Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
cours 1 :
les partenaires végétaux impliqués dans cette symbiose sont les Fabacées qui constituent une
famille très importante dans les zones tempérées notamment dans les zones tempérées Nord , ils
appartiennent donc aux plantes fourragères comme la Luzerne ou le Trèfle, des plantes
comestibles comme l’haricot ou le petit pois , la fève .
Les Mimosacées aussi les mimosa qu’on cultive chez les fleurs , se sont plus des arbres.
Les Césapinacées établissent des symbioses avec les rhizobium , ce sont des plantes ligneuses de
la zone intertropicale.
Ce sont des bactéries = des eubactéreies Gram- en particulier des protéobactéries alpha. Ces
bactéries peuvent vibrent en symbiose avec les légumineuses :
- Fabacées
- Mimosacées
- Césapinacées
Mais elles peuvent aussi vivent librement dans le sol mais si elles vivent librement dans le sol elles
ne sont pas fixatrice et assimilatrice de diazote atmosphérique. Elles ne deviennent fixatrice et
assimilatrice de diazote atmosphérique que si elles vivent en symbiose avec les partenaires
végétaux.
C’est contraire aux cyanobactéries libres qui sont capable de fixer et d’assimiler le diazote
atmosphérique, mais ce n’est pas le cas de ces protéobactéries alpha.
III) Le nodule :
Page 1 sur 65
Le nodule se voie très bien dans les fabacées déterrées . Il mesure 2 à quelques mm = visible .
L’organisation du nodule :
- la zone I : c’est une zone de division cellulaire = méristème apical du nodule qui s’apparente à
un méristème apical racinaire.
- La zone II : C’est une zone de différenciation = c’est à cette endroit que les bactéroides sont
libérés dans les cellules végétales .
- la zone II-III : zone particulière dans laquelle les bactéroïdes ont une structure modifiée = on
trouve des amyloplastes dans les cellules végétales .
- la zone IV : C’est une zone de sénescence dans laquelle les cellules végétales ne sont plus
fonctionnelles = il n’y a plus de fixation active de diazote atmosphérique et il y’a lyse des
bactéroides.
Les bactéroides :
Si on fait une coupe dans la zone III = la zone de fixation du diazote atmosphérique : on observe :
Ces différents bactéroides sont entourés d’une membrane qu’on appelle la membrane
préribactéroide = la membrane qui entoure cette vésicule. Cette membrane baigne dans le
cytoplasme de la cellule hôte qui contient à proximité autour de la membrane péribactéroides , de la
leg-hémoglobine = une molécule capable de fixer le dioxygène .
Page 2 sur 65
Ces 2 blocs = vert clair et vert foncé constituent le complexe la nitrogénase = c’est l’enzyme =
ensemble protéique et enzymatique qui va réaliser cette fixation et cette assimilation du diazote
atmosphérique.
- la dinitrogénase réductase ( vert clair ) : comporte un sirop hème Fe4 S4 = c’est elle qui va
céder les électrons à la dinitrogénase .
Elle doit à son tour gagner des électrons = elle les gagnes de la ferrédoxine qui elle même gagne
les électrons du NADH + H+ = qui provient du cycle de Krebs ou du cycle de l’acide citrique. Le
cycle de Krebs tourne dans le cytoplasme des péribactéroides et génère du pouvoir réducteur sous
forme de NADH + H+ qui est céder à la ferrédoxine , les électrons sont ensuite céder à la
dinitrogénase réductase.
La dinitrogénase réductase consomme aussi de l’ATP = besoin de l’énergie pour faire passer les
électrons à des potentiels red/ox suffisamment bas pour aller à la dinitrogénase . Les électrons vont
vers les potentiels red/ox croissants dans le sens thermodynamiquement favorable .
Page 3 sur 65
Qui va céder ces électrons à la chaine respiratoire , qui va fonctionné = on aura un transfert
d’électrons qui permettra la mise en place d’un gradient de protons qui sera utilisé par l’ATP
synthase qui permette la synthèse d’ATP .
Qui pourra aussi être utilisé par la dinitrogénase réductase.
Le problème qui se pose : d’où vient l’acétyl- co enzyme A qui va permettre de faire fonctionner le
cycle de l’acide citrique ou cycle de Krebs .
L’acétylco-enzyme A est gagné à partir du Malate = ou de l’acide malique qui lui même est produit
à partir du phosphoénol-pyruvate qui est produit dans le cytoplasme de la cellule hôte qui héberge
les bactéroides et produit par la glycolyse = on a des hexoses qui arrivent :
- du fructose
- du glucose
qui arrivent dans le nodule qui subissent la glycolyse = on obtient du phosphoénol-pyruvate qui
s’associent au CO2 issue du Cycle de Krebs qui donne du malate et le malate permet d’alimenter le
cycle de Krebs en obtenant de l’acetyl co enzyme A .
D’où viennent les hexoses ? = Ils sont véhiculer à la racine par le phloème. C’est du saccharose qui
circule dans le phloème. on a une invertase pariétale qui permet d'obtenir les hexoses qui entrent
dans la cellule. L’invertase pariétale découpe le saccharose qui est la forme circulante des
photosynthétats dans le phloème en:
- glucose + Fructose = qui peut ensuite rentrer dans la cellule
Dans le nodule on trouve aussi des éléments vasculaires : le phloème permet d'apporter le
saccharose qui va alimenter le cycle Krebs = et permettre la respiration cellulaire .
Ce NH3 produit va être transformé en ammonium NH4+ , il s'associe en ammonium dans cette
vésicule entre la membrane péribactéroide et le bactéroide = on obtient l'ammonium NH4+ .
L'ammonium va se fixer sur les chaînes carbonées du vivant = sur le glutamate = et on obtient
alors:
- de la glutamine
- et de l’asparagine
- et par transamination dans le bactéroides on obtient les différents acides aminées qui serviront
à la synthèse des protéines du bactéroide.
il y’a une partie de la glutamine et de l’asparagine qui va se transformer chez certaines espèces en
acide allantoique = allantoine et qui va être exporté via le xylème. ( chez le soja par exemple ).
Chez les autres espèces , l'asparagine et la glutamine vont aussi être exporté dans xylème. ( C’est
une particularité , car d’habitude on dit que c’est la sève élaboré qui transporte les acides aminées ) .
Dans le cas du Nodule = c’est xylème ,la sève Brute qui véhicule les acides aminés qu'on a obtenu.
Page 4 sur 65
La Leg- hémoglobine :
L’accepteur final d'électron dans la chaine respiratoire c'est le dioxygène avec formation de l'eau .
Le dioxygène si le sol est bien aéré . Il faut de l'oxygène pour le fonctionnement de la chaine
respiratoire.
si on coupe un nodule Longitudinalement = il a une couleur rosé = est due à la présence de leg-
hémoglobine. = l'heme = donne la couleur rosé.
Page 5 sur 65
1.1.1.4 Les mécanismes de fixation et d’assimilation du diazote atmosphérique
cours 2 :
On a la famille des Bétulacées : Alnus , aulne et la famille des Casuarinacées : Casuarina = arbre
de la zone intertropicale qu’on appelle le Filao = feuillage assez léger
2) Le partenaire bactérien :
C’est ce qui s’appelle une actinobactérie : l’exemple c’est Frankia. Pourquoi une actinobactérie ?
actino signifie filamenteux = actine = protéine filamenteuse. Elle appartient au groupe des
eubactéries = c’est un procaryote = c’est donc bien une bactérie et pas un champignon
historiquement on pensait que c’était un filament mycélien = mais c’est bien une bactérie .
3) Le nodule:
La structure dans laquelle se déroule la symbiose = un nodule , il n’a pas la même forme , ni la
même taille que les nodules qu’on rencontre chez les faballes . Le nodule est plus volumineux = la
taille est centimétrique. Certaines cellules du nodules hébergent des eubactéries du types Frankia =
donc des eubactéries. Il s’agit aussi d’une endosymbiose. Dans le cas de la symbiose rhyzobium et
légumineuse il s’agit aussi d’une endosymbiose puisque les bactéroides se trouve à l’intérieur d’une
vésicule ,contenue elle même dans une cellule. Il s’agit aussi d’une symbiose fixatrice de diazote
atmosphérique .
Page 6 sur 65
Symbiose du sporophyte avec des cyanobactéries fixatrices d’azote : Azolla et Anabaena :
Elles sont plus grosses car elles ont une paroi plus épaisse qui est imperméable au
dioxygène qui empêche le dioxygène de pénétrer dans ces cellules = la nitrogénase est
inhibée par le dioxygène ce qui est le cas aussi chez les cyanobactéries.
A la face inférieure des feuilles on a une cavité qui héberge les cyanobactéries = il ne s’agit
pas d’une endosymbiose car les cyanobactéries se trouvent non pas dans les cellules mais
sans une cavité de l’hôte .
Page 7 sur 65
Azolla est utilisé comme engrais vert dans les rizière en Asie . Quand la rizière est en eau ,
la symbiose entre Azolla et Anabena a lieu , Azolla vit bien et est riche en azote et quand la
rizière est à sec puisqu’il y’a 2 phases dans la culture du riz :
- une phase ou le riz est à l’état jeune et la rizière est immergée
- une phase ou la rizière est dans un état plus avancé = on vide la rizière de son eau = à ce
moment là les Azolla se déposent au fond = elles se décomposent et libèrent de l’azote
sous forme d’ammonium ou de nitrate qui pourra être utilisé par le riz = engrais vert
Gunnera :
Autres exemple , c’est une symbiose avec un autre genre de cyanobactéries qui sont les
nostoc. On a un plant de Gunnera = s’apparente à une rhubarbe géante = plante d’Asie
des lieux humides , des bords des eaux qui font des feuilles énormes qui peuvent dépasser
largement 1 m de diamètre.
A la base des pétioles de ces feuilles on a des protubérances qui comportent des cellules
qui sont capables d’héberger Nostoc = C’est aussi une symbiose fixatrice de diazote
atmosphérique . Ce qu’on voit en Brun qui dépasse ce sont les inflorescences . La
symbiose Gunnera - Nostoc .
Autres symbiose avec Nostoc , les symbiose avec le Cycas . On va trouver à la surface du
sol des racines coralloïdes = car elles ont une morphologie spéciale = elles ressemblent à
du corail mort = ces racines poussent à la surface du sol et hébergent du Nostoc et on a
Page 8 sur 65
une symbiose donc cyanobactéries = Nostoc avec le Cycas . Les Cycas vivent dans le
milieu aride. On voit bien l’intérêt de fixer du diazote atmosphérique dans de tel milieux.
Les racines coralloïdes sont à géotropisme négatif = car normalement une racine présente
un géotropisme positif = elles poussent dans le sens de la gravité , du vecteur g.
Alors que là elles poussent dans le sens opposé au vecteur g = ces racines restent
superficielles et restent en surfaces . Les cyanobactéries sont photosynthétique ce qui va
alimenter L’hétérocystes ce sont les produits de la photosynthèse . L’intérêt c’est de rester
en surface à la lumière pour que ces racines captent de la lumière et que les cyanobactéries
qui sont contenus à l’intérieur puissent réaliser de la photosynthèse . exemple à connaitre
On arrête les symbioses fixatrices de diazote atmosphérique , pour étudier les symbiose
mychorhiziennes .
Page 9 sur 65
F : Ectomycorhize
(gymnosperme)
E : Ectomycorhize
(angiosperme) A : non mycorhizée
D:
ectendomycorhize
B : Endomycorhize
Vésiculo-
arbusculaire
C : Endomycorhize à pelotons
- plus à l’intérieur on a les filaments myceliens qui s’immiscent entre les cellules du parenchyme
cortical, entre les cellules du rhizoderme et entre les les cellules des premières couches du
parenchyme cortical . Les cellule sont écartées et le mycelium circule dans la paroi cellulaire. il a
en partie digéré les parois et on a cette imbrication , cette proximité entre le filament mycélien et
Page 10 sur 65
les cellules du parenchyme cortical. Cette zone là où on a l’imbrication entre filaments mycénlen
et cellules du parenchyme cortical s’appelle = réseau de Hartig = mélange des hyphes et des
cellules végétales . Ectomycorhize = car les filaments myceliens ne pénètrent pas dans les
cellules végétales = dans les cellules du parenchyme cortical. E = exemple angiosperme , F =
exemple gymnosperme
• Figure B = Endomycorhize . On a des filaments mycéliens qui sont aussi à l’extérieur dans le
sol mais on a plus de manchon mycelien = on a plus de manteau formé par le mycelium autour
de la racine. On voit le rhizoderme qui apparait avec le poil absorbant et ce rhizoderme est
directement au contact du sol = donc il n’ya pas de manchon . Si on regarde d plus près , les
filaments mycéliens pénètrent à l’intérieur des cellules du parenchyme cortical = végétal du
cortex . La paroi n'est pas respectée. La membrane est respecté par le champignon = le
champignon ne pénètre pas la membrane de la cellule végétale. C’est à l’intérieur de la paroi
végétal mais ce n’est pas vraiment à l’intérieur de la cellule végétale car la membrane est
respectée . Endomycorhize = c’est un abus de langage. ces endomycorhizes forment des
vésicules dans la cellule , formé par le mycelium et on a aussi des arbuscules myceliens dans
les cellules végétales = endomycorhize vésiculo-arbusculaires ou AM.
• Figure C = on retrouve des endomycorhize car le filament mycelien se trouve bien à l’intérieur
des cellules végétale . Il n’y pas de manchon mycelien et donc pas de manteau mais par contre
on a bien des filaments myceliens dans le sol qui vont aussi pénétrer dans la racine . Cette fois la
forme des mycelium qui est dans les cellules de la racines = corresponds à un pelotons =
endomycorhize à pelotons . Le mycelium ne respecte pas la paroi de la cellule végétale mais il
respecte toujours la membrane. La membrane de la cellule végétale n’est jamais atteinte.
Les racines sont particulières = on a une racine principales et les ramifications forment comme des
branches de corails = on appelle ça des ectomycorhize coralloïdes . Ici c’est sur le pin sylvestre.
On a aussi des ramifications dans des ectomycorhizes racémeuses sur du chêne liège.
Sur la figure de droite on voit aussi les filaments myceliens qui sont là.
Pour observer des mycorhizes la bonne saison c’est en automne quand le sol est humide. On voit
que la mycorhize est active et en bonne santé quand on a des couleurs vives. La mycorhize est un
organe mixte plante champignon .
Page 11 sur 65
Ectomycorhize de Lactarius
Ectomycorhize racémeuse de Pisolithus sp.
deliciosus dichotome et coralloïde
sur Quercus suber
sur Pinus silvestris mycorhizé
Un autre exemple = c'est la Truffe = on a un chêne vert qui est mycorhizé par de la truffe . Il y’a
un brulé , on appelle ça un brûlé car sous le chêne vert mycorhizé par la truffe , il n’y a rien qui
pousse = brulé à Tuber melanospurum. Tuber = nom latin de la truffe et melanosporum = les
spores sont noires. La truffe c’est un ascomycète.
Page 12 sur 65
A droite on a la mycorhize qui est présente sur du noisetier , c’est toujours une mycorhize qui est
provoqué par la truffe. Ça a le même aspect = des racines modifiées hypertrophiées = plus courtes
mais par contre beaucoup plus épaisses.
Il s’agit du groupe de champignon : les glomales qu’on appelle aussi les gloméromycètes = ils font
parties du groupe des zygomycètes. Comme le mucor qui est du groupe des zygomycètes qui est
une moisissure répandue sur les aliments . Le problème pour ce champignon , les glomales ou
gloméromycètes , c’est qu’on ne connait pas de stade sexué = ce ‘est pas des champignons qui se
présentent sous la forme de pied , chapeau ou comme une truffe … on ne connais que le mycelium ,
on ne connais pas le stade sexué .
Page 13 sur 65
Spectre d’hôte de quelques basidiomycètes ectomycorhiziens:
Page 14 sur 65
L’identification du champignon dans le cas des ectomycorhizes peut se faire à partir des
carpophores sinon à l’échelle microscopique aussi en ME notamment n, on peut voir
différentes choses :
- dans les cas des hyphes : basidiomycètes entre les cellules on a un parenthèsome qui
permet la communication entre les cellules = dolipore avec le parenthèsome
- dans le cas des ascomycètes on a des corpuscules de Woronin
Dans le cas des ectomycorhizes on peut avoir des spectres d’hôtes extrêmement variés .
Par exemple la russule charbonnière , elle va établir une mycorhize avec beaucoup
d’espèces d’angiosperme = d’arbres feuillus .
Pareil pour le bolet tête de nègre = il établit des mycorhizes avec un grand nombre
d’angiospermes = d’arbres .
ce qui est en haut ce sont des basidiomycètes et ce qui est en bas ce sont des ascomycètes
( la truffe ).
Tuber aestivum a un spectre relativement étroit puisqu’elle n’établit des mycorhize que
avec les chênes.
Page 15 sur 65
Zoom sur les différents types de mycorhizes : On regarde plus en détails :
Il y’a une proximité plus importante entre le champignon et la cellule végétale dans le cas
d’une endomycorhize que dans le cas d’une ectomycorhize.
Dispositif expérimental démontrant les transferts du sol vers la plante par le biais du
champignon ectomycorhizien (Selosse) :
Page 16 sur 65
On s’intéresse à la physiologie des échanges : qu’est ce qu’il se passe entre les
champignons et la racine .
Comment on peut étudier les échanges :
Les résultats :
On regarde la différence entre un plan de pin qu’il soit ectomycorhizé ou non mycorhizé = pour le
poids sec de la plante est supérieure dans le cas d'une mycorhize que dans le cas où le pin est non
mycorhizé. Il y’a 2 valeurs car à chaque fois c'est 2 plantes différentes .
Page 17 sur 65
pour la teneur en azote il y’a une grosse différence , les plantes ectomycorhizé est nettement
avantagé et pour la teneur en phosphate aussi, en potassium aussi . Il y’a juste pour le poids sec
d’une racine ou il n’y a pas vraiment de différence pour les ectomycorhizé et les non mycorhizé.
On voit que le plant mycorhizé présente toujours une teneur en Azote 15 supérieure = ce qui signifie
que la mycorhization favorise l’absorption et l’assimilation de l’ammonium.
On regarde les influx de nitrate et de potassium = chez le pin on voit que pour l’influx de nitrate =
on voit une différence dans le cas de la mycorhization par rhizopogone et pour le K+ aussi. Ça
dépend des espèces = il y’a une spécificité. Il y’ a des espèces qui mycorhizent mieux que d’autres.
Quels sont les mécanismes qui expliquent ces résultats : le mycelium peut explorer un volume de
sol plus grand que les racines (elle exploite les ressources du voisinage du poil absorbant ) car le
sol est plein de mycelium partout ( tout le volume de sol disponible = il absorbe l’ion et les ions
partout. Le champignon va mobiliser des éléments dans le sol que la plante ne serait pas capable de
mobiliser
Page 18 sur 65
L’acquisition des principaux éléments minéraux par les deux types de mycorhizes
(Duhoux) :
Le champignon est capable d'absorber des acides aminés et de l’ammonium dans du sol . Une racine
n’absorbe pas d’acide aminé en temps normal.
L’ammonium n’est pas la forme préférentiel d’absorption de l’azote pour la racine c’est plutôt le
nitrate .
Le champignon peut céder à la plante une source d’azote qu’elle ne serait pas capable d’absorber.
Les mycelliums grâce à leur sécrétion des acides par exemple , des phosphatases peuvent mobiliser
des phosphates qui n'est pas mobilisable par la racine.
Les filaments myceliens sont capable de libérer des protéines qu’on appelle des sidérophores dans
le milieu. Ces protéines sont capable de fixer des ions métalliques : sidérés = le fer . Ce filaments
myceliens possèdent des récepteurs à leur membrane aux sidérophores = sont capable de les
reconnaitre quand le sidérophore a fixé un ion métallique = il va internaliser le sidérophore qui a
fixé cet ion métallique = le complexe sidérophore - ion métallique et ensuite de rétro-céder l’ion
métallique à la plante.
Soit le réseau de Hartig , soit le peloton, soit l’arbuscule = vont former une très grande surface de
contact avec la cellule végétale = on augmente la surface = on optimise un paramètre de la loi de
Fick.
Dans le cas des endomycorhize , comme le mycelium est en contact de la membrane de la cellule
végétale = on diminue l’épaisseur et on optimise l’autre paramètre de la loi de Fick.
Page 19 sur 65
Echanges entre partenaires d’une ectomycorhize : ( schéma à savoir )
- amélioration d’absorption de l’eau et des sels minéraux ( le champignon explore un plus grand
volume de sol )
- amélioration de la nutrition azoté , phosphaté ( le champignon est capable de céder à la plante
des acides aminés )
On a vu que certains champignons présentent un spectre d’hôte large = un champignon est capable
de mycorhizer par exemple 2 espèces différentes .
On peut émettre l’hypothèse que des plantes vont échanger de la matière , de l’information via les
mycorhizes . 2 espèces d’arbres dans une forêt peuvent échanger de la matière et des informations
en passant par les mycorhize = il y’a un réseau dans le sol .
Ça a pu être mesuré car on a fourni du carbone 13 à une espèce et du carbone 14 à une autre = on
a pu montrer des flux du Bouleau vers le Douglas ( un genre de pinophyte ) et des flux du Douglas
vers le Bouleau et, on voit que c’est toujours le Bouleau qui gagne , le Douglas va céder de la
Page 20 sur 65
matière au Bouleau et tous ça passe par les champignons . On a des flux de matières et
d’informations entre des espèces d’arbres qui n’auraient pas lieu si il n’y avait pas eu les
champignons.
Ce sont des plantes non chlorophyllienne = le suce-pin : Hypo = dessous , pitys( en grec ancien ) =
le pin . On trouve ces plantes souvent associées à des pins . On voit que ces plantes ne présentent
qu’une inflorescence. On a des feuilles sur ces inflorescences et ces feuilles sont non
chlorophylliennes . Elle ne sont pas capable de réaliser la photosynthèse : on se demande alors
comment ces plantes s’alimentent-elles ?
Page 21 sur 65
Liens physiques entre le suce-pin et le pin (Selosse) :
Ces plantes ont des racines banchées aux racines du pin par un champignon mycorhiziens.
Les champignons vont prélever de la matière chez le pin et de la matière qu’ils vont
prélever dans le sol et vont la véhiculer vers la plante = c'est un parasite indirect du pin =
car ça passe par le champignon. On appelle ça de la mycohétérotrophie = car la plante est
hétérotrophe = elle n'est pas capable de synthétiser sa propre MO à partir de matière
minéral uniquement.
Puis il y'a eu une mutation chez certaines de ces plantes qui étaient à la fois
chlorophylliennes et qui gagnaient de la MO du champignon, ces plantes en mutant sont
devenues mycohétérotrophes , elles n’ont plus rien fournies aux champignons. les
Page 22 sur 65
ancêtres qui sont des plantes de sous-bois = peu de lumière = peu de photosynthèse = elles
gagnaient moins de MO par photosynthèse et plus en parasitant le champignon .
Le plantes qui :
- produisent de la MO par photosynthèse
- reçoivent de la MO du champignon
alimentation mixte = mixotrophie .
On a eu des transitions :
- des plantes symbiotique mycorhizienne normales
- des plantes mixotrophes
- des plantes mycohétérotrophes par perte de la capacité à synthétiser de la MO par
photosynthèse.
La réponse est non = on a des orchidées = néottie. Nidus-avis = car quand don déterre les racines
forment comme un nid d’oiseau ( avis = oiseau ). La tige de cette plante est comme celle du suce-
pin elle est non chlorophyllienne = c’est une plante mycohétérotrophe .
Page 23 sur 65
Si on s’intéresse aux orchidées =
Les graines d'orchidées sont particulièrement adaptées à l’anémochorie = car elles ont un tégument
qui est constitué que d’une seule couche de cellule et l’embryon est très particulier = on n’avait pas
une plantule dans la graine d’orchidée mais on avait une masse cellulaire indifférenciée .
Ce protocorme pour se former , pour que la graine puisse germer , que les divisions commencent et
pour son développement il faut une colonisation des cellules par des endomycorhizes à pelotons
c'est ce qu’on a sur la figure de droite. Dans la graine d’orchidée il n’ya aucune réserve, la masse
cellulaire indifférenciée ne contient pas de réserve , c’est le champignon qui apporte la MO , les
vitamines qui permettent les division cellulaires du protocorme et la formation du protocorme.
Le protocorme se différenciera ensuite en une plantule. Il y’a nécessairement besoin d’un passage
par un champignon mycorhizien . L'orchidée une fois qu’elle sera chlorophyllienne , elle put
conserver le champignon et on aura vraiment une véritable symbiose : au début ce n’est pas une
symbiose car le protocorme parasite le champignon = il n’est pas capable de photosynthèse et dans
un 2 ème temps ça peut devenir une symbiose .
C'est parfois pas le même champignon qui permet la germination , il sera peut être éliminer et la
plante va établir une endomycorhize avec un autre champignon .
Résultat de la germination
symbiotique : le
Graine d’orchidée protocorme
Autre exemple = qui montre que la germination des orchidées n’est pas un cas isolé = la
germination des spores de certaines lycophytes ont aussi besoin d’établir un partenariat avec u
champignon pour germer . Les premiers stades de développement du prothalle se font à l’aide à
Page 24 sur 65
l’aide d’endomycorhize = C'est plutôt des endomycorhize AM ( arbusculo-vésiculaire ) que à
pelotons . On a une couche inférieure du prothalle , en symbiose héberge des champignons.
Cours 4 :
Symbiose lichénique :
Les lichens à cyanobactéries : exemple Collema = un des partenaire est une cyanobactérie
et l'autre correspond à un champignon = généralement un ascomycète.
On voit :
- des filaments mycéliens
- des colliers de perles = cyanobactéries, les cellules un peu plus
volumineuse correspondent aux hétérocystes .
Page 25 sur 65
Dans la diversité des symbioses lichéniques et des thalles =
Des lichens qui possèdent comme partenaire une algue unicellulaire eucaryote .
Cortex supérieur
Medulla
Cortex inférieur
Ensuite on a la medulla qui est constitué de filaments myceliens lâche mais sans les algues
unicellulaire .
Et en dessous on a le cortex inférieur qui est constitué de la même façon que le cortex
Supérieure .
Page 26 sur 65
A la base on a des espèces de petits crampons qui permettent l’ancrage du lichen sur son
substrat .
On a un thalle à structure hétéromère ou un thalle hétéromère car on a une hétérogénéité
dans la structure de ce thalle puisque les gonidies ne sont localisées que à la face
supérieure et pas dans le cortex ni dans la couche médullaire. C'est un thalle Foliacé = il
forme comme une feuille à la surface du substratum = il est aplatie .
A droite on a une CT dans un thalle d'usnée = lichens qui pendent = ils ont des thalles
cylindrique : de l’extérieur vers l’intérieur on a :
- cortex épais
- couche à gonidies ( sphères sous le cortex )
- medulla avec les filaments myceliens lâche
- au centre de la medulla on a quelque chose de plus compact qui permet de maintenir la
structure.
La couche à gonidies dans le cas des thalles crustacés et des thalles foliacés = elle est sur la
face supérieure et dans le cas des thalles d’usnées qui est un thalle circulaire = les
gonidies sont vers l’extérieur = en relation avec la fonction synthétique car la
photosynthèse nécessite de la lumière
Page 27 sur 65
Les échanges : On regarde la structure = le support cellulaire des échanges : on a un
filament mycelien qui est une protubérance vers l’algue unicellulaire et l’appressorium ou
le suçoir digèrent en partie ou en totalité la paroi de l’algue unicellulaire et va entre en
contact avec la membrane plasmique de l’algue unicellulaire , la paroi n’est pas respectée
mais la membrane plasmique est toujours respectée comme dans le cas des mycorhizes.
Le champignon va prélever dans le milieu de l'eau et des ions , il est capable de sécréter
des substances lichéniques dans lesquels il y'a des toxines et des actes qui sont capables
d'hydrolyser les roches. Les champignons peuvent donc récupérer les minéraux issues des
de l’hydrolyse des roches .
Le champignon va rétrocéder l’eau , les ions et les vitamines aussi à l’algue et l’algue
réalise la photosynthèse cet va céder des photosynthétats aux champignons. ces
photosynthétats sont particuliers : c'est pas des oses ou des saccharoses comme on
pourrait s'attendre mais ce sont des polyol = des polyalcools = du genre glycérol ou alors
des polyalcools avec davantage de carbone.
Page 28 sur 65
L'algue stimule la synthèse de substance lichénique pour le champignon = on peut
comprendre l’adaptation + le champignon sécrète des substances lichéniques re mieux
l'algue sera alimentée.
Un autre avantage pour l'algue hormis l’apport en eau , en ions et en vitamine C = c’est la
protection = l'algue est protégé dans le lichen .
on retrouve à peu près la même chose , sauf que les photosynthétats qui sont céder se sont
du glucose ce ne sont plus des polyol. Comme les cyanobactéries sont capables de fixer et
d'assimiler le diazote atmosphérique , elles vont aussi céder de l'ammonium NH4+ et
ensuite les champignons vont l‘intégrer aux chaines carbonés du vivant et on obtiendra les
acides aminés. La cyanobactérie est aussi capable de stimuler la synthèse de substance
lichéniques par le champignon .
Bilan :
Définitions de la symbiose :
Au sens strict : Une association entre 2 organismes la majeure parti de leur cycle de vie
avec bénéfices mutuelles , avec souvent des structures spécialisées dans les échanges de
métabolites .
Le terme de symbiose et la notion de symbiose a d’abord été découverte chez les lichens
et chez les mycorhizes : parce que le partenaire fongique est bien visible = on voit bien la
dualité de l'organisme. chez les animaux c'est plus difficile à voir.
La nature double des associations n’a été comprise que progressivement et cette nature
mixte n’a été reconnue dans la seconde moitié du 19 ème siècle par un allemand qui était
Franck , il a proposé en 1877 = le terme de symbiotismous au sens de vivre ensemble .
Pendant longtemps de l'antiquité jusqu'au 18 ème siècle les lichens appartiennent aux
hépatiques à thalles ou aux mousses ou encore aux algues.
Au début du 19 ème siècle on les a classé à part = on s’est rendu compte que c'est quelque
chose de particulier mais sans comprendre leur double nature.
Et en 1925 Valellrot observe les algues des lichens et les appelles des gonidies = car il
pensait que ces structures étaient liées à la reproduction sexuée.
Page 29 sur 65
En 1866 Antoine de Bary = botaniste et biologiste qui a conçu l’université de Strasbourg. Il
a fait l'analogue entre les lichens et les algues qui étaient parasitaient par des
champignons. Ca rentre bien dans le carde d’une symbiose = mais pour De Bary le
champignon parasitait l’algue = il ne s’agissait pas d'une association à bénéfice mutuel.
En 1879 De Bary introduit le terme de symbiosis mais sans que ca présume des échanges =
définition anglo-saxonne. ( ca peut être du parasitisme ) .
Le terme de mutualisme a été introduit en 1875 par un zoologiste Van meneden qui
parlait de mutualisme pour des organismes qui se procurent des services l’un l'autre .
( association à bénéfice réciproque ) .
On se demande comment les symbioses perdurent dans le temps et comment les symbioses
perdurent d'une génération à la suivante ?
Il y’a 2 modalités :
Chez le lichen il existe aussi des structures spécialisées qu’on appelle les sorédies . La
sorédie = est constitués de quelques cellules eucaryotes photosynthétiques entouré de
quelques filaments myceliens , c'est le vent qui dispersent les sorédies. Les sorédies se
forment dans des soralies.
On a une structure plus complexe : isidie ( à droite) . Les algues eucaryotes unicellulaires
sont entourés du mycelium des champignon . Les isidies se forment dans les isidium. Il
y'a aussi reproduction conjointe car l'algue s'en va avec le mycelium.
Page 31 sur 65
Lors de la reproduction sexuée : on va avoir une synchronisation des cycles de vie .
On voit le détail du macrosporange d'Azolla. Il est libéré avec une expansion protectrice
qui est l’indusie.
Entre l’indusie et la partie sommitale du sporange qui est transformé en flotteur , on va
trouver les cyanobactéries et ces cyanobactéries se trouvent sous une forme d’attente , les
cyanobactéries sont isolés = ils ne sont pas regroupés en collier de perles et la paroi des
cellules est épaisse = ce sont des akinètes . Le macrosporange qui contient des mégaspores
va murir = la mégaspore ou macrospore unique qui est contenue dans le macrosporange
va se développer , on obtient un prothalle qui va porter des archégones qui contient
l’oosphère vont être fécondés par anthérozoïdes et on obtient un embryon qui va
rapidement être colonisé par les cyanobactéries par les akinètes qui sont situées à
proximité protégés par l’indusie.
Page 32 sur 65
On a le cycle de vie :
on part du macrosporange avec les akinètes qui sont situées sous l’indusie : on obtient les
macrospores , puis une oosphère qui va être fécondée= on obtient un zygote , un embryon
et donc les cyanobactéries ( les akinètes à proximités ) vont coloniser cet embryon . Ces
akinètes vont se transformer en hormogonie qui seront à proximité du MAC et vont
coloniser les feuilles et le cycle recommence : il y'a une synchronisation du cycle de vie de
la cyanobactérie et de la fougère . = transmission verticale de la symbiose .
Exemple des lichens : on peut avoir une reproduction séparée des 2 partenaires par
multiplication végétative , par exemple quand le mycelium bourgeonne des conidies . Les
conidies correspondent à un bourgeonnement du filament mycelien = il n’ya que le
filament mycelien qui bourgeonne = aucune algue avec .
La conidie qui est issue de la mitose va se disperser puis germer et elle va trouver dans
l’environnement des unicellulaires des algues qui sont capable de vivre à l’état non
symbiotique , libre. L’association va se reconstituée .
Page 33 sur 65
On a aussi de la reproduction séparée au cours de la reproduction sexuée . Avec
reconstitution ds l'association
Dans le cas du lichen : on retrouve une reproduction sexuée par des asques . Le partenaire
fongique est un ascomycète c'est pourquoi on a des asques . Les asques vont libérer les
spores qui vont germer en un filament mycelien qui devra retrouver dans l’environnement
l'algue unicellulaire.
Dans le cas des mycorhizes : on va aussi avoir une reproduction séparé des 2 partenaire
car les graines ne contiennent pas de champignon, l'embryon non plus. Il peut y'avoir
association avec un premier partenaire fongique à la germination puis après ce partenaire
peut être remplacé par un autre partenaire. ( parfois selon leur âge ) .
La rencontre est aléatoire des partenaire , c’est toujours le partenaire le plus grand qui
contrôle le partenaire le plus petit.
Page 34 sur 65
2 ème exemple de reproduction séparé des 2 partenaires : symbiose Rhizobium-
Légumineuse .
Dans le cas des légumineuses , si on prend les fabacées = ( haricot ) il n’ya pas de
rhizobium dans les graines . Les rhizobium vivent librement dans le sol et au moment de
la germination il y'a établissement du partenariat = il y'a reconstitution de la symbiose à
chaque génération = il s’agit bien d’une reproduction séparée des partenaires.
Page 35 sur 65
L’étape suivante = libération des rhizobium dans la cellule qui va être entourée d'une
membrane = L'extrémité du cordon d’infection et rompu , elle est ouverte et les
rhizobium , les bactéries vont être phagocytés par la cellule de l’hôte et être entouré d'une
membrane péribactéroide = membrane d'endocytose et vont ensuite se transformer en
bactéroide . On a la division d'un bactéroide dans une vésicule .
On a le poil absorbant courbé avec 2 cordons d’infections ( il peut y’en avoir 2 par poil
absorbant ) Ce cordon d’infection va s'insinuer entre les cellules du parenchyme cortical et
à un moment donné il va rentrer dans le parenchyme cortical avec la membrane
d’endocytose qui entoure le bactéroide , ici on a représenté qu'un bactéroide . ( il peut
y'avoir plusieurs bactéroide par vésicule d’endocytose .
Page 36 sur 65
Mise en place d’une nodosité sur une racine de légumineuse (Selosse)
Page 37 sur 65
Cours 5 :
Page 38 sur 65
Le mécanisme de la spécificité :
De façons constitutives la racine sécrète ce qu’on appelle des exsudats = diverses molécules sont
sécrétés par la racine dans la rhizosphère = volume qui entoure la racine.
La racine va sécréter des flavonoides de façons constitutive = c’est à dire quoi qu’il arrive elle
sécrète ces flavonoides .
Les flavonoides vont être reconnue par les rhizobium = la batterie rhizobium A la surface des
bactéries on trouve une protéine Nod D = elle reconnait les flavonoides .
Nod D est produite de façon constitutive , l'expression du gène qui code la protéine Nod D est
constitutive = quoi qu’il arrive cette protéine est sécrétée . Si les flavonoides correspondent se
trouvent dans le milieu , il y’aura reconnaissance entre les 2 . = 1 ère étape de ce dialogue
moléculaire.
Une fois que cette reconnaissance a eu lieu = activation de l’expression des autres gènes Nod = il va
y'avoir une activation de la boite Nod = séquence activatrice d’un opéron et les autres gènes Nod
vont se mettent à être synthétiser = ils vont donc s'exprimer , les autres gènes Nod sont inductibles
Page 39 sur 65
= L'expression n’est pas constitutive. Ces autres gènes Nod sont responsable de la synthèses
d'autres facteurs inductibles qui sont sécrétés par la bactérie. Donc les facteurs Nod sont sécrétés
par la bactérie dans le milieu et vont être reconnu par un des récepteurs situés à la surface de la
racine = sur la membrane du poil absorbant.
Si les récepteurs de la plante correspondant au facteurs Nod exprimés par les gènes Nod inductibles
= il y’a la 2 ème reconnaissance qui a lieu = 2 ème étape du dialogue moléculaire.
A ce moment là , la reconnaissance va entrainer d'une part la stimulation des exsudats racinaires
qui vont encore augmenter la sécrétion de flavonoides = renforcer cette communication .
Une fois que la réception facteur Nod - récepteur a eu lieu , la liaison protéine ligand a eu lieu on
va obtenir la courbure du poil absorbant . La formation du cordon d’infection , la reprise des
divisions cellulaires et donc la formation du nodule et l’induction des nodulines = des protéines
exprimé uniquement dans les nodosité : exemple la partie protéique de la leg- hémoglobine est une
noduline.
- les nodulines précoces = exprimés au moment de l’infection ( protéines qui sont impliqués dans
les processus morphogénétiques = la courbure du poil absorbant , la mise en place du cordon
d’infection .)
- les nodulines tardives = contribuent à la structure et le fonctionnement du nodule ( leg -
hémoglobine)
Dans le cadre de la communication: si on regarde les flavonoides ou les facteurs Nod = ce sont des
molécules qui sont sécrétés par un organisme et qui ont un effet atracteur ou positif sur un autre
organisme = on appelle cela des substances allélochimique ou kairomones :
Page 40 sur 65
Un exemple de falvonoïde végétal pouvant
interagir avec une protéine Nod D
Un flavonoide = des cycles carbonés , des cycles benzéniques avec des fonctions cétones et de
fonctions alcool .
Facteur Nod sécrété chez une espèces de rhizobium = Le squelette du facteur Nod correspond à
un Chitotétraose ( 4 oses reliés par des liaisons osidiques en ß 1-6 = sur le Carbone 1 le OH est
vers le Haut donc il s’agit de l’isomère ß ) Ces oses correspondent à de la N-acétylglucosamine.
Chito = chitine , la chitine étant un polymère de N-acétylglucosamine . Sur ce squelette de
chitotétraose on a greffer en rouge un sulfate en haut à droite avec OSO3H et en bas on a un acide
gras .
Page 41 sur 65
Quand il y'a eu reconnaissance d’un facteur Nod : voilà ce qu’il se passe dans le temps :
- La première modification observée : l’augmentation du pH à l’intérieur du poil absorbant
- Dans un second temps on observe : une dépolarisation membranaire
- variation de la concentration en ions calcium cytoplasmique = le Ca 2+ va provoquer des
modifications du cytosquelette ce qui peut expliquer l’invagination du poil absorbant , on a aussi
une fragmentation de l’actine ce qui peut aussi être mis en relation avec l’invagination de la
membrane plasmique et la formation du cordon d’infection .
Les processus sont rapide : l’ordre de grandeur = 15 secondes après la reconnaissance d’un facteur
Nod pour les modifications les plus rapides et après c’est 30 secondes , puis 1 minute. Et au bout de
3 heures on observe le début de la courbure du poil absorbant .
1 ère étape = reconnaissance des flavonoides des exsudats racinaires par les récepteurs porté par les
bactéries . Les récepteurs étant codés par les gènes Nod D = sont synthétisés de manière constitutive
.
- Si on prend une souche sauvage = Nod D1 + et Nod D 2+ qui portent des gènes Nod D
synthétisés constitutivement , il n’y a pas forcément qu’un seul gène Nod D . La bactérie va
réagir à l’exsudat de luzerne et à la Lutéoline et la Methoxychacone ( des flavonoides aussi ). On
mesure l’activité par un gène rapporteur , qui s’exprime quand les gènes Nod D ont produits la
protéine et qu’on a le complexe . On a un gène rapporteur qui est mis dans l’opéron Nod
inductible .
- Si on a une souche muté pour le gène Nod D 2 = Nod D 2 - = reconnaissance des exsudats de
Luzerne et Lutéoline mais pas de la Methoxychacone , donc le gène Nod D 2 est responsable de
la reconnaissance du flavonoide Methoxychacone
- Si c’est le gène Nod D 1 qui est muté = on ne reconnait plus la Lutéoline = mais on reconnais
les autres donc Nod D 1 est responsable de la reconnaissance de la Lutéoline.
Page 42 sur 65
- Si on a tous les gènes mutés : On ne reconnait plus rien = l’exsudat de Luzerne est reconnu de
façon moins spécifique car soit Nod D 1 ou soit Nod D 2 peut le reconnaitre .
Structure du facteur Nod de Sinorhizobium meliloti avec indication des synthèses
effectuées par les différentes enzymes Nod (Selosse) :
On regarde la spécificité dans la 2 ème phase du dialogue moléculaire = qui implique les facteurs
Nod inductible .
Le Facteur Nod :
- on a le squelette de Chitotétraose obtenu grâce au gène Nod C qui assure la polymérisation des
monomères de chitines pour obtenir le chitotétraose.
- On a des gènes Nod plus accessoires qui vont greffer plusieurs éléments sur le squelette de
Chitotétraose.
- On prend Nod L , il fixe un COCH3 sur un carbone 6
- Nod H, P et Q fixent le sulfate sur le carbone 6
- Nod A et B fixent un groupement N-acetyl ( polymère de N-acétylglucosamine )
- Nod E et F sont responsable de la fixation de l’acide gras sur le groupement N-acetyl
Page 43 sur 65
On a pris une espèce de rhizobium :
- si on prend un sauvage : la Luzerne répond au sauvage alors que la Vesce ne répond pas au
sauvage . Pour les réponses = on peut mesurer la courbure du poil absorbant , la formation du
cordon d’infection . Et le carbone 6 est toujours sulfaté . = témoin positif .
- Si on a un mutant pour le gène Nod H - : qui est responsable de la sulfatation avec Nod P et Q .
On a pas de sulfations sur le carbone 6 en fin de chaine = la Luzerne ne répond pas . Donc pour
que la Luzerne réponde il est nécessaire d'avoir Nod H fonctionnel et donc une sulfatation sur le
carbone 6 . Par contre pour la Vesce = Il ne faut pas de sulfatation sur le carbone 6 pour que la
vesce reconnaisse le facteur Nod.
Conclusion : les gènes Nod accessoires ( autre que gène Nod C ) d’un rhizobium détermine son
spectre d’hôte .
On a une fait une expérience = des trèfles transgéniques qui produisaient de la pectine de pois = à ce
moment là le trèfle est colonisé par rhizobium léguminosarum des viciae dont l’hôte habituelle est
le pois.
Page 44 sur 65
Les facteurs du milieu qui influencent la mise en place d'une association. On a essayer de mesurer le
pourcentage de racine mycorhizées en fonction du degrés de fertilité d’un sol . On remarque que
plus un sol est fertilisé, plus le pourcentage de racine mycorhizé est faible.
C'est toujours le partenaire le plus grand qui contrôle le partenaire le plus petit .
Page 45 sur 65
A partir d’une certaine concentration en phosphore , on trouve le même poids sec pour l’individu
qui est mycorhizé ou non mycorhizé et après on a une tendance inverse = l’individu non mycorhizé
qui a un poids sec plus grand que le mycorhizé.
Comment expliquer ca ?
Ca s'explique par le fait que la symbiose a un cout :
- structures : par exemple le nodule
- on utilise le photosynthétats , on affecte des photosynthétats à la mise en place d'un nodule et de
la symbiose .
- Même si dans le cas des mycorhize il n’ya pas la mise en place d'un nodule = il faut nourrir le
symbionte = il faut nourrir , apporté le photosynthétats au champignon = un cout .
- Si on a un sol qui est relativement riche = le cout de la symbiose est supérieur au bénéfice . A
partir de 400 la différence qu’on voit en poids sec c’est le cout de la symbiose . Le poids sec qui
n’est pas gagné chez les mycorhiziens c’est de la matière qui a été investi dans le champignon.
Page 46 sur 65
Cours 6 : Parasitisme :
Page 47 sur 65
Le 2 ème type de relation interspécifique chez les plantes : le parasitisme :
Le parasitisme = correspond à une interaction durable au cours de laquelle l’un des partenaire
puise ces ressources dans l’hôte sans contre partie . Il s’agit d’une relation interspécifique à bénéfice
unilatéral pour le parasite et avec un effet négatif pour l’hôte .
Relation +( parasite ) / - ( hôte ) .
les champignons :
- un Plasmodiophora qui parasite le chou , qui provoque l’Hernie du Chou . C'est un organisme
qui appartient au groupe des Rhizarien.
- Tavelure du pommier = un ascomycète
- La moniliose = un ascomycète aussi
- Le rhytisme de l’érable = un ascomycète
- Le charbon du mais = Ustilago maydis = basidiomycètes
- la Rouille du Blé = Pucinia graminis = basidomycètes
Page 48 sur 65
Dans les parasites de végétaux qui parasitent d’autres végétaux on a :
- les hémiparasites : sont des plantes chlorophylliennes = elles font de la photosynthèse mais elles
prélèvent de la sève brute sur leurs plantes hôte même si elle sont capable de photosynthèse .
Exemple : le gui : un hémiparasite épiphyte = il parasite les autres plantes sur leur parties
aériennes . Il prélève aussi des éléments de la sève élaborée = des acides aminés et du saccharose
de la plante hôte ont été retrouvés dans le gui. Il serait peut être plutôt mixotrophe comme chez
les orchidées.
- Les hémiparasites qui ont leurs racines branchées sur les racines de la plante hôte , qui prélèvent
l'eau et les ions de la sève brute sur les racines de leur hôte = hémiparasite épirhize = épi =
dessus , rhize = racine : sur la racine .
- Des Holoparasites : des végétaux qui ne sont plus capables de photosynthèse = ils sont non
chlorophylliens , ils prélèvent à la fois de l’eau et des ions mais aussi tous les éléments de la sève
brute . Par exemple un holoparasite épiphyte , elle ne possède plus de racine , elle prélève ces
nutriments dans les tissus des parties aériennes .
Page 49 sur 65
- On trouve aussi des Holoparasites épirhize = qui sont branchés sur les racines des autres plantes
. Exemple l’orobanche qui est branchée sur les racines de la plante hôte ( suce pin et la néottie
dans les symbiose = on peut donc basculer rapidement de la symbiose vers le parasitisme . )
Page 50 sur 65
- on a un autre cas de plante parasite = Les Rafflésiacées : on a Rafflesia Arnoldi = la plus grande
fleur du monde. L'appareil végétatif de cette plante se présente comme du mycelium de
champignon et s’insinue dans les tissus de la racine .
- On a aussi Apodanthes : cette fois l’appareil végétatif émet des ramifications filamenteuses qui
vont s'insinuer dans le tronc de la plante Hôte . C'est aussi une Rafflésiacés = c’est une famille de
plantes qui sont localisées dan l’Asie du sud Est.
Ces plantes sont aussi des holoparasites . tous les holoparasites ont évolué à partir d’ancêtre qui
étaient eux même chlorophylliens .
- autotrophe
- mixotrophe
- parasitisme
La paroi n’est pas respectée mais la membrane de l’hôte est respectée , l’haustorium ne détruit
jamais la membrane de la cellule végétale = respect de la membrane de la cellule végétale.
C'est un suçoir , les haustorium sont présents dans les différents phylum de champignon :
- oomycètes
- ascomycètes
- basidiomycète
On retrouve la même structure = on a une convergence de forme des suçoirs .
Page 51 sur 65
On s’intéresse aux plantes parasites d’autres plantes = chez le gui = on a une masse formé par le gui
: le suçoir principale ou le suçoir primaire duquel partent des ramifications qu’on appelle des
cordons corticaux . Les cordons corticaux vont s'insinuer entre les tissus de la plante hôte et y
prélever des nutriments .
Page 52 sur 65
On a le suçoir principale qui est situé à la base du gui et on a des cordons corticaux , et des
suçoirs secondaires qui s’insinuent dans la plante hôte .
Les connexions = comment peuvent se faire les échanges dans le cas des plantes parasites d’autres
plantes = on s'intéresse à la cuscute où le système est bien documenté.
On voit que les tissus conducteurs de la cuscute le xylème et le phloème sont branchés dans le tissus
conducteur de la plante hôte . Si on zoom : il y'a une continuité du xylème de la plante hôte et de
l’holoparasite . P = parasite
et H = hôte. Il y'a aucune barrière , il n’y'a aucune cloison.
Par contre pour le phloème c'est différent il n’ya pas de continuité pour le phloème. Les cellules
absorbantes qui terminent le phloème de la cuscute sont accolées au phloème sans qu'il y’ai de
continuité de tissus. La paroi du phloème est respectée.
Page 53 sur 65
Comment se reproduit l'association parasitaire .
On a également cela au cours de reproduction sexuée = la cuscute produit 2 à 3000 graine par
plantes = des graine nombreuses = augmentation de la probabilité de rencontre de l’hôte.
Dans le cas de la cuscute = La cuscute au départ va germer à partir de ces réserves , elle va mettre
en place une tige qui va rapidement germer à proximité d'un hôte selon la chance et elle va émettre
des tiges sui vont pénétrer dans l’hôte par les stomates = zone de fragilité ( même pour les
myceliums de champignons .
Page 54 sur 65
- La tige de cuscute pénètre dans l’hôte
- elle se branche au tissus conducteurs de l’hôte
- la partie qui vit dans le sol peut mourir et la plante ne vit que en épiphyte
D'abord elle est enracinée , elle a germer à la surface du sol et dans un 2 ème temps elle va se
dégager complètement du sol.
- Le cas du transport des parasites par des vecteurs : dans le cas des virus , ils sont transportés
par les insectes piqueurs suceurs de sève élaborées . Le virus circule dans la sève élaborée et les
insectes piqueurs suceurs vont absorbés de la sève élaborée et en allant piquer une autre plante ils
vont transmettre le virus.
- pour le gui c'est un peu particulier = on a un transport par les oiseaux , l’oiseau transporteur = la
fauvette à tête noire; la baie présente une adaptation avec de la viscine: , c'est une baie donc il y'a
- 3 couches :
- épicarpe = charnue
- mésocarpe = continue de cette viscine qui quand on l’étire forme de filaments = substance
visqueuse
- endocarpe
La fauvette à tête noire va prélever des baies de gui et elles vont manger l’épicarpe . A cause de la
présence de viscine le reste de la baie reste coller au bec de la fauvette à tête noire et elle ne l'avale
pas = ce n'est pas de l'endozoochorie mais de l’épizoochorie .
Le mésocarpe va se coller au bec de la fauvette et elle va essayer de s’en débarrasser . Elle va un
peu plus loin = on a le mésocarpe et l'endocarpe = la graine va se coller au branche = coller le bec
sur la branche pour s’en débarrasser.
Page 55 sur 65
Graines germées de gui
Une fois que les diaspores , les conidies , les spores , pour les champignons ou les graines chez les
parasites , sont transportés et déposés sur l’hôte = il va falloir pénétrer l’hôte .
L’hypocotyle du gui va s’arqué , s’orienter vers le substrat = vers la tige , la branche sur laquelle il a
été déposé = il se forme alors un clou végétale = disque à la base de l’hypocotyle . et ce clou
végétale va avoir une action mécanique = adhésion et après il y’a des enzymes dans le clou qui vont
digérer le suber et qui vont pouvoir pénétrer sous le ritidome et atteindre les éléments conducteurs
de sèves brutes = jusqu’aux vaisseaux . Il vont traverser l’ensemble de l'écorce dans le sens
botanique du terme :
- ritidome
- phloème secondaire ou Liber
Il y'a donc pénétration et puis rapprochement des éléments conducteur de l’hôte .
Page 56 sur 65
Pour le gui se pose un autre problème = la branche sur laquelle est posé le gui = elle va grandir en
épaisseur . L’année 1 tout va bien , puis l’année 2 , la partie végétative aérienne qui n’est pas dans la
plante du gui grandit sinon c’est pas possible = le gui se fait envahir, étouffer par la croissance ne
épaisseur de la branche.
Qu’est ce qu'il se passe = on a dans le suçoir un méristème intercalaire qui permet de maintenir le
suçoir au contact du xylème fonctionnel . Avec la croissance en épaisseur = on a le système des
cernes annuelles de croissances = donc si le gui est au départ à proximité du cerne annuelle de
croissance fonctionnel , l’année suivante il se peut que le cerne ne soit plus fonctionnel et le gui n’a
plus de quoi s’alimenter . Le méristème intercalaire permet de suivre la croissance en épaisseur du
bois.
Pour la cuscute :
la graine germe dans le sol = elle produit une tige à partir des réserves qui se trouvent dans le sol. Et
des racines adventives apparaissent sur cette tige qui vont s'enfoncer dans la plante hôte. Ce sont les
racines adventives qui vont se brancher ( éléments conducteurs des racines adventives ) qui vont se
brancher sur les éléments conducteurs de la plane hôte .
Les virus = pénètrent par les insectes piqueurs suceurs de sèves élaboré = pièces buccales piqueurs
suceurs = ils enfoncent leur stylet et vont rechercher la sève élaboré = les insectes injectent le virus .
Page 58 sur 65
champignon parasite = les aiguilles vivent moins longtemps. Le champignon sécrète des enzymes
végétale et perturbe le développement de la plante localement .
On a aussi les galles = excroissances qu’on trouve sur les végétaux = sont du à des parasites . On
aux petit hyménoptère qui pond ces oeufs dans les feuilles de hêtre dans le mésophylle = elle a une
tarrière qui lui permet d’insérer ces oeufs dans le mésophylle et la larve va perturber le
métabolisme de la plante à cet emplacement et la plante en réaction va se mettre à produire une
protubérance sure et rigide qu’on appelle la galle. Si on ouvre la galle on observe une larve qui
correspond à la larve de l’hyménoptère .
Plantes : producteurs primaires, situées à la base des chaînes alimentaires donc soumis à des
pressions fortes de la part de toutes sortes de consommateurs, d’où la nécessité de défenses.
Métabolites II:
Voies d’entrée variées : champignons : orifices naturels des plantes (stomates, lenticelles), blessure
ou lyse de la paroi (cutinases, cellulases), virus entrent par les blessures et le plus souvent sont
transmis par les insectes se nourrissant de sève élaborée (cf pucerons : les virus sont injectés
Page 59 sur 65
directement dans la sève élaborée), transmission par du pollen infect. Bactéries : blessures, orifices
naturels, glandes à nectar
Mise en place de suçoirs (haustorium) chez les champignons
Herbivores non considérés comme des pathogènes.
- le pathogène ne se développe pas (arrêt précoce de son développement), le pathogène est avirulent
et la plante est résistante. On dit que la plante et le pathogène sont incompatibles.
- déclenchement d’une maladie, dans ce cas la plante est sensible et le pathogène est dit virulent,
plante et pathogène sont dits compatibles, il y a multiplication active du pathogène qui colonise
l’hôte. Deux possibilités : tolérance (la plante vit avec l’hôte en l’hébergeant) ou sensibilité (au sens
strict) : la plante ne survit pas.
Pas forcément différentes des défenses préformées, n’apparaissent que si le pathogène se manifeste,
nécessitent donc une reconnaissance du pathogène
Page 60 sur 65
β) Des systèmes de reconnaissance hautement spécifiques
Résistance acquise (SAR = systemic acquired resistance), messager : l’acide salicylique, transport
par les éléments conducteurs (trop rapide pour qu’il s’agisse de diffusion)
remarque : le fait de vivre en symbiose avec des bactéries active une résistance systémique (= ISR =
induced systemic resistance)
b) Tanins
Formation de liaisons H et covalentes entre les protéines dans le TD des herbivores : effet - sur la
nutrition des herbivores
Inactivation des enzymes digestives
Formation d’agrégats complexes tanins-protéines des plantes, difficile à digérer
Rongeur et lapin : protéines salivaires riches en proline (25 à 45%) qui ont une forte affinité pour les
tanins : baisse de l’effet toxique des tanins. Sécrétion de ces protéines est induite par une
alimentation riche en tanins. Mode d’action : richesse en proline -> conformation flexible et
ouverte, gd d° d’hydrophobicité -> facilité de liaison aux tanins qui ne peuvent alors plus jouer leur
rôle.
tanins sont aussi antimicrobiens (cf. bois de cœur)
c) Alcaloïdes
Libération d’HCN, inhibition du fctt des métallo protéines cô cytochrome oxydase, effet sur la resp
cellulaire.
Efficace contre insectes, serpents, limaces
Adaptation des herbivores : tolérance à de fortes doses d’HCN
Adaptation homme : manioc (Manihot esculenta) fortes teneurs en étérosides cyanogénétiques,
griller/moudre/tremper/sécher fait baisser la teneur
Agro : variété et Xt pour faire baisser la teneur, pbles plantes deviennent sensibles aux herbivo res
rencontré chez légumineuses, poacées, rosacées
Mécanisme de libération : séparation E et S, ex Sorgho : glycosides dhurrine ds vac des cellules
épid, E lytiques dans le mésophylle
e) Glucosinolates
f) AA non protéiques
g) Terpènes
Page 63 sur 65
Mélange mono + sesquiterpènes : huiles essentielles : menthe poivrée (menthol), citron
(monoterpène limonène), basilic, sauge, huiles essentielles ds les poils glanduleux, stockage
extracellulaire. utilisation par l’H : parfum, arômes alim.
Limonoïdes : triterpènes, substance amère ds le fruit du citron
Triterpènes permettent de lutter contre les herbivores vertébrés : cardénolides et saponines
cardénolides (un sucre est attaché) : perturbe le fctt de la pompe Na/K, existe chez la digitale, bien
dosé : ralentissement et fortification du cœur.
saponine = glycoside de stéroïde et de triterpène, soluble ds l’eau (sucre) et dans les lipides
(stéroïde et triterpène) : propriété de détergent. Mode d’action : formation de complexes avec les
stérols –> interférence avec l’absorption de stérol ds le TD et détérioration des mbranes cellulaires
si absorption ds le sang
Azadirachtin : un des + puissants dissuasifs (issu de Azadirachtin indica, Afr et Asie), dosse ef-
ficace : 50 parties par billion, fble toxicité sur mammif -> potentiel commercial élevé
h) Phytoecdysone
Isolé en 1er chez Polypodium vulgare, perturbationd de la mue et du dévt des Insectes
i) Substances photosensibilisantes
Psoralènes : Rutacées, Dictamnus albus, les herbivores apprennent à éviter, des adaptations exis tent
aussi chez les herbivores
éliciteurs ds la salive des insectes : AG conjugués aux AA. Formation : absorption d’ac linoléni que
et linoléique produits par la plante -> association à 1 aa ds le TD de l’insecte -> régurgita tion ->
association à la salive
Page 64 sur 65
exemple de la tomate : prosystémine (200 aa) -> systémine (18 aa) -> JA
2°) Allélopathie
Définition : libération de métabolites II par une plante qui a des effets sur les plantes voisines (cette
def inclut les effets à bénéf réciproques vus auparavant mais uniquement les effets - dans le langage
« courant »).
Libération des substances par les f, les racines, la litière en décomp
Avantage pour la plante : pas de compét pour la lumière, l’eau, les nutriments : augmentation de la
fitness.
Métabolites II impliqués : phénylpropanoïdes, dérives de l’ac benzoïque : ac caféique, ac férulique
Applications agricoles : baisse des rendements due à l’allélopathie des mauvaises herbes ou de la
précédente plantation, idée : créer des plantes allélopathiques sur les mauvaises herbes.
CCl : nombreux autres mécanismes, tout n’a pas été vu (protéine ds le graine de ricin qui inactive la
ss- unité 60S). Adaptation des insectes sont nombreuses : constitutives chez les insectes qui se
nourrissent d’une ou de qq espèces eult, inductibles chez ceux qui ont un régime alim généraliste.
Conséquences sur l’évolution des espèces sont importantes.
Page 65 sur 65