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Groupes France > Métiers - Qualité, normes, outils et méthodes

Discussions de cette catégorie Toutes

Revision ISO 9001 : 2015 895 membres
ISO 9001 : 2015 et (ISO/TS, AS ou EN 9100 ...)
Olec KOVALEVSKY
Catégorie : 4ème Opus : décryptage de l'ISO/CD 9001:2015 Choisir une catégorie

Merci aux "décrypteurs"- et bonne fêtes de

Suite au décryptage de l'ISO/CD 9001 : 2015 : Article 453 1 n d'année
8 "Réalisation" Lectures Commentaire
Daniele HUET-KOUO

Suite décryptage de l'ISO/CD 9001: 2015 :

Isabelle EQUIXOR Ajouter à mes contacts mercredi 18 décembre Art. 10 :
Ingénieur Qualité Fournisseur , 2013 Olec KOVALEVSKY
Répondre en privé
STELIA Aerospace
Nantes, France

Bonjour à tous,
Discussions récentes Toutes

37 Messages Nous poursuivons notre série d’articles et je vous invite à partager notre compréhension Ne manquez pas "Les Journées de la Mesure
du chapitre le plus conséquent de cette norme (8 pages sur 18), le chapitre 8 « 2018" les 3 et 4 octobre à Lyon !
Réalisation*» de l’ISO/CD 9001 : 2015. CFM Collège Français de Métrologie
Discussions libres

La mesure pratique au plus près des

1-Synthèse des exigences du chapitre : besoins.
Le chapitre, que nous vous proposons de décrypter cette semaine, correspond au CFM Collège Français de Métrologie
chapitre 7 « Réalisation du produit » de la version actuelle et se compose de huit sous- Discussions libres
chapitres dont nous allons vous faire une brève présentation dans la suite de ce post.
ISO 9001:2015 et métrologie
Notons que les exigences de l’actuel chapitre 7 sont reprises dans l’esprit, reformulées
CFM Collège Français de Métrologie
et précisées pour certaines et complétées sur quelques sujets (analyse de risques,
Bonnes Pratiques de mise en pla
gestion des modi cations et gestion de con guration, …).

Ss-chapitre 8.1 : Plani cation et maîtrise opérationnelle *

Ce sous-chapitre introduit les éléments génériques de la plani cation et de la maîtrise
opérationnelle pour tous les processus de réalisation en intégrant l’approche risques :
établir des critères de réalisation, maîtriser et contrôler les résultats, conserver des
enregistrements de ces résultats.
Une attention particulière est portée à la gestion des modi cations, plani ées ou
imprévues, ainsi qu’à la responsabilité de maîtrise pour les activités externalisées.

Ss-chapitre 8.2 : Détermination des besoins du marché et interactions avec les clients*
ou Processus Clients*
Le présent 8.2 reprend les exigences du paragraphe 7.2 " Processus relatifs aux clients"
de l’ISO 9001, version 2008 en y apportant de nombreuses précisions (renforcement de
la communication avec les clients, le client potentiel ...) et avec plus de lisibilité pour les
entreprises.
La notion d’identi cation des besoins du marché est lancée timidement a n de faire
écho au chapitre 4 qui intègre les exigences de prise en compte de l’environnement de
l’entreprise.

Ss-chapitre 8.3 : Processus de plani cation opérationnelle*

Ce ss-chapitre renforce le § 7.1 de la version 2008. Il a pour vocation de détailler la partie
Plani cation opérationnelle* introduite en 8.1 en insistant sur l’intégration de l’analyse
de risques. On sent derrière ce sous-chapitre la volonté d’imposer un processus de
plani cation opérationnelle comprenant certains incontournables déjà présents dans la
version 2008 (dé nition préalable des objectifs, des moyens, étapes et jalons projets,
traçabilité, préservation des biens et services, Livraison et SAV,…).

Ss-chapitre 8.4 : Maîtrise des fournitures extérieures de biens et services*

Est précisé, plus clairement que dans la version 2008, ce qu’englobent les activités liées
aux Achats (achat de services, maîtrise des externalisations et sous-traitance) en y
intégrant l’approche risques.

Ss-chapitre 8.5 : Développement des biens et services*

Fini les sous-chapitres listant la plani cation, les entrants, sortants, véri cation,
validation, revue de conception et gestion des modi cations. A n de laisser plus de
liberté aux organismes et surtout trouver un terrain d’entente entre le mode de
fonctionnement des sociétés industrielles et celles de services, les activités de
développement sont regroupées en trois paragraphes d’exigences : détermination des
processus de développement, maîtrise et contrôles de l’application, maîtrise du transfert
aux opérations, y compris en passant par la sous-traitance.
De ce fait, la coordination de la conception avec le client doit être renforcée(en
adéquation avec le § 8.2).

Ss-chapitre 8.6 : Production de biens et prestations de services*

Pas de changement notable hormis la fusion des actuels §7.5.1 « Maîtrise de la
production et de la préparation de service » et 7.5.2 « Validation des processus de
production et de préparation de service ». Ainsi que la clari cation autour de la notion
de gestion des modi cations.
On note aussi l’arrivée de quelques exigences et notions nouvelles dans l’ISO 9001,
comme la question du niveau de responsabilité du fournisseur pendant la durée de vie
des biens et services fournis, la prévention des non-conformités dues aux erreurs
humaines, qu’elles soient non-intentionnelles ou délibérées, ou encore la propriété des
partenaires externes autres que les clients.

Ss-chapitre 8.7 : Libération des produits et services* :

Qui reprend la philosophie des revues de véri cation - validation actuelles et
complémente ainsi l’exigence actuelle du 7.5.1 f) en laissant une certaine latitude aux
organismes pour mettre en place une organisation adéquate mais robuste pour libérer
le produit ou service au client nal.

Ss-chapitre 8.8 : Maîtrise des produits et services non-conformes* :

Le choix a été fait de remonter ce sous-chapitre dans le chapitre « Réalisation » alors
qu’il est actuellement au niveau du chapitre «Mesure, Analyse et Amélioration »…
Les exigences habituelles (identi cation, contrôle, corrections, actions correctives,
enregistrements, communication …) sont reprises et l’accent est mis sur l’importance de
s’assurer de la satisfaction du client lorsqu’il est concerné par les traitements consécutifs
à la fourniture de produits ou services non conformes.

2 – Intérêt pour les entreprises

Les rédacteurs du CD ont pris soin de capitaliser sur l’existant de la version 2008 et
d’apporter toutes les précisons et compléments pour rendre les exigences le plus
compréhensibles et e caces possibles.

Les quelques exigences nouvelles (cf. liste ci-dessous) traduisent les évolutions du
contexte économique et social des entreprises depuis la rédaction de la précédente
version en 2000 (RSE, gestion des risques, maîtrise de la chaîne d’approvisionnement …).

3 – Changements par rapport à la version 2008

Un peu de ménage dans l’arborescence des paragraphes relatifs aux activités de
réalisation n’a pas fait de mal ! Un partant : la maîtrise des équipements de mesure et de
surveillance rejoint le chapitre 7 « Support » et trois arrivants : le paragraphe introductif
8.1 sur la plani cation et la maîtrise opérationnelle (provenant de la structure commune
ISO 9001 / ISO 14001 …), les activités de libération des biens et services rehaussées dans
la hiérarchie des activités et des paragraphes et la maîtrise des biens et services non
conformes logiquement rattachée aux opérations.

Toute la chaîne opérationnelle de valeur d’un bien ou service se retrouve dans le même
chapitre avec des exigences clari ées en prime !

Notons l’extension (ou clari cation) de la Maîtrise des modi cations* (§ 8.6.6) à
l’ensemble des activités de réalisation.

On note également que certaines pratiques et activités qui n’étaient pas désignées
comme processus dans la version 2008 semblent l’être dans cette nouvelle version. Il est
expressément demandé un processus de plani cation opérationnelle (§ 8.3) et des
processus de développement (§ 8.5). La question se pose de savoir comment il convient
de comprendre l’utilisation du mot processus dans ces cas : est-ce le mot courant
processus qui est utilisé ou la notion de processus du S.M.Q avec sa cohorte d’exigences
de l’approche processus (cf. chapitre 4).

4 – Liste des exigences nouvelles

- Intégration de la gestion des risques aux activités de réalisation des biens et services
(ss-chapitre 8.3, 8.4, 8.5 et 8.6)
- Extension des exigences clients aux besoins du marché (ss-chapitre 8.2)
- Mise en place d’un Processus de plani cation opérationnelle (Ss-chapitre 8.3) ?
- Prise en compte de la propriété des partenaires externes en plus de celle des clients (§
8.6.3)
- Prévention des non-conformités dues aux erreurs humaines (§ 8.6.1)
- Responsabilité du fournisseur pendant la durée de vie des biens et services fournis (§
8.6.5)

5 – Conclusions personnelles sur la portée du chapitre et les éventuelles di cultés de

mise en œuvre ou d’évaluation

Une dose d’homogénéisation, une cuillerée de précisions agrémentée d’éclaircissements

mixé avec une bonne rasade d’analyse de risques. Le tout saupoudré d’une intention de
rationaliser les erreurs dites « humaines » et admettre que l’on puisse gérer avec ses
clients des produits non-conformes aux exigences de départ laisse présageait une
saveur délicate en bouche mais l’arrière-goût pourrait bien être amer si les dérives ne
sont pas tenues en laisse…

A vos commentaires!!!

* Toutes les traductions de chapitre et sous-chapitres restent des propositions, a n de

faciliter la lecture de ce post, car non-statués o ciellement pour le moment…

Steve TEKAYA SERENE, Frédéric Belanger, Jean-Michel POU, trouvent cette discussion intéressante

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HERVE BRUNET jeudi 19 décembre 2013

Edition à caractère technique - Conseil-
formation en organisation
LYON, France

Bonsoir à tous,

21 messages Super Mario est avec nous pour mettre en œuvre ce qu'il faut bien considérer sinon comme le
cœur de la norme, du moins le cœur de nos entreprises et de nos préoccupations. Un chapitre
qu'il faut lire à plusieurs voix pour en déceler toute l'harmonie et la complexité.

Gageons que les discussions vont être vives autour du "processus" Réalisation tant les parties
intéressées sont nombreuses et puissantes dans l'entreprise et que d'autres processus (plutôt des
activités ou sous- processus, voire "sous-ensembles" pour reste systémique) y contribuent de
manière critique.

Le qualiticien devra mettre sur la table toutes ses qualités de médiateur, de garant d'un dialogue
constructif et équilibré, au pro t non plus de e cacité mais bien de l'e cience tant l'enjeu posé
par ce chapitre est central : la conformité du produit et/oui du service aux exigences client en
respectant un délai convenu et en conservant la marge négocié lors de la commande.

Volià donc le moteur de notre SMQ bien en place, avec comme nalité indiscutable de faire la
course en tête pour satisfaire notre client et assurer la pérennité de notre entreprise.

Voilà donc un article 8 qui rééquilibre les exigences des autres articles consacrés à la nécessaire
satisfaction des clients, l’e cacité des processus et du SMQ et leur amélioration, savoir l'e cience,
que certains voulaient cacher sous le tapis.

Tout un symbole.

Cordialement.

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