement rejaillit en moi. C’est pourquoi,
l’année suivante, je décide de m’inscrire en thèse11. Contrat doctoral ou pas.
En fin de compte, comme la première fois, je ne suis pas financé pour faire mes
recherches. Mais, je ne me résigne pas. Je me lance dans la folle aventure de la thèse avec un
sujet super intéressant : « La proportionnalité en droit des biens. ».
9
L’examen du CRFPA est l’examen d’entrée à l’école des avocats.
10
J’avais pris le risque de le passer sans m’inscrire à une préparation privée. Déjà, je n’en avais pas les moyens
et, surtout, je pensais que je pouvais y arriver seul. Si j’avais su comment ça allait se terminer, peut-être que
j’aurais pris une Prépa. Mais, comme je dis souvent : avec des « si », on coupe du bois…
11
La première fois, je ne m’étais pas inscrit en thèse.
9
Au début, tout se passe bien. Mon sujet me plait, je m’épanouis intellectuellement, je

fais la rencontre de doctorants sympathiques et de professeurs brillants. J’adore faire des
recherches sur mon sujet et prendre du recul sur cette thématique.
Mais… au bout de plusieurs mois, cet enthousiasme disparait. Je me sens seul. Mes
journées se résument à lire des bouquins. La théorie commence à m’ennuyer sérieusement. Je
ne gagne pas ma vie (alors que tous mes potes commencent à s’installer). Les postes à
l’Université diminuent. Bref, je ne me sens pas de continuer à travailler comme ça pendant
encore 4-5 ans.
Dès lors, en accord avec ma directrice, je mets un terme à ma thèse au bout d’un an et
demi de recherche. D’accord… Mais pour faire quoi ensuite ? Enseigner le droit. D’une manière
ou d’une autre. Quel que soit le chemin, j’y arriverai.
J’avais raison. Aujourd’hui, j’enseigne le droit auprès de nombreux étudiants dans le

cadre de mes fonctions à l’UCLy12. Je crée du contenu pour motiver les autres. Je fais des vidéos
sur YouTube, moi le timide maladif de mes années lycées. Je suis épanoui et comblé. Les
difficiles épreuves qui ont jalonné mon parcours m’ont rendu plus fort. La personne que vous
étiez hier ne conditionne pas celle que vous serez demain.
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais.13 »
§3 : Présentation du guide PDF
Bon, j’ai assez raconté ma vie. Maintenant, je vais vous donner plein de conseils et
astuces pour que vous ayez toutes les cartes entre vos mains pour tout exploser durant vos études
de droit.
Dans ce guide, vous trouverez la réponse aux 17 questions que se posent le plus les
étudiants en droit : comment être organisé à la fac, comment faire un bon cas pratique, comment
avoir la moyenne à son commentaire d’arrêt, comment limiter la casse pour une dissertation,
comment développer sa culture juridique… A tout de suite pour la 1re fiche-conseil !
12
Aujourd’hui, j’ai même l’immense chance de dispenser des cours magistraux en amphithéâtre…
13
Xavier Dolan, réalisateur canadien.
10
COMMENT S’ORGANISER EFFICACEMENT

À LA FAC DE DROIT ?
- Fiche n°1 -
Plan de la fiche :
§1 : Comment prendre ses notes ?

§2 : Faut-il aller à tous les cours ?
Comment faire pour s’organiser efficacement en fac de droit ? Cette question est
cruciale car de nombreux étudiants peuvent être rapidement débordés devant la charge de travail
à accomplir. Dans cette première fiche-conseil, nous allons nous concentrer sur 2 points
fondamentaux : la question de la prise de notes et la présence en cours.
§1 : Comment prendre ses notes ?
Le premier point qu’il faut régler, c’est la question de la prise de notes14.

Personnellement, lorsque j’étais à la fac de droit, je prenais mes cours magistraux (c’est-à-dire
les cours en amphi) à l’ordinateur. C’est ce que je vous recommande de faire. En appliquant
cette méthode, vous allez non seulement pouvoir noter en amphi le plus d’éléments possibles15
mais aussi avoir un cours agréable à lire (avec une belle mise en forme).
Je vous conseille également, lors de chacune de vos années, de créer des dossiers dédiés
à chacun des semestres (« Semestre 1 », « Semestre 2 », etc.). Tu peux même créer des sous-
dossiers au sein de chaque dossier principal (« Droit civil », « Droit pénal », « Histoire » etc.).
En ce qui concerne les travaux dirigés, je vous conseille en revanche de ne pas vous
servir de votre ordinateur. Je vous conseille d’uniquement vous munir de quelques feuilles et
d’un stylo pour prendre des notes. Personnellement, c’est la méthode que j’utilisais. Elle me
permettait d’éviter ainsi toutes les distractions liées à mon ordinateur. Je n’étais pas tenté d’aller
sur les réseaux sociaux, ni de me rendre sur mon site de shopping en ligne préféré.
14
Sur la prise de notes efficace, v. fiche n°2
15
Le professeur parle généralement vite, donc il faut mieux tout noter !
11
§2 : Faut-il aller à tous les cours ?
« Pour réussir, tu dois aller à tous les cours ». C’est faux. Faux. Et encore faux. Selon
moi, on peut très bien avoir de très bons résultats sans se rendre à tous les cours magistraux
(CM).
Je trouve que certains CM constituent une perte de temps. A quoi ça sert d’aller en cours
quand on a déjà celui de l’année de dernière ? Est-ce utile de se rendre en cours si le prof de
CM n’est pas intéressant ou s’il déblatère son cours à une vitesse grand V ? Dans ces différentes
situations, je trouve que c’est inutile d’aller en cours car vous allez perdre votre temps plus
qu’autre chose ! Imagine tout ce sur quoi vous pouvez travailler à la place….
Personnellement, lorsque j’étais étudiant en droit, j’allais uniquement aux cours les
plus importants et à ceux dans lesquels le prof était sympathique. Pour le reste, je n’y allais
pas car je perdais mon temps. Je préférais préparer mes TD à la place ou encore remettre en
forme le cours de la veille.
Après, pour nuancer, chacun a un type de mémoire différent : en effet, certains ont une
mémoire auditive. Si c’est votre cas, je vous conseille alors bien évidemment d’aller à tous les
cours (ou du moins au plus grand nombre).
12
COMMENT PRENDRE DES NOTES EFFICACEMENT ?

- Fiche n°2 -
Plan de la fiche :
§1 : Faut-il tout recopier ?

§2 : La préparation de la prise de notes
§3 : La remise en forme
Comment prendre des notes efficacement ? Dans cette deuxième fiche-conseil, je vais
vous partager plusieurs conseils pour améliorer considérablement votre système de prise de
notes (et ainsi gagner en efficacité).
§1 : Faut-il tout recopier ?
Lorsque vous êtes en cours, je vous conseille de noter le maximum d’informations

pour éviter de passer à côté de certains éléments qui pourraient être essentiels. Je vous
recommande bien évidemment de noter les titres, les définitions, les explications de ton
professeur et les éventuels schémas.
Mais, surtout, n’oubliez pas de noter chacun des exemples donnés par votre
enseignant. Lorsqu’on est en cours, on se demande si c’est vraiment nécessaire de noter
l’anecdote ou l’exemple que donne le professeur. En réalité, c’est tellement primordial ! Grâce
à l’exemple, vous allez beaucoup mieux comprendre votre cours lorsque vous allez le réviser.
En revanche, je vous déconseille de noter les formulations de langage (« en effet », « on

dit », « cela signifie », « c’est ce que l’on appelle… ») : ça alourdit votre prise de notes !
§2 : La préparation de la prise de notes
Ensuite, 2e point essentiel, pour être efficace dans sa prise de notes le jour J, il faut la
préparer en amont ! Autrement dit, je vous recommande d’avoir élaboré en amont votre
propre système d’abréviation.
13
Exemple : dans le cadre du cours de droit civil, vos professeurs vont souvent vous parler de la « Cour de
cassation ». Pour éviter de noter l’expression en entier à chaque fois, je vous recommande donc d’avoir votre
propre abréviation de « Cour de cassation » : ça peut être « CDC », « CCass », « CCa », etc.
De toute évidence, une fois que vous reprenez votre cours, vous pourrez bien
évidemment ensuite remettre le cours en forme chez vous pour qu’il soit plus joli et davantage
agréable à lire. Mais, dans le cadre de votre prise de notes, vous devez faire simple et aller à
l’essentiel.
Par ailleurs, je vous conseille également d’utiliser des symboles et des signes pour
gagner du temps dans la prise de notes. Chacun des logiciels de traitement de texte (Word,
Pages) vous permettent de faire des flèches (è), des listes à puces…
§3 : La remise en forme du cours
Imaginez…Votre cours vient de finir. Maintenant, vous vous retrouvez avec un texte
brut. Qu’est-ce que vous devez faire désormais ? Je vous conseille de faire un véritable travail
de remise en forme pour vous approprier le cours. En effet, faites en sorte que votre cours soit
agréable à lire, en corrigeant les éventuelles fautes d’orthographe16, en mettant de la couleur, en
faisant de beaux titres… L’idée, c’est que votre cours donne envie pour que vos révisions se
passent dans les meilleures conditions.
D’ailleurs, je vous conseille de faire ce travail de remise en forme rapidement après

votre prise de notes afin que le cours soit « frais » dans votre cerveau : le soir-même, le
lendemain matin… Vous verrez que, lorsque vous reprenez votre cours peu de temps après le
CM, des éléments que vous n’aurez pas eu le temps de noter vont vous revenir en tête…
16
Lorsque vous prenez vos cours à l’ordinateur, je vous conseille de ne pas faire du tout attention à l’orthographe.
Au début, moi le premier, je faisais en sorte de corriger les fautes au fur et à mesure de ma prise de notes. Cela
peut fonctionner si le prof va doucement. En revanche, si le débit de parole de l’enseignant est rapide, je vous
conseille de ne pas faire attention à l’orthographe et de revenir dessus lors de ton travail de mise en forme.
14
COMMENT RÉUSSIR SON CAS PRATIQUE ?

- Fiche n°3 -
Plan de la fiche :
§1 : L’importance de la mineure
§2 : L’importance du plan
§3 : L’importance de la présentation
Le cas pratique est l’un des exercices incontournables des études de droit. Pour avoir
une bonne note à cet exercice, il y a selon moi 3 éléments-clés sur lesquels il faut se focaliser.
§1 : L’importance de la mineure
Pour résoudre un cas pratique, vous devez utiliser un mode de raisonnement qui est
propre aux juristes, c’est le « syllogisme »17.
C’est un raisonnement qui se déroule en 3 étapes : la majeure, la mineure et la conclusion.

ð Dans la majeure, vous devez indiquer la règle de droit (loi, décret, jurisprudence…) :
« Selon l’article 60 du Code civil… »
ð Dans la mineure, vous devez confronter les faits de votre énoncé avec la règle de droit :
« En l’espèce… »
ð Dans la conclusion, vous devez en tirer une solution finale : « Par conséquent, … »
La mineure, qui est donc la 2e partie de ton syllogisme, est assurément la partie la plus
importante du cas pratique. Or, de trop nombreux étudiants sous-estiment cette partie en y
consacrant seulement une ou 2 lignes. Pourtant, c’est bien dans la mineure que le correcteur va
apprécier votre capacité à argumenter et votre capacité à justifier une réponse.
Dans votre mineure, vous devez donc veiller à reprendre chacun des faits de votre
énoncé pour vérifier que la règle de droit que vous avez cité précédemment dans la majeure
s’applique bien à ton cas.
17
Rappel : en plus du/des syllogisme(s), votre cas pratique doit également comporter un résumé des faits et une
question de droit.
15
Exemple de résolution d’un cas pratique
Résumé des faits : une personne, qui s’appelle « Nutella », souhaite changer de prénom.
Question de droit : Une personne peut-elle changer de prénom ?
Majeure : Selon l’article 60 du Code civil, pour changer de prénom, il faut notamment apporter la preuve d’un
intérêt légitime. Le changement de prénom se déroule devant l’officier d’état civil.
Mineure : En l’espèce, un individu s’appelle « Nutella » et souhaite changer de prénom. Le prénom Nutella est-il
constitutif d’un intérêt légitime ? A priori, oui dans la mesure où porter un tel prénom peut tout d’abord être
dégradant, voire humiliant. En outre, puisque « Nutella » est une marque de pâte à tartiner, de nombreuses
moqueries peuvent être adressées. Il y a donc bien un intérêt légitime à changer de prénom.
Conclusion : Par conséquent, sous réserve d’une appréciation contraire de la part de l’officier d’état civil, il
semblerait que l’individu puisse changer de prénom.
§2 : L’importance du plan
Dans un cas pratique, le plan n’est généralement pas obligatoire. Pour autant, même s’il
est facultatif, je vous conseille malgré tout de faire un plan pour résoudre vos différents cas
pratiques. En tant que correcteur, je peux vous dire que j’apprécie énormément les copies dans
lesquelles des parties et des sous-parties apparaissent. En effet, grâce aux différents intitulés, je
peux beaucoup plus facilement apprécier la cohérence et la rigueur du raisonnement de
l’étudiant.
Alors, bien évidemment, le cas pratique n’est pas une dissertation : il n’y a donc pas
besoin de faire un plan en 2 parties 2 sous-parties ! Ce que je vous conseille, c’est de consacrer
une partie (« I/ », « II/ », « III/ », « IV ») pour chacune des problématiques soulevées par
votre cas. Autrement dit, s’il y a 5 problèmes, n’hésitez pas à faire 5 parties !
Exemple :
I/La vente de la maison de Nicole
II/Le changement de nom de Bastien
III/La mise sous protection de Patricia
IV/La photo publiée dans le magazine Voici
V/La vaccination de Noémie
16
§3 : L’importance de la présentation
C’est un conseil qui peut s’appliquer, quel que soit le type d’exercice auquel tu es
confronté : aérez votre copie !
N’oubliez pas que le correcteur est, tout comme vous, un être humain. A votre avis, quel
est le plus agréable à lire entre une copie mal écrite et non aérée et une copie bien écrite et
aérée ? Naturellement, c’est la seconde option que vous allez choisir. Si, en face de vous, vous
avez une copie qui ne donne pas du tout envie (vous en êtes es à votre 58e copie !), vous allez
forcément partir dans de mauvaises dispositions.
Pour le cas pratique, je vous conseille donc de bien distinguer les différentes étapes
de votre cas pratique : les faits, la question de droit et les différents syllogismes. Plus encore,
n’hésitez pas à revenir à la ligne pour chacune des étapes de votre syllogisme (majeure, mineure,
conclusion). En faisant cela, vous ferez apparaitre clairement les différentes étapes de votre
raisonnement : le correcteur appréciera !
Pour aller plus loin :
• Article de blog : La méthode du cas pratique (avec exercice corrigé)

• Article de blog : Exemple de cas pratique en droit de la famille (avec corrigé)
• Article de blog : Exemple de cas pratique en droit constitutionnel (avec corrigé)
• Article de blog : Comprendre la qualification juridique des faits (avec exemple)
• Formation en ligne : CAS PRATIQUE FACILE™ - Le guide complet pour avoir la
moyenne à tous vos cas pratiques
17
COMMENT SE DÉMARQUER DES AUTRES ?

- Fiche n°4 -
Plan de la fiche :
§1 : Se démarquer dans les copies

§2 : Se démarquer dans le dossier
212 070. C’est le nombre d’étudiants inscrits en droit et sciences politiques lors de
l’année universitaire 2019-202018. Comme vous pouvez le constater, il y a du monde… Dès
lors, pour vous faire une place au sein de cette jungle, vous devez absolument vous démarquer
des autres. Mais, comment faire ?
§1 : Se démarquer dans les copies
La première chose à faire, c’est de se démarquer dans les copies : faites-en sorte que
votre copie ne ressemble pas à celle des autres ! Pour cela, je vous conseille tout d’abord de
travailler vos phrases d’accroche19 pour les exercices qui en requièrent (dissertation juridique,
commentaire d’arrêt…).
Pour vous montrer l’importance de l’accroche dans une copie, souvenez-vous que c’est
la première chose que votre correcteur va lire. Si votre accroche est différente des autres copies,
votre correcteur va le remarquer et va surtout l’apprécier ! Dans son esprit, vous allez donc
partir avec des points d’avance…
Ensuite, autre façon de se démarquer, c’est par l’utilisation d’exemples. Lorsque vous
devez démontrer quelque chose dans une copie, il faut toujours se fonder sur un exemple pour
transmettre plus facilement votre message. Si vous utilisez des exemples atypiques (qui n’ont
pas été donnés en cours) mais qui sont tout de même pertinents, là aussi, votre professeur
appréciera !
18
Source : https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid156062/les-effectifs-d-etudiants-dans-le-
superieur-en-2019-2020-en-progression-constante.html
19
Cependant, avant de citer Booba ou Nekfeu, assurez-vous préalablement que ton correcteur soit ouvert d’esprit…
18
Enfin, si la copie que vous devez rendre est un commentaire d’arrêt ou une dissertation,
n’oubliez pas d’apporter un peu de réflexion personnelle sur l’arrêt ou le sujet. Prendre du
recul, émettre un point de vue critique… c’est ce qui va faire grimper votre note !
§2 : Se démarquer dans les dossiers
Lorsqu’on est en licence de droit, il faut absolument avoir un élément en tête : la

concurrence est très rude ! Il faut donc, au plus vite, se démarquer des autres concernant son
dossier. Bien évidemment, cela passe par l’obtention de bons résultats, avec de bonnes
moyennes. Pour autant, ce n’est pas parce que vous avez eu des résultats moyens que vous ne
pouvez pas vous démarquer des autres.
Tout d’abord, faites des stages ! Même s’ils sont facultatifs (en général) dans le cadre
des études de droit, les stages vous permettent de vous démarquer des autres. Un recruteur
ou un directeur de Master appréciera votre volonté à rendre concret l’enseignement théorique
que l’on vous dispense à l’Université.
Ensuite, si vous pratiquez une activité sportive à haut niveau, n’oubliez surtout pas de
l’indiquer : les recruteurs adorent les mentalités de compétiteur !
Par ailleurs, je vous conseille également de vous engager dans des associations. Non
seulement pour les rencontres que vous allez y faire, mais surtout pour les différents projets
auxquels vous allez participer. De la même façon, n’hésitez pas non plus à vous lancer dans des
expériences humanitaires : ça fait toujours un + sur le CV !
Enfin, si vous avez travaillé au cours de vos études (job étudiant par exemple), il ne faut
surtout pas que vous en ayez honte ! Bien au contraire, le recruteur appréciera votre capacité à
organiser votre vie en conciliant étude et boulot.
19
COMMENT RÉUSSIR SA DISSERTATION JURIDIQUE ?

- Fiche n°5 -
Plan de la fiche :
§1 : Soigner l’accroche
§2 : Soigner les intitulés
§3 : Soigner la problématique
§4 : Soigner l’intérêt du sujet
On s’attaque maintenant à un autre mastodonte des exercices de la fac de droit : la

dissertation juridique ! Quels sont les points qu’il faut impérativement surveiller pour pouvoir
obtenir une bonne note ?20
§1 : Soigner l’accroche
Tout d’abord, comme on l’a vu précédemment, l’accroche est primordiale dans un

exercice comme la dissertation juridique. Non seulement vous devez vous à trouver une
accroche, mais en plus vous devez la soigner !
N’oubliez pas que la phrase d’accroche est la première impression de votre correcteur.
Si vous êtes la 79e copie de la journée que votre enseignant corrige mais que votre accroche se
distingue des autres, vous allez redonner un peu de moral à votre professeur. Quand il corrigera
votre copie, il sera dans de meilleures dispositions et retrouvera le sourire.
En général, que fait votre professeur lorsqu’il corrige une copie ? Dans un premier
temps, il regarde l’aspect général de ta copie : est-ce que votre copie donne envie de lire (mise
en forme…) ? Ensuite, votre professeur va lire votre introduction (avec votre accroche
notamment) et regarder si celle-ci est intéressante.
20
Pour aller plus loin à propos de la méthode de la dissertation juridique : https://jurixio.podia.com/la-dissertation-
juridique-le-guide-complet-pour-avoir-au-moins-la-moyenne
20
Enfin – et surtout – le professeur va survoler les intitulés de vos parties pour apprécier
la qualité et la pertinence de ceux-ci. Une fois qu’il a fait tout cela, il sait à peu près quelle est
la note de l’étudiant. Pour affiner la notation (à la hausse ou à la baisse), l’enseignant lit ensuite
le cœur de vos développements. Alors, ne négligez pas la façon dont vous allez rédiger tes titres,
c’est essentiel !
§3 : Soigner la problématique
Par ailleurs, autre point à bien vérifier, c’est que le plan réponde à la problématique.
De nombreux étudiants tombent souvent dans le piège de rédiger le plan dans un premier temps
puis de faire la problématique en fonction du plan trouvé. Or, cette façon de faire n’est pas
bonne. En effet, c’est le plan qui doit répondre à la problématique, et non l’inverse ! Par
conséquent, il faut d’abord déterminer la problématique avant d’établir le plan.
§4 : Soigner l’intérêt du sujet
Enfin, dans une dissertation, il est essentiel de bien mettre en avant quel est l’intérêt du
sujet (c’est d’ailleurs l’une des parties de l’introduction !). Pose-toi les questions suivantes :
pourquoi le sujet mérite-t-il d’être traité aujourd’hui ? Pourquoi le professeur m’a-t-il donné un
tel sujet ? Est-ce parce qu’il y a une réforme ? Est-ce parce qu’on en parle dans la presse ?
Ressources utiles sur la dissertation juridique :

ð Vidéo YouTube : Comment réussir sa dissertation juridique en 3 heures ? (La méthode
efficace) : https://www.youtube.com/watch?v=QseW8CazoSI
ð Vidéo YouTube : La méthodologie de la dissertation juridique :
https://youtu.be/s2w3HW-3FOc
ð Article de blog : Exemple de dissertation juridique (droit constitutionnel) :
https://ecole.jurixio.com/exemple-dissertation-juridique-droit-constitutionnel
ð Ebook : Le guide PDF intégral de 90 pages pour avoir la moyenne à sa dissertation
juridique : https://jurixio.podia.com/la-dissertation-juridique-le-guide-complet-pour-
avoir-au-moins-la-moyenne
21
COMMENT RÉVISER EFFICACEMENT

SES COURS DE DROIT ?
- Fiche n°6 -
Plan de la fiche :
§1 : La technique du curseur
§2 : Se servir du Code
§3 : Surligner ses cours
§4 : Apprendre le plan du cours
Comment faire pour réviser efficacement ses cours de droit ? Dans cette fiche, je vais
vous partager 4 techniques et astuces à appliquer dès maintenant pour rester concentré dans vos
révisions et gagner en rapidité.
§1 : La technique du curseur
Tout d’abord, la première astuce que je peux vous partager, c’est la technique du
curseur. Prenez l’habitude de lire votre cours à l’aide d’un objet qui vous sert de curseur : cela
peut être un stylo, un crayon à papier, un surligneur (voire vos doigts). En utilisant un curseur,
vous allez être beaucoup plus concentré dans votre lecture, les informations seront beaucoup
mieux assimilées !
§2 : Se servir du Code
Une 2e technique – trop souvent négligée – pour réviser efficacement ses cours de droit :
travailler avec le Code ! Bien évidemment, cette astuce ne concerne que les matières avec
Code (droit civil, droit pénal, procédures…).
Pourquoi est-il indispensable d’apprendre ses cours avec son Code ? Car le jour de
l’examen le Code est votre plus fidèle allié. Si vous avez travaillé avec votre Code lors de tes
révisions, vous allez gagner beaucoup de temps dans la recherche de l’information (article,
jurisprudence…) le jour J.
22
Dès lors, ce que je vous conseille de faire, c’est qu’à chaque fois qu’un article/arrêt est
cité dans ton cours, prenez le réflexe d’aller le retrouver dans le Code. Vous avez tout à y
gagner.
§3 : Surligner ses cours
Pour apprendre mes cours, je les surlignais. Grâce à cette technique, les principales
informations à retenir de mon cours ressortaient : l’apprentissage de ces informations était ainsi
facilité ! D’ailleurs, je vous conseille d’avoir des surligneurs de couleur différente afin
d’avoir votre propre code de couleur.
Exemple : lors de mes révisions, j’avais un code couleur particulier. J’utilisais un surligneur de couleur bleue pour
mettre en avant les personnages importants et les pays. Pour les dates, je surlignais en jaune. Pour les expressions
et notions importants, c’était le vert que j’utilisais.
§4 : Apprendre le plan du cours
Enfin, la dernière technique est assez méconnue mais tellement efficace : apprendre le
plan du cours. Lorsque vous révisez vos cours, gardez à côté de vous le plan du cours de votre
prof pour suivre l’évolution de tes révisions. En apprenant le plan du cours, vous allez beaucoup
mieux comprendre la matière, avoir beaucoup plus de recul sur celle-ci et ainsi pouvoir mieux
poser des idées à l’écrit.
23
DROIT PUBLIC / DROIT PRIVÉ : COMMENT CHOISIR ?

- Fiche n°7 -
Plan de la fiche :
§1 : Le premier critère
§2 : Le deuxième critère
§3 : Le troisième critère
§4 : Conclusion
Lorsqu’on arrive en 3e année de droit, il faut généralement trancher un dilemme auquel

tout juriste est confronté un jour : droit privé ou droit public ? La question n’est pas simple car
elle conditionne, dans une certaine mesure, notre avenir. Alors, comment être sûr de ne pas se
tromper ? Comment faire le bon choix ? Découvrons ensemble 3 critères qui peuvent vous aider
à prendre la bonne décision.
§1 : Le premier critère
Le 1er critère à prendre en compte est essentiel : qu’est-ce que vous aimez ? Au cours
des 2 premières années de droit, vous avez pu tester à la fois le droit public (droit
constitutionnel, droit administratif, finances publiques…) et le droit privé (droit civil, droit
pénal, droit commercial…). Choisissez en fonction des matières que vous avez aimées et
éliminez celles que vous avez détestées. Autrement dit, si vous avez adoré le droit civil et
détesté le droit constitutionnel, je vous conseille plutôt le parcours « droit privé ».
Exemple : personnellement, au cours de mes 2 premières années de Licence, j’avais davantage préféré les matières
de droit civil (droit des personnes, droit des obligations) par rapport à celles de droit public (droit constitutionnel,
droit administratif). Pourtant, en L2 de droit, j’avais d’excellents résultats en droit administratif (avec notamment
un 18/20 au partiel !). Néanmoins, je ne me voyais pas travailler dans le droit public, c’est pourquoi je me suis
orienté vers une 3e année en droit privé. C’est d’ailleurs ce chemin qu’empruntent 3 étudiants sur 4.
24
§2 : Le deuxième critère
Ensuite, pour faire votre choix, vous devez avoir en tête un autre élément : le droit
public ne se résume pas au droit administratif ou au droit constitutionnel. Plusieurs matières
de droit public – très intéressantes – ne sont pas étudiées au cours des 2 premières années de
Licence. Ce n’est que par la suite que ces matières sont étudiées.
Exemple : vous êtes très sensible à la question écologique et environnementale. Peut-être que vous vous êtes
d’ailleurs inscrit en droit pour travailler dans ce domaine. Le problème est que, cependant, au cours des 2 premières
années de Licence, vous n’avez jamais fait de droit de l’environnement (alors que c’est quelque chose qui vous
passionne). Si vous êtes passionné par cette question, vous pouvez tout de même tenter de vous inscrire en L3 droit
public pour découvrir la matière (elle est parfois enseignée en L3 dans certaines facs).
§3 : Le troisième critère
Enfin, le dernier critère pour faire le bon choix est le projet professionnel : qu’est-ce
que vous souhaitez faire plus tard ? Quel master envisagez-vous de choisir ? Dans quel domaine
vous souhaiteriez exercer ? Bien évidemment, si vous souhaitez devenir avocat en droit de
l’urbanisme, il est préférable de s’orienter vers le droit public. A l’inverse, si vous souhaitez
embrasser la carrière de juriste d’entreprise, il est plutôt conseillé de suivre le chemin du droit
privé. Tout dépend donc de votre projet pro !
§4 : Conclusion
De toute façon, quel que soit le parcours que vous choisissez, l’autre branche ne sera
jamais très loin. Pensez-vous que l’avocat spécialisé en droit public ne fait jamais de droit privé
? Assurément, non… En réalité, les frontières entre droit privé et droit public ne sont pas si
étanches. Et puis, le bon juriste est celui qui a des bases en droit public et en droit privé ! Alors,
rassurez-vous : peu importe le choix que vous ferez, ce sera le bon.
25
COMMENT TROUVER UN STAGE ?

- Fiche n°8 -
Plan de la fiche :
§1 : Privilégier le contact physique

§2 : Faire marcher le réseau
§3 : Utiliser les réseaux sociaux
§4 : Consulter le bureau des stages
§5 : Persévérer
Quand on fait des études de droit et que l’on souhaite se démarquer des autres, faire un
stage est devenu aujourd’hui indispensable. Cela permet de découvrir la réalité d’un métier,
de rencontrer du monde et surtout, d’ajouter une ligne en plus sur son CV : c’est tout bénéf’ !
Cependant, le problème, c’est que l’on a souvent du mal à trouver un cabinet/une entreprise
susceptible de nous prendre en tant que stagiaire. Alors, comment faire pour mettre toutes les
chances de son côté pour trouver un stage ?
§1 : Privilégier le contact physique au mail
Le premier conseil que je peux vous donner, c’est de privilégier le contact physique
par rapport au mail. En vous rendant physiquement à l’entreprise ou au cabinet pour demander
s’il est possible de faire un stage, vous augmentez considérablement les chances que votre
candidature soit non seulement étudiée mais aussi – et surtout – acceptée. Alors, c’est vrai que
ce n’est pas facile d’aller au contact des gens pour ce genre de requête (notamment si vous êtes
timide). Cependant, si vous souhaitez vraiment vous démarquer des autres, vous devez sortir de
votre zone de confort.
§2 : Faire marcher le réseau
Pour augmenter vos chances de trouver un stage, vous devez absolument en parler
autour de vous (à vos proches, à vos amis, à vos collègues d’amphi…).
26
Vous pouvez aussi en parler à vos enseignants praticiens (avocats, notaires…) : peut-
être qu’ils recherchent des stagiaires ! Il est d’ailleurs possible que votre chargé de TD soit
avocat. Dans ce cas, n’hésitez surtout pas à lui demander : vous n’avez rien à perdre… Cela
peut même être bénéfique pour vous : votre enseignant appréciera sans doute votre motivation.
§3 : Utiliser les réseaux sociaux
Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés pour trouver un stage. Si
vous n’êtes pas encore inscrit sur Linkedin, je vous conseille vraiment d’aller y faire un tour.
Nombreux sont les étudiants à trouver un stage grâce à ce réseau social ! Vous pouvez aussi
tenter de faire passer votre candidature via Twitter : j’en connais pour qui ça a marché ! L’idée,
c’est vraiment de gagner en visibilité pour augmenter vos chances !
§4 : Consulter le bureau des stages
Dans certaines universités, on peut parfois trouver un « bureau des stages ». C’est un
organisme interne à la fac qui peut non seulement vous aider à trouver un stage en vous donnant
quelques tips mais aussi qui propose fréquemment des offres de stage. Alors, n’hésitez pas à
aller leur faire un coucou pour voir ce qu’ils proposent !
§5 : Persévérer
Enfin, trouver un stage, c’est un travail de longue haleine ! Je vous le dis tout de suite :
des refus (ou des absences de réponses), c’est certain que vous allez en essuyer. Cependant,
comme je vous l’ai dit, vous devez absolument persévérer et ne pas lâcher. Faites jouer votre
réseau, parlez-en autour de toi, cherchez sur internet, contactez les entreprises directement…
C’est sûr que vous allez finir par trouver !
27
COMMENT GÉRER SON TEMPS EN EXAMEN ?

- Fiche n°9 -
Plan de la fiche :
§1 : Apporter une montre

§2 : Préparer l’épreuve en amont
§3 : Prendre de l’expérience
Est-ce que ça vous est déjà arrivé de ne pas pouvoir terminer votre épreuve à temps ?
Avez-vous déjà eu l’impression d’être débordé en plein examen ? Rassurez-vous, c’est normal.
L’un des plus gros problèmes que l’on rencontre lorsqu’on passe des examens, c’est la gestion
du temps. Dès lors, quels conseils appliquer pour mieux gérer son temps lors d’une
épreuve écrite ?
§1 : Apporter une montre
Très souvent, les salles d’examen ne sont pas équipées d’horloge. Or, pour correctement
gérer son temps, il est indispensable de suivre l’évolution du temps pour savoir là où on en est.
Dès lors, le premier conseil que je souhaite vous partager est tout simple : venez à l’examen
avec une montre qui fonctionne21.
§2 : Préparer l’épreuve en amont
Ensuite, pour bien gérer son temps, il me semble important que – avant de commencer
l’épreuve – vous ayez en tête une répartition du temps. De la sorte, le jour J, vous saurez si
oui ou non vous devez accélérer ou si, au contraire, vous êtes dans les temps.
21
Faites attention à bien vérifier que votre montre fonctionne et qu’elle n’est pas dépourvue de pile. Ça m’est déjà
arrivé une fois et je peux vous dire que j’ai eu une montée de stress assez importante…
28
Par exemple : pour une dissertation de 3h :

ð Lecture du sujet : 10 minutes
ð Réflexion + construction du plan : 1h15
ð Rédaction : 1h30
ð Relecture : 5 minutes
§3 : Prendre de l’expérience
Enfin, si vous en êtes au début de vos études de droit, il faut que je vous rassure sur un
point : c’est parfois normal de ne pas réussir à terminer son épreuve à temps. La gestion du
temps est une compétence qui se développe au fur et à mesure de vos différents examens.
Ainsi, plus vous ferez des cas pratiques, plus vous irez vite, plus vous saurez jauger votre
retard/votre avance.
29
COMMENT RÉUSSIR SA FICHE D’ARRÊT ?

- Fiche n°10 -
Plan de la fiche :
§1 : Savoir lire correctement un arrêt

§2 : Travailler la question de droit
§3 : Maîtriser le vocabulaire judiciaire
La fiche d’arrêt est l’un des premiers exercices auxquels on est confronté lorsqu’on fait
des études de droit. Le problème, c’est que trop souvent la méthodologie de cet exercice est
laissée de côté. Abordons ensemble les 3 conseils fondamentaux à appliquer dès maintenant
pour obtenir de bonnes notes à une fiche d’arrêt.
§1 : Savoir lire correctement un arrêt
En général, la fiche d’arrêt que vous devez réaliser porte sur un arrêt de la Cour de
cassation. Dès lors, le préalable indispensable pour avoir une bonne note, c’est de savoir lire
correctement un arrêt de la Cour de cassation22. Concrètement, vous devez savoir repérer, en un
coup d’œil, où se situent les motifs de la cour d’appel, les moyens du pourvoi, le visa ou encore
le dispositif…
D’ailleurs, l’une des principales erreurs commises par les étudiants est la suivante :
l’étudiant confond entre les arguments du demandeur au pourvoi et ceux de la cour d’appel.
Cela se répercute hélas sur la note… Vous devez donc bien faire un travail d’apprentissage pour
connaitre la structure des arrêts23.
22
Hélas, les chargés de travaux dirigés n’ont généralement pas le temps d’aborder cette question-là en cours (sauf
s’il y a des cours de méthodologie, ce qui est le cas à l’UCLy, là où j’enseigne).
23
Ainsi, vous devez savoir que les arrêts de rejet et les arrêts de cassation ne sont pas structurés de la même façon.
Par exemple, dans un arrêt de cassation, il y a toujours un « visa » alors qu’il n’y en a pas dans les arrêts de rejet.
30
§2 : Travailler la question de droit
Ensuite, 2e conseil, l’un des principaux éléments de la fiche d’arrêt, c’est la question de
droit. Cette question de droit doit intervenir juste après le rappel des thèses en présence (thèse
de la cour d’appel, thèse du demandeur au pourvoi) mais juste avant la solution de la Cour de
cassation.
Votre problème de droit doit être impérativement soigné et travaillé car c’est
généralement là où les correcteurs attribuent un maximum de points. On enseigne
traditionnellement que le problème de droit doit être notamment une question abstraite, c’est-
à-dire qu’il ne doit y avoir aucune référence à des éléments de fait.
Exemple : le problème de droit ne peut pas être « Monsieur X peut-il changer de prénom » mais plutôt « Une
personne physique peut-elle demander à changer de prénom ? »
§3 : Maîtriser le vocabulaire judiciaire
Enfin, pour terminer, faites-en sorte de bien maitriser le vocabulaire judiciaire. C’est
d’ailleurs l’un des principaux critères de notation des enseignants. Dès lors, attention à ne pas
confondre les « moyens » et les « motifs ». De la même façon, faites bien la différence entre
une « assignation » et une « requête », entre un « appelant » et un « demandeur au pourvoi »24.
24
Pour mieux comprendre la méthodologie de la fiche d’arrêt, je vous renvoie à ma formation vidéo « FICHE
D’ARRÊT FACILE ™: https://ecole.jurixio.com/methodologie-fiche-d-arret-jurixio
31
QUELLE EST L’ANNÉE LA PLUS DIFFICILE ?

- Fiche n°11 -
S’il y a bien une question qui divise souvent la communauté des étudiants en droit, c’est
celle de savoir quelle est l’année la plus difficile. Chacun a sa propre réponse, mais je vais
vous partager la mienne ici.
Pour moi, l’année la plus difficile des études de droit est la 1re année de droit. En effet,
tout d’abord, je trouve qu’il y a un énorme fossé entre le lycée et l’université. Lorsqu’on est
lycéen, on est énormément suivi par l’encadrement scolaire. A la fac, c’est totalement différent :
on est beaucoup plus livré à soi-même ! Cette liberté et cette autonomie peuvent être un
avantage pour certains. Mais, pour beaucoup, c’est un véritable danger…
Ensuite, généralement, en L1, c’est la première fois que l’on fait du droit. En effet, à
l’exception de quelques filières spécifiques (ex : STMG), lorsqu’on arrive en première année,
on découvre généralement le droit, son univers et son langage25. L’adaptation n’est
généralement pas évidente !
Par ailleurs, lorsqu’on arrive à la fac de droit, il est indispensable de rapidement acquérir
une nouvelle façon de raisonner. Il faut notamment apprendre à raisonner sous la forme d’un
syllogisme. Cela peut prendre du temps d’assimiler toutes les subtilités qui se cachent derrière
cette manière de raisonner. En outre, il faut également assimiler une nouvelle méthodologie,
avec de nouveaux exercices. Au lycée, on ne fait jamais de fiches d’arrêt, de cas pratiques ou
encore de commentaires d’arrêt.
Pour l’ensemble de ces raisons, la première année de droit est pour moi la plus difficile
des études de droit.
En réalité, chaque année a son lot de difficultés. En L2, par exemple, on connait
beaucoup mieux le fonctionnement de la fac, des TD et des CM… Mais, les matières étudiées
(droit des obligations, droit administratif, droit pénal…) sont beaucoup plus techniques26.
25
D’ailleurs, à titre personnel, je trouve cela dommage que le droit ne soit pas plus enseigné durant le lycée.
26
Comme dit le dicton, « La L1, c’est fait pour savoir si on est fait pour la fac ; la L2, c’est pour savoir si on est
fait pour le droit. »
32
De la même façon, en L3, l’ambiance est beaucoup moins décontractée car la sélection
en M1 pointe le bout de son nez27.
27
D’ailleurs, attention aux cours qui circulent sur le groupe Facebook de votre promo ou ceux qui circulent sur
Internet ! Certains étudiants font exprès de modifier le cours afin que celui-ci comporte des erreurs (pour éliminer
la concurrence…).
33
COMMENT RÉUSSIR SON COMMENTAIRE D’ARRÊT ?

- Fiche n°12 -
Plan de la fiche :
§1 : Ne pas tomber dans la récitation de cours

§3 : Consulter les revues doctrinales
Le commentaire d’arrêt est l’un des exercices les plus redoutés chez les étudiants en
droit. Exercice technique, sa méthodologie n’est pas évidente à comprendre et à assimiler.
Quelles sont les 3 règles d’or à respecter absolument pour avoir une bonne note à son
commentaire d’arrêt ?
§1 : Ne pas tomber dans la récitation de cours
Dans leur copie de commentaire d’arrêt, de nombreux étudiants commettent une erreur
fatale : tomber dans la récitation de cours. En effet, très souvent, lorsqu’on n’a pas grand-
chose à dire, on va tenter de « remplir la copie » en écrivant des tartines et des tartines de cours.
C’est une grossière erreur. Le commentaire d’arrêt n’est pas une récitation de cours.
Ce que l’on attend de vous dans un tel exercice, c’est de mettre en perspective vos
connaissances (donc votre cours) avec la décision à commenter. Vous devez avoir une
obsession : dans chacune de tes parties, vous devez vous référer constamment à l’arrêt, c’est un
va-et-vient avec l’arrêt. Comme je dis souvent, « le commentaire d’arrêt, c’est comme un
string ; il faut que ça colle à l’arrêt ! ».
Comme je vous l’avais dit pour la dissertation juridique, les enseignants lisent d’abord
une première fois votre plan pour se faire une idée approximative de la note qu’ils vont vous
attribuer. Par conséquent, les intitulés de votre commentaire d’arrêt occupent une place cruciale
dans la notation.
34
Comment avoir de bons titres ? Vos intitulés doivent être clairs et percutants. Surtout,
ils doivent se référer à l’arrêt : les titres « dissertation » sont à bannir !
Exemple : le titre « I/Les conditions de l’absence » ressemble davantage un titre de dissertation qu’à un titre de
commentaire d’arrêt (cet intitulé fait trop « récitation de cours »). Voilà ce que l’on peut mettre à la place pour
mieux vous raccrocher à l’arrêt : « I/La qualification discutable d’une situation d’absence ».
§3 : Consulter les revues doctrinales
A chaque fois que vous avez un commentaire d’arrêt à réaliser, vous devez avoir le
réflexe d’aller consulter les revues de doctrine28. En effet, très souvent, l’arrêt que l’on vous
donne a été commenté par des enseignants ou des praticiens : dans ce cas, je vous conseille
d’aller voir ce qui s’est dit dans les revues29, ne serait-ce que pour compléter vos
développements et avoir un esprit plus critique sur la décision30.
Pour aller plus loin sur le commentaire d’arrêt :

• Article de blog : La méthode intégrale du commentaire d’arrêt
• Formation vidéo : COMMENTAIRE D'ARRÊT FACILE 2022™ : Le guide intégral de
A à Z pour avoir la moyenne à tous tes commentaires d'arrêt
28
A titre de rappel, la doctrine, ça correspond à tous les avis, commentaires et opinions des professeurs de droit
ainsi que des professionnels (avocats, notaires, juges…).
29
Sur la recherche dans les revues doctrinales, v. fiche n°15 (« Comment rechercher de la doctrine ? »)
30
Attention, cependant, à ne pas recopier mot pour mot ce que disent les auteurs. Le plagiat est une infraction
pénale et peut entrainer des sanctions disciplinaires (0/20, exclusion temporaire de la fac, exclusion définitive…).
En tant que correcteur de copies, je peux vous dire qu’on repère tout de suite lorsqu’une copie plagie un auteur.
35
COMMENT RÉUSSIR LA SÉLECTION EN MASTER ?

- Fiche n°13 -
Plan de la fiche :
§1 : Se focaliser sur la L3
§2 : Mettre en avant ta personnalité et ton parcours
§3 : Montrer la cohérence de ton projet professionnel
Désormais, depuis quelques années, la sélection intervient en Master 1. Néanmoins,

tous les ans, de nombreux étudiants ne parviennent pas à trouver un Master, en raison
notamment d’une forte concurrence au sein des étudiants en droit. Comment faire pour mettre
toutes les chances de son côté pour obtenir le Master de son choix ?
§1 : Se focaliser sur la L3
Même si les deux premières années de droit sont regardées, les directeurs de Master se
concentrent davantage sur la L3 pour appréhender les compétences du candidat. Ce sont tout
d’abord les différentes matières que vous avez choisies qui vont être regardées. Ensuite, le
directeur du Master va apprécier vos résultats, surtout dans les matières en lien avec la
formation envisagée.
§2 : Mettre en avant ta personnalité et ton parcours
Si je peux vous rassurer, tous les directeurs de Master n’accordent pas une place si
importante aux notes. En effet, d’autres vont davantage privilégier des parcours atypiques et
des personnalités singulières plutôt qu’un « bon dossier ». Si le directeur de la formation choisit
un étudiant plutôt qu’un autre, c’est aussi en raison de diverses expériences de vie (engagement
dans une association ou dans l’humanitaire, stages, résilience après échec…). La maitrise d’une
langue étrangère (ou de plusieurs) est d’ailleurs ici un véritable atout.
36
De la même façon, vous pouvez mettre en avant certaines de vos passions qui peuvent
être en lien avec le Master envisagé.
Exemple : le directeur d’un Master en droit animalier peut être sensible au fait que vous pratiquez des sports
équestres depuis un certain âge. De la même façon, l’étudiant qui crée régulièrement des sites web en tant
qu’indépendant peut séduire le directeur d’un Master en droit numérique.
§3 : Montrer la cohérence de ton projet professionnel
Enfin, dans votre lettre de motivation et vos différents entretiens, vous devez
absolument mettre en avant la cohérence du Master envisagé au regard de votre projet
professionnel. Montrez à quel point c’est ce Master-là qu’il vous faut plutôt qu’un autre !
De la même façon, adaptez chacune de vos lettres de motivation à la formation que vous
souhaites. Montrez concrètement la plus-value que vous pouvez apporter. Les directeurs de
Master veulent des étudiants déterminés et motivés qui contribueront à la renommée de leur
formation sur le plan national.
37
COMMENT AIMER LE DROIT ADMINISTRATIF ?

- Fiche n°14 -
Plan de la fiche :
§1 : Ne pas écouter les autres

§2 : L’appréhender comme un jeu
§3 : Se rendre la matière concrète
Pour beaucoup d’étudiants en droit, le droit administratif est la pire des matières du
cursus juridique. Or, il s’agit de l’une des matières fondamentales de la 2e année de droit,
généralement dotée d’un très fort coefficient. Dès lors, comment faire pour aimer le droit
administratif ?
§1 : Ne pas écouter les autres
L’un de mes mantras est de ne pas écouter les personnes qui vous disent que c’est
impossible. Cette règle de vie s’applique plus que jamais au droit administratif : n’écoutez pas
ceux qui vous disent que c’est imbuvable, ceux qui vous disent que c’est incompréhensible…
et surtout n’écoutez pas ceux qui te disent que c’est impossible d’avoir la moyenne ! Faites-
vous votre propre avis.
Pour la petite histoire, avant d’entrer en 2e année de droit, j’entendais ça partout. Quand
j’ai commencé le droit administratif, c’est vrai que ça ne me plaisait pas du tout car mon prof
ne rendait pas la matière intéressante. Je me suis donc mis à travailler de façon autonome, par
moi-même, et j’ai essayé de me rendre la matière intéressante pour voir en quoi elle pouvait
s’appliquer dans ma vie quotidienne.
Résultat : j’ai eu près 16 de moyenne en droit administratif aux 2 semestres avec

notamment un 18 au partiel au S4 !!!! L’un de mes plus gros exploits. Alors, s’il vous plaît, je
vous en conjure : n’écoutez pas les mauvaises langues. Si votre prof est génial, il vous donnera
sûrement le goût pour la matière. A l’inverse, si son cours est rébarbatif et monocorde, cessez
d’aller en CM, bossez de façon autonome, et vous verrez comme c’est intéressant !
38
§2 : L’appréhender comme un jeu
Parfois, pour aimer une matière qui n’est pas facile à comprendre, il faut appréhender
celle-ci de façon ludique. Personnellement, c’est ce que j’ai fait en 2e année et, pour le coup,
cela m’a plutôt bien souri (18/20, je ne m’en remets toujours pas… !). Comment faire pour voir
la matière comme un jeu ? Je vous explique comment j’ai fait.
Pour chacun des semestres, je faisais en sorte de connaitre le plus d’arrêt possible.
Pour ce faire, je reprenais bien évidemment les arrêts mentionnés dans mon cours. Mais, surtout,
j’allais consulter les manuels, la doctrine et le GAJA pour compléter ma liste de décisions.
Alors que tout le monde allait se contenter d’apprendre les arrêts du CM, j’en apprenais plein
d’autres (là encore pour me distinguer de la masse).
Si vous souhaitez gagner du temps pour apprendre les principaux arrêts de droit administratif,
vous pouvez accéder aux Mémos de jurisprudence administrative : cliquez ici pour en savoir
plus
§3 : Se rendre la matière concrète
Le dernier conseil peut potentiellement s’appliquer à toutes les matières, mais il est
d’une importance considérable pour le droit administratif. De prime abord, cette matière semble
technique, aride et complexe. Mais, si vous vous la rendez concrète, vous allez beaucoup mieux
l’apprécier31. Comment faire pour se rendre une matière plus concrète ?
Tout d’abord, cela peut passer par l’apprentissage des faits pour mieux mémoriser les
arrêts. Si l’on se souvient de l’arrêt Blanco32, c’est parce que l’on a encore dans la tête le drame
qui est arrivé à Agnès Blanco, renversé par un wagonnet appartenant à l’État.
Autre façon de se rendre une matière concrète, voir comment elle peut s’appliquer
dans notre vie quotidienne.
31
C’est en tout cas l’approche que j’ai dans mes vidéos et dans mes fiches de révision :
https://jurixio.podia.com/nouveau-50-fiches-de-cours-de-droit-administratif-2020-2021
32
L’arrêt « Blanco », rendu par le Tribunal des Conflits en 1873, est la décision fondatrice du droit administratif
(T. Conf. 8 février 1873)
39
Exemple : par un décret du 15 janvier 2021, le Premier Ministre – Jean Castex – a édicté un couvre-feu à 18h
applicable sur l’ensemble du territoire de la République. La mesure a donc été imposée par un acte administratif,
en l’occurrence un décret. C’est donc l’occasion de mettre en relation votre cours avec la vie concrète. Par exemple,
l’acte ayant été adopté par le Premier Ministre, on parle de « décret ». Cela renvoie également au pouvoir
réglementaire général du Premier Ministre sur tout le territoire alors que les préfets ne peuvent agir que sur une
partie du territoire. On peut aussi s’interroger sur la légalité de ces actes administratifs : peut-on, légalement
imposer un couvre-feu ? Sur quels motifs ? La mesure est-elle proportionnée aux buts poursuivis ? Tous les
éléments évoqués ci-dessus relèvent de l’étude du cours de droit administratif.
40
COMMENT RECHERCHER DE LA DOCTRINE ?

- Fiche n°15 -
Plan de la fiche :
§1 : Lire les références doctrinales

§2 : Rechercher un article de doctrine
Quand on est étudiant en droit, il y a un réflexe à développer très rapidement : consulter

régulièrement de la doctrine. Aller voir ce qui se dit dans les revues peut s’avérer très utile,
non seulement pour développer son esprit critique mais aussi – et surtout – pour réussir son
commentaire d’arrêt. Cependant, le problème, c’est que généralement à la fac on ne nous
apprend pas comment rechercher de la doctrine. C’est ce que nous allons voir maintenant.
§1 : Lire les références doctrinales
Tout d’abord, avant même de savoir comment rechercher un article de doctrine, vous
devez maîtriser un préalable indispensable : connaître les principales revues (éditeurs,
abréviations).
Exemple : pour le prochain TD, vous avez un commentaire d’arrêt à faire à propos de l’arrêt rendu par la première
chambre civile de la Cour de cassation le 8 juillet 2020 (Civ. 1re 8 juil. 2020, n° 19-15.088). Dans votre plaquette
de TD, on vous indique les références doctrinales suivantes : « (Civ. 1re, 8 juill. 2020, n° 19-15.088, RTD Civ.
2020, p. 850, note Leroyer; D. 2020. 1461 ; AJ fam. 2020. 484, obs. J. Houssier). Ici, comme vous pouvez le
constater, l’arrêt a été commenté à différents endroits. Si l’on prend la première référence doctrinale (« RTD Civ.
2020, p. 850, note Leroyer), l’arrêt a donc été commenté par Mme Leroyer à la Revue Trimestrielle de droit civil
2020, p. 850 (édité par Dalloz). Maintenant, vous n’avez plus qu’à aller sur Dalloz.fr pour retrouver l’article en
question (et commencer à travailler avec !).
Parmi les principales revues juridiques, on trouve :

• Le Recueil Dalloz (« D. »), éditée par Dalloz
• La Revue Trimestrielle de droit civil (« RTD Civ. »), éditée par Dalloz
• La Semaine Juridique, édition générale (« JCP G »), éditée par Lexisnexis
• Contrats, concurrence, consommation (« CCC »), éditeé par Lexisnexis
41
• La Gazette du Palais (« Gaz. Pal »), éditée par Lextenso

• Les Petites Affiches (« LPA »), éditée par Lextenso
§2 : Rechercher un article de doctrine
Ensuite, pour aller à la recherche de l’article, vous avez 2 possibilités. Vous pouvez tout
d’abord vous déplacer à la Bibliothèque Universitaire pour aller dans les rayons consacrés
aux revues doctrinales33.
En revanche, si vous ne souhaitez pas vous déplacer (ou si vous ne pouvez pas), sachez
que vous pouvez avoir accès aux revues doctrinales depuis votre ordinateur. Pour cela, il faut
vous connecter à votre Intranet (ENT, Moodle…) puis accéder à la bibliothèque numérique.
Ensuite, en fonction des références, vous devez vous rendre sur Dalloz.fr, Lextenso ou encore
Lexisnexis.
33
Je me souviens qu’à Lyon III, sur les 4 étages de la bibliothèque, 2 d’entre eux étaient consacrés au droit. Au 3e
étage, on avait les manuels, les traités et autres livres utiles pour apprendre ses cours. Au 4e étage, on avait toutes
les revues doctrinales sous format papier. C’est à cet étage qu’il fallait se rendre pour consulter les articles de
doctrine.
42
COMMENT ENRICHIER SA CULTURE JURIDIQUE ?

- Fiche n°16 -
Plan de la fiche :
§1 : Conseils de lecture
§2 : Conseils de podcasts
Lorsqu’on fait des études de droit, il est essentiel de développer très tôt sa culture
juridique. Il ne faut pas se restreindre aux seuls cours que l’on peut apprendre mais voir plus
large en étendant ses connaissances. Le problème, c’est que parfois on ne sait pas trop comment
faire pour étayer sa culture juridique. Je vais ici vous partager quelques livres incontournables
du monde juridique et également des idées de podcasts à écouter.
§1 : Conseils de lecture
Quelques idées de livres à lire en rapport avec le droit :

• L'abolition - Robert Badinter
• L'exécution - Robert Badinter
• Le dernier jour d'un condamné - Victor Hugo
• Soit j'apprends, soit je gagne - Alain Jakubowicz
• Bête Noire - Eric Dupond-Moretti
• Directs du droit - Eric Dupond-Moretti
• Le dictionnaire de ma vie - Eric-Dupond-Moretti
• La parole est un sport de combat - Bertrand Périer
• Une vie - Simone Veil
• Chronique d'une jeune avocate - Amandine Sarfati
• L'avocation - Aurore Bayard (il y a plusieurs tomes)
• Les grandes plaidoiries des ténors du barreau - Mathieu Aron
• Les arrêts illustrés - Astrid Boyer (bande dessinée)
43
§2 : Conseils de podcast à écouter34
Les podcasts, c’est assez peu connu en France mais c’est en train de se développer. C’est
un format que j’apprécie tout particulièrement car on peut l’écouter de partout : en s’endormant,
dans les transports ou encore en faisant la vaisselle.
Voici quelques idées de podcasts en rapport avec le droit à écouter :

• Robes noires
• Destination CRFPA
• J’peux pas j’ai avocat
• Hondelatte Raconte
• Le podcast des étudiants
• Fleur d’avocats
34
Sur ma chaine YouTube, j’ai d’ailleurs fait une vidéo dans laquelle je te partage plus de 20 idées de podcasts
juridiques à écouter sans modération. Pour regarder la vidéo, cliquez ici :
https://www.youtube.com/watch?v=GCAfKtBeA28&t=5s
44
COMMENT RÉUSSIR SES COURS À DISTANCE ?

- Fiche n°17 -
Plan de la fiche :
§1 : Créer une routine quotidienne

§2 : Sortir de son lit
§3 : Multiplier les supports
§4 : Sortir de chez soi
Comment faire pour se motiver et s’organiser lorsqu’on a des cours à distance ? C’est
ce que nous allons voir maintenant.
§1 : Créer une routine quotidienne
Tout d’abord, pour garder un rythme, il est essentiel de se créer une routine
quotidienne. En effet, le principal piège des cours en ligne, c’est de tomber dans un faux
rythme : se lever tard, se coucher tard, manger à 15h… Pour garder la motivation et conserver
un peu d’organisation, je vous conseille de créer votre propre routine quotidienne. Pour cela,
vous devez déterminer une heure à laquelle vous allez vous lever tous les matins, à quelle heure
vous allez commencer à travailler, à quelle heure vous prenez vos différents repas, etc.
§2 : Sortir de son lit
Ensuite, pour être efficace avec des cours à distance, il me semble important de ne pas
rester dans son lit ! Pour être concentré, sortez de ton lit, travaillez sur une table, correctement
assis sur une chaise (le dos bien droit). D’ailleurs, évitez de rester en pyjama toute la journée :
faites un effort pour vous habiller pour vous mettre en condition de travail.
§3 : Multiplier les supports
L’autre conseil que je souhaite vous partager par rapport aux cours à distance :
multipliez vos supports d’apprentissages.
45
Aujourd’hui, on a la chance d'avoir des outils (livres, blogs, vidéos, podcasts…) qui
nous facilitent grandement la compréhension d’une matière. En complément de ton cours, ces
supports sont idéaux35.
§4 : Sortir de chez soi
Enfin, dernier conseil que je peux vous donner, c’est de ne pas rester chez vous toute
la journée. A partir du moment où tu sens que vous saturez, arrêtez de travailler : il est temps
d’aller marcher prendre l’air pour s’aérer le cerveau.
Et puis, si vous avez la motivation, vous pouvez également enfiler tes chaussures de
sport pour aller courir ! J’avoue, ce n’est pas facile de se motiver… Mais ça vaut le coup ! Rien
que pour la sensation de la douche brûlante post-sport. Quel kiff !
35
A ce titre, si vous êtes étudiant en droit et que vous souhaitez réviser vos cours, vous pouvez aller voir les vidéos
qui se trouvent sur ma chaine secondaire « Jurixio – Les vidéos de droit ». Pour consulter la chaîne, cliquez ici :
https://www.youtube.com/channel/UCNrtPIDUfWiINtwQzWY5YDw
46
CONCLUSION
Ça y’est, on en a terminé avec ces différents conseils pour réussir vos études de droit.
C’est un long parcours, parfois semé d’embûches, qui vaut la peine d’être vécu. Ne doutez pas
de vos capacités, vous allez accomplir des choses extraordinaires.
N’écoutez pas les mauvaises langues qui vous disent que vous n’y arriverez pas.
N’écoutez pas ceux qui vous disent que c’est impossible. Au contraire, montrez qui vous êtes
vraiment. Montrez que, vous aussi, vous pouvez réussir. Montrez que vous pouvez atteindre les
sommets.
Imaginez comme vous serez fier de vous à la fin de vos études.
La clé, vous la connaissez : le travail.
Je crois en vous.
Morgan.
Enseignant en droit à l’Université catholique de Lyon
Créateur de contenus juridiques
Le site pour réussir ses études de droit
Vous avez aimé cet ebook ?
Venez me le dire par mail à jurixiocontact@gmail.com ou

envoyez-moi un message sur Instagram (@jurixio_).
47

Le Kit de Survie de L'étudiant en Droit 20222023

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Le kit de survie de l’étudiant en droit – Jurixio – 2022/2023

Toute communication est strictement interdite sous peine de poursuites judiciaires

• Fiche préliminaire : Introduction – Présentation

Mais avant, je tenais impérativement à me présenter pour que vous me connaissez

A côté de ces missions d’enseignement, je suis par ailleurs créateur de contenus

Tout d’abord, j’ai 2 chaînes YouTube :

En bref, tout pour réussir à la fac de droit.

§2 : Mon parcours chaotique

J’étais quelqu’un de réservé, très timide, et extrêmement renfermé sur moi-même.

Bref, je passe mes épreuves du bac ES au lycée Saint-Just, dans le 5e arrondissement de

C) Mes débuts difficiles à la fac de droit

E) La suite de la Licence de droit

G) Les vicissitudes de la période post-Master

Mais, je suis quelqu’un de combattif. Après quelques mois difficiles, je me ressaisis.

Au début, tout se passe bien. Mon sujet me plait, je m’épanouis intellectuellement, je

J’avais raison. Aujourd’hui, j’enseigne le droit auprès de nombreux étudiants dans le

« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais.13 »

§3 : Présentation du guide PDF

COMMENT S’ORGANISER EFFICACEMENT

§1 : Comment prendre ses notes ?

§1 : Comment prendre ses notes ?

Le premier point qu’il faut régler, c’est la question de la prise de notes14.

§2 : Faut-il aller à tous les cours ?

COMMENT PRENDRE DES NOTES EFFICACEMENT ?

§1 : Faut-il tout recopier ?

§1 : Faut-il tout recopier ?

Lorsque vous êtes en cours, je vous conseille de noter le maximum d’informations

En revanche, je vous déconseille de noter les formulations de langage (« en effet », « on

§2 : La préparation de la prise de notes

§3 : La remise en forme du cours

D’ailleurs, je vous conseille de faire ce travail de remise en forme rapidement après

COMMENT RÉUSSIR SON CAS PRATIQUE ?

C’est un raisonnement qui se déroule en 3 étapes : la majeure, la mineure et la conclusion.

Exemple de résolution d’un cas pratique

Question de droit : Une personne peut-elle changer de prénom ?

Pour aller plus loin :

• Article de blog : La méthode du cas pratique (avec exercice corrigé)

COMMENT SE DÉMARQUER DES AUTRES ?

§1 : Se démarquer dans les copies

§1 : Se démarquer dans les copies

§2 : Se démarquer dans les dossiers

Lorsqu’on est en licence de droit, il faut absolument avoir un élément en tête : la

COMMENT RÉUSSIR SA DISSERTATION JURIDIQUE ?

On s’attaque maintenant à un autre mastodonte des exercices de la fac de droit : la

Tout d’abord, comme on l’a vu précédemment, l’accroche est primordiale dans un

§2 : Soigner les intitulés

§4 : Soigner l’intérêt du sujet

Ressources utiles sur la dissertation juridique :

COMMENT RÉVISER EFFICACEMENT

§3 : Surligner ses cours

§4 : Apprendre le plan du cours

DROIT PUBLIC / DROIT PRIVÉ : COMMENT CHOISIR ?

Lorsqu’on arrive en 3e année de droit, il faut généralement trancher un dilemme auquel

COMMENT TROUVER UN STAGE ?

§1 : Privilégier le contact physique

§1 : Privilégier le contact physique au mail

§2 : Faire marcher le réseau

§3 : Utiliser les réseaux sociaux

§4 : Consulter le bureau des stages

COMMENT GÉRER SON TEMPS EN EXAMEN ?

§1 : Apporter une montre

§1 : Apporter une montre

§2 : Préparer l’épreuve en amont