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• S’il y a un point commun sur lequel les auteurs, les écoles, les théories, les praticiens
sont d’accord c’est que : « Quelle que soit la conception qu’on a du management on
d’accord qu’en dernier ressort c’est un COMPORTEMENT ».
1- L’art
L’art est enseigné dans des écoles dans des centres de formation, il subit donc des lois
académiques, scientifiques et pédagogiques.
Toutes les personnes qui passent par des écoles d’arts n’en ressortent pas forcément
artistes, l’école n’est là que pour la formation on n’est pas obligé de passer par une école
pour être artiste. On parle du Don, soit on l’a soit on l’a pas.
Être artiste -> créatif, novateur, avoir un don
è Si on dit que le management est un art ça veut dire que le manager doit être
libre et avoir un don.
è Pour la question du don, un bon nombre d’hommes d’affaires ne sont pas passés
par l’école donc, on peut être un bon manager sans passer par l’école. Or quand
on parle de liberté , le manager n’est pas libre, il doit respecter les lois, il vit dans
un cadre plein de contraintes, il doit plaire à tout le monde, satisfaire tout le
monde ou sinon il exerce l’autorité.
Vu que le manager n’est pas libre, le management n’est pas un art on peut dire
qu’il est à moitié art.
On conclut l’analyse du premier mot avec :
Est-ce que le management est un art ?
2- Mettre en pratique
- En général : Quelle que soit la pratique et malgré la très grande différence entre les
différentes réalités de la pratique on est obligés sur le plan académique de faire ressortir
un certain nombre de lois d’ordre général qui sont applicables un peu partout.
- Si la pratique est assez cadrée au niveau de sa définition elle ne l’est pas au niveau de
la cartographie des pratiques.
3- Principes
Un principe c’est un guide, il nous oriente et nous fait comprendre un comportement donné
sans être dans le cas du jugement.
Il y a des principes d’ordre personnel et d’ordre professionnel.
Management -> Professionnel
4- Théorie
On ne dit pas une théorie du management mais LES théories du management.
Théorie – École – Paradigme
( à chercher ? idk)
- Le contrôle de gestion
Le système d’information comptable : la comptabilité générale
La comptabilité générale est imposée par la loi, or ce système d‘information n’est pas
efficace, il ne sert à rien en matière de prise de décision, il faut donc mettre en place un
nouveau système de calcul -> La comptabilité analytique ou de gestion.
La comptabilité analytique
C’est un outil qui va aider le gestionnaire à contrôler ce qui se passe dans son entreprise et à
prendre une décision. Nous sommes dans la logique de Fayol de la Prévoyance.
Définition 5 : Le management est une activité qui consiste à contrôler à travers les
systèmes d’informations comptables ( comptabilité analytique et budgétaire ) pour aider
le manager à prendre la bonne décision.
- La recherche opérationnelle
Nouvelle discipline dédiée à faire des recherches en matière des opérations courantes sur le
terrain et appliquer un certain nombre de modèles mathématiques, statistiques etc dont
l’objectif est de trouver des solutions pragmatiques à des problèmes pragmatiques.
L’approche en terme des principes veut dire qu’un principe c’est un guide, c’est une
orientation…En comprenant les principes, on comprend les méthodes de gestion. Les
auteurs Kootnz et O’donnell, sur la base de la logique néoclassique nous donnent la
différence entre l’avant et l’après
Approche 2 : Le management en tant que processus
(système)
Éléments de définition :
¬ Un processus : C’est un ensemble d’étapes séquentielles (avec un ordre).
¬ Un système : C’est un ensemble d’éléments en interaction ou en
interdépendance doté (le système) d’une structure.
Ces notions tirent leurs origines à partir des approches analytiques (méthode
cartésienne) et des théories. L’approche systémique est basée sur une théorie qui a
mis en place une nouvelle logique : « La théorie générale du système » Bertalanffy
Chaque système est composé d’un ensemble de sous-systèmes. Chaque sous-système est
composé d’un certain nombre de sous-systèmes et ainsi de suite. On part du global au nano.
Et parfois c’est l’infiniment petit qui est invisible, c’est celui qui peut être la cause du
problème, et souvent la relation qui existe entre les sous-systèmes peut être la cause du
problème. Et souvent les problèmes qui se posent dans un sous-système causent des
problèmes dans le système.
Maintenant, on utilise le terme processus managériale au lieu de management tout court.
On dit également système de management, système de planification…
Cette approche est basée sur la théorie générale du système. C’est devenu une tradition, il y
a eu un engouement sur cette thématique.
Élément 1 Processus
Étape 1
Étape 2
Étape 3
Interdépendance
Et interactions
Élément 2 Élément 3
Étape 1 Étape 1
Étape 2 Étape 2
Étape 3 Étape 3
Élément 4
Élément n
E2 dépend de E2 et conditionne E3. Ceci est valable pour toutes les variables du processus.
Les relations sont plus nombreuses que le nombre de variables.
L’ensemble des étapes du PROCESSUS 1 est en relation avec l’ensemble des étapes du
PROCESSUS 2 et l’ensemble des étapes du PROCESSUS 2 est en relation avec l’ensemble des
étapes du PROCESSUS 3.
Dans toute activité managériale, il y a une partie liée à la conception et une autre liée
à l’exécution. Et il y a un débat sur la relation entre la conception et l’exécution.
École : - Simon herber
- Cyert
- March
1. Herber Simon
Herber Simon a dit : « les théories classiques sont critiquables sur le volet de la rationalité.
L’homme rationnel c’est celui qui fait les bons choix ( dans la logique micro) c’est juste mais
en partie c’est faux. L’homme est rationnel mais sa rationalité est limitée » soit il y a la rareté
de l’information soit elle est abondante soit il a la bonne information. Et disons qu’il ait la
bonne information, sa capacité cognitive est limitée. L’homme fonctionne par habitude.
Face à une situation nouvelle ou ancienne ( un problème ) chez Simon le processus de prise
de décision : Processus IMC
- La compréhension -> L’intelligence
- La résolution du problème -> La modélisation : face à un problème on
applique un modèle pour le résoudre et le régler.
- Interprétation -> Le choix : on doit analyser et interpréter et choisir la
solution.
2. Cyert et March
Leur apport dans la sphère managériale : la Théorie comportementale de la fibre.
è Tenter d’appliquer la logique de Simon non pas à l’individu ou au décideur mais à
l’organisation. Est-ce qu’on peut parler d’un processus de décision collective,
collégiale ?
En règle générale, on prend une décision si on est face à un problème . Un problème est soit
entre les composantes de l’environnement ou entre les personnes : situation conflictuelle,
un écart entre les protagonistes, ils ont des visions différentes, donc il faut trancher et
prendre une décision. Il y a ce qu’on appelle : la quasi-résolution des problèmes. On peut
jamais résoudre un conflit totalement et dans sa globalité. La résolution de cette partie du
problème veut dire que les deux protagonistes ont fait des concessions. Chacun croit que
c’est grâce à lui que le problème est résolu donc le problème reste toujours lattant.
Un manager peut-il prendre une décision pour résoudre un problème ? il n y a pas de
réponse juste ou fausse. L’approche en terme de décision est basée sur l’école des décisions.
LA PLANIFICATION
è Le groupe Stratgor
« La planification d’entreprise est un processus formalisé de
prise de décision qui élabore une représentation voulue de l’état
futur de l’entreprise et spécifie les modalités de mise en œuvre
de cette volonté »
• Ils ont pris une position : La planification est un processus. Quelques soient les
conceptions qu’on va avoir de la planification ; c’est un processus.
• La formalisation est un concept de structures organisationnelles qui mesure le degré
de l’utilisation de l’écrit.
• Le dosage entre le formel et l’informel
• sachant que l’organisation est le résultat d’un dosage entre l’informel et le formel.
Donc comment on va exercer la planification dans un cadre qui n’est pas totalement
formel : en considérant le processus comme formalisé.
• Donc le rôle de la planification c’est de nous proposer un résultat qui est dû à un
effort de conception et d’élaboration
• Vouloir c’est le point de départ et la clé de la réussite. La réussite de la planification
dépend du « vouloir » des décideurs
• Dans l’une des définitions de la stratégie :
« Il ne saurait y avoir de stratégie s’il n’y a pas de allocation de ressources et si cette
allocation n’engage pas de façon durable sinon définitive le devenir de l’entreprise ».
• La planification est la combinaison de : - La conception du plan et
l’allocation des ressources
è M. Gervais
M. Gervais a définit la planification comme suit :
« Un processus systématique et continu de préparation de l’avenir comprenant :
- Une appréciation de l’évolution de l’environnement
- Une juste mesure des possibilités de l’entreprise
- Une volonté d’action (objectifs généraux et stratégie adoptée)
- Une mise en œuvre des choix effectués ainsi qu’un contrôle de leur
réalisation. »
• Quelle que soit la démarche, la planification est un processus
• Lorsqu’on parle de planification, on est amenés à parler d’objectifs, on ne peut pas
parler de planification sans discuter de stratégie.
• Systématique : quelque chose qui revient à chaque fois, une tâche à exécuter chaque
fois, c’est une tâche à intégrer dans la politique courante de la gestion ( la continuité).
• La continuité ici dans le temps ne veut pas dire que le plan est exécuté chaque jour. Le
plus important c’est que quel que soit le cycle, il y a une liaison entre n, n-1, n+1…
• L’avenir : Ce qui est certain, c’est qu’on est pas dans la certitude, on ne sait pas ce qui
va se passer. Donc on doit déployer des efforts dans le présent et analyser notre
passé, nos échecs et essayer de se préparer pour le futur
• Caractéristiques du future :
- L’incertitude : on doit déployer des calculs statistiques, probabilité pour
essayer de déterminer les chances de la réussite, de l’échec…
- L’ignorance : on ne sait pas ce qui va se passer mais on doit prendre une
décision.
• L’environnement :
Trois définitions de l’environnement :
1- Classique : l’environnement est équivalent au marché de l’entreprise. Définition par
la valle de l’entreprise.
2- Définition d’ordre systémique : l’environnement de l’entreprise doit lui favoriser une
capacité d’adaptation ( surtout quand il y a un problème). L’environnement est
l’ensemble des composantes variables ou tendances qui peuvent avoir un impact
négatif sur la vie de l’entreprise.
3- L’environnement selon la logique stratégique : L’ensemble des variables, tendances…
qui ont un impact sur l’avenir de l’entreprise.
4. La formalisation
La planification est caractérisée par la formalisation donc l’utilisation de l’écrit et le formel
sont plus important que le contenu.
Il y a une grande théorie dans les théories des organisations qui s’appelle : « les théories des
cercles vicieux de la bureaucratie ».
La bureaucratie est présente dans toutes les administrations, ce sont les règles et les
procédures à respecter dans la gestion des affaires publiques. C’est la garant de la
formalisation
2. La philosophie de satisfaction
Cette philosophie va à l’encontre de celle de l’optimisation.
Cette philosophie se base sur les travaux de Herber Simon H.
La rationalité limitée :
- La capacité cognitive de l’Homme est limitée. On agit toujours dans le cadre
de la routine : même décision en fonction des mêmes situations ;
- L’organisation est composée d’acteurs (responsables) qui doivent négocier et
ramener tous les objectifs à un objectif commun.
3. Philosophie de l’adaptation
Dans la littérature issue du développement de la réalité : on vit dans un environnement
évolutif et changeant donc il faut élaborer des plans qui s’adaptent au degré d’incertitude de
l’environnement et ça en faisant parfois de l’optimisation, parfois de la satisfaction.