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Résume

Introduction
Etudes bibliographiques
Description et principe du procédé d’électro-oxydation
Appareillage
Choix de l’électrode d’anode
Paramètres influençant le procédé
Distance inter-electrode
Types d’electrodes
Densité de courant
type et de la concentration d’électrolyte
conclusion

introduction
les hopitaux des villes sont generalement réliés a un reseau d’egouts minicipal, qui
acheminent les eaux usées vers une station d’epuration ou alors ces eaux sont stockeées dans
des forces spectiques. Il arrive que cela ne soit pas correctement fait et les eaux contaminés
sont deversé dans les lacs a proximinté. Ceci s’avere etre vraiment dangereux et non
seulement pour la faune et la flore presente mais aussi pour la santé des populations qui
consomment ces eaux ou qui se nourrissent des poissons qu’elles contiennent, pour cause ces
eaux contiennent des residus medicamenteux potentiellement toxiques pour personnes saines.
Afin de palier a ce probleme methodes de traitements des rejets industrielles ont été
developpées telles que les procedés d’oxydation avancées. Techniques permettants de reduire
la pollution de l’eau en vu du rejet dans la nature.
Parmis ces procédés, nous aurons a étudiés l’une des plus utilisées qui est la methode d’o
etudes bibliographiques

description et principe du procédé d’électro-oxydation


le procédé d’electro-oxydation est utilisé dans le traitement de la couleur et de certains
polluants organiques tels que le phénol, les cyanures et l’aniline. Ces dernières années, son
utilisation pour le traitement des lixiviats a donné des résultats relativement satisfaisants. Il est
souvent utilisé comme étape de prétraitement pour réduire la charge de la DCO et de l’azote
ammoniacal ou encore comme traitement tertiaire pour la dégradation des polluants
organiques récalcitrants. On distingue deux types de réaction : la réaction d’oxydation directe
et la réaction d’oxydation indirecte. La methode que nous décriront, est celle utilisé c’est-à-
dire la méthode d’oxydation direct
la réaction d’oxydation directe
l’oxydation se fait soit par conversion électrochimique ou par combustion électrochimique.
Pendant la conversion électrochimique, les composés organiques non biodégradables sont
partiellement oxydés en composés plus biodégradables tandis que lors de la combustion
électrochimique on assiste à une dégradation complète des polluants organiques sous forme
de CO2 et de H2O. La réaction directe se fait en deux étapes : une première étape d’oxydation
anodique de la molécule d’eau conduisant à la formation de l’espèce réactive OH• qui
s’adsorbe sur un site actif de l’électrode M(OH•) (Réaction 1) et une seconde étape où le
radical hydroxyle oxyde le polluant organique R en RO (Réaction 2). La réaction entre les
composés organiques oxydés RO et les radicaux hydroxyles
peut conduire à une oxydation complète

Appareillage
Pour la realisation du montage nous aurons besoin théoriquement pour les essais
- d’un reacteur en pexiglass
- un generateur de courant
- une cathode en graphite
- un bac de recirculation
- une pompe peristaltique
- d’une anode (le bore dopé au diamant (BDD), l’oxyde d’iridium (Ti/IrO2), et le MMO
(oxyde de métal mixte ou Ti/ IrO2/ RuO2)

choix de l’anode
Vu que l’objectif du traitement électrochimique est de dégrader les polluants organiques, il est
préférable d’utiliser des électrodes qui ont une forte surtension d’oxygène . Les anodes les
plus utilisées sont : les oxydes de titane et de ruthénium recouverts de titane (DSA), les
électrodes ternaires Sn-Pb-Ru recouvertes de titane (SPR), le diamant dopé au bore (DDB), le
graphite, etc. L’usage de ces électrodes à forte surtension d’oxygène implique la génération
d’espèces oxygénées réactives, comme le radical hydroxyle, responsables de la dégradation de
la matière organique. Ces matériaux présentent également une stabilité chimique par rapport
aux milieux acides et alcalins. La cathode est souvent constituée par un élément métallique
simple comme l’acier inoxydable, le cuivre ou le titane. Le choix de l’électrode peut
influencer de manière significative les performances du traitement. En utilisant différents
types d’électrodes à l’anode, CHIANG et al. (1995) ont obtenu des taux décroissants
d’abattement de la DCO selon cet ordre SPR > DSA (oxyde de Ru et de Ti recouvert de Ti) >
PbO2 /Ti > graphite. Un taux d’abattement de 92 % de la DCO et une élimination quasi
complète de l’azote ammoniacal sont obtenus avec l’anode en SPR et une densité de courant
de 150 mA∙cm-2. Les taux d’abattement satisfaisants obtenus avec cette électrode (SPR) sont
liés à la production d’oxydants intermédiaires, tels que HClO, formés lors de l’oxydation
indirecte
paramètre influençant le procédé

Type d’électrodes
Le choix du type d’électrodes à utiliser dans tout procédé électrochimique est d’une
importance capitale car l’efficacité du traitement dépend de la performance des électrodes. Le
matériau d'électrode idéal pour la dégradation organique des polluants devrait présenter les
critères suivants : une totale stabilité physique et chimique dans le milieu d'électrolyse, une
résistance à la corrosion, une conductivité électrique élevée, une exposition plus orientée vers
la dégradation des polluants organiques que la production de réactions secondaires et un faible
rapport entre le coût et la durée de vie. On regroupe les matériaux d'anode suivant deux
classes:
Les anodes de classe 1, ou les anodes actives telles que le carbone, le graphite, le platine,
l’oxyde d’iridium et l’oxyde de ruthénium et les anodes de classe 2 ou anodes inactives telles
que le BDD (bore dopé au diamant), l’oxyde d'étain dopé à l'antimoine, le dioxyde de plomb,
etc. Les anodes actives présentent une faible surtension en oxygène et par conséquent
génèrent plus rapidement des réactions secondaires que les anodes inactives qui présentent
une forte surtension en oxygène. Les anodes inactives sont donc plus efficaces pour
minéraliser les polluants organiques grâce à la production des radicaux hydroxyles. Le tableau
ci-dessous présente les potentiels d’évolution de l’oxygène de différents types d’anode.
De ce qui précède nous constatons l’anode présentant un potentiel d’electrode le plus elevé est
l’anode de bore dopé au diamant (BDD), ensuite vient celle du dioxyde de plomb (PbO2).
La presentation de resltats de differents travaux d’analyse peuvent egalement permettre
d’evaluér l’electrodes les electrodes avec des resultats plus efficacces

Le tableau presente des resultats de d’abattement de la dco avec differentes electrodes


utilisées
Effet de la distance inter-électrodes
La distance entre les électrodes influence directement la chute ohmique. En effet, pour une
intensité de courant (I) constante, la diminution de la distance entre les deux électrodes
favorise une diminution de la résistance (R) et par conséquent une diminution de la tension
(U) et de la consommation énergétique
Loi de Ohm :
𝑼=𝑹∗𝑰
Consommation énergétique :
𝒘=𝑼∗𝑰∗𝒕
Cependant, il faut garder une distance appropriée entre les électrodes afin d’éviter les courts
circuits entre l’anode et la cathode.

Effet de la densité de courant


La densité de courant représente le rapport entre l’intensité de courant appliquée et la surface
de l’électrode. En électro-oxydation, ce paramètre est important car il influence la cinétique
de l’électrolyse et permet d’estimer la consommation énergétique du procédé.
Certains auteurs ont indiqué qu’une augmentation de la densité de courant accroît la quantité
de radicaux hydroxyles produits à l’anode entraînant ainsi une augmentation de l’efficacité du
procédé. Par contre, Anglada et al, (2009) souligne qu’une augmentation de la densité de
courant n'entraîne pas nécessairement une augmentation de l'efficacité du procédé ou du taux
d'oxydation mais l'effet de la densité de courant sur l'efficacité du traitement dépend des
caractéristiques de l'effluent à traiter. Généralement, de fortes densités de courant entraînent
des coûts d'exploitation élevées en raison de l'augmentation de la consommation énergique.
L’intensité de courant à appliquer doit donc minimiser les coûts du procédé et les réactions
parasites pouvant survenir au cours de l’électrolyse.
Des etudes sur la degradation du cristal violet par electrooxydation sur les electrodes de Ti /
Ti02 et Ti / Ti02-Ru02, ont permis de montrer que la degradation du polluant diminue en
fonction de la densité de courant appliquées. Cependant l’efficacité de la methode se constate
plus avec l’electrode en Ti / Ti02-Ru02 .

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